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Louis-Benoît Madaule
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Re: Louis-Benoît Madaule
http://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2014-2015/top-14-bordeaux-begles-benoit-louis-madaule-en-attendant-la-reconnaissance-supreme_sto4536401/story.shtml
Dédicace au diamant noir !!!
Dédicace au diamant noir !!!
sudiste- Unioniste de la première heure
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Date d'inscription : 27/01/2008
Re: Louis-Benoît Madaule
sudiste a écrit:http://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2014-2015/top-14-bordeaux-begles-benoit-louis-madaule-en-attendant-la-reconnaissance-supreme_sto4536401/story.shtml
Dédicace au diamant noir !!!
Franchement je l'aime ce joueur!!!!
Black mamba- J'aime l'Union à la folie
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Re: Louis-Benoît Madaule
Black diamon a écrit:sudiste a écrit:http://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2014-2015/top-14-bordeaux-begles-benoit-louis-madaule-en-attendant-la-reconnaissance-supreme_sto4536401/story.shtml
Dédicace au diamant noir !!!
Franchement je l'aime ce joueur!!!!
Franchement moi aussi ...mais je suis pas difficile je les aime tous
sudiste- Unioniste de la première heure
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Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Louis-Benoît Madaule
Bon ben c'est Lauret :
http://www.rugbyrama.fr/rugby/xv-de-france/2012-2013/wenceslas-lauret-racing-remplace-charles-ollivon-pour-le-stage-preparatoire-du-xv-de-france_sto4552796/story.shtml
L'image qui illustre la fiche du joueur sur Rugbyrama est assez ironique...
http://www.rugbyrama.fr/rugby/xv-de-france/2012-2013/wenceslas-lauret-racing-remplace-charles-ollivon-pour-le-stage-preparatoire-du-xv-de-france_sto4552796/story.shtml
L'image qui illustre la fiche du joueur sur Rugbyrama est assez ironique...
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Ça daille, enfigaye !
hurluberlu- Team modo
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Localisation : "Spectateur, supporter, abandonne aux orages Ceux qui n’ont pas connu l’amertume des mers. Sache borner ton rêve à suivre du rivage L’éphémère sillon que trace Hugh Chalmers."
Date d'inscription : 26/08/2012
Re: Louis-Benoît Madaule
SO :
UBB - Toulon : Madaule a pris l'accent bordelais
Nicolas Le Gardien
Enfant de Narbonne dont sa famille est indissociable, capitaine du club audois à 20 ans, le troisième ligne est devenu en trois ans un meneur du projet bordelais
Matthew Clarkin remplaçant, Louis-Benoît Madaule sera capitaine au coup d’envoi. Photo
photo T. david
Raphaël Ibanez n'a rien oublié de la scène. Tout juste arrivé, en mai 2012, il avait été convié par Laurent Marti à un premier rendez-vous avec un jeune troisième ligne, à qui le président allait proposer de le libérer de son contrat après une première année girondine discrète. « Louis l'a regardé dans les yeux et lui a dit : je veux rester », raconte l'ancien talonneur.
Moins de trois saisons plus tard, Louis-Benoît Madaule, 26 ans, sera capitaine de l'Union Bordeaux-Bègles cet après-midi contre Toulon, comme à chaque fois que Matthew Clarkin est sur le banc ou absent. En Gironde, l'histoire rappelle aussi que le flanker était arrivé en fin de marché, appelé pour étoffer l'effectif par Marc Delpoux, Narbonnais comme lui, après la finale de Pro D2. Il n'en tire pas « de la fierté personnelle. Il y en aura si on parvient à atteindre l'objectif, l'Europe. »
« 16 sur 20 partout »
Dans le discours du flanker, l'adjectif collectif revient aussi souvent que le verbe confirmer. Il n'a jamais aimé se mettre en avant, alors les statistiques parlent pour lui. Deuxième joueur le plus utilisé cette saison à l'UBB, il en est le plus gros plaqueur (12 par match) à 86 % de réussite, le deuxième soutien offensif, celui qui récupère le plus de ballons (2 de moyenne), l'avant qui franchit et marque (3 essais) le plus, le tout en capitaine de touche (et co-meilleur contreur avec Chalmers), avec 38 mètres par match parcouru avec le ballon. « L'élève qui a 16/20 partout » résume Raphaël Ibanez. « Quand il est arrivé, il a coché là où il voulait progresser et il l'a fait », raconte Julien Seron, coéquipier à Narbonne puis à l'UBB.
En trois ans, ce « travailleur acharné, battant » s'est aussi étoffé. « Je me suis obligé à un travail régulier, physiquement, sur les choses simples avec l'objectif de devenir régulier, avoir plus de sang-froid » dit-il. Il est monté à 105 kg (pour 1,89 m) tout en gonflant sa VMA à 17,5 km/h.
L'UBB à Narbonne-Plage
Madaule n'arrive pas non plus de nulle part. International jeunes, proche d'intégrer le Stade Toulousain, ce titulaire d'un BTS a grillé les étapes, lancé en Pro D2 à 18 ans par un certain Régis Sonnes. Il est observé plus vite que d'autres avec un patronyme lourd de sens à Narbonne : son arrière grand-père y a été résistant puis maire ; son père, chef d'entreprise, était sponsor et dirigeant important du Racing ; ses grands-parents faisaient tous les déplacements. « Ma grand-mère de 84 ans continue à aller au stade » sourit cet aîné d'une sœur qui étudie la mode à Londres.
« Il est arrivé sur la pointe des pieds car c'est quelqu'un de discret, dit Julien Seron. Les attentes n'étaient pas un problème car à 20 ans, il avait déjà du recul comme un mec de 30. Il ne se posait pas de question. Il bossait. »
À 20 ans, il était d'ailleurs capitaine dans l'Aude. Sous contrat jusqu'en 2017, il a désormais la tête du successeur de Matthew Clarkin à moyen terme. « J'ai véhiculé au maximum les valeurs de Narbonne, j'essaie de le faire avec l'UBB. Dans les deux cas, j'ai trouvé un club famille, une proximité avec les supporters. Il y avait une énorme passion à Narbonne, il y a ici le côté médiatique d'une grande ville reconnue au niveau européen. Je suis fier de la représenter. »
Narbonne ne l'a pas oublié et deux cafés de Narbonne-Plage vibrent à chaque match de l'UBB. Bordeaux n'était pas une terre inconnue : son cousin, Alexandre Pitié, champion de France espoirs avec l'UBB en 2009, l'avait précédé pour ses études d'architecture. « Sortir du cocon lui a fait de découvrir un autre style de jeu. Il a trouvé à l'UBB une philosophie qui lui convient » dit Julien Seron.
De plus en plus décisif
« Il a su se gagner son statut » dit Raphaël Ibanez, qui se retrouve dans cette fougue de faux-calme à maîtriser : 1,2 pénalités causées par match, avec une pointe à 5 à Toulon, la ligne qui fâche. « C'est l'équilibre le plus dur à trouver entre l'activité, l'engagement et l'envie d'aller chercher l'adversaire » répond l'intéressé, « éponge » qui dit s'inspirer de Justin Purll et Matthew Clarkin et « s'est nourri des influences du staff : la touche avec Régis (Sonnes), la défense avec Joe (Worsley) » dit Ibanez.
Ça commence à se (sa) voir et la prochaine étape est bleue. « La vision extérieure reste floue car c'est un travailleur de l'ombre, dit Ibanez. Mais il est de plus en plus récompensé par des actions décisives. Ça démontre ses progrès. » « Par expérience, je sais que quand un joueur essaie de se mettre en valeur sur le terrain, c'est contre-productif, répond l'intéressé. L'important, c'est de faire le bon geste au bon moment, l'action qui débloque un match. C'est ce quetous les entraîneurs attendent. »
Secondé par Braid l'an prochain, ça devrait faire une belle paire de 6
UBB - Toulon : Madaule a pris l'accent bordelais
Nicolas Le Gardien
Enfant de Narbonne dont sa famille est indissociable, capitaine du club audois à 20 ans, le troisième ligne est devenu en trois ans un meneur du projet bordelais
Matthew Clarkin remplaçant, Louis-Benoît Madaule sera capitaine au coup d’envoi. Photo
photo T. david
Raphaël Ibanez n'a rien oublié de la scène. Tout juste arrivé, en mai 2012, il avait été convié par Laurent Marti à un premier rendez-vous avec un jeune troisième ligne, à qui le président allait proposer de le libérer de son contrat après une première année girondine discrète. « Louis l'a regardé dans les yeux et lui a dit : je veux rester », raconte l'ancien talonneur.
Moins de trois saisons plus tard, Louis-Benoît Madaule, 26 ans, sera capitaine de l'Union Bordeaux-Bègles cet après-midi contre Toulon, comme à chaque fois que Matthew Clarkin est sur le banc ou absent. En Gironde, l'histoire rappelle aussi que le flanker était arrivé en fin de marché, appelé pour étoffer l'effectif par Marc Delpoux, Narbonnais comme lui, après la finale de Pro D2. Il n'en tire pas « de la fierté personnelle. Il y en aura si on parvient à atteindre l'objectif, l'Europe. »
« 16 sur 20 partout »
Dans le discours du flanker, l'adjectif collectif revient aussi souvent que le verbe confirmer. Il n'a jamais aimé se mettre en avant, alors les statistiques parlent pour lui. Deuxième joueur le plus utilisé cette saison à l'UBB, il en est le plus gros plaqueur (12 par match) à 86 % de réussite, le deuxième soutien offensif, celui qui récupère le plus de ballons (2 de moyenne), l'avant qui franchit et marque (3 essais) le plus, le tout en capitaine de touche (et co-meilleur contreur avec Chalmers), avec 38 mètres par match parcouru avec le ballon. « L'élève qui a 16/20 partout » résume Raphaël Ibanez. « Quand il est arrivé, il a coché là où il voulait progresser et il l'a fait », raconte Julien Seron, coéquipier à Narbonne puis à l'UBB.
En trois ans, ce « travailleur acharné, battant » s'est aussi étoffé. « Je me suis obligé à un travail régulier, physiquement, sur les choses simples avec l'objectif de devenir régulier, avoir plus de sang-froid » dit-il. Il est monté à 105 kg (pour 1,89 m) tout en gonflant sa VMA à 17,5 km/h.
L'UBB à Narbonne-Plage
Madaule n'arrive pas non plus de nulle part. International jeunes, proche d'intégrer le Stade Toulousain, ce titulaire d'un BTS a grillé les étapes, lancé en Pro D2 à 18 ans par un certain Régis Sonnes. Il est observé plus vite que d'autres avec un patronyme lourd de sens à Narbonne : son arrière grand-père y a été résistant puis maire ; son père, chef d'entreprise, était sponsor et dirigeant important du Racing ; ses grands-parents faisaient tous les déplacements. « Ma grand-mère de 84 ans continue à aller au stade » sourit cet aîné d'une sœur qui étudie la mode à Londres.
« Il est arrivé sur la pointe des pieds car c'est quelqu'un de discret, dit Julien Seron. Les attentes n'étaient pas un problème car à 20 ans, il avait déjà du recul comme un mec de 30. Il ne se posait pas de question. Il bossait. »
À 20 ans, il était d'ailleurs capitaine dans l'Aude. Sous contrat jusqu'en 2017, il a désormais la tête du successeur de Matthew Clarkin à moyen terme. « J'ai véhiculé au maximum les valeurs de Narbonne, j'essaie de le faire avec l'UBB. Dans les deux cas, j'ai trouvé un club famille, une proximité avec les supporters. Il y avait une énorme passion à Narbonne, il y a ici le côté médiatique d'une grande ville reconnue au niveau européen. Je suis fier de la représenter. »
Narbonne ne l'a pas oublié et deux cafés de Narbonne-Plage vibrent à chaque match de l'UBB. Bordeaux n'était pas une terre inconnue : son cousin, Alexandre Pitié, champion de France espoirs avec l'UBB en 2009, l'avait précédé pour ses études d'architecture. « Sortir du cocon lui a fait de découvrir un autre style de jeu. Il a trouvé à l'UBB une philosophie qui lui convient » dit Julien Seron.
De plus en plus décisif
« Il a su se gagner son statut » dit Raphaël Ibanez, qui se retrouve dans cette fougue de faux-calme à maîtriser : 1,2 pénalités causées par match, avec une pointe à 5 à Toulon, la ligne qui fâche. « C'est l'équilibre le plus dur à trouver entre l'activité, l'engagement et l'envie d'aller chercher l'adversaire » répond l'intéressé, « éponge » qui dit s'inspirer de Justin Purll et Matthew Clarkin et « s'est nourri des influences du staff : la touche avec Régis (Sonnes), la défense avec Joe (Worsley) » dit Ibanez.
Ça commence à se (sa) voir et la prochaine étape est bleue. « La vision extérieure reste floue car c'est un travailleur de l'ombre, dit Ibanez. Mais il est de plus en plus récompensé par des actions décisives. Ça démontre ses progrès. » « Par expérience, je sais que quand un joueur essaie de se mettre en valeur sur le terrain, c'est contre-productif, répond l'intéressé. L'important, c'est de faire le bon geste au bon moment, l'action qui débloque un match. C'est ce quetous les entraîneurs attendent. »
Secondé par Braid l'an prochain, ça devrait faire une belle paire de 6
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Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Louis-Benoît Madaule
Faudra vraiment virer PSA pour le voir en bleu je crains...
krahknardz- Team modo
- Nombre de messages : 7616
Localisation : Bègles
Date d'inscription : 07/07/2013
Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 51
Re: Louis-Benoît Madaule
Si quelqu'un pouvait trouver la video de présentation de LBM dans l'avant match de Canal je suis preneur, merci
sudiste- Unioniste de la première heure
- Nombre de messages : 16013
Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Louis-Benoît Madaule
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Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Louis-Benoît Madaule
Merci Patrick.
sudiste- Unioniste de la première heure
- Nombre de messages : 16013
Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Louis-Benoît Madaule
Interview de captain Madaule pour le magazine du Stade Toulousain:
Louis Benoit Madaule : « poursuivre notre évolution »
Pourquoi avoir choisi l’UBB pour ton début de carrière au plus haut niveau ?
Lorsque l’UBB est montée en Top 14, j’ai eu la possibilité de rejoindre ce club. Je jouais précédemment en Pro D2 avec Narbonne et mon ambition était de franchir un palier pour évoluer dans ce qui se faisait de mieux dans le rugby français. BordeauxBègles m’a semblé être un choix cohérent par rapport à mon plan de carrière.
Mais tu sembles cependant être resté très attaché à ton ancien club, le Racing Club Narbonnais...
Bien sûr ! Ma famille suit régulièrement leurs matchs et j’en fais de même quand j’ai la possibilité de rendre visite à mes anciens coéquipiers. C’est avec ce club que j’ai débuté le rugby, puis que que je suis devenu professionnel, six années durant. Mais je suis quand même assez concentré sur l’Union Bordeaux-Bègles (sourire).
Quel genre de club as-tu trouvé en arrivant à BordeauxBègles ?
J’ai trouvé un club très soudé. Il est composé de deux entités avec Bègles d’un côté, qui véhicule des valeurs très familiales, et puis un ancrage à Chaban qui établit un lien avec Bordeaux. Au final, le tout crée une synergie très forte. L’intégration n’a pas été évidente puisque je n’ai pas beaucoup joué au cours de ma première année. Il est difficile dans ces conditions de faire sa place. Mais en terme de relations humaines, je n’ai rencontré aucun souci.
L’UBB a montré de très belles choses cette année mais a été très inconstante au classement. Que lui manque-t-elle remédier à cela?
Certains faits de match nous ont mis en difficulté en matière de continuité. Cela ne nous a pas permis de nous stabiliser dans les six premières places du classement. L’Union Bordeaux-Bègles est un club qui grandit, il nous faut rester sur cette courbe de croissance et poursuivre notre évolution. Il faut maintenant essayer de nous maintenir dans les places les plus hautes du championnat. La maturité nous permettra de montrer plus de constance. La régularité des performances exigées au plus haut niveau est un élément qui se travaille et s’acquiert avec de l’expérience et de la persévérance.
Cette dernière journée représente pour vous la possibilité d’accrocher le bon wagon en vue des phases finales, alors qu’il y a quelques journées à peine, la zone rouge n’était pas loin. Est-ce une dernière chance inattendue ?
Il y a de cela quatre ou cinq matchs, nous étions dans le dur parce que nous ne savions pas si nous allions rester en Top 14. La défaite contre La Rochelle lors de la 21ème journée à la maison nous a réellement mis en difficulté. Nous avons donc évité de nous projeter et avons redressé la barre progressivement. Nous allons rester focalisés sur cette méthode pour le dernier match de la phase régulière avant de penser à la suite. L’objectif est de rester sur une bonne qualité de jeu et d’engagement. Tout va se jouer sur une journée, nous ferons les comptes à la fin du match. Mais il y aura évidemment beaucoup de tension.
Dans quel état d’esprit venez-vous à Toulouse, sachant que pour rester maîtres de votre destin, il vous faudra gagner à Ernest Wallon ?
Nous allons venir avec beaucoup d’humilité parce que nous respectons évidemment le grand Stade Toulousain. Ils ont connu une année compliquée avec un début de saison semé d’embûches sur le plan sportif, sans compter les médias qui les ont régulièrement descendus. La manière avec laquelle le club réagit maintenant est l’une des raisons de notre respect.
Cette saison, tu comptes 23 apparitions sur 25 possibles en championnat. Comment as-tu réussi à t’imposer dans le pack de l’UBB malgré ton jeune âge ?
J’essaye de travailler au quotidien pour améliorer mon potentiel avec le préparateur physique du club et en faisant en sorte d’aligner des performances régulières de haut niveau. La constance est difficile à atteindre mais c’est un objectif personnel autant que collectif. La récupération fait aussi partie des ingrédients. Tout cet ensemble finit par payer, mais le plus dur est de maintenir son état de forme. Sur la fin de saison, il faut faire les efforts nécessaires pour être aussi performant que l’on peut l’être pendant le reste de la saison. Quand on enchaîne les matchs, on a peut-être un peu plus de confiance. Il faut tirer le bénéfice de cette avancée personnelle pour amener l’équipe sur de bons cycles. Je m’occupe aussi de la touche et le paquet d’avants fournit beaucoup de travail. Ces efforts individuels profitent ensuite au collectif.
Que penses-tu de la troisième ligne toulousaine qui compte des internationaux emblématiques comme Dusautoir, Picamoles et Nyanga ?
Ce sont des joueurs qui n’ont plus rien à prouver quant à leurs qualités. Preuve en est qu’ils sont encore présents sur la liste des 36 pour préparer la Coupe du Monde avec l’équipe de France. Ce sont des cadres incontestés dans leur club, auquel ils ont rendu de nombreux services. Leur longévité force le respect. J’imagine qu’il y a énormément de travail de leur part pour arriver à ce résultat, il n’y a pas de secret.
Plus globalement, quelle image as-tu du Stade Toulousain ?
En étant de Narbonne, j’ai assisté à des confrontations épiques avec le Stade. Je me suis aussi souvent déplacé pour voir les Toulousains jouer. C’est un club qui apparaît comme très structuré, qui a une philosophie de travail positive et un jeu de mouvement plaisant.
Nous avons entendu parler des « Madaulades ». Peux-tu nous en dire plus sur ces spécimens de la langue française ?
(Rires) J’ai parfois un peu tendance à confondre les noms des joueurs... C’est pour faire rire le collectif et ne pas se prendre au sérieux !
L’UBB est une équipe qui, chaque année, semble vouloir franchir un palier. D’autant plus que la saison prochaine vous évoluerez dans un nouveau stade... Autant d’éléments qui te donnent envie de poursuivre avec cette équipe ?
L’Union Bordeaux-Bègles est un jeune club qui ne date que de 2006. Il faut construire et c’est un processus auquel j’ai envie de prendre part. A titre personnel, cette saison s’est bien passée. Et j’ai envie de rester dans cette équipe pour disputer avec elle la Coupe d’Europe.
Louis Benoit Madaule : « poursuivre notre évolution »
Pourquoi avoir choisi l’UBB pour ton début de carrière au plus haut niveau ?
Lorsque l’UBB est montée en Top 14, j’ai eu la possibilité de rejoindre ce club. Je jouais précédemment en Pro D2 avec Narbonne et mon ambition était de franchir un palier pour évoluer dans ce qui se faisait de mieux dans le rugby français. BordeauxBègles m’a semblé être un choix cohérent par rapport à mon plan de carrière.
Mais tu sembles cependant être resté très attaché à ton ancien club, le Racing Club Narbonnais...
Bien sûr ! Ma famille suit régulièrement leurs matchs et j’en fais de même quand j’ai la possibilité de rendre visite à mes anciens coéquipiers. C’est avec ce club que j’ai débuté le rugby, puis que que je suis devenu professionnel, six années durant. Mais je suis quand même assez concentré sur l’Union Bordeaux-Bègles (sourire).
Quel genre de club as-tu trouvé en arrivant à BordeauxBègles ?
J’ai trouvé un club très soudé. Il est composé de deux entités avec Bègles d’un côté, qui véhicule des valeurs très familiales, et puis un ancrage à Chaban qui établit un lien avec Bordeaux. Au final, le tout crée une synergie très forte. L’intégration n’a pas été évidente puisque je n’ai pas beaucoup joué au cours de ma première année. Il est difficile dans ces conditions de faire sa place. Mais en terme de relations humaines, je n’ai rencontré aucun souci.
L’UBB a montré de très belles choses cette année mais a été très inconstante au classement. Que lui manque-t-elle remédier à cela?
Certains faits de match nous ont mis en difficulté en matière de continuité. Cela ne nous a pas permis de nous stabiliser dans les six premières places du classement. L’Union Bordeaux-Bègles est un club qui grandit, il nous faut rester sur cette courbe de croissance et poursuivre notre évolution. Il faut maintenant essayer de nous maintenir dans les places les plus hautes du championnat. La maturité nous permettra de montrer plus de constance. La régularité des performances exigées au plus haut niveau est un élément qui se travaille et s’acquiert avec de l’expérience et de la persévérance.
Cette dernière journée représente pour vous la possibilité d’accrocher le bon wagon en vue des phases finales, alors qu’il y a quelques journées à peine, la zone rouge n’était pas loin. Est-ce une dernière chance inattendue ?
Il y a de cela quatre ou cinq matchs, nous étions dans le dur parce que nous ne savions pas si nous allions rester en Top 14. La défaite contre La Rochelle lors de la 21ème journée à la maison nous a réellement mis en difficulté. Nous avons donc évité de nous projeter et avons redressé la barre progressivement. Nous allons rester focalisés sur cette méthode pour le dernier match de la phase régulière avant de penser à la suite. L’objectif est de rester sur une bonne qualité de jeu et d’engagement. Tout va se jouer sur une journée, nous ferons les comptes à la fin du match. Mais il y aura évidemment beaucoup de tension.
Dans quel état d’esprit venez-vous à Toulouse, sachant que pour rester maîtres de votre destin, il vous faudra gagner à Ernest Wallon ?
Nous allons venir avec beaucoup d’humilité parce que nous respectons évidemment le grand Stade Toulousain. Ils ont connu une année compliquée avec un début de saison semé d’embûches sur le plan sportif, sans compter les médias qui les ont régulièrement descendus. La manière avec laquelle le club réagit maintenant est l’une des raisons de notre respect.
Cette saison, tu comptes 23 apparitions sur 25 possibles en championnat. Comment as-tu réussi à t’imposer dans le pack de l’UBB malgré ton jeune âge ?
J’essaye de travailler au quotidien pour améliorer mon potentiel avec le préparateur physique du club et en faisant en sorte d’aligner des performances régulières de haut niveau. La constance est difficile à atteindre mais c’est un objectif personnel autant que collectif. La récupération fait aussi partie des ingrédients. Tout cet ensemble finit par payer, mais le plus dur est de maintenir son état de forme. Sur la fin de saison, il faut faire les efforts nécessaires pour être aussi performant que l’on peut l’être pendant le reste de la saison. Quand on enchaîne les matchs, on a peut-être un peu plus de confiance. Il faut tirer le bénéfice de cette avancée personnelle pour amener l’équipe sur de bons cycles. Je m’occupe aussi de la touche et le paquet d’avants fournit beaucoup de travail. Ces efforts individuels profitent ensuite au collectif.
Que penses-tu de la troisième ligne toulousaine qui compte des internationaux emblématiques comme Dusautoir, Picamoles et Nyanga ?
Ce sont des joueurs qui n’ont plus rien à prouver quant à leurs qualités. Preuve en est qu’ils sont encore présents sur la liste des 36 pour préparer la Coupe du Monde avec l’équipe de France. Ce sont des cadres incontestés dans leur club, auquel ils ont rendu de nombreux services. Leur longévité force le respect. J’imagine qu’il y a énormément de travail de leur part pour arriver à ce résultat, il n’y a pas de secret.
Plus globalement, quelle image as-tu du Stade Toulousain ?
En étant de Narbonne, j’ai assisté à des confrontations épiques avec le Stade. Je me suis aussi souvent déplacé pour voir les Toulousains jouer. C’est un club qui apparaît comme très structuré, qui a une philosophie de travail positive et un jeu de mouvement plaisant.
Nous avons entendu parler des « Madaulades ». Peux-tu nous en dire plus sur ces spécimens de la langue française ?
(Rires) J’ai parfois un peu tendance à confondre les noms des joueurs... C’est pour faire rire le collectif et ne pas se prendre au sérieux !
L’UBB est une équipe qui, chaque année, semble vouloir franchir un palier. D’autant plus que la saison prochaine vous évoluerez dans un nouveau stade... Autant d’éléments qui te donnent envie de poursuivre avec cette équipe ?
L’Union Bordeaux-Bègles est un jeune club qui ne date que de 2006. Il faut construire et c’est un processus auquel j’ai envie de prendre part. A titre personnel, cette saison s’est bien passée. Et j’ai envie de rester dans cette équipe pour disputer avec elle la Coupe d’Europe.
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kaze33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Louis-Benoît Madaule
Midol :
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Re: Louis-Benoît Madaule
http://www.sudouest.fr/2015/06/08/union-bordeaux-begles-louis-benoit-madaule-capitaine-d-une-selection-mondiale-contre-les-springboks-1945102-773.php
sudiste- Unioniste de la première heure
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Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Louis-Benoît Madaule
Ses performances visiblement ne sont pas passées inaperçues aux yeux de tout le monde.
Nous tenons un sacré joueur. Le renforcement de la 3ème ligne l'an prochain devrait lui permettre de gagner encore qualitativement.
Nous tenons un sacré joueur. Le renforcement de la 3ème ligne l'an prochain devrait lui permettre de gagner encore qualitativement.
le radis- Team modo
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Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Louis-Benoît Madaule
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Re: Louis-Benoît Madaule
patrick a écrit:
http://www.sudouest.fr/2015/06/08/union-bordeaux-begles-louis-benoit-madaule-capitaine-d-une-selection-mondiale-contre-les-springboks-1945102-773.php
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Black mamba- J'aime l'Union à la folie
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Re: Louis-Benoît Madaule
Black diamond a écrit:patrick a écrit:
http://www.sudouest.fr/2015/06/08/union-bordeaux-begles-louis-benoit-madaule-capitaine-d-une-selection-mondiale-contre-les-springboks-1945102-773.php
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Ah.... quand même, t'en as mis du temps....
Pat- Unioniste de la première heure
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Humeur : ça dépendait d'un Gascon ... à béret béarnais !
Re: Louis-Benoît Madaule
LOUIS-BENOIT MADAULE INTERVIEW DECALEE par ubbrugby
MADAULE INTERVIEW SPORTIF par ubbrugby
http://www.ubbrugby.com/ubb/actualite/5492-l-interview-decalee-louis-benoit-madaule.html
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Re: Louis-Benoît Madaule
SO :
UBB - Clermont : Madaule tape plus fort
nicolas le gardien
Louis-Benoît Madaule compte déjà une sélection. C'était le 10 juillet dernier, à Newlands (Afrique du Sud) avec un XV Mondial. Un gala sans tambour ni télévision vu de France, mais 20 minutes internationales face aux Springboks dont le capitaine de l'Union Bordeaux-Bègles s'est nourri, au milieu des Ali Williams, Bakkies Botha, Steffon Armitage ou Carl Hayman, et sous les ordres de Bernard Laporte et Robbie Deans. « Pendant une semaine, j'ai pu toucher ce qu'était ce niveau-là » dit-il.
Cet hiver, le troisième ligne a aussi esquissé l'espoir d'une autre cape. Sans le clamer - pas le genre de la maison - sans le cacher non plus, au moment où un nouveau staff et un nouveau groupe se formaient chez les Bleus. Dans un secteur où beaucoup de monde postulent et personne ne se dégage, il avait des atouts à faire valoir : capitaine de l'alignement du Top 14 le plus prolifique depuis cinq ans, lui-même meilleur contreur de l'élite, deuxième franchisseur de son équipe derrière l'ailier Blair Connor, deuxième plaqueur (derrière Hugh Chalmers), sur le podium des gratteurs, une expérience qui commence à peser lourd à 27 ans (91 matchs de Top 14, 73 de Pro D2, 18 européens). Ça n'aura pas suffi. « Ce n'est pas une déception. Ça veut dire qu'il y a des points sur lesquels je dois encore progresser. Je le prends comme un encouragement à aller plus loin et si ça doit venir, ça viendra. Je suis concentré sur les objectifs collectifs avec l'UBB. Ce n'est pas une obsession. »
La question du gabarit
D'autres se chargent donc d'en parler de plus en plus pour lui. Son manager Raphaël Ibanez a glissé en janvier que son abnégation finirait bien par payer. Son président Laurent Marti y a remis une couche mi-février et le capitaine Matthew Clarkin y a été de son tweet, il y a 15 jours, juste après que son successeur désigné ait transpercé pour la deuxième fois la défense toulousaine à sa manière : tout en tonicité. « Il s'est amélioré, va encore le faire. S'il continue comme cette saison, ça va venir » est convaincu l'entraîneur de la défense girondine et ex flanker du XV de la Rose (78 sélections) Joe Worsley qui s'est naturellement rapproché du Narbonnais par le poste et… le gabarit.
Ce point n'est pas anodin : c'est bien sa taille (1,90 m) et sa masse qui interrogent à l'étage au-dessus. « Il fait partie des joueurs qui sont toujours très bons en Top 14. Nous le suivons car il est très complet, ne cache pas l'entraîneur des avants de l'équipe de France Yannick Bru. Les questions, partagées, sont sur sa dimension athlétique au niveau international. Mais rien n'est figé. »
Ce point-là, l'Audois l'a suffisamment entendu pour rester sans rien faire. Depuis de longs mois, il a entrepris un travail de fond qui lui a permis de s'étoffer sans perdre son volume d'action, stabilisé entre 105 et 107 kilos contre 103 auparavant. Depuis cet été, il mène aussi avec l'un des kinés du club un travail de posture pour renforcer sa souplesse et son gainage et sa position sur les zones de rucks.
« Pas d'autres comme lui »
Une « quête de détails » dit-il, avec laquelle il a construit sans bruit sa progression depuis ses débuts en Pro D2 à 19 ans : « me donner des paliers ». « Je me suis rendu compte que plus j'étais curieux, plus ça m'indiquait des pistes pour avancer. À Narbonne, j'avais ainsi beaucoup discuté avec les Sud-Africains et leur culture du travail physique. »
À l'UBB, ce Boris Diaw du rugby - y lire les qualités de rassembleur de vestiaire et multi-facettes du basketteur bordelais - a épongé la science de la touche de Justin Purll, avale les séances de skills de Worsley, a interrogé Jefferson Poirot sur les exigences de l'étage au-dessus. Il s'est aussi rapproché cette saison de Luke Braid et Adam Ashley-Cooper, « qui m'impressionne par sa capacité à se servir de la force adverse ». « J'essaie d'être critique sur mes placages ratés, sur mes attitudes dans la fatigue après la 60e-70e minute. L'objectif est de se maintenir au même niveau, ne pas être en dents de scie. »
« Je me souviens de mon premier entraînement ici : il était dans la deuxième équipe mais je me suis dit de suite qu'il avait un truc, dit Joe Worsley. C'est un rugbyman très intelligent, aussi habile qu'un trois-quarts dans l'utilisation du ballon. Des qualités que je n'ai jamais eues. Après, on a travaillé sur ses faiblesses : son positionnement sur les plaquages, la maîtrise technique sur les grattages pour ne pas se mettre à la faute. » Et d'ajouter : « Des gabarits comme lui, au niveau international, il n'y en a pas beaucoup à part (le All Black) Kieran Read. La dimension physique y est primordiale. Mais il est en train de l'acquérir et après, à part Read, il n'y a pas beaucoup de des troisième ligne avec sa qualité de mains, sa science de la touche. Il n'y en a pas en équipe de France, ni d'ailleurs dans celle d'Angleterre. »
Cette après-midi, Madaule croisera Damien Chouly. « Ce serait une bêtise de se mettre en tête un concurrent direct » répond l'intéressé. « C'est un relais précieux, il a de l'influence auprès de ses coéquipiers. Il se donnera la chance d'accéder en équipe de France en restant aussi bon » conclut Raphaël Ibanez. Il essaie.
En touche, une référence
C’est un bébé cher à Marc Delpoux, que Régis Sonnes a entretenu depuis : depuis son accession, l’alignement est sur le podium des plus prolifiques du Top 14. Après 18 journées, il est encore le plus régulier sur ses propres lancers (88,5 %) et le plus destabilisateur (22,8 % de contre). « Un cimetière à talonneur» disait le troisième ligne palois Loïc Bernad fin février. « Une fierté, non, mais c’est encourageant par rapport au travail que l’on fait, dit Louis-Benoît Madaule, qui en est devenu le capitaine au départ de Justin Purll en 2013. C’est un travail d’analyse, d’échange entre nous et être prêt à s’adapter en temps réel aussi. Il y a aussi des touches plus importantes que d’autres. Être bons sur celles-là, c’est maintenant l’objectif. »
Il y a un classement (dans le rugby du sud il me semble) des meilleurs joueurs les moins reconnus (salaire, sélections, etc.). LBM pourrait y figurer en bonne place
UBB - Clermont : Madaule tape plus fort
nicolas le gardien
Louis-Benoît Madaule compte déjà une sélection. C'était le 10 juillet dernier, à Newlands (Afrique du Sud) avec un XV Mondial. Un gala sans tambour ni télévision vu de France, mais 20 minutes internationales face aux Springboks dont le capitaine de l'Union Bordeaux-Bègles s'est nourri, au milieu des Ali Williams, Bakkies Botha, Steffon Armitage ou Carl Hayman, et sous les ordres de Bernard Laporte et Robbie Deans. « Pendant une semaine, j'ai pu toucher ce qu'était ce niveau-là » dit-il.
Cet hiver, le troisième ligne a aussi esquissé l'espoir d'une autre cape. Sans le clamer - pas le genre de la maison - sans le cacher non plus, au moment où un nouveau staff et un nouveau groupe se formaient chez les Bleus. Dans un secteur où beaucoup de monde postulent et personne ne se dégage, il avait des atouts à faire valoir : capitaine de l'alignement du Top 14 le plus prolifique depuis cinq ans, lui-même meilleur contreur de l'élite, deuxième franchisseur de son équipe derrière l'ailier Blair Connor, deuxième plaqueur (derrière Hugh Chalmers), sur le podium des gratteurs, une expérience qui commence à peser lourd à 27 ans (91 matchs de Top 14, 73 de Pro D2, 18 européens). Ça n'aura pas suffi. « Ce n'est pas une déception. Ça veut dire qu'il y a des points sur lesquels je dois encore progresser. Je le prends comme un encouragement à aller plus loin et si ça doit venir, ça viendra. Je suis concentré sur les objectifs collectifs avec l'UBB. Ce n'est pas une obsession. »
La question du gabarit
D'autres se chargent donc d'en parler de plus en plus pour lui. Son manager Raphaël Ibanez a glissé en janvier que son abnégation finirait bien par payer. Son président Laurent Marti y a remis une couche mi-février et le capitaine Matthew Clarkin y a été de son tweet, il y a 15 jours, juste après que son successeur désigné ait transpercé pour la deuxième fois la défense toulousaine à sa manière : tout en tonicité. « Il s'est amélioré, va encore le faire. S'il continue comme cette saison, ça va venir » est convaincu l'entraîneur de la défense girondine et ex flanker du XV de la Rose (78 sélections) Joe Worsley qui s'est naturellement rapproché du Narbonnais par le poste et… le gabarit.
Ce point n'est pas anodin : c'est bien sa taille (1,90 m) et sa masse qui interrogent à l'étage au-dessus. « Il fait partie des joueurs qui sont toujours très bons en Top 14. Nous le suivons car il est très complet, ne cache pas l'entraîneur des avants de l'équipe de France Yannick Bru. Les questions, partagées, sont sur sa dimension athlétique au niveau international. Mais rien n'est figé. »
Ce point-là, l'Audois l'a suffisamment entendu pour rester sans rien faire. Depuis de longs mois, il a entrepris un travail de fond qui lui a permis de s'étoffer sans perdre son volume d'action, stabilisé entre 105 et 107 kilos contre 103 auparavant. Depuis cet été, il mène aussi avec l'un des kinés du club un travail de posture pour renforcer sa souplesse et son gainage et sa position sur les zones de rucks.
« Pas d'autres comme lui »
Une « quête de détails » dit-il, avec laquelle il a construit sans bruit sa progression depuis ses débuts en Pro D2 à 19 ans : « me donner des paliers ». « Je me suis rendu compte que plus j'étais curieux, plus ça m'indiquait des pistes pour avancer. À Narbonne, j'avais ainsi beaucoup discuté avec les Sud-Africains et leur culture du travail physique. »
À l'UBB, ce Boris Diaw du rugby - y lire les qualités de rassembleur de vestiaire et multi-facettes du basketteur bordelais - a épongé la science de la touche de Justin Purll, avale les séances de skills de Worsley, a interrogé Jefferson Poirot sur les exigences de l'étage au-dessus. Il s'est aussi rapproché cette saison de Luke Braid et Adam Ashley-Cooper, « qui m'impressionne par sa capacité à se servir de la force adverse ». « J'essaie d'être critique sur mes placages ratés, sur mes attitudes dans la fatigue après la 60e-70e minute. L'objectif est de se maintenir au même niveau, ne pas être en dents de scie. »
« Je me souviens de mon premier entraînement ici : il était dans la deuxième équipe mais je me suis dit de suite qu'il avait un truc, dit Joe Worsley. C'est un rugbyman très intelligent, aussi habile qu'un trois-quarts dans l'utilisation du ballon. Des qualités que je n'ai jamais eues. Après, on a travaillé sur ses faiblesses : son positionnement sur les plaquages, la maîtrise technique sur les grattages pour ne pas se mettre à la faute. » Et d'ajouter : « Des gabarits comme lui, au niveau international, il n'y en a pas beaucoup à part (le All Black) Kieran Read. La dimension physique y est primordiale. Mais il est en train de l'acquérir et après, à part Read, il n'y a pas beaucoup de des troisième ligne avec sa qualité de mains, sa science de la touche. Il n'y en a pas en équipe de France, ni d'ailleurs dans celle d'Angleterre. »
Cette après-midi, Madaule croisera Damien Chouly. « Ce serait une bêtise de se mettre en tête un concurrent direct » répond l'intéressé. « C'est un relais précieux, il a de l'influence auprès de ses coéquipiers. Il se donnera la chance d'accéder en équipe de France en restant aussi bon » conclut Raphaël Ibanez. Il essaie.
En touche, une référence
C’est un bébé cher à Marc Delpoux, que Régis Sonnes a entretenu depuis : depuis son accession, l’alignement est sur le podium des plus prolifiques du Top 14. Après 18 journées, il est encore le plus régulier sur ses propres lancers (88,5 %) et le plus destabilisateur (22,8 % de contre). « Un cimetière à talonneur» disait le troisième ligne palois Loïc Bernad fin février. « Une fierté, non, mais c’est encourageant par rapport au travail que l’on fait, dit Louis-Benoît Madaule, qui en est devenu le capitaine au départ de Justin Purll en 2013. C’est un travail d’analyse, d’échange entre nous et être prêt à s’adapter en temps réel aussi. Il y a aussi des touches plus importantes que d’autres. Être bons sur celles-là, c’est maintenant l’objectif. »
Il y a un classement (dans le rugby du sud il me semble) des meilleurs joueurs les moins reconnus (salaire, sélections, etc.). LBM pourrait y figurer en bonne place
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Re: Louis-Benoît Madaule
patrick a écrit:SO :
UBB - Clermont : Madaule tape plus fort
nicolas le gardien
Louis-Benoît Madaule compte déjà une sélection. C'était le 10 juillet dernier, à Newlands (Afrique du Sud) avec un XV Mondial. Un gala sans tambour ni télévision vu de France, mais 20 minutes internationales face aux Springboks dont le capitaine de l'Union Bordeaux-Bègles s'est nourri, au milieu des Ali Williams, Bakkies Botha, Steffon Armitage ou Carl Hayman, et sous les ordres de Bernard Laporte et Robbie Deans. « Pendant une semaine, j'ai pu toucher ce qu'était ce niveau-là » dit-il.
Cet hiver, le troisième ligne a aussi esquissé l'espoir d'une autre cape. Sans le clamer - pas le genre de la maison - sans le cacher non plus, au moment où un nouveau staff et un nouveau groupe se formaient chez les Bleus. Dans un secteur où beaucoup de monde postulent et personne ne se dégage, il avait des atouts à faire valoir : capitaine de l'alignement du Top 14 le plus prolifique depuis cinq ans, lui-même meilleur contreur de l'élite, deuxième franchisseur de son équipe derrière l'ailier Blair Connor, deuxième plaqueur (derrière Hugh Chalmers), sur le podium des gratteurs, une expérience qui commence à peser lourd à 27 ans (91 matchs de Top 14, 73 de Pro D2, 18 européens). Ça n'aura pas suffi. « Ce n'est pas une déception. Ça veut dire qu'il y a des points sur lesquels je dois encore progresser. Je le prends comme un encouragement à aller plus loin et si ça doit venir, ça viendra. Je suis concentré sur les objectifs collectifs avec l'UBB. Ce n'est pas une obsession. »
La question du gabarit
D'autres se chargent donc d'en parler de plus en plus pour lui. Son manager Raphaël Ibanez a glissé en janvier que son abnégation finirait bien par payer. Son président Laurent Marti y a remis une couche mi-février et le capitaine Matthew Clarkin y a été de son tweet, il y a 15 jours, juste après que son successeur désigné ait transpercé pour la deuxième fois la défense toulousaine à sa manière : tout en tonicité. « Il s'est amélioré, va encore le faire. S'il continue comme cette saison, ça va venir » est convaincu l'entraîneur de la défense girondine et ex flanker du XV de la Rose (78 sélections) Joe Worsley qui s'est naturellement rapproché du Narbonnais par le poste et… le gabarit.
Ce point n'est pas anodin : c'est bien sa taille (1,90 m) et sa masse qui interrogent à l'étage au-dessus. « Il fait partie des joueurs qui sont toujours très bons en Top 14. Nous le suivons car il est très complet, ne cache pas l'entraîneur des avants de l'équipe de France Yannick Bru. Les questions, partagées, sont sur sa dimension athlétique au niveau international. Mais rien n'est figé. »
Ce point-là, l'Audois l'a suffisamment entendu pour rester sans rien faire. Depuis de longs mois, il a entrepris un travail de fond qui lui a permis de s'étoffer sans perdre son volume d'action, stabilisé entre 105 et 107 kilos contre 103 auparavant. Depuis cet été, il mène aussi avec l'un des kinés du club un travail de posture pour renforcer sa souplesse et son gainage et sa position sur les zones de rucks.
« Pas d'autres comme lui »
Une « quête de détails » dit-il, avec laquelle il a construit sans bruit sa progression depuis ses débuts en Pro D2 à 19 ans : « me donner des paliers ». « Je me suis rendu compte que plus j'étais curieux, plus ça m'indiquait des pistes pour avancer. À Narbonne, j'avais ainsi beaucoup discuté avec les Sud-Africains et leur culture du travail physique. »
À l'UBB, ce Boris Diaw du rugby - y lire les qualités de rassembleur de vestiaire et multi-facettes du basketteur bordelais - a épongé la science de la touche de Justin Purll, avale les séances de skills de Worsley, a interrogé Jefferson Poirot sur les exigences de l'étage au-dessus. Il s'est aussi rapproché cette saison de Luke Braid et Adam Ashley-Cooper, « qui m'impressionne par sa capacité à se servir de la force adverse ». « J'essaie d'être critique sur mes placages ratés, sur mes attitudes dans la fatigue après la 60e-70e minute. L'objectif est de se maintenir au même niveau, ne pas être en dents de scie. »
« Je me souviens de mon premier entraînement ici : il était dans la deuxième équipe mais je me suis dit de suite qu'il avait un truc, dit Joe Worsley. C'est un rugbyman très intelligent, aussi habile qu'un trois-quarts dans l'utilisation du ballon. Des qualités que je n'ai jamais eues. Après, on a travaillé sur ses faiblesses : son positionnement sur les plaquages, la maîtrise technique sur les grattages pour ne pas se mettre à la faute. » Et d'ajouter : « Des gabarits comme lui, au niveau international, il n'y en a pas beaucoup à part (le All Black) Kieran Read. La dimension physique y est primordiale. Mais il est en train de l'acquérir et après, à part Read, il n'y a pas beaucoup de des troisième ligne avec sa qualité de mains, sa science de la touche. Il n'y en a pas en équipe de France, ni d'ailleurs dans celle d'Angleterre. »
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En touche, une référence
C’est un bébé cher à Marc Delpoux, que Régis Sonnes a entretenu depuis : depuis son accession, l’alignement est sur le podium des plus prolifiques du Top 14. Après 18 journées, il est encore le plus régulier sur ses propres lancers (88,5 %) et le plus destabilisateur (22,8 % de contre). « Un cimetière à talonneur» disait le troisième ligne palois Loïc Bernad fin février. « Une fierté, non, mais c’est encourageant par rapport au travail que l’on fait, dit Louis-Benoît Madaule, qui en est devenu le capitaine au départ de Justin Purll en 2013. C’est un travail d’analyse, d’échange entre nous et être prêt à s’adapter en temps réel aussi. Il y a aussi des touches plus importantes que d’autres. Être bons sur celles-là, c’est maintenant l’objectif. »
Il y a un classement (dans le rugby du sud il me semble) des meilleurs joueurs les moins reconnus (salaire, sélections, etc.). LBM pourrait y figurer en bonne place
Il me laisse perplexe cet article :
- Les Coupes d'Europe sont déjà un Niveau international
- Un match contre le RCT, L'ASM,,, est aussi à ce niveau
- Le Classement de l'équipe de la FFR...
- des projets de "coupe du Monde"
De la Nostaigie Peut-être
Gahet- J'aime l'Union à la folie
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Date d'inscription : 23/07/2015
Humeur : Hasta la victoria siempre
Re: Louis-Benoît Madaule
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Re: Louis-Benoît Madaule
SO :
Louis-Benoît Madaule (UBB) : "On est des privilégiés"
Julien Duby
Bronzé, plutôt affûté, Louis-Benoît Madaule sort d'une séance d'entraînement très studieuse. Le championnat ne débute que dans trois semaines, face au Racing, mais le troisième ligne de l'UBB (27 ans) semble déjà concentré sur sa saison. Sa sixième en Gironde.
Vous avez l'habitude de jouer plus de 25 matches par saison. Sentez-vous de l'usure au moment de la reprise ?
Les vacances, le fait de rentrer chez moi, à Narbonne, aller à la pêche, profiter de ma famille, cela permet de vraiment se régénérer. Mais j'essaie de rester en forme. On ne peut pas être rugbyman professionnel par intermittence. Si on veut rester dans les standards de performance du Top 14 on ne peut plus se permettre de tout lâcher physiquement. La reprise serait trop difficile. J'ai donc suivi les conseils de Bruce Reihanna : « Si tu t'arrêtes, t'es mort ». J'ai gardé une dynamique sportive.
La reprise a-t-elle été difficile ?
Sincèrement, non. Avec l'arrivée de Jacques (Brunel), il y a une nouvelle dynamique. Devant, on n'est pas encore entré dans le vif du sujet, même si on a commencé à voir les fondamentaux sur les touches, les routines sur la mêlée. Le stage à Santander s'est très bien passé. Quand tu es rugbyman professionnel, faire un stage en bord de mer, avoir de supers installations, une bonne gestion du stage, ça permet de voir les choses différemment. On est des privilégiés, on ne l'oublie pas. On a pu faire de grosses séances de physiques avec le sourire.
Avez-vous déjà perçu des changements, entre Regis Sonnes et son remplaçant, Jacques Brunel ?
Régis avait mis sa patte sur le groupe des avants et même sur l'équipe, avec une certaine philosophie de travail, avec un contenu considérable. Jacques c'est quelque chose de différent mais on retrouve les mêmes valeurs, sur l'exigence, sur le travail. Ce n'est que le début, mais on sent qu'il y a beaucoup d'écoute, beaucoup d'humain. Après, l'expérience parle pour lui. Sa présence va permettre de construire quelque chose de supplémentaire.
Cela a-t-il été difficile de voir cinq joueurs de l'UBB (Serin, Rey, Le Devedec, Goujon et Poirot) partir en tournée en juin, sans vous ?
Ces matches en Argentine, c'était un objectif. On veut tous atteindre le plus haut niveau. Bon, pour l'instant j'ai loupé la marche. Après, c'est à moi de la franchir. Le début de saison arrive vite, avec de très gros matches d'entrée. Je pense que rien n'est figé en équipe de France. Cela va tellement vite… Il faut rester dans une logique de travail être attentif aux détails, surtout sur les gros matches. À moins de maintenir un haut niveau d'exigence et de réaliser un bon début de championnat.
Vous vous dites que l'équipe de France est encore atteignable ?
Je me dis surtout que je travaille pour y arriver. Après, le sélectionneur fait ses choix. Moi, je peux me dire ce que je veux. L'important c'est que je sois bon. Si ça doit venir ça viendra et sinon, j'espère toujours être bon avec l'UBB.
Comment voyez-vous cette saison avec l'UBB ?
Le début est corsé ! On commence par le champion, donc tout est dit. Il n'y a pas vraiment de bon ou de mauvais moment pour jouer contre le Racing. L'année dernière on avait commencé par aller gagner chez le champion (le Stade Français), j'espère que cette année, on en fera de même à domicile.
Avez-vous été attentif au recrutement cet été ?
Je me tiens au courant. Dans le milieu ça va vite. On se connaît, on a des copains dans les autres clubs, on se passe quelques coups de fil.
Vous donnez votre avis ?
(sourire). Non, jamais ! Le joueur joue, le staff dirige. Ce n'est pas de notre responsabilité. Après, il a pu arriver que le président me sollicite sur des joueurs que je connaissais de près ou de loin. Mais c'était plus de l'ordre de la prise d'information que d'un réel avis.
Matthew Clarkin, n'est plus là cette saison. Cela augmente-t-il votre rôle de leader dans le groupe ?
Matthew a mis son empreinte sur ce club. Il est arrivé de Montauban et a contribué à la montée en Top 14. Mais depuis deux saisons, je ne dirais pas qu'il m'a transmis le flambeau, mais disons qu'il m'a ouvert les yeux sur certaines choses dans le club. Ce la m'a aidé, évidemment. Maintenant, je pense qu'on le verra encore beaucoup. Il reste proche du club.
Il vous reste un an de contrat, vous n'avez connu que deux clubs (Narbonne et l'UBB) comment voyez-vous votre avenir ?
Pour l'instant, je suis là et il y a un objectif qui me tient à cœur : atteindre une place qualificative avec l'UBB. Je ne suis focalisé que sur ça.
Louis-Benoît Madaule (UBB) : "On est des privilégiés"
Julien Duby
Bronzé, plutôt affûté, Louis-Benoît Madaule sort d'une séance d'entraînement très studieuse. Le championnat ne débute que dans trois semaines, face au Racing, mais le troisième ligne de l'UBB (27 ans) semble déjà concentré sur sa saison. Sa sixième en Gironde.
Vous avez l'habitude de jouer plus de 25 matches par saison. Sentez-vous de l'usure au moment de la reprise ?
Les vacances, le fait de rentrer chez moi, à Narbonne, aller à la pêche, profiter de ma famille, cela permet de vraiment se régénérer. Mais j'essaie de rester en forme. On ne peut pas être rugbyman professionnel par intermittence. Si on veut rester dans les standards de performance du Top 14 on ne peut plus se permettre de tout lâcher physiquement. La reprise serait trop difficile. J'ai donc suivi les conseils de Bruce Reihanna : « Si tu t'arrêtes, t'es mort ». J'ai gardé une dynamique sportive.
La reprise a-t-elle été difficile ?
Sincèrement, non. Avec l'arrivée de Jacques (Brunel), il y a une nouvelle dynamique. Devant, on n'est pas encore entré dans le vif du sujet, même si on a commencé à voir les fondamentaux sur les touches, les routines sur la mêlée. Le stage à Santander s'est très bien passé. Quand tu es rugbyman professionnel, faire un stage en bord de mer, avoir de supers installations, une bonne gestion du stage, ça permet de voir les choses différemment. On est des privilégiés, on ne l'oublie pas. On a pu faire de grosses séances de physiques avec le sourire.
Avez-vous déjà perçu des changements, entre Regis Sonnes et son remplaçant, Jacques Brunel ?
Régis avait mis sa patte sur le groupe des avants et même sur l'équipe, avec une certaine philosophie de travail, avec un contenu considérable. Jacques c'est quelque chose de différent mais on retrouve les mêmes valeurs, sur l'exigence, sur le travail. Ce n'est que le début, mais on sent qu'il y a beaucoup d'écoute, beaucoup d'humain. Après, l'expérience parle pour lui. Sa présence va permettre de construire quelque chose de supplémentaire.
Cela a-t-il été difficile de voir cinq joueurs de l'UBB (Serin, Rey, Le Devedec, Goujon et Poirot) partir en tournée en juin, sans vous ?
Ces matches en Argentine, c'était un objectif. On veut tous atteindre le plus haut niveau. Bon, pour l'instant j'ai loupé la marche. Après, c'est à moi de la franchir. Le début de saison arrive vite, avec de très gros matches d'entrée. Je pense que rien n'est figé en équipe de France. Cela va tellement vite… Il faut rester dans une logique de travail être attentif aux détails, surtout sur les gros matches. À moins de maintenir un haut niveau d'exigence et de réaliser un bon début de championnat.
Vous vous dites que l'équipe de France est encore atteignable ?
Je me dis surtout que je travaille pour y arriver. Après, le sélectionneur fait ses choix. Moi, je peux me dire ce que je veux. L'important c'est que je sois bon. Si ça doit venir ça viendra et sinon, j'espère toujours être bon avec l'UBB.
Comment voyez-vous cette saison avec l'UBB ?
Le début est corsé ! On commence par le champion, donc tout est dit. Il n'y a pas vraiment de bon ou de mauvais moment pour jouer contre le Racing. L'année dernière on avait commencé par aller gagner chez le champion (le Stade Français), j'espère que cette année, on en fera de même à domicile.
Avez-vous été attentif au recrutement cet été ?
Je me tiens au courant. Dans le milieu ça va vite. On se connaît, on a des copains dans les autres clubs, on se passe quelques coups de fil.
Vous donnez votre avis ?
(sourire). Non, jamais ! Le joueur joue, le staff dirige. Ce n'est pas de notre responsabilité. Après, il a pu arriver que le président me sollicite sur des joueurs que je connaissais de près ou de loin. Mais c'était plus de l'ordre de la prise d'information que d'un réel avis.
Matthew Clarkin, n'est plus là cette saison. Cela augmente-t-il votre rôle de leader dans le groupe ?
Matthew a mis son empreinte sur ce club. Il est arrivé de Montauban et a contribué à la montée en Top 14. Mais depuis deux saisons, je ne dirais pas qu'il m'a transmis le flambeau, mais disons qu'il m'a ouvert les yeux sur certaines choses dans le club. Ce la m'a aidé, évidemment. Maintenant, je pense qu'on le verra encore beaucoup. Il reste proche du club.
Il vous reste un an de contrat, vous n'avez connu que deux clubs (Narbonne et l'UBB) comment voyez-vous votre avenir ?
Pour l'instant, je suis là et il y a un objectif qui me tient à cœur : atteindre une place qualificative avec l'UBB. Je ne suis focalisé que sur ça.
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Re: Louis-Benoît Madaule
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Re: Louis-Benoît Madaule
calamar33 a écrit:3 semaines pour Madaule http://rugby-scapulaire.com/breves/33550-3-semaines-pour-madaule
Cette sanction en semaines est lamentable : certains sont suspendus sans quasiment louper un match et LBM va manqué 3 matchs dont 2 à domicile
Si l'on y ajoute cela http://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Plaquage-cathedrale-la-roue-de-l-infortune/722744
il ne faut pas que l'ensemble du corps arbitral pleurniche sur les reproches (plus ou moins justifiés) qui lui tombent dessus ....
Dernière édition par sudiste le Mer 31 Aoû 2016 - 19:32, édité 1 fois
sudiste- Unioniste de la première heure
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Re: Louis-Benoît Madaule
Faut voir le bon côté des choses: il va pouvoir visiter les installations de grands clubs qui jouent la coupe d'Europe
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Re: Louis-Benoît Madaule
Sanction incompréhensible contre LBM et pendant ce temps Kockott ne prend que 2 semaines après son geste sur Tomas ....
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Re: Louis-Benoît Madaule
sudiste a écrit:calamar33 a écrit:3 semaines pour Madaule http://rugby-scapulaire.com/breves/33550-3-semaines-pour-madaule
Cette sanction en semaines est lamentable : certains sont suspendus sans quasiment louper un match et LBM va manqué 3 matchs dont 2 à domicile
Si l'on y ajoute cela http://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Plaquage-cathedrale-la-roue-de-l-infortune/722744
il ne faut pas que l'ensemble du corps arbitral pleurniche sur les reproches (plus ou moins justifiés) qui lui tombent dessus ....
Dans le post sur les Hymnes, je disais que la LNR doit avoir plus de cohérence dans les suspensions.
Regardez la main droite de LBM, quelqu'un qui veut faire mail ne serre pas ses doigts aussi fort, il retient le joueur pour ne pas le lâcher et lui faire mal.
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