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Leroy Houston
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Leroy Houston
http://www.sudouest.fr/2011/09/02/houston-bombe-a-retardement-488432-773.php
Par Nicolas Le Gardien
UBB : Houston, bombe à retardement
Le troisième ligne maori et wallaby, au très gros potentiel, devrait à nouveau être utilisé demain face à Bayonne, en impact-player sortant du banc. En attendant de monter encore en puissance physiquement.

Leroy Houston (à droite) lors d'une percée, vendredi à Paris. photo laurent theillet
Quoiqu'il arrive, Leroy Houston se souviendra toute sa vie de ses premiers pas sur le sol français. L'atterrissage à Mérignac, le décalage horaire, la découverte de ses coéquipiers de l'Union Bordeaux-Bègles au stade Sainte-Germaine dont il avait empoigné l'herbe pour l'occasion, les crampes qui l'ont assailli après deux jours de travail à Salies-de-Bearn, la mise au point par le président sur l'exigence attendue.
Un mois plus tard, le massif troisième ligne centre, 24 ans, « a perdu cinq kilos » (sa fiche en indique 117), s'est asséché et transporte un sourire qui ne le quitte plus depuis son arrivée. « Ravi », même s'il avoue souffrir sous les ordres de son « meilleur ami » Ludovic Loustau. « C'est très différent de ce qu'on faisait dans l'Hémisphère Sud, où l'on se préparait pour des saisons de trois mois, où tout est basé sur l'explosivité. Ici, on fait des courses plus longues, plus de fond », glisse l'intéressé.
Doublé par Samo
« Il est arrivé dans un état exécrable, enchaîne de son côté l'ancien demi de mêlée. C'est très astreignant car cela demande de le prendre entre les entraînements, de le faire travailler en plus. Il n'est pas capable encore de tenir une heure sur le volume que l'on demande ici. Mais il avance. Car c'est aussi un bon garçon, motivé et qui s'investit ».
Dire que son retard physique n'a pas agacé le staff serait mentir. Dire que les entraîneurs n'en avaient pas la crainte, aussi. Débarquant de l'hiver australien, Houston n'avait plus joué au très haut niveau depuis le 23 avril, disputant toutefois jusqu'au 11 juillet le championnat de la Province du Queensland avec Sunnybank. Au moment même où il donnait son accord à l'Union au printemps, il a en effet disparu du groupe des Reds avec qui il avait participé aux 9 premiers matches du Super 15. Cause à effet ? « Non, répond-il. Je me suis blessé au mollet, j'ai été absent trois semaines et mon remplaçant a été très bon ».
Le concerné : le puissant Radike Samo, devenu indétrônable et qui a, avec le sacre de la franchise, gagné sa place pour la Coupe du monde avec les Wallabies comme 60 % de l'équipe. Commentaire du quotidien « Sydney Morning Herald » sur la saison de Houston (noté 6/10) : « N'a pas démérité. Son seul tort : ne pas avoir été aussi excellent que les autres ». Des regrets ? « Non. La sélection, je n'y pensais pas, je ne pensais qu'aux Reds ».
Louanges de ses entraîneurs
Ce qui rassure, toutefois, outre la jurisprudence Heini Adams, est qu'à chacune de ses apparitions (1), le jeune homme a montré les qualités attendues, « de perforateur, habile techniquement », commente Laurent Armand, entraîneur des avants. Et surtout, l'Union a pêché un énorme potentiel qu'elle à charge de faire (ré) exploser.
« Maori, pas australien » (il y tient), issu d'une fratrie de neuf enfants (7 garçons, 2 filles) originaire de Shannon (au nord de la Nouvelle-Zélande), il a émigré avec ses parents vers Sydney à 14 ans, endossant peu après le maillot des Wallabies dans toutes les sélections de jeunes puis participant à la tournée européenne 2005. Il avait… 18 ans. « C'était un peu trop vite. J'étais très jeune, je n'étais pas prêt à ça ». Au point de faire un break d'un an pour se ressourcer, avant, à son retour en Australie, d'intégrer les Reds en Super 15. Et d'attirer les louanges de ses entraîneurs.
Phil Mooney, en 2009 : « Il est capable d'enfoncer un adversaire en une course, c'est un défenseur destructeur et il est très adroit sur les passes après contacts. Il a le potentiel d'un Toutai Kefu (champion du monde en 1999, NDLR) ». Ewen McKenzie, en février, alors qu'il avait fait de Houston son titulaire pour débuter le Super 15 : « Si vous voulez utiliser la mêlée comme base du jeu, Leroy est le plus adroit pour combiner avec le neuf ».
Portant le brassard des Reds en 2009, il a été un des artisans de l'ascension de la franchise aux côtés de pépites nommées Will Genia ou Quade Cooper. « On est passé en quatre ans du bas de tableau devant 2 000 spectateurs au titre dans un stade plein. Même si je n'ai pas joué la finale, c'est quelque chose de très fort ».
Beaucoup d'envie
Alors pourquoi l'UBB ? Car avec la mise en place d'un « salary-cap » en Super 15, les Reds devaient lâcher certains joueurs, que lui butait encore devant le cap de la régularité, et que « je voulais vivre une nouvelle aventure. J'avais plusieurs possibilités, mais je suis ami avec Ole Avei, et il m'a dit du bien de la ville et du club », avance celui qui avait déjà évolué aussi aux côtés de Cameron Treloar et Blair Connor.
Rejoint la semaine dernière par sa fiancée, il monte en tout cas une grosse envie d'adaptation, tentant d'engager les conversations en français dès son arrivée. « Le niveau du Top 14 est semblable à celui du Super 15. C'est très physique, ça va vite. Collectivement, il nous manque encore un peu de confiance, des repères. Personnellement, je dois apprendre un nouveau système. Physiquement, je me sens bien, mais le rythme des matches est différent de celui des entraînements, Il faut maintenant que je les enchaîne ».
Pour cela, le staff a décidé d'en faire jusqu'ici un « impact-player » de fin de rencontre. Et il devrait avoir, demain, une vingtaine de minutes pour faire lever Chaban.
Lire aussi page 41
(1) Une mi-temps contre le Stade Français et contre La Rochelle en amical, 15 minutes à Paris
Top14 · rugby · Union Bordeaux-Bègles
En forme, il peut en effet faire mal. Vite Ludo
Par Nicolas Le Gardien
UBB : Houston, bombe à retardement
Le troisième ligne maori et wallaby, au très gros potentiel, devrait à nouveau être utilisé demain face à Bayonne, en impact-player sortant du banc. En attendant de monter encore en puissance physiquement.

Leroy Houston (à droite) lors d'une percée, vendredi à Paris. photo laurent theillet
Quoiqu'il arrive, Leroy Houston se souviendra toute sa vie de ses premiers pas sur le sol français. L'atterrissage à Mérignac, le décalage horaire, la découverte de ses coéquipiers de l'Union Bordeaux-Bègles au stade Sainte-Germaine dont il avait empoigné l'herbe pour l'occasion, les crampes qui l'ont assailli après deux jours de travail à Salies-de-Bearn, la mise au point par le président sur l'exigence attendue.
Un mois plus tard, le massif troisième ligne centre, 24 ans, « a perdu cinq kilos » (sa fiche en indique 117), s'est asséché et transporte un sourire qui ne le quitte plus depuis son arrivée. « Ravi », même s'il avoue souffrir sous les ordres de son « meilleur ami » Ludovic Loustau. « C'est très différent de ce qu'on faisait dans l'Hémisphère Sud, où l'on se préparait pour des saisons de trois mois, où tout est basé sur l'explosivité. Ici, on fait des courses plus longues, plus de fond », glisse l'intéressé.
Doublé par Samo
« Il est arrivé dans un état exécrable, enchaîne de son côté l'ancien demi de mêlée. C'est très astreignant car cela demande de le prendre entre les entraînements, de le faire travailler en plus. Il n'est pas capable encore de tenir une heure sur le volume que l'on demande ici. Mais il avance. Car c'est aussi un bon garçon, motivé et qui s'investit ».
Dire que son retard physique n'a pas agacé le staff serait mentir. Dire que les entraîneurs n'en avaient pas la crainte, aussi. Débarquant de l'hiver australien, Houston n'avait plus joué au très haut niveau depuis le 23 avril, disputant toutefois jusqu'au 11 juillet le championnat de la Province du Queensland avec Sunnybank. Au moment même où il donnait son accord à l'Union au printemps, il a en effet disparu du groupe des Reds avec qui il avait participé aux 9 premiers matches du Super 15. Cause à effet ? « Non, répond-il. Je me suis blessé au mollet, j'ai été absent trois semaines et mon remplaçant a été très bon ».
Le concerné : le puissant Radike Samo, devenu indétrônable et qui a, avec le sacre de la franchise, gagné sa place pour la Coupe du monde avec les Wallabies comme 60 % de l'équipe. Commentaire du quotidien « Sydney Morning Herald » sur la saison de Houston (noté 6/10) : « N'a pas démérité. Son seul tort : ne pas avoir été aussi excellent que les autres ». Des regrets ? « Non. La sélection, je n'y pensais pas, je ne pensais qu'aux Reds ».
Louanges de ses entraîneurs
Ce qui rassure, toutefois, outre la jurisprudence Heini Adams, est qu'à chacune de ses apparitions (1), le jeune homme a montré les qualités attendues, « de perforateur, habile techniquement », commente Laurent Armand, entraîneur des avants. Et surtout, l'Union a pêché un énorme potentiel qu'elle à charge de faire (ré) exploser.
« Maori, pas australien » (il y tient), issu d'une fratrie de neuf enfants (7 garçons, 2 filles) originaire de Shannon (au nord de la Nouvelle-Zélande), il a émigré avec ses parents vers Sydney à 14 ans, endossant peu après le maillot des Wallabies dans toutes les sélections de jeunes puis participant à la tournée européenne 2005. Il avait… 18 ans. « C'était un peu trop vite. J'étais très jeune, je n'étais pas prêt à ça ». Au point de faire un break d'un an pour se ressourcer, avant, à son retour en Australie, d'intégrer les Reds en Super 15. Et d'attirer les louanges de ses entraîneurs.
Phil Mooney, en 2009 : « Il est capable d'enfoncer un adversaire en une course, c'est un défenseur destructeur et il est très adroit sur les passes après contacts. Il a le potentiel d'un Toutai Kefu (champion du monde en 1999, NDLR) ». Ewen McKenzie, en février, alors qu'il avait fait de Houston son titulaire pour débuter le Super 15 : « Si vous voulez utiliser la mêlée comme base du jeu, Leroy est le plus adroit pour combiner avec le neuf ».
Portant le brassard des Reds en 2009, il a été un des artisans de l'ascension de la franchise aux côtés de pépites nommées Will Genia ou Quade Cooper. « On est passé en quatre ans du bas de tableau devant 2 000 spectateurs au titre dans un stade plein. Même si je n'ai pas joué la finale, c'est quelque chose de très fort ».
Beaucoup d'envie
Alors pourquoi l'UBB ? Car avec la mise en place d'un « salary-cap » en Super 15, les Reds devaient lâcher certains joueurs, que lui butait encore devant le cap de la régularité, et que « je voulais vivre une nouvelle aventure. J'avais plusieurs possibilités, mais je suis ami avec Ole Avei, et il m'a dit du bien de la ville et du club », avance celui qui avait déjà évolué aussi aux côtés de Cameron Treloar et Blair Connor.
Rejoint la semaine dernière par sa fiancée, il monte en tout cas une grosse envie d'adaptation, tentant d'engager les conversations en français dès son arrivée. « Le niveau du Top 14 est semblable à celui du Super 15. C'est très physique, ça va vite. Collectivement, il nous manque encore un peu de confiance, des repères. Personnellement, je dois apprendre un nouveau système. Physiquement, je me sens bien, mais le rythme des matches est différent de celui des entraînements, Il faut maintenant que je les enchaîne ».
Pour cela, le staff a décidé d'en faire jusqu'ici un « impact-player » de fin de rencontre. Et il devrait avoir, demain, une vingtaine de minutes pour faire lever Chaban.
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(1) Une mi-temps contre le Stade Français et contre La Rochelle en amical, 15 minutes à Paris
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En forme, il peut en effet faire mal. Vite Ludo

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Re: Leroy Houston
patrick a écrit:http://www.sudouest.fr/2011/09/02/houston-bombe-a-retardement-488432-773.php
Par Nicolas Le Gardien
UBB : Houston, bombe à retardement
Le troisième ligne maori et wallaby, au très gros potentiel, devrait à nouveau être utilisé demain face à Bayonne, en impact-player sortant du banc. En attendant de monter encore en puissance physiquement.
Leroy Houston (à droite) lors d'une percée, vendredi à Paris. photo laurent theillet
Quoiqu'il arrive, Leroy Houston se souviendra toute sa vie de ses premiers pas sur le sol français. L'atterrissage à Mérignac, le décalage horaire, la découverte de ses coéquipiers de l'Union Bordeaux-Bègles au stade Sainte-Germaine dont il avait empoigné l'herbe pour l'occasion, les crampes qui l'ont assailli après deux jours de travail à Salies-de-Bearn, la mise au point par le président sur l'exigence attendue.
Un mois plus tard, le massif troisième ligne centre, 24 ans, « a perdu cinq kilos » (sa fiche en indique 117), s'est asséché et transporte un sourire qui ne le quitte plus depuis son arrivée. « Ravi », même s'il avoue souffrir sous les ordres de son « meilleur ami » Ludovic Loustau. « C'est très différent de ce qu'on faisait dans l'Hémisphère Sud, où l'on se préparait pour des saisons de trois mois, où tout est basé sur l'explosivité. Ici, on fait des courses plus longues, plus de fond », glisse l'intéressé.
Doublé par Samo
« Il est arrivé dans un état exécrable, enchaîne de son côté l'ancien demi de mêlée. C'est très astreignant car cela demande de le prendre entre les entraînements, de le faire travailler en plus. Il n'est pas capable encore de tenir une heure sur le volume que l'on demande ici. Mais il avance. Car c'est aussi un bon garçon, motivé et qui s'investit ».
Dire que son retard physique n'a pas agacé le staff serait mentir. Dire que les entraîneurs n'en avaient pas la crainte, aussi. Débarquant de l'hiver australien, Houston n'avait plus joué au très haut niveau depuis le 23 avril, disputant toutefois jusqu'au 11 juillet le championnat de la Province du Queensland avec Sunnybank. Au moment même où il donnait son accord à l'Union au printemps, il a en effet disparu du groupe des Reds avec qui il avait participé aux 9 premiers matches du Super 15. Cause à effet ? « Non, répond-il. Je me suis blessé au mollet, j'ai été absent trois semaines et mon remplaçant a été très bon ».
Le concerné : le puissant Radike Samo, devenu indétrônable et qui a, avec le sacre de la franchise, gagné sa place pour la Coupe du monde avec les Wallabies comme 60 % de l'équipe. Commentaire du quotidien « Sydney Morning Herald » sur la saison de Houston (noté 6/10) : « N'a pas démérité. Son seul tort : ne pas avoir été aussi excellent que les autres ». Des regrets ? « Non. La sélection, je n'y pensais pas, je ne pensais qu'aux Reds ».
Louanges de ses entraîneurs
Ce qui rassure, toutefois, outre la jurisprudence Heini Adams, est qu'à chacune de ses apparitions (1), le jeune homme a montré les qualités attendues, « de perforateur, habile techniquement », commente Laurent Armand, entraîneur des avants. Et surtout, l'Union a pêché un énorme potentiel qu'elle à charge de faire (ré) exploser.
« Maori, pas australien » (il y tient), issu d'une fratrie de neuf enfants (7 garçons, 2 filles) originaire de Shannon (au nord de la Nouvelle-Zélande), il a émigré avec ses parents vers Sydney à 14 ans, endossant peu après le maillot des Wallabies dans toutes les sélections de jeunes puis participant à la tournée européenne 2005. Il avait… 18 ans. « C'était un peu trop vite. J'étais très jeune, je n'étais pas prêt à ça ». Au point de faire un break d'un an pour se ressourcer, avant, à son retour en Australie, d'intégrer les Reds en Super 15. Et d'attirer les louanges de ses entraîneurs.
Phil Mooney, en 2009 : « Il est capable d'enfoncer un adversaire en une course, c'est un défenseur destructeur et il est très adroit sur les passes après contacts. Il a le potentiel d'un Toutai Kefu (champion du monde en 1999, NDLR) ». Ewen McKenzie, en février, alors qu'il avait fait de Houston son titulaire pour débuter le Super 15 : « Si vous voulez utiliser la mêlée comme base du jeu, Leroy est le plus adroit pour combiner avec le neuf ».
Portant le brassard des Reds en 2009, il a été un des artisans de l'ascension de la franchise aux côtés de pépites nommées Will Genia ou Quade Cooper. « On est passé en quatre ans du bas de tableau devant 2 000 spectateurs au titre dans un stade plein. Même si je n'ai pas joué la finale, c'est quelque chose de très fort ».
Beaucoup d'envie
Alors pourquoi l'UBB ? Car avec la mise en place d'un « salary-cap » en Super 15, les Reds devaient lâcher certains joueurs, que lui butait encore devant le cap de la régularité, et que « je voulais vivre une nouvelle aventure. J'avais plusieurs possibilités, mais je suis ami avec Ole Avei, et il m'a dit du bien de la ville et du club », avance celui qui avait déjà évolué aussi aux côtés de Cameron Treloar et Blair Connor.
Rejoint la semaine dernière par sa fiancée, il monte en tout cas une grosse envie d'adaptation, tentant d'engager les conversations en français dès son arrivée. « Le niveau du Top 14 est semblable à celui du Super 15. C'est très physique, ça va vite. Collectivement, il nous manque encore un peu de confiance, des repères. Personnellement, je dois apprendre un nouveau système. Physiquement, je me sens bien, mais le rythme des matches est différent de celui des entraînements, Il faut maintenant que je les enchaîne ».
Pour cela, le staff a décidé d'en faire jusqu'ici un « impact-player » de fin de rencontre. Et il devrait avoir, demain, une vingtaine de minutes pour faire lever Chaban.
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(1) Une mi-temps contre le Stade Français et contre La Rochelle en amical, 15 minutes à Paris
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À noté, la sélection de Leroy avec les wallabies, joueur extraordinaire. Top
Dernière édition par Black diamond le Dim 21 Jan 2018 - 11:23, édité 1 fois
Black mamba- J'aime l'Union à la folie
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Re: Leroy Houston
Il avait fini très fort la saison. L' erreur à ce moment-là a surtout été de ne pas l'avoir prolongé.Black diamond a écrit:patrick a écrit:http://www.sudouest.fr/2011/09/02/houston-bombe-a-retardement-488432-773.php
Par Nicolas Le Gardien
UBB : Houston, bombe à retardement
Le troisième ligne maori et wallaby, au très gros potentiel, devrait à nouveau être utilisé demain face à Bayonne, en impact-player sortant du banc. En attendant de monter encore en puissance physiquement.
Leroy Houston (à droite) lors d'une percée, vendredi à Paris. photo laurent theillet
Quoiqu'il arrive, Leroy Houston se souviendra toute sa vie de ses premiers pas sur le sol français. L'atterrissage à Mérignac, le décalage horaire, la découverte de ses coéquipiers de l'Union Bordeaux-Bègles au stade Sainte-Germaine dont il avait empoigné l'herbe pour l'occasion, les crampes qui l'ont assailli après deux jours de travail à Salies-de-Bearn, la mise au point par le président sur l'exigence attendue.
Un mois plus tard, le massif troisième ligne centre, 24 ans, « a perdu cinq kilos » (sa fiche en indique 117), s'est asséché et transporte un sourire qui ne le quitte plus depuis son arrivée. « Ravi », même s'il avoue souffrir sous les ordres de son « meilleur ami » Ludovic Loustau. « C'est très différent de ce qu'on faisait dans l'Hémisphère Sud, où l'on se préparait pour des saisons de trois mois, où tout est basé sur l'explosivité. Ici, on fait des courses plus longues, plus de fond », glisse l'intéressé.
Doublé par Samo
« Il est arrivé dans un état exécrable, enchaîne de son côté l'ancien demi de mêlée. C'est très astreignant car cela demande de le prendre entre les entraînements, de le faire travailler en plus. Il n'est pas capable encore de tenir une heure sur le volume que l'on demande ici. Mais il avance. Car c'est aussi un bon garçon, motivé et qui s'investit ».
Dire que son retard physique n'a pas agacé le staff serait mentir. Dire que les entraîneurs n'en avaient pas la crainte, aussi. Débarquant de l'hiver australien, Houston n'avait plus joué au très haut niveau depuis le 23 avril, disputant toutefois jusqu'au 11 juillet le championnat de la Province du Queensland avec Sunnybank. Au moment même où il donnait son accord à l'Union au printemps, il a en effet disparu du groupe des Reds avec qui il avait participé aux 9 premiers matches du Super 15. Cause à effet ? « Non, répond-il. Je me suis blessé au mollet, j'ai été absent trois semaines et mon remplaçant a été très bon ».
Le concerné : le puissant Radike Samo, devenu indétrônable et qui a, avec le sacre de la franchise, gagné sa place pour la Coupe du monde avec les Wallabies comme 60 % de l'équipe. Commentaire du quotidien « Sydney Morning Herald » sur la saison de Houston (noté 6/10) : « N'a pas démérité. Son seul tort : ne pas avoir été aussi excellent que les autres ». Des regrets ? « Non. La sélection, je n'y pensais pas, je ne pensais qu'aux Reds ».
Louanges de ses entraîneurs
Ce qui rassure, toutefois, outre la jurisprudence Heini Adams, est qu'à chacune de ses apparitions (1), le jeune homme a montré les qualités attendues, « de perforateur, habile techniquement », commente Laurent Armand, entraîneur des avants. Et surtout, l'Union a pêché un énorme potentiel qu'elle à charge de faire (ré) exploser.
« Maori, pas australien » (il y tient), issu d'une fratrie de neuf enfants (7 garçons, 2 filles) originaire de Shannon (au nord de la Nouvelle-Zélande), il a émigré avec ses parents vers Sydney à 14 ans, endossant peu après le maillot des Wallabies dans toutes les sélections de jeunes puis participant à la tournée européenne 2005. Il avait… 18 ans. « C'était un peu trop vite. J'étais très jeune, je n'étais pas prêt à ça ». Au point de faire un break d'un an pour se ressourcer, avant, à son retour en Australie, d'intégrer les Reds en Super 15. Et d'attirer les louanges de ses entraîneurs.
Phil Mooney, en 2009 : « Il est capable d'enfoncer un adversaire en une course, c'est un défenseur destructeur et il est très adroit sur les passes après contacts. Il a le potentiel d'un Toutai Kefu (champion du monde en 1999, NDLR) ». Ewen McKenzie, en février, alors qu'il avait fait de Houston son titulaire pour débuter le Super 15 : « Si vous voulez utiliser la mêlée comme base du jeu, Leroy est le plus adroit pour combiner avec le neuf ».
Portant le brassard des Reds en 2009, il a été un des artisans de l'ascension de la franchise aux côtés de pépites nommées Will Genia ou Quade Cooper. « On est passé en quatre ans du bas de tableau devant 2 000 spectateurs au titre dans un stade plein. Même si je n'ai pas joué la finale, c'est quelque chose de très fort ».
Beaucoup d'envie
Alors pourquoi l'UBB ? Car avec la mise en place d'un « salary-cap » en Super 15, les Reds devaient lâcher certains joueurs, que lui butait encore devant le cap de la régularité, et que « je voulais vivre une nouvelle aventure. J'avais plusieurs possibilités, mais je suis ami avec Ole Avei, et il m'a dit du bien de la ville et du club », avance celui qui avait déjà évolué aussi aux côtés de Cameron Treloar et Blair Connor.
Rejoint la semaine dernière par sa fiancée, il monte en tout cas une grosse envie d'adaptation, tentant d'engager les conversations en français dès son arrivée. « Le niveau du Top 14 est semblable à celui du Super 15. C'est très physique, ça va vite. Collectivement, il nous manque encore un peu de confiance, des repères. Personnellement, je dois apprendre un nouveau système. Physiquement, je me sens bien, mais le rythme des matches est différent de celui des entraînements, Il faut maintenant que je les enchaîne ».
Pour cela, le staff a décidé d'en faire jusqu'ici un « impact-player » de fin de rencontre. Et il devrait avoir, demain, une vingtaine de minutes pour faire lever Chaban.
Lire aussi page 41
(1) Une mi-temps contre le Stade Français et contre La Rochelle en amical, 15 minutes à Paris
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À noté, la sélection de Leroy avec les wallabies, joueur extraordinaire, le plus gros raté du pôle préparation physique, avec luafutu.
Derrière on prend Koya... que pour le coup on pouvait difficilement garder après son comportement "cannibale".
Au passage, la preuve qu'avec de la détermination on peut faire reculer le golgoth Koya: https://www.youtube.com/watch?v=7Dnbto0pqz4
Solegrad- J'aime l'Union passionnément
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Re: Leroy Houston
De la détermination et un peu de malice, il suffit de le prendre au niveau du ventre pour éviter de se faire mal


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Re: Leroy Houston
Solegrad a écrit:
Il avait fini très fort la saison. L' erreur à ce moment-là a surtout été de ne pas l'avoir prolongé.
Derrière on prend Koya... que pour le coup on pouvait difficilement garder après son comportement "cannibale".
Au passage, la preuve qu'avec de la détermination on peut faire reculer le golgoth Koya: https://www.youtube.com/watch?v=7Dnbto0pqz4
Koyamaibole et Leroy Houston, incontestablement les deux gros bides du recrutement depuis que nous sommes en Top 14 avec à un degré moindre le 3ème ligne Namibien Kitshoff et Lachie Munro.
Koyamaibole, quant on voit ce qu'il fait à Brive depuis 3 ans....et ce qu'il nous a fait encore samedi soir.
Leroy Houston, pour ce qu'il ne nous a pas fait...et ce à quoi on s'attendait.......
Dolphy- J'aime l'Union à la folie
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Humeur : De l'humour (mais rarement... )
Age : 31
Re: Leroy Houston
Son passage chez nous à simplement servi à le remettre physiquement au top avant de l'offrir sur un plateau à Colomiers puis Bath.
Nous avions été nombreux à l'époque à regretter son départ alors qu'il montait en puissance et que l'on entrevoyait tout le potentiel de ce 8 puissant dont nous sommes 4 ans après... toujours à la recherche
Nous avions été nombreux à l'époque à regretter son départ alors qu'il montait en puissance et que l'on entrevoyait tout le potentiel de ce 8 puissant dont nous sommes 4 ans après... toujours à la recherche

sudiste- Unioniste de la première heure
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Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Leroy Houston
sudiste a écrit:Son passage chez nous à simplement servi à le remettre physiquement au top avant de l'offrir sur un plateau à Colomiers puis Bath.
Nous avions été nombreux à l'époque à regretter son départ alors qu'il montait en puissance et que l'on entrevoyait tout le potentiel de ce 8 puissant dont nous sommes 4 ans après... toujours à la recherche![]()
De mémoire, quand il était chez nous, Houston n'était pas vraiment dans son assiette ce qui ne lui a pas permis d'éclater. Peut-être n'a t'on pas su suffisamment l'aider et l'intégrer

Confirmer par sa réaction de Samedi après son essai, Koya a une olive à la place du cerveau, et après sa sortie de route chez nous, faire profil bas aurait été plus judicieux. Il est utilisé au max à Brive : on ne lui demande rien dans le jeu, surement pas grand chose à l'entrainement et son rôle se limite à 6 percussions par match, et oui, il le fait très bien. Cela en fait il un 8 de haut-niveau, je n'en suis pas sûr.
Si APT était un charmant garçon, je ne regrette absolument pas le départ du joueur qui pour moi a un niveau de F1 (et encore).
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Re: Leroy Houston
Et pour Tufua et Kodela on dit quoi?
Qu'ils ont été très bon 80', le fait du hasard quoi!!!
Tuculet lui contre les Australien a été bon, chez nous un match contre les italiens en 6 mois et puis c'est tout, aucun de nos quinze ne lui arrive à la cheville.
J'ai pas trouvé Patrick Téotu mauvais, il ne pousse plus en travers, tient sa mêlée et ne passe plus sa vie à réciter les recettes de Weigth Wetcher,ça fait 30ans qu'il est trop lourd et à Brives on ne le fait pas chier pour ça, ils savent qu'ils n'en feront jamais un ailier.
Qu'ils ont été très bon 80', le fait du hasard quoi!!!

Tuculet lui contre les Australien a été bon, chez nous un match contre les italiens en 6 mois et puis c'est tout, aucun de nos quinze ne lui arrive à la cheville.
J'ai pas trouvé Patrick Téotu mauvais, il ne pousse plus en travers, tient sa mêlée et ne passe plus sa vie à réciter les recettes de Weigth Wetcher,ça fait 30ans qu'il est trop lourd et à Brives on ne le fait pas chier pour ça, ils savent qu'ils n'en feront jamais un ailier.

léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Leroy Houston
léopold a écrit:Et pour Tufua et Kodela on dit quoi?
Qu'ils ont été très bon 80', le fait du hasard quoi!!!
Tuculet lui contre les Australien a été bon, chez nous un match contre les italiens en 6 mois et puis c'est tout, aucun de nos quinze ne lui arrive à la cheville.
J'ai pas trouvé Patrick Téotu mauvais, il ne pousse plus en travers, tient sa mêlée et ne passe plus sa vie à réciter les recettes de Weigth Wetcher,ça fait 30ans qu'il est trop lourd et à Brives on ne le fait pas chier pour ça, ils savent qu'ils n'en feront jamais un ailier.![]()
Kodela n'a plus rien fait chez nous dès que son départ à Lyon a été connu. Si ça ne témoigne pas d'une grosse implication, la question est de savoir s'il est parti pour un meilleurs salaire ailleurs ou si on l'a poussé vers la porte ?
Je suis d'accord, Toetu ne pousse pas en biais, il est carrément à 90°. Par ailleurs, en mêlée et dans le jeu courant, est il capable d'en faire autant que Cobillas et même Clerc ? Si Brive l'a fait signer, j'en suis sincèrement content pour lui et sa famille.
Tuifua a été remplacé par Saili qui est beaucoup plus technique ce qui n'est pas négligeable pour un 8.
Tuculet, oui, on n'a vraiment pas su exploiter son potentiel ... tout comme Sanchez d'ailleurs mais qui était malheureusement là en même temps que Lopez (2 ans sur ses 3 ans chez nous).
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Re: Leroy Houston
Solegrad a écrit:
Au passage, la preuve qu'avec de la détermination on peut faire reculer le golgoth Koya: https://www.youtube.com/watch?v=7Dnbto0pqz4
A noter aussi que Chalmers (ouais, ouais, je sais...) a parfaitement tenu ce rôle samedi... alors les couplets habituels sur le prétendu manque de densité physique de certains de nos joueurs commencent à être un peu lassants. De la technique et de la détermination viennent à bout de bien des écueils.
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Re: Leroy Houston
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Samedi nos 2 "grands secs" l'ont plaqué chacun à leur tour…
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biscouette- Centre de presse
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Humeur : …
Re: Leroy Houston
Finalement le problème de tous ces joueurs Tuifua, Houston et Koyamaibole fut captain Matthew Clarkin dont le role dépassait largement le cadre du terrain.
En 3ème ligne perforateur je trouve que Goujon s'améliore , il a gagné en vitesse et technique et semble posséder une condition physique exemplaire.
En revanche Marco Tauleigne stagne , il a eu quelques blessures mais il semble qu'il aime bien les plaisirs de la nuit aussi
En 3ème ligne perforateur je trouve que Goujon s'améliore , il a gagné en vitesse et technique et semble posséder une condition physique exemplaire.
En revanche Marco Tauleigne stagne , il a eu quelques blessures mais il semble qu'il aime bien les plaisirs de la nuit aussi

Vince33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Leroy Houston
Le fucking blu boys??Vince33 a écrit:Finalement le problème de tous ces joueurs Tuifua, Houston et Koyamaibole fut captain Matthew Clarkin dont le role dépassait largement le cadre du terrain.
En 3ème ligne perforateur je trouve que Goujon s'améliore , il a gagné en vitesse et technique et semble posséder une condition physique exemplaire.
En revanche Marco Tauleigne stagne , il a eu quelques blessures mais il semble qu'il aime bien les plaisirs de la nuit aussi![]()

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flavio33- Orga
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Re: Leroy Houston
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Re: Leroy Houston
SO : http://www.sudouest.fr/2017/10/07/il-a-echappe-a-la-mine-3841177-773.php
BORDEAUX-BÈGLES - TOULON Suite à son échec à l'UBB il y a cinq ans, le troisième ligne australien Leroy Houston a voulu arrêter le rugby et travailler dans les mines de zinc
Il a échappé à la mine
Depuis, il a rebondi et réussi son retour
YOAN LESHAURIÈS
Le temps a fait son oeuvre. Cinq ans après son premier passage à l'Union Bordeaux-Bègles, Leroy Houston (30 ans) est de retour. " C'est un grand cercle ! ", sourit le troisième ligne australien. " Je connais le rugby français, je sais comment ça marche maintenant. Je voulais revenir pour me prouver à moi-même que je pouvais jouer. Cette fois, je suis prêt mentalement et physiquement. Je suis plus mature que quand je suis venu ici la première fois. "
Lorsqu'il débarque en Gironde en 2011, le jeune joueur des Queensland Reds, âgé de 24 ans, ne s'attend pas à vivre une année aussi difficile. " Ça a été la pire saison de ma carrière ", se souvient-il. Après 16 matchs et 7 titularisations seulement, le numéro 8 n'est pas conservé par Bordeaux-Bègles. Échec total. " La transition entre le Super Rugby et le Top 14 ne s'est pas bien passée pour moi, explique-t-il. Ici, c'est plus physique, je n'étais pas habitué. Je n'étais pas prêt non plus à suivre la préparation de Ludovic (Lousteau). Ça m'a fait vraiment flipper, c'était la première fois de ma vie que je voyais ça. Mentalement, j'étais au plus bas et physiquement, j'étais vraiment trop gros (125 kg) : je mangeais trop de fromage et buvais un peu trop de vin (rires). Ça a entraîné les blessures à répétition et ils n'ont pas voulu me garder. "
Il a repris confiance
Leroy Houston rentre illico en Australie et broie du noir. " J'ai voulu arrêter le rugby et trouver un boulot dans les mines de zinc, confie-t-il. La famille de ma femme bosse dans ce secteur. Je ne ressentais plus de passion pour ce jeu. Ce n'était pas la faute de l'UBB mais ma faute à moi. Je n'étais pas prêt pour tout ça. " Son agent lui demande alors de ne pas se précipiter. " Il m'a dit : "Leroy, je crois en toi ! Laisse-moi une année pour te trouver un club." "
La saison suivante, Leroy Houstion revient donc en France et rechausse les crampons en Pro D2 avec Colomiers où il enchaîne les matchs (18 matchs, 15 titularisations). " J'avais beaucoup de liberté, c'est la meilleure saison de ma vie puisque c'est celle où j'ai retrouvé le plaisir de jouer et où j'ai retrouvé confiance en moi. "
En 2013, le troisième ligne australien traverse la Manche et rejoint Bath en Premiership anglaise. " Quand je suis arrivé là-bas, ils m'ont regardé et se sont dits : " Oh merde, il y a du travail ! " Mais cette fois, mentalement, j'étais prêt aux sacrifices ". Leroy Houston découvre la " Healthy food " et mange les repas concoctés par des diététiciens. " J'ai appris à mieux me nourrir pour supporter les charges d'entraînement, j'ai arrêté le fromage ", sourit-il. L'Australien s'impose comme un élément essentiel de Bath (67 matchs de Premiership, 58 titularisations) avec qui il joue une finale face aux Saracens en 2015. Un an plus tard, il rentre en Australie, retrouve les Queensland Reds et honore sa première (et seule) sélection avec les Wallabies en Argentine (lire par ailleurs), avant de resigner à l'Union Bordeaux-Bègles cet été.
Il a perdu 15 kilos
Plus athlétique (il est descendu à 110 kg) et avec une confiance retrouvée, Leroy Houston n'est plus le même joueur que lors de son premier passage à l'UBB. " Ils ont été surpris de me voir comme ça ", s'amuse-t-il. " Je suis de retour ! J'ai envie de faire partie de cette équipe, de cette ville. J'espère qu'on apportera de la fierté aux supporters et qu'on arrachera le top 6. Et pourquoi pas un jour gagner le Top 14, il faut bien avoir des rêves. "
Cette fois, Leroy Houston a bien trouvé sa place dans le collectif girondin et apporte toute son expérience en troisième ligne où il enchaîne les performances depuis le début de la saison (5 matchs, 4 titularisations). De par ses prestations, il rattrape aussi le temps perdu en dehors du terrain. " Il y a cinq ans, je restais chez moi à ne rien faire. Mais aujourd'hui, avec ma femme, on profite de la ville qui est vraiment magnifique. Je n'avais pas vu tout ça la première fois. "
Heureux d'avoir retrouvé Ole Avei, Blair Connor, Met Talebula et Julien Rey, le numéro 8 est revenu en Gironde avec l'envie de se prouver à lui-même qu'il a le niveau. Qu'à lui-même, vraiment ? " Allez, au préparateur physique aussi ! ", lance-t-il dans un grand éclat de rire.
BORDEAUX-BÈGLES - TOULON Suite à son échec à l'UBB il y a cinq ans, le troisième ligne australien Leroy Houston a voulu arrêter le rugby et travailler dans les mines de zinc
Il a échappé à la mine
Depuis, il a rebondi et réussi son retour
YOAN LESHAURIÈS
Le temps a fait son oeuvre. Cinq ans après son premier passage à l'Union Bordeaux-Bègles, Leroy Houston (30 ans) est de retour. " C'est un grand cercle ! ", sourit le troisième ligne australien. " Je connais le rugby français, je sais comment ça marche maintenant. Je voulais revenir pour me prouver à moi-même que je pouvais jouer. Cette fois, je suis prêt mentalement et physiquement. Je suis plus mature que quand je suis venu ici la première fois. "
Lorsqu'il débarque en Gironde en 2011, le jeune joueur des Queensland Reds, âgé de 24 ans, ne s'attend pas à vivre une année aussi difficile. " Ça a été la pire saison de ma carrière ", se souvient-il. Après 16 matchs et 7 titularisations seulement, le numéro 8 n'est pas conservé par Bordeaux-Bègles. Échec total. " La transition entre le Super Rugby et le Top 14 ne s'est pas bien passée pour moi, explique-t-il. Ici, c'est plus physique, je n'étais pas habitué. Je n'étais pas prêt non plus à suivre la préparation de Ludovic (Lousteau). Ça m'a fait vraiment flipper, c'était la première fois de ma vie que je voyais ça. Mentalement, j'étais au plus bas et physiquement, j'étais vraiment trop gros (125 kg) : je mangeais trop de fromage et buvais un peu trop de vin (rires). Ça a entraîné les blessures à répétition et ils n'ont pas voulu me garder. "
Il a repris confiance
Leroy Houston rentre illico en Australie et broie du noir. " J'ai voulu arrêter le rugby et trouver un boulot dans les mines de zinc, confie-t-il. La famille de ma femme bosse dans ce secteur. Je ne ressentais plus de passion pour ce jeu. Ce n'était pas la faute de l'UBB mais ma faute à moi. Je n'étais pas prêt pour tout ça. " Son agent lui demande alors de ne pas se précipiter. " Il m'a dit : "Leroy, je crois en toi ! Laisse-moi une année pour te trouver un club." "
La saison suivante, Leroy Houstion revient donc en France et rechausse les crampons en Pro D2 avec Colomiers où il enchaîne les matchs (18 matchs, 15 titularisations). " J'avais beaucoup de liberté, c'est la meilleure saison de ma vie puisque c'est celle où j'ai retrouvé le plaisir de jouer et où j'ai retrouvé confiance en moi. "
En 2013, le troisième ligne australien traverse la Manche et rejoint Bath en Premiership anglaise. " Quand je suis arrivé là-bas, ils m'ont regardé et se sont dits : " Oh merde, il y a du travail ! " Mais cette fois, mentalement, j'étais prêt aux sacrifices ". Leroy Houston découvre la " Healthy food " et mange les repas concoctés par des diététiciens. " J'ai appris à mieux me nourrir pour supporter les charges d'entraînement, j'ai arrêté le fromage ", sourit-il. L'Australien s'impose comme un élément essentiel de Bath (67 matchs de Premiership, 58 titularisations) avec qui il joue une finale face aux Saracens en 2015. Un an plus tard, il rentre en Australie, retrouve les Queensland Reds et honore sa première (et seule) sélection avec les Wallabies en Argentine (lire par ailleurs), avant de resigner à l'Union Bordeaux-Bègles cet été.
Il a perdu 15 kilos
Plus athlétique (il est descendu à 110 kg) et avec une confiance retrouvée, Leroy Houston n'est plus le même joueur que lors de son premier passage à l'UBB. " Ils ont été surpris de me voir comme ça ", s'amuse-t-il. " Je suis de retour ! J'ai envie de faire partie de cette équipe, de cette ville. J'espère qu'on apportera de la fierté aux supporters et qu'on arrachera le top 6. Et pourquoi pas un jour gagner le Top 14, il faut bien avoir des rêves. "
Cette fois, Leroy Houston a bien trouvé sa place dans le collectif girondin et apporte toute son expérience en troisième ligne où il enchaîne les performances depuis le début de la saison (5 matchs, 4 titularisations). De par ses prestations, il rattrape aussi le temps perdu en dehors du terrain. " Il y a cinq ans, je restais chez moi à ne rien faire. Mais aujourd'hui, avec ma femme, on profite de la ville qui est vraiment magnifique. Je n'avais pas vu tout ça la première fois. "
Heureux d'avoir retrouvé Ole Avei, Blair Connor, Met Talebula et Julien Rey, le numéro 8 est revenu en Gironde avec l'envie de se prouver à lui-même qu'il a le niveau. Qu'à lui-même, vraiment ? " Allez, au préparateur physique aussi ! ", lance-t-il dans un grand éclat de rire.
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