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Sekope Kepu
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Adrien
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Sekope Kepu
Bordeaux-Bègles : Kepu pourrait snober la sélection australienne
http://www.lesechos.fr/sport/rugby/sports-717508-bordeaux-begles-kepu-pourrait-snober-la-selection-australienne-1116899.php
Sekope Kepu and Wycliff Palu cast doubt on their playing future with Wallabies
http://www.stuff.co.nz/sport/rugby/international/68272144/sekope-kepu-and-wycliff-palu-cast-doubt-on-their-playing-future-with-wallabies
Très bonne (quasi) décision Sekope. Il ne te reste plus qu'à inciter AAC à en faire autant
http://www.lesechos.fr/sport/rugby/sports-717508-bordeaux-begles-kepu-pourrait-snober-la-selection-australienne-1116899.php
Sekope Kepu and Wycliff Palu cast doubt on their playing future with Wallabies
http://www.stuff.co.nz/sport/rugby/international/68272144/sekope-kepu-and-wycliff-palu-cast-doubt-on-their-playing-future-with-wallabies
Très bonne (quasi) décision Sekope. Il ne te reste plus qu'à inciter AAC à en faire autant
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Re: Sekope Kepu
Lors qu"on regarde la vidéo de la fédé australienne (cf rugbyscapulaire), de l'entraînement du squad des wallabies aux USA, je suis impressionné par la mobilité, vitesse, le côté athlétique de Kepu.
le radis- Team modo
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Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Sekope Kepu
Voici le lien vers la vidéo :
Some hot routes for @IzzyFolau with @giteau_rugby the QB! @adamcoopy and even big @SekopeKepu in on the act!
https://t.co/1AluaU85kf
— Wallabies (@Wallabies) 2 Septembre 2015
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Re: Sekope Kepu
le radis a écrit:Lors qu"on regarde la vidéo de la fédé australienne (cf rugbyscapulaire), de l'entraînement du squad des wallabies aux USA, je suis impressionné par la mobilité, vitesse, le côté athlétique de Kepu.
C'est pas pour rien qu'il a débuté le rugby en troisième ligne avant d'être repositionné à la pile avec les All Blacks U19
Cette mobilité pour un pilier est sa grande qualité.
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“Sous la mêlée, ça parle beaucoup; moi, j’étais un tribun.” Amédée DOMENECH International et orateur
kaze33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Sekope Kepu
kaze33 a écrit:le radis a écrit:Lors qu"on regarde la vidéo de la fédé australienne (cf rugbyscapulaire), de l'entraînement du squad des wallabies aux USA, je suis impressionné par la mobilité, vitesse, le côté athlétique de Kepu.
C'est pas pour rien qu'il a débuté le rugby en troisième ligne avant d'être repositionné à la pile avec les All Blacks U19
Cette mobilité pour un pilier est sa grande qualité.
Almost all yellow...
sudiste- Unioniste de la première heure
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Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
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Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Sekope Kepu
j'espere simplement qu'il ne s'envolera pas trop en mêlée...patrick a écrit:Voici le lien vers la vidéo :Some hot routes for @IzzyFolau with @giteau_rugby the QB! @adamcoopy and even big @SekopeKepu in on the act!
— Wallabies (@Wallabies) 2 Septembre 2015
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Black mamba- J'aime l'Union à la folie
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Re: Sekope Kepu
Imaginons que nos deux compères Wallaby soient champions de Monde. Après un retour au pays pour arroser ça quelle serait leur motivation à rejoindre une petite équipe de milieu de tableau de Top 14 en plein coeur de l'hiver boréal
sudiste- Unioniste de la première heure
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Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Sekope Kepu
@RugbyScapulaire: Sekope Kepu est arrivé à Bordeaux - https://t.co/DZW1fZ4Wjo #TOP14 #ILOVEUBB https://t.co/RaXuAVOJL8 Voila l ubb change de dimension ét apparement il s entraînerai demain
Adrien- J'aime l'Union à la folie
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Re: Sekope Kepu
Adrien a écrit:@RugbyScapulaire: Sekope Kepu est arrivé à Bordeaux - https://t.co/DZW1fZ4Wjo #TOP14 #ILOVEUBB https://t.co/RaXuAVOJL8 Voila l ubb change de dimension ét apparement il s entraînerai demain
Le Midol annonce des entrainements dès cette semaine alors que SUD OUEST précise :
et participera à son premier entraînement le 1er décembre avec Adam Ashley-Cooper.
Pour moi, c'est plutot Sud Ouest qui doit avoir raison. Demain il sera juste présenté à la presse et fera la connaissance de ses coéquipiers mais il ne s'entrainera qu'à partir du départ de son nouveau contrat le 1er décembre pour des raisons évidentes d'assurances. S'il se blesse à un entrainement comme une rupture des ligaments sans être sous contrat d'un il y aura des problèmes d'assurance et de deux ça ne sera pas considéré comme un accident du travail donc zéro indemnisation pour lui ou le club.
En attendant, il va pouvoir tranquillement chercher un logement ou emménager s'il l'a déjà trouvé et surtout commencer à s'acclimater à sa nouvelle vie.
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kaze33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Sekope Kepu
kaze33 a écrit:
En attendant, il va pouvoir tranquillement chercher un logement ou emménager s'il l'a déjà trouvé et surtout commencer à s'acclimater à sa nouvelle vie.
Oui et puis aussi faire ouvrir son abonnement EDF et aller faire ses courses en bus à Rives d'Arcins
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Re: Sekope Kepu
Il est encore sous contrat avec la fédération australienne jusqu'à fin novembre
le radis- Team modo
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Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Sekope Kepu
le radis a écrit:Il est encore sous contrat avec la fédération australienne jusqu'à fin novembre
Ah..... super, enfin un scoop !!!!
Merci Radis...
Pat- Unioniste de la première heure
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Humeur : ça dépendait d'un Gascon ... à béret béarnais !
Re: Sekope Kepu
ça t'épate ?
le radis- Team modo
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Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Sekope Kepu
Comme d'habitude, oserais-je dire...!le radis a écrit:ça t'épate ?
Pat- Unioniste de la première heure
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Humeur : ça dépendait d'un Gascon ... à béret béarnais !
Re: Sekope Kepu
https://www.periscope.tv/w/1YpJkRqZneBGj Welcome!
matbar33- J'aime l'Union passionnément
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Re: Sekope Kepu
matbar33 a écrit:https://www.periscope.tv/w/1YpJkRqZneBGj Welcome!
Même si ça tremble un peu
En résumé, il est excité et il lui tarde de jouer pour l'UBB. Ben nous aussi
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Re: Sekope Kepu
SO :
Rugby (Top 14) : « Je sais que ce ne sera pas facile » dit Sekope Kepu
nicolas le gardien
A ses côtés, Raphaël Ibanez n'a pas hésité à le mettre amicalement en condition. « Ce n'est pas pour te mettre la pression, mais c'est la première fois qu'il y a autant de journalistes » s'amusait le manager de l'Union Bordeaux-Bègles. Arrivé lundi à Bordeaux, le pilier droit australien Sekope Kepu n'est pas encore officiellement un joueur de l'UBB - il le sera mardi prochain et pour deux ans et demi - mais a tenu sa première conférence de presse hier. Avec deux mots revenus régulièrement : « excité » et « hâte. »
Le choix : « une décision difficile »
À 29 ans, Sekope Kepu n'est pas en fin de carrière. Elle touche même depuis deux ans à son sommet - succès en Super Rugby avec les Waratahs en 2014, finale de la Coupe du monde 2015 - et son choix l'hiver dernier de s'exiler a fait parler. « Vous savez, Michael (Cheika) n'était pas content que je parte » souriait-il à la question d'éventuels conseils du sélectionneur des Wallabies sur le Top 14.
Hier, le père de trois jeunes enfants, qui sera rejoint jeudi en Gironde par son compatriote et ami Adam Ashley-Cooper, a donné les arguments qui ont fait pencher la balance. La famille : « en Australie, avec le Super Rugby et le Rugby Championship, vous êtes absents six mois de l'année. » Le rugby : « affronter les meilleurs piliers, développer mes qualités de pilier encore plus chaque semaine. » Bordeaux ? « C'est excitant d'intégrer un club qui grandit doucement et d'y participer. J'ai beaucoup discuté avec Laurent Marti, Raphaël Ibanez. Et mes amis qui jouent en France m'ont dit que c'était une belle ville. »
« C'est une nouvelle étape dans ma carrière. Ce ne sera pas facile dans l'une des meilleures compétitions au monde mais c'est un challenge pour moi. Je vais essayer d'apporter mon expérience du rugby international, du Super Rugby » a poursuivi le pilier, sélectionnable grâce à ses 63 sélections, mais dont l'avenir avec les Wallabies est en suspens : « J'en discuterai avec Raphaël, le staff. Pour moi, le plus important aujourd'hui est d'être performant pour Bordeaux, donner mon meilleur ici. »
Les débuts : « le plus vite possible »
Sekope Kepu ne débutera l'entraînement collectif que la semaine prochaine, ce qui ne l'empêchera de s'y remettre physiquement dès demain. « La saison a été longue avec la Coupe du monde. Elle s'est malheureusement terminée sur une déception (défaite en finale, NDLR) mais j'y ai pris beaucoup de plaisir. J'ai eu quelques semaines pour me rafraîchir physiquement et mentalement. Je suis à un nouvel endroit et j'ai hâte de commencer à m'entraîner et jouer à nouveau. Mon corps est prêt. »
À un poste où deux spécialistes (Gomez Kodela, Toetu) et un polyvalent (Poux) alternent depuis le dé but de saison, Raphaël Ibanez n'exclut pas de le lancer dès le 5 décembre au Stade Français. En tout cas « le plus vite possible. »
« On va faire le point tranquillement, on va évaluer avec les entraîneurs, la cellule de préparation physique. Il faut faire confiance aux équipes nationales : il doit être sur une forme de continuité par rapport aux exigences physiques. La préoccupation est qu'il intègre au plus vite nos repères de jeu, mais quand on est international, l'adaptation doit être un des atouts. J'espère simplement qu'il aura les ressources physiques, mentales pour basculer. » Hier, il en avait l'enthousiasme.
Rugby (Top 14) : le jour où Sekope Kepu est devenu joueur de l'UBB
nicolas le gardien
Il est apparu vers 10 h 15, alors que ses nouveaux équipiers s'attelaient sur la pelouse blanchie du stade Moga. Casquette bleu, sweat 4XL blanc siglé enveloppant cette immense carcasse - 1,88 m et 125 kg selon les statistiques World Rugby. Les yeux encore embrumés par le décalage horaire, le corps surpris par le passage du printemps austral au froid automne de la semaine. « L'hiver, ce n'est pas ce qui m'inquiète : je le suis plus par la langue, pour communiquer, pointait-il. Avec la Coupe du Monde, la famille, j'étais trop occupé pour prendre des cours ! »
Voici Sekope Kepu, nouveau joueur de l'UBB. Meilleur pilier droit de la planète. On exagère ? Oui, un peu : l'Australien le sera si, dans les mois à venir, il parvient à se sortir des mêlées et rucks du Top 14, où d'autres ont laissé une réputation. En attendant, le Wallaby postule : numéro 1 à son poste du Super Rugby 2014, élu comme titulaire de beaucoup des XV type de la Coupe du Monde, en progrès en mêlée sous la houlette depuis un an de Mario Ledesma, « très complet, efficace ballon en mains, mobile » résume son désormais manager Raphaël Ibanez.
Smartphone et escale
Hier, c'est l'homme qui a fait ses premiers pas. Souriant, humble pour une journée marathon : un tour des installations, discussions de bienvenue avec les entraîneurs, médecin et kinés, présentation à l'effectif en amont de la séance vidéo, repas sur le pouce avant de filer à la clinique du sport de Mérignac pour les tests d'usage, de récupérer sa voiture et de parapher en fin d'après-midi son contrat, qui le liera à l'UBB du 1er décembre au mois de juin 2018.
Bref, du classique s'il n'y avait eu ces photos demandées par le personnel et des clients de la structure médicale, et la présentation aux médias. Une première dans la jeune histoire du club, avec une quinzaine de journalistes, quatre caméras, des membres du club, une retransmission en direct sur l Internet. Maillot sur le dos, lui a immortalisé le moment avec son smartphone, avant de répondre, d'abord timide, puis plus décontracté. Toujours professionnel.
Le bientôt trentenaire, numéro 8 de formation à une époque où il se destinait à rentrer dans la police, a ouvert cette « nouvelle étape de sa vie. » Il n'en est pas à sa première : né en Australie, il a d'abord passé trois ans aux Tonga, avant de rejoindre la Nouvelle-Zélande et, à 11 ans, le célèbre Wesley College d'Auckland, qui a formé nombre d'internationaux dont Jonah Lomu, son « héros du rugby. »
À peine lancé dans le grand bain du championnat néo-zélandais, il avait répondu à 22 ans à l'appel des Waratahs, à Sydney. « L'UBB est seulement mon deuxième club. J'espère que je suis là pour longtemps.»
Stressé par le grand saut à l'autre bout de la planète ? « Cela va nous changer, moi et ma famille. Mais je suis sûr que ça va nous apporter une autre vision, de nouveaux amis. »
Vin et Google Maps
Son séjour a commencé par une nuit à Paris, dix jours après les attentats. « Ma compagne était un peu inquiète. Mais il y a partout des endroits qui ne sont pas sûrs. Il peut arriver n'importe quoi, n'importe où ».
Lundi, il s'est installé à l'hôtel en centre-ville avec Anna et leurs trois enfants : Faith-Rose 7 ans, Israel 4 ans et Isaiah 2 ans. Trop fatigués pour partir en découverte. S'il connaissait de Bordeaux « le vin, le meilleur du monde » quand Laurent Marti l'a contacté, le jeune homme a rattrapé le retard sur Internet « pour me familiariser avec les systèmes de jeu, les noms et les visages de mes coéquipiers, voir le stade avec Google Maps. » « J'ai aussi beaucoup discuté avec Laurent Marti, Raphaël (Ibanez), Met (Talebula) à la Coupe du Monde. » Et depuis plusieurs mois, il échange des SMS avec Ole Avei. « C'est le roi de Bordeaux, non ? » s'amuse le Wallaby.
« Digby (Ioane) nous amis en contact. C'est un bon gars, raconte le talonneur samoan, neveu de l'ex ailier du Stade Français. Je lui dis ce qui est bien, ce qui ne l'est pas, où aller manger. Mais le guide, ce n'est pas moi, c'est Patrick (Toetu) ! »
Maison et Ashley-cooper
La visite ne sera pas pour aujourd'hui : accompagné de son agent - également représentant d'Ole Avei et Metuisela Talebula -et d'Alphonse Miralles, en charge du quotidien des joueurs, il doit trouver une maison, non loin de l'école bilingue où ses aînés sont inscrits.
Demain, le pilier passera les tests physiques et s'entretiendra avec le staff pour préciser son programme de reprise, se pencher sur le sportif et devenir pour de bon un membre de l'effectif. « Que ce soit un jeu ou un international, dans le groupe, c'est pareil : il y a le même respect » dit Ole Avei. Demain, le nouveau-venu aura aussi du travail : il doit accueillir Adam Ashley-Cooper « encore plus impatient que moi. »
Lire aussi page 34
Sekope Kepu en chiffres
Né le : 5 février 1986 à Sydney (Australie).
Mensurations : 1,88 m, 125 kg.
Carrière en club : Counties Manukau (Nouvelle-Zélande, jusqu’en 2008), Waratahs (Australie, 2008-2015), UBB.
Statistiques en club : 90 matchs de Super Rugby (70 titularisations, 2 essais).
Palmarès en club : vainqueur du Super Rugby en 2014 (finaliste en 2008, demi-finaliste en 2010 et 2015).
Carrière en sélection : Nouvelle-Zélande U19, Australie A (63 sélections, 10 essais).
Palmarès en sélection : finaliste de la Coupe du Monde 2015 (3e en 2011), vainqueur du Rugby Championship en 2011 et 2015.
Rugby (Top 14) : « Je sais que ce ne sera pas facile » dit Sekope Kepu
nicolas le gardien
A ses côtés, Raphaël Ibanez n'a pas hésité à le mettre amicalement en condition. « Ce n'est pas pour te mettre la pression, mais c'est la première fois qu'il y a autant de journalistes » s'amusait le manager de l'Union Bordeaux-Bègles. Arrivé lundi à Bordeaux, le pilier droit australien Sekope Kepu n'est pas encore officiellement un joueur de l'UBB - il le sera mardi prochain et pour deux ans et demi - mais a tenu sa première conférence de presse hier. Avec deux mots revenus régulièrement : « excité » et « hâte. »
Le choix : « une décision difficile »
À 29 ans, Sekope Kepu n'est pas en fin de carrière. Elle touche même depuis deux ans à son sommet - succès en Super Rugby avec les Waratahs en 2014, finale de la Coupe du monde 2015 - et son choix l'hiver dernier de s'exiler a fait parler. « Vous savez, Michael (Cheika) n'était pas content que je parte » souriait-il à la question d'éventuels conseils du sélectionneur des Wallabies sur le Top 14.
Hier, le père de trois jeunes enfants, qui sera rejoint jeudi en Gironde par son compatriote et ami Adam Ashley-Cooper, a donné les arguments qui ont fait pencher la balance. La famille : « en Australie, avec le Super Rugby et le Rugby Championship, vous êtes absents six mois de l'année. » Le rugby : « affronter les meilleurs piliers, développer mes qualités de pilier encore plus chaque semaine. » Bordeaux ? « C'est excitant d'intégrer un club qui grandit doucement et d'y participer. J'ai beaucoup discuté avec Laurent Marti, Raphaël Ibanez. Et mes amis qui jouent en France m'ont dit que c'était une belle ville. »
« C'est une nouvelle étape dans ma carrière. Ce ne sera pas facile dans l'une des meilleures compétitions au monde mais c'est un challenge pour moi. Je vais essayer d'apporter mon expérience du rugby international, du Super Rugby » a poursuivi le pilier, sélectionnable grâce à ses 63 sélections, mais dont l'avenir avec les Wallabies est en suspens : « J'en discuterai avec Raphaël, le staff. Pour moi, le plus important aujourd'hui est d'être performant pour Bordeaux, donner mon meilleur ici. »
Les débuts : « le plus vite possible »
Sekope Kepu ne débutera l'entraînement collectif que la semaine prochaine, ce qui ne l'empêchera de s'y remettre physiquement dès demain. « La saison a été longue avec la Coupe du monde. Elle s'est malheureusement terminée sur une déception (défaite en finale, NDLR) mais j'y ai pris beaucoup de plaisir. J'ai eu quelques semaines pour me rafraîchir physiquement et mentalement. Je suis à un nouvel endroit et j'ai hâte de commencer à m'entraîner et jouer à nouveau. Mon corps est prêt. »
À un poste où deux spécialistes (Gomez Kodela, Toetu) et un polyvalent (Poux) alternent depuis le dé but de saison, Raphaël Ibanez n'exclut pas de le lancer dès le 5 décembre au Stade Français. En tout cas « le plus vite possible. »
« On va faire le point tranquillement, on va évaluer avec les entraîneurs, la cellule de préparation physique. Il faut faire confiance aux équipes nationales : il doit être sur une forme de continuité par rapport aux exigences physiques. La préoccupation est qu'il intègre au plus vite nos repères de jeu, mais quand on est international, l'adaptation doit être un des atouts. J'espère simplement qu'il aura les ressources physiques, mentales pour basculer. » Hier, il en avait l'enthousiasme.
Rugby (Top 14) : le jour où Sekope Kepu est devenu joueur de l'UBB
nicolas le gardien
Il est apparu vers 10 h 15, alors que ses nouveaux équipiers s'attelaient sur la pelouse blanchie du stade Moga. Casquette bleu, sweat 4XL blanc siglé enveloppant cette immense carcasse - 1,88 m et 125 kg selon les statistiques World Rugby. Les yeux encore embrumés par le décalage horaire, le corps surpris par le passage du printemps austral au froid automne de la semaine. « L'hiver, ce n'est pas ce qui m'inquiète : je le suis plus par la langue, pour communiquer, pointait-il. Avec la Coupe du Monde, la famille, j'étais trop occupé pour prendre des cours ! »
Voici Sekope Kepu, nouveau joueur de l'UBB. Meilleur pilier droit de la planète. On exagère ? Oui, un peu : l'Australien le sera si, dans les mois à venir, il parvient à se sortir des mêlées et rucks du Top 14, où d'autres ont laissé une réputation. En attendant, le Wallaby postule : numéro 1 à son poste du Super Rugby 2014, élu comme titulaire de beaucoup des XV type de la Coupe du Monde, en progrès en mêlée sous la houlette depuis un an de Mario Ledesma, « très complet, efficace ballon en mains, mobile » résume son désormais manager Raphaël Ibanez.
Smartphone et escale
Hier, c'est l'homme qui a fait ses premiers pas. Souriant, humble pour une journée marathon : un tour des installations, discussions de bienvenue avec les entraîneurs, médecin et kinés, présentation à l'effectif en amont de la séance vidéo, repas sur le pouce avant de filer à la clinique du sport de Mérignac pour les tests d'usage, de récupérer sa voiture et de parapher en fin d'après-midi son contrat, qui le liera à l'UBB du 1er décembre au mois de juin 2018.
Bref, du classique s'il n'y avait eu ces photos demandées par le personnel et des clients de la structure médicale, et la présentation aux médias. Une première dans la jeune histoire du club, avec une quinzaine de journalistes, quatre caméras, des membres du club, une retransmission en direct sur l Internet. Maillot sur le dos, lui a immortalisé le moment avec son smartphone, avant de répondre, d'abord timide, puis plus décontracté. Toujours professionnel.
Le bientôt trentenaire, numéro 8 de formation à une époque où il se destinait à rentrer dans la police, a ouvert cette « nouvelle étape de sa vie. » Il n'en est pas à sa première : né en Australie, il a d'abord passé trois ans aux Tonga, avant de rejoindre la Nouvelle-Zélande et, à 11 ans, le célèbre Wesley College d'Auckland, qui a formé nombre d'internationaux dont Jonah Lomu, son « héros du rugby. »
À peine lancé dans le grand bain du championnat néo-zélandais, il avait répondu à 22 ans à l'appel des Waratahs, à Sydney. « L'UBB est seulement mon deuxième club. J'espère que je suis là pour longtemps.»
Stressé par le grand saut à l'autre bout de la planète ? « Cela va nous changer, moi et ma famille. Mais je suis sûr que ça va nous apporter une autre vision, de nouveaux amis. »
Vin et Google Maps
Son séjour a commencé par une nuit à Paris, dix jours après les attentats. « Ma compagne était un peu inquiète. Mais il y a partout des endroits qui ne sont pas sûrs. Il peut arriver n'importe quoi, n'importe où ».
Lundi, il s'est installé à l'hôtel en centre-ville avec Anna et leurs trois enfants : Faith-Rose 7 ans, Israel 4 ans et Isaiah 2 ans. Trop fatigués pour partir en découverte. S'il connaissait de Bordeaux « le vin, le meilleur du monde » quand Laurent Marti l'a contacté, le jeune homme a rattrapé le retard sur Internet « pour me familiariser avec les systèmes de jeu, les noms et les visages de mes coéquipiers, voir le stade avec Google Maps. » « J'ai aussi beaucoup discuté avec Laurent Marti, Raphaël (Ibanez), Met (Talebula) à la Coupe du Monde. » Et depuis plusieurs mois, il échange des SMS avec Ole Avei. « C'est le roi de Bordeaux, non ? » s'amuse le Wallaby.
« Digby (Ioane) nous amis en contact. C'est un bon gars, raconte le talonneur samoan, neveu de l'ex ailier du Stade Français. Je lui dis ce qui est bien, ce qui ne l'est pas, où aller manger. Mais le guide, ce n'est pas moi, c'est Patrick (Toetu) ! »
Maison et Ashley-cooper
La visite ne sera pas pour aujourd'hui : accompagné de son agent - également représentant d'Ole Avei et Metuisela Talebula -et d'Alphonse Miralles, en charge du quotidien des joueurs, il doit trouver une maison, non loin de l'école bilingue où ses aînés sont inscrits.
Demain, le pilier passera les tests physiques et s'entretiendra avec le staff pour préciser son programme de reprise, se pencher sur le sportif et devenir pour de bon un membre de l'effectif. « Que ce soit un jeu ou un international, dans le groupe, c'est pareil : il y a le même respect » dit Ole Avei. Demain, le nouveau-venu aura aussi du travail : il doit accueillir Adam Ashley-Cooper « encore plus impatient que moi. »
Lire aussi page 34
Sekope Kepu en chiffres
Né le : 5 février 1986 à Sydney (Australie).
Mensurations : 1,88 m, 125 kg.
Carrière en club : Counties Manukau (Nouvelle-Zélande, jusqu’en 2008), Waratahs (Australie, 2008-2015), UBB.
Statistiques en club : 90 matchs de Super Rugby (70 titularisations, 2 essais).
Palmarès en club : vainqueur du Super Rugby en 2014 (finaliste en 2008, demi-finaliste en 2010 et 2015).
Carrière en sélection : Nouvelle-Zélande U19, Australie A (63 sélections, 10 essais).
Palmarès en sélection : finaliste de la Coupe du Monde 2015 (3e en 2011), vainqueur du Rugby Championship en 2011 et 2015.
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Re: Sekope Kepu
patrick a écrit:kaze33 a écrit:
En attendant, il va pouvoir tranquillement chercher un logement ou emménager s'il l'a déjà trouvé et surtout commencer à s'acclimater à sa nouvelle vie.
Oui et puis aussi faire ouvrir son abonnement EDF et aller faire ses courses en bus à Rives d'Arcins
accompagné de son agent - également représentant d'Ole Avei et Metuisela Talebula -et d'Alphonse Miralles, en charge du quotidien des joueurs, il doit trouver une maison, non loin de l'école bilingue où ses aînés sont inscrits.
Désolé je ne pouvais m'empêcher de relever ce passage mon cher Patrick. Même si j'en dis beaucoup, je ne dis pas que des conneries
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Re: Sekope Kepu
kaze33 a écrit:patrick a écrit:kaze33 a écrit:
En attendant, il va pouvoir tranquillement chercher un logement ou emménager s'il l'a déjà trouvé et surtout commencer à s'acclimater à sa nouvelle vie.
Oui et puis aussi faire ouvrir son abonnement EDF et aller faire ses courses en bus à Rives d'Arcins
accompagné de son agent - également représentant d'Ole Avei et Metuisela Talebula -et d'Alphonse Miralles, en charge du quotidien des joueurs, il doit trouver une maison, non loin de l'école bilingue où ses aînés sont inscrits.
Désolé je ne pouvais m'empêcher de relever ce passage mon cher Patrick. Même si j'en dis beaucoup, je ne dis pas que des conneries
Crois tu vraiment que c'est lui qui, ne parlant pas 1 mot de français, va s'occuper de tous ces petits tracas. C'est par contre LA fonction de Fonfon au club et je lui fait confiance pour que tout soit déjà quasi-bouclé (voiture, maison, école, etc.) ... sauf put-être le chèque du 1er loyer ... et encore si ça se trouve ça aussi c'est dans le contrat
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Re: Sekope Kepu
Mais j'ai jamais dit le contraire Je sais très bien que c'est pas Kepu parlant pas un mot de français qui va s'occuper directement de tout cela. Le club s'en occupe, lui il n'aura qu'à penser à 100% au terrain.
Je voulais dire qu'il aura tranquillement ces prochains jours à choisir avec sa femme un logement parmi ceux qui ont été sélectionné pour eux selon leurs critères et de superviser le cas échéant l'emménagement.
D'ailleurs l'hôtel en attendant d'emménager est à la charge du club.
Je voulais dire qu'il aura tranquillement ces prochains jours à choisir avec sa femme un logement parmi ceux qui ont été sélectionné pour eux selon leurs critères et de superviser le cas échéant l'emménagement.
D'ailleurs l'hôtel en attendant d'emménager est à la charge du club.
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Re: Sekope Kepu
http://rugby-scapulaire.com/breves/20986-kepu-jai-encore-beaucoup-de-choses-a-apprendre-mais-je-suis-la-pour-ca
C'est ça un (vrai) champion : humilité et travail
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Re: Sekope Kepu
SO :
Union Bordeaux-Bègles : Sekope Kepu apprend encore
Yoan Leshauriès
On a beau débarquer en France avec l'étiquette de « meilleur pilier droit de la planète rugby », la mêlée du Top 14 nécessite toujours un temps d'adaptation pour les joueurs de l'Hémisphère Sud, même pour les plus grands. Demandez à Carl Hayman, l'ex-All Black a mis une saison avec le RC Toulon pour trouver ses marques dans cet exercice. « Chez vous, la mêlée demeure une arme à part entière dans le jeu d'une équipe », déclarait-il après ses premières poussées dans l'Hexagone en 2010. Trois mois après son arrivée à l'Union Bordeaux-Bègles avec le statut de vice-champion du monde, le pilier droit australien Sekope Kepu (29 ans, 1,88 m, 120 kg) fait le même constat : « Je savais que ça allait être difficile mais j'aime le challenge. J'apprends tous les jours ».
Le Wallaby a eu droit à son baptême du feu au Stade Français, début décembre, quelques jours après avoir défait ses valises. « Je revenais juste de vacances, j'ai vraiment regardé comment ça se passait, je n'ai eu que deux jours pour m'entraîner et essayer de m'imprégner de tout ça ». Et à Jean-Bouin, « Keps », comme on le surnomme en Gironde, a été pas mal chahuté en mêlée. « Après ce match, il n'était pas dans le doute mais dans le questionnement, ça, c'est sûr », se souvient l'entraîneur des avants de l'UBB Régis Sonnes.
"La mêlée du Top 14, c'est vraiment une autre manière d'aborder les choses, une autre manière d'être arbitré"
« C'est ce pourquoi je suis aussi venu ici, pour vivre une nouvelle expérience, souligne l'ex- joueur des Waratahs (Super Rugby). Ce premier match m'a un peu réveillé, je sais ce que je dois faire, je travaille tous les jours pour m'améliorer. La mêlée du Top 14, c'est vraiment une autre manière d'aborder les choses, une autre manière d'être arbitré… C'est un nouveau challenge toutes les semaines avec de nouvelles oppositions, de nouvelles habitudes ».
Et forcément, cela prend du temps. « Le travail au quotidien est différent que celui qu'il a connu, le travail en opposition qu'on fait également, explique Régis Sonnes. La mêlée, c'est une osmose entre tous, j'appelle ça le “Tetris” : ce sont des cases qui doivent s'emboîter. Chaque physique est différent, chacun doit trouver sa place. Il faut trouver les réglages, la position… Je trouve que Sekope progresse à ce niveau, il a une grosse réflexion avec ses coéquipiers, il communique beaucoup. Son évolution est intéressante ».
« Il veut prendre du poids »
Le président Laurent Marti se montre indulgent et est satisfait de l'apport de sa « star » de recrue : « C'est un mec super dans l'état d'esprit, très sérieux, très professionnel, excellent joueur de rugby et comme on le savait, il lui faudra un temps d'adaptation à la mêlée du Top 14. Les joueurs de l'Hémisphère Sud trichent beaucoup moins que chez nous, ils ont moins la culture de la mêlée qu'en France et on leur apprend à pousser droit, pas forcément à aller au sol quand ils sont pris… Ce qui est l'exact opposé des piliers français ». Sekope Kepu va-t-il devoir apprendre à « tricher à la française » ? « Ce n'est pas moi qui l'ai dit, sourit l'intéressé. Non, j'apprends à m'adapter, à trouver le bon angle… »
Quoi qu'il en soit, en l'absence de Patrick Toetu (blessé) au poste, « Keps » enchaîne les minutes de jeu avec l'UBB. Idéal pour prendre ses marques et accélérer son apprentissage de la mêlée française. Et le joueur prend les devants. « Il modifie un peu son approche, il veut prendre un peu plus de poids pour gagner en puissance, il s'adapte tranquillement à l'exigence, vu les conditions d'hiver, je pense qu'il va nous amener un peu plus de poids que de dynamisme, juge Régis Sonnes. Mais malgré tout, on peut dire qu'on gagne contre Agen (24-19) parce qu'il marque un essai fantastique plein d'explosivité. Ces qualités-là, il ne faut pas qu'il les perde non plus ».
Du côté du RC Toulon, Carl Hayman a bien fini par s'imposer comme la « référence » au poste de pilier droit dans le championnat français. Sekope Kepu sait le travail qu'il lui reste à fournir pour dominer ses adversaires, et ce, dans tous les secteurs du jeu.
Humilité, tout ce qu'il faut à l'Union.
Union Bordeaux-Bègles : Sekope Kepu apprend encore
Yoan Leshauriès
On a beau débarquer en France avec l'étiquette de « meilleur pilier droit de la planète rugby », la mêlée du Top 14 nécessite toujours un temps d'adaptation pour les joueurs de l'Hémisphère Sud, même pour les plus grands. Demandez à Carl Hayman, l'ex-All Black a mis une saison avec le RC Toulon pour trouver ses marques dans cet exercice. « Chez vous, la mêlée demeure une arme à part entière dans le jeu d'une équipe », déclarait-il après ses premières poussées dans l'Hexagone en 2010. Trois mois après son arrivée à l'Union Bordeaux-Bègles avec le statut de vice-champion du monde, le pilier droit australien Sekope Kepu (29 ans, 1,88 m, 120 kg) fait le même constat : « Je savais que ça allait être difficile mais j'aime le challenge. J'apprends tous les jours ».
Le Wallaby a eu droit à son baptême du feu au Stade Français, début décembre, quelques jours après avoir défait ses valises. « Je revenais juste de vacances, j'ai vraiment regardé comment ça se passait, je n'ai eu que deux jours pour m'entraîner et essayer de m'imprégner de tout ça ». Et à Jean-Bouin, « Keps », comme on le surnomme en Gironde, a été pas mal chahuté en mêlée. « Après ce match, il n'était pas dans le doute mais dans le questionnement, ça, c'est sûr », se souvient l'entraîneur des avants de l'UBB Régis Sonnes.
"La mêlée du Top 14, c'est vraiment une autre manière d'aborder les choses, une autre manière d'être arbitré"
« C'est ce pourquoi je suis aussi venu ici, pour vivre une nouvelle expérience, souligne l'ex- joueur des Waratahs (Super Rugby). Ce premier match m'a un peu réveillé, je sais ce que je dois faire, je travaille tous les jours pour m'améliorer. La mêlée du Top 14, c'est vraiment une autre manière d'aborder les choses, une autre manière d'être arbitré… C'est un nouveau challenge toutes les semaines avec de nouvelles oppositions, de nouvelles habitudes ».
Et forcément, cela prend du temps. « Le travail au quotidien est différent que celui qu'il a connu, le travail en opposition qu'on fait également, explique Régis Sonnes. La mêlée, c'est une osmose entre tous, j'appelle ça le “Tetris” : ce sont des cases qui doivent s'emboîter. Chaque physique est différent, chacun doit trouver sa place. Il faut trouver les réglages, la position… Je trouve que Sekope progresse à ce niveau, il a une grosse réflexion avec ses coéquipiers, il communique beaucoup. Son évolution est intéressante ».
« Il veut prendre du poids »
Le président Laurent Marti se montre indulgent et est satisfait de l'apport de sa « star » de recrue : « C'est un mec super dans l'état d'esprit, très sérieux, très professionnel, excellent joueur de rugby et comme on le savait, il lui faudra un temps d'adaptation à la mêlée du Top 14. Les joueurs de l'Hémisphère Sud trichent beaucoup moins que chez nous, ils ont moins la culture de la mêlée qu'en France et on leur apprend à pousser droit, pas forcément à aller au sol quand ils sont pris… Ce qui est l'exact opposé des piliers français ». Sekope Kepu va-t-il devoir apprendre à « tricher à la française » ? « Ce n'est pas moi qui l'ai dit, sourit l'intéressé. Non, j'apprends à m'adapter, à trouver le bon angle… »
Quoi qu'il en soit, en l'absence de Patrick Toetu (blessé) au poste, « Keps » enchaîne les minutes de jeu avec l'UBB. Idéal pour prendre ses marques et accélérer son apprentissage de la mêlée française. Et le joueur prend les devants. « Il modifie un peu son approche, il veut prendre un peu plus de poids pour gagner en puissance, il s'adapte tranquillement à l'exigence, vu les conditions d'hiver, je pense qu'il va nous amener un peu plus de poids que de dynamisme, juge Régis Sonnes. Mais malgré tout, on peut dire qu'on gagne contre Agen (24-19) parce qu'il marque un essai fantastique plein d'explosivité. Ces qualités-là, il ne faut pas qu'il les perde non plus ».
Du côté du RC Toulon, Carl Hayman a bien fini par s'imposer comme la « référence » au poste de pilier droit dans le championnat français. Sekope Kepu sait le travail qu'il lui reste à fournir pour dominer ses adversaires, et ce, dans tous les secteurs du jeu.
Humilité, tout ce qu'il faut à l'Union.
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Re: Sekope Kepu
Kepu fait partie de la liste des 39 Australiens pour préparer les tests contre l Angleterre au mois de Juin...
A noter le présence de Leroy Houston
http://www.telegraph.co.uk/rugby-union/2016/05/26/australia-name-squad-to-face-england-as-james-horwill-is-recalle/
A noter le présence de Leroy Houston
http://www.telegraph.co.uk/rugby-union/2016/05/26/australia-name-squad-to-face-england-as-james-horwill-is-recalle/
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Re: Sekope Kepu
SO :
Top 14 : Kepu résilie son contrat avec l'UBB et retourne chez les Waratahs
Yoan Leshauriès
Son aventure en Top 14 n'aura pas duré plus de six mois. Arrivé à l'Union Bordeaux-Bègles en novembre dernier, trois semaines après avoir joué la finale de la Coupe du monde avec l'Australie, Sekope Kepu (30 ans, 65 sélections) rentre déjà au pays. Hier soir, le club girondin a annoncé avoir signé avec le Wallaby un avenant de résiliation du contrat qui les liait jusqu'en juin 2018, et ce pour « des raisons familiales ».
« Sekope nous a demandé audience à Raphaël (Ibanez, le manager) et à moi il y a deux mois déjà, explique le président de l'UBB Laurent Marti. Il nous a fait savoir son envie de rentrer au pays car sa femme ne s'adaptait pas du tout à la France. Il faut savoir qu'elle a une grande influence sur lui. C'est grâce à elle qu'il a signé ici. Elle pensait qu'elle allait passer plus de temps avec lui et qu'ils ne seraient plus aussi souvent éloignés à cause des tournées avec les Waratahs et les Wallabies. Manque de bol, c'est elle qui ne s'est pas adaptée ici. On a essayé de convaincre Sekope de rester une saison de plus mais rien n'y a fait. Il n'était pas question pour nous de retenir un joueur et d'interférer dans sa vie familiale ».
Un coup dur pour l'UBB qui perd là l'une des deux têtes de gondole de son dernier recrutement (avec l'autre international australien Adam Ashley-Cooper). Après avoir mis un peu de temps à s'adapter au Top 14, et surtout à sa mêlée, Sekope Kepu n'en demeurait pas moins une arme redoutable pour l'UBB, par sa puissance. « C'est un monstre ! », souligne Laurent Marti.
Clerc comme remplaçant
Après 14 matches de Top 14 (dont 7 titulaire pour un essai) et 5 matches de Champions Cup (dont 4 titulaire), « Keps », son surnom en Gironde, a terminé sa saison à Grenoble, le 6 mai dernier, touché à l'épaule. On ne le reverra donc pas à la reprise du côté du stade Moga. Aujourd'hui, on comprend mieux pourquoi le pilier droit avait été rappelé par l'Australie pour la tournée de juin.
Le président girondin regrette le départ d'un joueur de ce calibre mais il l'assure, cela ne bouleversera pas le recrutement en vue de la saison prochaine. « Nous étions partis dans l'idée de démarrer avec quatre piliers droit, en l'occurrence Sekope Kepu, Jean-Baptiste Poux, Vadim Cobilas (Sale) et Marc Clerc (Oyonnax), puis trois lors du départ de Jean-Baptiste Poux la saison suivante. On comptera finalement plus tôt sur Marc Clerc pour tourner à trois sur le poste ». Après avoir envisagé de prêter Xerom Civil à Albi (Pro D2), le jeune pilier (22 ans) restera finalement en Gironde.
Top 14 : Kepu résilie son contrat avec l'UBB et retourne chez les Waratahs
Yoan Leshauriès
Son aventure en Top 14 n'aura pas duré plus de six mois. Arrivé à l'Union Bordeaux-Bègles en novembre dernier, trois semaines après avoir joué la finale de la Coupe du monde avec l'Australie, Sekope Kepu (30 ans, 65 sélections) rentre déjà au pays. Hier soir, le club girondin a annoncé avoir signé avec le Wallaby un avenant de résiliation du contrat qui les liait jusqu'en juin 2018, et ce pour « des raisons familiales ».
« Sekope nous a demandé audience à Raphaël (Ibanez, le manager) et à moi il y a deux mois déjà, explique le président de l'UBB Laurent Marti. Il nous a fait savoir son envie de rentrer au pays car sa femme ne s'adaptait pas du tout à la France. Il faut savoir qu'elle a une grande influence sur lui. C'est grâce à elle qu'il a signé ici. Elle pensait qu'elle allait passer plus de temps avec lui et qu'ils ne seraient plus aussi souvent éloignés à cause des tournées avec les Waratahs et les Wallabies. Manque de bol, c'est elle qui ne s'est pas adaptée ici. On a essayé de convaincre Sekope de rester une saison de plus mais rien n'y a fait. Il n'était pas question pour nous de retenir un joueur et d'interférer dans sa vie familiale ».
Un coup dur pour l'UBB qui perd là l'une des deux têtes de gondole de son dernier recrutement (avec l'autre international australien Adam Ashley-Cooper). Après avoir mis un peu de temps à s'adapter au Top 14, et surtout à sa mêlée, Sekope Kepu n'en demeurait pas moins une arme redoutable pour l'UBB, par sa puissance. « C'est un monstre ! », souligne Laurent Marti.
Clerc comme remplaçant
Après 14 matches de Top 14 (dont 7 titulaire pour un essai) et 5 matches de Champions Cup (dont 4 titulaire), « Keps », son surnom en Gironde, a terminé sa saison à Grenoble, le 6 mai dernier, touché à l'épaule. On ne le reverra donc pas à la reprise du côté du stade Moga. Aujourd'hui, on comprend mieux pourquoi le pilier droit avait été rappelé par l'Australie pour la tournée de juin.
Le président girondin regrette le départ d'un joueur de ce calibre mais il l'assure, cela ne bouleversera pas le recrutement en vue de la saison prochaine. « Nous étions partis dans l'idée de démarrer avec quatre piliers droit, en l'occurrence Sekope Kepu, Jean-Baptiste Poux, Vadim Cobilas (Sale) et Marc Clerc (Oyonnax), puis trois lors du départ de Jean-Baptiste Poux la saison suivante. On comptera finalement plus tôt sur Marc Clerc pour tourner à trois sur le poste ». Après avoir envisagé de prêter Xerom Civil à Albi (Pro D2), le jeune pilier (22 ans) restera finalement en Gironde.
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Re: Sekope Kepu
Décision triste mais homme bien.
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