Re: 16ème journée - Union / Pau

**patrick** Dim 17 Fév 2008 - 11:50

Et ça ce sont des félicitations qui valent leur poids. Emi n'est pas du style bavard Wink

J'y ajoute les miennes. Bravo les gars !

Sergio Dim 17 Fév 2008 - 22:59

Me voici de retour sur ce nouveau forum, merci Patrick d'avoir repris le flambeau.

Que les Union - Union !! aient recouvert par leur volume les Section - Section !!,
vous me direz, c'est normal, on est à Bordeaux et pas à Pau.

Sauf que pour moi qui suis dans les tribunes depuis le début de l'aventure unioniste, je trouve qu'il y a là un progrès manifeste de cohérence et d'engouement de la part d'un public qui avant ne savait pas quoi gueuler pour soutenir son équipe !
Ce réveil sonore de Musard n'est pas pour rien dans les victoires à domicile qui commencent à s'enchaîner…

Allez l'Union !!

Very Happy

RUGBY972 Dim 17 Fév 2008 - 23:24

Alors si en plus on a des spectateurs qui encouragent notre équipe, moi je dis qu'on va retrouver Bègles des grands jours.
Promis, si je passe par là, je viens au stade.

**patrick** Dim 17 Fév 2008 - 23:28

D'ici à ce que l'Union soit le nom définitif, ce serait tout de même drôle non Very Happy

En tout cas, il y a visiblement une grosse envie des amoureux du rugby de la cub de retrouver une équipe qui les fasse à nouveau vibrer. Si devant un stade comble, on pouvait faire quelque chose de grand devant Toulon, alors là je ne réponds de rien. Ah si, d'une chose, de la multitude des récupérateurs qui nous assurerons qu'ils ont toujours été derrière le projet. Enfin, si c'est le prix à payer, je signe des 2 mains. Very Happy

**patrick** Dim 17 Fév 2008 - 23:30

RUGBY972 a écrit:Alors si en plus on a des spectateurs qui encouragent notre équipe, moi je dis qu'on va retrouver Bègles des grands jours.
Promis, si je passe par là, je viens au stade.

Je confirme, depuis mon lit je les entendais ces encouragements ... via la radio tout de même Laughing

léopold Lun 18 Fév 2008 - 7:22

Un peu de bruit c'est tout, bien qu'une voie féminine puissante et aigu ma rappelé l'époque de madame BERNADET
la maman du joueur qui était une supportrice redoutable.
La rumeur du stade à la grande époque s'entendait très distinctement depuis le quartier de mon père auprès de la mairie.
Le dimanche après midi, les vieux béglais restés dans leurs jardins pour voir pousser les radis savaient si nous avions gagné ou perdu.
Ils ne connaissaient le détail du score ni le nombre des générales que nous avions vécu.
Peut être faudrait il demander au père Noel installé dans sa mairie s'il perçoit la rumeur de l'Union.
Quelques victoires à Musard devraient arrenger celà et vaincre Toulon serait un grand plaisir.
Aller Union!!!

**patrick** Lun 18 Fév 2008 - 12:20

APRÈS BORDEAUX-BÈGLES - SECTION. --Les Palois ont manqué l'occasion de se relancer dans la course aux demi-finales. Un constat d'échec pour l'entraîneur Jean-Bernard Duplantier, amer mais pas résigné

« Une dynamique s'est cassée » : Propos recueillis par Frédéric Cormary

Jean-Bernard Duplantier ne s'est pas montré à la réception d'après-match samedi soir. L'entraîneur palois n'a pas snobé l'hospitalité des Girondins. Il n'aurait pas été contre un petit verre de Bordeaux, mais le coeur n'y était pas. Dès le coup de sifflet final, il a donc filé en douce au bus, garé à cinq minutes de marche des festivités. Pendant une bonne heure, il a attendu là ses joueurs, dans la pénombre et le froid. Comme pour mieux digérer sa déception. Mais il ne s'est pas défilé au moment de revenir sur cet échec.
- « Sud Ouest ». Comment expliquez-vous cette défaite à zéro point, alors que vous étiez venus chercher une victoire en Gironde ?
Jean-Bernard Duplantier. On n'a pas la baraka. On prend cet essai gag d'entrée avec notre mêlée qui se fait sanctionner. Ils tentent le drop, le ballon rebondit sur le poteau et le rebond est contre nous. Ce n'est pas le meilleur moyen de rentrer dans un match. Mais cela n'explique pas notre manque de maîtrise et de patience. On ne pèse pas assez sur le match. On n'a pas mis l'agressivité nécessaire, notamment au sol, et on s'est compliqué la tâche. C'est une grosse déception parce qu'on avait les moyens de s'imposer ici.
- Compe tenu de votre match en retard à jouer à La Rochelle, une victoire en Gironde pouvait vous relancer dans la course à la qualification. Y renoncez-vous à présent ?
Il faut être lucide. Pour espérer accrocher une des cinq premières places, il fallait gagner ce match. A présent, croire à la qualification paraît illusoire, même si on vient seulement de débuter la phase retour. Si on n'est pas capables de gagner à Bordeaux, ce sera difficile de faire une performance ailleurs. Mais il faut rester dignes dans la défaite. Il ne faudrait surtout pas que le groupe s'effrite.
- Comment expliquez-vous ces trois revers consécutifs, alors que le début de saison était plein de promesses ?
Une dynamique s'est cassée. Sur la lancée de la saison dernière où on avait bien fini, on a aussi bien commencé notre championnat. Et puis la machine s'est enrayée. Le groupe montre aussi là ses limites. Des joueurs se complaisent dans un certain confort. Et puis ce groupe n'est pas suffisamment mature. Certains garçons ne sont pas au niveau, manquent de caractère et d'ambitions. On le paye un peu aujourd'hui.
- On vous sent très remonté. Quelle est la solution à présent pour rebondir ?
C'est une saison difficile pour la Section. Des choses se passeront, c'est intolérable quand je vois le comportement de certains. C'est sûr que le climat est un peu difficile en ce moment (lire encadré), les joueurs manquent de sérénité, mais ils doivent faire fi de tout ça. La tension est certes palpable, mais elle existe dans tous les clubs et nous n'échappons pas à la règle. Maintenant, reste à savoir si c'est un problème d'encadrement, de quel ordre il est, ou si c'est autre chose. Ce groupe n'est pas rebelle, mais des garçons ont encore l'envie de continuer l'aventure. Il faut croire en l'avenir, reconquérir un public déçu qui continue pourtant à nous suivre, et se servir de tout ça afin de construire pour la saison prochaine.

BORDEAUX-BÈGLES - PAU. --Les Bordelais se devaient de réagir après leur sortie manquée à Limoges. Ils n'ont pas déçu grâce à un essai chanceux inscrit d'entrée et une grosse défense. Plutôt rassurant

"Bien reçus au rattrapage" par Frédéric Cormary

Bordelais échaudé craint l'eau froide. Il n'y en avait donc pas un dans le vestiaire de Musard pour se voir trop beau après le succès de samedi soir. Les joues sont encore rouges après la claque reçue à Limoges. Et la phase retour ne fait que commencer.
- Une saine réaction après une grosse déception
Une maille à l'envers, une maille à l'endroit. C'est ainsi que l'Union tricote sa saison. Une équipe qui se révèle plus forte dans la réaction que dans l'action. Elle l'a encore prouvé samedi soir. Après son non-match à Limoges une semaine plus tôt, les partenaires de Laurent Ferrères ont su se remobiliser pour s'épargner une nouvelle grosse désillusion.
Cela n'a pas échappé au capitaine bordelais : « ça fait du bien de retrouver un peu de solidarité et de combativité. On a eu un peu de chance au début, cela nous permet de faire la course en tête. On a gagné avec sérieux et bien défendu face à une équipe de Pau très joueuse. Mais on a surtout retrouvé des valeurs qu'on avait perdues la semaine dernière à Limoges. C'est bien au moment d'attaquer la phase retour. Cette équipe fonctionne par réaction. Mais c'est à double tranchant. Parfois, elle est trop confiante comme à Limoges. Là, on a donné le minimum de ce qu'on doit faire tout le temps ».
- Une défense hermétique qui assure et rassure
Elle avait été l'une des rares satisfactions du voyage à Limoges, la semaine dernière, où elle n'avait été prise à défaut que sur une pénalité rapidement jouée à la main par Bouhraoua. La défense bordelaise a tenu le choc samedi soir. Elle a pourtant été lourdement chahutée par les Palois, notamment en fin de première période. Mais par deux fois, l'ailier Mouret n'a pu concrétiser les bonnes intentions de ses partenaires. Sûrement le tournant de cette rencontre.
« On était bien en place, on a réussi à reprendre le dessus sans craquer, se félicite le coentraîneur Patrick Laporte. Si les rebonds nous sourient, c'est parce qu'on met la pression. C'est rassurant parce que Pau est une belle formation et qu'on a prouvé ce soir qu'on était capables de rivaliser avec les équipes à grosse densité. C'est intéressant pour la suite, même si on doit être plus à l'aise encore sans des fautes bêtes de discipline ». Même constat du côté du talonneur Pierre Gaona : « C'est peut-être notre match le plus plein. On n'a pas eu de période de flottement comme quand on prend deux essais contre Narbonne et Aurillac. On est resté bien dans le jeu avec une défense hermétique et agressive ».
- La faillite des buteurs aurait pu coûter cher
Elle avait déjà privé les Bordelais du point de bonus défensif huit jours plus tôt à Limoges. Cette fois, la faillite des buteurs bordelais aurait pu leur coûter le gain de la rencontre si leurs homologues palois n'avaient pas connu pareille mésaventure. Au total, les deux équipes ont laissé en route 18 points au pied chacune. Que ce soit Rongieras, Ferrères et Duvallet côté Bordelais, ou Rouet, Dumora et Darbo côté palois, la réussite n'était pas au rendez-vous avec trois poteaux à la clé ! Difficile de faire pire... même si le premier sur la tentative de drop de Rongieras a finalement souri aux Girondins puisqu'il est à l'origine de l'essai de Gaultier (lire ci-dessous).
« On peut regretter effectivement d'avoir laissé des points en route et quelques petites fautes, note Patrick Laporte. Mais je retiendrai surtout notre engagement physique, notre application et notre occupation du terrain sans jeter les ballons. Si on continue dans cette voie, ça va finir par payer. D'autant plus que cette victoire nous remet dans une dynamique correcte ».
- Huit points d'avance pour passer l'orage
Avec la victoire de Tarbes contre Grenoble (19-3), Limoges défait à Narbonne (26-10) retrou-ve son fauteuil de premier relégable et l'Union reprend ainsi huit longueur d'avance sur la zone rouge. Un matelas qui ne sera pas du luxe dans les semaines à venir, puisque les Bordelais doivent affronter coup sur coup cinq des sept premiers de Pro D2.
Avec quatre piliers à l'infirmerie, l'Union espère pouvoir compter sur les rentrées de Bénali et Siepielski dès la semaine prochaine pour affronter l'orage, même si Labbé, Cartier et Gaona se sont « serrés les coudes » jusque-là. « On a deux matchs à gérer avant une mini-trêve qui sera la bienvenue, prévient Frédéric Garcia. Il faut être sérieux à Agen pour battre le Métro ».

Alain Ven 22 Fév 2008 - 18:08

patrick a écrit:
RUGBY972 a écrit:Alors si en plus on a des spectateurs qui encouragent notre équipe, moi je dis qu'on va retrouver Bègles des grands jours.
Promis, si je passe par là, je viens au stade.

Je confirme, depuis mon lit je les entendais ces encouragements ... via la radio tout de même

J'était de celà et je confirme que les allez l'union supplantés largement ses pauvres Palois (pas de peau) d'un soir

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16ème journée - Union / Pau