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Message  Scalp Mar 25 Mai 2021 - 12:16

Covid-19 : « encore trois semaines à tenir pour passer un été tranquille », selon le professeur Fontanet

https://www.sudouest.fr/sante/covid-19-selon-le-professeur-fontanet-encore-trois-semaines-a-tenir-pour-passer-un-ete-tranquille-3113359.php

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Message  Scalp Mar 25 Mai 2021 - 18:58

Covid à Bordeaux : on sait où sera installé le centre de vaccination qui ouvre mercredi à Bacalan

https://www.sudouest.fr/sante/cluster-covid-a-bordeaux-le-centre-ephemere-de-vaccination-ouvre-mercredi-a-bacalan-3129291.php

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Message  Scalp Mar 25 Mai 2021 - 19:01

https://www.sudouest.fr/sante/apres-les-confinements-ils-n-osent-plus-sortir-c-est-quoi-le-syndrome-de-la-cabane-2978633.php

Après les confinements, ils n’osent plus sortir : c’est quoi le syndrome de la cabane ?

Par Isabelle Castéra

La plupart d’entre nous vivons le déconfinement comme une libération. Pourtant, cette période a mis en avant des angoisses face au monde du dehors : le syndrome de la cabane. Explications

Pour Victor, 18 ans, la première crise l’a pris par surprise. Dans un tram bondé à Bordeaux, au mois de juin, l’année dernière. « J’ai senti monter un truc, une panique, se souvient-il. Je n’arrivais plus à respirer. Je suis sorti du tram et j’ai marché, je me suis assis sur un banc pour me reposer. Et je suis rentré chez moi, à pied. » À partir de ce jour-là, après cette expérience angoissante, Victor, étudiant à Bordeaux-Montaigne, a développé une crainte du monde extérieur. « Les jours suivants, lorsque je me préparais pour sortir, je sentais monter des fourmis le long de mes bras, de mes jambes. Une sensation désagréable. Et je n’ai plus pu sortir du tout. J’étais coincé dedans. »

Exit les cours, les copains, les balades. Victor se fige, ses parents l’accompagnent chez un médecin, persuadé qu’il développe une forme de Covid. Même pas, son test revient deux fois négatif. Hors de question de le laisser végéter dans la maison, alors que le pays se déconfine joyeusement pour la première fois. « Comme un malade qu’on rééduque. J’ai fait un pas puis deux dehors, toujours accompagné. Aller acheter le pain, puis aller un peu plus loin. Un peu plus longtemps. J’avais toujours cette pression dans les poumons, mais mes amis me manquaient, je me trouvais con. En plus, je n’étais pas bien chez moi non plus, pas à ma place. »

« Lorsque je me préparais pour sortir, je sentais monter des fourmis le long de mes bras, de mes jambes »


Le docteur Alain Sauteraud, psychiatre à Bordeaux, à l’évocation du cas de Victor, pose le terme d’agoraphobie. « Les patients agoraphobes craignent le dehors, le monde, les autres, dit-il. Du coup, les confinements ont été pour eux des moments très reposants. Ils étaient rassurés d’être à l’intérieur, à l’abri, avec la présence de leurs proches. Pour eux, le déconfinement est très compliqué. Il s’accompagne de lourdes angoisses, du retour de leurs symptômes. Le confinement n’est pas un déclencheur de maladie, cependant, mais plutôt un révélateur conjoncturel d’une fragilité. En effet, dans les cabinets, nous observons une plainte allant dans ce sens. »

Syndrome de la cabane, kesako ?

Dans les médias, on parle du syndrome de la cabane, « un terme qui n’est pas du tout médical », signale le docteur Sauteraud, « mais qui a l’avantage d’être clair ». Syndrome de la cabane ou de l’escargot. D’où vient cette expression oubliée, puis reprise d’abord par des journalistes espagnols, au moment du déconfinement ? En effet, en mai 2020, le journal « El País » fut le premier à le mettre au jour « sindrome de la cabaña », lequel aurait été décrit pour la première fois en 1900, aux États-Unis. Il désignait alors l’angoisse des chercheurs d’or au moment de retrouver la civilisation après avoir été confinés de longs mois dans des cabanes.

« Je regardais le monde derrière ma fenêtre, un poste d’observation que je n’avais jamais eu, et j’ai eu le sentiment d’avoir basculé dans un autre monde »

Victor va mieux. Mais Jean-Marie Darmian, 74 ans, conseiller départemental à Créon (33) en souffre toujours. Homme de terrain s’il en est, grande gueule et entouré de copains, il avoue avoir traversé une dépression post-confinement. « La peur du vide, admet-il. J’étais bien dans ma cabane, je regardais le monde derrière ma fenêtre, un poste d’observation que je n’avais jamais eu, et j’ai eu le sentiment d’avoir basculé dans un autre monde. Je vis au centre de Créon, et m’est tombé dessus l’angoisse de sortir. J’avais peur de choper le virus, de le transmettre, d’être responsable de quelque chose. Ma vie s’était rétrécie considérablement et j’ai trouvé un confort dans l’inaction, moi qui étais auparavant surbooké. Impossible de me relever. »

Une embellie trop soudaine


Le docteur Xavier Pommereau, psychiatre, est spécialiste de l’adolescence en difficulté. Après une carrière au CHU de Bordeaux, le voilà responsable d’unité à la clinique Béthanie de Talence. Lui aussi découvre l’expression « syndrome de la cabane », mais seulement l’expression. « Nous observons beaucoup de troubles liés au retour à une vie sociale normale. Je l’appellerai plutôt phobie sociale et repli majeur, commence-t-il. Depuis mars 2021, on voit exploser des plaintes de gens qui ont peur de sortir, en effet. À la clinique, je rencontre quelques cas de jeunes autour de 20 à 25 ans pour qui c’est un exploit de venir en consultation. Leur seule sortie de la semaine. »

Le décompte quotidien des décès liés au Covid, s’il était abstrait pour beaucoup, était paralysant pour d’autres


Il commente qu’à la manière d’un escargot, « ils se rétractent dans leur coquille ». Un peu comme les ados en crise enfermés dans leur chambre. « J’ai une jeune patiente, poursuit le psychiatre, qui a décidé de ne plus sortir par peur du Covid, qui javellise le pas de sa porte, se fait livrer à domicile les repas et fait un micmac pour mettre les sachets au four afin de tout décontaminer. Il faut savoir que les deux grandes angoisses existentielles sont le sexe et la mort. Le décompte quotidien des décès liés au Covid, s’il était abstrait pour beaucoup, s’est révélé paralysant pour d’autres, qui ont choisi d’enfoncer la tête dans le sable, de se couper de la réalité. »

Comment en sortir ?


Victor a émergé de son hibernation, par petits pas. Une auto-thérapie qu’il décrit parfaitement bien. « Quelques mètres autour de la maison, puis un peu plus loin, accompagné par quelqu’un, aller chercher une baguette à la boulangerie tout seul, puis me rendre chez un copain, pas trop loin… Un jour, c’est terminé. Je respire mieux, c’est derrière. »

Jean-Marie Darmian n’en est pas totalement guéri. « Après deux jours de cure au Bistrot des copains, je me suis senti plus gaillard. Mais j’ai toujours une sensation inquiétante : celle de ne plus pouvoir aller vers les autres ! Comme une rétention dans l’engagement. On s’habitue vraiment, quand on a été depuis des décennies mis en danger par l’hyperactivité, à se réfugier dedans. Franchir le seuil de la porte, c’est prendre le risque d’aller vers des problèmes que l’on veut oublier ou que l’on a plus envie de rencontrer. » Il reste au lit, plus longtemps que de coutume, ce qui porte un nom médical, pour le coup, « la clinophilie », dixit le psychiatre Xavier Pommereau, et il attend que le temps passe. Derrière sa fenêtre.

Toutes les études menées post-confinement sur la santé mentale des Français notent qu’un tiers de la population souffrirait de troubles psychiques, avec surconsommation d’antidépresseurs et anxiolytiques.

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Message  Scalp Jeu 27 Mai 2021 - 9:32

https://www.sudouest.fr/sante/la-course-contre-la-montre-du-variant-de-bacalan-est-lancee-3163110.php

À Bordeaux, face au variant de Bacalan, la course contre la montre est lancée

Par Isabelle Castéra - i.castera@sudouest.fr

Outre les tests anti-Covid, la vaccination à grande échelle a débuté pour stopper la propagation du variant, détecté dans le quartier populaire de Bacalan, à Bordeaux, la semaine dernière

Le centre d’animation de Bacalan a un air de bout du monde. Ce coin de Bordeaux porte encore les stigmates de son passé portuaire. Loin de la pierre blonde, tout a l’air tarabiscoté, branlant, rafistolé, sous le pont d’Aquitaine qui donne le vertige. C’est ici, rue Joseph Brunet, que la Ville et l’Agence régionale de santé (ARS) ont décidé de monter une annexe du vaccinodrome du Parc des expositions, un centre vaccinal éphémère. À 14 heures, ce mercredi, les flacons de Pfizer étaient au frais, les vaccinateurs au taquet et… les candidats très très nombreux. Trop.

La semaine dernière, un variant classé VOC (variant préoccupant) a été détecté dans une école du quartier. Tests PCR positifs envoyés au séquençage. Alerte rouge. Très vite, les réactions ont été à la hauteur : l’école a été fermée, la Ville mobilisée, le CHU de Bordeaux a pris la mesure de la situation avec l’ARS et la Préfecture, ouvrant en 24 heures chrono un centre de tests en plein cœur du quartier. L’opération de tracing de la Caisse d’assurance maladie a permis de circonscrire l’étendue de l’épidémie. À ce jour, 1 000 personnes ont été testées, 61 se sont révélées positives et une a été hospitalisée.

« On ne nous protège pas ! »

Jusque-là tout allait bien. L’ARS avait réussi à débloquer 19 000 doses de vaccin supplémentaires pour piquer le plus largement possible, soit tous les bacalanais dès 18 ans. Mais mercredi à 14 heures, pour l’ouverture du centre de vaccination, le public a afflué. À vélo, à pied, en auto, avec des poussettes et des enfants dedans, des bébés dans les bras, comme un mercredi quoi. À un détail près : « Pas assez de vaccins pour tout le monde, a déploré Philippe Bouffard, médecin-chef des sapeurs-pompiers, superviseur médical des vaccinodromes. On est en rodage, c’est le premier jour. Nous ne pouvons pas stocker de vaccins ici, l’objectif est zéro dose perdue, on se heurte à des contraintes logistiques. On est désolé de ce contretemps. »

   On a un variant flippant, on a les chocottes et on ne nous protège pas

Sauf qu’ici, on est à Bacalan, et à Bacalan on bataille ferme. Fabienne, 53 ans : « On a lu partout qu’on pouvait venir sans prendre rendez-vous et une fois ici ce n’est plus possible ? On a un variant flippant, on a les chocottes et on ne nous protège pas. Moi je veux être vaccinée, vite ! »

Depuis une heure, Noémie, 36 ans attend devant la porte, avec son fils de 15 mois dans une poussette. « Pour une fois que c’est pas lui qui se fait vacciner, rigole-t-elle. J’ai hâte, ça va me soulager. » Sauf qu’elle non plus, ne pourra pas se faire piquer aujourd’hui. Elle tourne les talons, furax.

Idem pour Sandra, 45 ans, qui alpague les élus venus applaudir l’ouverture du centre : « Je suis en colère parce qu’il y a urgence pour nous, on a joué le jeu, on a répondu présent lorsqu’il a fallu faire les tests. On pensait que ce serait aussi simple pour la vaccination. Et on a attendu pour rien ! On nous a donné un numéro de téléphone hier soir pour prendre rendez-vous et ce numéro est saturé ! »

Juste un malentendu

La veille en effet, 2 500 habitants de Bacalan ont été alertés via un coup de fil, un sms, ou un mail, de l’ouverture de la vaccination à 14 heures ce mercredi. Explication fournie par Philippe Latrille, responsable de la prévention à Bordeaux-Métropole : « Tout s’est construit dans l’urgence de la situation, nous avons attribué un numéro de téléphone dédié aux gens du quartier (0 556 103 333), afin qu’ils prennent un rendez-vous. Aujourd’hui, on était limités qu’à 70 vaccins. » Marie et Jean-Denis, la petite quarantaine, eux, ont réussi le passage : « 200 appels depuis 8 heures ce matin, avant d’obtenir un rendez-vous, mais on n’a rien lâché, remarque Jean-Denis. »

   On est de Bacalan et en un week-end on est passé de non-prioritaire à prioritaire.


Bénédicte Motte, directrice départementale de l’ARS et Pierre Hurmic, maire de Bordeaux ont tenu à faire face à la colère des bacalanais. « C’est juste un malentendu, ont-ils rassuré. Ici, on vaccinera jusqu’à 200 personnes par jour à compter de jeudi. D’autre part, vous pourrez aussi vous faire vacciner au Parc des expositions, où trois lignes vous sont réservées, au centre de vaccination de Pin Galant à Mérignac et au Bouscat et dans les pharmacies du quartier ! »

Devant la porte du centre, Justine, Lisa, Louis, Paul… Ils ont 20 ans et font la tête : « C’est abusé, on croyait enfin se débarrasser du truc, aujourd’hui », râle l’un. « On est de Bacalan et en un week-end on est passé de non-prioritaire à prioritaire. C’était cool, enfin si on avait pu. »

Ils pourront. Très exceptionnellement, l’ARS a « joué le jeu » et tous les candidats malheureux au vaccin de Bacalan, seront piqués au vaccinodrome avant le soir tombé et sans rendez-vous. Ouf.

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Message  Scalp Jeu 27 Mai 2021 - 10:20

Vaccin Sanofi contre le Covid-19 : lancement des essais à grande échelle

https://www.lemonde.fr/sante/article/2021/05/27/covid-19-apres-des-mois-de-retard-le-groupe-francais-sanofi-lance-les-essais-a-grande-echelle-de-son-vaccin_6081651_1651302.html

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Message  Scalp Jeu 27 Mai 2021 - 12:44

https://www.sudouest.fr/sante/bordeaux-le-variant-de-bacalan-doit-etre-surveille-de-pres-3165955.php

Bordeaux : “le variant de Bacalan doit être surveillé de près”

Par Isabelle Castéra

Le professeur Marie-Edith Lafon dirige le service virologie et de surveillance biologique du CHU de Bordeaux et a observé le variant de Bacalan

On l’appelle le variant bacalanais, même s’il n’est pas natif de Bacalan. Les scientifiques, eux, le qualifient plutôt de VOC 484K, soit un variant “of concern”, dit préoccupant. Le professeur Marie-Edith Lafon, virologue, qui dirige le service de surveillance biologique au CHU de Bordeaux, l’a eu sous le nez, dès la semaine dernière. Mardi 18 mai. « Les tests PCR sont arrivés dans notre service au CHU et on a tout de suite vu qu’il s’agissait d’un variant. Le séquençage du génome qui a été effectué ici a permis d’observer qu’il avait un fond génomique identique au variant anglais. Ce dernier a circulé beaucoup en France dès le mois de mars. Mais en plus, il avait encore muté dans la zone où la protéine de surface spike s’accroche au récepteur à la surface des cellules. Ce qui le rend… inquiétant. »

Il répond bien aux vaccins


Selon le professeur Denis Malvy, infectiologue au CHU de Bordeaux, « cette mutation est connue sur certains variants indiens, mais celui de Bacalan l’aurait acquise ici de manière autochtone. Ce variant n’a pas voyagé avant d’arriver. Cette mutation est associée à la transmissibilité. On l’avait déjà repérée en France de manière sporadique mais seulement dans des collectivités fermées et de manière semi-confidentielle. »

Pas de cluster connu en France à ce jour autour de ce variant, sinon celui de Bordeaux désormais, qui fera date. Pour autant, le professeur Marie-Edith Lafon concède qu’il ne faut pas paniquer, mais le surveiller de près. « Tout a été fait avec beaucoup d’efficacité et de bon sens. L’organisation territoriale a été impeccable, le maillage sur le territoire entre tous les laboratoires de biologie, à l’hôpital public et chez les privés est solide. Nous avons envoyé des échantillons pour un séquençage supplémentaire au centre de référence de Lyon, et leurs résultats confirment nos données et conclusions locales. La bonne nouvelle, c’est que ce variant, comme les autres d’ailleurs, répondent bien aux vaccins actuels et permettent d’éviter de faire des formes graves de Covid.”

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Message  Scalp Jeu 27 Mai 2021 - 14:25

Vaccination contre le Covid-19 : la prise de rendez-vous ouverte à toutes les personnes majeures

https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/27/vaccination-contre-le-covid-19-la-prise-de-rendez-vous-ouverte-a-toutes-les-personnes-majeures_6081704_3244.html

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Message  Yatangaki Jeu 27 Mai 2021 - 19:28

Top14: Covid19 - DES AMENDES POUR L’UBB

https://rugby-scapulaire.com/breves/115497-des-amendes-pour-lubb


Ca fait cher la note je trouve think

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Message  Scalp Ven 28 Mai 2021 - 19:34

Covid-19 : le vaccin Pfizer autorisé pour les 12-15 ans dans l’Union européenne

https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/28/covid-19-le-vaccin-pfizer-autorise-pour-les-12-15-ans-dans-l-union-europeenne_6081910_3244.html

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Message  léopold Lun 31 Mai 2021 - 13:04

La porte s'entrouvre,les entrainements des gamins avec contact devraient être à nouveau autorisé et les tournois chez les minimes devraient reprendre.Le traditionnel tournoi du CAB n'aurait pas lieu, de plus en plus difficile de mobiliser les clubs car déplacer des jeunes et organiser des tournois coûte cher et la FFR a déjà de son coté des tournois diverse et variès.
Dommage y assister était un réel moment de fraicheur.
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Message  Scalp Mer 2 Juin 2021 - 16:45

Coronavirus : la hausse de la circulation du Covid-19 dans le Sud-Ouest préoccupe le gouvernement

https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/coronavirus-la-hausse-de-la-circulation-du-covid-19-dans-le-sud-ouest-preoccupe-le-gouvernement-1622640477

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Message  patrick Mer 2 Juin 2021 - 17:53

Scalp a écrit:Coronavirus : la hausse de la circulation du Covid-19 dans le Sud-Ouest préoccupe le gouvernement

https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/coronavirus-la-hausse-de-la-circulation-du-covid-19-dans-le-sud-ouest-preoccupe-le-gouvernement-1622640477

"augmentation de 80% : 110 cas pour 100.000 habitants, contre 82 une semaine avant."

Visiblement, le niveau en math augmente aussi rire rire rire

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Message  Scalp Mer 2 Juin 2021 - 18:01

patrick a écrit:
Scalp a écrit:Coronavirus : la hausse de la circulation du Covid-19 dans le Sud-Ouest préoccupe le gouvernement

https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/coronavirus-la-hausse-de-la-circulation-du-covid-19-dans-le-sud-ouest-preoccupe-le-gouvernement-1622640477

"augmentation de 80% : 110 cas pour 100.000 habitants, contre 82 une semaine avant."

Visiblement, le niveau en math augmente aussi rire rire rire  

Je ne pense pas que Gabriel Attal soit une brèle en math, il est plutôt dans une posture d'exagération pour faire peur, c'est ce qui me gonfle le plus avec ce gouvernement, on nous traite comme des gamins inconséquents et débiles Rolling Eyes

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Message  Scalp Jeu 3 Juin 2021 - 10:00

https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/03/covid-19-vacciner-les-12-18-ans-pour-proteger-les-adolescents-mais-surtout-leurs-parents-et-grands-parents_6082623_3244.html


Covid-19 : vacciner les 12-18 ans, pour protéger les adolescents… mais surtout leurs parents et grands-parents


La Haute Autorité de la santé a recommandé au gouvernement l’extension de l’immunisation. Les jeunes pourront se faire vacciner dès le 15 juin, « sur la base du volontariat et avec l’accord des parents ».

Par Nathaniel Herzberg

Traditionnellement, un ministre commande un avis à une agence sanitaire. On le lui remet, il en prend connaissance puis décide de le suivre, ou pas. Celui rendu, jeudi 3 juin, par la Haute Autorité de la santé (HAS), qui recommande au gouvernement l’extension de la vaccination à tous les jeunes de plus de 12 ans ne sera pas suivi… car il a été devancé.

Le président Emmanuel Macron, en déplacement dans le Lot, a annoncé dès mercredi après-midi que les jeunes de 12 à 18 ans pourraient se faire vacciner à partir du 15 juin. Puis le ministre de la santé, Olivier Véran, a précisé, au « 20 heures » de TF1, que cette vaccination « se fera sur la base du volontariat et avec l’accord des parents ».

« Changement de paradigme »

A défaut d’annonce, la HAS fait donc de l’explication de texte. Et elle va être précieuse. Car comme l’indique le professeur de pharmacologie Mathieu Molimard, « c’est la première fois en France que l’on va vacciner des jeunes avant tout pour protéger leurs parents et grands-parents. C’est un changement de paradigme. Ça mérite quelques éclaircissements ».

L’avis de la HAS fait suite à l’autorisation provisoire accordée, vendredi 28 mai, par l’Agence européenne du médicament (AME) au vaccin Comirnaty du laboratoire Pfizer, pour une utilisation chez les jeunes à partir de 12 ans. La Food and Drug Administration (FDA) américaine avait pris la même décision dès le 10 mai et dès le 12 mai, les Américains ont commencé à immuniser leurs adolescents.

Les experts de la HAS ont pu profiter de ces divers examens, des premières remontées du terrain et des résultats de l’essai clinique réalisé par le laboratoire Pfizer sur les 12-15 ans. Enfin, ils s’appuient sur un rapport de 170 pages rendu par la commission technique de vaccination de l’agence, qui balaye tous les registres : virologiques, épidémiologiques, pharmacologiques et éthiques. La HAS y examine les divers bénéfices offerts par le vaccin aux adolescents et les risques éventuels qu’il pourrait leur faire courir.

Du côté des risques, les experts ont peu de doutes. Les essais cliniques n’ont mis en évidence aucun effet indésirable sévère susceptible de provoquer des inquiétudes. « On observe une réactogénicité importante, légèrement plus élevée chez les 12-15 ans que chez les 16-25 ans, mais rien de sérieux, indique le pharmacologue Antoine Pariente, membre du comité d’évaluation des risques en pharmacovigilance de l’AME. Avec les campagnes déjà lancées, nous avons un peu de recul et n’avons décelé aucun signal particulier. »

Une stratégie baptisée « cocooning »


Un clignotant est actuellement surveillé. Des myocardites ont été relevées chez de jeunes adultes, essentiellement des hommes ayant reçu leur deuxième dose de vaccin Pfizer, en Israël d’abord, puis aux Etats-Unis, et en Europe. En France, ces inflammations du muscle cardiaque ont touché cinq personnes sur les quelque 25 millions ayant déjà reçu une injection. « Ça reste très faible et le lien avec le vaccin n’est pas démontré, poursuit Antoine Pariente. Mais on surveille ça de très près. C’est pour le moment le seul sujet spécifique aux jeunes majeurs et aux adolescents. »

Mais plus que les risques, ce sont les bénéfices qui ont concentré l’attention de la HAS. Dans son avis, l’agence en met en avant plusieurs. D’abord un bénéfice individuel direct. Certes, l’immense majorité des mineurs contaminés ne font pas de formes graves. Mais 4 295 d’entre eux ont été hospitalisés, 737 ont été transférés en soins intensifs. Et treize sont morts, selon les données du 26 mai, de l’agence de sécurité sanitaire Santé publique France. « Cela concerne avant tout les adolescents souffrant de comorbidités, immunodéprimés, obèses, diabétiques, qui représentent 45 % à 75 % des hospitalisations et à qui nous souhaitons donner la priorité, souligne Lise Alter, directrice de l’évaluation médicale, économique et de santé publique de la HAS. Mais des enfants en bonne santé sont aussi touchés. »

Bénéfice individuel, toujours, même s’il est moins direct, pour les adolescents qui vivent dans l’entourage de personnes particulièrement vulnérables. Une stratégie baptisée « cocooning » déjà appliquée avec certains jeunes majeurs, vaccinés de façon précoce. Bénéfice individuel, enfin, pour ces 15 % d’adolescents contaminés qui développent des formes longues de la maladie. La vaccination pourrait leur éviter des mois de vie pénible.

Retrouver une existence épanouissante : là réside, en vérité, le deuxième bénéfice développé par la HAS, qui cette fois concerne tous les jeunes. « La rupture des interactions sociales directes et de la scolarité en présentiel a eu des effets délétères sur la santé mentale et sociale des adolescents (augmentation des troubles anxieux et dépressifs notamment), psychologiquement plus vulnérables que les enfants plus jeunes, estime la HAS, dans une version provisoire de son avis. Dès lors, une vaccination des adolescents aurait un bénéfice individuel évident sur le plan psychologique et social. » Un argument « essentiel », pour Alexandre Belot, pédiatre à l’hôpital femme-mère-enfant de Lyon. « C’est la première fois que l’on va se vacciner pour éviter un risque psychosocial et que l’on considère donc à sa juste place la santé mentale et sociale », salue-t-il.

« Recours à la médecine scolaire »


Mais aurait-on pris cette décision sans le troisième volet, le bénéfice indirect ? La HAS a fait ses comptes : sans les adolescents, impossible d’atteindre l’immunité collective, celle qui permettra d’abandonner les gestes barrières. « Selon l’Institut Pasteur, il faut une couverture non seulement élevée, mais homogène », insiste Lise Alter. Et les variants du virus, plus contagieux, ont encore fait remonter les exigences. Ainsi, même la vaccination de 90 % de la population adulte ne permettrait pas de laisser filer le virus chez les adolescents, sous peine d’une saturation rapide des hôpitaux, selon l’Institut Pasteur.

La HAS recommande donc d’entamer « dès maintenant » la vaccination des adolescents souffrant de comorbidités graves ou qui vivent dans l’entourage de personnes immunodéprimées ou particulièrement vulnérables et n’ayant pu être vaccinées.

Cela devrait commencer dès le 15 juin, si l’on en croit le président de la République et son ministre de la santé. Dans un second temps, « dès lors que la couverture vaccinale de la population adulte sera suffisamment avancée, afin de diminuer la circulation virale, et de permettre aux adolescents de normaliser leur vie sociale et de maintenir leur accès à l’éducation, la HAS recommande que la vaccination contre la Covid-19 puisse être proposée à tous les adolescents en bonne santé », indique l’avis provisoire.

L’horizon privilégié est celui de la rentrée de septembre. Pour preuve, la HAS recommande, au côté des pédiatres et des généralistes, « le recours à la médecine scolaire » renforcée par des équipes mobiles extérieures. « Attendre septembre nous permettra aussi d’observer ce qui se passe aux Etats-Unis et au Canada », admet un expert de la HAS. Mais si tout s’y déroule sans incidents, que l’avancée de la campagne se poursuit à un rythme élevé et que les doses restent disponibles, l’Agence n’exclut pas de devancer cette date.

Un problème éthique


L’ambitieux programme laisse toutefois quelques points d’interrogation. D’abord l’adhésion des parents. Selon la dernière enquête CoviPrev réalisée fin mai, 47 % des parents d’enfants de moins de 17 ans se disaient favorables à leur vaccination. La proportion passe à 55 % chez les plus de 40 ans. Pourrait-elle progresser pendant l’été ? Deuxième petite difficulté technique, les collèges devront accueillir simultanément des enfants vaccinés et non vaccinés, notamment les 6e, généralement âgés de 11 ans. Comment s’organiseront-ils ?

Enfin se pose un problème éthique, que l’Organisation mondiale de la santé a récemment soulevé. Peut-on décemment vacciner les adolescents des pays riches, qui courent peu de danger, quand tant de personnes à risques restent sans protection dans les pays pauvres ?

Pour la HAS, l’obtention d’une couverture mondiale « doit être une priorité ». Mais les modélisations épidémiologiques et les conséquences psychosociales de la pandémie chez les adolescents invitent à dépasser ces contradictions morales. Paris vaut bien une messe.

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Message  Scalp Sam 5 Juin 2021 - 12:11

https://www.sudouest.fr/sante/coronavirus/vaccin/bordeaux-des-antivax-ont-multiplie-les-fausses-inscriptions-sur-les-creneaux-de-vaccination-3590502.php

Bordeaux : des « antivax » ont multiplié les fausses inscriptions sur les créneaux de vaccination

Par Isabelle Castéra - i.castera@sudouest.fr

Le vaccinodrome de Bordeaux a comptabilisé une soixantaine de rendez-vous non honorés, avec à l’origine de fausses inscriptions sur Doctolib. « C’est une tentative de piratage », assure un médecin

Lundi 31 mai, au matin. Le docteur Patrick Ragot, prescripteur au centre de vaccination de Bordeaux-Lac, prend son poste. Mais ce jour-là, il se passe quelque chose d’inhabituel : plusieurs rendez-vous sont non honorés. Et le phénomène se poursuit, au fil des heures. « Cela peut arriver, deux ou trois fois dans une journée, pour des raisons diverses, mais c’est assez rare. Les gens qui ont pris rendez-vous sont là et prêts », remarque le médecin. En cours de journée, le médecin coordinateur du Sdis (Service départemental d’Incendie et de secours) au regard du nombre de rendez-vous non honorés commence à réorganiser la journée.

“Rien de perdu”


« On parle d’une soixantaine de rendez-vous là, reprend Patrick Ragot. Sachant que l’organisation logistique est très fine, puisque nous recevons chaque jour au centre de vaccinodrome le nombre de vaccins qui correspond au nombre de rendez-vous, tout ça étant conservé dans des frigos adaptés. Et là, il fallait réagir vite pour ne pas perdre les doses. Ce qui a été fait, les services ont appelé les candidats au vaccin en attente, et rien n’a été perdu. »

Très vite, le pompier coordinateur a observé que les « absents » du jour portaient tous des noms d’acteurs de cinéma, mais aussi de séries de téléréalité.

Nous avons été surpris de découvrir des noms d’acteurs de cinéma et de séries”

Le colonel Philippe Bouffard, médecin chef sapeur-pompier, responsable médical du méga centre de vaccination, raconte : « Sur 2 000 vaccins quotidiens, on a toujours quelques rendez-vous non honorés, mais lundi matin, nous avons été surpris de découvrir des noms d’acteurs de cinéma et de séries de téléréalité, parmi les absents et ça nous a mis la puce à l’oreille. » Bruce Willis ou Gérard Depardieu, et des acteurs de la série « Les Marseillais » dont les noms moins connus ont été repérés par les plus jeunes de l’équipe du vaccinodrome.

Aucune dose n’a été jetée


Pas content du tout, le colonel Bouffard signale que les personnes inscrites sur la plateforme Doctolib, qui ne se présentent pas, génèrent un surcroît de travail. « Il y en a tous les jours entre 40 et 70 quand même, nous n’avons pas de mal à déverrouiller des rendez-vous derrière qui sont pris d’assaut. Mais là, une soixantaine seulement le matin, des noms connus, cela était clairement de la malveillance. »

« Tentative de piratage, qui aurait intérêt à vouloir saboter ainsi la vaccination ? questionne le docteur Ragot. C’est une véritable stratégie de hacking, et sans aucun doute émanant d’un groupe ‘‘d’antivax’’. On constate au fil de l’eau des défauts de courtoisie, mais de façon aléatoire. C’est ennuyeux pour les personnes les plus vulnérables ou âgées qui, parfois, ont du mal avec les outils numériques, donc cette attitude profite aux plus jeunes. »

« On trouve toujours une épaule au bout de l’aiguille, renchérit le colonel Bouffard. Notre rôle est de rester dans les quotas prévus sur la journée, et jusque-là, nous n’avons jamais jeté une seule dose. Cet épisode n’a eu aucune incidence, mais si on constate des actions du même type, on fera suivre à la préfecture pour se réserver la possibilité de tracer les rendez-vous non honorés et douteux. »

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Message  Scalp Sam 5 Juin 2021 - 12:22

https://www.lemonde.fr/sciences/article/2021/06/05/pourquoi-n-y-a-t-il-toujours-pas-de-vaccin-contre-le-vih-alors-qu-un-an-a-suffi-pour-en-developper-plusieurs-contre-le-covid-19_6082977_1650684.html

Pourquoi n’existe-t-il pas de vaccin contre le VIH alors qu’un an a suffi pour en développer plusieurs contre le Covid-19 ?

En moins d’un an, plusieurs vaccins contre le Covid-19 ont été créés. A l’inverse, quarante ans après la découverte du virus du sida, il n’en existe pas contre la maladie. La virologue Christine Rouzioux explique les raisons de ce décalage.

Propos recueillis par Marie Slavicek

Quarante ans après la première alerte sur le sida, le 5 juin 1981, il n’existe toujours aucun vaccin contre le sida. On ne guérit pas du sida : les personnes séropositives sont contraintes de suivre un traitement à vie. A l’inverse, les chercheurs ont réussi une course contre la montre exceptionnelle face au coronavirus. En moins d’un an, plusieurs vaccins contre le Covid-19 ont été autorisés. Comment expliquer un tel décalage ?


Le VIH et le coronavirus sont en fait deux virus très différents, explique Christine Rouzioux, professeure émérite en virologie à la faculté de médecine René-Descartes (hôpital Necker), membre de l’Académie nationale de médecine et de l’Académie nationale de pharmacie.

Pouvez-vous rappeler ce qu’est le VIH ? Comment ce virus agit-il dans le corps ?

Le VIH (virus de l’immunodéficience humaine) est un virus qui infecte les cellules du système immunitaire – les lymphocytes. Il a pour particularité d’intégrer son matériel génétique dans le chromosome des cellules qu’il infecte. Le VIH est un lentivirus qui induit une lente dégradation du système immunitaire et conduit progressivement à la maladie sida (syndrome d’immunodéficience acquise). Le corps est alors vulnérable à de multiples infections opportunistes (toxoplasmose, pneumocystose, cryptococcose, etc.).

Comme les lymphocytes sont des cellules qui ont un rôle extrêmement important dans le système immunitaire, elles sont toujours en action. Or, dès qu’elles sont actives, elles produisent du virus. La réplication du virus est donc continue.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi « La fin de l’épidémie de VIH est en ligne de mire, mais pas tout à fait à notre portée »

Les traitements antirétroviraux et leur combinaison en trithérapie permettent uniquement de bloquer la multiplication du virus. Ces traitements – qui doivent être pris à vie – empêchent l’infection d’évoluer vers le sida mais ne permettent pas d’éliminer les cellules infectées et donc d’éradiquer le virus. Les lymphocytes infectés se mettent à l’état de dormance et ne sont pas reconnus comme infectés, il est donc impossible de les éliminer. C’est l’obstacle majeur de cette infection. C’est aussi un obstacle à la vaccination thérapeutique.

C’est la raison pour laquelle il n’existe, à ce jour, aucun vaccin contre le sida ?

Ce virus déjoue continuellement les réponses immunitaires, il les contourne. Toutes les approches vaccinales qui ont été testées ont, jusqu’à présent, échoué à faire un vaccin efficace, y compris les vaccins à adénovirus (qui utilisent un virus vivant, mais rendu inoffensif, pour véhiculer une partie de l’ADN d’un autre virus, en l’occurrence celui du VIH, dans les cellules afin de déclencher une réponse immunitaire).

Le VIH induit une réponse immunitaire bien modeste, et l’on ne sait pas la rendre puissante et efficace ; on ne sait pas quelles sont les réponses immunitaires qui seraient assez efficaces pour protéger les personnes de l’entrée du virus dans l’organisme. De plus, il existe beaucoup de variants, il faudrait donc plein de vaccins différents.

Les personnes séropositives ont des anticorps contre le VIH, mais ce ne sont pas des anticorps capables d’éliminer les cellules infectées car ces cellules sont majoritairement au repos et ne sont pas reconnues par le système immunitaire comme étant porteuses du virus.

Ce virus est terriblement intelligent : il sait se cacher et contourner les défenses de l’organisme. En infectant directement le système immunitaire, il va en quelque sorte « diriger » les réponses immunitaires, tout en les détruisant progressivement.

En quoi le coronavirus est-il différent du VIH ? Comment expliquer qu’on ait réussi à trouver un vaccin contre le Covid-19 en moins d’un an ?

Il y a un point commun entre le VIH et le coronavirus : ce sont des virus dont le matériel génétique est de l’ARN (acide ribonucléique). Mais seul le VIH a une enzyme capable de transformer son ARN en ADN, lui permettant de s’incorporer dans le chromosome des cellules infectées. Or c’est précisément ce qu’on ne sait pas faire : éliminer un génome viral d’un chromosome.

Les coronavirus n’ont pas cette enzyme. De plus, ils touchent des cellules qui vont être facilement détruites par le système immunitaire et l’organisme va réussir à déclencher des réponses immunitaires globales associées dans un premier temps à une inflammation – le nez qui coule, par exemple. L’organisme va déclencher ensuite des réponses immunitaires spécifiques, c’est-à-dire adaptées au coronavirus. Le tout permet d’éliminer le virus et d’éradiquer totalement l’infection, le plus souvent en une dizaine de jours.

Le SARS-CoV-2 est un virus qui entre par les voies aériennes supérieures (nez, pharynx et larynx) et qui se multiplie dans les cellules du nez et de la gorge. Grâce au système que je viens de décrire, dans la majorité des cas, le virus est éliminé en quelques jours sans aucune incorporation du matériel génétique dans le chromosome des cellules. Mais chez certaines personnes, notamment celles ayant une ou plusieurs comorbidités, les choses peuvent s’aggraver : le virus persiste et descend dans les poumons, il peut alors conduire à une pneumonie, voire à une insuffisance respiratoire pouvant causer la mort du patient.

Comme pour l’infection par le virus de la grippe, l’infection par le SARS-CoV-2 induit des réponses immunitaires relativement solides, que l’on sait en outre produire par la vaccination. Les vaccinés sont protégés au moins dix à douze mois. Le problème qui persiste actuellement est lié aux variants qui peuvent émerger pour contourner les réponses vaccinales. Jusqu’à présent, on constate que la vaccination contre le virus A protège relativement bien contre le variant B. Toutefois, même vacciné contre le A, une surinfection au B reste possible (sans développement de forme grave).

C’est tout l’enjeu dans les mois à venir et cela dépendra de la puissance des vaccins, car tous les vaccins disponibles ne sont pas équivalents. Les vaccins à ARN messager constituent une révolution : ils sont particulièrement puissants et représentent une avancée considérable en vaccinologie. Avec ces vaccins, l’idée est de laisser nos cellules fabriquer elles-mêmes en abondance le composant contre lequel notre organisme va apprendre et s’entraîner à lutter.

Aujourd’hui, quels sont les traitements utilisés pour les patients séropositifs ? Pourquoi ces traitements ont-ils mis du temps avant d’être efficaces ?

La recherche de traitements a pu paraître longue, mais les résultats sont là : d’abord la monothérapie, puis la bithérapie, avec des effets secondaires importants, puis les trithérapies à partir de 1995. Les traitements actuels sont de plus en plus efficaces et de mieux en mieux tolérés, avec relativement peu d’effets indésirables. A tel point que, désormais, les sujets infectés traités ont une vie pour ainsi dire normale. C’est la compréhension très fine des mécanismes moléculaires de la multiplication du virus qui a permis peu à peu de créer des molécules bloquantes, empêchant l’évolution vers le sida.

Il faut comprendre que le virus n’est rien sans la cellule : à l’extérieur d’une cellule, un virus est une particule inerte. Une fois à l’intérieur de la cellule, le virus va détourner toute la machinerie cellulaire à son profit. C’est le virus qui gagne. La cellule, elle, construit et produit progressivement de nombreuses particules virales qui vont se diffuser.

Toutes ces recherches ont permis de montrer qu’en ciblant des enzymes spécifiques du VIH on empêche la multiplication du virus et on bloque l’évolution de l’infection. Les cellules infectées sont alors dormantes et ne détruisent pas de lymphocytes. Mais, une fois encore, cela n’élimine pas les cellules infectées, qu’on appelle alors cellules réservoirs du VIH.

Dans combien de temps peut-on espérer avoir un vaccin contre le sida ?

C’est impossible à dire. Néanmoins, je suis optimiste : on peut espérer que des essais de vaccins à ARN messager contre le sida puissent être rapidement testés pour empêcher l’infection de pénétrer l’organisme (donc à titre préventif). Peut-être, aussi, pourra-t-on commencer par tester des vaccins thérapeutiques. En tout cas, vu la puissance de ces vaccins, le champ des possibles est devenu énorme. Mais n’oublions pas que l’aventure scientifique des vaccins à ARN messager a débuté il y a plus de vingt ans. Il faut du temps.

Dans un futur plus ou moins proche, il est possible d’imaginer que l’industrie pharmaceutique va d’abord s’intéresser à des maladies simples et touchant un public très large, comme la grippe saisonnière, afin de prouver l’efficacité du système à ARN messager, avant de s’attaquer à des infections virales plus complexes comme celle du VIH.

Il y a quarante ans, la première alerte sur le sida

Le 5 juin 1981, les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) américains signalent une recrudescence des cas de pneumonies et de sarcomes de Kaposi ( une tumeur causée par le virus de l’herpès HHV-8 ) dans les villes de Los Angeles, San Francisco et New York. C’est la première alerte concernant le sida. A l’époque, on ignore tout de cette maladie qui n’a pas encore de nom. Les malades sont tous homosexuels. On évoque alors le « cancer gay ».

Les CDC rapportent par la suite les mêmes symptômes chez des usagers de drogues injectables (à la fin de 1981), des hémophiles ayant recours à des transfusions sanguines (en 1982), et des Haïtiens résidant aux Etats-Unis (en 1982). On parle de « maladie des 4H » (homosexuels, héroïnomanes, hémophiles et Haïtiens).

Le terme « aids » (acronyme d’Acquired Immune Deficiency Syndrome, en anglais) apparaît en 1982. « Sida » est le mot français, pour syndrome d’immunodéficience acquise, la maladie déclenchée par le VIH (pour virus de l’immunodéficience humaine).

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Message  Scalp Mer 9 Juin 2021 - 11:15

PHASES FINALES DU TOP 14 - PASS SANITAIRE OBLIGATOIRE A PARTIR DU 9 JUIN

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https://billetterie.lnr.fr/fr/pass-sanitaire-coronavirus

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Message  Scalp Mer 9 Juin 2021 - 11:21

https://www.sudouest.fr/sante/coronavirus/vaccin/covid-19-chez-les-medecins-et-les-pharmaciens-les-premiers-pas-laborieux-du-vaccin-moderna-3648692.php

Covid-19 : chez les médecins et les pharmaciens, les premiers pas laborieux du vaccin Moderna

Par Olivier Saint-Faustin

Ce vaccin à ARN messager peut désormais être injecté dans les cabinets médicaux et les officines. La demande est forte mais les difficultés se sont multipliées, à tel point que certains professionnels ont jeté l’éponge

Médecins généralistes et pharmaciens l’attendaient avec impatience, mais ils ont rapidement déchanté. Depuis fin mai, ces professionnels de santé sont autorisés à injecter aux patients qui le souhaitent le vaccin à ARN messager de Moderna contre le Covid-19. Mais rien ne s’est passé comme prévu. Il y a deux semaines, la panne d’un camion a retardé de plusieurs jours l’acheminement de 145 000 doses destinées aux régions du sud de la France, notamment la Nouvelle-Aquitaine.

Puis, la semaine dernière, « il n’y avait pas assez de produits pour livrer tout le monde, donc il y a eu une interruption des livraisons », explique Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France. « Des débuts chaotiques », observe-t-il sobrement, alors que le ministère de la Santé évoque des difficultés « d’ordre conjoncturelles et logistiques ».

Des flacons au compte-gouttes


Cette semaine, heureusement, la situation semble « en passe de se régler », assure le pharmacien. « Le portail de réservation des commandes était de nouveau ouvert hier et aujourd’hui (lundi et mardi, NDLR). Maintenant, je pense que nous aurons une régularité des livraisons ».

Le rythme de croisière auquel aspire Philippe Besset a été défini par les autorités sanitaires. Chaque officine peut commander deux flacons, soit vingt doses, par semaine. Les médecins généralistes, eux, sont autorisés à commander un flacon tous les sept jours. Pas suffisant, estiment ces derniers, d’autant qu’aux yeux du docteur Jacques Battistoni, président du syndicat de médecins généralistes MG, les problèmes ne sont toujours pas réglés.

« Ce qu’observent les médecins sur le terrain, c’est toujours une grande difficulté à avoir des vaccins Moderna, dit-il. Un flacon par semaine par médecin, ce n’est pas le cas aujourd’hui… Pour nous, ce qui est important, c’est de pouvoir vacciner avec un vaccin ARN. On nous avait dit qu’on allait avoir le Moderna. Ce qu’on a oublié de nous dire, c’est que les projections de livraison étaient bien inférieures à ce qu’on nous avait laissé entendre au départ. »
AFP

Pas assez de doses


Pour vacciner à grande échelle, le nerf de la guerre est bien la quantité de doses disponibles. Et sur ce point, la production de Moderna semble à ce jour un peu courte. Selon Bercy, la France doit recevoir en juin 28,4 millions de doses des quatre vaccins autorisés, dont seulement 2,4 millions de Moderna. La semaine dernière, 350 000 doses devaient être livrées, et 400 000 cette semaine.

Un rapide calcul permet de constater que le compte n’y est pas. Selon Philippe Besset, « il y a 15 000 pharmacies qui vaccinent, donc 20 doses par semaine, ça fait 300 000 vaccins ». Jacques Battistoni, lui, estime que « 40 000 médecins » ont « commandé des vaccins Moderna à un moment ou à un autre », soit un besoin de 400 000 doses. À ces chiffres, le ministère de la Santé précise que s’ajoutent, « pour la première fois cette semaine », les « sages-femmes et les infirmiers », qui peuvent aussi désormais commander des doses… La demande est donc visiblement plus élevée que l’offre, ce à quoi le ministère répond que toutes « les doses sont mises sur le terrain » et que « les approvisionnements en Moderna ont vocation à augmenter dans les mois à venir ».

Reste que face aux difficultés pour obtenir des doses, des médecins ont été contraints d’annuler des rendez-vous, puis de les reprogrammer en fonction de ce qu’ils espèrent recevoir. Des aléas chronophages et usants : « Ça a découragé certains médecins, assure Jacques Battistoni. Il y en a qui ont jeté l’éponge, qui disent qu’il y en a ras le bol. On peut les comprendre… » « Pour certains pharmaciens, c’était la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, abonde Philippe Besset. Mais les vaccins arrivent, donc il faut qu’on se remobilise ».

Convaincre les hésitants

Ces renoncements, certes encore très minoritaires, tombent au mauvais moment, selon les deux professionnels de santé. Car la campagne de vaccination, après s’être adressée aux plus motivés, va bientôt entrer dans une phase plus critique, avec l’objectif affiché d’atteindre dans les meilleurs délais la fameuse immunité collective.

Pour cela, il va falloir aller chercher les « gens qui sont très hésitants, dubitatifs, qui ont un peu peur » de se faire vacciner, note le docteur Battistoni. « Nous sommes essentiels pour atteindre ces réfractaires, affirme-t-il. Obtenir l’immunité collective passera nécessairement par le travail de conviction des médecins généralistes. Et j’ai envie de dire au gouvernement qu’il faut nous donner les outils qui nous permettent de le faire. »

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Message  Scalp Jeu 10 Juin 2021 - 9:43

En images. Bordeaux : les terrasses de la permission de 23 heures

https://www.sudouest.fr/gironde/bordeaux/en-images-bordeaux-les-terrasses-de-la-permission-de-23-heures-3665668.php

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Message  Scalp Jeu 10 Juin 2021 - 10:55

Coronavirus: l'État débloque 100 millions d'euros d'aide pour les clubs professionnels

https://rmcsport.bfmtv.com/football/coronavirus-l-etat-debloque-100-millions-d-euros-d-aide-pour-les-clubs-professionnels_AV-202106090531.html

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Message  Scalp Jeu 10 Juin 2021 - 14:30

Vaccins contre le Covid-19 : le Parlement européen en faveur d’une levée des brevets

https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/10/vaccins-contre-le-covid-19-le-parlement-europeen-en-faveur-d-une-levee-des-brevets_6083606_3244.html

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Message  Scalp Jeu 10 Juin 2021 - 15:11

https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/tactique-joints-ou-cheeseburgers-sont-offerts-pour-relancer-la-vaccination-aux-etats  

:hamburger:   Tactique. Joints ou cheeseburgers sont offerts pour relancer la vaccination aux États-Unis  [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Plusieurs États américains multiplient les initiatives – parfois saugrenues – pour inciter les Américains à se faire vacciner, afin de relancer une campagne qui s’essouffle. Mais est-ce efficace ?

Les premières incitations pour inciter la population étasunienne à se faire vacciner contre le Covid-19 ont été modestes, note le Washington Post : “Beignets, permis de chasse, billets de base-ball. Et des cheeseburgers. De la bière. Du whisky. Peut-être même une obligation d’épargne.”

Désormais, des États déploient les grands moyens. Le gouverneur républicain de l’Ohio, Mike DeWine, a lancé le 26 mai une loterie hebdomadaire. Pendant cinq semaines, elle donnera 1 million de dollars (820 000 euros) à un gagnant vacciné tiré au sort. L’idée a fait son chemin ailleurs, signale le New York Times : “Le Colorado, le Maryland et l’Oregon proposent des initiatives similaires dans le but de stimuler des [campagnes de] vaccination en déclin.” L’État de New York a également institué une loterie vaccinale dotée de 5 millions de dollars, rapporte NBC News.

Un joint pour un vaccin


L’État de Washington est quant à lui entré dans la ronde des cadeaux en lançant sa campagne “Joints for Jabs” (Joints contre piqûres). Jusqu’au 12 juillet, écrit le Huffington Post, “les vendeurs de cannabis agréés par l’État sont autorisés à offrir aux clients âgés d’au moins 21 ans un joint lorsqu’ils se font vacciner sur place”.

Le président américain, Joe Biden, participe à ces efforts afin d’atteindre son objectif de voir au moins 70 % des Américains vaccinés d’ici au 4 juillet, jour de la fête de l’indépendance. “Il a présenté une campagne agressive, dit encore le New York Times, qui comprend […] des billets gratuits pour le Super Bowl [la finale du championnat de football américain].” De plus, American Airlines “offre un an de vols gratuits aux Américains vaccinés, et [le brasseur] Anheuser-Busch a promis de la bière gratuite aux adultes le Jour de l’indépendance si la nation atteint l’objectif du président”.

Les mesures incitatives sont-elles efficaces ?

“Des sondages suggèrent que l’assouplissement des directives sur les masques et la distanciation physique aura un effet minime sur la volonté de se faire vacciner”, observe le Washington Post, qui ajoute que c’est une tout autre histoire lorsqu’il s’agit d’argent : “Dans une étude en cours portant sur plus de 75 000 personnes et menée par Lynn Vavreck, chercheuse de l’université de Californie à Los Angeles, plus d’un tiers des personnes non vaccinées ont déclaré qu’elles seraient motivées si on leur proposait de l’argent.”

Rappelant que seulement 60 % des Américains se disent prêts à se faire vacciner, The Economist indique que des incitations monétaires “sont courantes dans les essais cliniques. […] Cela peut aussi fonctionner pour la vaccination.” Mais, ajoute le magazine, pour les sceptiques, ces mesures “peuvent être interprétées comme de sinistres pots-de-vin. […] Des milliers d’utilisateurs de Twitter font déjà ce rapprochement.”

“L’important, c’est que ces incitations fonctionnent”, déclare au Washington Post le professeur Noel Brewer, qui étudie les comportements humains en matière de santé publique à l’université de Caroline du Nord. “Des études montrent que le recours à la vaccination augmente en moyenne de 8 % lorsque les gens se voient proposer des incitations”, précise-t-il.

Quoi qu’il en soit, une analyse citée par le même quotidien montre que “les États-Unis enregistrent en moyenne moins de 1 million de vaccinations par jour, une baisse de plus de deux tiers par rapport au pic de 3,4 millions du mois d’avril”. Et mercredi 9 juin, seulement 52 % des Américains avaient été vaccinés, rappelle le New York Times. Le temps presse, donc, si Joe Biden veut remporter son défi du 4 juillet.

Martin Gauthier

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Message  Scalp Ven 11 Juin 2021 - 19:47

Covid-19 dans le monde : le variant Delta est 60 % plus contagieux que son prédécesseur, selon les autorités sanitaires britanniques

https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/11/covid-19-dans-le-monde-le-variant-delta-est-60-plus-contagieux-que-son-predecesseur-selon-les-autorites-sanitaires-britanniques_6083783_3244.html

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Message  Scalp Lun 14 Juin 2021 - 11:49

Une étude scientifique rassurante pour les risques cardiaques chez les sportifs remis d'une infection au Covid-19

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Une-etude-scientifique-rassurante-pour-les-risques-cardiaques-chez-les-sportifs-remis-d-une-infection-au-covid-19/1261994

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Message  Scalp Lun 14 Juin 2021 - 12:51

Covid-19 : la circulation du variant Delta augmente dans plusieurs pays d’Europe

https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/14/covid-19-la-circulation-du-variant-delta-augmente-dans-plusieurs-pays-d-europe_6084063_3244.html

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Message  le radis Lun 14 Juin 2021 - 13:33

Scalp a écrit:Une étude scientifique rassurante pour les risques cardiaques chez les sportifs remis d'une infection au Covid-19

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Une-etude-scientifique-rassurante-pour-les-risques-cardiaques-chez-les-sportifs-remis-d-une-infection-au-covid-19/1261994

Je suis rassuré pour les joueurs du SF. :chambreur:
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