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Barrage Top14 : Racing 92 / Stade Français
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guillaume ubb
densnewzealand
Scalp
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AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté "c'était mieux avant" :: Saison 2020-2021
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Barrage Top14 : Racing 92 / Stade Français
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Thomas-lombard-une-culture-de-l-irrationnel/1260638
Thomas Lombard : « Une culture de l'irrationnel » au sein du Stade Français
Imprégné par les années Guazzini, qu'il a connues en tant que joueur, Thomas Lombard, directeur général du Stade Français, revendique le caractère atypique de son club, qui affrontera vendredi (20h45) le Racing 92 en barrages du Top 14.
Renaud Bourel
« Il y a un an, quand le Championnat a été arrêté en raison de la pandémie, le Stade Français était dernier. Aujourd'hui, le voilà qualifié pour la phase finale...
D'abord il faut relativiser. Il restait neuf matches dont six à Jean-Bouin et nous ne perdions plus à la maison. Alors cela reste une supposition mais je me dis qu'on s'en serait sortis. Après, tout le monde s'accordait à dire que l'on était loin en termes d'exploitation du potentiel de cette équipe. Cela démontre, au passage, toute la complexité de gérer une équipe. Il ne suffit pas d'avoir de bons joueurs, il faut aussi un bon chef d'orchestre, une culture d'équipe, une émulation saine en interne, et c'est ce que staff et joueurs ont réussi cette année. Certes, avec un peu d'irrégularité, mais un résultat à la fin.
Quelles sont les raisons de ce redressement ?
Nous avons trouvé un fonctionnement qui correspond mieux à la mentalité parisienne, à la culture du club et au Top 14. Mais ce n'est pas non plus une surprise quand tu prends un entraîneur (Gonzalo Quesada) qui a entraîné en France, qui connaît les exigences du Championnat et la culture du club. De manière quasi exclusive, les membres du staff ont porté les couleurs du club. Nous nous parlons toute la journée et nous gagnons du temps sur plein de sujets. Les décisions sont relativement rapides à prendre et sans filtre.
Mais vous disiez dans la saison qu'une élimination ne serait pas un échec et finalement vous êtes qualifiés en barrages...
Je ne me l'explique pas encore. Au Stade Français, on est dans une culture de l'irrationnel. Cette saison, nous avons été réguliers et performants quand nous avons été à flux tendu sur l'effectif, lors des fenêtres internationales ou en ce moment alors qu'on a l'infirmerie pleine et que l'on n'arrive quasiment plus à faire tourner. Après, cette période me laisse penser que si nous parvenons à mettre en place une planification des matches avec une rotation de notre groupe au sein d'un effectif plus conséquent, nous gérerons mieux les choses. D'autant que la saison prochaine se posera la problématique de la Coupe d'Europe.
« Quand vous avez deux chefs d'entreprise aussi ambitieux aux manettes (Hans-Peter Wild pour le Stade Français, Jacky Lorenzetti pour le Racing), une vraie rivalité s'instaure. Les deux veulent passer la ligne en tête
Thomas Lombard
L'idée d'un scénario pareil à celui de 2015 vous a-t-elle traversé l'esprit (le Stade Français avait battu le Racing 38-15, en barrages, et avait été sacré champion de France) ?
Sur les quatre campagnes victorieuses de Championnat (1998, 2000, 2003, 2004) que j'ai connues, il y en a trois où l'on s'était qualifiés à la dernière journée. Ce qui faisait la différence et qui, je l'espère, nous amènera à être compétitifs face au Racing, vendredi, c'est l'état d'esprit des joueurs, leur capacité à monter le curseur très haut quand arrive ce type de match.
Affronter le Racing en barrages, compte tenu des liens entre les deux clubs, est-ce une bonne ou une mauvaise pioche ?
(Rires.) Je ne vais pas dire qu'on est tristes d'aller là-bas. Il s'est passé pas mal de choses avec le Racing cette saison. Ils nous ont battus à la dernière minute, ici, au match aller (25-27). Nous avions pris notre revanche au retour il y a quelques semaines (29-35). Cela fait une raison de plus d'être satisfaits d'être en barrages. Et puis quand vous avez deux chefs d'entreprise aussi ambitieux aux manettes (Hans-Peter Wild pour le Stade Français, Jacky Lorenzetti pour le Racing), une vraie rivalité s'instaure. Les deux veulent passer la ligne en tête. Le Racing a de l'avance, on s'est invités à la course. On va voir ce que l'on peut faire.
Les relations se sont quand même considérablement rafraîchies.
Oui. Mais ce n'est pas très grave. Chacun défend son club et ses décisions. C'est intéressant pour les médias (sourire). Nos projets sont différents. Les deux clubs ont une histoire colossale. L'un des deux a gagné plus que l'autre (14 Brennus pour le Stade Français, 6 pour le Racing 92). Au départ, Jacky (Lorenzetti) avait l'ambition légitime de faire mieux que le Stade Français, sauf qu'aujourd'hui il n'y est pas encore parvenu. Et je pense qu'il n'y arrivera pas vendredi non plus.
Pourquoi ?
Parce que nous n'avons pas encore déposé les armes (rires). Et puis le sport a besoin de rivalités comme celle-là. J'ai joué dans les deux clubs. Sur le socle, l'histoire est la même. Sauf qu'à un moment, il faut bien se différencier. Le Stade Français de Max (Guazzini) a cassé les codes. Le Racing, lui, est resté sur un côté plus traditionnel. Il faut que l'on trouve des moyens de s'opposer, sinon cela manque de relief. Alors ça peut être Paris contre la banlieue, quelques punchlines par-ci, par-là. Le Racing Club de France que j'ai connu, dans une autre vie, avec le Showbiz, etc., c'était le Stade Français dans l'esprit. Celui de Jacky est différent. C'est un autre état d'esprit. Après, en fonction de vos préférences, votre caractère, vous adhérerez plus ou moins. J'ai été marqué par le Stade Français. Il a bouleversé ma vie dans le sens où Max nous a montré que nous pouvions être différents. Et si je fais ce que je fais aujourd'hui, c'est parce que je m'y retrouve. Ici, il y a ce projet sur la formation (professionnelle), un projet de vie, notre pilier numéro 1, un sujet sur lequel on s'est un peu branchés avec Jacky. Nous avons moins de capacité d'accueil parce que le prix du foncier dans le XVIE arrondissement ne nous permet pas de construire un centre de formation et un terrain à côté de Jean-Bouin. Mais on a d'autres flèches à décocher et je suis convaincu que la construction avec ce double projet nous donnera de meilleurs joueurs. La seule formation de joueur de rugby ne suffit plus.
Si Gaël Fickou nous demande de partir au Racing trois mois avant la date prévue, c'est peut-être parce qu'il pense qu'on ne se qualifiera pas. Dans le cas contraire, peut-être serait-il resté...
Thomas Lombard
Le départ de Gaël Fickou pour le Racing en cours de saison, juste avant le derby retour, avait fait beaucoup parler. Cette fois, il jouera contre vous...
Oui. On ne pouvait pas tirer des plans sur d'hypothétiques affrontements de phase finale. Si Gaël nous demande de partir au Racing trois mois avant la date prévue, c'est peut-être parce qu'il pense qu'on ne se qualifiera pas. Dans le cas contraire, peut-être serait-il resté...
Le milieu du rugby croit encore à son exception culturelle. Si Gaël Fickou vous marque trois essais demain, vos supporters ne comprendront pas que vous l'ayez laissé partir et d'autres commentateurs diront : "Bien fait pour Lombard !"
S'il nous met trois essais, c'est qu'il aura été le grand joueur qu'il est. Après il aura du beau monde aussi face à lui. Cela me posait un problème qu'il joue lors du derby de la phase régulière, mais pas plus que ça pour le barrage. Cela m'a quand même fait rire que des gens se permettent de nous juger ou de faire des réflexions alors qu'ils ne se sont pas privés d'aller recruter des joueurs avant la fin de leur contrat et de les faire venir chez eux dans la foulée. Mais parce que c'est Gaël Fickou, un international de premier plan, cela poserait un problème différent ? Donc, en fonction du type de joueur, on a soit une polémique, soit un transfert qui passe comme une lettre à la poste ? Les règlements ont rendu ce mouvement possible donc pourquoi faudrait-il s'offusquer ? C'est une vaste hypocrisie.
Une communication claire et commune face aux médias, Gaël et vous côte à côte, n'aurait-elle permis d'expliquer mieux les choses plutôt que laisser filtrer l'idée d'un lourd malaise entre le joueur et le club ?
La chronologie des événements, le fait que cela se passe pendant que Gaël était avec l'équipe de France (pendant le Tournoi des Six Nations) n'ont pas été très favorables. Dès l'instant où il y a des intermédiaires, les informations circulent et varient. In fine, Gaël est bien au Racing. De notre côté, nous sommes parvenus à gérer son départ. Le groupe va très bien. Nous avons utilisé son départ pour étoffer notre effectif, parce qu'on en avait besoin, et pas répondre à une problématique de salary cap comme je l'ai lu.
Au feuilleton Fickou avait précédé l'épisode Matera (des tweets racistes avaient été exhumés par les médias argentins l'été dernier avant son arrivée à Paris). Le Stade Français a aussi une longue tradition d'affaires. Ça aussi c'est Paris ?
On a quelques dossiers, c'est vrai (sourire). Tant que cela ne nous tue pas... On ne peut pas réclamer une enquête de l'IGS sur chaque joueur que l'on va recruter. Factuellement, c'est un mec qui a été irréprochable du jour où il est arrivé jusqu'à aujourd'hui. C'est pour cela que ç'a été d'autant plus vécu comme un tsunami. On n'y croyait pas. Après, c'est un truc qu'il a fait il y a dix ans. Ce n'est surtout pas une excuse, mais nous devions en tenir compte. Nous avons eu une explication avec lui. La période a secoué, et je l'ai parfaitement compris. Des joueurs avaient la légitimité de nous dire qu'ils ne l'acceptaient pas. Mais vous ne pouvez pas condamner un mec sans lui laisser la chance de montrer qu'il a changé. Peut-être aussi que les turbulences que l'on a traversées ont été générées par cette histoire, mais quand je vois l'esprit qui règne dans l'équipe et l'attitude de certains vis-à-vis de Pablo, aujourd'hui, je me dis que tout le monde a grandi dans cette histoire et que j'ai des mecs bien dans mon équipe. »
Thomas Lombard : « Une culture de l'irrationnel » au sein du Stade Français
Imprégné par les années Guazzini, qu'il a connues en tant que joueur, Thomas Lombard, directeur général du Stade Français, revendique le caractère atypique de son club, qui affrontera vendredi (20h45) le Racing 92 en barrages du Top 14.
Renaud Bourel
« Il y a un an, quand le Championnat a été arrêté en raison de la pandémie, le Stade Français était dernier. Aujourd'hui, le voilà qualifié pour la phase finale...
D'abord il faut relativiser. Il restait neuf matches dont six à Jean-Bouin et nous ne perdions plus à la maison. Alors cela reste une supposition mais je me dis qu'on s'en serait sortis. Après, tout le monde s'accordait à dire que l'on était loin en termes d'exploitation du potentiel de cette équipe. Cela démontre, au passage, toute la complexité de gérer une équipe. Il ne suffit pas d'avoir de bons joueurs, il faut aussi un bon chef d'orchestre, une culture d'équipe, une émulation saine en interne, et c'est ce que staff et joueurs ont réussi cette année. Certes, avec un peu d'irrégularité, mais un résultat à la fin.
Quelles sont les raisons de ce redressement ?
Nous avons trouvé un fonctionnement qui correspond mieux à la mentalité parisienne, à la culture du club et au Top 14. Mais ce n'est pas non plus une surprise quand tu prends un entraîneur (Gonzalo Quesada) qui a entraîné en France, qui connaît les exigences du Championnat et la culture du club. De manière quasi exclusive, les membres du staff ont porté les couleurs du club. Nous nous parlons toute la journée et nous gagnons du temps sur plein de sujets. Les décisions sont relativement rapides à prendre et sans filtre.
Mais vous disiez dans la saison qu'une élimination ne serait pas un échec et finalement vous êtes qualifiés en barrages...
Je ne me l'explique pas encore. Au Stade Français, on est dans une culture de l'irrationnel. Cette saison, nous avons été réguliers et performants quand nous avons été à flux tendu sur l'effectif, lors des fenêtres internationales ou en ce moment alors qu'on a l'infirmerie pleine et que l'on n'arrive quasiment plus à faire tourner. Après, cette période me laisse penser que si nous parvenons à mettre en place une planification des matches avec une rotation de notre groupe au sein d'un effectif plus conséquent, nous gérerons mieux les choses. D'autant que la saison prochaine se posera la problématique de la Coupe d'Europe.
« Quand vous avez deux chefs d'entreprise aussi ambitieux aux manettes (Hans-Peter Wild pour le Stade Français, Jacky Lorenzetti pour le Racing), une vraie rivalité s'instaure. Les deux veulent passer la ligne en tête
Thomas Lombard
L'idée d'un scénario pareil à celui de 2015 vous a-t-elle traversé l'esprit (le Stade Français avait battu le Racing 38-15, en barrages, et avait été sacré champion de France) ?
Sur les quatre campagnes victorieuses de Championnat (1998, 2000, 2003, 2004) que j'ai connues, il y en a trois où l'on s'était qualifiés à la dernière journée. Ce qui faisait la différence et qui, je l'espère, nous amènera à être compétitifs face au Racing, vendredi, c'est l'état d'esprit des joueurs, leur capacité à monter le curseur très haut quand arrive ce type de match.
Affronter le Racing en barrages, compte tenu des liens entre les deux clubs, est-ce une bonne ou une mauvaise pioche ?
(Rires.) Je ne vais pas dire qu'on est tristes d'aller là-bas. Il s'est passé pas mal de choses avec le Racing cette saison. Ils nous ont battus à la dernière minute, ici, au match aller (25-27). Nous avions pris notre revanche au retour il y a quelques semaines (29-35). Cela fait une raison de plus d'être satisfaits d'être en barrages. Et puis quand vous avez deux chefs d'entreprise aussi ambitieux aux manettes (Hans-Peter Wild pour le Stade Français, Jacky Lorenzetti pour le Racing), une vraie rivalité s'instaure. Les deux veulent passer la ligne en tête. Le Racing a de l'avance, on s'est invités à la course. On va voir ce que l'on peut faire.
Les relations se sont quand même considérablement rafraîchies.
Oui. Mais ce n'est pas très grave. Chacun défend son club et ses décisions. C'est intéressant pour les médias (sourire). Nos projets sont différents. Les deux clubs ont une histoire colossale. L'un des deux a gagné plus que l'autre (14 Brennus pour le Stade Français, 6 pour le Racing 92). Au départ, Jacky (Lorenzetti) avait l'ambition légitime de faire mieux que le Stade Français, sauf qu'aujourd'hui il n'y est pas encore parvenu. Et je pense qu'il n'y arrivera pas vendredi non plus.
Pourquoi ?
Parce que nous n'avons pas encore déposé les armes (rires). Et puis le sport a besoin de rivalités comme celle-là. J'ai joué dans les deux clubs. Sur le socle, l'histoire est la même. Sauf qu'à un moment, il faut bien se différencier. Le Stade Français de Max (Guazzini) a cassé les codes. Le Racing, lui, est resté sur un côté plus traditionnel. Il faut que l'on trouve des moyens de s'opposer, sinon cela manque de relief. Alors ça peut être Paris contre la banlieue, quelques punchlines par-ci, par-là. Le Racing Club de France que j'ai connu, dans une autre vie, avec le Showbiz, etc., c'était le Stade Français dans l'esprit. Celui de Jacky est différent. C'est un autre état d'esprit. Après, en fonction de vos préférences, votre caractère, vous adhérerez plus ou moins. J'ai été marqué par le Stade Français. Il a bouleversé ma vie dans le sens où Max nous a montré que nous pouvions être différents. Et si je fais ce que je fais aujourd'hui, c'est parce que je m'y retrouve. Ici, il y a ce projet sur la formation (professionnelle), un projet de vie, notre pilier numéro 1, un sujet sur lequel on s'est un peu branchés avec Jacky. Nous avons moins de capacité d'accueil parce que le prix du foncier dans le XVIE arrondissement ne nous permet pas de construire un centre de formation et un terrain à côté de Jean-Bouin. Mais on a d'autres flèches à décocher et je suis convaincu que la construction avec ce double projet nous donnera de meilleurs joueurs. La seule formation de joueur de rugby ne suffit plus.
Si Gaël Fickou nous demande de partir au Racing trois mois avant la date prévue, c'est peut-être parce qu'il pense qu'on ne se qualifiera pas. Dans le cas contraire, peut-être serait-il resté...
Thomas Lombard
Le départ de Gaël Fickou pour le Racing en cours de saison, juste avant le derby retour, avait fait beaucoup parler. Cette fois, il jouera contre vous...
Oui. On ne pouvait pas tirer des plans sur d'hypothétiques affrontements de phase finale. Si Gaël nous demande de partir au Racing trois mois avant la date prévue, c'est peut-être parce qu'il pense qu'on ne se qualifiera pas. Dans le cas contraire, peut-être serait-il resté...
Le milieu du rugby croit encore à son exception culturelle. Si Gaël Fickou vous marque trois essais demain, vos supporters ne comprendront pas que vous l'ayez laissé partir et d'autres commentateurs diront : "Bien fait pour Lombard !"
S'il nous met trois essais, c'est qu'il aura été le grand joueur qu'il est. Après il aura du beau monde aussi face à lui. Cela me posait un problème qu'il joue lors du derby de la phase régulière, mais pas plus que ça pour le barrage. Cela m'a quand même fait rire que des gens se permettent de nous juger ou de faire des réflexions alors qu'ils ne se sont pas privés d'aller recruter des joueurs avant la fin de leur contrat et de les faire venir chez eux dans la foulée. Mais parce que c'est Gaël Fickou, un international de premier plan, cela poserait un problème différent ? Donc, en fonction du type de joueur, on a soit une polémique, soit un transfert qui passe comme une lettre à la poste ? Les règlements ont rendu ce mouvement possible donc pourquoi faudrait-il s'offusquer ? C'est une vaste hypocrisie.
Une communication claire et commune face aux médias, Gaël et vous côte à côte, n'aurait-elle permis d'expliquer mieux les choses plutôt que laisser filtrer l'idée d'un lourd malaise entre le joueur et le club ?
La chronologie des événements, le fait que cela se passe pendant que Gaël était avec l'équipe de France (pendant le Tournoi des Six Nations) n'ont pas été très favorables. Dès l'instant où il y a des intermédiaires, les informations circulent et varient. In fine, Gaël est bien au Racing. De notre côté, nous sommes parvenus à gérer son départ. Le groupe va très bien. Nous avons utilisé son départ pour étoffer notre effectif, parce qu'on en avait besoin, et pas répondre à une problématique de salary cap comme je l'ai lu.
Au feuilleton Fickou avait précédé l'épisode Matera (des tweets racistes avaient été exhumés par les médias argentins l'été dernier avant son arrivée à Paris). Le Stade Français a aussi une longue tradition d'affaires. Ça aussi c'est Paris ?
On a quelques dossiers, c'est vrai (sourire). Tant que cela ne nous tue pas... On ne peut pas réclamer une enquête de l'IGS sur chaque joueur que l'on va recruter. Factuellement, c'est un mec qui a été irréprochable du jour où il est arrivé jusqu'à aujourd'hui. C'est pour cela que ç'a été d'autant plus vécu comme un tsunami. On n'y croyait pas. Après, c'est un truc qu'il a fait il y a dix ans. Ce n'est surtout pas une excuse, mais nous devions en tenir compte. Nous avons eu une explication avec lui. La période a secoué, et je l'ai parfaitement compris. Des joueurs avaient la légitimité de nous dire qu'ils ne l'acceptaient pas. Mais vous ne pouvez pas condamner un mec sans lui laisser la chance de montrer qu'il a changé. Peut-être aussi que les turbulences que l'on a traversées ont été générées par cette histoire, mais quand je vois l'esprit qui règne dans l'équipe et l'attitude de certains vis-à-vis de Pablo, aujourd'hui, je me dis que tout le monde a grandi dans cette histoire et que j'ai des mecs bien dans mon équipe. »
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Re: Barrage Top14 : Racing 92 / Stade Français
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Entre-machenaud-iribaren-et-le-garrec-quel-demi-de-melee-pour-le-racing-contre-le-stade-francais/1260663
Entre Machenaud, Iribaren et Le Garrec, quel demi de mêlée pour le Racing contre le Stade Français ?
Les dernières semaines laissent matière à réflexion pour savoir quelle sera la hiérarchie des demis de mêlée du Racing pour le barrage contre le Stade Français vendredi, entre Maxime Machenaud, Teddy Iribaren et Nolann Le Garrec.
F. Be.
Au poste de demi de mêlée chez les Racingmen, Maxime Machenaud, a été titulaire au début du printemps pour les deux matchs éliminatoires en Coupe d'Europe, contre Édimbourg et Bordeaux. Teddy Iribaren, a commencé deux des quatre derniers matchs de la saison régulière, contre Clermont puis à Pau. Enfin, Nolann Le Garrec, a disputé l'intégralité de la rencontre contre Brive samedi dernier, ultime répétition avant les phases finales.
Contrairement à des équipes comme La Rochelle (Kerr-Barlow), Toulouse (Dupont), Bordeaux-Bègles (Lucu) ou le Stade Français (Hall), personne au Racing ne peut être désigné comme le taulier au poste de numéro 9 où, comparativement, les demis de mêlée franciliens n'ont pas pesé du même poids. Une forme de logique voudrait que Maxime Machenaud garde une longueur d'avance et commence vendredi soir le barrage contre le Stade Français.
Machenaud le plus sollicité
Depuis huit bons mois, il a été, et de loin, le numéro 9 le plus fréquemment utilisé. Choix numéro un en phases finales de Coupe d'Europe début avril, titulaire 15 fois en Top 14 (contre sept pour Iribaren et quatre pour Le Garrec), Maxime Machenaud a pour lui la prime d'assiduité. À défaut d'avoir réussi jusqu'à présent une saison brillante, il a été fiable et régulier.
Plus spontané, plus porté sur la surprise, Teddy Iribaren semble posséder un style de jeu au poil pour se marier à cette ligne de trois-quarts de pur-sang, où cavalent Vakatawa, Thomas, Fickou, Beale, Russell, Taofifenua ou Imhoff. Sauf que le Teddy Iribaren de la saison dernière ou du tout début de saison, titulaire en quart, demie et finale de la Coupe d'Europe 2019-2020, s'est perdu quelque part sur la pelouse du Ashton Gate à Bristol.
Depuis qu'il a raté, en octobre, cette finale européenne contre Exeter, Iribaren tarde à redevenir lui-même. En retrait depuis ce jour-là, le gaucher a cependant repris du poil de la bête ces dernières semaines, contre Clermont ou lors de son entrée en jeu contre le Stade Français.
La candidature du padawan breton Nolann Le Garrec, qui vient d'avoir 19 ans, est-elle prématurée pour ces phases finales ? C'est une hypothèse qu'on ne peut pas balayer d'un revers de plume tant le jeune homme a montré cette saison de quel acier il était fait, mettant à profit chaque fenêtre ouverte pour apporter du peps au Racing. Si son avenir semble tout tracé - certains l'imaginent parmi les trois demis de mêlée retenus pour la Coupe du monde 2023 -, la question de son présent mérite d'être soupesée par Laurent Travers et son staff.
L'avis de Jean-Baptiste Péjoine (ex-demi de mêlée de Brive et ancien coéquipier d'Iribaren)
« J'ai joué deux ans avec Teddy (Iribaren) à Brive. Je sais qu'il est déçu de sa saison pour le moment. Mais comme tout le monde il a le droit de rater un match, même une finale. Il a le droit à l'erreur. Mais lui déteste décevoir. Il se sent tellement redevable qu'il voudrait toujours apporter à son équipe.
Je continue à penser qu'avec Iribaren et Machenaud, le Racing a toujours le choix du roi. Parce que ce sont deux demis de mêlée buteurs, très portés sur la défense et le jeu au pied, qui collent au ballon. Quand ça tourne entre l'un et l'autre, souvent autour de la 50e ou 60e minute, le Racing dispose en permanence d'un neuf frais sur le terrain. Pour prendre le jeu au pied en fin de match, c'est important.
Quand tu es le demi de mêlée numéro un et que tu sais que tu dois assurer jusqu'à la 70e ou 75e, ce n'est pas évident dans les matchs oppressants de fin de saison. Je trouve que Max Machenaud a fortement développé son jeu. Il est moins dans la conservation, il est revenu vers l'éjection. Teddy, lui, a toujours ses fulgurances extraordinaires. Avec son pied gauche, il restera toujours capable de sortir un petit jeu au pied par-dessus l'ailier droit, impossible à deviner.
Avec la ligne de trois-quarts qu'ils ont, la clé, c'est la vitesse de libération. Tout faire pour que le ballon arrive très vite dans les mains de Finn Russell. Et là, attention (Nolan Le Garrec) a du talent, c'est évident. Vista, vitesse de passe, jeu au pied, qualité d'éjection, je comprends pourquoi Teddy me disait qu'il était très bon. »
Entre Machenaud, Iribaren et Le Garrec, quel demi de mêlée pour le Racing contre le Stade Français ?
Les dernières semaines laissent matière à réflexion pour savoir quelle sera la hiérarchie des demis de mêlée du Racing pour le barrage contre le Stade Français vendredi, entre Maxime Machenaud, Teddy Iribaren et Nolann Le Garrec.
F. Be.
Au poste de demi de mêlée chez les Racingmen, Maxime Machenaud, a été titulaire au début du printemps pour les deux matchs éliminatoires en Coupe d'Europe, contre Édimbourg et Bordeaux. Teddy Iribaren, a commencé deux des quatre derniers matchs de la saison régulière, contre Clermont puis à Pau. Enfin, Nolann Le Garrec, a disputé l'intégralité de la rencontre contre Brive samedi dernier, ultime répétition avant les phases finales.
Contrairement à des équipes comme La Rochelle (Kerr-Barlow), Toulouse (Dupont), Bordeaux-Bègles (Lucu) ou le Stade Français (Hall), personne au Racing ne peut être désigné comme le taulier au poste de numéro 9 où, comparativement, les demis de mêlée franciliens n'ont pas pesé du même poids. Une forme de logique voudrait que Maxime Machenaud garde une longueur d'avance et commence vendredi soir le barrage contre le Stade Français.
Machenaud le plus sollicité
Depuis huit bons mois, il a été, et de loin, le numéro 9 le plus fréquemment utilisé. Choix numéro un en phases finales de Coupe d'Europe début avril, titulaire 15 fois en Top 14 (contre sept pour Iribaren et quatre pour Le Garrec), Maxime Machenaud a pour lui la prime d'assiduité. À défaut d'avoir réussi jusqu'à présent une saison brillante, il a été fiable et régulier.
Plus spontané, plus porté sur la surprise, Teddy Iribaren semble posséder un style de jeu au poil pour se marier à cette ligne de trois-quarts de pur-sang, où cavalent Vakatawa, Thomas, Fickou, Beale, Russell, Taofifenua ou Imhoff. Sauf que le Teddy Iribaren de la saison dernière ou du tout début de saison, titulaire en quart, demie et finale de la Coupe d'Europe 2019-2020, s'est perdu quelque part sur la pelouse du Ashton Gate à Bristol.
Depuis qu'il a raté, en octobre, cette finale européenne contre Exeter, Iribaren tarde à redevenir lui-même. En retrait depuis ce jour-là, le gaucher a cependant repris du poil de la bête ces dernières semaines, contre Clermont ou lors de son entrée en jeu contre le Stade Français.
La candidature du padawan breton Nolann Le Garrec, qui vient d'avoir 19 ans, est-elle prématurée pour ces phases finales ? C'est une hypothèse qu'on ne peut pas balayer d'un revers de plume tant le jeune homme a montré cette saison de quel acier il était fait, mettant à profit chaque fenêtre ouverte pour apporter du peps au Racing. Si son avenir semble tout tracé - certains l'imaginent parmi les trois demis de mêlée retenus pour la Coupe du monde 2023 -, la question de son présent mérite d'être soupesée par Laurent Travers et son staff.
L'avis de Jean-Baptiste Péjoine (ex-demi de mêlée de Brive et ancien coéquipier d'Iribaren)
« J'ai joué deux ans avec Teddy (Iribaren) à Brive. Je sais qu'il est déçu de sa saison pour le moment. Mais comme tout le monde il a le droit de rater un match, même une finale. Il a le droit à l'erreur. Mais lui déteste décevoir. Il se sent tellement redevable qu'il voudrait toujours apporter à son équipe.
Je continue à penser qu'avec Iribaren et Machenaud, le Racing a toujours le choix du roi. Parce que ce sont deux demis de mêlée buteurs, très portés sur la défense et le jeu au pied, qui collent au ballon. Quand ça tourne entre l'un et l'autre, souvent autour de la 50e ou 60e minute, le Racing dispose en permanence d'un neuf frais sur le terrain. Pour prendre le jeu au pied en fin de match, c'est important.
Quand tu es le demi de mêlée numéro un et que tu sais que tu dois assurer jusqu'à la 70e ou 75e, ce n'est pas évident dans les matchs oppressants de fin de saison. Je trouve que Max Machenaud a fortement développé son jeu. Il est moins dans la conservation, il est revenu vers l'éjection. Teddy, lui, a toujours ses fulgurances extraordinaires. Avec son pied gauche, il restera toujours capable de sortir un petit jeu au pied par-dessus l'ailier droit, impossible à deviner.
Avec la ligne de trois-quarts qu'ils ont, la clé, c'est la vitesse de libération. Tout faire pour que le ballon arrive très vite dans les mains de Finn Russell. Et là, attention (Nolan Le Garrec) a du talent, c'est évident. Vista, vitesse de passe, jeu au pied, qualité d'éjection, je comprends pourquoi Teddy me disait qu'il était très bon. »
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Re: Barrage Top14 : Racing 92 / Stade Français
Quesada (Stade Français) : «Ce serait de la médiocrité de dire que maintenant ce n’est que du bonus»
https://sport24.lefigaro.fr/rugby/top-14/fil-info/quesada-stade-francais-ce-serait-de-la-mediocrite-de-dire-que-maintenant-ce-n-est-que-du-bonus-1046933
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Re: Barrage Top14 : Racing 92 / Stade Français
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/top14/top-14-racing-92-fickou-boucle-la-boucle-3659264.php
Racing 92 : Fickou boucle la boucle face au Stade Français
Par Denys Kappès-Grangé - d.kappes-grange@sudouest.fr
Au beau milieu du derby parisien entre le Racing 92 et le Stade Français, ce vendredi soir, il y aura un homme : le centre francilien qui jouait de l’autre côté du périph’ jusqu’en avril
Il n’imaginait probablement pas se retrouver dans une telle situation le lundi 19 avril dernier. Ce jour-là, lorsque Gaël Fickou a franchi le périph’ pour se rendre pour la première fois au centre d’entraînement du Racing au Plessis-Robinson, le Stade Français qu’il venait tout juste de quitter pointait à la 9e place. A sept points du premier qualifiable. Ce vendredi soir, le centre international (26 ans, 63 sélections) affrontera pourtant ses anciens coéquipiers pour décrocher leur ticket en demi-finale du Top 14 face au Stade Rochelais.
« Ils sont remontés à cette sixième place, bravo à eux », a-t-il déclaré samedi soir au micro de Canal+ lorsqu’il a découvert le nom de l’équipe qu’il affronterait en barrage : « On va tout faire pour gagner ce match, je sais tout le potentiel qu’ils ont. » Convenu, le commentaire ne traduit pas de sentiment particulier.
Le rendez-vous ne doit pourtant pas le laisser indifférent. Aurait-il préféré éviter ces retrouvailles ou, au contraire, y voit-il une occasion de prendre une forme de revanche après certaines déclarations incisives de ses anciens dirigeants parisiens ? « Je suis très déçu, déçu par son état d’esprit », avait lancé dans « L’Équipe » le président Hans-Peter Wild tout en pointant du doigt un supposé décalage coût/temps de jeu de son ex-joueur : « Ça ne se fait pas de quitter ses partenaires en cours de saison. »
Délicates retrouvailles
« C’est toujours délicat à aborder, mais pour les autres autour aussi », observe Laurent Labit, l’ancien co-entraîneur du Racing désormais en charge de l’attaque du XV de France : « Un derby Racing - Stade Français, c’est toujours particulier. Mais même si Gaël n’a que 26 ans, il a une maturité telle que je suis persuadé qu’il va répondre au rendez-vous. »
S’il faudra attendre le match pour valider l’assertion, Gaël Fickou devrait au moins avoir l’occasion de relever ce défi. Ce qui n’avait pas été le cas lors du match de phase régulière retour entre les deux clubs de la Capitale, perdu par les Franciliens (29-35) à Defense Arena, en raison d’un accord qui l’empêchait de prendre part à ce derby (oui, amis basques, on sait ce que vous pensez de l’utilisation de cette dénomination).
« On a l’impression qu’il est au Racing depuis deux ou trois saisons »
Sa présence participera à épicer ce barrage. Mais elle se révèle aussi être un atout de poids pour l’équipe de Laurent Travers. Depuis ses débuts sous le maillot ciel et blanc à Toulouse, où il a joué 30 minutes en tant que remplaçant, le centre international a enchaîné quatre titularisations pleines. Un temps de jeu rentabilisé par quatre essais (dont, il est vrai, un triplé contre Agen). « Gaël a besoin de jouer, d’enchaîner, estime Laurent Labit. Ce n’était pas le cas avant pour X raisons. »
« Plus-value »
Résultat, son intégration est d’ores et déjà réussie. « Comme à Toulouse ou au Stade Français auparavant, il est entouré de grands joueurs, analyse encore l’entraîneur en charge de l’attaque des Bleus. Mais en plus, il a des connexions avec quelqu’un comme Virimi (Vakatawa) avec qui il joue en sélection depuis un petit moment, ou Teddy Thomas avec qui il est très très ami. On a l’impression qu’il est au Racing depuis deux ou trois saisons. »
Ça aurait d’ailleurs pu être le cas rappelle Laurent Labit : « Je connais bien l’histoire. Gaël devait nous rejoindre au Racing il y a trois ans lorsqu’il a signé au Stade Français. On avait discuté avec lui pendant longtemps et puis, au dernier moment, il y a eu l’arrivée d’un nouveau président au Stade Français (Hans-Peter Wild) qui a fait un gros effort financier. C’est pour ça qu’il est content de se retrouver là où il voulait aller il y a trois ans. » Sans doute. Si ce n’est qu’il ne s’est pas fait forcer la main non plus…
L’affaire reste une bonne opération pour le Racing. Parce qu’il n’a eu à débourser qu’environ 350 000 euros pour racheter le contrat d’un joueur dont les émoluments s’élevaient à près de 700 000 euros. Et parce que Gaël Fickou est bien plus que le simple joker médical de Henry Chavancy. « Défensivement, il va amener tout ce que Henry faisait dans l’organisation défensive, promet Laurent Labit. Mais il a en plus ses qualités offensives qu’on lui connaît, sa polyvalence à l’aile ou au centre, son jeu au pied, son aisance sous les ballons hauts… C’est une plus-value. » Quoi de mieux que ce derby parisien pour le confirmer…
Racing 92 : Fickou boucle la boucle face au Stade Français
Par Denys Kappès-Grangé - d.kappes-grange@sudouest.fr
Au beau milieu du derby parisien entre le Racing 92 et le Stade Français, ce vendredi soir, il y aura un homme : le centre francilien qui jouait de l’autre côté du périph’ jusqu’en avril
Il n’imaginait probablement pas se retrouver dans une telle situation le lundi 19 avril dernier. Ce jour-là, lorsque Gaël Fickou a franchi le périph’ pour se rendre pour la première fois au centre d’entraînement du Racing au Plessis-Robinson, le Stade Français qu’il venait tout juste de quitter pointait à la 9e place. A sept points du premier qualifiable. Ce vendredi soir, le centre international (26 ans, 63 sélections) affrontera pourtant ses anciens coéquipiers pour décrocher leur ticket en demi-finale du Top 14 face au Stade Rochelais.
« Ils sont remontés à cette sixième place, bravo à eux », a-t-il déclaré samedi soir au micro de Canal+ lorsqu’il a découvert le nom de l’équipe qu’il affronterait en barrage : « On va tout faire pour gagner ce match, je sais tout le potentiel qu’ils ont. » Convenu, le commentaire ne traduit pas de sentiment particulier.
Le rendez-vous ne doit pourtant pas le laisser indifférent. Aurait-il préféré éviter ces retrouvailles ou, au contraire, y voit-il une occasion de prendre une forme de revanche après certaines déclarations incisives de ses anciens dirigeants parisiens ? « Je suis très déçu, déçu par son état d’esprit », avait lancé dans « L’Équipe » le président Hans-Peter Wild tout en pointant du doigt un supposé décalage coût/temps de jeu de son ex-joueur : « Ça ne se fait pas de quitter ses partenaires en cours de saison. »
Délicates retrouvailles
« C’est toujours délicat à aborder, mais pour les autres autour aussi », observe Laurent Labit, l’ancien co-entraîneur du Racing désormais en charge de l’attaque du XV de France : « Un derby Racing - Stade Français, c’est toujours particulier. Mais même si Gaël n’a que 26 ans, il a une maturité telle que je suis persuadé qu’il va répondre au rendez-vous. »
S’il faudra attendre le match pour valider l’assertion, Gaël Fickou devrait au moins avoir l’occasion de relever ce défi. Ce qui n’avait pas été le cas lors du match de phase régulière retour entre les deux clubs de la Capitale, perdu par les Franciliens (29-35) à Defense Arena, en raison d’un accord qui l’empêchait de prendre part à ce derby (oui, amis basques, on sait ce que vous pensez de l’utilisation de cette dénomination).
« On a l’impression qu’il est au Racing depuis deux ou trois saisons »
Sa présence participera à épicer ce barrage. Mais elle se révèle aussi être un atout de poids pour l’équipe de Laurent Travers. Depuis ses débuts sous le maillot ciel et blanc à Toulouse, où il a joué 30 minutes en tant que remplaçant, le centre international a enchaîné quatre titularisations pleines. Un temps de jeu rentabilisé par quatre essais (dont, il est vrai, un triplé contre Agen). « Gaël a besoin de jouer, d’enchaîner, estime Laurent Labit. Ce n’était pas le cas avant pour X raisons. »
« Plus-value »
Résultat, son intégration est d’ores et déjà réussie. « Comme à Toulouse ou au Stade Français auparavant, il est entouré de grands joueurs, analyse encore l’entraîneur en charge de l’attaque des Bleus. Mais en plus, il a des connexions avec quelqu’un comme Virimi (Vakatawa) avec qui il joue en sélection depuis un petit moment, ou Teddy Thomas avec qui il est très très ami. On a l’impression qu’il est au Racing depuis deux ou trois saisons. »
Ça aurait d’ailleurs pu être le cas rappelle Laurent Labit : « Je connais bien l’histoire. Gaël devait nous rejoindre au Racing il y a trois ans lorsqu’il a signé au Stade Français. On avait discuté avec lui pendant longtemps et puis, au dernier moment, il y a eu l’arrivée d’un nouveau président au Stade Français (Hans-Peter Wild) qui a fait un gros effort financier. C’est pour ça qu’il est content de se retrouver là où il voulait aller il y a trois ans. » Sans doute. Si ce n’est qu’il ne s’est pas fait forcer la main non plus…
L’affaire reste une bonne opération pour le Racing. Parce qu’il n’a eu à débourser qu’environ 350 000 euros pour racheter le contrat d’un joueur dont les émoluments s’élevaient à près de 700 000 euros. Et parce que Gaël Fickou est bien plus que le simple joker médical de Henry Chavancy. « Défensivement, il va amener tout ce que Henry faisait dans l’organisation défensive, promet Laurent Labit. Mais il a en plus ses qualités offensives qu’on lui connaît, sa polyvalence à l’aile ou au centre, son jeu au pied, son aisance sous les ballons hauts… C’est une plus-value. » Quoi de mieux que ce derby parisien pour le confirmer…
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Re: Barrage Top14 : Racing 92 / Stade Français
Top 14 : "On sait ce qu'il va leur dire", Quesada se méfie de Fickou
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/top-14/top-14-on-sait-ce-qu-il-va-leur-dire-quesada-se-mefie-de-fickou_VN-202106090444.html
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Re: Barrage Top14 : Racing 92 / Stade Français
Racing 92 - Stade Français : "La pression est sur nous" admet Travers... mais pas Machenaud
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/top-14/racing-92-stade-francais-la-pression-est-sur-nous-admet-travers-mais-pas-machenaud_VN-202106100247.html
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Re: Barrage Top14 : Racing 92 / Stade Français
« C'est un barrage avant d'être un derby »
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/-c-est-un-barrage-avant-d-etre-un-derby/1260935
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Re: Barrage Top14 : Racing 92 / Stade Français
Un match piège pour le Racing 92 ?
https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2020-2021/top-14-un-match-piege-pour-le-racing-92_sto8366955/story.shtml
https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2020-2021/top-14-un-match-piege-pour-le-racing-92_sto8366955/story.shtml
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Re: Barrage Top14 : Racing 92 / Stade Français
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Le-racing-92-aime-le-stade-francais/1260905
Le Racing 92 aime le Stade Français
Le Racing 92 a souvent recruté du côté du Stade Français, rarement à bon escient. A l'inverse des Parisiens. Ils ont peu pioché chez le voisin mais ils ont fait mouche à chaque fois.
Maxime Raulin
Le transfert de Gaël Fickou courant avril du Stade Français au Racing 92 a fait couler beaucoup d'encre. Ça devrait être encore le cas vendredi à l'issue du barrage entre les deux clubs pour une place en demi-finale du Top 14. La prestation du centre international sera scrutée de près.
Si le départ de Fickou a fait causer, c'est notamment en raison du timing de l'annonce. À la base, le Tricolore devait rejoindre les Ciel et Blanc à l'intersaison. Mais finalement, tout s'est accéléré et il termine la saison de l'autre côté du périph'. Depuis 2006 et l'arrivée de Jacky Lorenzetti aux commandes du club francilien, les transferts entre les deux clubs sont nombreux. Et comme pour Fickou, c'est plus souvent le Racing 92 qui recrute au Stade Français, au point que chez les Parisiens, on se demande si ce n'est pas fait exprès...
Le Racing 92 attaque fort
Loin de nous l'idée de recenser tous les joueurs qui ont porté le maillot des deux clubs centenaires. La première finale du Championnat de France, en 1892, a d'ailleurs opposé le Racing Club de France (devenu le Racing 92 en 2001) au Stade Français (4-3). Mais basculons directement à 2006 et la prise de pouvoir par l'ambitieux Jacky Lorenzetti.
Dès l'intersaison suivante, l'ex-fondateur de Foncia, qui a donné les clés de l'équipe à Pierre Berbizier, attaque fort. Il débauche le deuxième-ligne David Auradou, joueur emblématique du club, qui vient de décrocher son cinquième Brennus avec les Stadistes, mais aussi le demi de mêlée Agustin Pichot, capitaine de l'équipe parisienne, ou encore Thomas Lombard, en provenance de Worcester (ANG), mais qui avait fait les beaux jours de Paris (4 titres de champion). L'année suivante, c'est l'autre demi de mêlée Jérôme Fillol qui est recruté.
Un gros coup avec la signature de Szarzewski
Chaque année, le Racing vient piquer un joueur au voisin. Suivent l'ailier Julien Saubade (2009-2010) puis l'ailier Mirco Bergamasco (2010-2011). Mieux, après une pige aux Sharks en Afrique du Sud, Juan Martin Hernandez, révélé au Stade Français, est rapatrié par le Racing 92. De quoi faire pleurer Max Guazzini (ex-président du Stade de 1992 à 2011).
C'est ensuite au tour du centre Guillaume Boussès de renforcer les rangs franciliens (2011-2012). Mais le plus gros coup est encore à venir avec la signature du talonneur Dimitri Szarzewski en 2012-2013 qui bouclait pourtant sa septième saison à Paris. Depuis plus rien, jusqu'au transfert rocambolesque de Gaël Fickou.
Il y a bien eu les approches concernant Jules Plisson ou Sergio Parisse, mais elles étaient plutôt destinées à faire payer au prix fort au concurrent les prolongations de leurs joueurs. Jacky Lorenzetti utilisant le même procédé du côté de Toulon (Giteau et Bastareaud) pour « emmerder » son homologue Mourad Boudjellal (président du RCT de 2005 à 2019).
Des transferts pas toujours heureux
Mais à y regarder de plus près, on observe aisément que les transfuges du Stade Français au Racing 92 ont plus souvent viré au flop. Pichot et Auradou, recrutés à prix d'or, ne sont restés qu'une saison, en Pro D2 (défaite en finale pour monter en Top 14), et sont retournés au Stade Français dans la foulée.
Julien Saubade (4 saisons), Mirco Bergamasco (3 saisons) ou encore Guillaume Boussès (2 saisons) n'ont pas marqué le club de leur empreinte. Idem pour Juan Martin Hernandez, pas épargné par les blessures. Finalement, l'exception demeure Dimitri Szarzewski, champion de France avec le Racing 92 (2016) et toujours au club comme entraîneur de la défense.
Le Stade Français fait souvent mouche
Au Stade Français, c'est simple. Un seul joueur à fait le chemin du Racing 92 à Paris. Il s'agit de Laurent Sempéré à l'intersaison 2008. Résultat ? Onze saisons de joueur pour le talonneur, ponctuées d'un titre de champion de France en 2015 et d'une victoire finale en Challenge européen en 2017. Il est devenu un vrai parisien d'adoption. Quand il met un terme à sa carrière en juin 2019, il intègre le staff du club comme entraîneur assistant des avants auprès de Pieter De Villiers. Mais cinq mois plus tard, quand le manager Heyneke Meyer et son staff sont remerciés, Laurent Sempéré est nommé à la tête de l'équipe avec son ex-partenaire Julien Arias.
À la suite du retour de Gonzalo Quesada au poste de manager sportif en 2020 après des expériences à Biarritz et au Jaguares (ARG), il a repris son rôle auprès des avants. La transition est toute trouvée.
Comment ne pas évoquer le bon coup réalisé par le Stade Français en recrutant Gonzalo Quesada. Après avoir été l'adjoint de Pierre Berbizier (2011-2012), il est promu manager l'année suivante par Jacky Lorenzetti. Mais il sait très rapidement qu'il ne fera de vieux os et que son président a déjà recruté le duo Labit-Travers pour la saison suivante.
Le Stade Français, présidé par Thomas Savare, a flairé le bon coup. Le technicien argentin rejoint Paris et emmène dans ses bagages son compatriote Patricio Noriega pour les avants (qui est retourné au Racing 92 en 2016 après des expériences à Bayonne et Narbonne).
Pour la saison 2014-2015, il débauche Simon Raiwalui, au Racing depuis 2007 comme joueur, puis comme entraîneur des avants. La bonne pioche. À l'issue de la saison, le Stade Français renoue avec le titre de champion de France en battant en barrage le Racing 92. Un duo Quesada-Raiwalui (accompagné aussi de Jeff Dubois) qui décroche le Challenge européen (2017) avant de changer d'air.
La morale de cette rivalité ? Les bons coups ont été souvent réalisés par le Stade Français. Pour en revenir à Gaël Fickou, les deux clubs pensent chacun avoir fait une bonne affaire. Le Stade Français en libérant son plus gros contrat, qui ne jouait pas souvent, la faute à l'équipe de France. Ce qui a aussi permis de recruter (Laumape notamment). Le Racing 92 en signant l'un des tauliers du quinze de France pour faire la paire avec Vakatawa. Une recrue à moitié prix puisque le Stade Français doit payer une partie du contrat de Fickou. Premiers éléments de réponse vendredi soir lors du barrage.
Le Racing 92 aime le Stade Français
Le Racing 92 a souvent recruté du côté du Stade Français, rarement à bon escient. A l'inverse des Parisiens. Ils ont peu pioché chez le voisin mais ils ont fait mouche à chaque fois.
Maxime Raulin
Le transfert de Gaël Fickou courant avril du Stade Français au Racing 92 a fait couler beaucoup d'encre. Ça devrait être encore le cas vendredi à l'issue du barrage entre les deux clubs pour une place en demi-finale du Top 14. La prestation du centre international sera scrutée de près.
Si le départ de Fickou a fait causer, c'est notamment en raison du timing de l'annonce. À la base, le Tricolore devait rejoindre les Ciel et Blanc à l'intersaison. Mais finalement, tout s'est accéléré et il termine la saison de l'autre côté du périph'. Depuis 2006 et l'arrivée de Jacky Lorenzetti aux commandes du club francilien, les transferts entre les deux clubs sont nombreux. Et comme pour Fickou, c'est plus souvent le Racing 92 qui recrute au Stade Français, au point que chez les Parisiens, on se demande si ce n'est pas fait exprès...
Le Racing 92 attaque fort
Loin de nous l'idée de recenser tous les joueurs qui ont porté le maillot des deux clubs centenaires. La première finale du Championnat de France, en 1892, a d'ailleurs opposé le Racing Club de France (devenu le Racing 92 en 2001) au Stade Français (4-3). Mais basculons directement à 2006 et la prise de pouvoir par l'ambitieux Jacky Lorenzetti.
Dès l'intersaison suivante, l'ex-fondateur de Foncia, qui a donné les clés de l'équipe à Pierre Berbizier, attaque fort. Il débauche le deuxième-ligne David Auradou, joueur emblématique du club, qui vient de décrocher son cinquième Brennus avec les Stadistes, mais aussi le demi de mêlée Agustin Pichot, capitaine de l'équipe parisienne, ou encore Thomas Lombard, en provenance de Worcester (ANG), mais qui avait fait les beaux jours de Paris (4 titres de champion). L'année suivante, c'est l'autre demi de mêlée Jérôme Fillol qui est recruté.
Un gros coup avec la signature de Szarzewski
Chaque année, le Racing vient piquer un joueur au voisin. Suivent l'ailier Julien Saubade (2009-2010) puis l'ailier Mirco Bergamasco (2010-2011). Mieux, après une pige aux Sharks en Afrique du Sud, Juan Martin Hernandez, révélé au Stade Français, est rapatrié par le Racing 92. De quoi faire pleurer Max Guazzini (ex-président du Stade de 1992 à 2011).
C'est ensuite au tour du centre Guillaume Boussès de renforcer les rangs franciliens (2011-2012). Mais le plus gros coup est encore à venir avec la signature du talonneur Dimitri Szarzewski en 2012-2013 qui bouclait pourtant sa septième saison à Paris. Depuis plus rien, jusqu'au transfert rocambolesque de Gaël Fickou.
Il y a bien eu les approches concernant Jules Plisson ou Sergio Parisse, mais elles étaient plutôt destinées à faire payer au prix fort au concurrent les prolongations de leurs joueurs. Jacky Lorenzetti utilisant le même procédé du côté de Toulon (Giteau et Bastareaud) pour « emmerder » son homologue Mourad Boudjellal (président du RCT de 2005 à 2019).
Des transferts pas toujours heureux
Mais à y regarder de plus près, on observe aisément que les transfuges du Stade Français au Racing 92 ont plus souvent viré au flop. Pichot et Auradou, recrutés à prix d'or, ne sont restés qu'une saison, en Pro D2 (défaite en finale pour monter en Top 14), et sont retournés au Stade Français dans la foulée.
Julien Saubade (4 saisons), Mirco Bergamasco (3 saisons) ou encore Guillaume Boussès (2 saisons) n'ont pas marqué le club de leur empreinte. Idem pour Juan Martin Hernandez, pas épargné par les blessures. Finalement, l'exception demeure Dimitri Szarzewski, champion de France avec le Racing 92 (2016) et toujours au club comme entraîneur de la défense.
Le Stade Français fait souvent mouche
Au Stade Français, c'est simple. Un seul joueur à fait le chemin du Racing 92 à Paris. Il s'agit de Laurent Sempéré à l'intersaison 2008. Résultat ? Onze saisons de joueur pour le talonneur, ponctuées d'un titre de champion de France en 2015 et d'une victoire finale en Challenge européen en 2017. Il est devenu un vrai parisien d'adoption. Quand il met un terme à sa carrière en juin 2019, il intègre le staff du club comme entraîneur assistant des avants auprès de Pieter De Villiers. Mais cinq mois plus tard, quand le manager Heyneke Meyer et son staff sont remerciés, Laurent Sempéré est nommé à la tête de l'équipe avec son ex-partenaire Julien Arias.
À la suite du retour de Gonzalo Quesada au poste de manager sportif en 2020 après des expériences à Biarritz et au Jaguares (ARG), il a repris son rôle auprès des avants. La transition est toute trouvée.
Comment ne pas évoquer le bon coup réalisé par le Stade Français en recrutant Gonzalo Quesada. Après avoir été l'adjoint de Pierre Berbizier (2011-2012), il est promu manager l'année suivante par Jacky Lorenzetti. Mais il sait très rapidement qu'il ne fera de vieux os et que son président a déjà recruté le duo Labit-Travers pour la saison suivante.
Le Stade Français, présidé par Thomas Savare, a flairé le bon coup. Le technicien argentin rejoint Paris et emmène dans ses bagages son compatriote Patricio Noriega pour les avants (qui est retourné au Racing 92 en 2016 après des expériences à Bayonne et Narbonne).
Pour la saison 2014-2015, il débauche Simon Raiwalui, au Racing depuis 2007 comme joueur, puis comme entraîneur des avants. La bonne pioche. À l'issue de la saison, le Stade Français renoue avec le titre de champion de France en battant en barrage le Racing 92. Un duo Quesada-Raiwalui (accompagné aussi de Jeff Dubois) qui décroche le Challenge européen (2017) avant de changer d'air.
La morale de cette rivalité ? Les bons coups ont été souvent réalisés par le Stade Français. Pour en revenir à Gaël Fickou, les deux clubs pensent chacun avoir fait une bonne affaire. Le Stade Français en libérant son plus gros contrat, qui ne jouait pas souvent, la faute à l'équipe de France. Ce qui a aussi permis de recruter (Laumape notamment). Le Racing 92 en signant l'un des tauliers du quinze de France pour faire la paire avec Vakatawa. Une recrue à moitié prix puisque le Stade Français doit payer une partie du contrat de Fickou. Premiers éléments de réponse vendredi soir lors du barrage.
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Re: Barrage Top14 : Racing 92 / Stade Français
http://www.stade.fr/actualites/news/info-match/2021-06-10-composition-parisienne-pour-barrage-face-racing
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Re: Barrage Top14 : Racing 92 / Stade Français
Barrage Top 14. Les compositions de Racing 92-Stade Français, avec Lauret et Kremer sur le banc
https://actu.fr/ile-de-france/nanterre_92050/barrage-top-14-les-compositions-de-racing-92-stade-francais-avec-lauret-et-kremer-sur-le-banc_42550501.html
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Re: Barrage Top14 : Racing 92 / Stade Français
Le Stade Français se prive de Telusa Veianu pour le barrage face au Racing 92 en Top 14
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Le-stade-francais-se-prive-de-telusa-veianu-pour-le-barrage-face-au-racing-92-en-top-14/1261029
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Re: Barrage Top14 : Racing 92 / Stade Français
Le Racing sans Chat, Chouzenoux, Imhoff et Iribaren pour son barrage contre le Stade Français
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Le-racing-sans-chat-chouzenoux-imhoff-et-iribaren-pour-son-barrage-contre-le-stade-francais/1261038
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Re: Barrage Top14 : Racing 92 / Stade Français
Fickou dans l’œil du cyclone
https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2020-2021/top-14-gael-fickou-dans-loeil-du-cyclone_sto8367446/story.shtml
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Re: Barrage Top14 : Racing 92 / Stade Français
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Re: Barrage Top14 : Racing 92 / Stade Français
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Ancien-joueur-du-stade-francais-gael-fickou-racing-92-sera-au-centre-des-attentions-lors-du-barrage-entre-les-deux-clubs/1261110
Ancien joueur du Stade Français, Gaël Fickou (Racing 92) sera au centre des attentions lors du barrage entre les deux clubs
Passé du Stade Français au Racing 92 mi-avril, Gaël Fickou attire tous les regards à l'heure de ce barrage aux allures de derby. Entre changement de combinaisons, pression qui coule sur lui et intégration express.
Frédéric Bernès et Maxime Raulin
Le Stade Français a changé des annonces
Mi-avril, quand le départ avec effet immédiat de Gaël Fickou (27 ans) au Racing 92 a été officialisé, personne n'imaginait que les retrouvailles avec le Stade Français seraient si rapides. Les deux clubs avaient déjà pris soin de se mettre d'accord pour que le centre de l'équipe de France (63 sélections) ne dispute pas le derby programmé deux semaines plus tard. Surtout, à l'époque, le club de la capitale était loin d'une qualification en phase finale. Le Racing, lui, visait une qualification directe pour les demi-finales. Deux mois plus tard, les cartes ont été redistribuées et les deux voisins se retrouvent face-à-face.
L'épisode Fickou semble digéré et le barrage servira sans doute à le solder définitivement. « Nous sommes parvenus à gérer son départ, le groupe va très bien », pose le directeur général Thomas Lombard. « S'il y a bien une chose dont je suis sûr, c'est qu'on aura le meilleur Gaël en face. Mais on ne s'est pas vraiment focalisés sur lui », précise le manager Gonzalo Quesada. « Il reste un ami, on se parlera après le match, mais là, avant, je préfère ne pas m'exprimer sur ce sujet », botte en touche le deuxième-ligne Matthieu De Giovanni. Kylan Hamdaoui est un peu plus bavard : « Ça va faire un peu bizarre de jouer contre un ami, mais lorsque le match va commencer, il n'y aura plus d'amitié. »
« Cela pourrait nous porter préjudice qu'il connaisse le plan de jeu, mais sur ce genre de match avec beaucoup d'enjeux, je ne suis pas sûr qu'il se rappelle de tout. »
L'arrière Kylan Hamdaoui
L'arrière est même un peu taquin quand on l'interroge sur le fait que Fickou connaissait toutes les combinaisons : « Je ne sais pas s'il s'en souvient encore. Cela pourrait nous porter préjudice qu'il connaisse le plan de jeu, mais sur ce genre de match avec beaucoup d'enjeux je ne suis pas sûr qu'il se rappelle de tout. Il a basculé depuis un moment avec le Racing. »
« Quand on a joué au Racing, alors qu'il venait juste de passer chez eux, on avait déjà réfléchi à ça, explique Quesada. On avait décidé de changer quelques annonces et de dire aux meneurs de jeu de ne pas les crier trop fort. Là, j'avoue qu'on a changé certaines choses. On va essayer de s'adapter de façon à les surprendre. Mais franchement, on ne s'est pas trop cassé la tête. On ne va pas tout changer à cause de lui, même si ça sera un gros avantage pour eux. » Gros avantage ? Le manager du Racing Laurent Travers dément : « Je rassure Gonzalo, ils peuvent parler, on ne connaît pas leurs annonces. Je vous assure que ça ne nous est même pas venu à l'idée de demander à Gaël le nom des annonces. Et le connaissant, il n'aurait jamais proposé cela. »
Fickou, la pression qui coule sur lui
« Ils sont remontés à cette sixième place, bravo à eux. On va tout faire pour gagner ce match, je sais tout le potentiel qu'ils ont », avait brièvement commenté Fickou en apprenant l'affiche du barrage. Cette semaine, il a préféré ne pas s'exprimer pour ne pas remettre d'huile sur le feu. À la suite de son départ du Stade Français, qui a fait couler beaucoup d'encre, le centre international avait déjà mis les choses au clair. Il avait surtout été déçu par deux choses : qu'on pense qu'il soit à l'initiative de ce transfert puis par les propos de Hans-Peter Wild, le propriétaire du club, qui avait remis en cause, dans L'Équipe, son état d'esprit.
Au moment de retrouver le Stade Français en barrage, « il n'est pas revanchard », assure son frère Jérémie, qui échange quotidiennement avec lui. « Gaël est à la mode sénégalaise (son père est originaire du Sénégal). Il n'a pas de pression. Ça va lui faire forcément bizarre de se retrouver face à ses anciens coéquipiers, mais franchement il est concentré sur son match avec l'objectif d'aller au bout avec le Racing, développe son frère. La pression coule sur lui, comme d'habitude. Forcément, ce transfert l'a travaillé, notamment en raison des fausses accusations à son sujet. Il a rétabli la vérité. La page n'est pas totalement tournée car ce barrage va refaire parler de lui. Mais Gaël n'a pas de rancoeur. Il respecte beaucoup ses anciens coéquipiers. Maintenant, sur le terrain, il ne fera pas de cadeau. Il veut simplement réussir une belle fin de saison. »
« Je ne suis pas dans sa tête mais je sais que c'est particulier comme situation »
Le demi de mêlée Maxime Machenaud
Quand l'information de son transfert au Racing 92 avait filtré, courant mars, il était avec l'équipe de France, en pleine préparation du match face au pays de Galles. Il avait sorti une grosse prestation. Idem ce vendredi soir à Paris La Défense Arena ? « Ce n'est pas ce match qui lui donnera raison ou tort, assure Travers. Il a fait un choix réfléchi, pour plusieurs saisons. Ce qui compte, ce n'est pas tant ce que fera Gaël, mais ce que fera le Racing. »
« Je ne suis pas dans sa tête mais je sais que c'est particulier comme situation, dit le demi de mêlée Maxime Machenaud. C'est sans doute une première en Top 14. Mais Gaël est quelqu'un de posé, calme, qui est capable de faire abstraction du contexte personnel. »
Le Racing 92 l'a intégré en un éclair
Plus vite et mieux, c'eut été trop lui demander. Gaël Fickou a participé à sa première séance d'entraînement au Plessis-Robinson le mardi 20 avril. Quatre jours plus tard, il usait son premier maillot du Racing 92 contre Toulouse (34-16). À l'époque, il était principalement question de refaire tourner un moteur refroidi depuis la fin du Tournoi (26 mars).
Exempté du derby contre ses ex-collègues pour raisons diplomatiques la semaine suivante, Fickou, qui n'a pas eu besoin de déménager, a ensuite enchaîné quatre titularisations contre Clermont (45-19), à Pau (29-35), à Agen (14-54) et contre Brive (55-12). Quatre fois avec son binôme chez les Bleus, Virimi Vakatawa, quatre essais marqués et quatre victoires. « Il avait besoin de jouer et nous avions besoin de lui parce qu'on a perdu Henry Chavancy (épaule) et Olivier Klemenczak (genou), résume Laurent Travers. Ce qui est certain, c'est que son intégration a été super fluide. On a l'impression qu'il est avec nous depuis deux ou trois saisons. »
« C'est facile avec lui parce qu'il travaille pour l'équipe, raisonne pour l'équipe »
Laurent Travers
La qualité rugbystique du joueur, son vécu, ses attaches préexistantes, qu'elles soient amicales - avec l'ailier Teddy Thomas, Yannick Nyanga (directeur sportif) ou Teddy Boutaayacht (responsable de la communication qu'il a connu dans ses années toulousaines) -, professionnelles - avec Mike Prendergast l'entraîneur de l'attaque qu'il a connu lors de sa première saison au Stade Français, sa meilleure -, ou qu'elles soient les deux - comme avec Chavancy ou Vakatawa -, ont accéléré son adaptation. « C'est facile avec lui parce qu'il travaille pour l'équipe, raisonne pour l'équipe », insiste Travers.
Il y a trois ans, sans une surenchère financière du Stade Français, Fickou aurait rejoint le Racing 92. Tout était ficelé. Il se savait désiré par le club francilien, depuis longtemps. Preuve que tout est allé très vite, le groupuscule qui se charge avec joie des bizutages des nouveaux venus chez les Ciel et Blanc n'a toujours pas eu le temps de s'occuper du sieur Gaël Fickou. « Qu'il sache qu'on ne l'oublie pas, prévient un membre de cette faction. C'est comme avec les impôts, on a des années pour le rattraper. Tant mieux, on aura eu plus de temps pour savoir ce qu'il n'aime pas. »
Ancien joueur du Stade Français, Gaël Fickou (Racing 92) sera au centre des attentions lors du barrage entre les deux clubs
Passé du Stade Français au Racing 92 mi-avril, Gaël Fickou attire tous les regards à l'heure de ce barrage aux allures de derby. Entre changement de combinaisons, pression qui coule sur lui et intégration express.
Frédéric Bernès et Maxime Raulin
Le Stade Français a changé des annonces
Mi-avril, quand le départ avec effet immédiat de Gaël Fickou (27 ans) au Racing 92 a été officialisé, personne n'imaginait que les retrouvailles avec le Stade Français seraient si rapides. Les deux clubs avaient déjà pris soin de se mettre d'accord pour que le centre de l'équipe de France (63 sélections) ne dispute pas le derby programmé deux semaines plus tard. Surtout, à l'époque, le club de la capitale était loin d'une qualification en phase finale. Le Racing, lui, visait une qualification directe pour les demi-finales. Deux mois plus tard, les cartes ont été redistribuées et les deux voisins se retrouvent face-à-face.
L'épisode Fickou semble digéré et le barrage servira sans doute à le solder définitivement. « Nous sommes parvenus à gérer son départ, le groupe va très bien », pose le directeur général Thomas Lombard. « S'il y a bien une chose dont je suis sûr, c'est qu'on aura le meilleur Gaël en face. Mais on ne s'est pas vraiment focalisés sur lui », précise le manager Gonzalo Quesada. « Il reste un ami, on se parlera après le match, mais là, avant, je préfère ne pas m'exprimer sur ce sujet », botte en touche le deuxième-ligne Matthieu De Giovanni. Kylan Hamdaoui est un peu plus bavard : « Ça va faire un peu bizarre de jouer contre un ami, mais lorsque le match va commencer, il n'y aura plus d'amitié. »
« Cela pourrait nous porter préjudice qu'il connaisse le plan de jeu, mais sur ce genre de match avec beaucoup d'enjeux, je ne suis pas sûr qu'il se rappelle de tout. »
L'arrière Kylan Hamdaoui
L'arrière est même un peu taquin quand on l'interroge sur le fait que Fickou connaissait toutes les combinaisons : « Je ne sais pas s'il s'en souvient encore. Cela pourrait nous porter préjudice qu'il connaisse le plan de jeu, mais sur ce genre de match avec beaucoup d'enjeux je ne suis pas sûr qu'il se rappelle de tout. Il a basculé depuis un moment avec le Racing. »
« Quand on a joué au Racing, alors qu'il venait juste de passer chez eux, on avait déjà réfléchi à ça, explique Quesada. On avait décidé de changer quelques annonces et de dire aux meneurs de jeu de ne pas les crier trop fort. Là, j'avoue qu'on a changé certaines choses. On va essayer de s'adapter de façon à les surprendre. Mais franchement, on ne s'est pas trop cassé la tête. On ne va pas tout changer à cause de lui, même si ça sera un gros avantage pour eux. » Gros avantage ? Le manager du Racing Laurent Travers dément : « Je rassure Gonzalo, ils peuvent parler, on ne connaît pas leurs annonces. Je vous assure que ça ne nous est même pas venu à l'idée de demander à Gaël le nom des annonces. Et le connaissant, il n'aurait jamais proposé cela. »
Fickou, la pression qui coule sur lui
« Ils sont remontés à cette sixième place, bravo à eux. On va tout faire pour gagner ce match, je sais tout le potentiel qu'ils ont », avait brièvement commenté Fickou en apprenant l'affiche du barrage. Cette semaine, il a préféré ne pas s'exprimer pour ne pas remettre d'huile sur le feu. À la suite de son départ du Stade Français, qui a fait couler beaucoup d'encre, le centre international avait déjà mis les choses au clair. Il avait surtout été déçu par deux choses : qu'on pense qu'il soit à l'initiative de ce transfert puis par les propos de Hans-Peter Wild, le propriétaire du club, qui avait remis en cause, dans L'Équipe, son état d'esprit.
Au moment de retrouver le Stade Français en barrage, « il n'est pas revanchard », assure son frère Jérémie, qui échange quotidiennement avec lui. « Gaël est à la mode sénégalaise (son père est originaire du Sénégal). Il n'a pas de pression. Ça va lui faire forcément bizarre de se retrouver face à ses anciens coéquipiers, mais franchement il est concentré sur son match avec l'objectif d'aller au bout avec le Racing, développe son frère. La pression coule sur lui, comme d'habitude. Forcément, ce transfert l'a travaillé, notamment en raison des fausses accusations à son sujet. Il a rétabli la vérité. La page n'est pas totalement tournée car ce barrage va refaire parler de lui. Mais Gaël n'a pas de rancoeur. Il respecte beaucoup ses anciens coéquipiers. Maintenant, sur le terrain, il ne fera pas de cadeau. Il veut simplement réussir une belle fin de saison. »
« Je ne suis pas dans sa tête mais je sais que c'est particulier comme situation »
Le demi de mêlée Maxime Machenaud
Quand l'information de son transfert au Racing 92 avait filtré, courant mars, il était avec l'équipe de France, en pleine préparation du match face au pays de Galles. Il avait sorti une grosse prestation. Idem ce vendredi soir à Paris La Défense Arena ? « Ce n'est pas ce match qui lui donnera raison ou tort, assure Travers. Il a fait un choix réfléchi, pour plusieurs saisons. Ce qui compte, ce n'est pas tant ce que fera Gaël, mais ce que fera le Racing. »
« Je ne suis pas dans sa tête mais je sais que c'est particulier comme situation, dit le demi de mêlée Maxime Machenaud. C'est sans doute une première en Top 14. Mais Gaël est quelqu'un de posé, calme, qui est capable de faire abstraction du contexte personnel. »
Le Racing 92 l'a intégré en un éclair
Plus vite et mieux, c'eut été trop lui demander. Gaël Fickou a participé à sa première séance d'entraînement au Plessis-Robinson le mardi 20 avril. Quatre jours plus tard, il usait son premier maillot du Racing 92 contre Toulouse (34-16). À l'époque, il était principalement question de refaire tourner un moteur refroidi depuis la fin du Tournoi (26 mars).
Exempté du derby contre ses ex-collègues pour raisons diplomatiques la semaine suivante, Fickou, qui n'a pas eu besoin de déménager, a ensuite enchaîné quatre titularisations contre Clermont (45-19), à Pau (29-35), à Agen (14-54) et contre Brive (55-12). Quatre fois avec son binôme chez les Bleus, Virimi Vakatawa, quatre essais marqués et quatre victoires. « Il avait besoin de jouer et nous avions besoin de lui parce qu'on a perdu Henry Chavancy (épaule) et Olivier Klemenczak (genou), résume Laurent Travers. Ce qui est certain, c'est que son intégration a été super fluide. On a l'impression qu'il est avec nous depuis deux ou trois saisons. »
« C'est facile avec lui parce qu'il travaille pour l'équipe, raisonne pour l'équipe »
Laurent Travers
La qualité rugbystique du joueur, son vécu, ses attaches préexistantes, qu'elles soient amicales - avec l'ailier Teddy Thomas, Yannick Nyanga (directeur sportif) ou Teddy Boutaayacht (responsable de la communication qu'il a connu dans ses années toulousaines) -, professionnelles - avec Mike Prendergast l'entraîneur de l'attaque qu'il a connu lors de sa première saison au Stade Français, sa meilleure -, ou qu'elles soient les deux - comme avec Chavancy ou Vakatawa -, ont accéléré son adaptation. « C'est facile avec lui parce qu'il travaille pour l'équipe, raisonne pour l'équipe », insiste Travers.
Il y a trois ans, sans une surenchère financière du Stade Français, Fickou aurait rejoint le Racing 92. Tout était ficelé. Il se savait désiré par le club francilien, depuis longtemps. Preuve que tout est allé très vite, le groupuscule qui se charge avec joie des bizutages des nouveaux venus chez les Ciel et Blanc n'a toujours pas eu le temps de s'occuper du sieur Gaël Fickou. « Qu'il sache qu'on ne l'oublie pas, prévient un membre de cette faction. C'est comme avec les impôts, on a des années pour le rattraper. Tant mieux, on aura eu plus de temps pour savoir ce qu'il n'aime pas. »
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Re: Barrage Top14 : Racing 92 / Stade Français
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Blessures-a-foison-et-obligation-d-aligner-des-jeunes-de-formation-un-vrai-casse-tete-pour-le-stade-francais/1261119
Blessures à foison et obligation d'aligner des jeunes de formation : un vrai casse-tête pour le Stade Français
Plombé par une infirmerie au complet et l'obligation d'aligner 16 « JIFF », le Stade Français a laissé en tribunes l'ailier Telusa Veainu pour titulariser Adrien Lapègue. Le deuxième ou troisième-ligne argentin Marcos Kremer en profite pour revenir dans le groupe.
Maxime Raulin
Avec sept joueurs dont la saison est terminée depuis un moment déjà (Béthune, Clément, Mavinga, Panis, Chapuis, Delbouis, Etien), auxquels il a fallu ajouter cette semaine le deuxième-ligne Yoann Maestri, et l'incertitude planant autour du troisième-ligne Antoine Burban, qui va finalement tenir sa place, Gonzalo Quesada aurait dû avoir la tâche facile pour concocter son quinze de départ et son banc. Au contraire.
L'obligation d'aligner un minimum de 16 joueurs issus des filières de formation, les fameux « JIFF », sur la feuille de match, pour rester dans la moyenne imposée par la Ligue nationale sur la saison, a entraîné un vrai casse-tête. Manque de chance, tous les blessés sont JIFF. Mais le club de la capitale est un habitué de cette situation. Des sacrifices avaient déjà été nécessaires face au LOU (Sanchez hors groupe) et face à Bayonne (Sanchez et Kremer hors groupe). Cette fois, Telusa Veainu a été sacrifié.
La nécessité d'un banc à six avants et deux trois-quarts
22 des 23 joueurs alignés à Bayonne (Maestri à l'infirmerie) sont reconduits pour le barrage. Pierre-Henri Azagoh, remplaçant le week-end dernier, est promu titulaire. Mais il fallait intégrer un troisième-ligne sur le banc. Problème : les joueurs disponibles sont non-JIFF. Et notamment Marcos Kremer, revenu de blessure.
Il était hors de question de lancer un Espoir avec zéro match pro au compteur. L'encadrement parisien aurait pu remplacer Maestri par Kremer en se mettant à la faute et en risquant d'être pénalisé de 4 points au classement la saison prochaine et de 150 000 euros d'amende. « On s'est effectivement posé cette question, a reconnu Gonzalo Quesada. Mais quand vous voyez ce qui nous attend la saison prochaine, avec notamment la Coupe d'Europe, vous pouvez imaginer que notre effectif aura un challenge géant à relever. Ça serait donc prendre un gros risque de partir avec un handicap avant même de commencer. »
On se doutait que le manager parisien choisirait l'option de sacrifier un de ses deux ailiers, à savoir l'Australien Sefanaia Naivalu ou le Tonguien Telusa Veainu, afin de garder à tout prix six avants et deux trois-quarts sur le banc. C'est le Tonguien qui trinque. Il est remplacé sur l'aile gauche par Adrien Lapègue, remplaçant à Bayonne et qui peut couvrir le poste d'arrière. Navailu, qui peut aussi évoluer au centre, a sans doute été préféré à Veainu car en cas de pépin pour Jonathan Danty, qui se plaignait de l'épaule, l'Australien aurait plus d'impact. Gaël Fickou, estampillé JIFF, n'aurait pas été de trop côté Stade Français.
Blessures à foison et obligation d'aligner des jeunes de formation : un vrai casse-tête pour le Stade Français
Plombé par une infirmerie au complet et l'obligation d'aligner 16 « JIFF », le Stade Français a laissé en tribunes l'ailier Telusa Veainu pour titulariser Adrien Lapègue. Le deuxième ou troisième-ligne argentin Marcos Kremer en profite pour revenir dans le groupe.
Maxime Raulin
Avec sept joueurs dont la saison est terminée depuis un moment déjà (Béthune, Clément, Mavinga, Panis, Chapuis, Delbouis, Etien), auxquels il a fallu ajouter cette semaine le deuxième-ligne Yoann Maestri, et l'incertitude planant autour du troisième-ligne Antoine Burban, qui va finalement tenir sa place, Gonzalo Quesada aurait dû avoir la tâche facile pour concocter son quinze de départ et son banc. Au contraire.
L'obligation d'aligner un minimum de 16 joueurs issus des filières de formation, les fameux « JIFF », sur la feuille de match, pour rester dans la moyenne imposée par la Ligue nationale sur la saison, a entraîné un vrai casse-tête. Manque de chance, tous les blessés sont JIFF. Mais le club de la capitale est un habitué de cette situation. Des sacrifices avaient déjà été nécessaires face au LOU (Sanchez hors groupe) et face à Bayonne (Sanchez et Kremer hors groupe). Cette fois, Telusa Veainu a été sacrifié.
La nécessité d'un banc à six avants et deux trois-quarts
22 des 23 joueurs alignés à Bayonne (Maestri à l'infirmerie) sont reconduits pour le barrage. Pierre-Henri Azagoh, remplaçant le week-end dernier, est promu titulaire. Mais il fallait intégrer un troisième-ligne sur le banc. Problème : les joueurs disponibles sont non-JIFF. Et notamment Marcos Kremer, revenu de blessure.
Il était hors de question de lancer un Espoir avec zéro match pro au compteur. L'encadrement parisien aurait pu remplacer Maestri par Kremer en se mettant à la faute et en risquant d'être pénalisé de 4 points au classement la saison prochaine et de 150 000 euros d'amende. « On s'est effectivement posé cette question, a reconnu Gonzalo Quesada. Mais quand vous voyez ce qui nous attend la saison prochaine, avec notamment la Coupe d'Europe, vous pouvez imaginer que notre effectif aura un challenge géant à relever. Ça serait donc prendre un gros risque de partir avec un handicap avant même de commencer. »
On se doutait que le manager parisien choisirait l'option de sacrifier un de ses deux ailiers, à savoir l'Australien Sefanaia Naivalu ou le Tonguien Telusa Veainu, afin de garder à tout prix six avants et deux trois-quarts sur le banc. C'est le Tonguien qui trinque. Il est remplacé sur l'aile gauche par Adrien Lapègue, remplaçant à Bayonne et qui peut couvrir le poste d'arrière. Navailu, qui peut aussi évoluer au centre, a sans doute été préféré à Veainu car en cas de pépin pour Jonathan Danty, qui se plaignait de l'épaule, l'Australien aurait plus d'impact. Gaël Fickou, estampillé JIFF, n'aurait pas été de trop côté Stade Français.
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Re: Barrage Top14 : Racing 92 / Stade Français
Racing 92 - Stade Français, le face-à-face en chiffres
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Racing-92-stade-francais-le-face-a-face-en-chiffres/1261199
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Racing-92-stade-francais-le-face-a-face-en-chiffres/1261199
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Re: Barrage Top14 : Racing 92 / Stade Français
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Re: Barrage Top14 : Racing 92 / Stade Français
Dernière édition par Scalp le Ven 11 Juin 2021 - 18:39, édité 1 fois
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Re: Barrage Top14 : Racing 92 / Stade Français
Top 14. Barrages. Ces chiffres qui montrent que Paris a sa chance face au Racing 92
https://www.lerugbynistere.fr/news/top-14-barrages-ces-chiffres-qui-montrent-que-paris-a-sa-chance-face-au-racing-92-1106211532.php
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Re: Barrage Top14 : Racing 92 / Stade Français
Je pense que Le Racing va gagner ce soir et je l'espère vivement, le SF de Wild me tape vraiment sur le système...
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Re: Barrage Top14 : Racing 92 / Stade Français
Scalp a écrit:Je pense que Le Racing va gagner ce soir et je l'espère vivement, le SF de Wild me tape vraiment sur le système...
l'affaire du stage covid friendly de début de saison, le jettage à la poubelle en challenge cup, la morgue de Lombard, la liste est longue pour ce club qui ne m'inspire rien.
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Re: Barrage Top14 : Racing 92 / Stade Français
densnewzealand a écrit:Scalp a écrit:Je pense que Le Racing va gagner ce soir et je l'espère vivement, le SF de Wild me tape vraiment sur le système...
l'affaire du stage covid friendly de début de saison, le jettage à la poubelle en challenge cup, la morgue de Lombard, la liste est longue pour ce club qui ne m'inspire rien.
Même Quesada qui m'était plutôt sympathique avant, me sort par les yeux, rien à sauver, je suis bien d'accord avec toi
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