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Coupe du Monde 2023 en France
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Scalp- Team modo
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Coupe du monde 2023 - Jelonch, Falatea, Villière, Jaminet… Où en sont-ils physiquement ? Le manager santé du XV de France fait le point
https://www.rugbyrama.fr/2023/07/07/coupe-du-monde-2023-jelonch-falatea-villiere-jaminet-ou-en-sont-ils-physiquement-le-manager-sante-du-xv-de-france-fait-le-point-11325634.php
https://www.rugbyrama.fr/2023/07/07/coupe-du-monde-2023-jelonch-falatea-villiere-jaminet-ou-en-sont-ils-physiquement-le-manager-sante-du-xv-de-france-fait-le-point-11325634.php
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/coupe-du-monde-de-rugby/coupe-du-monde-2023-preparation-du-xv-de-france-l-insouciance-selon-gailleton-15845693.php
Coupe du monde 2023. Préparation du XV de France : l’insouciance selon Gailleton
Par Denys Kappès-Grangé - d.kappes-grange@sudouest.fr
Révélation et meilleur marqueur du dernier Top 14, le centre de la Section Paloise nourrit l’espoir de se faire une place pour la prochaine Coupe du monde (8 septembre - 28 octobre)
Tout comme Louis Bielle-Biarrey (20 ans), Émilien Gailleton (19 ans) peut célébrer une petite victoire au terme de la première semaine de stage du XV de France à Monaco : le joueur de la Section Paloise a échappé au coup de tondeuse qui vise parfois le crâne des bizuts lors des rassemblements en sélection.
Mais les mèches blondes qu’il arbore encore sur la tête ne le prémunissent pas pour autant des commentaires chambreurs. « Je les taquine un peu en leur demandant s’ils ont eu le bac », confesse dans un large sourire Karim Ghezal, co-entraîneur de la conquête tricolore.
La blague peut sembler un brin facile. Elle n’en est pas moins pertinente. Révélation de la dernière saison de Top 14, qu’il a terminée en qualité de meilleur marqueur d’essais, le centre formé au SUA est le plus jeune des 42 joueurs convoqués par Fabien Galthié pour la préparation à la Coupe du monde (8 septembre - 28 octobre).
Il aurait probablement eu une place de titulaire sous le maillot bleu lors de celle réservée à la catégorie des moins de 20 ans qui se déroule actuellement en Afrique du Sud. Il a d’ailleurs avoué être toujours le groupe WhatsApp de discussions des Bleuets… Mais le voilà au contraire projeté dans le costume de l’Ovni qui espère débouler dans le ciel du Mondial des grands en septembre prochain (8 septembre - 28 octobre).
Cette ambition, il ne la cache pas : « Il faut toujours se donner des objectifs. Sinon on vient pour rien ! Je me dis qu’il faut que je me donne à fond pour potentiellement participer. »
Mais, fort du « vécu » que lui ont octroyé ses convocations dans les listes tricolores élargies lors des tournées de novembre 2022 et lors du dernier Six-Nations - « je sais comment ça se passe » - il n’en oublie pas pour autant d’avancer pas à pas : « J’essaie de donner le meilleur de moi-même et d’apprendre aux côtés de garçons qui ont quatre ou cinq ans de maturité de rugby de plus que nous. Pour le moment, je me concentre sur le terrain. »
« Boule de cristal »
Un espace d’expression, délimité par la pelouse du Stade Louis II, sur lequel il n’est jamais bien loin de l’ailier ou arrière de l’UBB Louis Bielle-Biarrey : « Heureusement qu’il y a Louis, il est un peu dans le même cas que moi. On est les deux nouveaux, donc on est tout le temps ensemble. »
Vrai. Ils arrivent toujours côte à côte à l’entraînement, ils restent tout le temps ensemble lorsqu’il s’agit de souscrire à des séances de passes supplémentaires… Mais cela ne signifie pas qu’Émilien Gailleton reste pour autant dans son coin relève Grégory Alldritt, le numéro 8 des Bleus et du Stade Rochelais : « Il amène beaucoup d’excitation, d’insouciance. Ça fait énormément de bien au groupe. »
Et à lui-même ? « Si, avec Louis (Bielle-Biarrey), ils sont là, c’est parce qu’ils sont allés chercher le maillot », élude Karim Ghezal dans une formule redondante du lexique du staff de Fabien Galthié. Mais encore ?
Peuvent-ils ambitionner se faire une place dans la liste définitive des 33 (le 21 août) ? Le co-entraîneur des avants hausse les épaules : « Ils ont quelque chose à aller chercher ! Est-ce que ce sera lors du premier match, du match de préparation ? Je n’ai pas de boule de cristal. »
Coupe du monde 2023. Préparation du XV de France : l’insouciance selon Gailleton
Par Denys Kappès-Grangé - d.kappes-grange@sudouest.fr
Révélation et meilleur marqueur du dernier Top 14, le centre de la Section Paloise nourrit l’espoir de se faire une place pour la prochaine Coupe du monde (8 septembre - 28 octobre)
Tout comme Louis Bielle-Biarrey (20 ans), Émilien Gailleton (19 ans) peut célébrer une petite victoire au terme de la première semaine de stage du XV de France à Monaco : le joueur de la Section Paloise a échappé au coup de tondeuse qui vise parfois le crâne des bizuts lors des rassemblements en sélection.
Mais les mèches blondes qu’il arbore encore sur la tête ne le prémunissent pas pour autant des commentaires chambreurs. « Je les taquine un peu en leur demandant s’ils ont eu le bac », confesse dans un large sourire Karim Ghezal, co-entraîneur de la conquête tricolore.
La blague peut sembler un brin facile. Elle n’en est pas moins pertinente. Révélation de la dernière saison de Top 14, qu’il a terminée en qualité de meilleur marqueur d’essais, le centre formé au SUA est le plus jeune des 42 joueurs convoqués par Fabien Galthié pour la préparation à la Coupe du monde (8 septembre - 28 octobre).
Il aurait probablement eu une place de titulaire sous le maillot bleu lors de celle réservée à la catégorie des moins de 20 ans qui se déroule actuellement en Afrique du Sud. Il a d’ailleurs avoué être toujours le groupe WhatsApp de discussions des Bleuets… Mais le voilà au contraire projeté dans le costume de l’Ovni qui espère débouler dans le ciel du Mondial des grands en septembre prochain (8 septembre - 28 octobre).
Cette ambition, il ne la cache pas : « Il faut toujours se donner des objectifs. Sinon on vient pour rien ! Je me dis qu’il faut que je me donne à fond pour potentiellement participer. »
Mais, fort du « vécu » que lui ont octroyé ses convocations dans les listes tricolores élargies lors des tournées de novembre 2022 et lors du dernier Six-Nations - « je sais comment ça se passe » - il n’en oublie pas pour autant d’avancer pas à pas : « J’essaie de donner le meilleur de moi-même et d’apprendre aux côtés de garçons qui ont quatre ou cinq ans de maturité de rugby de plus que nous. Pour le moment, je me concentre sur le terrain. »
« Boule de cristal »
Un espace d’expression, délimité par la pelouse du Stade Louis II, sur lequel il n’est jamais bien loin de l’ailier ou arrière de l’UBB Louis Bielle-Biarrey : « Heureusement qu’il y a Louis, il est un peu dans le même cas que moi. On est les deux nouveaux, donc on est tout le temps ensemble. »
Vrai. Ils arrivent toujours côte à côte à l’entraînement, ils restent tout le temps ensemble lorsqu’il s’agit de souscrire à des séances de passes supplémentaires… Mais cela ne signifie pas qu’Émilien Gailleton reste pour autant dans son coin relève Grégory Alldritt, le numéro 8 des Bleus et du Stade Rochelais : « Il amène beaucoup d’excitation, d’insouciance. Ça fait énormément de bien au groupe. »
Et à lui-même ? « Si, avec Louis (Bielle-Biarrey), ils sont là, c’est parce qu’ils sont allés chercher le maillot », élude Karim Ghezal dans une formule redondante du lexique du staff de Fabien Galthié. Mais encore ?
Peuvent-ils ambitionner se faire une place dans la liste définitive des 33 (le 21 août) ? Le co-entraîneur des avants hausse les épaules : « Ils ont quelque chose à aller chercher ! Est-ce que ce sera lors du premier match, du match de préparation ? Je n’ai pas de boule de cristal. »
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Buros n'a pas de chance...au moment ou c'est à lui que doit lui revenir le poste de part ses performances on lui balance un ovni (Jaminet) et maintenant pour la place dans le groupe on lui en balance un autre (LBB).
y a vraiment de quoi deprimer. j'espere qu'il est bien entouré et que ca ne le mine pas trop.
y a vraiment de quoi deprimer. j'espere qu'il est bien entouré et que ca ne le mine pas trop.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
grospaquet31 a écrit:Buros n'a pas de chance...au moment ou c'est à lui que doit lui revenir le poste de part ses performances on lui balance un ovni (Jaminet) et maintenant pour la place dans le groupe on lui en balance un autre (LBB).
y a vraiment de quoi deprimer. j'espere qu'il est bien entouré et que ca ne le mine pas trop.
Tu as raison, il voit sa chance lui passer sous le nez, ça doit être dur, d'autant plus qu'il méritait d'être vu en sélection. Deux tournées, une en Australie et une au Japon et nada, au Japon, Galthié avait testé Spring. Tu rajoutes les blessures, vraiment pas de bol pour Romain...
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Coupe du monde 2023: la liste des 33 Bleus annoncée sur le plateau du 13h de TF1
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/xv-de-france/coupe-du-monde-2023-la-liste-des-33-bleus-annoncee-sur-le-plateau-du-13h-de-tf1_AD-202307070709.html
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/xv-de-france/coupe-du-monde-2023-la-liste-des-33-bleus-annoncee-sur-le-plateau-du-13h-de-tf1_AD-202307070709.html
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Sous les yeux du nouveau président de la FFR, les Bleus ont terminé leur première semaine de préparation
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Sous-les-yeux-du-nouveau-president-de-la-ffr-les-bleus-ont-termine-leur-premiere-semaine-de-preparation/1407165
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Sous-les-yeux-du-nouveau-president-de-la-ffr-les-bleus-ont-termine-leur-premiere-semaine-de-preparation/1407165
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.lequipe.fr/Medias/Article/Comment-les-diffuseurs-de-la-coupe-du-monde-de-rugby-vont-couvrir-la-competition/1407204
Comment les diffuseurs de la Coupe du monde de Rugby vont couvrir la compétition
À deux mois de la Coupe du monde de rugby, organisée en France du 8 septembre au 28 octobre, les dispositifs sont arrêtés pour M6, France Télévisions et TF1. Ce dernier, diffuseur majeur de l'épreuve, veut frapper fort.
Sacha Nokovitch
Tout TF1 est mobilisé. Vendredi matin, lors de la présentation du dispositif de la chaîne pour la Coupe du monde de rugby (8 septembre-28 octobre), une grande partie des visages de la direction, de l'information et des sports était présente. À commencer par Rodolphe Belmer, le nouveau grand patron du groupe, qui n'a pas caché son ambition : « Il s'agit d'un enjeu majeur pour notre antenne et la population française. On va s'investir pour faire résonner dans tous les foyers français cet événement planétaire. Et les audiences seront au rendez-vous, nous en sommes assez convaincus ».
François Pellissier, le DG adjoint business et sports, a d'ailleurs rappelé que la chaîne avait accompagné les grands événements de sports collectifs organisés en France, de 1984 à aujourd'hui avec, lors du Mondial de rugby 2007, une demi-finale Angleterre-France (14-9) à plus de 18 millions de téléspectateurs (67,4 % de parts d'audience).
Pour performer à l'audimat, TF1 est parvenue, en échangeant bien en amont de la compétition avec le comité d'organisation, à programmer ses 20 matches en prime-time sur sa chaîne premium (14 matches de la phase de poules dont trois des Bleus, les deux meilleurs quarts, les demies, le match pour la 3e place et la finale). Et elle a revendu les autres rencontres à M6 (18 dont un quart de finale) et France Télévisions (10 matches dont France-Namibie, le 21 septembre, et un quart de finale).
TF1 sur le pont dès la préparation
Mais le Mondial débutera dès le mois d'août sur TF1 avec les matches de préparation de l'équipe de France face à l'Écosse (le 5 août à 16 h 15 et le 12 août à 21 h 05), aux Fidji (le 19 août à 21 h 05) et à l'Australie (le 27 août à 17 h 45). Le 21 août, dans le 13 heures de Marie-Sophie Lacarrau, Fabien Galthié livrera la liste des 33 Bleus sélectionnés. Une annonce présentée de manière « originale », a promis la présentatrice. Le 8 septembre, pour faire monter la tension avant le coup d'envoi du Mondial et de l'affiche France - Nouvelle-Zélande, le 20 heures d'Anne-Claire Coudray sera en édition spéciale dès 19 heures, en direct du Stade de France. Elle recevra en plateau des célébrités fans de rugby et co-animera la cérémonie d'ouverture au côté d'Isabelle Ithurburu.
La Paloise, nouvelle recrue de TF1, reprendra dès le 12 août, l'animation du Mag, présenté jusqu'ici par Denis Brogniart. Rompue à l'animation d'un magazine de la Coupe du monde (elle l'avait fait en 2011 et 2015 sur Canal +), elle devra s'adresser à un bien plus large public, même si son Canal Rugby Club était diffusé en clair sur Canal. Elle pourra s'appuyer sur une bande de consultants composée de Marjorie Mayans, Frédéric Michalak, Yannick Nyanga, Inès Hirigoyen en duplex depuis le stade et Yoann Huget. Ce dernier délivrera aussi une pastille « Huget à domicile », tournée en amont chez les cadres du quinze de France et diffusée pendant tout le premier tour.
Aux commentaires, la chaîne compte sur le duo François Trillo-Benjamin Kayser, accompagné de Christian Califano en intervieweur, pour les principaux matches, et sur Stefan Etcheverry et Thomas Lombard, qui avaient déjà commenté ensemble du Top 14 sur Canal. Enfin, le groupe souhaite s'appuyer sur le Mondial pour faire état de sa puissance numérique. Sera par exemple lancée sur la plateforme MyTF1 une innovation, Top Chrono, des résumés à la carte des 46 matches permettant de choisir un format de 5, 10 ou 15 minutes. Via un partenariat avec META, différents contenus seront aussi livrés sur les réseaux sociaux, dont un avant-match dédié, présenté le plus souvent depuis les fan-zones.
France Télévisions compte sur Lartot
Pour sa première Coupe du monde de rugby, M6 proposera lors de ses journées à plusieurs matches un magazine en studio, 100 % Rugby, animé par Clémentine Sarlat. L'ancienne journaliste de France Télévisions remplace Marie Portolano, transférée... sur France Télévisions. En plateau, elle sera entourée de Lénaïg Corson, Fulgence Ouedraogo et Yann Delaigue. Ce dernier commentera aussi 3 des 18 matches de M6 au côté de Xavier Domergue. L'équipe principale de commentateurs sera formée de Nicolas Delage et Olivier Magne (10 matches) et le duo Laurent Depret-Marie Sempéré prendra le micro pour 5 rencontres.
« Une consultante au commentaire d'une Coupe du monde masculine de rugby, c'est une première et on est assez fiers que ce soit M6, un primo-accédant sur cet événement, qui le propose », se réjouit Frédéric de Vincelles, le directeur des sports de la chaîne. À l'écouter, l'absence de match des Bleus dans sa programmation ne sera pas un problème : « TF1 a décidé de vendre ce qu'elle voulait et nous avons quand même de belles affiches. L'important, c'est de participer à la fête ! ».
France Télévisions, aussi, y participera. Cédric Beaudou et Vincent Clerc encadreront les principales rencontres depuis le stade et le duo Jean Abeilhou-Jérôme Cazalbou commentera quelques matches. Mais pour les plus belles affiches, la direction des sports compte sur Matthieu Lartot et Dimitri Yachvili, accompagnés d'Hélène Macurdy en bord terrain. « Nous n'imaginons pas une Coupe du monde de rugby en France sans Matthieu, explique la chaîne. Les dernières nouvelles sont plutôt bonnes et il est motivé comme jamais. »
Le journaliste a indiqué vendredi sur ses réseaux sociaux que son amputation de la jambe droite, « une question de survie » après une récidive d'une tumeur cancéreuse au genou (synovialosarcome) contractée il y a 25 ans, « s'est bien passée. La chimio a fonctionné et l'opération a fait le reste ». Il doit désormais réapprendre à marcher pour atteindre lui aussi le rêve d'une vie : commenter les Bleus en Coupe du monde... et à la maison.
Fickou sur RTL, Guirado et Médard sur RMC
Du côté des radios, la présence de Serge Blanco sur Europe 1 autour des matches de l'équipe de France a été révélée il y a quelques semaines. Ce vendredi, RTL a annoncé que Gaël Fickou, centre de l'équipe de France, fera vivre chaque samedi à 8 h 30, à partir du 8 juillet, la préparation des Bleus en immersion. Olivier Magne et Yann Delaigue interviendront aussi à l'antenne. De son côté, Radio France s'appuiera notamment sur deux consultants, Yanna Rivoalen et Guy Accoceberry, et sur ses locales de France Bleu en s'axant sur le rugby des terroirs.
RMC va offrir le plus de temps d'antenne à l'événement avec les commentaires en direct des 48 matches, une radio numérique dédiée et surtout une large équipe de consultants. Outre l'animateur maison Vincent Moscato et sa bande habituelle, la station a fait appel à l'ex-capitaine des Bleus Guilhem Guirado, Maxime Médard, Mourad Boudjellal, Lenaïg Corson, Max Guazzini ou encore Jean-Claude Skrela. Bernard Laporte devrait être également un invité récurrent de Moscato autour des matches des Bleus.
Sur Sud Radio, outre les habituels Daniel Herrero et Philippe Spanghero, la station pourra compter sur Yoann Huget, Éric Bonneval, Majorie Mayans et Andrew Mehrtens.[/size]
Comment les diffuseurs de la Coupe du monde de Rugby vont couvrir la compétition
À deux mois de la Coupe du monde de rugby, organisée en France du 8 septembre au 28 octobre, les dispositifs sont arrêtés pour M6, France Télévisions et TF1. Ce dernier, diffuseur majeur de l'épreuve, veut frapper fort.
Sacha Nokovitch
Tout TF1 est mobilisé. Vendredi matin, lors de la présentation du dispositif de la chaîne pour la Coupe du monde de rugby (8 septembre-28 octobre), une grande partie des visages de la direction, de l'information et des sports était présente. À commencer par Rodolphe Belmer, le nouveau grand patron du groupe, qui n'a pas caché son ambition : « Il s'agit d'un enjeu majeur pour notre antenne et la population française. On va s'investir pour faire résonner dans tous les foyers français cet événement planétaire. Et les audiences seront au rendez-vous, nous en sommes assez convaincus ».
François Pellissier, le DG adjoint business et sports, a d'ailleurs rappelé que la chaîne avait accompagné les grands événements de sports collectifs organisés en France, de 1984 à aujourd'hui avec, lors du Mondial de rugby 2007, une demi-finale Angleterre-France (14-9) à plus de 18 millions de téléspectateurs (67,4 % de parts d'audience).
Pour performer à l'audimat, TF1 est parvenue, en échangeant bien en amont de la compétition avec le comité d'organisation, à programmer ses 20 matches en prime-time sur sa chaîne premium (14 matches de la phase de poules dont trois des Bleus, les deux meilleurs quarts, les demies, le match pour la 3e place et la finale). Et elle a revendu les autres rencontres à M6 (18 dont un quart de finale) et France Télévisions (10 matches dont France-Namibie, le 21 septembre, et un quart de finale).
TF1 sur le pont dès la préparation
Mais le Mondial débutera dès le mois d'août sur TF1 avec les matches de préparation de l'équipe de France face à l'Écosse (le 5 août à 16 h 15 et le 12 août à 21 h 05), aux Fidji (le 19 août à 21 h 05) et à l'Australie (le 27 août à 17 h 45). Le 21 août, dans le 13 heures de Marie-Sophie Lacarrau, Fabien Galthié livrera la liste des 33 Bleus sélectionnés. Une annonce présentée de manière « originale », a promis la présentatrice. Le 8 septembre, pour faire monter la tension avant le coup d'envoi du Mondial et de l'affiche France - Nouvelle-Zélande, le 20 heures d'Anne-Claire Coudray sera en édition spéciale dès 19 heures, en direct du Stade de France. Elle recevra en plateau des célébrités fans de rugby et co-animera la cérémonie d'ouverture au côté d'Isabelle Ithurburu.
La Paloise, nouvelle recrue de TF1, reprendra dès le 12 août, l'animation du Mag, présenté jusqu'ici par Denis Brogniart. Rompue à l'animation d'un magazine de la Coupe du monde (elle l'avait fait en 2011 et 2015 sur Canal +), elle devra s'adresser à un bien plus large public, même si son Canal Rugby Club était diffusé en clair sur Canal. Elle pourra s'appuyer sur une bande de consultants composée de Marjorie Mayans, Frédéric Michalak, Yannick Nyanga, Inès Hirigoyen en duplex depuis le stade et Yoann Huget. Ce dernier délivrera aussi une pastille « Huget à domicile », tournée en amont chez les cadres du quinze de France et diffusée pendant tout le premier tour.
Aux commentaires, la chaîne compte sur le duo François Trillo-Benjamin Kayser, accompagné de Christian Califano en intervieweur, pour les principaux matches, et sur Stefan Etcheverry et Thomas Lombard, qui avaient déjà commenté ensemble du Top 14 sur Canal. Enfin, le groupe souhaite s'appuyer sur le Mondial pour faire état de sa puissance numérique. Sera par exemple lancée sur la plateforme MyTF1 une innovation, Top Chrono, des résumés à la carte des 46 matches permettant de choisir un format de 5, 10 ou 15 minutes. Via un partenariat avec META, différents contenus seront aussi livrés sur les réseaux sociaux, dont un avant-match dédié, présenté le plus souvent depuis les fan-zones.
France Télévisions compte sur Lartot
Pour sa première Coupe du monde de rugby, M6 proposera lors de ses journées à plusieurs matches un magazine en studio, 100 % Rugby, animé par Clémentine Sarlat. L'ancienne journaliste de France Télévisions remplace Marie Portolano, transférée... sur France Télévisions. En plateau, elle sera entourée de Lénaïg Corson, Fulgence Ouedraogo et Yann Delaigue. Ce dernier commentera aussi 3 des 18 matches de M6 au côté de Xavier Domergue. L'équipe principale de commentateurs sera formée de Nicolas Delage et Olivier Magne (10 matches) et le duo Laurent Depret-Marie Sempéré prendra le micro pour 5 rencontres.
« Une consultante au commentaire d'une Coupe du monde masculine de rugby, c'est une première et on est assez fiers que ce soit M6, un primo-accédant sur cet événement, qui le propose », se réjouit Frédéric de Vincelles, le directeur des sports de la chaîne. À l'écouter, l'absence de match des Bleus dans sa programmation ne sera pas un problème : « TF1 a décidé de vendre ce qu'elle voulait et nous avons quand même de belles affiches. L'important, c'est de participer à la fête ! ».
France Télévisions, aussi, y participera. Cédric Beaudou et Vincent Clerc encadreront les principales rencontres depuis le stade et le duo Jean Abeilhou-Jérôme Cazalbou commentera quelques matches. Mais pour les plus belles affiches, la direction des sports compte sur Matthieu Lartot et Dimitri Yachvili, accompagnés d'Hélène Macurdy en bord terrain. « Nous n'imaginons pas une Coupe du monde de rugby en France sans Matthieu, explique la chaîne. Les dernières nouvelles sont plutôt bonnes et il est motivé comme jamais. »
Le journaliste a indiqué vendredi sur ses réseaux sociaux que son amputation de la jambe droite, « une question de survie » après une récidive d'une tumeur cancéreuse au genou (synovialosarcome) contractée il y a 25 ans, « s'est bien passée. La chimio a fonctionné et l'opération a fait le reste ». Il doit désormais réapprendre à marcher pour atteindre lui aussi le rêve d'une vie : commenter les Bleus en Coupe du monde... et à la maison.
Fickou sur RTL, Guirado et Médard sur RMC
Du côté des radios, la présence de Serge Blanco sur Europe 1 autour des matches de l'équipe de France a été révélée il y a quelques semaines. Ce vendredi, RTL a annoncé que Gaël Fickou, centre de l'équipe de France, fera vivre chaque samedi à 8 h 30, à partir du 8 juillet, la préparation des Bleus en immersion. Olivier Magne et Yann Delaigue interviendront aussi à l'antenne. De son côté, Radio France s'appuiera notamment sur deux consultants, Yanna Rivoalen et Guy Accoceberry, et sur ses locales de France Bleu en s'axant sur le rugby des terroirs.
RMC va offrir le plus de temps d'antenne à l'événement avec les commentaires en direct des 48 matches, une radio numérique dédiée et surtout une large équipe de consultants. Outre l'animateur maison Vincent Moscato et sa bande habituelle, la station a fait appel à l'ex-capitaine des Bleus Guilhem Guirado, Maxime Médard, Mourad Boudjellal, Lenaïg Corson, Max Guazzini ou encore Jean-Claude Skrela. Bernard Laporte devrait être également un invité récurrent de Moscato autour des matches des Bleus.
Sur Sud Radio, outre les habituels Daniel Herrero et Philippe Spanghero, la station pourra compter sur Yoann Huget, Éric Bonneval, Majorie Mayans et Andrew Mehrtens.[/size]
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Dites, petite question aux mathématiciens du forum, une défaite/ou une deuxième place de poule nous envoie dans l’autre partie du tableau avec les Anglais et les Austriliens? Juste pour savoir si je prépares les mouchoirs
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Vous dérangez pas, ça ne croise pas pas , on rest du même côté . Donc on peut avant la finale jouer 2 fois. les Blacks et une fois Afs et Irlande. De l’autre côté c’est faible. Ca parait mission impossible.
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
stuart hogg annonce sa retraite immédiate et ne fera donc pas la cdm
marchal- Centre de presse
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Jusqu'à 39 000 personnes pour France - Nouvelle-Zélande à la Concorde
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Jusqu-a-39-000-personnes-pour-france-nouvelle-zelande-a-la-concorde/1407837
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Les Bleus ont déjà un oeil sur les All Blacks futurs adversaires à la Coupe du monde
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Les-bleus-ont-deja-un-oeil-sur-les-all-blacks-futurs-adversaires-a-la-coupe-du-monde/1407930
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Coupe du monde 2023 - Laurent Labit (XV de France) : "Pour l'instant, tous les joueurs répondent à nos attentes physiquement"
https://www.rugbyrama.fr/2023/07/12/coupe-du-monde-2023-laurent-labit-xv-de-france-pour-linstant-tous-les-joueurs-repondent-a-nos-attentes-physiquement-11336998.php
https://www.rugbyrama.fr/2023/07/12/coupe-du-monde-2023-laurent-labit-xv-de-france-pour-linstant-tous-les-joueurs-repondent-a-nos-attentes-physiquement-11336998.php
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Coupe du monde 2023 - France 2023 met en vente 100 000 places pour le Mondial
https://www.rugbyrama.fr/2023/07/12/coupe-du-monde-2023-france-2023-met-en-vente-100-000-places-pour-le-mondial-11337367.php
https://www.rugbyrama.fr/2023/07/12/coupe-du-monde-2023-france-2023-met-en-vente-100-000-places-pour-le-mondial-11337367.php
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Scalp a écrit:Coupe du monde 2023 - France 2023 met en vente 100 000 places pour le Mondial
https://www.rugbyrama.fr/2023/07/12/coupe-du-monde-2023-france-2023-met-en-vente-100-000-places-pour-le-mondial-11337367.php
si la billetterie est aussi efficiente que lors du lancement, on n'est pas prêt de quitter le salle d'attente pour accéder à l'achat des billets....
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Dr. Gregory Bouse a écrit:Scalp a écrit:Coupe du monde 2023 - France 2023 met en vente 100 000 places pour le Mondial
https://www.rugbyrama.fr/2023/07/12/coupe-du-monde-2023-france-2023-met-en-vente-100-000-places-pour-le-mondial-11337367.php
si la billetterie est aussi efficiente que lors du lancement, on n'est pas prêt de quitter le salle d'attente pour accéder à l'achat des billets....
Tu peux aussi contacter Chabal. On ne sait jamais.
tire-bouchon- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Emilien-gailleton-au-centre-de-l-attaque-du-xv-de-france-un-espoir-so-british/1408022
Émilien Gailleton au centre de l'attaque du XV de France, un espoir so British !
Né de père français et de mère anglaise, le centre palois des Bleus, qui devra gagner cet été sa place dans la liste finale des 33 pour la Coupe du monde, a tiré de son côté britannique une façon très personnelle et disciplinée d'appréhender son métier.
Laurent Campistron, à Monaco
Émilien Gailleton a 20 ans ce jeudi, et on ignore encore ce qu'il marquera pour l'occasion sur le carnet bleu qui ne le quitte (presque) jamais, à part peut-être l'invitation qui l'attend aujourd'hui avec ses partenaires et le staff tricolore au palais princier de Monaco.
À l'instar de Thibaud Flament (26 ans), l'un de ses aînés chez les Bleus, le centre palois aux 14 essais pour sa première saison en Top 14 est du genre à tout noter sur un tableau, quand il est chez lui, ou sur son carnet, quand il est ailleurs. Ses rendez-vous de la journée comme les attitudes à adopter à chaque fois.
Ça l'aide à mieux appréhender et atteindre ses objectifs. « J'aime être clair dans ma tête dans tout ce que je fais, explique-t-il. C'est la clé de ma réussite. Sur mon planning, face à chaque tâche est inscrit l'état d'esprit approprié. L'idée est d'être à chaque fois à 100 %. Quand je bosse mes cours de Staps (il vient de terminer sa deuxième année à Tarbes) ou quand je m'entraîne sur le terrain ou en salle de musculation, je dois être à fond. Et quand récupère, je dois aussi le faire à fond. »
« Je me sens parfois trop carré, il faudrait que je profite un peu plus de la vie »
Émilien Gailleton
C'est son côté British. Gailleton est né à Croydon, dans la banlieue londonienne, de mère anglaise et de père français, ce qui lui a donné la double nationalité. Mais c'est la partie anglaise de sa personnalité qui ressort le plus souvent, parfois contre son gré. « Je suis très discipliné, dit-il. Trop, même, parce que je me sens parfois trop carré. Il faudrait que je profite un peu plus de la vie. Mais j'ai toujours été fasciné par la réussite, le professionnalisme. » Le bonhomme lit actuellement l'Art de la victoire de Phil Knight, le fondateur de Nike, ce qui dit beaucoup de ses penchants, lui qui déteste bouquiner. « J'ai toujours été fasciné par la lecture mais je n'aime pas ça, en fait. Ça m'ennuie terriblement car j'ai un côté hyperactif. Je ne lis que des ouvrages qui parlent de réussites personnelles. Si je lis, c'est pour apprendre quelque chose, pas pour me divertir. »
L'ancien capitaine des moins de 20 ans pratique aussi la méditation et la visualisation depuis quelques années, même s'il s'y adonne un peu moins aujourd'hui. Ça l'a aidé à déstresser, à prendre confiance en lui. « Je m'isole pendant dix minutes, je me mets une bande-son avec une appli de méditation et je refais dans ma tête une de mes belles actions passée sur le terrain ou une de mes erreurs que j'essaie alors de gommer. »
Cinq centres pour quatre places
Gailleton aime aussi le silence. C'est pour ça qu'il apprécie la campagne lotoise qui l'a vu grandir près de Cahors et les montagnes pyrénéennes qui l'ont accueilli il y a tout juste un an à Pau. « J'arrive vraiment à me couper du monde quand j'y suis, confie-t-il. Le seul problème de la montagne, c'est que ça ne va pas de pair avec le rugby. On y fait des efforts longs, comme à vélo, en rando ou en kayak, alors que le rugby nécessite de la force, de l'explosivité et de la vitesse. »
Actuellement en stage en Principauté, où il cherche à gagner sa place dans la liste finale des 33 Bleus pour la Coupe du monde, Gailleton découvre en Monaco un univers mondain qu'il observe avec circonspection, mais il n'échangerait sa place avec personne. Il sait pourtant qu'il y a actuellement cinq centres dans le groupe des 42 et qu'il n'y en aura probablement plus que quatre le 21 août, le jour de l'annonce des 33.
Le risque qu'il soit le malheureux recalé est grand mais il ne voit pas encore aussi loin. « J'espère d'abord célébrer ma première sélection lors d'un des matches de préparation du mois d'août, dit-il. Ça sera déjà un très gros challenge, le match le plus intense de ma carrière jusqu'à présent. Pour le reste, je ne me mets pas trop de pression. Si ça marche tant mieux, sinon tant pis. Ce que je vis actuellement est déjà exceptionnel pour mon corps, mon esprit et mon jeu. »
Émilien Gailleton au centre de l'attaque du XV de France, un espoir so British !
Né de père français et de mère anglaise, le centre palois des Bleus, qui devra gagner cet été sa place dans la liste finale des 33 pour la Coupe du monde, a tiré de son côté britannique une façon très personnelle et disciplinée d'appréhender son métier.
Laurent Campistron, à Monaco
Émilien Gailleton a 20 ans ce jeudi, et on ignore encore ce qu'il marquera pour l'occasion sur le carnet bleu qui ne le quitte (presque) jamais, à part peut-être l'invitation qui l'attend aujourd'hui avec ses partenaires et le staff tricolore au palais princier de Monaco.
À l'instar de Thibaud Flament (26 ans), l'un de ses aînés chez les Bleus, le centre palois aux 14 essais pour sa première saison en Top 14 est du genre à tout noter sur un tableau, quand il est chez lui, ou sur son carnet, quand il est ailleurs. Ses rendez-vous de la journée comme les attitudes à adopter à chaque fois.
Ça l'aide à mieux appréhender et atteindre ses objectifs. « J'aime être clair dans ma tête dans tout ce que je fais, explique-t-il. C'est la clé de ma réussite. Sur mon planning, face à chaque tâche est inscrit l'état d'esprit approprié. L'idée est d'être à chaque fois à 100 %. Quand je bosse mes cours de Staps (il vient de terminer sa deuxième année à Tarbes) ou quand je m'entraîne sur le terrain ou en salle de musculation, je dois être à fond. Et quand récupère, je dois aussi le faire à fond. »
« Je me sens parfois trop carré, il faudrait que je profite un peu plus de la vie »
Émilien Gailleton
C'est son côté British. Gailleton est né à Croydon, dans la banlieue londonienne, de mère anglaise et de père français, ce qui lui a donné la double nationalité. Mais c'est la partie anglaise de sa personnalité qui ressort le plus souvent, parfois contre son gré. « Je suis très discipliné, dit-il. Trop, même, parce que je me sens parfois trop carré. Il faudrait que je profite un peu plus de la vie. Mais j'ai toujours été fasciné par la réussite, le professionnalisme. » Le bonhomme lit actuellement l'Art de la victoire de Phil Knight, le fondateur de Nike, ce qui dit beaucoup de ses penchants, lui qui déteste bouquiner. « J'ai toujours été fasciné par la lecture mais je n'aime pas ça, en fait. Ça m'ennuie terriblement car j'ai un côté hyperactif. Je ne lis que des ouvrages qui parlent de réussites personnelles. Si je lis, c'est pour apprendre quelque chose, pas pour me divertir. »
L'ancien capitaine des moins de 20 ans pratique aussi la méditation et la visualisation depuis quelques années, même s'il s'y adonne un peu moins aujourd'hui. Ça l'a aidé à déstresser, à prendre confiance en lui. « Je m'isole pendant dix minutes, je me mets une bande-son avec une appli de méditation et je refais dans ma tête une de mes belles actions passée sur le terrain ou une de mes erreurs que j'essaie alors de gommer. »
Cinq centres pour quatre places
Gailleton aime aussi le silence. C'est pour ça qu'il apprécie la campagne lotoise qui l'a vu grandir près de Cahors et les montagnes pyrénéennes qui l'ont accueilli il y a tout juste un an à Pau. « J'arrive vraiment à me couper du monde quand j'y suis, confie-t-il. Le seul problème de la montagne, c'est que ça ne va pas de pair avec le rugby. On y fait des efforts longs, comme à vélo, en rando ou en kayak, alors que le rugby nécessite de la force, de l'explosivité et de la vitesse. »
Actuellement en stage en Principauté, où il cherche à gagner sa place dans la liste finale des 33 Bleus pour la Coupe du monde, Gailleton découvre en Monaco un univers mondain qu'il observe avec circonspection, mais il n'échangerait sa place avec personne. Il sait pourtant qu'il y a actuellement cinq centres dans le groupe des 42 et qu'il n'y en aura probablement plus que quatre le 21 août, le jour de l'annonce des 33.
Le risque qu'il soit le malheureux recalé est grand mais il ne voit pas encore aussi loin. « J'espère d'abord célébrer ma première sélection lors d'un des matches de préparation du mois d'août, dit-il. Ça sera déjà un très gros challenge, le match le plus intense de ma carrière jusqu'à présent. Pour le reste, je ne me mets pas trop de pression. Si ça marche tant mieux, sinon tant pis. Ce que je vis actuellement est déjà exceptionnel pour mon corps, mon esprit et mon jeu. »
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://twitter.com/RugbyramaFR/status/1679463763328507906?s=20
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/coupe-du-monde-de-rugby/coupe-du-monde-2023-preparation-du-xv-de-france-une-fin-de-stage-dans-le-rouge-a-monaco-15921655.php
Coupe du monde 2023. Préparation du XV de France : une fin de stage dans le rouge à Monaco
Par Denys Kappès-Grangé, envoyé spécial
Le premier stage des Bleus à Monaco, dans l’optique de la Coupe du monde, touche à sa fin. Dès vendredi en fin d’après-midi, ils repartiront chez eux pour une semaine de (semi) coupure. Le prochain rassemblement est fixé au 24 juillet à Marcoussis
« On gère pas ! Donnez-vous à fond quitte à exploser ! » L’injonction de Thibault Giroud a résonné ce jeudi dans un stade Louis II écrasé par un soleil de plomb. « Dans le rouge », en permanence à la recherche d’un second (ou d’un quinzième ?) souffle, les joueurs du XV de France, en préparation depuis le 2 juillet à Monaco dans l’optique de la Coupe du monde (8 septembre - 28 octobre), se sont exécutés en plein cagnard. « On est tous dégoûtés », s’est pourtant esclaffé après coup le troisième ligne du Stade Rochelais Paul Boudehent.
« On ne boit pas, on ne fait pas de pause », a continué à aboyer le manager de la performance des Bleus durant la séance : « Uini, debout ! Encore, encore ! » En dépit de ces bruyants encouragements à ne jamais s’arrêter, les coéquipiers d’Antoine Dupont voient bien le bout de ce premier stage sur la Côte d’Azur.
Dès mercredi, du matériel avait déjà été chargé dans des semi-remorques stationnés sur le parvis du stade monégasque. Et ce jeudi, à la veille de la dernière journée de travail avant que la délégation ne se disperse, le grand espace abritant les machines de préparation physique tout au bout du terrain avait disparu.
C’est ce vendredi, en fin d’après-midi, que les joueurs vont rentrer chez eux. Un trajet qui va mettre un terme à cette première phase de préparation. « On a eu la chance de répéter des séances à l’identique entre la première et la deuxième semaine, ça permet de voir si on a progressé, apprécie l’ailier lyonnais Ethan Dumortier. Tout le monde se sent de mieux en mieux. Les efforts ont porté leurs fruits. »
Prépa et mariage
Charge à eux de les entretenir désormais. Le retour à domicile se fera sous le régime de la liberté surveillée, puisqu’ils devront souscrire à quatre séances monitorées d’une heure et demie (Ndlr, 1 heure de musculation et 30 minutes de course) à domicile. Plus ou moins strict ? « J’ai le mariage de mon frère samedi », sourit Paul Boudehent : « Je n’en dis pas plus. »
L’enjeu est tout de même prégnant, reconnaît le troisième ligne rochelais, cette fois sérieux : « On en a discuté avec Thibault Giroud (manager de la performance). Si on ne veut pas faire les séances, et filer le GPS à un copain, libre à nous. Mais on se tire une balle dans le pied : la séance de la reprise sera la plus dure de la « prépa », à nous d’assumer. […] Vous savez, on est quatre à avoir zéro sélection, on n’a rien à perdre. On a le meilleur rôle. » « On va les laisser « redescendre » avant de reprendre à Marcoussis sur le même format qu’ici à Monaco », poursuit Thibault Giroud : « On ne pourrait pas leur demander quatre semaines comme ça. »
« Le casino gagne toujours »
Avant de songer à ces « réjouissances », quel bilan faire de cette quinzaine en Principauté ? « Le casino gagne toujours », se marre Ethan Dumortier. « La première condition était que les joueurs acceptent la charge pendant ces 15 jours, parce qu’on les surcharge beaucoup, explique plus sérieusement Thibault Giroud. La grosse satisfaction, c’est qu’on a 100 % des joueurs qui s’adaptent. On est sur un développement collectif intégral. Ce qui est bien, c’est que les joueurs s’y filent : il y a une vraie culture de travail. […] Les mecs se sont dépouillés, ont gerbé : pour moi, c’est du caviar. »
Les Bleus se retrouveront le lundi 24 juillet à Marcoussis pour le deuxième des trois stages de préparation avant le match d’ouverture face à la Nouvelle-Zélande le 8 septembre. Une séquence d’intense travail physique jusqu’à la fin du mois de juillet qui amènera le XV de France à son premier match de préparation face à l’Écosse, le samedi 5 août, à Edimbourg. « On sait ce qu’auront fait les joueurs, se projette Thibault Giroud. L’objectif est de les garder à niveau : on est sur un maintien de qualité avec un rebond de fraîcheur. »
Coupe du monde 2023. Préparation du XV de France : une fin de stage dans le rouge à Monaco
Par Denys Kappès-Grangé, envoyé spécial
Le premier stage des Bleus à Monaco, dans l’optique de la Coupe du monde, touche à sa fin. Dès vendredi en fin d’après-midi, ils repartiront chez eux pour une semaine de (semi) coupure. Le prochain rassemblement est fixé au 24 juillet à Marcoussis
« On gère pas ! Donnez-vous à fond quitte à exploser ! » L’injonction de Thibault Giroud a résonné ce jeudi dans un stade Louis II écrasé par un soleil de plomb. « Dans le rouge », en permanence à la recherche d’un second (ou d’un quinzième ?) souffle, les joueurs du XV de France, en préparation depuis le 2 juillet à Monaco dans l’optique de la Coupe du monde (8 septembre - 28 octobre), se sont exécutés en plein cagnard. « On est tous dégoûtés », s’est pourtant esclaffé après coup le troisième ligne du Stade Rochelais Paul Boudehent.
« On ne boit pas, on ne fait pas de pause », a continué à aboyer le manager de la performance des Bleus durant la séance : « Uini, debout ! Encore, encore ! » En dépit de ces bruyants encouragements à ne jamais s’arrêter, les coéquipiers d’Antoine Dupont voient bien le bout de ce premier stage sur la Côte d’Azur.
Dès mercredi, du matériel avait déjà été chargé dans des semi-remorques stationnés sur le parvis du stade monégasque. Et ce jeudi, à la veille de la dernière journée de travail avant que la délégation ne se disperse, le grand espace abritant les machines de préparation physique tout au bout du terrain avait disparu.
C’est ce vendredi, en fin d’après-midi, que les joueurs vont rentrer chez eux. Un trajet qui va mettre un terme à cette première phase de préparation. « On a eu la chance de répéter des séances à l’identique entre la première et la deuxième semaine, ça permet de voir si on a progressé, apprécie l’ailier lyonnais Ethan Dumortier. Tout le monde se sent de mieux en mieux. Les efforts ont porté leurs fruits. »
Prépa et mariage
Charge à eux de les entretenir désormais. Le retour à domicile se fera sous le régime de la liberté surveillée, puisqu’ils devront souscrire à quatre séances monitorées d’une heure et demie (Ndlr, 1 heure de musculation et 30 minutes de course) à domicile. Plus ou moins strict ? « J’ai le mariage de mon frère samedi », sourit Paul Boudehent : « Je n’en dis pas plus. »
L’enjeu est tout de même prégnant, reconnaît le troisième ligne rochelais, cette fois sérieux : « On en a discuté avec Thibault Giroud (manager de la performance). Si on ne veut pas faire les séances, et filer le GPS à un copain, libre à nous. Mais on se tire une balle dans le pied : la séance de la reprise sera la plus dure de la « prépa », à nous d’assumer. […] Vous savez, on est quatre à avoir zéro sélection, on n’a rien à perdre. On a le meilleur rôle. » « On va les laisser « redescendre » avant de reprendre à Marcoussis sur le même format qu’ici à Monaco », poursuit Thibault Giroud : « On ne pourrait pas leur demander quatre semaines comme ça. »
« Le casino gagne toujours »
Avant de songer à ces « réjouissances », quel bilan faire de cette quinzaine en Principauté ? « Le casino gagne toujours », se marre Ethan Dumortier. « La première condition était que les joueurs acceptent la charge pendant ces 15 jours, parce qu’on les surcharge beaucoup, explique plus sérieusement Thibault Giroud. La grosse satisfaction, c’est qu’on a 100 % des joueurs qui s’adaptent. On est sur un développement collectif intégral. Ce qui est bien, c’est que les joueurs s’y filent : il y a une vraie culture de travail. […] Les mecs se sont dépouillés, ont gerbé : pour moi, c’est du caviar. »
Les Bleus se retrouveront le lundi 24 juillet à Marcoussis pour le deuxième des trois stages de préparation avant le match d’ouverture face à la Nouvelle-Zélande le 8 septembre. Une séquence d’intense travail physique jusqu’à la fin du mois de juillet qui amènera le XV de France à son premier match de préparation face à l’Écosse, le samedi 5 août, à Edimbourg. « On sait ce qu’auront fait les joueurs, se projette Thibault Giroud. L’objectif est de les garder à niveau : on est sur un maintien de qualité avec un rebond de fraîcheur. »
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Serait-ce la fin de la "dépossession" concept annihilateur de ce jeu magnifique ?
sudiste- Unioniste de la première heure
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Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
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