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Top 14 - 20ème journée : UBB / La Rochelle
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Re: Top 14 - 20ème journée : UBB / La Rochelle
Urios dit qu'on sera prêt, le chef à toujours raison, allez les gars, faites un grand match
Scalp- Team modo
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Re: Top 14 - 20ème journée : UBB / La Rochelle
Titou j'ai peur en te lisant, ton descriptif de nos qualités me rappelle trop les propos laudateurs sur les qualité de notre EDF
Rassure moi, que vois ta boule de cristal pour la suite
Rassure moi, que vois ta boule de cristal pour la suite
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Localisation : A Musard derrière les espoirs
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Re: Top 14 - 20ème journée : UBB / La Rochelle
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/top14/jules-plisson-avant-ubb-stade-rochelais-la-fatigue-psychologique-elle-est-difficilement-reperable-1810348.php
Jules Plisson avant UBB – Stade Rochelais : “La fatigue psychologique, elle est difficilement repérable”
Par Franck Pujos - f.pujos@sudouest.fr
Alors que La Rochelle se rend à Bordeaux, ce samedi à 17 h 15 pour le compte de la 20e journée de Top 14, l’ouvreur maritime revient sur ses difficultés post-blessure et l’usure collective précédant les vacances. Mais pour le Stade comme pour lui, aujourd’hui, “tout va très bien”
Comment se porte le Stade Rochelais après ces vacances en famille ?
Très bien ! Les vacances ont fait du bien à tout le monde parce qu’on commençait à être un peu sur les rotules. Tout le monde a pu penser à autre chose qu’à du rugby, ça faisait 24 semaines qu’on enchaînait les entraînements... Parfois il y avait des matchs au bout, parfois non mais c’était une période très, très longue. Je crois qu’on était l’une des dernières équipes à ne pas avoir eu de vacances et ça s’est sûrement ressenti sur les dernières prestations, qui n’étaient pas très bonnes. On est tous revenus avec un grand sourire et une grande motivation pour faire la meilleure fin de saison possible.
Sentiez-vous que ça commençait à coincer dans les semaines précédant le déplacement à Castres (22-15) ?
Le Stade Français nous a mis en difficulté ici (16-11), on sentait l’équipe fatiguée. Après il y a eu le gros match contre Tououse (11-14) où on a laissé beaucoup d’énergie... C’est juste un fait : 24 semaines, c’est énorme. Entre les entraînements, les matches, les répétitions, on est toujours sous pression. Au bout d’un moment, on n’est pas des robots. Et même si beaucoup de personnes sont déçues de nos prestations, nous aussi, on l’est. Mais on reste humains et j’espère que cette période sera derrière nous dès ce week-end. Je préfère que ça arrive maintenant plutôt que plus tard.
Comment se traduit-elle, cette usure : le corps, la tête ne suivent plus ?
C’est un tout. Il y a l’usure physique comme on enchaîne les entraînements, où on ne chôme pas, où c’est vraiment dur. Mais je pense que le plus dur, c’est dans la tête. La fatigue psychologique, elle est difficilement repérable mais... Tu ne viens pas avec moins de motivation mais tu arrives avec une fatigue mentale qui ne te permet pas de passer vraiment de l’autre côté.
“C’est comme pour toute personne bossant dans une entreprise ! Au bout d’un moment, tu exploses”
Vous parliez de “dernières prestations pas très bonnes”, la coupure doit-elle permettre de repartir à zéro, sur un nouveau souffle ?
On sait qu’il nous reste sept matchs de Top 14 pour pouvoir se qualifier. La semaine dernière, on s’est tous retrouvés avec le sourire, alors que la semaine de Castres, on avait tous la tête en bas. Ce match était difficile à préparer, mais la motivation est décuplée depuis qu’on est rentrés. On a de très gros matchs à jouer, on joue Bordeaux et on verra pour la suite. Tout va très bien.
Après vingt-quatre semaines non-stop, autrement dit six mois, une seule semaine de coupure peut-elle vraiment suffire à vous régénérer ou êtes-vous sur la réserve ?
Après vingt-quatre semaines, rien que quatre jours, c’est énorme (rires) ! En fait, on a eu un plus d’une semaine, on a eu presque dix jours. Comme je le disais, ça fait surtout du bien à la tête de couper. De partir - malheureusement en France parce qu’on n’a pas le droit de bouger -, de ne pas se lever le matin pour aller à l’entraînement, c’est quelque chose qui nous a fait le plus grand bien. Mais c’est comme pour toute personne bossant dans une entreprise ! Au bout d’un moment, tu exploses et tu n’as qu’une envie, couper. On a eu cette chance, il y a maintenant deux semaines, pour pouvoir se préparer à une grosse fin de saison.
Vous avez dit chez nos confrères de “Rugbyrama” que votre blessure, durant deux mois, vous avait pris beaucoup d’énergie...
Déjà, tu as la frustration de ne pas être sur le terrain. Tu as la frustration de voir tes copains jouer et être performants, tu as envie de faire partie de l’équipe qui joue... Je devais prendre trois semaines et ça a duré deux mois ! Tu arrives à l’échéance de ta blessure, tu as la motivation qui vient et on te dit “non, il te reste encore du temps”. C’est ça qui m’a pris beaucoup d’énergie : j’essayais de tout faire pour revenir rapidement et surtout correctement, je pensais revenir super frais et, finalement, ça a pris plus de temps que ce que tout le monde pensait. Donc oui, psychologiquement, c’était dur à encaisser. Par le passé, je m’étais luxé l’épaule mais c’était en fin de saison, ensuite il y avait eu les vacances puis la reprise, donc c’était différent. Après, j’ai déjà eu des blessures musculaires ; mais on m’avait dit “c’est trois semaines” et c’était trois semaines. Là, ce n’était pas le cas.
Pourquoi ce n’était pas le cas ?
Les blessures musculaires, c’est toujours compliqué à bien diagnostiquer. C’est aussi propre à chacun, et en plus de ça c’était ma jambe de frappe, avec mon ischio qui subit toutes mes frappes. J’avais beau courir, j’avais beau sprinter, tout allait bien, mais je sentais que, si je tapais, ça pouvait se “repéter”. Donc on ne prenait pas de risques, on attendait, on attendait... Aujourd’hui, ça va !
Vous n’aviez jamais vraiment été embêté par cet ischio-là ?
Si, mais c’était en haut donc ça n’avait rien à voir. De toute façon, la jambe droite, c’est celle qui frappe le plus. Là, c’était une petite déchirure qui a pris beaucoup de temps. D’où cette frustration.
Ce retour de blessure, est-ce une explication selon vous à vos performances depuis, qui ne sont pas à la hauteur de votre début de saison ?
Je n’ai pas à me chercher d’excuse. Mais oui, j’étais moins dedans. Je ne pensais pas du tout à ma cuisse mais j’étais moins performant qu’en début de saison, ça c’est sûr. Il n’y a eu que trois matchs, trois matchs où on a aussi été mis en difficulté. Moi, mon rôle, ce n’est pas du tout de surjouer ou de montrer quoi que ce soit ; j’essaye de jouer pour que l’équipe tourne le mieux possible en me servant de mes forces personnelles. Je le reconnais : je n’ai pas été performant sur les trois derniers matchs. Mais ce qui est génial, c’est que j’ai pu couper, qu’il y a un match ce week-end et une fin de saison qui va être monstrueuse.
Il vous reste au moins huit matchs et vous repartez pour un éventuel bloc de quatorze semaines, que vous attaquez par un déplacement à l’UBB et un autre à Gloucester... De quoi se remettre d’aplomb tout de suite ?
C’est à nous de décider si on veut avoir quatorze semaines d’affilée. Ça va être compliqué, ça va être dur, mais je crois qu’on en a les capacités et que toute l’équipe, tout le club, les supporteurs, tout le monde le veut. L’UBB, c’est un match très important pour nous car si on veut rester dans les trois premiers, il va falloir qu’on le gagne. Il y aura une saveur de phases finales, comme contre Toulouse, Clermont, Bordeaux quand on les a reçus... Je m’attends à un match cadenassé, tactique, et dès qu’il y aura une brèche, on essaiera d’en profiter.
Il s’agira aussi d’éviter une troisième défaite consécutive...
Mais ça peut être aussi un match déclic ! Une troisième défaite consécutive, on n’en a pas du tout parlé. On n’y pense pas.
Jules Plisson avant UBB – Stade Rochelais : “La fatigue psychologique, elle est difficilement repérable”
Par Franck Pujos - f.pujos@sudouest.fr
Alors que La Rochelle se rend à Bordeaux, ce samedi à 17 h 15 pour le compte de la 20e journée de Top 14, l’ouvreur maritime revient sur ses difficultés post-blessure et l’usure collective précédant les vacances. Mais pour le Stade comme pour lui, aujourd’hui, “tout va très bien”
Comment se porte le Stade Rochelais après ces vacances en famille ?
Très bien ! Les vacances ont fait du bien à tout le monde parce qu’on commençait à être un peu sur les rotules. Tout le monde a pu penser à autre chose qu’à du rugby, ça faisait 24 semaines qu’on enchaînait les entraînements... Parfois il y avait des matchs au bout, parfois non mais c’était une période très, très longue. Je crois qu’on était l’une des dernières équipes à ne pas avoir eu de vacances et ça s’est sûrement ressenti sur les dernières prestations, qui n’étaient pas très bonnes. On est tous revenus avec un grand sourire et une grande motivation pour faire la meilleure fin de saison possible.
Sentiez-vous que ça commençait à coincer dans les semaines précédant le déplacement à Castres (22-15) ?
Le Stade Français nous a mis en difficulté ici (16-11), on sentait l’équipe fatiguée. Après il y a eu le gros match contre Tououse (11-14) où on a laissé beaucoup d’énergie... C’est juste un fait : 24 semaines, c’est énorme. Entre les entraînements, les matches, les répétitions, on est toujours sous pression. Au bout d’un moment, on n’est pas des robots. Et même si beaucoup de personnes sont déçues de nos prestations, nous aussi, on l’est. Mais on reste humains et j’espère que cette période sera derrière nous dès ce week-end. Je préfère que ça arrive maintenant plutôt que plus tard.
Comment se traduit-elle, cette usure : le corps, la tête ne suivent plus ?
C’est un tout. Il y a l’usure physique comme on enchaîne les entraînements, où on ne chôme pas, où c’est vraiment dur. Mais je pense que le plus dur, c’est dans la tête. La fatigue psychologique, elle est difficilement repérable mais... Tu ne viens pas avec moins de motivation mais tu arrives avec une fatigue mentale qui ne te permet pas de passer vraiment de l’autre côté.
“C’est comme pour toute personne bossant dans une entreprise ! Au bout d’un moment, tu exploses”
Vous parliez de “dernières prestations pas très bonnes”, la coupure doit-elle permettre de repartir à zéro, sur un nouveau souffle ?
On sait qu’il nous reste sept matchs de Top 14 pour pouvoir se qualifier. La semaine dernière, on s’est tous retrouvés avec le sourire, alors que la semaine de Castres, on avait tous la tête en bas. Ce match était difficile à préparer, mais la motivation est décuplée depuis qu’on est rentrés. On a de très gros matchs à jouer, on joue Bordeaux et on verra pour la suite. Tout va très bien.
Après vingt-quatre semaines non-stop, autrement dit six mois, une seule semaine de coupure peut-elle vraiment suffire à vous régénérer ou êtes-vous sur la réserve ?
Après vingt-quatre semaines, rien que quatre jours, c’est énorme (rires) ! En fait, on a eu un plus d’une semaine, on a eu presque dix jours. Comme je le disais, ça fait surtout du bien à la tête de couper. De partir - malheureusement en France parce qu’on n’a pas le droit de bouger -, de ne pas se lever le matin pour aller à l’entraînement, c’est quelque chose qui nous a fait le plus grand bien. Mais c’est comme pour toute personne bossant dans une entreprise ! Au bout d’un moment, tu exploses et tu n’as qu’une envie, couper. On a eu cette chance, il y a maintenant deux semaines, pour pouvoir se préparer à une grosse fin de saison.
Vous avez dit chez nos confrères de “Rugbyrama” que votre blessure, durant deux mois, vous avait pris beaucoup d’énergie...
Déjà, tu as la frustration de ne pas être sur le terrain. Tu as la frustration de voir tes copains jouer et être performants, tu as envie de faire partie de l’équipe qui joue... Je devais prendre trois semaines et ça a duré deux mois ! Tu arrives à l’échéance de ta blessure, tu as la motivation qui vient et on te dit “non, il te reste encore du temps”. C’est ça qui m’a pris beaucoup d’énergie : j’essayais de tout faire pour revenir rapidement et surtout correctement, je pensais revenir super frais et, finalement, ça a pris plus de temps que ce que tout le monde pensait. Donc oui, psychologiquement, c’était dur à encaisser. Par le passé, je m’étais luxé l’épaule mais c’était en fin de saison, ensuite il y avait eu les vacances puis la reprise, donc c’était différent. Après, j’ai déjà eu des blessures musculaires ; mais on m’avait dit “c’est trois semaines” et c’était trois semaines. Là, ce n’était pas le cas.
Pourquoi ce n’était pas le cas ?
Les blessures musculaires, c’est toujours compliqué à bien diagnostiquer. C’est aussi propre à chacun, et en plus de ça c’était ma jambe de frappe, avec mon ischio qui subit toutes mes frappes. J’avais beau courir, j’avais beau sprinter, tout allait bien, mais je sentais que, si je tapais, ça pouvait se “repéter”. Donc on ne prenait pas de risques, on attendait, on attendait... Aujourd’hui, ça va !
Vous n’aviez jamais vraiment été embêté par cet ischio-là ?
Si, mais c’était en haut donc ça n’avait rien à voir. De toute façon, la jambe droite, c’est celle qui frappe le plus. Là, c’était une petite déchirure qui a pris beaucoup de temps. D’où cette frustration.
Ce retour de blessure, est-ce une explication selon vous à vos performances depuis, qui ne sont pas à la hauteur de votre début de saison ?
Je n’ai pas à me chercher d’excuse. Mais oui, j’étais moins dedans. Je ne pensais pas du tout à ma cuisse mais j’étais moins performant qu’en début de saison, ça c’est sûr. Il n’y a eu que trois matchs, trois matchs où on a aussi été mis en difficulté. Moi, mon rôle, ce n’est pas du tout de surjouer ou de montrer quoi que ce soit ; j’essaye de jouer pour que l’équipe tourne le mieux possible en me servant de mes forces personnelles. Je le reconnais : je n’ai pas été performant sur les trois derniers matchs. Mais ce qui est génial, c’est que j’ai pu couper, qu’il y a un match ce week-end et une fin de saison qui va être monstrueuse.
Il vous reste au moins huit matchs et vous repartez pour un éventuel bloc de quatorze semaines, que vous attaquez par un déplacement à l’UBB et un autre à Gloucester... De quoi se remettre d’aplomb tout de suite ?
C’est à nous de décider si on veut avoir quatorze semaines d’affilée. Ça va être compliqué, ça va être dur, mais je crois qu’on en a les capacités et que toute l’équipe, tout le club, les supporteurs, tout le monde le veut. L’UBB, c’est un match très important pour nous car si on veut rester dans les trois premiers, il va falloir qu’on le gagne. Il y aura une saveur de phases finales, comme contre Toulouse, Clermont, Bordeaux quand on les a reçus... Je m’attends à un match cadenassé, tactique, et dès qu’il y aura une brèche, on essaiera d’en profiter.
Il s’agira aussi d’éviter une troisième défaite consécutive...
Mais ça peut être aussi un match déclic ! Une troisième défaite consécutive, on n’en a pas du tout parlé. On n’y pense pas.
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Re: Top 14 - 20ème journée : UBB / La Rochelle
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/dix-jours-apres-son-arrivee-a-l-ubb-louis-picamoles-est-deja-adopte-1810648.php
Dix jours après son arrivée à l’UBB, Louis Picamoles est déjà adopté
Par Yoan Leshauriès - y.leshauries@sudouest.fr
L’Union Bordeaux-Bègles se réjouit de l’arrivée de Louis Picamoles et compte bien profiter de son expérience, aussi bien sur le terrain que dans le vestiaire. Le troisième ligne sera titulaire dès ce samedi (17 h 15) face à La Rochelle
Dix jours après son arrivée anticipée à l’Union Bordeaux-Bègles en tant que joker médical, Louis Picamoles (35 ans) est déjà titulaire au centre de la troisième ligne avec son nouveau club pour un match capital dans la course à la qualification face à La Rochelle ce samedi (17 h 15) à Chaban-Delmas. Victime d’une grave blessure au genou (rupture des ligaments croisés) en décembre 2019, mis au placard par le club de Montpellier alors englué dans une spirale négative de résultats, l’ex-international français doit savourer la confiance que lui accorde son nouveau club.
82 sélections avec les Bleus, 2 titres boucliers de Brennus (2011, 2012) et une Coupe d’Europe avec le Stade Toulousain, plus de 300 matchs de Top 14 et une expérience en Angleterre (Northampton, 2016-2017)… La recrue suscite le respect de ses nouveaux coéquipiers. « Cette expérience, ces titres, ce leadership… Il va beaucoup nous apporter », en salive le capitaine Jefferson Poirot. « Pour moi, ça a toujours été un dinosaure », sourit le trois-quart centre Jean-Baptiste Dubié.
Valeur sûre
« Le mec, il a 82 sélections, tu ne lui apprends pas le truc, il connaît son poste, souligne le manager Christophe Urios. Il a le profil de Marco (Tauleigne), on va lui demander la même chose. Il a cette capacité à jouer debout, à avancer systématiquement, c’est un très bon contesteur au sol. Mais en même temps, il a besoin des autres. Il a énormément d’expérience mais ce n’est pas lui qui va passer devant, prendre tout le monde et nous faire gagner le match. Quand tu es un grand joueur, que tu reviens d’une grosse blessure comme celle-là, quand tu es en fin de carrière, à mon avis, tu te poses beaucoup de questions. Mais il a les idées claires. Il sait qu’il n’est pas à son meilleur niveau. Qu’il arrive à le retrouver et ça sera déjà bien ».
« Un mec comme lui qui arrive revanchard, peu importe son âge. Regardez Sergio Parisse à Toulon. Je pense que ça va faire du dégât »
Le manque de rythme (19 matchs en deux ans) et l’âge du nouveau venu n’inquiètent pas Jefferson Poirot : « Un mec comme lui qui arrive revanchard, peu importe son âge. Regardez Sergio Parisse à Toulon. Je pense que ça va faire du dégât. »
Du côté de l’UBB, on se dit forcément que l’apport du troisième ligne ne devrait pas se résumer au terrain. « En tant que capitaine, je sais aussi que je vais pouvoir m’appuyer sur un joueur comme lui, poursuit Jefferson Poirot. On a une bonne entente depuis la Coupe du monde (2019) où on a travaillé sur le rôle de capitaine avec lui et Guilhem (Guirado). On échange. J’étais beaucoup en relation avec lui avant même qu’il arrive. »
Se définissant lui-même comme « introverti », renvoyant parfois l’image d’un joueur un peu froid, Louis Picamoles ne serait pas celui qu’on décrit. « À mon arrivée en équipe de France, je pouvais avoir cet a priori sur lui et c’est un des joueurs qui a très bien accueilli les nouveaux, témoigne Jefferson Poirot. À l’intérieur d’un groupe, il a la capacité de souder les mecs, il crée du liant. » Jean-Baptiste Dubié confirme, pour avoir connu le troisième ligne lors d’un stage des Bleus en 2017 : « Son image dans les médias ne reflète pas sa personnalité ».
Pour l’heure, la recrue n’a qu’un objectif : retrouver le plaisir de jouer. Après avoir rongé son frein à Montpellier, il aura l’occasion de débuter avec l’UBB face à La Rochelle. Et comme le confie Jean-Baptiste Dubié : « Il a envie de revenir sur les terrains est de monter qu’il reste Louis Picamoles ».
Dix jours après son arrivée à l’UBB, Louis Picamoles est déjà adopté
Par Yoan Leshauriès - y.leshauries@sudouest.fr
L’Union Bordeaux-Bègles se réjouit de l’arrivée de Louis Picamoles et compte bien profiter de son expérience, aussi bien sur le terrain que dans le vestiaire. Le troisième ligne sera titulaire dès ce samedi (17 h 15) face à La Rochelle
Dix jours après son arrivée anticipée à l’Union Bordeaux-Bègles en tant que joker médical, Louis Picamoles (35 ans) est déjà titulaire au centre de la troisième ligne avec son nouveau club pour un match capital dans la course à la qualification face à La Rochelle ce samedi (17 h 15) à Chaban-Delmas. Victime d’une grave blessure au genou (rupture des ligaments croisés) en décembre 2019, mis au placard par le club de Montpellier alors englué dans une spirale négative de résultats, l’ex-international français doit savourer la confiance que lui accorde son nouveau club.
82 sélections avec les Bleus, 2 titres boucliers de Brennus (2011, 2012) et une Coupe d’Europe avec le Stade Toulousain, plus de 300 matchs de Top 14 et une expérience en Angleterre (Northampton, 2016-2017)… La recrue suscite le respect de ses nouveaux coéquipiers. « Cette expérience, ces titres, ce leadership… Il va beaucoup nous apporter », en salive le capitaine Jefferson Poirot. « Pour moi, ça a toujours été un dinosaure », sourit le trois-quart centre Jean-Baptiste Dubié.
Valeur sûre
« Le mec, il a 82 sélections, tu ne lui apprends pas le truc, il connaît son poste, souligne le manager Christophe Urios. Il a le profil de Marco (Tauleigne), on va lui demander la même chose. Il a cette capacité à jouer debout, à avancer systématiquement, c’est un très bon contesteur au sol. Mais en même temps, il a besoin des autres. Il a énormément d’expérience mais ce n’est pas lui qui va passer devant, prendre tout le monde et nous faire gagner le match. Quand tu es un grand joueur, que tu reviens d’une grosse blessure comme celle-là, quand tu es en fin de carrière, à mon avis, tu te poses beaucoup de questions. Mais il a les idées claires. Il sait qu’il n’est pas à son meilleur niveau. Qu’il arrive à le retrouver et ça sera déjà bien ».
« Un mec comme lui qui arrive revanchard, peu importe son âge. Regardez Sergio Parisse à Toulon. Je pense que ça va faire du dégât »
Le manque de rythme (19 matchs en deux ans) et l’âge du nouveau venu n’inquiètent pas Jefferson Poirot : « Un mec comme lui qui arrive revanchard, peu importe son âge. Regardez Sergio Parisse à Toulon. Je pense que ça va faire du dégât. »
Du côté de l’UBB, on se dit forcément que l’apport du troisième ligne ne devrait pas se résumer au terrain. « En tant que capitaine, je sais aussi que je vais pouvoir m’appuyer sur un joueur comme lui, poursuit Jefferson Poirot. On a une bonne entente depuis la Coupe du monde (2019) où on a travaillé sur le rôle de capitaine avec lui et Guilhem (Guirado). On échange. J’étais beaucoup en relation avec lui avant même qu’il arrive. »
Se définissant lui-même comme « introverti », renvoyant parfois l’image d’un joueur un peu froid, Louis Picamoles ne serait pas celui qu’on décrit. « À mon arrivée en équipe de France, je pouvais avoir cet a priori sur lui et c’est un des joueurs qui a très bien accueilli les nouveaux, témoigne Jefferson Poirot. À l’intérieur d’un groupe, il a la capacité de souder les mecs, il crée du liant. » Jean-Baptiste Dubié confirme, pour avoir connu le troisième ligne lors d’un stage des Bleus en 2017 : « Son image dans les médias ne reflète pas sa personnalité ».
Pour l’heure, la recrue n’a qu’un objectif : retrouver le plaisir de jouer. Après avoir rongé son frein à Montpellier, il aura l’occasion de débuter avec l’UBB face à La Rochelle. Et comme le confie Jean-Baptiste Dubié : « Il a envie de revenir sur les terrains est de monter qu’il reste Louis Picamoles ».
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Re: Top 14 - 20ème journée : UBB / La Rochelle
En Top 14, Dillyn Leyds est de retour au Stade Rochelais pour affronter l’UBB
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/top14/en-top-14-dillyn-leyds-est-de-retour-au-stade-rochelais-pour-affronter-l-ubb-1812137.php
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/top14/en-top-14-dillyn-leyds-est-de-retour-au-stade-rochelais-pour-affronter-l-ubb-1812137.php
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Re: Top 14 - 20ème journée : UBB / La Rochelle
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/top14/au-stade-rochelais-wiaan-liebenberg-a-du-composer-avec-des-complications-liees-au-covid-1814093.php
Au Stade Rochelais, Wiaan Liebenberg a dû composer avec des complications liées au Covid
Par Benjamin Deudon - b.deudon@sudouest.fr
Touché par le virus en début d’année, le Sud-Africain a dû reprendre plus lentement que les autres en raison d’atteintes aux poumons et au cœur. Désormais, il est prêt pour le sprint final
À Castres, le 6 mars, Wiaan Liebenberg n’a pas vécu un retour facile. « J’ai appris avant le match que je devais être titulaire (Kévin Gourdon étant malade, NDLR). Sur la première action, j’ai pris leur n° 8 plein fer, un bon cadeau de retour », sourit le Sud-Africain, qui n’avait plus joué depuis le 2 janvier. Comme pour Jules Plisson, cette absence n’a pas été synonyme de fraîcheur retrouvée.
Mais ce n’était pas le problème principal. « Il me restait des séquelles du Covid. Je n’étais pas trop inquiet au début, j’avais les mêmes symptômes que les autres, pas d’odorat, pas de goût, j’étais un peu fatigué avec des maux de tête. Mais j’ai eu des problèmes de respiration, des palpitations du cœur. On a fait plusieurs scanners, il y avait des atteintes sur les poumons, mon cœur ne se portait pas bien. Les médecins m’ont conseillé de m’entraîner plus doucement », raconte-t-il.
« Je faisais presque comme une crise d’asthme. Et ça, ça m’a un peu inquiété, poursuit le 3e ligne. Une jambe cassée, ça se répare. Mais le cœur, c’est le moteur (sourire). Ça m’a fait penser à la suite, car j’ai envie un jour de voir mes enfants. Il faut que je prenne soin de mon cœur… C’est pour ça que j’ai mis plus de temps que les autres à reprendre. »
Sensations retrouvées
Une fois les résultats positifs, la confiance est revenue. « Je pense que ça va, estime le flanker. J’ai retrouvé mes sensations au niveau du rugby. Mais ce qui est dur, mentalement, c’est que l’on n’arrive pas à couper. Une semaine ou dix jours de vacances ne suffisent pas. Vive les vacances de fin de saison, rigole-t-il. Même si l’idée, c’est qu’elles arrivent le plus tard possible. »
Pour cela, « le discours en ce moment, c’est d’attaquer match après match, en espérant que ça dure le plus possible ». Et de revenir sur les deux dernières défaites rochelaises : « Les vacances nous ont peut-être un peu sauvés par rapport à ça, car on n’a pas senti la lourdeur » liée à cette série. « On a bien diagnostiqué ce qu’il s’est passé, on sait ce que l’on doit travailler », conclut Liebenberg.
Au Stade Rochelais, Wiaan Liebenberg a dû composer avec des complications liées au Covid
Par Benjamin Deudon - b.deudon@sudouest.fr
Touché par le virus en début d’année, le Sud-Africain a dû reprendre plus lentement que les autres en raison d’atteintes aux poumons et au cœur. Désormais, il est prêt pour le sprint final
À Castres, le 6 mars, Wiaan Liebenberg n’a pas vécu un retour facile. « J’ai appris avant le match que je devais être titulaire (Kévin Gourdon étant malade, NDLR). Sur la première action, j’ai pris leur n° 8 plein fer, un bon cadeau de retour », sourit le Sud-Africain, qui n’avait plus joué depuis le 2 janvier. Comme pour Jules Plisson, cette absence n’a pas été synonyme de fraîcheur retrouvée.
Mais ce n’était pas le problème principal. « Il me restait des séquelles du Covid. Je n’étais pas trop inquiet au début, j’avais les mêmes symptômes que les autres, pas d’odorat, pas de goût, j’étais un peu fatigué avec des maux de tête. Mais j’ai eu des problèmes de respiration, des palpitations du cœur. On a fait plusieurs scanners, il y avait des atteintes sur les poumons, mon cœur ne se portait pas bien. Les médecins m’ont conseillé de m’entraîner plus doucement », raconte-t-il.
« Je faisais presque comme une crise d’asthme. Et ça, ça m’a un peu inquiété, poursuit le 3e ligne. Une jambe cassée, ça se répare. Mais le cœur, c’est le moteur (sourire). Ça m’a fait penser à la suite, car j’ai envie un jour de voir mes enfants. Il faut que je prenne soin de mon cœur… C’est pour ça que j’ai mis plus de temps que les autres à reprendre. »
Sensations retrouvées
Une fois les résultats positifs, la confiance est revenue. « Je pense que ça va, estime le flanker. J’ai retrouvé mes sensations au niveau du rugby. Mais ce qui est dur, mentalement, c’est que l’on n’arrive pas à couper. Une semaine ou dix jours de vacances ne suffisent pas. Vive les vacances de fin de saison, rigole-t-il. Même si l’idée, c’est qu’elles arrivent le plus tard possible. »
Pour cela, « le discours en ce moment, c’est d’attaquer match après match, en espérant que ça dure le plus possible ». Et de revenir sur les deux dernières défaites rochelaises : « Les vacances nous ont peut-être un peu sauvés par rapport à ça, car on n’a pas senti la lourdeur » liée à cette série. « On a bien diagnostiqué ce qu’il s’est passé, on sait ce que l’on doit travailler », conclut Liebenberg.
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Re: Top 14 - 20ème journée : UBB / La Rochelle
Trop hâte. Si on gagne, je serai plus qu'heureux ! Ça va être difficile. Je pense que nos 3/4 vont faire un bon match (à condition que les avants fassent le taff et soient disciplinés évidemment).
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Re: Top 14 - 20ème journée : UBB / La Rochelle
MrScots a écrit:Trop hâte. Si on gagne, je serai plus qu'heureux ! Ça va être difficile. Je pense que nos 3/4 vont faire un bon match (à condition que les avants fassent le taff et soient disciplinés évidemment).
Si on gagne, je ne crois pas que le top 6 nous échappera, ce serait idéal pour enclencher une bonne dynamique de fin de saison, si on perd, ce ne sera pas fini non plus, mais nos vieux démons risquent de se rappeler à nos mauvais souvenirs. Le doute pourrait s'instiller dans les têtes, on ne serait pas dans une dynamique qui nous pousserait vers l'avant, on regarderait alors dans le rétroviseur..., chasseur ou chassé ?...
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Re: Top 14 - 20ème journée : UBB / La Rochelle
Ah, dixit Urios, des joueurs ont fait la gueule à l'annonce de la compo ; je pense savoir qui sont ces joueurs
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Re: Top 14 - 20ème journée : UBB / La Rochelle
MrScots a écrit:Ah, dixit Urios, des joueurs ont fait la gueule à l'annonce de la compo ; je pense savoir qui sont ces joueurs
Je pense savoir à qui tu penses
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Re: Top 14 - 20ème journée : UBB / La Rochelle
Scalp a écrit:MrScots a écrit:Ah, dixit Urios, des joueurs ont fait la gueule à l'annonce de la compo ; je pense savoir qui sont ces joueurs
Je pense savoir à qui tu penses
j'ai pas... nath ? Santi ? Nans ?
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Re: Top 14 - 20ème journée : UBB / La Rochelle
Je dirais Hulleu et Uberti.
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Re: Top 14 - 20ème journée : UBB / La Rochelle
Titou a écrit:Scalp a écrit:MrScots a écrit:Ah, dixit Urios, des joueurs ont fait la gueule à l'annonce de la compo ; je pense savoir qui sont ces joueurs
Je pense savoir à qui tu penses
j'ai pas... nath ? Santi ? Nans ?
Uberti et Hulleu surtout, je pense.
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Re: Top 14 - 20ème journée : UBB / La Rochelle
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Le-stade-rochelais-veut-eviter-un-nouveau-coup-de-mou/1236528
Le Stade Rochelais veut éviter un nouveau coup de mou
Depuis 2018, La Rochelle connaît un coup de mou aux mois de février-mars. Défaits lors de leurs deux derniers matches, les Maritimes veulent éviter de s'embourber dans une mauvaise série.
Yann Sternis
L'hiver se termine, les bourgeons fleurissent et les défaites s'enchaînent. Depuis trois ans, La Rochelle a pris l'habitude de voir cet agaçant scénario se répéter aux mois de février et mars, et perturber ses saisons avant le sprint final. Des exemples précis ? Alors éloignons-nous un peu de Chaban-Delmas, où les Maritimes se déplacent ce samedi, et empruntons la DeLorean de Marty (McFly, pas Laurent) pour remonter le temps. En 2018, les Maritimes avaient subi quatre défaites d'affilée entre le 18 février et le 10 mars, une série qui les avait fait chuter de la 2e à la 8e place et rater le train de la phase finale.
Un an plus tard, à la même période, ils avaient cette fois concédé cinq revers de suite en Top 14, avec pour conséquence une dégringolade de cinq places au classement qui ne les avait pas empêchés de se hisser jusqu'en demi-finales du Championnat. Enfin, l'an dernier, les Rochelais avaient perdu fin février deux de leurs trois derniers matches - dont une raclée 49-0 contre le Racing - avant l'arrêt de la saison.
Ce bilan établi, revenons à ce bon vieux mois de mars 2021, à peine moins confiné que celui de l'an dernier. Les hommes de Jono Gibbes, qui ne s'étaient jusque-là jamais inclinés deux fois de suite cette saison, viennent de chuter contre Toulouse (11-14) puis Castres (22-15). De quoi craindre une mauvaise série avant de défier l'UBB ? Pas vraiment, à écouter l'expérimenté Victor Vito, qui différencie les mauvaises séries des précédentes années de la situation actuelle.
«Les mêmes joueurs enchaînaient beaucoup, et ce n'était pas possible de garder le même niveau tout le temps»
Victor Vito, troisième-ligne de La Rochelle
«Dans le passé, on était une équipe où il y avait moins de concurrence, les mêmes joueurs enchaînaient beaucoup, et ce n'était pas possible de garder le même niveau tout le temps, souligne-t-il. S'il n'y avait pas eu le Covid l'an dernier, j'aurais dépassé les 100 matches joués dans ce club après seulement trois saisons et demie, c'est énorme. C'est pareil pour plusieurs joueurs présents depuis longtemps ici, comme Uini (Atonio) ou Romain (Sazy). Levani (Botia) ou moi, on jouait toujours strappés, un peu blessés. Alors c'est vrai qu'on a souvent eu des coups de mou à cette période. Mais ce n'est pas la même chose cette saison, l'équipe tourne plus. Si Uini n'est pas là, on a deux ou trois piliers qui peuvent très bien jouer, pareil en deuxième ligne. Et en troisième ligne, on est plein. On peut prendre soin de tout le monde, c'est beaucoup mieux.»
Les deux défaites que viennent de concéder les Rochelais seraient davantage liées aux conséquences physiques et mentales d'un calendrier surchargé. D'octobre à mars, les Jaune et Noir ont enchaîné matches et périodes de repos forcé, notamment après la découverte de plusieurs cas positifs au Covid au sein de l'effectif en janvier. Avant même la réception de Toulouse et les deux revers de mars, Romain Sazy avait ainsi mentionné un «enchaînement énorme» et évoqué un «besoin de couper».
Les Rochelais, qui n'ont plus joué depuis trois semaines, ont cette fois pu bénéficier d'une plage de repos revigorante. «Ça a été un bon moment pour réfléchir, savoir où on en était mentalement et physiquement, reprend Vito. On a eu du temps et on peut maintenant monter les standards. Ça va être intéressant de voir notre réaction. Oui, on a perdu deux matches, mais on est bien classés, on peut rebondir.» Et qu'importe la saison.
Le Stade Rochelais veut éviter un nouveau coup de mou
Depuis 2018, La Rochelle connaît un coup de mou aux mois de février-mars. Défaits lors de leurs deux derniers matches, les Maritimes veulent éviter de s'embourber dans une mauvaise série.
Yann Sternis
L'hiver se termine, les bourgeons fleurissent et les défaites s'enchaînent. Depuis trois ans, La Rochelle a pris l'habitude de voir cet agaçant scénario se répéter aux mois de février et mars, et perturber ses saisons avant le sprint final. Des exemples précis ? Alors éloignons-nous un peu de Chaban-Delmas, où les Maritimes se déplacent ce samedi, et empruntons la DeLorean de Marty (McFly, pas Laurent) pour remonter le temps. En 2018, les Maritimes avaient subi quatre défaites d'affilée entre le 18 février et le 10 mars, une série qui les avait fait chuter de la 2e à la 8e place et rater le train de la phase finale.
Un an plus tard, à la même période, ils avaient cette fois concédé cinq revers de suite en Top 14, avec pour conséquence une dégringolade de cinq places au classement qui ne les avait pas empêchés de se hisser jusqu'en demi-finales du Championnat. Enfin, l'an dernier, les Rochelais avaient perdu fin février deux de leurs trois derniers matches - dont une raclée 49-0 contre le Racing - avant l'arrêt de la saison.
Ce bilan établi, revenons à ce bon vieux mois de mars 2021, à peine moins confiné que celui de l'an dernier. Les hommes de Jono Gibbes, qui ne s'étaient jusque-là jamais inclinés deux fois de suite cette saison, viennent de chuter contre Toulouse (11-14) puis Castres (22-15). De quoi craindre une mauvaise série avant de défier l'UBB ? Pas vraiment, à écouter l'expérimenté Victor Vito, qui différencie les mauvaises séries des précédentes années de la situation actuelle.
«Les mêmes joueurs enchaînaient beaucoup, et ce n'était pas possible de garder le même niveau tout le temps»
Victor Vito, troisième-ligne de La Rochelle
«Dans le passé, on était une équipe où il y avait moins de concurrence, les mêmes joueurs enchaînaient beaucoup, et ce n'était pas possible de garder le même niveau tout le temps, souligne-t-il. S'il n'y avait pas eu le Covid l'an dernier, j'aurais dépassé les 100 matches joués dans ce club après seulement trois saisons et demie, c'est énorme. C'est pareil pour plusieurs joueurs présents depuis longtemps ici, comme Uini (Atonio) ou Romain (Sazy). Levani (Botia) ou moi, on jouait toujours strappés, un peu blessés. Alors c'est vrai qu'on a souvent eu des coups de mou à cette période. Mais ce n'est pas la même chose cette saison, l'équipe tourne plus. Si Uini n'est pas là, on a deux ou trois piliers qui peuvent très bien jouer, pareil en deuxième ligne. Et en troisième ligne, on est plein. On peut prendre soin de tout le monde, c'est beaucoup mieux.»
Les deux défaites que viennent de concéder les Rochelais seraient davantage liées aux conséquences physiques et mentales d'un calendrier surchargé. D'octobre à mars, les Jaune et Noir ont enchaîné matches et périodes de repos forcé, notamment après la découverte de plusieurs cas positifs au Covid au sein de l'effectif en janvier. Avant même la réception de Toulouse et les deux revers de mars, Romain Sazy avait ainsi mentionné un «enchaînement énorme» et évoqué un «besoin de couper».
Les Rochelais, qui n'ont plus joué depuis trois semaines, ont cette fois pu bénéficier d'une plage de repos revigorante. «Ça a été un bon moment pour réfléchir, savoir où on en était mentalement et physiquement, reprend Vito. On a eu du temps et on peut maintenant monter les standards. Ça va être intéressant de voir notre réaction. Oui, on a perdu deux matches, mais on est bien classés, on peut rebondir.» Et qu'importe la saison.
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Re: Top 14 - 20ème journée : UBB / La Rochelle
J'ai du mal à voir Desaubies rentrer au poste de 10, je ne sais pas comment il bute, je le vois plus rentrer 13 ou 15 et Lucu monter 10.
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Re: Top 14 - 20ème journée : UBB / La Rochelle
Big'Ben a écrit:J'ai du mal à voir Desaubies rentrer au poste de 10, je ne sais pas comment il bute, je le vois plus rentrer 13 ou 15 et Lucu monter 10.
Il jouera éventuellement aux trois postes en fonction des circonstances; il est possible que Lucu ou Botica fasse les 80 minutes pour garder un buteur sur le terrain au-delà des 80% de réussite.
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Re: Top 14 - 20ème journée : UBB / La Rochelle
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Re: Top 14 - 20ème journée : UBB / La Rochelle
Santi n'a pas l'air d'avoir totalement récupéré de sa blessure, il n'a pas l'air hyper optimiste pour postuler contre Bristol ; ils vont tester son épaule lundi.
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Re: Top 14 - 20ème journée : UBB / La Rochelle
Dr. Gregory Bouse a écrit:Big'Ben a écrit:J'ai du mal à voir Desaubies rentrer au poste de 10, je ne sais pas comment il bute, je le vois plus rentrer 13 ou 15 et Lucu monter 10.
Il jouera éventuellement aux trois postes en fonction des circonstances; il est possible que Lucu ou Botica fasse les 80 minutes pour garder un buteur sur le terrain au-delà des 80% de réussite.
Si tout se passe bien je pense que c'est Lucu qui fera les 80 minutes.
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Re: Top 14 - 20ème journée : UBB / La Rochelle
La tension est à son comble !!!!!
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Re: Top 14 - 20ème journée : UBB / La Rochelle
3 fautes et 3 fautes vraiment connes qui sont facilement évitable.... Ce début de match ne me rassure pas, j'espère qu'on va monter crescendo....
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Re: Top 14 - 20ème journée : UBB / La Rochelle
Dubié sorti sur blessure. Il était touché à quel endroit du corps ? Et comment ?
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Re: Top 14 - 20ème journée : UBB / La Rochelle
Quel match chiant à regarder...
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Re: Top 14 - 20ème journée : UBB / La Rochelle
Pour Dubié j'ai l'impression que c'est musculaire, au niveau de sa cuisse.
Et pour le match... non seulement je me fais chier mais ça m'énerve aussi. On n'est pas au soutien, on se fait bouffer dans les rucks.
Et pour le match... non seulement je me fais chier mais ça m'énerve aussi. On n'est pas au soutien, on se fait bouffer dans les rucks.
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