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Jefferson Poirot
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Re: Jefferson Poirot
Mortel AAC dans la scène finale, il était mort de rire à entendre les joueurs entonner la Marseillaise pour Poirot!! C'est clair qu'avec ses 114 sélections ça fait loin l'émotion du premier appel!!
krahknardz- Team modo
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Re: Jefferson Poirot
SO :
Rugby : Jefferson Poirot, à la recherche du mieux
Arnaud David
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A 23 ans, Jefferson Poirot (1,81 m, 100 kg) a déjà disputé 62 matches de Top 14. ©
La conversation a pris d'emblée un tour inattendu. Parler de programmation neurolinguistique (PNL) lorsqu'on entame une interview avec un pilier, cela vous entraîne immédiatement hors des sentiers battus. Mais Jefferson Poirot sort de l'ordinaire. Autant par son parcours qui l'a conduit, à 23 ans, aux portes de l'équipe de France à un poste qui requiert de l'expérience, que par sa manière à la fois impatiente et méticuleuse d'avancer.
« Si je dois choisir deux mots pour décrire Jeff, c'est volonté et ambition », affirme Raphaël Ibanez, le manager de l'UBB. « Cela se sent dans son attitude, son comportement. Dès qu'il est arrivé dans ce club, il a voulu y devenir une force. J'ai le sentiment aussi qu'il a vite écarté l'insouciance, celle de son âge. Sa progression est réfléchie, structurée. »
Raconter l'émergence d'un talent au plus haut niveau, c'est d'abord évoquer un chemin de vie. Celui de Jefferson Poirot a été moins rectiligne que d'autres. Il est né à L'Isle-Adam (Val-d'Oise), d'un père nigérian et d'une mère française. Il a grandi à Franconville en banlieue parisienne. Ses parents se sont séparés quand il avait trois ans, et sa mère Patricia, infirmière, a choisi cinq ans plus tard de venir s'installer à Lalinde en Dordogne où résidait une partie de sa famille, pour offrir à Noor, sa fille aînée, et à Jefferson un quotidien plus agréable.
« J'étais le Parisien... »
Son intégration y a été… « compliquée », sourit-il. « J'étais le Parisien, il y avait ma mère seule avec deux enfants, et la couleur de ma peau. J'ai été confronté au jugement des gens. J'ai été vite catalogué comme le petit délinquant. J'ai vécu des choses un peu blessantes. Des parents ne voulaient pas que leur enfant me côtoie. »
Mais à Lalinde, il a aussi découvert le rugby. Et pas seulement comme un exutoire. « J'ai rencontré des gens géniaux, ceux qui m'ont amené au rugby justement, raconte-t-il. Ils m'ont épaulé. En fait, le monde du rugby m'a toujours bien accueilli. J'ai trouvé des gens de valeur, une vraie deuxième famille. »
Approché par Brive alors qu'il joue troisième ligne, il rejoint le centre de formation du club corrézien à l'âge de 15 ans. La séparation ne se fait pas sans difficulté. « J'avais pris le rôle de l'homme de la maison. Même vis-à-vis de ma grande sœur. Le fait de les laisser m'angoissait. Mais ma mère ne m'a pas donné le choix. Elle m'a dit que c'était une chance en or. »
Si l'adolescent effectue régulièrement des allers-retours entre Brive et Lalinde avec Noor pour chauffeur - « On a une relation fusionnelle » -, il trouve sa place dans ce club familial où Nicolas Godignon, l'actuel manager du CAB, le fixe en première ligne. Il joue des deux côtés de la mêlée, intègre l'équipe de France des moins de 18 ans.
La suite visible, elle se découvre aujourd'hui sur sa fiche de joueur. Brive, Marcoussis, équipe de France des moins de 20 ans, Union Bordeaux-Bègles, équipe de France. Ce que ne disent pas ces repères, c'est la somme d'efforts et de sacrifices, les doutes et les remises en question pour en arriver là en bouclant parallèlement une licence de commerce et de marketing.
« Il savait tout faire »
Il a bouffé de l'énergie à mener ces combats de front. Mais on comprend que l'obtention de ce diplôme était une étape importante dans sa construction. Il y a ajouté un autre, en Anglais. Toujours en mouvement, allant chercher ici et là tout ce qui lui permet d'être plus fort.
Dans son apprentissage de pilier, il a d'abord sollicité les conseils de Peïo Capdevielle à Brive puis de Jean-Baptiste Poux à l'UBB. « C'est lui qui est venu vers moi, mais je suis allé aussi vers lui car je suis intéressé par la façon dont fonctionnent les jeunes piliers, raconte l'ancien Toulousain. Dès que je l'ai rencontré, je sentais qu'il avait tout pour réussir. Il savait tout faire. C'est quelqu'un de très sérieux. Il va chercher les infos mais il a su faire aussi sa propre analyse. »
« Je suis à la recherche du mieux, explique Poirot. Souvent on n'ose pas demander des conseils par orgueil. C'est une erreur. » Il a aussi élargi son champ de prospection, s'engageant sur un territoire que les jeunes joueurs répugnent souvent à explorer, celui de la préparation mentale.
À Marcoussis, il avait commencé à travailler avec Christian Ramos. Il l'a recontacté pour mieux aborder sa deuxième saison bordelaise. « Il m'a beaucoup aidé. On a structuré mes objectifs à court, moyen et long terme. Je me suis concentré sur de petites choses, des mots clés dans des situations de stress ».
Au printemps dernier, il a découvert, auprès d'un psychothérapeute bordelais, les bénéfices de la PNL et de l'hypnose. Il envisage de les ajouter à son cursus. « Depuis, estime-t-il, je suis monté en puissance. Sur des situations concrètes, il m'a amené à de la performance quasi immédiate. »
Dimanche soir, Poirot a rejoint le groupe France à Marcoussis pour préparer l'ouverture du tournoi des Six-Nations. Aujourd'hui, il devrait être parmi les 23 joueurs choisis pour affronter l'Italie. « Avant la Coupe du monde, je rêvais de l'équipe de France, après, c'est devenu un objectif, explique-t-il. Si j'y suis, ce n'est pas pour faire un aller-retour et dire que j'ai été une fois international. J'ai envie de vivre des choses exceptionnelles. Voir plus haut. »
C'est affirmé sans esbroufe. Mais ce discours là est habité par une motivation qui vient de loin : celle de repousser ses limites.
Poirot, ce qu'ils en disent...
Raphaël Ibanez (manager de l’UBB) : « Jefferson a beaucoup progressé dans la maîtrise de ses émotions. Avant, il lui arrivait d’être « no limit ». Il a su canaliser son énergie. Ce qui est capital à son poste, c’est l’expérience sur les fondamentaux. Ce qui lui permettra de devenir un grand pilier, c’est la multiplication des confrontations face aux meilleurs ».
Régis Sonnes (entraîneur des avants de l’UBB) : « Il possède des qualités physiques exceptionnelles, un mental très intéressant et c’est surtout un gros travailleur. Il est dans l’analyse, la recherche par rapport à son poste comme le prouve la façon dont il est allé poser des questions à Jean-Ba (Poux) ».
Jean-Baptiste Poux (pilier de l’UBB) : « Mon conseil est d’être le moins pénalisé possible. Les fautes, c’est ce que détestent les sélectionneurs. Jeff est quelqu’un d’impulsif, l’environnement peut pomper de l’énergie. Je pense qu’il possède maintenant la maturité pour rester dans son match. J’ai hâte de le voir devant ma télé ».
Rugby : Jefferson Poirot, à la recherche du mieux
Arnaud David
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A 23 ans, Jefferson Poirot (1,81 m, 100 kg) a déjà disputé 62 matches de Top 14. ©
La conversation a pris d'emblée un tour inattendu. Parler de programmation neurolinguistique (PNL) lorsqu'on entame une interview avec un pilier, cela vous entraîne immédiatement hors des sentiers battus. Mais Jefferson Poirot sort de l'ordinaire. Autant par son parcours qui l'a conduit, à 23 ans, aux portes de l'équipe de France à un poste qui requiert de l'expérience, que par sa manière à la fois impatiente et méticuleuse d'avancer.
« Si je dois choisir deux mots pour décrire Jeff, c'est volonté et ambition », affirme Raphaël Ibanez, le manager de l'UBB. « Cela se sent dans son attitude, son comportement. Dès qu'il est arrivé dans ce club, il a voulu y devenir une force. J'ai le sentiment aussi qu'il a vite écarté l'insouciance, celle de son âge. Sa progression est réfléchie, structurée. »
Raconter l'émergence d'un talent au plus haut niveau, c'est d'abord évoquer un chemin de vie. Celui de Jefferson Poirot a été moins rectiligne que d'autres. Il est né à L'Isle-Adam (Val-d'Oise), d'un père nigérian et d'une mère française. Il a grandi à Franconville en banlieue parisienne. Ses parents se sont séparés quand il avait trois ans, et sa mère Patricia, infirmière, a choisi cinq ans plus tard de venir s'installer à Lalinde en Dordogne où résidait une partie de sa famille, pour offrir à Noor, sa fille aînée, et à Jefferson un quotidien plus agréable.
« J'étais le Parisien... »
Son intégration y a été… « compliquée », sourit-il. « J'étais le Parisien, il y avait ma mère seule avec deux enfants, et la couleur de ma peau. J'ai été confronté au jugement des gens. J'ai été vite catalogué comme le petit délinquant. J'ai vécu des choses un peu blessantes. Des parents ne voulaient pas que leur enfant me côtoie. »
Mais à Lalinde, il a aussi découvert le rugby. Et pas seulement comme un exutoire. « J'ai rencontré des gens géniaux, ceux qui m'ont amené au rugby justement, raconte-t-il. Ils m'ont épaulé. En fait, le monde du rugby m'a toujours bien accueilli. J'ai trouvé des gens de valeur, une vraie deuxième famille. »
Approché par Brive alors qu'il joue troisième ligne, il rejoint le centre de formation du club corrézien à l'âge de 15 ans. La séparation ne se fait pas sans difficulté. « J'avais pris le rôle de l'homme de la maison. Même vis-à-vis de ma grande sœur. Le fait de les laisser m'angoissait. Mais ma mère ne m'a pas donné le choix. Elle m'a dit que c'était une chance en or. »
Si l'adolescent effectue régulièrement des allers-retours entre Brive et Lalinde avec Noor pour chauffeur - « On a une relation fusionnelle » -, il trouve sa place dans ce club familial où Nicolas Godignon, l'actuel manager du CAB, le fixe en première ligne. Il joue des deux côtés de la mêlée, intègre l'équipe de France des moins de 18 ans.
La suite visible, elle se découvre aujourd'hui sur sa fiche de joueur. Brive, Marcoussis, équipe de France des moins de 20 ans, Union Bordeaux-Bègles, équipe de France. Ce que ne disent pas ces repères, c'est la somme d'efforts et de sacrifices, les doutes et les remises en question pour en arriver là en bouclant parallèlement une licence de commerce et de marketing.
« Il savait tout faire »
Il a bouffé de l'énergie à mener ces combats de front. Mais on comprend que l'obtention de ce diplôme était une étape importante dans sa construction. Il y a ajouté un autre, en Anglais. Toujours en mouvement, allant chercher ici et là tout ce qui lui permet d'être plus fort.
Dans son apprentissage de pilier, il a d'abord sollicité les conseils de Peïo Capdevielle à Brive puis de Jean-Baptiste Poux à l'UBB. « C'est lui qui est venu vers moi, mais je suis allé aussi vers lui car je suis intéressé par la façon dont fonctionnent les jeunes piliers, raconte l'ancien Toulousain. Dès que je l'ai rencontré, je sentais qu'il avait tout pour réussir. Il savait tout faire. C'est quelqu'un de très sérieux. Il va chercher les infos mais il a su faire aussi sa propre analyse. »
« Je suis à la recherche du mieux, explique Poirot. Souvent on n'ose pas demander des conseils par orgueil. C'est une erreur. » Il a aussi élargi son champ de prospection, s'engageant sur un territoire que les jeunes joueurs répugnent souvent à explorer, celui de la préparation mentale.
À Marcoussis, il avait commencé à travailler avec Christian Ramos. Il l'a recontacté pour mieux aborder sa deuxième saison bordelaise. « Il m'a beaucoup aidé. On a structuré mes objectifs à court, moyen et long terme. Je me suis concentré sur de petites choses, des mots clés dans des situations de stress ».
Au printemps dernier, il a découvert, auprès d'un psychothérapeute bordelais, les bénéfices de la PNL et de l'hypnose. Il envisage de les ajouter à son cursus. « Depuis, estime-t-il, je suis monté en puissance. Sur des situations concrètes, il m'a amené à de la performance quasi immédiate. »
Dimanche soir, Poirot a rejoint le groupe France à Marcoussis pour préparer l'ouverture du tournoi des Six-Nations. Aujourd'hui, il devrait être parmi les 23 joueurs choisis pour affronter l'Italie. « Avant la Coupe du monde, je rêvais de l'équipe de France, après, c'est devenu un objectif, explique-t-il. Si j'y suis, ce n'est pas pour faire un aller-retour et dire que j'ai été une fois international. J'ai envie de vivre des choses exceptionnelles. Voir plus haut. »
C'est affirmé sans esbroufe. Mais ce discours là est habité par une motivation qui vient de loin : celle de repousser ses limites.
Poirot, ce qu'ils en disent...
Raphaël Ibanez (manager de l’UBB) : « Jefferson a beaucoup progressé dans la maîtrise de ses émotions. Avant, il lui arrivait d’être « no limit ». Il a su canaliser son énergie. Ce qui est capital à son poste, c’est l’expérience sur les fondamentaux. Ce qui lui permettra de devenir un grand pilier, c’est la multiplication des confrontations face aux meilleurs ».
Régis Sonnes (entraîneur des avants de l’UBB) : « Il possède des qualités physiques exceptionnelles, un mental très intéressant et c’est surtout un gros travailleur. Il est dans l’analyse, la recherche par rapport à son poste comme le prouve la façon dont il est allé poser des questions à Jean-Ba (Poux) ».
Jean-Baptiste Poux (pilier de l’UBB) : « Mon conseil est d’être le moins pénalisé possible. Les fautes, c’est ce que détestent les sélectionneurs. Jeff est quelqu’un d’impulsif, l’environnement peut pomper de l’énergie. Je pense qu’il possède maintenant la maturité pour rester dans son match. J’ai hâte de le voir devant ma télé ».
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Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Jefferson Poirot
maintenant il lui reste à apprendre les roublardises de ce poste ....
doubleD- J'aime l'Union passionnément
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Humeur : comme le temps
Age : 71
Re: Jefferson Poirot
Il aura un bon test justement contre Martin Castrogiovatriche.doubleD a écrit:maintenant il lui reste à apprendre les roublardises de ce poste ....
matbar33- J'aime l'Union passionnément
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Re: Jefferson Poirot
N'ayant pas vu le match hier il a fait quoi le Poirot?
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 50
Re: Jefferson Poirot
Bonne rentrée, très bonne tenue en mêlée notamment sur la dernière où les Italiens (avec Castro) donnaient tout pour récupérer une pénalité.krahknardz a écrit:N'ayant pas vu le match hier il a fait quoi le Poirot?
Quelques bonnes percussions aussi, malheureusement sur sa meilleure charge il perd le ballon au contact.
Solegrad- J'aime l'Union passionnément
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Re: Jefferson Poirot
Solegrad a écrit:Bonne rentrée, très bonne tenue en mêlée notamment sur la dernière où les Italiens (avec Castro) donnaient tout pour récupérer une pénalité.krahknardz a écrit:N'ayant pas vu le match hier il a fait quoi le Poirot?
Quelques bonnes percussions aussi, malheureusement sur sa meilleure charge il perd le ballon au contact.
oui tout à fait , pour une première cape bravo !!!!!
doubleD- J'aime l'Union passionnément
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Re: Jefferson Poirot
Super pour lui merci
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
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Re: Jefferson Poirot
doubleD a écrit:Solegrad a écrit:Bonne rentrée, très bonne tenue en mêlée notamment sur la dernière où les Italiens (avec Castro) donnaient tout pour récupérer une pénalité.krahknardz a écrit:N'ayant pas vu le match hier il a fait quoi le Poirot?
Quelques bonnes percussions aussi, malheureusement sur sa meilleure charge il perd le ballon au contact.
oui tout à fait , pour une première cape bravo !!!!!
On peut y ajouter un super placage offensif sur un seconde latte (je crois), dommage que nous n'ayons pas récupéré la gonfle derrière, c'eût été un bonus !
Il a été sobre, pour une première c'est le mieux !
J'aime ce joueur, discret mais pas effacé, qui ne demande qu'à apprendre...
Si les petits cochons......
Pat- Unioniste de la première heure
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Humeur : ça dépendait d'un Gascon ... à béret béarnais !
Re: Jefferson Poirot
En tout cas le Irlande-Wales de cet après-midi est un pur régal... Ça va être un test de feu pour Guy Novès la semaine prochaine!
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 50
Re: Jefferson Poirot
Quand on voit le niveau de l'équipe de Galles cet après-midi, que la moitié de l'équipe joue pour les Ospreys et qu'on a fait plus que jeu égal avec eux en Champions... ça fait plaisir!
krahknardz- Team modo
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Date d'inscription : 06/07/2013
Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 50
Re: Jefferson Poirot
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Re: Jefferson Poirot
Pour Novès, "la titularisation de Poirot n'est pas un pari"
"L’entrée de ce jeune joueur nous a séduits, reconnaît le nouveau sélectionneur. Il a quand même eu, en termes de comportement en mêlée contre les Italiens et sur cette fin de match, une attitude qui correspondait à ce qu’on attendait de lui. Avec Yannick, on veut le voir face à une dimension et une expérience supérieures et si ce jeune joueur est un joueur sur lequel on pourra compter dans l’avenir. Sa titularisation n’est pas un pari, c’est un choix réfléchi."
"L’entrée de ce jeune joueur nous a séduits, reconnaît le nouveau sélectionneur. Il a quand même eu, en termes de comportement en mêlée contre les Italiens et sur cette fin de match, une attitude qui correspondait à ce qu’on attendait de lui. Avec Yannick, on veut le voir face à une dimension et une expérience supérieures et si ce jeune joueur est un joueur sur lequel on pourra compter dans l’avenir. Sa titularisation n’est pas un pari, c’est un choix réfléchi."
doubleD- J'aime l'Union passionnément
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Humeur : comme le temps
Age : 71
Re: Jefferson Poirot
SO :
XV de France : Jefferson Poirot, "il a décidé de se donner les moyens"
Julien Duby
Jefferson Poirot titulaire en équipe de France face à l'Irlande. En début de saison, peu d'observateurs auraient pris le risque d'un tel pari. Mais hier à l'entraînement de l'UBB, nous avons croisé quelques-uns de ses coéquipiers qui, eux, auraient bien misé un petit billet sur leur copain. Ils sont jeunes, ils sont ambitieux et ils sont passés par les mêmes étapes que le tout nouveau pilier gauche du XV de France : les sélections chez les jeunes, les soirées de fête ou de gamberge, les blessures, les rêves de gloire… Mais qu'il s'agisse du demi de mêlée Baptiste Serin, de l'arrière Darly Domvo ou du pilier Sébastien Taofifenua, tous ont senti depuis plusieurs semaines, sinon quelques mois, qu'« il se passait quelque chose avec Jefferson ».
« Pour moi, explique Darly Domvo, le déclic s'est produit en fin de saison dernière. Jefferson s'est mis à vraiment bosser sur son mental. Comme moi, comme Baptiste, il a travaillé avec un préparateur mental et hypnotiseur (Gershon Pinon), ça l'a complètement transformé. L'idée, c'était d'enlever les pensées limitantes, avec l'objectif de devenir un titulaire régulier. » Baptiste Serin confirme : « Dès le début de cette saison, il est arrivé très en forme. On a compris qu'il avait décidé de se donner les moyens d'y arriver. Il était très explosif. Je ne pense pas que, dans sa tête, il visait l'équipe de France. En revanche, je suis sûr qu'il voulait que cette année soit son année, au moins en club. Il voulait gagner une place de titulaire. Il l'a gagnée, mais en équipe de France ! »
« La pression le bloquait »
Et Sébastien Taofifenua, qui a vu son collègue bosser comme un fou, a aussi perçu des changements positifs dans le comportement de son coéquipier. « Jusque-là, on sentait que la pression le bloquait un peu. Et puis il est arrivé avec ce déclic, cette détermination nouvelle. Jeff, c'est un mec qui fait le con en permanence normalement, mais depuis le début de saison, on sent qu'il est dans autre chose. Bon, il n'est pas devenu un autre non plus hein. Il est toujours blagueur, mais il y a un surplus de concentration. »
Mais si la thèse de la transformation mentale spectaculaire est avancée sans hésitation par ses coéquipiers, Baptiste Serin la nuance. « Ce qu'il vit, ce n'est pas une surprise pour nous. Cela fait des années qu'il bosse, qu'il cible ses objectifs. Entre nous, on se motive, on s'épaule dans les moments difficiles. Quand il a été retenu par le staff de l'équipe de France, j'étais super heureux pour lui, parce que c'est mon copain. Quand j'ai été appelé au stage à mon tour, j'étais d'autant plus heureux qu'il y était déjà ».
« Envie de le rejoindre »
Et Darly Domvo en sourit, les yeux pétillants d'envie. On est une petite bande, assez potes. Il y a aussi Marco (Tauleigne). Moi j'étais avec lui au CNR (Centre national du rugby de Marcoussis, dans l'Essonne, NDLR), et j'ai essayé de le motiver pour le faire venir à Bordeaux. Je ne sais pas si c'est moi qui l'ai convaincu, mais j'étais content de le voir débarquer à l'UBB. Aujourd'hui, il est en équipe de France, et évidemment, on le chambre un peu. »
« Jeudi soir, son maillot de France - Italie a été vendu aux enchères par le club. Évidemment, on l'a abreuvé de messages pour lui dire que c'était facile de lâcher son maillot puisqu'il savait qu'il en aurait plein d'autres. Il n'empêche samedi (aujourd'hui), on va regarder le match tous ensemble et on aura tous envie de le rejoindre. »
XV de France : Jefferson Poirot, "il a décidé de se donner les moyens"
Julien Duby
Jefferson Poirot titulaire en équipe de France face à l'Irlande. En début de saison, peu d'observateurs auraient pris le risque d'un tel pari. Mais hier à l'entraînement de l'UBB, nous avons croisé quelques-uns de ses coéquipiers qui, eux, auraient bien misé un petit billet sur leur copain. Ils sont jeunes, ils sont ambitieux et ils sont passés par les mêmes étapes que le tout nouveau pilier gauche du XV de France : les sélections chez les jeunes, les soirées de fête ou de gamberge, les blessures, les rêves de gloire… Mais qu'il s'agisse du demi de mêlée Baptiste Serin, de l'arrière Darly Domvo ou du pilier Sébastien Taofifenua, tous ont senti depuis plusieurs semaines, sinon quelques mois, qu'« il se passait quelque chose avec Jefferson ».
« Pour moi, explique Darly Domvo, le déclic s'est produit en fin de saison dernière. Jefferson s'est mis à vraiment bosser sur son mental. Comme moi, comme Baptiste, il a travaillé avec un préparateur mental et hypnotiseur (Gershon Pinon), ça l'a complètement transformé. L'idée, c'était d'enlever les pensées limitantes, avec l'objectif de devenir un titulaire régulier. » Baptiste Serin confirme : « Dès le début de cette saison, il est arrivé très en forme. On a compris qu'il avait décidé de se donner les moyens d'y arriver. Il était très explosif. Je ne pense pas que, dans sa tête, il visait l'équipe de France. En revanche, je suis sûr qu'il voulait que cette année soit son année, au moins en club. Il voulait gagner une place de titulaire. Il l'a gagnée, mais en équipe de France ! »
« La pression le bloquait »
Et Sébastien Taofifenua, qui a vu son collègue bosser comme un fou, a aussi perçu des changements positifs dans le comportement de son coéquipier. « Jusque-là, on sentait que la pression le bloquait un peu. Et puis il est arrivé avec ce déclic, cette détermination nouvelle. Jeff, c'est un mec qui fait le con en permanence normalement, mais depuis le début de saison, on sent qu'il est dans autre chose. Bon, il n'est pas devenu un autre non plus hein. Il est toujours blagueur, mais il y a un surplus de concentration. »
Mais si la thèse de la transformation mentale spectaculaire est avancée sans hésitation par ses coéquipiers, Baptiste Serin la nuance. « Ce qu'il vit, ce n'est pas une surprise pour nous. Cela fait des années qu'il bosse, qu'il cible ses objectifs. Entre nous, on se motive, on s'épaule dans les moments difficiles. Quand il a été retenu par le staff de l'équipe de France, j'étais super heureux pour lui, parce que c'est mon copain. Quand j'ai été appelé au stage à mon tour, j'étais d'autant plus heureux qu'il y était déjà ».
« Envie de le rejoindre »
Et Darly Domvo en sourit, les yeux pétillants d'envie. On est une petite bande, assez potes. Il y a aussi Marco (Tauleigne). Moi j'étais avec lui au CNR (Centre national du rugby de Marcoussis, dans l'Essonne, NDLR), et j'ai essayé de le motiver pour le faire venir à Bordeaux. Je ne sais pas si c'est moi qui l'ai convaincu, mais j'étais content de le voir débarquer à l'UBB. Aujourd'hui, il est en équipe de France, et évidemment, on le chambre un peu. »
« Jeudi soir, son maillot de France - Italie a été vendu aux enchères par le club. Évidemment, on l'a abreuvé de messages pour lui dire que c'était facile de lâcher son maillot puisqu'il savait qu'il en aurait plein d'autres. Il n'empêche samedi (aujourd'hui), on va regarder le match tous ensemble et on aura tous envie de le rejoindre. »
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Tombé tout jaune dans le rugby.
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Re: Jefferson Poirot
trés bon match de jeff, à part un ballon perdu, il a fait le job dommage malheureusement qu'il ait été associé à atonio qui a subit en mélée
j'attend avec impatience de le voir associè à slimani
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Re: Jefferson Poirot
SUD OUEST Article abonnés Publié le 01/03/2016 . par yoan leshauriès
Jefferson Poirot : "J'aurai moins le droit à l’erreur"
Après avoir honoré ses trois premières sélections avec les Bleus, Jefferson Poirot, le pilier de l’Union Bordeaux-Bègles, sait qu’il va être un peu plus attendu à présent.
Le réveil a été difficile samedi matin pour Jefferson Poirot (23 ans). Au-delà de sa première défaite avec le XV de France la veille à Cardiff (19-10), le jeune pilier gauche de l'Union Bordeaux-Bègles s'est levé avec des douleurs bien plus lourdes que d'habitude. « J'ai pris dix ans en une nuit », souriait-il, hier, au stade Moga de Bègles. Le joueur originaire de Lalinde (Dordogne) était plutôt satisfait de ses trois premières sélections contre l'Italie, l'Irlande et le Pays de Galles, qui vont vite lui faire changer de statut.
« Sud Ouest ». Dans quel état d'esprit avez-vous retrouvé l'Union Bordeaux-Bègles ce lundi au stade Moga ?
Jefferson Poirot. Je suis vraiment content de retrouver tout le monde. Ça fait un moment que je n'avais pas vu mes coéquipiers. Sur quatre semaines de Tournoi, je n'étais rentré que sept jours. En plus, je retrouve un groupe qui a gagné son dernier match (à Pau, 15-3). Il y a de la bonne humeur, je suis content d'être là.
Quel bilan tirez-vous de vos trois premières sélections en équipe de France ?
Personnellement, ça s'est plutôt bien passé. Sur un plan collectif, on a joué des matchs serrés, c'est très encourageant. On a encore beaucoup de choses à travailler mais il y a de la sérénité, une bonne ambiance… On espère continuer à progresser et gagner des matchs car c'est le plus important. Ce week-end, même s'il y a eu un bon état d'esprit au Pays de Galles, on a perdu. Alors il faut vite rebasculer sur un succès.
Au soir de l'annonce de la première liste de Guy Novès fin décembre, vous ne saviez pas trop où vous alliez. Qu'en est-il aujourd'hui ?
J'ai donné le maximum, je suis satisfait de mon investissement. Il y a beaucoup de choses à corriger mais ça permet d'avoir une bonne base. Maintenant, je sais à quoi m'attendre et je sais les points sur lesquels je dois encore bosser.
Le niveau international est-il conforme aux idées que vous vous en faisiez ?
C'est ce à quoi je m'attendais. Ce sont des matchs très rythmés, à l'image des gros rendez-vous de Coupe d'Europe et très engagés à l'image des gros matchs de Top 14. Si on combine les deux, au final, ça tape assez fort.
On vous a vu très solide en mêlée et dans les rucks. Cela vous met-il en confiance ?
C'est une bonne chose d'être solide sur les bases en tant que pilier. C'est dans ces secteurs que j'avais dit que je ne voulais pas me perdre et faire n'importe quoi. Ça a été plutôt pas mal, je me suis mis au niveau des autres. Il faut continuer à bosser. On a des retours là-haut (de la part du staff du XV de France, NDLR) et on sait qu'on peut aller encore plus loin.
Seule ombre au tableau, ces deux ballons perdus, face à l'Irlande où vous voulez faire une passe à Yoan Maestri qui venait au déblayage, et celui face au Pays de Galles qui emmène l'essai de George North…
Ce sont des passes après contact. En Top 14, ce sont des passes que j'ai l'habitude de faire et ça marche. Au niveau international, ça va tellement plus vite, les défenses anticipent tellement plus rapidement, qu'au final, un geste qui est bon en l'espace d'une seconde en Top 14 ne l'est pas forcément en deux dixièmes de seconde au niveau international. Je vais essayer d'appréhender ça autrement. Après, c'est le jeu vers lequel on veut tendre, donc il ne faut pas tout ranger. Il faut juste être plus sûr dans les choix.
Que va vous apporter cette expérience internationale pour vos performances en club ?
Je vais être surtout beaucoup plus attendu par tout le monde. Ce n'est pas un inconvénient mais il faudra une remise en question supplémentaire. J'aurai un peu moins le droit à l'erreur.
Avez-vous envie de rejouer au plus vite avec l'Union Bordeaux-Bègles ou avez-vous besoin de couper ?
Je ne sais pas comment ça va se passer pour ce week-end. Je suis revenu à l'entraînement à 100 %. Je ne suis pas dans l'état d'esprit de me gérer, j'y vais à fond. Si le staff de l'UBB veut m'utiliser, je suis prêt, s'il veut me laisser me reposer pour la suite, et bien tant mieux.
Vous avez envie de retrouver les Bleus au plus vite ?
Non, il faut aussi profiter de ces bons moments en club. En plus, vu que ça marche bien en ce moment pour l'UBB… Quand on est loin et qu'on regarde ça à la télé, on se dit qu'on aimerait bien être avec eux, faire la fête après le match. Je vais profiter de tout ça avant de retrouver Marcoussis.
Comment il sait qu'il va retrouver Marcoussis, il aurait des infos avant tout le monde ?
En tout cas bravo à lui pour sa performance bien solide. Il aurait été incongru qu'un poireau se fasse manger par les gallois non ?
PS: t'as vu Patrick comme maintenant je range bien les interviews dans les bonnes rubriques ?
Jefferson Poirot : "J'aurai moins le droit à l’erreur"
Après avoir honoré ses trois premières sélections avec les Bleus, Jefferson Poirot, le pilier de l’Union Bordeaux-Bègles, sait qu’il va être un peu plus attendu à présent.
Le réveil a été difficile samedi matin pour Jefferson Poirot (23 ans). Au-delà de sa première défaite avec le XV de France la veille à Cardiff (19-10), le jeune pilier gauche de l'Union Bordeaux-Bègles s'est levé avec des douleurs bien plus lourdes que d'habitude. « J'ai pris dix ans en une nuit », souriait-il, hier, au stade Moga de Bègles. Le joueur originaire de Lalinde (Dordogne) était plutôt satisfait de ses trois premières sélections contre l'Italie, l'Irlande et le Pays de Galles, qui vont vite lui faire changer de statut.
« Sud Ouest ». Dans quel état d'esprit avez-vous retrouvé l'Union Bordeaux-Bègles ce lundi au stade Moga ?
Jefferson Poirot. Je suis vraiment content de retrouver tout le monde. Ça fait un moment que je n'avais pas vu mes coéquipiers. Sur quatre semaines de Tournoi, je n'étais rentré que sept jours. En plus, je retrouve un groupe qui a gagné son dernier match (à Pau, 15-3). Il y a de la bonne humeur, je suis content d'être là.
Quel bilan tirez-vous de vos trois premières sélections en équipe de France ?
Personnellement, ça s'est plutôt bien passé. Sur un plan collectif, on a joué des matchs serrés, c'est très encourageant. On a encore beaucoup de choses à travailler mais il y a de la sérénité, une bonne ambiance… On espère continuer à progresser et gagner des matchs car c'est le plus important. Ce week-end, même s'il y a eu un bon état d'esprit au Pays de Galles, on a perdu. Alors il faut vite rebasculer sur un succès.
Au soir de l'annonce de la première liste de Guy Novès fin décembre, vous ne saviez pas trop où vous alliez. Qu'en est-il aujourd'hui ?
J'ai donné le maximum, je suis satisfait de mon investissement. Il y a beaucoup de choses à corriger mais ça permet d'avoir une bonne base. Maintenant, je sais à quoi m'attendre et je sais les points sur lesquels je dois encore bosser.
Le niveau international est-il conforme aux idées que vous vous en faisiez ?
C'est ce à quoi je m'attendais. Ce sont des matchs très rythmés, à l'image des gros rendez-vous de Coupe d'Europe et très engagés à l'image des gros matchs de Top 14. Si on combine les deux, au final, ça tape assez fort.
On vous a vu très solide en mêlée et dans les rucks. Cela vous met-il en confiance ?
C'est une bonne chose d'être solide sur les bases en tant que pilier. C'est dans ces secteurs que j'avais dit que je ne voulais pas me perdre et faire n'importe quoi. Ça a été plutôt pas mal, je me suis mis au niveau des autres. Il faut continuer à bosser. On a des retours là-haut (de la part du staff du XV de France, NDLR) et on sait qu'on peut aller encore plus loin.
Seule ombre au tableau, ces deux ballons perdus, face à l'Irlande où vous voulez faire une passe à Yoan Maestri qui venait au déblayage, et celui face au Pays de Galles qui emmène l'essai de George North…
Ce sont des passes après contact. En Top 14, ce sont des passes que j'ai l'habitude de faire et ça marche. Au niveau international, ça va tellement plus vite, les défenses anticipent tellement plus rapidement, qu'au final, un geste qui est bon en l'espace d'une seconde en Top 14 ne l'est pas forcément en deux dixièmes de seconde au niveau international. Je vais essayer d'appréhender ça autrement. Après, c'est le jeu vers lequel on veut tendre, donc il ne faut pas tout ranger. Il faut juste être plus sûr dans les choix.
Que va vous apporter cette expérience internationale pour vos performances en club ?
Je vais être surtout beaucoup plus attendu par tout le monde. Ce n'est pas un inconvénient mais il faudra une remise en question supplémentaire. J'aurai un peu moins le droit à l'erreur.
Avez-vous envie de rejouer au plus vite avec l'Union Bordeaux-Bègles ou avez-vous besoin de couper ?
Je ne sais pas comment ça va se passer pour ce week-end. Je suis revenu à l'entraînement à 100 %. Je ne suis pas dans l'état d'esprit de me gérer, j'y vais à fond. Si le staff de l'UBB veut m'utiliser, je suis prêt, s'il veut me laisser me reposer pour la suite, et bien tant mieux.
Vous avez envie de retrouver les Bleus au plus vite ?
Non, il faut aussi profiter de ces bons moments en club. En plus, vu que ça marche bien en ce moment pour l'UBB… Quand on est loin et qu'on regarde ça à la télé, on se dit qu'on aimerait bien être avec eux, faire la fête après le match. Je vais profiter de tout ça avant de retrouver Marcoussis.
Comment il sait qu'il va retrouver Marcoussis, il aurait des infos avant tout le monde ?
En tout cas bravo à lui pour sa performance bien solide. Il aurait été incongru qu'un poireau se fasse manger par les gallois non ?
PS: t'as vu Patrick comme maintenant je range bien les interviews dans les bonnes rubriques ?
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Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Pat- Unioniste de la première heure
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Humeur : ça dépendait d'un Gascon ... à béret béarnais !
Re: Jefferson Poirot
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Re: Jefferson Poirot
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Re: Jefferson Poirot
Info de Midi Olympique reprise par RS.
C’est une mauvaise nouvelle que nous apprend le Midi Olympique sur son site internet, Jefferson Poirot sorti en cours de match contre Clermont et absent contre le Racing 92 souffre d’une blessure au ménisque et va devoir se faire opérer dans les jours à venir. Il devrait être absent pour 30 à 45 jours. Une blessure qui tombe mal au moment du sprint final de la saison.
C’est une mauvaise nouvelle que nous apprend le Midi Olympique sur son site internet, Jefferson Poirot sorti en cours de match contre Clermont et absent contre le Racing 92 souffre d’une blessure au ménisque et va devoir se faire opérer dans les jours à venir. Il devrait être absent pour 30 à 45 jours. Une blessure qui tombe mal au moment du sprint final de la saison.
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Re: Jefferson Poirot
tout à l'air de bien se passer pour sa rééducation du genou tant mieux pour lui (l'équipe)
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Re: Jefferson Poirot
En effet Marchie : http://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Union-bordeaux-begles-jefferson-poirot-a-bon-moral/658078
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Re: Jefferson Poirot
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Re: Jefferson Poirot
Espérons qu'il soit à 100% avec l'union vu la saison qu'il l'attend
matbar33- J'aime l'Union passionnément
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Re: Jefferson Poirot
L'Equipe :
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Le départ pour un "grand club" ne semble pas très loin mais ce n'est pas pour l'argent, non non, simplement parce que ne pas être assez souvent titulaire avec l'Union ne permet pas d'être international ... comme le prouve sa propre histoire récente Par contre jouer dans une équipe proposant du jeu et avec 3 autres très bons piliers gauches (Poux, Kitshoff et Tao) -et donc pouvoir tourner- ne serait pas profitable. Décevant ...
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Le départ pour un "grand club" ne semble pas très loin mais ce n'est pas pour l'argent, non non, simplement parce que ne pas être assez souvent titulaire avec l'Union ne permet pas d'être international ... comme le prouve sa propre histoire récente Par contre jouer dans une équipe proposant du jeu et avec 3 autres très bons piliers gauches (Poux, Kitshoff et Tao) -et donc pouvoir tourner- ne serait pas profitable. Décevant ...
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Re: Jefferson Poirot
patrick a écrit:
Le départ pour un "grand club" ne semble pas très loin mais ce n'est pas pour l'argent, non non, simplement parce que ne pas être assez souvent titulaire avec l'Union ne permet pas d'être international ... comme le prouve sa propre histoire récente Par contre jouer dans une équipe proposant du jeu et avec 3 autres très bons piliers gauches (Poux, Kitshoff et Tao) -et donc pouvoir tourner- ne serait pas profitable. Décevant ...
Son nouvel agent ne lui a donc fait dégonfler le melon.
J'avoue ne pas suivre ces arguments sauf à justifier une envie d'ailleurs:
- "l'Union ne permet pas d'être international ... comme le prouve sa propre histoire récente" ou celle des ces petits camarades
- si il est tout le temps titulaire >>> hors de forme pour EdF
- "lui" il saura fin octobre si l'UBB sera dans les 6?? qu'il me donne les 6 premiers du top14 que je fasse un pari chez un parieur anglais
- des gars comme Poux, Kitshoff n'ont plus rien à lui apprendre?
A force de s'entrainer comme un fou à la mêlé, il regarde trop le sol et croit que le ciel est plus bleu ailleurs?
Bref la footbalisation du rugby continue...
Dernière édition par LAURENTT3 le Mer 31 Aoû - 12:18, édité 1 fois
LAURENTT3- J'aime l'Union beaucoup
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