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L'Union en promo
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté bodéga
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L'Union en promo
http://www.sudouest.fr/2011/09/15/l-union-au-contact-499538-773.php
Par C. BEUSELINCK-DOUSSIN
L'Union au contact
Autographes et photos de famille hier pour les joueurs de Bordeaux-Bègles
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
François Tisseau et ses coéquipiers se sont prêtés au jeu des autographes. Photo Fabien Cottereau
«C'est qui celui-là ? » chuchote une mère à l'oreille de son fils alors qu'elle vient de faire signer son fanion par « celui-là ». À deux jours du choc annoncé contre le Rugby Club Toulonnais, l'Union Bordeaux-Bègles est en pleine séance de promotion au plus près de son public, dans les allées du gigantesque centre commercial de Bordeaux-Lac. Les joueurs de l'UBB, jeunes promus en Top 14, ne connaissent pas encore la célébrité dont leurs homologues toulousains ou même toulonnais jouissent. Alors, pour répondre à ce manque de popularité, les dirigeants, et du club et de l'hypermarché, ont décidé de faire se rencontrer l'équipe et son public, plus spectateur que supporteur.
Le miel et les abeilles
Pour imaginer la scène, mettez d'un côté une trentaine de beaux gaillards en shorts plutôt transparents et affublés d'un maillot moulant rouge et blanc. De l'autre, essaimez des grappes de clients, chariots en main, qui finiront par les lâcher pour se livrer à une véritable bataille rangée à qui aura le plus bel autographe. Enfin, n'oubliez pas l'animateur à peine débordé qui distribue à la volée des places de matchs aux plus méritants et des écharpes floquées aux quémandeurs professionnels. Le cliché du miel et des abeilles s'impose.
À 9 ans, Rémi joue dans le club de cœur de son père, Denis, à Lormont. Ce dernier était dans les tribunes lors du match de 1991 qui avait opposé Bègles à Toulon en finale du championnat de France. Alors, à la question « Qui fut champion de France en 1991 et travaille à la radio ? », sa mémoire ne fait qu'un tour : « Moscato ! » Et deux billets pour le match contre le Racing Métro du 15 octobre à Chaban-Delmas dans la poche ! Eux qui étaient présents pour le match contre Bayonne et qui avaient déjà acheté leurs billets pour vendredi soir, les voilà comblés !
Passer de 7 000 à 35 000
Il n'y a pas de foule en liesse, pas de cri, pas de bousculade, on a du mal à croire à une équipe du Top 14. Mais, avouons-le, c'est aussi un avantage. Pas de catimini, pas de grosse tête. Comme le résume François Tisseau, le deuxième ligne, « on est des joueurs accessibles. Contrairement au foot, il n'y a pas besoin de barrières. »
Hormis quelques rares supporteurs invétérés, la plupart de ceux qui daignent s'arrêter après le passage en caisse le font par curiosité. « L'année dernière, nous avions 7 000 places. Cette année, c'est 35 000 à Chaban », commente Jean-Baptiste Machenaud. « On a surtout un public de spectateurs », qu'il faudrait transformer en supporteurs, conclut l'assistant de direction, qui aime à rappeler que les « unionistes » ont fait honneur aux joueurs lors du dernier match contre les Bayonnais en applaudissant encore quinze minutes après le coup de sifflet final et en accomplissant cette double ola. L'engouement est là, il faut l'entretenir.
Union Bordeaux-Bègles · rugby · Top14
On a vu depuis la fin de l'an dernier, ce public de spectateur se transformer progressivement en public de supporters. Maintenant il faudrait quelques belles victoire pour fidéliser tous les amoureux de rugby locaux. Et puis c'est sûr qu'avec tous les beaux autocollants disponibles, la foison de produits promotionnels et les boutiques ouvertes (notamment en ligne), ça ne va que s'amplifier.
PS. Il est où le smiley boulet
Par C. BEUSELINCK-DOUSSIN
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François Tisseau et ses coéquipiers se sont prêtés au jeu des autographes. Photo Fabien Cottereau
«C'est qui celui-là ? » chuchote une mère à l'oreille de son fils alors qu'elle vient de faire signer son fanion par « celui-là ». À deux jours du choc annoncé contre le Rugby Club Toulonnais, l'Union Bordeaux-Bègles est en pleine séance de promotion au plus près de son public, dans les allées du gigantesque centre commercial de Bordeaux-Lac. Les joueurs de l'UBB, jeunes promus en Top 14, ne connaissent pas encore la célébrité dont leurs homologues toulousains ou même toulonnais jouissent. Alors, pour répondre à ce manque de popularité, les dirigeants, et du club et de l'hypermarché, ont décidé de faire se rencontrer l'équipe et son public, plus spectateur que supporteur.
Le miel et les abeilles
Pour imaginer la scène, mettez d'un côté une trentaine de beaux gaillards en shorts plutôt transparents et affublés d'un maillot moulant rouge et blanc. De l'autre, essaimez des grappes de clients, chariots en main, qui finiront par les lâcher pour se livrer à une véritable bataille rangée à qui aura le plus bel autographe. Enfin, n'oubliez pas l'animateur à peine débordé qui distribue à la volée des places de matchs aux plus méritants et des écharpes floquées aux quémandeurs professionnels. Le cliché du miel et des abeilles s'impose.
À 9 ans, Rémi joue dans le club de cœur de son père, Denis, à Lormont. Ce dernier était dans les tribunes lors du match de 1991 qui avait opposé Bègles à Toulon en finale du championnat de France. Alors, à la question « Qui fut champion de France en 1991 et travaille à la radio ? », sa mémoire ne fait qu'un tour : « Moscato ! » Et deux billets pour le match contre le Racing Métro du 15 octobre à Chaban-Delmas dans la poche ! Eux qui étaient présents pour le match contre Bayonne et qui avaient déjà acheté leurs billets pour vendredi soir, les voilà comblés !
Passer de 7 000 à 35 000
Il n'y a pas de foule en liesse, pas de cri, pas de bousculade, on a du mal à croire à une équipe du Top 14. Mais, avouons-le, c'est aussi un avantage. Pas de catimini, pas de grosse tête. Comme le résume François Tisseau, le deuxième ligne, « on est des joueurs accessibles. Contrairement au foot, il n'y a pas besoin de barrières. »
Hormis quelques rares supporteurs invétérés, la plupart de ceux qui daignent s'arrêter après le passage en caisse le font par curiosité. « L'année dernière, nous avions 7 000 places. Cette année, c'est 35 000 à Chaban », commente Jean-Baptiste Machenaud. « On a surtout un public de spectateurs », qu'il faudrait transformer en supporteurs, conclut l'assistant de direction, qui aime à rappeler que les « unionistes » ont fait honneur aux joueurs lors du dernier match contre les Bayonnais en applaudissant encore quinze minutes après le coup de sifflet final et en accomplissant cette double ola. L'engouement est là, il faut l'entretenir.
Union Bordeaux-Bègles · rugby · Top14
On a vu depuis la fin de l'an dernier, ce public de spectateur se transformer progressivement en public de supporters. Maintenant il faudrait quelques belles victoire pour fidéliser tous les amoureux de rugby locaux. Et puis c'est sûr qu'avec tous les beaux autocollants disponibles, la foison de produits promotionnels et les boutiques ouvertes (notamment en ligne), ça ne va que s'amplifier.
PS. Il est où le smiley boulet
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