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XV de France féminin
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Re: XV de France féminin
MrScots a écrit:Scalp a écrit:MrScots a écrit:Scalp a écrit:MrScots a écrit:Génial je vois que ça supprime mon droit de réponse à un post extrêmement calomnieux qui me soupçonne d’être un nazi, un facho qui instrumentalise la science à des fins maléfiques parce que j’ai osé dire que les hommes ont plus de testostérone que les femmes. Je ne sais pas si vous vous rendez compte du délire. 1+1=2, on me trouverait à dire que c’est faux, que si je dis ça eh bien je suis un nazi qui instrumentalise les mathématiques
Puis, c’est très bien que vous aimiez le sport féminin, mais s’il-vous-plaît, si vous voulez montrer que vous aimez les femmes (tout autant que moi j’aime les femmes), que vous avez du respect pour elle, arrêtez d’avoir un ton paternaliste à leur égard, à la limite de l’hypocrisie. Les femmes ne sont pas des enfants à qui on doit s’efforcer à leur dire de fausses-vérités pour obtenir leur sympathie.
Vous avez le droit de montrer que vous aimez regarder leur sport, mais pas besoin d’être paternaliste à ce point. Les femmes ne sont pas des gosses. Pour respecter une personne, on doit se montrer le plus honnête possible, lui dire ce qu’on a en tête, pas lui faire croire au Père Noël.
Mais qu'est-ce que tu racontes, personne n'a employé les mots dont tu parles !. D'autre part, si je comprends bien ton raisonnement un peu confus, au sujet de notre soi-disant ton paternaliste, en disant que dans notre esprit, il n'y a pas de hiérarchie de valeur, entre sport féminin et masculin, on ment aux femmes dans le but s'attirer leur sympathie, on est hypocrite...![]()
Encore une fois, la hiérarchie de valeurs que tu fais entre sport masculin et féminin, sur la base de critère physique, de performance, c'est ta vision des choses et certainement pas la vérité. La manière dont tu l'as affirmé hier était méprisante envers les femmes, c'est le cœur du problème.
Personne n’a clairement employé les mots que j’ai donné, mais regarde le dernier post de l’admin, il fait des sous-entendu explicite en faisant référence aux « heures sombres » parce que j’ai dit que les hommes avaient plus de testostérone, comme quoi le fait de dire ça c’était de l’instrumentalisation des sciences dont s’est accaparée un parti politique (je te laisse deviner de qui il parle), puis a dit que si je remplace le mot « femme » par des autres populations (donc ethnies par exemple), et bien ça serait des propos gravissimes. Sauf qu’à aucun moment je n’ai tenu des propos racialistes, et on a extrapolé mon raisonnement pour me diaboliser.
Désolé, mais je ne vais pas parler au nom de krahk, je crois qu'il le fera très bien tout seul.
En revanche j'aimerais te reposer la question de mon commentaire posté en début de matinée. Est-ce que tu peux comprendre que ta phrase est blessante pour une femme : et ça demande le même salaire que les hommes, alors que personnes ne regarde leurs matchs, ou seulement par pitié, ponctué d’un smiley, mort de rire...
Déjà, je pense que tu es plus âgé que moi donc tu es censé mieux savoir que moi que le mot « ça » qui t’offusque, c’est une façon de parler d’un ensemble de manière indirecte, c’est une façon plus courte que de répéter « les femmes demandent », et que ça n’introduit aucun jugement de valeur de ma part. Donc tu t’attardes à une futilité en ce qui concerne ce terme.
Pour le débat d’égalité salariale, je maintiens mes propos, c’est un débat qui est sans réel rapport avec l’objet du topic, donc je ne vais pas m’éterniser là-dessus. L’économie répond à une certaine logique, et comme j’ai dit, on est récompensés non pas en fonction du mérite (qui correspond à de la subjectivité, ce qui est difficilement quantifiable), mais en fonction de notre productivité, de ce qu’on rapporte, de ce qu’on génère —> - de public intéressé par le sport féminin, - de droits TV, - de billetterie, etc —> salaires plus bas. C’est comme si je te disais qu’un joueur de football évoluant en Ligue 2 doit gagner le même salaire qu’un Messi au nom de l’égalité salariale. C’est pas sérieux...
Enfin, quand j’ai dit que « personne ne regarde leurs matches, sauf certains par indulgence », c’était surtout pour titiller.
Et "elles" tu connais ?..., Bon ok, j'ai ma réponse, je vais m'arrêter de discuter avec toi, visiblement, c'est comme verser de l'eau dans du sable, j'ai autre chose à faire et ça finit par polluer le forum.
Scalp- Team modo
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Re: XV de France féminin
Tournoi des 6 Nations (F/J3) : Le match Irlande-France aura bien lieu
https://www.rugby365.fr/tournoi-6-nations-f-j3-match-irlande-france-aura-bien-lieu-10207139.html?utm_source=feedly_feed&utm_medium=link&utm_campaign=unknown
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Re: XV de France féminin
nadoloubb a écrit:léopold a écrit:Moi je me régale, j'ai découvert le rugby féminin à Sainte Germaine et depuis je ne m'en lasse pas.
Si coté physique il y a une différence, coté jeu et surtout mental, nos filles n'ont rien à envier, elles étaient en retrait sur le jeu aux pieds, écart qui s'estompe de plus en plus.
Bien souvent plus agréable à regarder que les "purges" que nous sert le Rugby masculin.
Moi aussi j'aime bien le rugby féminin, il y a du rythme et elles s'y filent, bien sur elles n'ont pas la même technique, le plus flagrant c'est le jeu au pied (typiquement vaut mieux pas qu'il ait une pénalité au centre du terrain car difficile de trouver une bonne touche) et les passes. Enfin le truc qui me dérange il y a parfois de très gros écart entre les équipes (France Pays de galle est un bonne exemple) ce qui rend les matchs moins passionnant.
J'avoue ne pas comprendre les énormes écarts de niveaux entre les sélections. Est-ce que certaines nations ne considèrent pas du tout le rugby féminin et n'y mettent pas les moyens ? Est-ce un problème de staff ? De joueuses ?

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Re: XV de France féminin
Switch a écrit:nadoloubb a écrit:léopold a écrit:Moi je me régale, j'ai découvert le rugby féminin à Sainte Germaine et depuis je ne m'en lasse pas.
Si coté physique il y a une différence, coté jeu et surtout mental, nos filles n'ont rien à envier, elles étaient en retrait sur le jeu aux pieds, écart qui s'estompe de plus en plus.
Bien souvent plus agréable à regarder que les "purges" que nous sert le Rugby masculin.
Moi aussi j'aime bien le rugby féminin, il y a du rythme et elles s'y filent, bien sur elles n'ont pas la même technique, le plus flagrant c'est le jeu au pied (typiquement vaut mieux pas qu'il ait une pénalité au centre du terrain car difficile de trouver une bonne touche) et les passes. Enfin le truc qui me dérange il y a parfois de très gros écart entre les équipes (France Pays de galle est un bonne exemple) ce qui rend les matchs moins passionnant.
J'avoue ne pas comprendre les énormes écarts de niveaux entre les sélections. Est-ce que certaines nations ne considèrent pas du tout le rugby féminin et n'y mettent pas les moyens ? Est-ce un problème de staff ? De joueuses ?![]()
Je ne voudrais dire de connerie, aussi si je faute qu'on me corrige, mais il me semble qu'en Ecosse par exemple, la professionnalisation n'est clairement pas avancé de la même manière qu'en France, si la ligue féminine d'Ecosse est semi-professionnelle c'est un maximum, il y a encore pas mal d'équipe (pourtant en 1ére ligue dans bien des pays) qui en sont encore à l'état de semi-pro voir amateur là où d'autres ont un statut pro à part entière. Il y a déjà des déséquilibres entre chaque ligue de chaque nation, ça n'aide pas beaucoup.
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Re: XV de France féminin
Il est aussi possible qu'n dessous d'un nombre minimum/critique de pratiquantes, il soit difficile de former une sélection de bon niveau. Les populations Écossaise et Galloise ne sont pas très importantes, En dessous de quelques milliers de pratiquantes, peut on lutter contre des pays comme la France, l'Angleterre, la Nouvelle Zélande (où ce sport est une religion), les Etats Unis (et ses facs sportives) ?
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Re: XV de France féminin
https://rugbyaufeminin.com/le-sport-dequipe-vu-par-marie-houdre-pionniere-du-rugby-feminin/
Le sport d’équipe vu par Marie Houdré, pionnière du rugby féminin
Publié par Domitille

En ce 8 mars 2021, journée internationale des droits des femmes, nous avons choisi de mettre à l’honneur ces figures du passé qui ont milité pour que les femmes puissent faire du sport librement. Alors que la statue d’Alice Milliat est inaugurée au siège parisien du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), nous pensons à sa comparse Marie Houdré, qui a fait partie des premières joueuses de rugby françaises dans les années 1920.
La doctoresse Marie Houdré, légende du rugby
La doctoresse Marie Houdré est considérée comme l’une des pionnières du rugby féminin. C’est à ce titre qu’elle a d’ailleurs été la première personne inscrite sur le Mur des Légendes à la FFR.
Dans les années 20, Marie Houdré est cheffe de laboratoire à la faculté de médecine de Paris. Elle est aussi Présidente de la commission médicale de la Fédération des sociétés féminines sportives de France (FSFSF) – dont la présidente est Alice Milliat. C’est aussi une amatrice et joueuse de barrette, l’ancêtre du rugby.

Bernard Laporte et Gaëlle Hermet inscrivent Marie Houdré au mur des légendes. Photo : FFR
Le playdoyer de Marie Houdré sur les sports d’équipes le 1er janvier 1922
Le 1er janvier 1922 paraît le 9e numéro du journal “La femme sportive” lancé par la FSFSF et vendu 20 centimes de francs. Dans ce numéro, la doctoresse Marie Houdré explique les avantages, pour les jeunes femmes de pratiquer un sport d’équipe – dont le rugby.
Au siècle dernier, dans son introduction, la doctoresse dresse un constat qui, même exprimé avec le phrasé de l’époque, reste parlant pour les femmes d’aujourd’hui.
“Jouerai-je au ballon ? Pourquoi n’y pas jouer ? Voilà des questions que se pose la jeune fille qui entre dans une société sportive. Et son embarras peut être grand : elle a vu ses compagnes courir sur le terrain avec une joie si manifeste, qu’elle se sent bien disposée, elle aussi, à dépenser son souffle et ses jambes et sa malice pour s’emparer du ballon et le conduire au point propice ; mais… elle a entendu des gens de tous les calibres – vieux ou jeunes, gras ou maigres, sportifs ou podagres – déclarer que les sports d’équipes, les jeux de ballons, ne sont point affaires de femme, qu’on y perd sa grâce, qu’on y dépasse ses forces, qu’on y risque des accidents graves. Et, sur la touche, elle reste hésitante“.
Les avantages des sports collectifs
Marie Houdré met en avant les avantages pour la jeune fille de pratiquer un sport collectif. Tout d’abord, “il amuse, il intéresse, il passionne” et lui permet de ne pas perdre de temps dans les “joies médiocres” comme “le dancing, les bavardages et vagabondages de toute nature“.
Le sport permet aussi de se servir à propos de ses muscles, d’acquérir une résistance physique et de bénéficier d’un apprentissage moral. En effet, en respectant les règles du jeu, la jeune femme doit apprendre à “contraindre sa fantaisie, discipliner son impétuosité“.

Equipe de rugby Fémina au stade Elisabeth, Paris 14e. Photo : Gallica BNF
Le rugby où le triomphe social sur l’individualisme
Marie Houdré parle comme personne des valeurs de solidarité et d’abnégation qui animent une joueuse de rugby. En effet, elle explique qu’il ne suffit pas de faire preuve de valeur personnelle pour être une bonne joueuse de rugby (ou de sport collectif). C’est, au contraire, “savoir être à sa place, servir à propos ses partenaires, s’effacer au bon moment ; c’est le triomphe de l’esprit social sur l’individualisme“.
Sa lutte contre les préjugés de genre
Bien évidemment, le discours féministe de Marie Houdré est à replacer dans le contexte des années 20 où la femme est réduite à sa condition d’épouse et de mère. A cette époque, on ne parle de pas de préjugés de genre, de sexisme et de société patriarcale comme aujourd’hui. La doctoresse met donc en avant les bienfaits du sport pour les femmes qui deviendront “une vraie compagne de vie, l’amie des bons et mauvais jours, la sûre gardienne du foyer“.
Cependant, son discours cherche à combattre des préjugés sexistes et à libérer les femmes de certains comportements genrés, culturellement acquis, et visant à réduire la femme à un être fragile et douillet qu’il faut protéger.
Les sportives sont des femmes fortes
A l’époque, il est courant que les femmes poussent des cris lorsqu’elles trébuchent, par exemple. C’est une image de la femme que Marie Houdré cherche à combattre. Elle explique : “la femme souffre beaucoup dans son corps, au cours de l’existence – plus que l’homme en général (…). Mais quelle attitude déplorable de geindre, de pleurer, de pousser un cri pour un faux pas, de frémir pour une goutte de sang ! Tout en dépensant du courage, elle donne une impression de faiblesse, d’inconsistance, presque de lâcheté. Cela disparaît avec la sportive qui a appris à supporter le froid et le chaud, la soif et la fatigue, et qui ne s’émeut pas d’un léger traumatisme“.
Et de conclure : “les hommes qui aiment en la femme le bibelot fragile et déraisonnable, dont on jouit mais qu’on n’estime pas, ceux-là seuls pourront s’en plaindre“.
Le krach boursier de 1929 marque le début de la Grande dépression. En 1939, la Deuxième guerre mondiale éclate. Le sport féminin opère alors un net recul. Le football féminin ou le cyclisme, par exemple, sont interdits sous le régime de Vichy. Il faudra beaucoup de temps pour que les femmes puissent retrouver librement le chemin des terrains.
“N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant“
Simone de Beauvoir
Le sport d’équipe vu par Marie Houdré, pionnière du rugby féminin
Publié par Domitille

En ce 8 mars 2021, journée internationale des droits des femmes, nous avons choisi de mettre à l’honneur ces figures du passé qui ont milité pour que les femmes puissent faire du sport librement. Alors que la statue d’Alice Milliat est inaugurée au siège parisien du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), nous pensons à sa comparse Marie Houdré, qui a fait partie des premières joueuses de rugby françaises dans les années 1920.
La doctoresse Marie Houdré, légende du rugby
La doctoresse Marie Houdré est considérée comme l’une des pionnières du rugby féminin. C’est à ce titre qu’elle a d’ailleurs été la première personne inscrite sur le Mur des Légendes à la FFR.
Dans les années 20, Marie Houdré est cheffe de laboratoire à la faculté de médecine de Paris. Elle est aussi Présidente de la commission médicale de la Fédération des sociétés féminines sportives de France (FSFSF) – dont la présidente est Alice Milliat. C’est aussi une amatrice et joueuse de barrette, l’ancêtre du rugby.

Bernard Laporte et Gaëlle Hermet inscrivent Marie Houdré au mur des légendes. Photo : FFR
Le playdoyer de Marie Houdré sur les sports d’équipes le 1er janvier 1922
Le 1er janvier 1922 paraît le 9e numéro du journal “La femme sportive” lancé par la FSFSF et vendu 20 centimes de francs. Dans ce numéro, la doctoresse Marie Houdré explique les avantages, pour les jeunes femmes de pratiquer un sport d’équipe – dont le rugby.
Au siècle dernier, dans son introduction, la doctoresse dresse un constat qui, même exprimé avec le phrasé de l’époque, reste parlant pour les femmes d’aujourd’hui.
“Jouerai-je au ballon ? Pourquoi n’y pas jouer ? Voilà des questions que se pose la jeune fille qui entre dans une société sportive. Et son embarras peut être grand : elle a vu ses compagnes courir sur le terrain avec une joie si manifeste, qu’elle se sent bien disposée, elle aussi, à dépenser son souffle et ses jambes et sa malice pour s’emparer du ballon et le conduire au point propice ; mais… elle a entendu des gens de tous les calibres – vieux ou jeunes, gras ou maigres, sportifs ou podagres – déclarer que les sports d’équipes, les jeux de ballons, ne sont point affaires de femme, qu’on y perd sa grâce, qu’on y dépasse ses forces, qu’on y risque des accidents graves. Et, sur la touche, elle reste hésitante“.
Les avantages des sports collectifs
Marie Houdré met en avant les avantages pour la jeune fille de pratiquer un sport collectif. Tout d’abord, “il amuse, il intéresse, il passionne” et lui permet de ne pas perdre de temps dans les “joies médiocres” comme “le dancing, les bavardages et vagabondages de toute nature“.
Le sport permet aussi de se servir à propos de ses muscles, d’acquérir une résistance physique et de bénéficier d’un apprentissage moral. En effet, en respectant les règles du jeu, la jeune femme doit apprendre à “contraindre sa fantaisie, discipliner son impétuosité“.

Equipe de rugby Fémina au stade Elisabeth, Paris 14e. Photo : Gallica BNF
Le rugby où le triomphe social sur l’individualisme
Marie Houdré parle comme personne des valeurs de solidarité et d’abnégation qui animent une joueuse de rugby. En effet, elle explique qu’il ne suffit pas de faire preuve de valeur personnelle pour être une bonne joueuse de rugby (ou de sport collectif). C’est, au contraire, “savoir être à sa place, servir à propos ses partenaires, s’effacer au bon moment ; c’est le triomphe de l’esprit social sur l’individualisme“.
Sa lutte contre les préjugés de genre
Bien évidemment, le discours féministe de Marie Houdré est à replacer dans le contexte des années 20 où la femme est réduite à sa condition d’épouse et de mère. A cette époque, on ne parle de pas de préjugés de genre, de sexisme et de société patriarcale comme aujourd’hui. La doctoresse met donc en avant les bienfaits du sport pour les femmes qui deviendront “une vraie compagne de vie, l’amie des bons et mauvais jours, la sûre gardienne du foyer“.
Cependant, son discours cherche à combattre des préjugés sexistes et à libérer les femmes de certains comportements genrés, culturellement acquis, et visant à réduire la femme à un être fragile et douillet qu’il faut protéger.
Les sportives sont des femmes fortes
A l’époque, il est courant que les femmes poussent des cris lorsqu’elles trébuchent, par exemple. C’est une image de la femme que Marie Houdré cherche à combattre. Elle explique : “la femme souffre beaucoup dans son corps, au cours de l’existence – plus que l’homme en général (…). Mais quelle attitude déplorable de geindre, de pleurer, de pousser un cri pour un faux pas, de frémir pour une goutte de sang ! Tout en dépensant du courage, elle donne une impression de faiblesse, d’inconsistance, presque de lâcheté. Cela disparaît avec la sportive qui a appris à supporter le froid et le chaud, la soif et la fatigue, et qui ne s’émeut pas d’un léger traumatisme“.
Et de conclure : “les hommes qui aiment en la femme le bibelot fragile et déraisonnable, dont on jouit mais qu’on n’estime pas, ceux-là seuls pourront s’en plaindre“.
Le krach boursier de 1929 marque le début de la Grande dépression. En 1939, la Deuxième guerre mondiale éclate. Le sport féminin opère alors un net recul. Le football féminin ou le cyclisme, par exemple, sont interdits sous le régime de Vichy. Il faudra beaucoup de temps pour que les femmes puissent retrouver librement le chemin des terrains.
“N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant“
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Re: XV de France féminin
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Re: XV de France féminin
Les Bleues surclassent les Irlandaises (56-15)
https://www.rugbyrama.fr/rugby/6-nations-feminin-les-bleues-ecrasent-les-irlandaises-56-15_sto8276023/story_evt48872.shtml
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Re: XV de France féminin
Encore un match plein pour nos filles qui ont mangé les vertes dans tout les domaines, une très bonne arbitre britannique qui pourrait donner des leçons à nos directeurs du jeu.
Samedi prochain 15h, finale du tournoi contre l'équipe d'Angleterre, un très très gros morceaux.
Samedi prochain 15h, finale du tournoi contre l'équipe d'Angleterre, un très très gros morceaux.




léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France féminin
léopold a écrit:Encore un match plein pour nos filles qui ont mangé les vertes dans tout les domaines, une très bonne arbitre britannique qui pourrait donner des leçons à nos directeurs du jeu.
Samedi prochain 15h, finale du tournoi contre l'équipe d'Angleterre, un très très gros morceaux.![]()
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Tout à fait d'accord

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Re: XV de France féminin
VI Nations: les Bleues écrasent l’Irlande et s’offrent une finale contre l’Angleterre
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/feminin/tournoi-des-6-nations/vi-nations-les-bleues-ecrasent-l-irlande-et-s-offrent-une-finale-contre-l-angleterre_AV-202104170217.html
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/feminin/tournoi-des-6-nations/vi-nations-les-bleues-ecrasent-l-irlande-et-s-offrent-une-finale-contre-l-angleterre_AV-202104170217.html
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Re: XV de France féminin
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Re: XV de France féminin
6 Nations Féminin. Les Bleues marchent sur l'Irlande avec pas moins de 56 points inscrits [VIDÉO]
https://www.lerugbynistere.fr/chroniques/6-nations-feminin-les-bleues-marchent-sur-lirlande-avec-pas-moins-de-56-points-inscrits-video-1804211132.php
https://www.lerugbynistere.fr/chroniques/6-nations-feminin-les-bleues-marchent-sur-lirlande-avec-pas-moins-de-56-points-inscrits-video-1804211132.php
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Re: XV de France féminin
VI Nations : "On a largement de quoi rivaliser avec les Anglaises", assure Mayans
https://rmcsport.bfmtv.com/replay-emissions/rmc-sport-show/vi-nations-on-a-largement-de-quoi-rivaliser-avec-les-anglaises-assure-mayans_VN-202104180281.html
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: XV de France féminin
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Safi-n-diaye-avant-la-finale-du-tournoi-des-six-nations-on-n-est-pas-loin-de-l-angleterre/1244886
Safi N'Diaye avant la finale du Tournoi des Six Nations : « On n'est pas loin de l'Angleterre »
La deuxième-ligne du quinze de France, Safi N'Diaye, estime que les Bleues se rapprochent du niveau de l'équipe d'Angleterre, qu'elles affrontent samedi en finale du Tournoi des Six Nations (15 heures).
A. Co.
« La finale du Tournoi des Six Nations contre l'Angleterre (samedi, 15 heures) sera un énorme test pour l'équipe de France. Quelles en seront les clés ?
Un France-Angleterre, c'est vrai que c'est toujours un grand rendez-vous, d'autant plus que là ce sera une finale. Ce qui fera la différence, ce sera la fraîcheur physique et mentale de chaque équipe pendant la rencontre. L'équipe qui l'emportera sera celle qui prendra le moins de pénalités, qui marquera dès qu'elle entrera dans le camp adverse. Cela va se jouer, j'espère, à pas grand-chose.
La France a perdu ses sept derniers matches contre l'Angleterre. Avez-vous l'impression de vous rapprocher des Red Roses ?
On a le sentiment que l'écart se réduit avec l'Angleterre. Les deux derniers matches ne se sont pas joués à grand-chose, à des petits détails, des erreurs en fin de match. On travaille très dur pour battre cette équipe. Maintenant, on se connaît bien, on affine les détails à l'entraînement et on produit du beau jeu pour gagner. Contre les Anglaises, il ne faut pas faire d'erreurs dans son camp, rester vigilante jusqu'à la 80e minute. En dix minutes, le score peut changer, on l'a vu à Twickenham lors de la dernière tournée d'automne où on tenait le match jusqu'à la 70e (25-23 au final). Cela nous a permis d'apprendre énormément. On n'est pas loin.
« On n'aborde pas le match en Angleterre avec de la pression. On a juste le plaisir d'être ensemble et de jouer une finale contre une des meilleures nations au monde. »
Safi N'Diaye
Ressentez-vous de la pression avant cette finale ?
Je ne vois que le côté positif. On est dans une période très compliquée, et moi je suis hyper heureuse d'être à Marcoussis, d'avoir débuté ce Tournoi, que la France compte déjà deux belles victoires (contre Galles et l'Irlande). On se régale entre nous. Jouer le Tournoi au mois d'avril, ce n'est pas si mal, on a des super conditions, on est au soleil, on a le CNR pour nous toutes seules (sourire). On ne peut pas se plaindre. On n'aborde pas le match en Angleterre avec de la pression. On a juste le plaisir d'être ensemble, de jouer une finale contre une des meilleures nations au monde, c'est du pur bonheur. »
Safi N'Diaye avant la finale du Tournoi des Six Nations : « On n'est pas loin de l'Angleterre »
La deuxième-ligne du quinze de France, Safi N'Diaye, estime que les Bleues se rapprochent du niveau de l'équipe d'Angleterre, qu'elles affrontent samedi en finale du Tournoi des Six Nations (15 heures).
A. Co.
« La finale du Tournoi des Six Nations contre l'Angleterre (samedi, 15 heures) sera un énorme test pour l'équipe de France. Quelles en seront les clés ?
Un France-Angleterre, c'est vrai que c'est toujours un grand rendez-vous, d'autant plus que là ce sera une finale. Ce qui fera la différence, ce sera la fraîcheur physique et mentale de chaque équipe pendant la rencontre. L'équipe qui l'emportera sera celle qui prendra le moins de pénalités, qui marquera dès qu'elle entrera dans le camp adverse. Cela va se jouer, j'espère, à pas grand-chose.
La France a perdu ses sept derniers matches contre l'Angleterre. Avez-vous l'impression de vous rapprocher des Red Roses ?
On a le sentiment que l'écart se réduit avec l'Angleterre. Les deux derniers matches ne se sont pas joués à grand-chose, à des petits détails, des erreurs en fin de match. On travaille très dur pour battre cette équipe. Maintenant, on se connaît bien, on affine les détails à l'entraînement et on produit du beau jeu pour gagner. Contre les Anglaises, il ne faut pas faire d'erreurs dans son camp, rester vigilante jusqu'à la 80e minute. En dix minutes, le score peut changer, on l'a vu à Twickenham lors de la dernière tournée d'automne où on tenait le match jusqu'à la 70e (25-23 au final). Cela nous a permis d'apprendre énormément. On n'est pas loin.
« On n'aborde pas le match en Angleterre avec de la pression. On a juste le plaisir d'être ensemble et de jouer une finale contre une des meilleures nations au monde. »
Safi N'Diaye
Ressentez-vous de la pression avant cette finale ?
Je ne vois que le côté positif. On est dans une période très compliquée, et moi je suis hyper heureuse d'être à Marcoussis, d'avoir débuté ce Tournoi, que la France compte déjà deux belles victoires (contre Galles et l'Irlande). On se régale entre nous. Jouer le Tournoi au mois d'avril, ce n'est pas si mal, on a des super conditions, on est au soleil, on a le CNR pour nous toutes seules (sourire). On ne peut pas se plaindre. On n'aborde pas le match en Angleterre avec de la pression. On a juste le plaisir d'être ensemble, de jouer une finale contre une des meilleures nations au monde, c'est du pur bonheur. »
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Re: XV de France féminin
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Re: XV de France féminin
Six Nations féminin : "On a une rivalité particulière" avec les Anglaises se réjouit Sochat avant la finale
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/six-nations-feminin-on-a-une-rivalite-particuliere-avec-les-anglaises-se-rejouit-sochat-avant-la-finale_VN-202104220135.html
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Re: XV de France féminin
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nadoloubb- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France féminin
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Re: XV de France féminin
Yes quand elle est prête physiquement elle est inarrêtable, d’ailleurs c'est la seule qui arrivait à fait mal au black
nadoloubb- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France féminin
nadoloubb a écrit:
Yes quand elle est prête physiquement elle est inarrêtable, d’ailleurs c'est la seule qui arrivait à fait mal au black
C'est clair, c'est une joueuse clé. Autrement, j'aime bien Émeline Gros, elle est peut-être moins offensive, mais elle abat un gros boulot en défense.
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