Derniers sujets
» Tournoi des 6 Nations 2025par krahknardz Aujourd'hui à 0:24
» 15ᵉ journée : UBB / LOU
par krahknardz Aujourd'hui à 0:19
» Nans Ducuing
par Scalp Hier à 21:26
» Transferts (Autres clubs)
par Scalp Hier à 21:23
» 1/8ᵉ de finale - UBB/ULSTER
par Rvnrv Hier à 21:19
» Champions Cup 2024-2025
par Bilou33 Hier à 16:55
» Equipes de France Jeunes
par marchal Hier à 16:00
» UBB - Sharks
par PilSupporte Hier à 14:02
» Podcast : Les UBBistes
par nadoloubb Hier à 12:21
» Thibault Giroud
par Scalp Hier à 12:13
» Connor Sa
par Scalp Hier à 10:40
» Le rugby et son évolution
par Scalp Hier à 10:32
» Temo Matiu
par Scalp Hier à 10:21
» Louis Bielle-Biarrey
par Scalp Hier à 10:07
» Fédération Française de Rugby
par Scalp Hier à 10:00
» UBB: Prolongations signatures Départs Saison 2025/2026
par le radis Mar 21 Jan 2025 - 20:04
» Mafia Cassoulet - Rugbydrama
par Scalp Mar 21 Jan 2025 - 18:53
» Damian Penaud
par Scalp Mar 21 Jan 2025 - 17:08
» Infirmerie 2024-2025
par biscouette Mar 21 Jan 2025 - 16:51
» Equipe de France à 7
par Scalp Mar 21 Jan 2025 - 13:53
» Autres Clubs
par Scalp Mar 21 Jan 2025 - 13:46
» Jacques Nguimbous
par nadoloubb Mar 21 Jan 2025 - 12:51
» Cinéma, séries et littérature
par Scalp Mar 21 Jan 2025 - 12:14
» Joey Carbery
par Scalp Mar 21 Jan 2025 - 10:23
» Rohan Janse van Rensburg
par Dr. Gregory Bouse Lun 20 Jan 2025 - 19:28
» Espoirs 2018-2019
par marchal Dim 19 Jan 2025 - 20:01
» Les Lionnes 2024-2025
par marchal Dim 19 Jan 2025 - 19:19
» Ugo Boniface
par krahknardz Dim 19 Jan 2025 - 18:50
» Espoirs 2024-2025
par Scalp Dim 19 Jan 2025 - 10:50
» Ben Tapuai
par Scalp Dim 19 Jan 2025 - 10:38
Le GRAND STADE (Matmut Atlantique) et nous
+63
AD3AC
Thony
igziabeher
Ubb332006
gael33
coach2rugby
Aspe
S.K.I.T.O
Roberto Miopalmo
Yatangaki
guillaume ubb
FrenchKick
densnewzealand
jeanlia
tire-bouchon
Ribouldingue
grospaquet31
Scalp
latine
Etchetera
marchal
jaja69
lambda33
biscouette
fabswe
Force483
DODO974
cyberquicky
romojito33
flavio33
Dolphy
Charles_ubb
Gahet
sharky
Flow
Adrien
Romain33
kaze33
enzo
Penny33
Duracuir
le radis
zizou46
tom85
Switch
krahknardz
hurluberlu
Camiste
Vince33
Pat
PaG33
Tiburce2VO
Olivier
salvador
nathanael33
léopold
damiers 79
Alain
sudiste
RUGBY972
terrasson-jean-paul
patrick
bordelais
67 participants
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté tribune officielle
Page 22 sur 22
Page 22 sur 22 • 1 ... 12 ... 20, 21, 22
Re: Le GRAND STADE (Matmut Atlantique) et nous
LaRuine33 a écrit:Ubb91 a écrit:LaRuine33 a écrit:krahknardz a écrit:Mais t'es supporter des girondins depuis 45 ans? C'est ton problème. En quoi je devrais avoir une quelconque obligation de supporter cette équipe parce que je suis supporter de l'UBB? Et surtout qu'est-ce que ça a à voir avec le rugby???? Tu es qui exactement pour venir donner des leçons?Ubb91 a écrit:Honte à vous de parler des girondins comme cela.krahknardz a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:krahknardz a écrit:zizou46 a écrit:guillaume ubb a écrit:Une rumeur annonce que les Girondins de Bordeaux renoncent à leur statut pro.
Je déteste le foot, mais quelle tristesse.
Les conditions qu'ils avaient à moindre coût pour le château du Haillan, et les derniers accords de la métropole au frais du contribuable...
Il n'y a rien à envier, vouloir récupérer ou imposer, continuons à nous construire.
Ce désastre me rappelle la chance que l'on a d'avoir notre président : un bon, passionné et vrai.
A l'opposé niveau rugby à B. LEMAITRE qui dépassé par ses investissements veut réduire la voilure.
Il ne s'agit malheureusement pas d'une rumeur mais d'un fait, qui est acté depuis cette fin d'après-midi.
Passionné de sport, je suis les Girondins depuis plus de 40 ans. Même si les dérives et les errements grotesques des dernières années avaient quelque peu modérés mon enthousiasme, ce qui vient de ce passé est une catastrophe.
C'est un monument du sport français et encore plus bordelais qui a été saccagé par une succession de guignols, dont le dernier détiendra la palme et restera celui qui a posé les derniers clous sur le cercueil.
J'en ai gros sur le cœur tout de même
RIP FCGB.
Mouais, faut pas en faire tout un plat non plus. Le RC Strasbourg a perdu son statut professionnel en 2011 après 70 ans, et a fini 13ème de Ligue 1 cette année. Donc rien d'irrémédiable s'est passé.
J'en conclus que t'aime pas vraiment le foot et/ou les girondins... Parce que oui, y'a pas mort d'homme, mais c'est quand même un désastre sur plein de points: les Girondins sont la passion centrale de plein de gens 'comme l'UBB peut l'être pour certains ici, c'est un désastre social avec le licenciement de la quasi totalité du personnel, la fermeture du centre de formation. Et puis va y'avoir les inévitables conséquences par ricochet et notamment la question du stade...
Les girondins pour moi, c'est des souvenirs d'enfance à une époque où on voyait très peu de sports et notamment du rugby à la TV. Mon appétit pour le foot s'est érodé largement ces 20 dernières années, mais je suis nostalgique des belles épopées de ce club et bien sûr je pense aux supporters.
Je te laisse imaginer s'il arrivait pareil malheur à l'UBB (un départ de LM remplacé par un clown incompétent par exemple), je pense qu'ici on en ferait un plat...
Espérons que les Girondins puissent connaître un destin à la Strasbourg
Je te corrige. J'exècre les Girondins. Et je n'en ai jamais fait mystère.
Ensuite faire tout un plat sur une situation qui est déjà arrivé par ailleurs et dont les clubs se sont relevés sans trop de soucis, franchement, y a pas mort d'homme... Les joueurs se sont fait licencier? Vu leurs salaires, ça me touche ni l'une ni l'autre. Le centre de formation va fermer? Les jeunes prometteurs se feront rapidement happer par d'autres centres. Et c'est pas comme une fermeture d'usine avec quelques centaines ou milliers de salariés sur le carreau.
Ta comparaison avec l'UBB n'est pas vraiment pertinente, parce que c'est déjà arrivé! La relégation du CABBG c'était exactement pareil. Et résultat, 22 ans plus tard le club qui est né des cendres dispute la finale du Top14.
Mais bon pas surpris car le milieu du rugby est train de partir en vrille , d ailleurs je me suis fait agresse par un supporter bourré au Matmut lors de Ubb stade toulousain .
Je suis fan des girondins et de begles depuis 45 ans .
J adore les 2 , en 1985 tellement fier de mes girondins avec la coupe de France dans mes bras .
En 1991 avec le brennus gagné par begles dans ma voiture dans bordeaux .
Les girondins c est l histoire et l âme de bordeaux.
Tout comme l ubb.
Les girondins renaîtront et vous un jour moins arrogant quand l ubb aura des problèmes sportifs
Propos un peu excessifs pour un modérateur ...
Je n'ai jamais aimé le foot, mais tous les gouts sont dans la nature et je respecte les supporters de tous les sports quels qu'ils soient.
Tous les supporters de foot ne sont pas des hooligans ! J'en connais de très bien !
Et puis, à une certaine époque, les Girondins c'était quand même une belle équipe qui a fait vibrer Chaban comme le fait aujourd'hui l'UBB.
J'ajouterai que l'on peut être supporter des Girondins et de l'UBB, ce n'est pas indécent.
C'est un triste destin, et on peut avoir de la compassion.
Merci pour vos propos , cela fait plaisir .
Il y a effectivement beaucoup de supporters de l ubb qui aiment les girondins.
C est un club mythique de plus de 100 ans avec des joueurs comme Tigana , Giresse ,battiston , liza , Zidane , dugarry.., Gourcuff
Begles c est aussi une liste de de grand joueurs de rugby que je suis assidûment depuis 1980.
Begles et les girondins pour certains c est tout une vie .
Alors pourquoi un modérateur blesse volontairement les supporters des 2 sports .
Et oui monsieur le modérateur on est à bordeaux et il y a une histoire avec les gigis et begles
Je suis en vacances à arcachon avec des supporters de l ubb et ils ont beaucoup de peine pour les girondins .
Je vois pas ce que viens faire faire Strasbourg dans cette histoire , on est avant tout bordelais et fier de l être.
Si l ubb joue à chaban c est grâce aux girondins il faut pas l oublier .
Il y a des liens , c est avant tout l amour d une ville et des sportifs .
Je supporte pas spécialement les boxers de bordeaux mais jamais me viendrais à l idée de dire que j exècre les boxers.
De nada, je n'aime pas les conflits et les polémiques stériles, le monde en déborde, le sport est sensé effacer les frontières culturelles, religieuses, politiques, ... et c'est aussi ce que j'ai trouvé dans le rugby.
Si je comprends bien, ton "honte à vous" l'a agressé, je sens bien dans tes écrits que tu ne l'as pas dit méchamment, juste sous le coup de l'émotion, mais nous n'avons pas tous la même sensibilité.
Restons en là, chacun est libre de penser ce qu'il veut, c'est plutot la manière de le dire qui me gêne et quand je lis ce genre de remarque : "les petits nouveaux qui se pensent grand", je me dis que tout tentative de dialogue est vaine !
A mon age, j'ai appris à ne plus gaspiller mon temps !
La roue tourne (comme disait une célèbre footballeur ), les Girondins renaitront un jour, sous une forme ou une autre.
Bonnes vacances !
Oui soyons positifs , les girondins renaîtront un jour !!
Effectivement le honte à vous ( que je retire bien volontiers) était sous le coup de l émotion de la disparition du club et de certains propros comme « j’execre les girondins « .
Effectivement toute tentative de dialogue est vaine avec certains.
Pour infos si je suis nouveau sur le forum , j ai du voir mon 1er match à musard a l’âge de 10 ans et j en ai 60 maintenant.
J ai vu un nombre incalculable de match de begles .
Né à bordeaux je me sens légitime de donner mon avis sur le ressenti des bordelais qui aiment les 2 clubs et aussi tous les autres sports que ce soit les JSA , les boxers ou le handball.
Heureusement il y a des messages bienveillants comme Big ben par exemple qui parle parfaitement du sport à bordeaux .
Pour ma part le débat est clos .
Bonne vacances !
Ubb91- J'aime l'Union un peu
- Nombre de messages : 16
Date d'inscription : 09/11/2022
Re: Le GRAND STADE (Matmut Atlantique) et nous
Ubb91 a écrit:LaRuine33 a écrit:Ubb91 a écrit:LaRuine33 a écrit:krahknardz a écrit:Mais t'es supporter des girondins depuis 45 ans? C'est ton problème. En quoi je devrais avoir une quelconque obligation de supporter cette équipe parce que je suis supporter de l'UBB? Et surtout qu'est-ce que ça a à voir avec le rugby???? Tu es qui exactement pour venir donner des leçons?Ubb91 a écrit:Honte à vous de parler des girondins comme cela.krahknardz a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:krahknardz a écrit:zizou46 a écrit:guillaume ubb a écrit:Une rumeur annonce que les Girondins de Bordeaux renoncent à leur statut pro.
Je déteste le foot, mais quelle tristesse.
Les conditions qu'ils avaient à moindre coût pour le château du Haillan, et les derniers accords de la métropole au frais du contribuable...
Il n'y a rien à envier, vouloir récupérer ou imposer, continuons à nous construire.
Ce désastre me rappelle la chance que l'on a d'avoir notre président : un bon, passionné et vrai.
A l'opposé niveau rugby à B. LEMAITRE qui dépassé par ses investissements veut réduire la voilure.
Il ne s'agit malheureusement pas d'une rumeur mais d'un fait, qui est acté depuis cette fin d'après-midi.
Passionné de sport, je suis les Girondins depuis plus de 40 ans. Même si les dérives et les errements grotesques des dernières années avaient quelque peu modérés mon enthousiasme, ce qui vient de ce passé est une catastrophe.
C'est un monument du sport français et encore plus bordelais qui a été saccagé par une succession de guignols, dont le dernier détiendra la palme et restera celui qui a posé les derniers clous sur le cercueil.
J'en ai gros sur le cœur tout de même
RIP FCGB.
Mouais, faut pas en faire tout un plat non plus. Le RC Strasbourg a perdu son statut professionnel en 2011 après 70 ans, et a fini 13ème de Ligue 1 cette année. Donc rien d'irrémédiable s'est passé.
J'en conclus que t'aime pas vraiment le foot et/ou les girondins... Parce que oui, y'a pas mort d'homme, mais c'est quand même un désastre sur plein de points: les Girondins sont la passion centrale de plein de gens 'comme l'UBB peut l'être pour certains ici, c'est un désastre social avec le licenciement de la quasi totalité du personnel, la fermeture du centre de formation. Et puis va y'avoir les inévitables conséquences par ricochet et notamment la question du stade...
Les girondins pour moi, c'est des souvenirs d'enfance à une époque où on voyait très peu de sports et notamment du rugby à la TV. Mon appétit pour le foot s'est érodé largement ces 20 dernières années, mais je suis nostalgique des belles épopées de ce club et bien sûr je pense aux supporters.
Je te laisse imaginer s'il arrivait pareil malheur à l'UBB (un départ de LM remplacé par un clown incompétent par exemple), je pense qu'ici on en ferait un plat...
Espérons que les Girondins puissent connaître un destin à la Strasbourg
Je te corrige. J'exècre les Girondins. Et je n'en ai jamais fait mystère.
Ensuite faire tout un plat sur une situation qui est déjà arrivé par ailleurs et dont les clubs se sont relevés sans trop de soucis, franchement, y a pas mort d'homme... Les joueurs se sont fait licencier? Vu leurs salaires, ça me touche ni l'une ni l'autre. Le centre de formation va fermer? Les jeunes prometteurs se feront rapidement happer par d'autres centres. Et c'est pas comme une fermeture d'usine avec quelques centaines ou milliers de salariés sur le carreau.
Ta comparaison avec l'UBB n'est pas vraiment pertinente, parce que c'est déjà arrivé! La relégation du CABBG c'était exactement pareil. Et résultat, 22 ans plus tard le club qui est né des cendres dispute la finale du Top14.
Mais bon pas surpris car le milieu du rugby est train de partir en vrille , d ailleurs je me suis fait agresse par un supporter bourré au Matmut lors de Ubb stade toulousain .
Je suis fan des girondins et de begles depuis 45 ans .
J adore les 2 , en 1985 tellement fier de mes girondins avec la coupe de France dans mes bras .
En 1991 avec le brennus gagné par begles dans ma voiture dans bordeaux .
Les girondins c est l histoire et l âme de bordeaux.
Tout comme l ubb.
Les girondins renaîtront et vous un jour moins arrogant quand l ubb aura des problèmes sportifs
Propos un peu excessifs pour un modérateur ...
Je n'ai jamais aimé le foot, mais tous les gouts sont dans la nature et je respecte les supporters de tous les sports quels qu'ils soient.
Tous les supporters de foot ne sont pas des hooligans ! J'en connais de très bien !
Et puis, à une certaine époque, les Girondins c'était quand même une belle équipe qui a fait vibrer Chaban comme le fait aujourd'hui l'UBB.
J'ajouterai que l'on peut être supporter des Girondins et de l'UBB, ce n'est pas indécent.
C'est un triste destin, et on peut avoir de la compassion.
Merci pour vos propos , cela fait plaisir .
Il y a effectivement beaucoup de supporters de l ubb qui aiment les girondins.
C est un club mythique de plus de 100 ans avec des joueurs comme Tigana , Giresse ,battiston , liza , Zidane , dugarry.., Gourcuff
Begles c est aussi une liste de de grand joueurs de rugby que je suis assidûment depuis 1980.
Begles et les girondins pour certains c est tout une vie .
Alors pourquoi un modérateur blesse volontairement les supporters des 2 sports .
Et oui monsieur le modérateur on est à bordeaux et il y a une histoire avec les gigis et begles
Je suis en vacances à arcachon avec des supporters de l ubb et ils ont beaucoup de peine pour les girondins .
Je vois pas ce que viens faire faire Strasbourg dans cette histoire , on est avant tout bordelais et fier de l être.
Si l ubb joue à chaban c est grâce aux girondins il faut pas l oublier .
Il y a des liens , c est avant tout l amour d une ville et des sportifs .
Je supporte pas spécialement les boxers de bordeaux mais jamais me viendrais à l idée de dire que j exècre les boxers.
De nada, je n'aime pas les conflits et les polémiques stériles, le monde en déborde, le sport est sensé effacer les frontières culturelles, religieuses, politiques, ... et c'est aussi ce que j'ai trouvé dans le rugby.
Si je comprends bien, ton "honte à vous" l'a agressé, je sens bien dans tes écrits que tu ne l'as pas dit méchamment, juste sous le coup de l'émotion, mais nous n'avons pas tous la même sensibilité.
Restons en là, chacun est libre de penser ce qu'il veut, c'est plutot la manière de le dire qui me gêne et quand je lis ce genre de remarque : "les petits nouveaux qui se pensent grand", je me dis que tout tentative de dialogue est vaine !
A mon age, j'ai appris à ne plus gaspiller mon temps !
La roue tourne (comme disait une célèbre footballeur ), les Girondins renaitront un jour, sous une forme ou une autre.
Bonnes vacances !
Oui soyons positifs , les girondins renaîtront un jour !!
Effectivement le honte à vous ( que je retire bien volontiers) était sous le coup de l émotion de la disparition du club et de certains propros comme « j’execre les girondins « .
Effectivement toute tentative de dialogue est vaine avec certains.
Pour infos si je suis nouveau sur le forum , j ai du voir mon 1er match à musard a l’âge de 10 ans et j en ai 60 maintenant.
J ai vu un nombre incalculable de match de begles .
Né à bordeaux je me sens légitime de donner mon avis sur le ressenti des bordelais qui aiment les 2 clubs et aussi tous les autres sports que ce soit les JSA , les boxers ou le handball.
Heureusement il y a des messages bienveillants comme Big ben par exemple qui parle parfaitement du sport à bordeaux .
Pour ma part le débat est clos .
Bonne vacances !
Merci Ubb91 , toutes les opinions existent et doivent coexister dans cet espace, pour ma part, je partage la tienne et je respecte totalement celle de krahk.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 51659
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Le GRAND STADE (Matmut Atlantique) et nous
Merci Scalp de mettre les choses au point. On va le répéter, fin de la récréation et du hors-sujet. On a déjà dû sévir extrêmement sévèrement contre un forumeur qui s'est cru sur Twitter. On n'hésitera pas à le refaire si ça permet de préserver la pluralité des opinions dans le respect des autres.
krahknardz- Team modo
- Nombre de messages : 7826
Localisation : Bègles
Date d'inscription : 07/07/2013
Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 51
Re: Le GRAND STADE (Matmut Atlantique) et nous
[MODO]
Je le répète, fin du hors-sujet.
Je le répète, fin du hors-sujet.
Ubb91- J'aime l'Union un peu
- Nombre de messages : 16
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 09/11/2022
Re: Le GRAND STADE (Matmut Atlantique) et nous
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 51659
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Le GRAND STADE (Matmut Atlantique) et nous
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 51659
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Le GRAND STADE (Matmut Atlantique) et nous
Ah j'étais totalement passé à côté du "débat" des pages précédentes.
Une seule remarque à formuler : on ne dit pas Gigi pour les Girondins, Gigi c'est pour Alain Giresse. Voilà les fondamentaux faut tjrs tjrs les rappeler.
Une seule remarque à formuler : on ne dit pas Gigi pour les Girondins, Gigi c'est pour Alain Giresse. Voilà les fondamentaux faut tjrs tjrs les rappeler.
le radis- Team modo
- Nombre de messages : 13423
Localisation : talence
Date d'inscription : 12/10/2012
Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Le GRAND STADE (Matmut Atlantique) et nous
sudouest.fr
Bordeaux : bénéfices éphémères, perte du naming, menace de cessation de paiements… Où va le stade Matmut ?
Denis Lherm
5–6 minutes
Le rapport d’activité de l’exploitant du stade pour 2023, présenté aux élus de Bordeaux Métropole ce vendredi, fait état de bénéfices. Mais les nuages s’accumulent au-dessus du stade, qui devra se trouver un nouveau nom dans huit mois
Pour la première fois de son histoire, le stade Matmut de Bordeaux connaît les douceurs d’une exploitation bénéficiaire. Le rapport d’activité de l’exploitant privé Stade Bordeaux Atlantique (SBA) pour l’exercice 2023, que « Sud Ouest » a consulté, sera présenté aux élus de Bordeaux Métropole, propriétaire du Matmut, ce vendredi 6 décembre. Il fait état d’un chiffre d’affaires record, à 25,2 millions d’euros, avec un bénéfice de 108 000 euros. Depuis son entrée en scène en avril 2015, c’est la première fois que l’exploitation du Matmut dégage un bénéfice.
Elle doit cette situation en grande partie à des circonstances exceptionnelles. En 2023, le Matmut avait accueilli cinq matchs de la Coupe du monde de rugby et cinq gros concerts. Un volume d’activité qui ne se reproduit pas chaque saison. « C’est le meilleur chiffre d’affaires depuis le démarrage du contrat. Il progresse de 36 % par rapport à 2022 et de 90 % sur les seules activités annexes (13,7 M d’euros de CA) », note le rapport d’activité. Il est largement tiré par ces activités annexes du Matmut (congrès, événements, concerts, etc.), qui représentent 54 % de l’activité totale en 2023.
Bonne santé trompeuse
Mais cette bonne santé économique du Matmut est trompeuse. Plusieurs éléments poussent à la relativiser. L’exploitation du stade reste plombée par les déficits accumulés depuis 2015, qui s’élèvent à 20,50 M d’euros, trois fois plus que ce qui était prévu dans le modèle économique. L’embellie de 2023, et 2024, bien que dans une moindre mesure (matchs des Jeux olympiques et des demi-finales du Top14), tient de la parenthèse. Aucun événement exceptionnel n’est annoncé pour la saison 2024-2025, et SBA n’a pas enregistré à ce jour la moindre réservation pour un gros concert.
Or, on sait que le modèle économique du Matmut n’est rentable que lorsque plusieurs événements exceptionnels jalonnent la saison. L’exercice 2023 en est la plus claire démonstration. Cette année, SBA s’attend donc à retomber dans un régime d’exploitation structurellement déficitaire.
De plus, les Girondins n’évoluant pas au plus haut niveau, la Matmut a décidé de ne pas reconduire son contrat de naming. Il prendra fin en juillet 2025, date à laquelle il faudra trouver un autre nom au stade. Pour SBA, c’est une perte de 1,90 M d’euros par an. Et aucun espoir de trouver un « nameur » tant que le club résident n’est pas en Ligue 1.
Négociations au point mort
Cette situation fragile met l’exploitant au bord de la cessation de paiements, explique le rapport d’activité : « Le stade Matmut se trouve en situation de potentiel dépôt de bilan, avec un passif exigible supérieur à l’actif disponible. Cette situation ne se produirait que si les associés demandaient le remboursement de leurs comptes courants d’associés, c’est-à-dire qu’ils feraient le choix de mettre eux-mêmes en difficulté leur filiale. Les associés ne s’interdisent pas d’y procéder, voire menacent d’y procéder, mais se sont engagés à ne pas exiger ce remboursement dans l’attente d’un aboutissement des négociations des termes du contrat avec Bordeaux Métropole, prévu courant 2024. »
Engagées sous la présidence d’Alain Anziani à la Métropole, ces négociations sont aujourd’hui poursuivies par Christine Bost, sans réel succès. SBA tente en vain d’obtenir une révision du contrat de partenariat public privé (PPP) qui tiendrait compte d’une sous-estimation des charges au moment de sa signature, en octobre 2011. Il était notamment prévu que les charges de personnel soient mutualisées entre SBA et les Girondins. Elles ne l’ont jamais été, les deux entités doublonnent sur plusieurs plans.
Les frais d’entretien de la pelouse auraient également été sous-évalués, estime SBA. Enfin, les charges de l’exploitant ont été plombées jusqu’à la saison dernière par les frais d’activation du stade, en fait sa mise à disposition lorsque les Girondins jouent. Soit 350 000 euros par an, que le club n’a jamais pris à sa charge. Paradoxalement, les Girondins s’acquittent de cette charge cette saison, alors qu’ils sont tombés au niveau amateur.
Pas viable ?
Au terme de son neuvième exercice, le stade Matmut n’a toujours pas apporté la preuve que son modèle économique est viable. Il ne tient que si des événements exceptionnels s’ajoutent aux recettes courantes tirées des redevances versées par Bordeaux Métropole et des recettes liées aux matchs des Girondins. Construit pour l’un de ces événements qui n’arrivent qu’une fois (l’Euro 2016), son destin est dans le flou. « On est tous gênés aux entournures », reconnaît un élu de la Métropole. Un doux euphémisme.
marchal- Centre de presse
- Nombre de messages : 6892
Localisation : bordeaux
Date d'inscription : 12/06/2013
Re: Le GRAND STADE (Matmut Atlantique) et nous
sudouest.fr
INFO « SUD OUEST ». Bordeaux : la Matmut jette l’éponge, le stade Matmut Atlantique perdra son nom en juillet 2025
Denis Lherm
4–5 minutes
Publié le 05/12/2024 à 12h26.
Mis à jour le 05/12/2024 à 13h10.
Écouter
Réagir
Voir sur la carte
Shopping 2024
Tony Estanguet
Confrontée au déclassement des Girondins, la mutuelle d’assurance Matmut ne reconduira pas son contrat de naming avec le stade qui porte son nom. En juillet 2025, il faudra lui en trouver un autre
Coup de tonnerre dans le ciel déjà gris du stade Matmut Atlantique de Bordeaux, théâtre de la déconfiture sportive et économique des Girondins. Face au déclassement du club de football bordelais, la mutuelle d’assurance Matmut a décidé de jeter l’éponge : elle ne reconduira pas le contrat de naming qui lui permet de donner son nom au stade. Signé avec l’exploitant du stade, la société privée Stade Bordeaux Atlantique (SBA), le contrat court jusqu’en juillet 2025. Après cette date, le stade ne pourra plus s’appeler Matmut Atlantique.
SBA ne commente pas la situation, mais Bordeaux Métropole, propriétaire du Matmut, confirme avoir été informée du non-renouvellement du contrat de naming. La mutuelle d’assurance confirme également ce jeudi 5 décembre : « Après 10 saisons en commun, la Matmut a annoncé à SBA dix-huit mois avant l’échéance du contrat que son soutien allait prendre fin à l’issue de la saison 2024-2025. Des discussions ont cependant eu lieu, depuis, entre les deux parties. La situation du stade et notamment l’absence d’une visibilité conséquente récurrente, n’ont pas permis de bâtir un projet de nouvel accord satisfaisant pour les parties. La Matmut confirmant donc ne pas s’engager dans un nouveau contrat de naming, à l’issue de celui en cours. »
Une perte de 1,9 million d’euros par an
Ce contrat rapporte à SBA 1,9 million d’euros chaque année. Sachant que l’exploitation du Matmut est structurellement déficitaire (en dépit d’un très bon exercice 2023), la perte du naming va dégrader un peu plus l’économie d’un stade qui, jusqu’ici, n’a jamais trouvé son équilibre. L’exploitant sait qu’il est quasiment impossible de trouver un autre « nameur » pour remplacer la Matmut, avec un club résident qui ne joue pas au plus haut niveau.
C’est une incertitude de plus que les deux partenaires, SBA et Bordeaux Métropole, vont devoir gérer. Le premier considère que le contrat de PPP (partenariat public-privé) rend toute rentabilité inaccessible, en raison de charges d’exploitation plus lourdes que ce qui était prévu dans le contrat. Un déséquilibre qui a été reconnu par la procédure de conciliation engagée en 2023. De son côté, Bordeaux Métropole estime que la descente aux enfers des Girondins rebat les cartes : certaines charges non prévues plombent en effet l’exploitation, mais d’autres se sont amoindries. Les deux partenaires vont devoir se mettre d’accord rapidement.
marchal- Centre de presse
- Nombre de messages : 6892
Localisation : bordeaux
Date d'inscription : 12/06/2013
Re: Le GRAND STADE (Matmut Atlantique) et nous
Si la MatMut veut devenir sponsor de l'UBB, c'est sans problème. On leur fera même une ristourne, allez, 1.5M et on n'en parle plus, 33000 spectateurs dans l'escarcelle !!
Il faut quand même rappeler qu'on fait 6000 spectateurs de plus que l'affluence moyenne en Ligue 1!!
Il faut quand même rappeler qu'on fait 6000 spectateurs de plus que l'affluence moyenne en Ligue 1!!
krahknardz- Team modo
- Nombre de messages : 7826
Localisation : Bègles
Date d'inscription : 07/07/2013
Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 51
Re: Le GRAND STADE (Matmut Atlantique) et nous
krahknardz a écrit:Si la MatMut veut devenir sponsor de l'UBB, c'est sans problème. On leur fera même une ristourne, allez, 1.5M et on n'en parle plus, 33000 spectateurs dans l'escarcelle !!
Il faut quand même rappeler qu'on fait 6000 spectateurs de plus que l'affluence moyenne en Ligue 1!!
Ca date il me semble mais Matmut a déjà été sponsor de l'UBB non?
J'ai en memoire un ou des maillots avec comme sponsor principal Matmut
Yatangaki- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 7954
Localisation : Hautes-Pyrénées
Date d'inscription : 01/05/2021
Re: Le GRAND STADE (Matmut Atlantique) et nous
Yatangaki a écrit:krahknardz a écrit:Si la MatMut veut devenir sponsor de l'UBB, c'est sans problème. On leur fera même une ristourne, allez, 1.5M et on n'en parle plus, 33000 spectateurs dans l'escarcelle !!
Il faut quand même rappeler qu'on fait 6000 spectateurs de plus que l'affluence moyenne en Ligue 1!!
Ca date il me semble mais Matmut a déjà été sponsor de l'UBB non?
J'ai en memoire un ou des maillots avec comme sponsor principal Matmut
Oui il y a presque 1O ans me semble-t-il .
le radis- Team modo
- Nombre de messages : 13423
Localisation : talence
Date d'inscription : 12/10/2012
Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Le GRAND STADE (Matmut Atlantique) et nous
le radis a écrit:Yatangaki a écrit:krahknardz a écrit:Si la MatMut veut devenir sponsor de l'UBB, c'est sans problème. On leur fera même une ristourne, allez, 1.5M et on n'en parle plus, 33000 spectateurs dans l'escarcelle !!
Il faut quand même rappeler qu'on fait 6000 spectateurs de plus que l'affluence moyenne en Ligue 1!!
Ca date il me semble mais Matmut a déjà été sponsor de l'UBB non?
J'ai en memoire un ou des maillots avec comme sponsor principal Matmut
Oui il y a presque 1O ans me semble-t-il .
Oui apparemment c'est ca, ils sont revenus pour la saison 2017 2018, après c'était Arkea je crois à partir de 2018.
Le truc c'est que si Matmut s'engage je suppose c'est pour être sponsor principal mais il y a Arkea.
Enfin je ne sais pas trop comment ca marche, il faudra voir.
Yatangaki- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 7954
Localisation : Hautes-Pyrénées
Date d'inscription : 01/05/2021
Re: Le GRAND STADE (Matmut Atlantique) et nous
sudouest.fr
Stade Matmut Atlantique à Bordeaux : l’exploitant SBA toujours plus proche d’un dépôt de bilan
Xavier Sota et Vincent Romain
5–7 minutes
La possibilité d’un dépôt de bilan de SBA, l’exploitant du stade, se précise. Le pire scénario pour la Métropole, qui pourrait devoir le gérer elle-même et assumer le remboursement de la construction, soit près de 100 millions d’euros
Dernière ligne droite pour tenter de trouver une issue à un vieux contentieux opposant Stade Bordeaux Atlantique (SBA), l’exploitant du stade Matmut Altantique, et Bordeaux Métropole, propriétaire des lieux. « Le dépôt de bilan de SBA est une perspective très plausible », annonce une source proche du dossier. Et pourrait, selon nos informations, intervenir dans les prochaines semaines.
L’exploitant fait face à une impasse financière. Aucun grand concert ou grand match (inter) national n’est prévu pour l’exercice 2025, alors que ce sont les seuls événements qui lui permettent de gagner de l’argent. D’autant que les discussions sur les conditions du contrat paraphé avec la Métropole sont au point mort. Une vieille histoire qui tourne au scénario catastrophe. Énième conséquence de la descente aux enfers des Girondins de Bordeaux.
Épilogue
Malgré un exercice 2023, exceptionnellement excédentaire (108 000 euros de bénéfice pour un chiffre d’affaires de 25,2 millions), l’exploitation du stade est plombée par les déficits accumulés depuis 2015 : 20,50 millions d’euros, trois fois plus que ce qui était prévu dans le modèle économique. Jusqu’ici, la menace du dépôt de bilan a souvent été brandie. « Mais cette fois, on ne voit pas comment on l’évitera, on s’approche de l’épilogue », redoute un élu métropolitain. Car la défaillance de SBA verrait tout le plan de financement de l’enceinte s’effondrer comme un château de cartes.
Le péché originel est à chercher dans le partenariat public privé (PPP) qui lie Bordeaux Métropole, le propriétaire, et SBA, filiale de Vinci Fayat (respectivement deux tiers, un tiers). Les deux groupes ont avancé le coût, soit 180 millions d’euros, et construit le stade. À quoi s’ajoutent des conventions liant le club et SBA d’un côté, la Métropole de l’autre. Les termes étaient les suivants : depuis son inauguration, la Métropole verse chaque année 11 millions d’euros à SBA. L’exploitant s’engage à reverser 4,5 millions d’euros à la collectivité au titre des « recettes garanties », quel que soit leur chiffre d’affaires.
Par ailleurs, les Girondins, club résident, étaient censés payer 4,7 millions d’euros de loyer à la Métropole. Un contrat en béton pour celle-ci, qui s’offrait ainsi un stade flambant neuf de 42 000 places pour un 1,8 million par an. Au grand dam de SBA qui, depuis une dizaine d’années, dénonce les conditions trop favorables à l’institution.
Naming
C’était sans compter sur la glorieuse, et au final coûteuse, incertitude du sport. Les Girondins de Bordeaux ont été les premiers à se placer sous la protection du tribunal de commerce. Des étalements de loyers pour un montant de 20 millions d’euros ont été accordés au club par la collectivité pour sauver ce qui pouvait encore l’être. La Métropole et l’exploitant se sont retrouvés au pied du mur dans le cadre du redressement judiciaire.
Les prêteurs peuvent exiger le remboursement immédiat de ce qui reste à payer
Ces deux-là n’ont pas la même lecture juridique du contrat qui les lie : la collectivité considère qu’il reste valide malgré la rétrogradation en niveau amateur des Girondins, quand l’entreprise le considère comme caduc. Une conciliation lancée fin 2023 a échoué. SBA a accepté de louer gratuitement le stade au club (qui ne paie que les frais techniques), grevant un peu plus ses finances.
Pour ne rien arranger, la Matmut annonce en décembre son renoncement au contrat de naming, qui lui permet de donner son nom au stade en échange d’un loyer annuel de 1,9 million d’euros versé à SBA. Le contrat arrive à échéance en juillet 2025 et aucune autre entreprise ne viendra accoler son nom à un stade trop peu visible. Quant à Vinci Stadium, qui assurait la programmation des concerts au Matmut (Mylène Farmer, Depeche Mode…), elle vient de perdre son vaisseau amiral : le contrat d’exploitation du stade de France remporté par GL Events. Ce qui a pour effet transformer cette filiale événementielle en coquille vide.
Crash
« La présidente de la Métropole est sur une ligne dure avec SBA, qui est asphyxié. Je ne vois pas comment on évite le crash », commente un maire de l’agglomération. La Métropole ne découvre pas le scénario qui se profile. En cas de défaillance de SBA (dépôt de bilan suivi d’un redressement ou d’une liquidation), la charge de la dette contractée par l’exploitant auprès de banques pour financer la construction du stade sera automatiquement transférée à la Métropole.
Les prêteurs peuvent exiger le remboursement immédiat de ce qui reste à payer, environ 100 millions d’euros. Ce n’est pas neutre en période de restriction budgétaire, mais pas insurmontable pour une collectivité qui affiche 2 milliards de budget annuel. Un premier aspect qui promet un long feuilleton judiciaire.
Plus délicat, la Métropole devra prendre en charge la gestion du stade, ce qui n’est pas son métier. À court terme, cela ne devrait rien changer pour les Girondins de Bordeaux. La Métropole pourrait avoir à se débrouiller avec un « éléphant blanc ». Dont la définition est la suivante : « Une réalisation d’envergure prestigieuse qui s’avère en définitive plus coûteuse que bénéfique et dont l’exploitation ou l’entretien devient alors un fardeau financier. »
sudouest.fr
Comment Bordeaux Métropole se prépare à gérer le stade Matmut Atlantique en prévision du dépôt de bilan de SBA
Xavier Sota
3–4 minutes
La collectivité planche sur différents scénarios pour anticiper le retrait de SBA, l’actuel exploitant
Pour faire simple, Bordeaux Métropole et Stade Bordeaux Atlantique (SBA), l’exploitant du stade Matmut, travaillent à leur contrat de divorce, chaque parti espérant ne pas y laisser trop de plumes. C’est la promesse et l’enjeu de ces prochains mois. Jeudi 9 janvier en fin de matinée, Christine Bost, la présidente de la Métropole, a réuni les présidents de groupes politiques pour leur faire un point de situation. « On en ressort avec les mêmes questions qu’en rentrant. Ce dossier va nous occuper pendant de longs mois », prédit un participant.
Si, officiellement, le fil n’est pas rompu, le scénario du dépôt de bilan de SBA est à ce stade l’hypothèse retenue. L’exploitant du stade l’a laissé entendre ces derniers jours à un certain nombre d’acteurs bordelais. Il pourrait intervenir au mois de février. Le tribunal de commerce devra statuer sur une liquidation immédiate, ce qui semble peu probable, ou une période de redressement judiciaire d’une durée de six mois, c’est-à-dire jusqu’à l’été. Voilà pour le calendrier. La Métropole a deux gros chantiers devant elle.
Chantiers
Le premier est financier. En cas de faillite de SBA, l’exploitant qui est par ailleurs le constructeur du stade, tout le contrat de financement (le partenariat public-privé signé entre la Métropole et le consortium Vinci-Fayat en 2011) tombe à l’eau. L’une des clauses stipule que le reste à charge pour la construction du stade serait immédiatement exigible à la Métropole. Une créance que la filiale des géants du BTP a transférée à deux banques : Sumitomo Mitsui Banking corporation Europe, et Dexia crédit local.
Ce n’est pas une petite somme : on évoque des chiffres avoisinant les 100 millions d’euros. La Métropole table, elle, sur un montant de 90 millions. Mais on peut parier sur une discussion poussée quant au montant à régler et sur d’éventuels délais de paiement. Cela viendra lester les finances de la collectivité. Un coup dur mais pas insurmontable. Pour donner un ordre d’idées, le montant restant à payer pour le stade correspond à la construction de 4 kilomètres de tramway ou 1 kilomètre de métro.
Propriétaire
La Métropole pourrait donc se retrouver dès ce milieu d’année à gérer l’entretien et l’exploitation du stade, qui ne s’appellera plus Matmut Atlantique, le contrat de naming arrivant à échéance en juillet. Et ce n’est pas le métier de la collectivité. Il faudra donc trouver une martingale. Plusieurs options sont sur la table : une gestion directe, une convention temporaire avec un privé dont c’est le métier, voire la création d’une société d’économie mixte.
Un point semble acquis : la Métropole n’a pas vocation à exploiter un stade de 42 000 places. L’option d’une vente de l’enceinte n’est donc pas à exclure. Pourquoi pas avec le club ? Cette option est inenvisageable à ce stade, l’actuel propriétaire des Girondins de Bordeaux, Gérard Lopez, se débattant devant le tribunal de commerce. Mais la Métropole n’a pas renoncé à faire valoir la garantie, soit la caution de la société Jogo Bonito Group, propriété de Gérard Lopez. Un levier qui pourrait s’avérer utile pour mettre la pression en cas de proposition intéressante.
sudouest.fr
Stade Matmut Atlantique à Bordeaux : « Le ver était dans le fruit dès le départ et il était identifié »
Gwenaël Badets
6–7 minutes
Dès 2010, Matthieu Rouveyre, alors élu d’opposition PS à Bordeaux, s’était opposé aux clauses du partenariat public-privé, dont il estime qu’elles protègent Vinci et Fayat au détriment de la collectivité et du contribuable
En 2010, Matthieu Rouveyre était élu d’opposition PS au conseil municipal de Bordeaux. Et surtout un opposant résolu au projet de partenariat public-privé (PPP) liant la municipalité aux entreprises Vinci et Fayat (via la société Stade Bordeaux Atlantique, SBA) pour la construction du nouveau stade des Girondins de Bordeaux.
Depuis, il s’est retiré des affaires politiques pour devenir avocat – il a prêté serment il y a quelques mois. Mais c’est précisément ce dossier qui l’avait poussé à reprendre ses études de droit, pour contester le projet sur le plan juridique. Il avait porté l’affaire jusqu’au Conseil d’État, pour en contester la nature « léonine » et « les risques qu’il fait porter sur les finances publiques ».
À l’heure où l’on évoque un possible dépôt de bilan de SBA, Matthieu Rouveyre a accepté de revenir sur ses craintes précoces, voire prémonitoires. Et sur ce que lui inspire la situation actuelle.
Que reprochiez-vous au PPP tel qu’il a été monté il y a près de quinze ans ?
Ayant tourné la page de la politique au sens partisan, je ne peux évoquer ce dossier que d’un point de vue juridique. Mais c’est justement pour des raisons juridiques que je suis allé au contentieux à l’époque, car nous avions identifié et exposé collectivement de nombreux « trous dans la raquette ». À savoir que la Ville hier, et aujourd’hui la Métropole, Juppé s’étant débarrassé de la patate chaude, pouvaient se retrouver en grande difficulté si un certain nombre d’événements venaient à intervenir.
À quoi faites-vous référence ?
Deux familles d’événements pouvaient poser problème : l’aléa sportif, d’abord. Et l’aléa économique du point de vue du montage du PPP. À l’époque, on me disait que j’exagérais, que j’étais un oiseau de mauvais augure. Tout est dans les procès-verbaux des séances du conseil municipal. J’expliquais que si jamais le club se portait moins bien, la collectivité devrait payer. Mais les deux risques se sont matérialisés.
Quels mécanismes fragilisent selon vous le contrat ?
Le montage est fait de telle façon que si jamais SBA met la clé sous la porte, c’est la Métropole (à l’époque, c’était la Ville) qui prend la responsabilité des dettes, car Vinci et Fayat ne garantissent pas le fonctionnement de SBA, qui est une coquille vide. Mon plus gros reproche s’adresse à Alain Juppé et à l’équipe qui l’a autorisé à signer la lettre d’acceptation de cession de créance.
Matthieu Rouveyre en 2018, quand il siégeait sur les bancs de l’opposition au conseil municipal de Bordeaux.
Matthieu Rouveyre en 2018, quand il siégeait sur les bancs de l’opposition au conseil municipal de Bordeaux.
Archives Laurent Theillet/« SO »
Pouvez-vous expliquer ce que cette lettre signifie ?
Elle signifie que la responsabilité de Vinci et Fayat n’est pas engagée, alors même que le PPP a été signé sur la base du plan d’affaires qu’ils ont présenté, et qui garantissait des recettes. La collectivité a contracté une créance auprès de SBA pour la construction du stade, le remboursement des loyers. Avec cette lettre, si SBA disparaît, la créance ne sera pas éteinte. Elle sera transférée aux banques. Et elle pourra être appelée immédiatement au lieu d’être étalée jusqu’à la fin du contrat.
Doublement perdant pour la Métropole, donc ?
Absolument. Le PPP tel qu’il a été signé par Alain Juppé conduisait à collectiviser les risques et à privatiser les bénéfices.
Pourquoi donc ce PPP avait-il l’image d’être plutôt au bénéfice de la collectivité ? Est-ce du storytelling ?
En quelque sorte, mais il est fondé sur des mécanismes réellement avantageux et qui avaient été relevés par la Chambre régionale des comptes. À savoir qu’une partie des coûts de la collectivité est portée par le modèle d’affaires. Celui-ci contraint SBA à prendre sa part de risques en versant des recettes nettes garanties. Chaque année, ces sommes viennent diminuer la dette de la Métropole auprès de SBA. Du moins tant que Vinci et Fayat jouent le jeu. Mais si jamais les affaires deviennent mauvaises et qu’ils se retirent du jeu, tout s’effondre.
« Si SBA disparaît, la créance de la Métropole ne sera pas éteinte. Elle sera transférée aux banques. Et elle pourra être appelée immédiatement »
Le scénario qui se présente actuellement, un dépôt de bilan possible de SBA, est-il la concrétisation de vos craintes ?
Oui, et je pense que s’il ne s’est pas matérialisé plus tôt, c’est uniquement pour des raisons de « com » : pour deux constructeurs aussi dépendants de la commande publique, le dépôt de bilan de SBA est un message délicat. Sauf que dans le contexte actuel, il sera complètement noyé dans le fracas de la descente aux enfers du club, auquel tout sera imputé.
On ne vous sent pas, pour autant, d’humeur à claironner « je vous l’avais bien dit »…
Non, je ne suis pas dans le ressentiment politique. Pour moi, la leçon de tout ça – et c’est mon engagement en tant qu’avocat – est qu’il faut accompagner les collectivités dans ces dossiers. Quand j’étais au Conseil départemental, j’ai supervisé le déploiement de la fibre optique, un chantier à 670 millions d’euros. Une des premières choses que j’ai demandées, c’est qu’Orange se porte garante de la société de projet montée à cette occasion, et qui est l’équivalent de SBA.
Quelle morale faut-il en tirer ?
Dans le PPP du stade, les clauses ne protégeaient pas le contribuable. Le ver était dans le fruit dès le départ, il était identifié mais les responsables n’ont pas voulu le voir. Il faut que cela serve pour que ça n’arrive plus. Les élus et les services doivent mieux être formés, afin de traiter à armes égales avec les représentants de sociétés privées qui sont charmants, mais dont le métier est de faire de l’argent. Et qui, s’ils le peuvent, glisseront des clauses qui les avantagent. Un PPP, c’est comme un mariage. Il faut envisager le pire.
sudouest.fr
Stade Matmut : « Rayonnement de Bordeaux » contre « projet pharaonique », ce que disaient les élus en 2011 au lancement du projet
Denis Lherm
8–10 minutes
Il y a quinze ans, la signature du contrat pour la construction-exploitation du futur stade Matmut avait été précédée de solides passes d’armes au sein du conseil municipal de Bordeaux. La crise d’aujourd’hui était déjà évoquée
En novembre 2011, le contrat pour la construction et l’exploitation du futur « grand stade » est signé entre la Ville de Bordeaux et la société privée Stade Bordeaux Atlantique (SBA), filiale de Vinci et Fayat. Sur la scène politique, débats homériques entre majorité et opposition ont lieu au sein du Conseil municipal. Quand on se replonge dans les procès-verbaux des séances, on est frappé de voir que le scénario du pire qui semble se dessiner aujourd’hui – risque de liquidation des Girondins, menace du dépôt de bilan de SBA – était déjà au cœur des échanges. Quatre acteurs principaux se livrent bataille : le maire Alain Juppé et son adjointe aux sports Arielle Piazza pour la majorité, l’élu socialiste Matthieu Rouveyre et l’écologiste Pierre Hurmic côté opposition.
Les déclarations que nous retranscrivons ci-dessous sont tirées de deux conseils municipaux : celui de mai 2010, qui avait voté la désignation des Girondins comme club résident du stade, et celui d’octobre 2011 pour la signature du contrat de partenariat avec SBA, qui engage la collectivité jusqu’en 2045.
« Une mission de service public »
Mai 2010, Arielle Piazza : « Plus j’avance sur ce dossier plus je suis persuadée qu’il nous faut ce grand stade. Ce projet colle tellement au développement de notre club des Girondins, qui a montré à quel point il avait un rayonnement national. Ce n’est pas [seulement] un équipement structurant pour 23 ou 25 matchs. Nous travaillons à la multifonctionnalité de cet équipement dans le cadre d’une mission de service public. » La suite montrera que, loin de contribuer au service public, le stade Matmut est un équipement purement commercial.
Même séance, Matthieu Rouveyre pointe le loyer que les Girondins s’engagent à verser pendant trente ans : « Si cette somme peut être absorbée lors des bonnes saisons, elle représentera un coût exorbitant en cas de mauvais résultats sportifs. [Sur] une durée de trente ans, ces mauvais résultats sportifs, même si on ne le souhaite pas, sont à imaginer, ce n’est pas à la collectivité de payer en cas de défaillance du club. Ce qui nous importe aujourd’hui, c’est de protéger au mieux les intérêts des Bordelais que vous embarquez dans votre projet pharaonique. »
Pierre Hurmic : « Une fois que les compétitions de l’Euro 2016 seront finies, les collectivités vont se retrouver avec des équipements surdimensionnés qui vont s’avérer extrêmement coûteux à l’entretien. Je ne suis pas persuadé non plus, monsieur le maire, que demain le football aura la place qu’il a aujourd’hui. »
« Je ne signerai pas »
Alain Juppé rétorque que toutes les précautions sont prises, y compris en cas de défaillance de SBA : « On ne fera pas [le stade] à n’importe quelles conditions, à n’importe quel prix. Je n’engagerai pas la ville de Bordeaux dans des engagements financiers qui seraient insupportables pour elle. S’il n’y a pas un système permettant de garantir, d’une manière ou d’une autre, que [SBA] tiendra ses engagements sur la durée du contrat, je ne signerai naturellement pas ce contrat. »
« Si le club n’est pas en mesure de s’engager sur cette durée, qu’il ne s’engage pas, mais la Ville ne garantira pas son loyer » (Alain Juppé, en mai 2010)
Il affirme ensuite que la collectivité ne paiera pas non plus à la place du club : « Je m’empresse de dire que j’ai refusé de façon très claire dès le départ que la Ville donne ce type de garanties. Cela a été une des conditions sine qua non que j’ai fixées dans la négociation avec le club. Si le club n’est pas en mesure de s’engager sur cette durée, qu’il ne s’engage pas, mais la Ville ne garantira pas son loyer. » En 2024 pourtant, devant les difficultés du club, la Métropole (devenue propriétaire du stade en 2017) renonce à exiger le loyer prévu. Pour l’aider, elle n’active pas la lettre d’intention exigée de M6, devenue lettre d’engagement signée par Gérard Lopez.
« Le loyer sera payé »
Octobre 2011, un mois avant la signature du contrat avec SBA, Alain Juppé : « Lors de l’Euro 2016, c’est le monde entier qui pourra apprécier la qualité et la modernité de nos installations. L’enceinte, fonctionnelle et polyvalente, offre qualité et flexibilité pour l’organisation de manifestations de grande ampleur qui contribueront au rayonnement culturel de Bordeaux, de l’agglomération et de la région. »
« Ancien ministre du budget, vous savez mieux que quiconque qu’on va droit dans le mur » (Mathieu Rouveyre, en octobre 2011)
Il précise ensuite : « Le club des Girondins assume le risque sportif. Le loyer sera indépendant du niveau de compétition dans lequel évolue l’équipe professionnelle. Si par malheur elle devait rétrograder, l’engagement des actionnaires du club reste valable, le loyer sera payé. » Une lettre d’intention le garantit.
Sur le même sujet
Comment Bordeaux Métropole se prépare à gérer le stade Matmut Atlantique en prévision du dépôt de bilan de SBA
Matthieu Rouveyre rétorque : « Vous savez pertinemment que le jour où le club ne pourra plus payer ses loyers, cette lettre d’intention qui porte parfaitement son nom ne permettra pas de mettre les Girondins devant leurs responsabilités. Vous auriez pu, vous auriez dû refuser de vous engager tant que l’actionnaire ne présentait pas un cautionnement en bonne et due forme. Vous vous êtes contenté d’une lettre d’intention. Vous avez abdiqué et avez exposé la collectivité, et donc les contribuables. Contrairement à ce que vous dites, le risque sportif n’est pas supporté par le club, mais bel et bien par le contribuable bordelais. Ancien ministre du budget, vous savez mieux que quiconque qu’on va droit dans le mur. » Cette fameuse lettre d’intention, aujourd’hui lettre d’engagement, que la Métropole conserve comme une épée de Damoclès si, un jour, il faut pousser Lopez vers la sortie pour dégager la voix à un repreneur.
« Le risque sportif n’est pas supporté par le club, mais bel et bien par le contribuable bordelais », avançait Matthieu Rouveyre en octobre 2011. Treize ans plus tard, le club évolue en National 2.
« Le risque sportif n’est pas supporté par le club, mais bel et bien par le contribuable bordelais », avançait Matthieu Rouveyre en octobre 2011. Treize ans plus tard, le club évolue en National 2.
Thierry DAVID / SO
Rouveyre poursuit : « Sur trente ans, ce stade va coûter au minimum 467 millions d’euros. C’est l’adition des subventions des collectivités et de l’État, de l’apport du club et du loyer sur les trente années. Sur ces 467 millions, qui sont donc à la fois l’investissement, le fonctionnement, le tout enrobé de frais bancaires, le club s’engage à payer 135 millions. Autrement dit, ce stade qui va être pour l’essentiel occupé par les Girondins, ne sera financé par lui qu’à hauteur de 29 %. Est-ce que vous pouvez nous dire, monsieur le maire, si vous avez financé l’outil de travail d’autres entreprises bordelaises à hauteur de 70 % ? »
Hurmic, Juppé et la « lettre d’intention »
Lors du conseil municipal d’octobre 2011, l’écologiste Pierre Hurmic – alors opposant – met en doute la valeur juridique de la lettre d’intention censée garantir le paiement du loyer par les Girondins. « Vous avez réussi à obtenir de l’actionnaire du club ce qui s’appelle une lettre d’intention. Certains parlent d’une garantie de M6. Non, il n’y a pas de caution de M6, il y a une simple lettre d’engagement qui, à mon sens, […] ne nous garantit pas le loyer payé par les Girondins, les 3,8 millions d’euros pendant trente ans. À un moment donné, on peut être exposés à la faillite du club. La jurisprudence et la doctrine considèrent la lettre d’intention signée par M6 comme étant souvent une simple lettre de confort ou d’apaisement et que la portée juridique de ces lettres est très variable. Pour les uns il s’agit d’une obligation morale, tandis que pour les autres elle peut donner naissance à une véritable obligation civile de faire. »
En réponse, Alain Juppé cite le code civil : « La lettre d’intention est l’engagement de faire ou de ne pas faire, ayant pour objet le soutien apporté à un débiteur dans l’exécution de son obligation envers son créancier. Donc, contrairement à ce qu’avance M. Hurmic, une telle lettre est un engagement juridiquement valable et contraignant pour celui qui la délivre ou pour celui qui se substitue à celui qui l’a délivrée à l’origine ». Il n’avait pas prévu ce qui est advenu : que la collectivité renonce à activer cette lettre.
sudouest.fr
Stade Matmut à Bordeaux : la Métropole pourrait débourser 100 millions et reprendre la gestion de l’enceinte
Xavier Sota
5–7 minutes
Face à la défaillance de SBA, l’exploitant du Matmut qui devrait déposer le bilan, la Métropole se prépare à gérer l’enceinte de 42 000 places mais aussi rembourser la construction, au moins 100 millions d’euros
Dans le sillage de la descente aux enfers des Girondins, voilà le destin du stade Matmut pavé d’incertitudes. Ce début d’année est placé sous le signe du droit et des négociations. À vrai dire, ces dernières sont rompues entre le propriétaire de l’enceinte Bordeaux Métropole et l’exploitant SBA (Stade Bordeaux Atlantique), filiale de Vinci-Fayat, les constructeurs du stade. Toute l’architecture financière de l’enceinte est en passe de s’effondrer.
Sur le même sujet
Comment Bordeaux Métropole se prépare à gérer le stade Matmut Atlantique en prévision du dépôt de bilan de SBA
20 millions de pertes cumulées
Ce qui a longtemps été une menace relève quasiment de la certitude : SBA devrait déposer le bilan dans les prochaines semaines afin d’arrêter les frais. Malgré des exercices 2023-2024 légèrement bénéficiaires, les déficits d’exploitation se creusent avec une précision de métronome depuis l’ouverture du stade en 2015 : 20 millions d’euros de pertes cumulées. Ce jeudi 9 janvier, Christine Bost, la présidente de Bordeaux Métropole, a réuni les présidents des différents groupes politiques pour leur signifier l’impasse dans laquelle se trouvent les discussions. Et tenter d’appréhender la suite.
Sur les 180 millions d’euros qu’a coûté le stade, il reste environ 100 millions à payer
Pour la Métropole, le scénario du pire se profile. Elle risque de devoir prendre en charge en direct la gestion du stade. Ce qui n’entre pas vraiment dans le cadre de ses compétences. Plus épineux, dans le contexte budgétaire délicat des collectivités, il y a le très gros chèque qu’elle pourrait être obligée de signer. Car l’une des clauses du contrat stipule qu’en cas de défaillance de SBA, la charge de la dette contractée par l’exploitant auprès des banques pour financer la construction du stade sera automatiquement transférée à la collectivité. Sur les 180 millions d’euros qu’a coûtés le stade, il reste environ 100 millions à payer. Les prêteurs peuvent exiger le remboursement immédiat.
Contentieux
« On n’en est pas encore là, mais c’est le scénario qui tient la corde », indique un proche du dossier. Plusieurs étapes restent à franchir. Le dépôt de bilan, la décision du tribunal de commerce de liquider ou de placer SBA en redressement judiciaire pour une période de six mois…
Mais le dossier du stade risque de polluer la vie de la Métropole pendant de longs mois, voire des années en cas de contentieux juridique, notamment sur le restant à payer, ce qui ne manquera pas d’arriver. Cela viendra sonner le glas du partenariat public-privé (PPP) utilisé pour édifier le stade signé par les stars suisses de l’architecture Herzog et de Meuron. Le paradoxe est que Bordeaux se targuait d’avoir tiré le meilleur de ce mode de financement, pourtant très décrié.
C’était sans compter sur un alignement de planètes particulièrement défavorable charrié par le crash des Girondins de Bordeaux. Quand le contrat a été signé, il s’agissait de doter la ville d’un stade moderne pour accueillir les grandes compétitions internationales (en l’occurrence, l’Euro 2016). Mais surtout d’offrir un écrin au club de football phare de la région, dont on pensait, à tort, qu’il n’avait d’autre destinée que de briller au firmament du football français, voire européen.
Divorce
Dans cette hypothèse, la collectivité dépensait 1,8 million d’euros par an jusqu’en 2045. Une très bonne affaire pour une Métropole qui affiche 2 milliards de budget annuel. Certes, elle versait 11 millions d’euros à l’exploitant. Mais SBA, de son côté, lui rendait 4,5 millions d’euros au titre des « recettes garanties », quel que soit son résultat. Et, en parallèle, les Girondins payaient un loyer de 4,8 millions d’euros par an à la Métropole.
Quant aux concerts, les seuls événements rentables pour SBA, rien n’est prévu en 2025
Mais, au final, rien ne s’est passé comme prévu. Les difficultés des Girondins ont abouti à des étalements de loyers pour un montant de 20 millions d’euros. Face à l’absence de modèle économique viable, SBA demandait depuis une dizaine d’années à revoir les conditions du contrat. Un véritable dialogue de sourds. À ce point que, fin 2023, une conciliation indépendante a été organisée pour accorder les violons entre SBA et la Métropole. Elle a échoué. Depuis lors, leurs relations sont polaires et n’ont plus dépassé le stade du point mort.
Et pour plomber le tout, la société d’assurance Matmut qui, via un contrat de « naming », donnait son nom au stade moyennant 1,9 million d’euros par an, a indiqué qu’elle jetterait l’éponge après juillet 2025. Quant aux concerts, les seuls événements rentables pour SBA, rien n’est prévu en 2025. Côté Métropole, on considère que l’on arrive au terme de la chronique d’un divorce annoncé, et on se prépare à encaisser le choc : « On va se laisser tondre la laine sur le dos par SBA. Ce sera très coûteux en termes financiers, mais pas insurmontable. Ce sera en tout cas très compliqué en termes de gestion d’un tel équipement », souffle un élu de la majorité.
marchal- Centre de presse
- Nombre de messages : 6892
Localisation : bordeaux
Date d'inscription : 12/06/2013
Page 22 sur 22 • 1 ... 12 ... 20, 21, 22
Sujets similaires
» Bourse des places de match
» L'avenir de Musard
» L'UBB à Lescure ???
» Billeterie en ligne pour le stade Montois et nous !!!
» Le Matmut et les handicapés
» L'avenir de Musard
» L'UBB à Lescure ???
» Billeterie en ligne pour le stade Montois et nous !!!
» Le Matmut et les handicapés
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté tribune officielle
Page 22 sur 22
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum