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XV de France (partie en cours)
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Re: XV de France (partie en cours)
Dupont roi d'une cérémonie quatre étoiles des Oscars Midi Olympique
https://www.rugbyrama.fr/rugby/oscars-midol-2018/2018-2019/oscars-midol-antoine-dupont-roi-d-une-ceremonie-quatre-etoiles-des-oscars-midi-olympique_sto8628401/story.shtml
https://www.rugbyrama.fr/rugby/oscars-midol-2018/2018-2019/oscars-midol-antoine-dupont-roi-d-une-ceremonie-quatre-etoiles-des-oscars-midi-olympique_sto8628401/story.shtml
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Re: XV de France (partie en cours)
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Les-multiples-experimentations-de-fabien-galthie/1299060
Les multiples expérimentations de Fabien Galthié
Joueurs testés à un autre poste, néo-capés, associations nouvelles, jeu en perpétuelle évolution, le staff du XV de France multiplie les expérimentations à deux ans du Mondial.
Cette tournée de mi-mandat marque un tournant. Pour la première fois depuis sa prise de fonctions, Fabien Galthié a renoncé à la sainte trinité stabilité-continuité-vécu commun sans y être contraint par des éléments extérieurs (pandémie ou tournée en Australie sans les finalistes du Top 14 et plusieurs cadres laissés au repos). Depuis deux semaines, le sélectionneur et son staff jouent les apprentis chimistes : ils testent, expérimentent, tentent des mélanges en espérant trouver une formule magique sans que les éprouvettes leur pètent à la gueule. « Il faut prendre des risques, aller au bout de nos intuitions », disait Galthié la semaine dernière en évoquant la titularisation en deuxième ligne de Cameron Woki, qui n'avait jamais joué à ce poste. On ne peut d'ailleurs pas soupçonner le coach de ne pas avoir préparé son coup, lui qui prévenait, dès l'annonce de sa liste mi-octobre : « Les places peuvent bouger, rien n'est figé, vous verrez dans nos compos que c'est possible. »
Pour le coup, ça bouge. Galthié, qui avait d'abord misé sur la continuité en accordant sa confiance à 12 mêmes joueurs lors de ses six premiers matches, ne s'interdit plus rien. Bien que privé de son capitaine Charles Ollivon (rupture du ligament croisé du genou gauche), il n'a pas hésité à remanier son épine dorsale 2-8-9-10-15 sans attendre d'y être contraint par des blessures. Ce changement de philosophie, qui intervient à deux ans de la Coupe du monde, s'accompagne d'ajustements permanents sur le jeu.
« Jalimack » prend ses marques
« Choisir, c'est renoncer », affirmait l'écrivain André Gide. Le staff des Bleus a décidé de ne pas choisir et de lancer l'association « Jalimack » cet automne. Après sept titularisations chacun à l'ouverture sous l'ère Galthié, Matthieu Jalibert et Romain Ntamack ont été alignés ensemble, une première. Le Bordelais a hérité du numéro 10 et le Toulousain a glissé au poste de premier centre (12). Un choix également dicté par les forfaits des centres Virimi Vakatawa et Arthur Vincent. L'objectif ? Profiter des qualités, mais aussi de la forme étincelante des deux joueurs. Et s'offrir aussi plus d'options au pied en jouant avec un cinq-huitième (En Nouvelle-Zélande, l'ouvreur est appelé « first five-eight » [premier cinq-huitième] et le premier centre « second five-eight » [deuxième cinq-huitième]).
Le résultat est mitigé. Transparent face à l'Argentine (29-20, le 6 novembre) et quasi déconnecté toute la partie, le duo « Jalimack » a repris quelques couleurs face à la Géorgie, au gré de quelques ajustements tactiques, comme l'option d'utiliser Gaël Fickou en premier attaquant plutôt que « NTK ». En revanche, le jeu au pied offensif de pression n'a quasi pas été utilisé. On est encore loin des fulgurances attendues. Finalement, on a vu le meilleur de chacun quand Jalibert s'est retrouvé seul face aux Sud-Américains (54e, sortie de Ntamack) et que le Toulousain a repris l'ouverture face à la Géorgie (52e, Jalibert passant à l'arrière). M. R.
Une troisième ligne à géométrie variable
La blessure au genou gauche du capitaine Charles Ollivon a bouleversé la troisième ligne du quinze de France. Le sélectionneur avait pourtant semblé trouver son attelage titulaire avec le Toulonnais, François Cros et Grégory Alldritt (6 associations). Mais depuis le début de la tournée d'automne, Galthié joue au Rubik's cube. Le numéro 8 Rochelais, qu'on imaginait partant certain en sa qualité de cadre de l'équipe et candidat au capitanat, a d'abord été placé sur le banc contre l'Argentine, avant d'être de nouveau titularisé face à la Géorgie (41-15, le 14 novembre). Pour un rendement loin de celui de l'an passé.
Anthony Jelonch, promu en Australie, n'a pas encore été fixé entre une position au centre ou à l'aile de la troisième ligne, mais son activité plaît au staff et lui réserve une place dans le quinze de départ. Le profil aérien de Cameron Woki a fait monter le Bordelais dans le wagon de la deuxième-ligne dimanche, permettant à Sekou Macalou de débuter en 7. Mais le Parisien a déçu, n'exploitant pas assez ses qualités de vitesse. Quant à Cros, il a fait le chemin inverse d'Alldritt cet automne. Son travail de l'ombre, notamment dans les phases de ruck où la France a connu quelques soucis, reste une valeur sûre. Dylan Cretin, lui, a disparu de la rotation alors qu'il avait grappillé du terrain lors du dernier Tournoi. Au final, la hiérarchie en troisième ligne ne s'est pas éclaircie. A. Co.
Flament / Woki, des voltigeurs en 4
Indéboulonnable ou presque au numéro 4 depuis le début du mandat de Fabien Galthié, Bernard Le Roux est absent sur blessure pour cette tournée (cuisse). Pour le remplacer - sans savoir si l'idée pourrait perdurer à long terme - le staff a d'abord décidé de lancer Thibaud Flament face à l'Argentine. Changement net de profil avec le deuxième-ligne toulousain, qui se distingue d'abord par sa mobilité et sa maîtrise dans les airs alors que Le Roux est plutôt un besogneux, au goût prononcé pour les taches obscures.
La nouvelle philosophie de l'encadrement tricolore s'est confirmée face à la Géorgie, où le flanker Cameron Woki est monté dans la cage. Par leur activité, leur faculté d'accélération et leur domination en touche, les deux joueurs ont convaincu. Même si la mêlée n'a pas (trop) souffert, ces profils plus « légers » induisent, en revanche, un déficit de puissance - que l'on a pu constater sur certaines collisions - et parfois un manque d'impact, notamment dans le jeu au sol, où un Le Roux avait l'habitude de rayonner. Face au cinq de devant tonique des All Blacks, la question est désormais de savoir ce qui pèsera le plus lourd entre les avantages et les inconvénients d'une telle option en deuxième ligne. R. Be.
L'ovni Jaminet
Trois tests en Australie cet été ont suffi à Melvyn Jaminet pour renvoyer le revenant Brice Dulin à La Rochelle (il avait retrouvé les Bleus à l'automne 2020 après trois ans et demi de disette). « À l'arrière, Jaminet a sauté sur l'occasion quand il a eu sa chance, a justifié Fabien Galthié. Il est très compétitif et apporte son talent. Dulin fait partie du groupe (il a toujours été convoqué dans les 42, mais a été à chaque fois renvoyé en club en milieu de semaine). On appelle cela l'émulation. »
Le sélectionneur tricolore, pour qui Jaminet est un « ovni », semble apprécier sa sûreté sur les ballons hauts, ses qualités de relanceur, mais surtout son jeu au pied, notamment sa longueur, et encore plus sa réussite face aux perches puisqu'il a été désigné buteur numéro 1 des Bleus cet automne devant Ntamack et Jalibert, qui n'avaient pourtant jamais déçu dans l'exercice. Sur ce point, il a répondu aux attentes. Il culmine à près de 90 % de réussite (26/29).
En revanche, dans le jeu courant, il n'a pas été très en vue. Sur les ballons hauts, il a commis quelques approximations. Ballon en main, il n'est jamais parvenu à faire de grosses différences. Il a même été sorti dès la 52e face à la Géorgie pour tenter l'option Jalibert en 15. Jaminet va-t-il confirmer alors que Bouthier a disparu des radars et que Dulin a déjà rétrogradé dans la hiérarchie ? M. R.
Un banc toujours plus musclé
Face aux Pumas et aux Lelos, le staff tricolore a opté pour un banc de remplaçants avec six avants et deux trois-quarts. Une configuration qui avait déjà été choisie à quatre reprises depuis la prise de fonction de Fabien Galthié : contre l'Italie lors du Tournoi 2020 (35-22), face à l'Angleterre pendant le Tournoi 2021 (20-23) et en Australie par deux fois cet été (21-23, 28-26).
Contre l'Argentine, un deuxième-ligne (Taofifenua) et deux troisième-ligne (Alldritt, Macalou) faisaient partie des « finisseurs ». Pour le match de dimanche, le staff avait préféré inverser cet équilibre avec deux seconde-latte (Flament, Willemse) et un flanker (Cros) sur son banc. La raison numéro 1 de ce choix est simple : muscler au maximum le groupe des entrants afin qu'ils apportent un supplément de puissance et pèsent davantage dans les fins de match, un point noir identifié du mandat de Galthié. La grande polyvalence des trois-quarts titulaires (Jalibert, Ntamack, Fickou, Penaud) permet de ne placer que deux arrières sur le banc sans prendre un risque démesuré. Lors des deux derniers matches, le pari a été plutôt réussi : les avants qui sont entrés ont brillé et avancé, à l'image de Peato Mauvaka, auteur de trois essais en 67 minutes de jeu.
A. Co.
Les multiples expérimentations de Fabien Galthié
Joueurs testés à un autre poste, néo-capés, associations nouvelles, jeu en perpétuelle évolution, le staff du XV de France multiplie les expérimentations à deux ans du Mondial.
Cette tournée de mi-mandat marque un tournant. Pour la première fois depuis sa prise de fonctions, Fabien Galthié a renoncé à la sainte trinité stabilité-continuité-vécu commun sans y être contraint par des éléments extérieurs (pandémie ou tournée en Australie sans les finalistes du Top 14 et plusieurs cadres laissés au repos). Depuis deux semaines, le sélectionneur et son staff jouent les apprentis chimistes : ils testent, expérimentent, tentent des mélanges en espérant trouver une formule magique sans que les éprouvettes leur pètent à la gueule. « Il faut prendre des risques, aller au bout de nos intuitions », disait Galthié la semaine dernière en évoquant la titularisation en deuxième ligne de Cameron Woki, qui n'avait jamais joué à ce poste. On ne peut d'ailleurs pas soupçonner le coach de ne pas avoir préparé son coup, lui qui prévenait, dès l'annonce de sa liste mi-octobre : « Les places peuvent bouger, rien n'est figé, vous verrez dans nos compos que c'est possible. »
Pour le coup, ça bouge. Galthié, qui avait d'abord misé sur la continuité en accordant sa confiance à 12 mêmes joueurs lors de ses six premiers matches, ne s'interdit plus rien. Bien que privé de son capitaine Charles Ollivon (rupture du ligament croisé du genou gauche), il n'a pas hésité à remanier son épine dorsale 2-8-9-10-15 sans attendre d'y être contraint par des blessures. Ce changement de philosophie, qui intervient à deux ans de la Coupe du monde, s'accompagne d'ajustements permanents sur le jeu.
« Jalimack » prend ses marques
« Choisir, c'est renoncer », affirmait l'écrivain André Gide. Le staff des Bleus a décidé de ne pas choisir et de lancer l'association « Jalimack » cet automne. Après sept titularisations chacun à l'ouverture sous l'ère Galthié, Matthieu Jalibert et Romain Ntamack ont été alignés ensemble, une première. Le Bordelais a hérité du numéro 10 et le Toulousain a glissé au poste de premier centre (12). Un choix également dicté par les forfaits des centres Virimi Vakatawa et Arthur Vincent. L'objectif ? Profiter des qualités, mais aussi de la forme étincelante des deux joueurs. Et s'offrir aussi plus d'options au pied en jouant avec un cinq-huitième (En Nouvelle-Zélande, l'ouvreur est appelé « first five-eight » [premier cinq-huitième] et le premier centre « second five-eight » [deuxième cinq-huitième]).
Le résultat est mitigé. Transparent face à l'Argentine (29-20, le 6 novembre) et quasi déconnecté toute la partie, le duo « Jalimack » a repris quelques couleurs face à la Géorgie, au gré de quelques ajustements tactiques, comme l'option d'utiliser Gaël Fickou en premier attaquant plutôt que « NTK ». En revanche, le jeu au pied offensif de pression n'a quasi pas été utilisé. On est encore loin des fulgurances attendues. Finalement, on a vu le meilleur de chacun quand Jalibert s'est retrouvé seul face aux Sud-Américains (54e, sortie de Ntamack) et que le Toulousain a repris l'ouverture face à la Géorgie (52e, Jalibert passant à l'arrière). M. R.
Une troisième ligne à géométrie variable
La blessure au genou gauche du capitaine Charles Ollivon a bouleversé la troisième ligne du quinze de France. Le sélectionneur avait pourtant semblé trouver son attelage titulaire avec le Toulonnais, François Cros et Grégory Alldritt (6 associations). Mais depuis le début de la tournée d'automne, Galthié joue au Rubik's cube. Le numéro 8 Rochelais, qu'on imaginait partant certain en sa qualité de cadre de l'équipe et candidat au capitanat, a d'abord été placé sur le banc contre l'Argentine, avant d'être de nouveau titularisé face à la Géorgie (41-15, le 14 novembre). Pour un rendement loin de celui de l'an passé.
Anthony Jelonch, promu en Australie, n'a pas encore été fixé entre une position au centre ou à l'aile de la troisième ligne, mais son activité plaît au staff et lui réserve une place dans le quinze de départ. Le profil aérien de Cameron Woki a fait monter le Bordelais dans le wagon de la deuxième-ligne dimanche, permettant à Sekou Macalou de débuter en 7. Mais le Parisien a déçu, n'exploitant pas assez ses qualités de vitesse. Quant à Cros, il a fait le chemin inverse d'Alldritt cet automne. Son travail de l'ombre, notamment dans les phases de ruck où la France a connu quelques soucis, reste une valeur sûre. Dylan Cretin, lui, a disparu de la rotation alors qu'il avait grappillé du terrain lors du dernier Tournoi. Au final, la hiérarchie en troisième ligne ne s'est pas éclaircie. A. Co.
Flament / Woki, des voltigeurs en 4
Indéboulonnable ou presque au numéro 4 depuis le début du mandat de Fabien Galthié, Bernard Le Roux est absent sur blessure pour cette tournée (cuisse). Pour le remplacer - sans savoir si l'idée pourrait perdurer à long terme - le staff a d'abord décidé de lancer Thibaud Flament face à l'Argentine. Changement net de profil avec le deuxième-ligne toulousain, qui se distingue d'abord par sa mobilité et sa maîtrise dans les airs alors que Le Roux est plutôt un besogneux, au goût prononcé pour les taches obscures.
La nouvelle philosophie de l'encadrement tricolore s'est confirmée face à la Géorgie, où le flanker Cameron Woki est monté dans la cage. Par leur activité, leur faculté d'accélération et leur domination en touche, les deux joueurs ont convaincu. Même si la mêlée n'a pas (trop) souffert, ces profils plus « légers » induisent, en revanche, un déficit de puissance - que l'on a pu constater sur certaines collisions - et parfois un manque d'impact, notamment dans le jeu au sol, où un Le Roux avait l'habitude de rayonner. Face au cinq de devant tonique des All Blacks, la question est désormais de savoir ce qui pèsera le plus lourd entre les avantages et les inconvénients d'une telle option en deuxième ligne. R. Be.
L'ovni Jaminet
Trois tests en Australie cet été ont suffi à Melvyn Jaminet pour renvoyer le revenant Brice Dulin à La Rochelle (il avait retrouvé les Bleus à l'automne 2020 après trois ans et demi de disette). « À l'arrière, Jaminet a sauté sur l'occasion quand il a eu sa chance, a justifié Fabien Galthié. Il est très compétitif et apporte son talent. Dulin fait partie du groupe (il a toujours été convoqué dans les 42, mais a été à chaque fois renvoyé en club en milieu de semaine). On appelle cela l'émulation. »
Le sélectionneur tricolore, pour qui Jaminet est un « ovni », semble apprécier sa sûreté sur les ballons hauts, ses qualités de relanceur, mais surtout son jeu au pied, notamment sa longueur, et encore plus sa réussite face aux perches puisqu'il a été désigné buteur numéro 1 des Bleus cet automne devant Ntamack et Jalibert, qui n'avaient pourtant jamais déçu dans l'exercice. Sur ce point, il a répondu aux attentes. Il culmine à près de 90 % de réussite (26/29).
En revanche, dans le jeu courant, il n'a pas été très en vue. Sur les ballons hauts, il a commis quelques approximations. Ballon en main, il n'est jamais parvenu à faire de grosses différences. Il a même été sorti dès la 52e face à la Géorgie pour tenter l'option Jalibert en 15. Jaminet va-t-il confirmer alors que Bouthier a disparu des radars et que Dulin a déjà rétrogradé dans la hiérarchie ? M. R.
Un banc toujours plus musclé
Face aux Pumas et aux Lelos, le staff tricolore a opté pour un banc de remplaçants avec six avants et deux trois-quarts. Une configuration qui avait déjà été choisie à quatre reprises depuis la prise de fonction de Fabien Galthié : contre l'Italie lors du Tournoi 2020 (35-22), face à l'Angleterre pendant le Tournoi 2021 (20-23) et en Australie par deux fois cet été (21-23, 28-26).
Contre l'Argentine, un deuxième-ligne (Taofifenua) et deux troisième-ligne (Alldritt, Macalou) faisaient partie des « finisseurs ». Pour le match de dimanche, le staff avait préféré inverser cet équilibre avec deux seconde-latte (Flament, Willemse) et un flanker (Cros) sur son banc. La raison numéro 1 de ce choix est simple : muscler au maximum le groupe des entrants afin qu'ils apportent un supplément de puissance et pèsent davantage dans les fins de match, un point noir identifié du mandat de Galthié. La grande polyvalence des trois-quarts titulaires (Jalibert, Ntamack, Fickou, Penaud) permet de ne placer que deux arrières sur le banc sans prendre un risque démesuré. Lors des deux derniers matches, le pari a été plutôt réussi : les avants qui sont entrés ont brillé et avancé, à l'image de Peato Mauvaka, auteur de trois essais en 67 minutes de jeu.
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Re: XV de France (partie en cours)
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Re: XV de France (partie en cours)
Moi, Will Jordan, 23 ans, 17 essais en 12 sélections et danger numéro 1 des Blacks face aux Bleus
https://www.lerugbynistere.fr/news/moi-will-jordan-23-ans-17-essais-en-12-selections-et-danger-numero-1-des-blacks-face-aux-bleus-1511211646.php
https://www.lerugbynistere.fr/news/moi-will-jordan-23-ans-17-essais-en-12-selections-et-danger-numero-1-des-blacks-face-aux-bleus-1511211646.php
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Re: XV de France (partie en cours)
On voit en effet que Galthié cherche à ménager la chèvre et le choux en essayant de ne pas perdre la face. Le replacement de Matthieu en 15 pour libérer l'ouverture à Romain est-il judicieux ? Franchement je n'y vois aucun interêt sauf à tirer la conclusion que l'association 10-12 n'est aujourd'hui pas pérenne. Sorti à la 51 contre l'argentine NTK s'est vu restitué "son" poste au même moment du match contre la Géorgie et pour ne pas donner l'impression que l'on remplaçait un 10 par un autre 10, Jaminet en a fait les frais
Soit Galthié persévère et crois à la valeur ajoutée de leur association en connexion soit il faudra admettre que ces 2 joueurs se partagent la poste de 10. Le 12 et le 15 ne doivent pas devenir les variables d'ajustement du choix d'aligner à tout prix ces 2 joueurs au risque de créer des tensions avec les titulaires "légitimes" ou les "doublures" à ces postes (retour futur de Vincent et celui de Dulin) .
Alors qui débutera sur le banc ? That is the question Fabien !!!
sudiste- Unioniste de la première heure
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Re: XV de France (partie en cours)
J' ai quand même quelques doutes sur la forme actuelle de Dulin.
Ses prestations avec LR ne sont pas d' un niveau rassurant.
Mais son jeu au pied, chandelle et occupation du terrain, cadre bien avec le magnifique jeu de dépossession de Galthié.
Fini les arrières qui s' intercalent ou interviennent dans la ligne pour jouer les surnombres.
On va le payer pendant des années.
Ses prestations avec LR ne sont pas d' un niveau rassurant.
Mais son jeu au pied, chandelle et occupation du terrain, cadre bien avec le magnifique jeu de dépossession de Galthié.
Fini les arrières qui s' intercalent ou interviennent dans la ligne pour jouer les surnombres.
On va le payer pendant des années.
tire-bouchon- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
sudiste a écrit:
On voit en effet que Galthié cherche à ménager la chèvre et le choux en essayant de ne pas perdre la face. Le replacement de Matthieu en 15 pour libérer l'ouverture à Romain est-il judicieux ? Franchement je n'y vois aucun interêt sauf à tirer la conclusion que l'association 10-12 n'est aujourd'hui pas pérenne. Sorti à la 51 contre l'argentine NTK s'est vu restitué "son" poste au même moment du match contre la Géorgie et pour ne pas donner l'impression que l'on remplaçait un 10 par un autre 10, Jaminet en a fait les frais
Soit Galthié persévère et crois à la valeur ajoutée de leur association en connexion soit il faudra admettre que ces 2 joueurs se partagent la poste de 10. Le 12 et le 15 ne doivent pas devenir les variables d'ajustement du choix d'aligner à tout prix ces 2 joueurs au risque de créer des tensions avec les titulaires "légitimes" ou les "doublures" à ces postes (retour futur de Vincent et celui de Dulin) .
Alors qui débutera sur le banc ? That is the question Fabien !!!
Qui sera l'élu ?
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Re: XV de France (partie en cours)
sudiste a écrit:
On voit en effet que Galthié cherche à ménager la chèvre et le choux en essayant de ne pas perdre la face. Le replacement de Matthieu en 15 pour libérer l'ouverture à Romain est-il judicieux ? Franchement je n'y vois aucun interêt sauf à tirer la conclusion que l'association 10-12 n'est aujourd'hui pas pérenne. Sorti à la 51 contre l'argentine NTK s'est vu restitué "son" poste au même moment du match contre la Géorgie et pour ne pas donner l'impression que l'on remplaçait un 10 par un autre 10, Jaminet en a fait les frais
Soit Galthié persévère et crois à la valeur ajoutée de leur association en connexion soit il faudra admettre que ces 2 joueurs se partagent la poste de 10. Le 12 et le 15 ne doivent pas devenir les variables d'ajustement du choix d'aligner à tout prix ces 2 joueurs au risque de créer des tensions avec les titulaires "légitimes" ou les "doublures" à ces postes (retour futur de Vincent et celui de Dulin) .
Alors qui débutera sur le banc ? That is the question Fabien !!!
Je trouve qu'on se focalise trop sur jalibert ntamack, pour moi, ce que nous révèle ces 2 premiers matchs c'est le changement de paradigme : aujourd’hui on essaye de tenir le ballon et force est de constater qu'on a du mal dans ce registre. Pendant 3 ans on a fait de la dépossession 50 coups de pieds et 200 placages. L’avantage est que tout le monde peut rentrer dans ce système rapidement, en effet même des équipes expérimentales comme contre l’Angleterre ou en Australie peuvent se mettre rapidement au niveau (1 semaine ou 2 semaines). Par contre les points faibles de cette stratégie ça nécessite énormément d’énergie, ca marque les corps et je pense que ça fait perdre de la lucidité sur une compétition ( 2 tournois à la fin où on fait n’importe quoi). Donc Galthié avec les blessures au centre essaye d'impulser une autre forme de jeu moins traumatisantes car je pense qu'il se dit qu'un jeu de dépossession sur la totalité d'uune coupe du monde ça sera très dur à gagner (il faudra alterner suivant l’adversaire).
nadoloubb- Quentin MARTIntino
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Dans-cette-tournee-le-xv-de-france-poursuit-sa-mue/1299055
Dans cette tournée, le XV de France poursuit sa mue
Les Bleus ont fait évoluer leur rugby vers davantage de possession, ce qui implique quelques ajustements dont ils ne maîtrisent pas encore tous les aspects.
Laurent Campistron
Au début du mandat de Fabien Galthié, l'équipe de France ne se compliquait pas trop la vie. Sa stratégie était relativement simple : pour schématiser, on rend le ballon à l'adversaire, on presse fort à la retombée, on défend comme des chiens, on récupère et on punit sur le turnover qui suit. C'est notamment grâce à ce jeu dit de dépossession que les Bleus avaient terrassé l'Angleterre (24-17) lors du premier match du Tournoi des Six Nations 2020. Aujourd'hui, ce temps paraît bien loin. Car le sélectionneur et ses adjoints sont entrés dans une autre logique durant le printemps dernier.
Fini le jeu d'occupation. Place à un rugby plus ambitieux, avec conservation du ballon et multiplication des temps de jeu. La rupture est intervenue juste après le quatrième match du Tournoi 2021 face au pays de Galles (32-30). Essentiellement à cause de l'évolution de l'arbitrage, désormais plus permissif avec l'équipe qui attaque. « Par rapport à l'automne (2020), l'équipe qui possède le ballon et qui joue est moins sanctionnée, observait alors le patron des Bleus. Contre le pays de Galles, il y a eu 124 rucks et un seul a été sifflé contre l'attaque. C'est en fin de match, où un joueur gallois se couche sur le porteur de balle. Donc, il semblerait que l'arbitrage donne un peu plus de liberté et d'autonomie à l'attaque. Or, on construit notre rugby par rapport à la règle, à l'arbitrage et aux tendances. »
Depuis, le quinze français est passé aux actes. Lui qui tapait en moyenne plus d'une trentaine de ballons au pied par match est passé à une vingtaine. Cet automne, ses deux premiers tests contre l'Argentine (29-20) et la Géorgie (45-15) ont aussi accouché des deux taux de possession les plus élevés de l'ère Galthié (53 % et 57 %). « Avec la nouvelle règle des "50-22", tu sais aussi qu'en ayant la possession, tu vas jouer contre treize mecs sur le premier rideau, voire 12 et demi au lieu de 14 comme avant, explique l'ancien ailier international Cédric Heymans, aujourd'hui consultant sur Canal +. Après un ou deux temps de jeu, tu peux donc trouver plus facilement des ouvertures. Ça t'incite à garder le ballon. » Tout n'est pourtant pas si simple. Les deux premiers matches de novembre ont montré que les Bleus éprouvaient de grosses difficultés à concrétiser leurs belles intentions offensives sur le terrain.
Aujourd'hui, l'équipe de France semble encore tâtonner dans une espèce d'entre-deux, comme si elle n'avait pas encore fait le deuil de son jeu d'avant. Dimanche, face à la Géorgie, le quinze de France a commis un nombre important d'erreurs techniques et s'est même parfois perdu dans des choix de jeu inopportuns, comme des courses latérales totalement vaines. Un manque de repères collectifs, sans doute. Il a aussi été ralenti et parfois même sanctionné dans le jeu au sol, comme contre l'Argentine.
"L'avantage, c'est toi qui mets la pression sur ton adversaire. L'inconvénient, c'est que tu y laisses des plumes
Cédric Heymans, ancien ailier international
Un peu comme s'il était si obnubilé par l'envie de redéployer le jeu vers le large après chaque zone d'impact qu'il en oubliait de sécuriser le ruck. « Mentalement, tu dois entrer dans une autre dimension, ajoute Heymans. Tu dois te reprogrammer pour garder le ballon. Et physiquement, c'est très énergivore. Quand tu fais du "large-large", ta redistribution doit te permettre d'avoir des soutiens à tous les endroits pour enchaîner les temps de jeu. L'avantage, c'est que c'est toi qui mets la pression sur ton adversaire. L'inconvénient, c'est que tu y laisses des plumes. »
Pour coller au plus près au profil d'une équipe joueuse et endurante, Galthié et son staff ont aussi revu le casting de leur équipe. Romain Ntamack est désormais utilisé en 12 pour laisser Matthieu Jalibert à l'ouverture. Des joueurs à gros volume de jeu et à grande vitesse de déplacement, tels Thibaud Flament ou Cameron Woki (utilisé en deuxième ligne face aux Géorgiens), semblent aussi prendre progressivement le pas sur des joueurs plus costauds tel que Bernard Le Roux. Les Bleus ont ainsi gagné en vitesse ce qu'ils ont perdu en puissance. Mais le juste équilibre est difficile à trouver, et les matches actuels, où les joueurs peinent à avancer frontalement dans le jeu courant, montrent qu'il reste encore à dénicher. « Aujourd'hui, tu cherches la cohérence dans cette équipe, souffle l'ancien sélectionneur Pierre Berbizier. Certains joueurs ne jouent pas à leur poste. Par exemple, si tu repositionnes Ntamack en 12 et Woki en 4, il faut qu'ils puissent y travailler et y jouer aussi en club. Ils ne peuvent pas découvrir ça uniquement lorsqu'ils sont en équipe de France ! Après une période de tâtonnements légitime de deux ans, tu as besoin maintenant de mettre en place des certitudes. Et là, tu crées au contraire des incertitudes. »
Les Français doivent-ils pour autant rechanger de stratégie avant de recevoir les All Blacks, samedi, au Stade de France (21 h) ? Revenir à un jeu de dépossession ? Non, évidemment, sinon tout ce qui a été mis en place ces dernières semaines n'aurait aucun sens. « Il faut poursuivre l'apprentissage, estime Heymans. Dans leur stratégie, les Bleus ont pris les choses dans le bon sens. Ils ont commencé par maîtriser leur jeu de dépossession avant de s'attacher à garder davantage le ballon. Pour moi, le révélateur, ce sera les Blacks. Les Irlandais ont montré la voie samedi (victoire 29-20). Leur temps passé dans les 22 m néo-zélandais est incroyable : c'est huit minutes, alors que c'est juste quelques secondes pour les Blacks. Ça montre que le meilleur moyen d'empêcher les grosses équipes de marquer des points est de les priver du ballon. »
Dans cette tournée, le XV de France poursuit sa mue
Les Bleus ont fait évoluer leur rugby vers davantage de possession, ce qui implique quelques ajustements dont ils ne maîtrisent pas encore tous les aspects.
Laurent Campistron
Au début du mandat de Fabien Galthié, l'équipe de France ne se compliquait pas trop la vie. Sa stratégie était relativement simple : pour schématiser, on rend le ballon à l'adversaire, on presse fort à la retombée, on défend comme des chiens, on récupère et on punit sur le turnover qui suit. C'est notamment grâce à ce jeu dit de dépossession que les Bleus avaient terrassé l'Angleterre (24-17) lors du premier match du Tournoi des Six Nations 2020. Aujourd'hui, ce temps paraît bien loin. Car le sélectionneur et ses adjoints sont entrés dans une autre logique durant le printemps dernier.
Fini le jeu d'occupation. Place à un rugby plus ambitieux, avec conservation du ballon et multiplication des temps de jeu. La rupture est intervenue juste après le quatrième match du Tournoi 2021 face au pays de Galles (32-30). Essentiellement à cause de l'évolution de l'arbitrage, désormais plus permissif avec l'équipe qui attaque. « Par rapport à l'automne (2020), l'équipe qui possède le ballon et qui joue est moins sanctionnée, observait alors le patron des Bleus. Contre le pays de Galles, il y a eu 124 rucks et un seul a été sifflé contre l'attaque. C'est en fin de match, où un joueur gallois se couche sur le porteur de balle. Donc, il semblerait que l'arbitrage donne un peu plus de liberté et d'autonomie à l'attaque. Or, on construit notre rugby par rapport à la règle, à l'arbitrage et aux tendances. »
Depuis, le quinze français est passé aux actes. Lui qui tapait en moyenne plus d'une trentaine de ballons au pied par match est passé à une vingtaine. Cet automne, ses deux premiers tests contre l'Argentine (29-20) et la Géorgie (45-15) ont aussi accouché des deux taux de possession les plus élevés de l'ère Galthié (53 % et 57 %). « Avec la nouvelle règle des "50-22", tu sais aussi qu'en ayant la possession, tu vas jouer contre treize mecs sur le premier rideau, voire 12 et demi au lieu de 14 comme avant, explique l'ancien ailier international Cédric Heymans, aujourd'hui consultant sur Canal +. Après un ou deux temps de jeu, tu peux donc trouver plus facilement des ouvertures. Ça t'incite à garder le ballon. » Tout n'est pourtant pas si simple. Les deux premiers matches de novembre ont montré que les Bleus éprouvaient de grosses difficultés à concrétiser leurs belles intentions offensives sur le terrain.
Aujourd'hui, l'équipe de France semble encore tâtonner dans une espèce d'entre-deux, comme si elle n'avait pas encore fait le deuil de son jeu d'avant. Dimanche, face à la Géorgie, le quinze de France a commis un nombre important d'erreurs techniques et s'est même parfois perdu dans des choix de jeu inopportuns, comme des courses latérales totalement vaines. Un manque de repères collectifs, sans doute. Il a aussi été ralenti et parfois même sanctionné dans le jeu au sol, comme contre l'Argentine.
"L'avantage, c'est toi qui mets la pression sur ton adversaire. L'inconvénient, c'est que tu y laisses des plumes
Cédric Heymans, ancien ailier international
Un peu comme s'il était si obnubilé par l'envie de redéployer le jeu vers le large après chaque zone d'impact qu'il en oubliait de sécuriser le ruck. « Mentalement, tu dois entrer dans une autre dimension, ajoute Heymans. Tu dois te reprogrammer pour garder le ballon. Et physiquement, c'est très énergivore. Quand tu fais du "large-large", ta redistribution doit te permettre d'avoir des soutiens à tous les endroits pour enchaîner les temps de jeu. L'avantage, c'est que c'est toi qui mets la pression sur ton adversaire. L'inconvénient, c'est que tu y laisses des plumes. »
Pour coller au plus près au profil d'une équipe joueuse et endurante, Galthié et son staff ont aussi revu le casting de leur équipe. Romain Ntamack est désormais utilisé en 12 pour laisser Matthieu Jalibert à l'ouverture. Des joueurs à gros volume de jeu et à grande vitesse de déplacement, tels Thibaud Flament ou Cameron Woki (utilisé en deuxième ligne face aux Géorgiens), semblent aussi prendre progressivement le pas sur des joueurs plus costauds tel que Bernard Le Roux. Les Bleus ont ainsi gagné en vitesse ce qu'ils ont perdu en puissance. Mais le juste équilibre est difficile à trouver, et les matches actuels, où les joueurs peinent à avancer frontalement dans le jeu courant, montrent qu'il reste encore à dénicher. « Aujourd'hui, tu cherches la cohérence dans cette équipe, souffle l'ancien sélectionneur Pierre Berbizier. Certains joueurs ne jouent pas à leur poste. Par exemple, si tu repositionnes Ntamack en 12 et Woki en 4, il faut qu'ils puissent y travailler et y jouer aussi en club. Ils ne peuvent pas découvrir ça uniquement lorsqu'ils sont en équipe de France ! Après une période de tâtonnements légitime de deux ans, tu as besoin maintenant de mettre en place des certitudes. Et là, tu crées au contraire des incertitudes. »
Les Français doivent-ils pour autant rechanger de stratégie avant de recevoir les All Blacks, samedi, au Stade de France (21 h) ? Revenir à un jeu de dépossession ? Non, évidemment, sinon tout ce qui a été mis en place ces dernières semaines n'aurait aucun sens. « Il faut poursuivre l'apprentissage, estime Heymans. Dans leur stratégie, les Bleus ont pris les choses dans le bon sens. Ils ont commencé par maîtriser leur jeu de dépossession avant de s'attacher à garder davantage le ballon. Pour moi, le révélateur, ce sera les Blacks. Les Irlandais ont montré la voie samedi (victoire 29-20). Leur temps passé dans les 22 m néo-zélandais est incroyable : c'est huit minutes, alors que c'est juste quelques secondes pour les Blacks. Ça montre que le meilleur moyen d'empêcher les grosses équipes de marquer des points est de les priver du ballon. »
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Re: XV de France (partie en cours)
Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Dans-cette-tournee-le-xv-de-france-poursuit-sa-mue/1299055
Dans cette tournée, le XV de France poursuit sa mue
Les Bleus ont fait évoluer leur rugby vers davantage de possession, ce qui implique quelques ajustements dont ils ne maîtrisent pas encore tous les aspects.
Laurent Campistron
Au début du mandat de Fabien Galthié, l'équipe de France ne se compliquait pas trop la vie. Sa stratégie était relativement simple : pour schématiser, on rend le ballon à l'adversaire, on presse fort à la retombée, on défend comme des chiens, on récupère et on punit sur le turnover qui suit. C'est notamment grâce à ce jeu dit de dépossession que les Bleus avaient terrassé l'Angleterre (24-17) lors du premier match du Tournoi des Six Nations 2020. Aujourd'hui, ce temps paraît bien loin. Car le sélectionneur et ses adjoints sont entrés dans une autre logique durant le printemps dernier.
Fini le jeu d'occupation. Place à un rugby plus ambitieux, avec conservation du ballon et multiplication des temps de jeu. La rupture est intervenue juste après le quatrième match du Tournoi 2021 face au pays de Galles (32-30). Essentiellement à cause de l'évolution de l'arbitrage, désormais plus permissif avec l'équipe qui attaque. « Par rapport à l'automne (2020), l'équipe qui possède le ballon et qui joue est moins sanctionnée, observait alors le patron des Bleus. Contre le pays de Galles, il y a eu 124 rucks et un seul a été sifflé contre l'attaque. C'est en fin de match, où un joueur gallois se couche sur le porteur de balle. Donc, il semblerait que l'arbitrage donne un peu plus de liberté et d'autonomie à l'attaque. Or, on construit notre rugby par rapport à la règle, à l'arbitrage et aux tendances. »
Depuis, le quinze français est passé aux actes. Lui qui tapait en moyenne plus d'une trentaine de ballons au pied par match est passé à une vingtaine. Cet automne, ses deux premiers tests contre l'Argentine (29-20) et la Géorgie (45-15) ont aussi accouché des deux taux de possession les plus élevés de l'ère Galthié (53 % et 57 %). « Avec la nouvelle règle des "50-22", tu sais aussi qu'en ayant la possession, tu vas jouer contre treize mecs sur le premier rideau, voire 12 et demi au lieu de 14 comme avant, explique l'ancien ailier international Cédric Heymans, aujourd'hui consultant sur Canal +. Après un ou deux temps de jeu, tu peux donc trouver plus facilement des ouvertures. Ça t'incite à garder le ballon. » Tout n'est pourtant pas si simple. Les deux premiers matches de novembre ont montré que les Bleus éprouvaient de grosses difficultés à concrétiser leurs belles intentions offensives sur le terrain.
Aujourd'hui, l'équipe de France semble encore tâtonner dans une espèce d'entre-deux, comme si elle n'avait pas encore fait le deuil de son jeu d'avant. Dimanche, face à la Géorgie, le quinze de France a commis un nombre important d'erreurs techniques et s'est même parfois perdu dans des choix de jeu inopportuns, comme des courses latérales totalement vaines. Un manque de repères collectifs, sans doute. Il a aussi été ralenti et parfois même sanctionné dans le jeu au sol, comme contre l'Argentine.
"L'avantage, c'est toi qui mets la pression sur ton adversaire. L'inconvénient, c'est que tu y laisses des plumes
Cédric Heymans, ancien ailier international
Un peu comme s'il était si obnubilé par l'envie de redéployer le jeu vers le large après chaque zone d'impact qu'il en oubliait de sécuriser le ruck. « Mentalement, tu dois entrer dans une autre dimension, ajoute Heymans. Tu dois te reprogrammer pour garder le ballon. Et physiquement, c'est très énergivore. Quand tu fais du "large-large", ta redistribution doit te permettre d'avoir des soutiens à tous les endroits pour enchaîner les temps de jeu. L'avantage, c'est que c'est toi qui mets la pression sur ton adversaire. L'inconvénient, c'est que tu y laisses des plumes. »
Pour coller au plus près au profil d'une équipe joueuse et endurante, Galthié et son staff ont aussi revu le casting de leur équipe. Romain Ntamack est désormais utilisé en 12 pour laisser Matthieu Jalibert à l'ouverture. Des joueurs à gros volume de jeu et à grande vitesse de déplacement, tels Thibaud Flament ou Cameron Woki (utilisé en deuxième ligne face aux Géorgiens), semblent aussi prendre progressivement le pas sur des joueurs plus costauds tel que Bernard Le Roux. Les Bleus ont ainsi gagné en vitesse ce qu'ils ont perdu en puissance. Mais le juste équilibre est difficile à trouver, et les matches actuels, où les joueurs peinent à avancer frontalement dans le jeu courant, montrent qu'il reste encore à dénicher. « Aujourd'hui, tu cherches la cohérence dans cette équipe, souffle l'ancien sélectionneur Pierre Berbizier. Certains joueurs ne jouent pas à leur poste. Par exemple, si tu repositionnes Ntamack en 12 et Woki en 4, il faut qu'ils puissent y travailler et y jouer aussi en club. Ils ne peuvent pas découvrir ça uniquement lorsqu'ils sont en équipe de France ! Après une période de tâtonnements légitime de deux ans, tu as besoin maintenant de mettre en place des certitudes. Et là, tu crées au contraire des incertitudes. »
Les Français doivent-ils pour autant rechanger de stratégie avant de recevoir les All Blacks, samedi, au Stade de France (21 h) ? Revenir à un jeu de dépossession ? Non, évidemment, sinon tout ce qui a été mis en place ces dernières semaines n'aurait aucun sens. « Il faut poursuivre l'apprentissage, estime Heymans. Dans leur stratégie, les Bleus ont pris les choses dans le bon sens. Ils ont commencé par maîtriser leur jeu de dépossession avant de s'attacher à garder davantage le ballon. Pour moi, le révélateur, ce sera les Blacks. Les Irlandais ont montré la voie samedi (victoire 29-20). Leur temps passé dans les 22 m néo-zélandais est incroyable : c'est huit minutes, alors que c'est juste quelques secondes pour les Blacks. Ça montre que le meilleur moyen d'empêcher les grosses équipes de marquer des points est de les priver du ballon. »
Merci SCALP pour l’article (je ne peux pas les lire) très intéressant
nadoloubb- Quentin MARTIntino
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Re: XV de France (partie en cours)
C'est vrai, mais le dilemme jalibert Ntamack traduit bien le changement de paradigme dont tu parles, Jaja étant un joueur très offensif, en début de mandat du nouveau staff, son profil n'aurait pas été une priorité. Il faut aussi se rappeler dans quel état Galthié a repris l'EDF, on était en total manque de confiance, la loose collant à nos crampons, il voulait qu'on commence par gagner des matchs. Commencer en faisant les choses simplement, en faisant appel à la niaque des joueurs, pour vite tourner la page, ça pouvait se comprendre.nadoloubb a écrit:sudiste a écrit:
On voit en effet que Galthié cherche à ménager la chèvre et le choux en essayant de ne pas perdre la face. Le replacement de Matthieu en 15 pour libérer l'ouverture à Romain est-il judicieux ? Franchement je n'y vois aucun interêt sauf à tirer la conclusion que l'association 10-12 n'est aujourd'hui pas pérenne. Sorti à la 51 contre l'argentine NTK s'est vu restitué "son" poste au même moment du match contre la Géorgie et pour ne pas donner l'impression que l'on remplaçait un 10 par un autre 10, Jaminet en a fait les frais
Soit Galthié persévère et crois à la valeur ajoutée de leur association en connexion soit il faudra admettre que ces 2 joueurs se partagent la poste de 10. Le 12 et le 15 ne doivent pas devenir les variables d'ajustement du choix d'aligner à tout prix ces 2 joueurs au risque de créer des tensions avec les titulaires "légitimes" ou les "doublures" à ces postes (retour futur de Vincent et celui de Dulin) .
Alors qui débutera sur le banc ? That is the question Fabien !!!
Je trouve qu'on se focalise trop sur jalibert ntamack, pour moi, ce que nous révèle ces 2 premiers matchs c'est le changement de paradigme : aujourd’hui on essaye de tenir le ballon et force est de constater qu'on a du mal dans ce registre. Pendant 3 ans on a fait de la dépossession 50 coups de pieds et 200 placages. L’avantage est que tout le monde peut rentrer dans ce système rapidement, en effet même des équipes expérimentales comme contre l’Angleterre ou en Australie peuvent se mettre rapidement au niveau (1 semaine ou 2 semaines). Par contre les points faibles de cette stratégie ça nécessite énormément d’énergie, ca marque les corps et je pense que ça fait perdre de la lucidité sur une compétition ( 2 tournois à la fin où on fait n’importe quoi). Donc Galthié avec les blessures au centre essaye d'impulser une autre forme de jeu moins traumatisantes car je pense qu'il se dit qu'un jeu de dépossession sur la totalité d'uune coupe du monde ça sera très dur à gagner (il faudra alterner suivant l’adversaire).
La confiance étant revenue, c'est normal qu'on bascule vers un jeu plus ambitieux, je suis complètement d'accord avec tes arguments et de plus, ce serait vraiment gâcher nos talents et nos capacités offensives.
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Re: XV de France (partie en cours)
nadoloubb a écrit:Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Dans-cette-tournee-le-xv-de-france-poursuit-sa-mue/1299055
Dans cette tournée, le XV de France poursuit sa mue
Les Bleus ont fait évoluer leur rugby vers davantage de possession, ce qui implique quelques ajustements dont ils ne maîtrisent pas encore tous les aspects.
Laurent Campistron
Au début du mandat de Fabien Galthié, l'équipe de France ne se compliquait pas trop la vie. Sa stratégie était relativement simple : pour schématiser, on rend le ballon à l'adversaire, on presse fort à la retombée, on défend comme des chiens, on récupère et on punit sur le turnover qui suit. C'est notamment grâce à ce jeu dit de dépossession que les Bleus avaient terrassé l'Angleterre (24-17) lors du premier match du Tournoi des Six Nations 2020. Aujourd'hui, ce temps paraît bien loin. Car le sélectionneur et ses adjoints sont entrés dans une autre logique durant le printemps dernier.
Fini le jeu d'occupation. Place à un rugby plus ambitieux, avec conservation du ballon et multiplication des temps de jeu. La rupture est intervenue juste après le quatrième match du Tournoi 2021 face au pays de Galles (32-30). Essentiellement à cause de l'évolution de l'arbitrage, désormais plus permissif avec l'équipe qui attaque. « Par rapport à l'automne (2020), l'équipe qui possède le ballon et qui joue est moins sanctionnée, observait alors le patron des Bleus. Contre le pays de Galles, il y a eu 124 rucks et un seul a été sifflé contre l'attaque. C'est en fin de match, où un joueur gallois se couche sur le porteur de balle. Donc, il semblerait que l'arbitrage donne un peu plus de liberté et d'autonomie à l'attaque. Or, on construit notre rugby par rapport à la règle, à l'arbitrage et aux tendances. »
Depuis, le quinze français est passé aux actes. Lui qui tapait en moyenne plus d'une trentaine de ballons au pied par match est passé à une vingtaine. Cet automne, ses deux premiers tests contre l'Argentine (29-20) et la Géorgie (45-15) ont aussi accouché des deux taux de possession les plus élevés de l'ère Galthié (53 % et 57 %). « Avec la nouvelle règle des "50-22", tu sais aussi qu'en ayant la possession, tu vas jouer contre treize mecs sur le premier rideau, voire 12 et demi au lieu de 14 comme avant, explique l'ancien ailier international Cédric Heymans, aujourd'hui consultant sur Canal +. Après un ou deux temps de jeu, tu peux donc trouver plus facilement des ouvertures. Ça t'incite à garder le ballon. » Tout n'est pourtant pas si simple. Les deux premiers matches de novembre ont montré que les Bleus éprouvaient de grosses difficultés à concrétiser leurs belles intentions offensives sur le terrain.
Aujourd'hui, l'équipe de France semble encore tâtonner dans une espèce d'entre-deux, comme si elle n'avait pas encore fait le deuil de son jeu d'avant. Dimanche, face à la Géorgie, le quinze de France a commis un nombre important d'erreurs techniques et s'est même parfois perdu dans des choix de jeu inopportuns, comme des courses latérales totalement vaines. Un manque de repères collectifs, sans doute. Il a aussi été ralenti et parfois même sanctionné dans le jeu au sol, comme contre l'Argentine.
"L'avantage, c'est toi qui mets la pression sur ton adversaire. L'inconvénient, c'est que tu y laisses des plumes
Cédric Heymans, ancien ailier international
Un peu comme s'il était si obnubilé par l'envie de redéployer le jeu vers le large après chaque zone d'impact qu'il en oubliait de sécuriser le ruck. « Mentalement, tu dois entrer dans une autre dimension, ajoute Heymans. Tu dois te reprogrammer pour garder le ballon. Et physiquement, c'est très énergivore. Quand tu fais du "large-large", ta redistribution doit te permettre d'avoir des soutiens à tous les endroits pour enchaîner les temps de jeu. L'avantage, c'est que c'est toi qui mets la pression sur ton adversaire. L'inconvénient, c'est que tu y laisses des plumes. »
Pour coller au plus près au profil d'une équipe joueuse et endurante, Galthié et son staff ont aussi revu le casting de leur équipe. Romain Ntamack est désormais utilisé en 12 pour laisser Matthieu Jalibert à l'ouverture. Des joueurs à gros volume de jeu et à grande vitesse de déplacement, tels Thibaud Flament ou Cameron Woki (utilisé en deuxième ligne face aux Géorgiens), semblent aussi prendre progressivement le pas sur des joueurs plus costauds tel que Bernard Le Roux. Les Bleus ont ainsi gagné en vitesse ce qu'ils ont perdu en puissance. Mais le juste équilibre est difficile à trouver, et les matches actuels, où les joueurs peinent à avancer frontalement dans le jeu courant, montrent qu'il reste encore à dénicher. « Aujourd'hui, tu cherches la cohérence dans cette équipe, souffle l'ancien sélectionneur Pierre Berbizier. Certains joueurs ne jouent pas à leur poste. Par exemple, si tu repositionnes Ntamack en 12 et Woki en 4, il faut qu'ils puissent y travailler et y jouer aussi en club. Ils ne peuvent pas découvrir ça uniquement lorsqu'ils sont en équipe de France ! Après une période de tâtonnements légitime de deux ans, tu as besoin maintenant de mettre en place des certitudes. Et là, tu crées au contraire des incertitudes. »
Les Français doivent-ils pour autant rechanger de stratégie avant de recevoir les All Blacks, samedi, au Stade de France (21 h) ? Revenir à un jeu de dépossession ? Non, évidemment, sinon tout ce qui a été mis en place ces dernières semaines n'aurait aucun sens. « Il faut poursuivre l'apprentissage, estime Heymans. Dans leur stratégie, les Bleus ont pris les choses dans le bon sens. Ils ont commencé par maîtriser leur jeu de dépossession avant de s'attacher à garder davantage le ballon. Pour moi, le révélateur, ce sera les Blacks. Les Irlandais ont montré la voie samedi (victoire 29-20). Leur temps passé dans les 22 m néo-zélandais est incroyable : c'est huit minutes, alors que c'est juste quelques secondes pour les Blacks. Ça montre que le meilleur moyen d'empêcher les grosses équipes de marquer des points est de les priver du ballon. »
Merci SCALP pour l’article (je ne peux pas les lire) très intéressant
De rien Nadolo N'hésite pas à nous signaler un article que nous aurions oublié de publier...
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Re: XV de France (partie en cours)
Les All Blacks, une équipe surtout "très bien préparée", souligne Urios
https://www.rugbyrama.fr/rugby/test-match-1/2021/autumn-nations-series-les-all-blacks-une-equipe-surtout-tres-bien-preparee-souligne-christophe-urios_sto8630000/story.shtml
https://www.rugbyrama.fr/rugby/test-match-1/2021/autumn-nations-series-les-all-blacks-une-equipe-surtout-tres-bien-preparee-souligne-christophe-urios_sto8630000/story.shtml
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Re: XV de France (partie en cours)
Scalp a écrit:C'est vrai, mais le dilemme jalibert Ntamack traduit bien le changement de paradigme dont tu parles, Jaja étant un joueur très offensif, en début de mandat du nouveau staff, son profil n'aurait pas été une priorité. Il faut aussi se rappeler dans quel état Galthié a repris l'EDF, on était en total manque de confiance, la loose collant à nos crampons, il voulait qu'on commence par gagner des matchs. Commencer en faisant les choses simplement, en faisant appel à la niaque des joueurs, pour vite tourner la page, ça pouvait se comprendre.nadoloubb a écrit:sudiste a écrit:
On voit en effet que Galthié cherche à ménager la chèvre et le choux en essayant de ne pas perdre la face. Le replacement de Matthieu en 15 pour libérer l'ouverture à Romain est-il judicieux ? Franchement je n'y vois aucun interêt sauf à tirer la conclusion que l'association 10-12 n'est aujourd'hui pas pérenne. Sorti à la 51 contre l'argentine NTK s'est vu restitué "son" poste au même moment du match contre la Géorgie et pour ne pas donner l'impression que l'on remplaçait un 10 par un autre 10, Jaminet en a fait les frais
Soit Galthié persévère et crois à la valeur ajoutée de leur association en connexion soit il faudra admettre que ces 2 joueurs se partagent la poste de 10. Le 12 et le 15 ne doivent pas devenir les variables d'ajustement du choix d'aligner à tout prix ces 2 joueurs au risque de créer des tensions avec les titulaires "légitimes" ou les "doublures" à ces postes (retour futur de Vincent et celui de Dulin) .
Alors qui débutera sur le banc ? That is the question Fabien !!!
Je trouve qu'on se focalise trop sur jalibert ntamack, pour moi, ce que nous révèle ces 2 premiers matchs c'est le changement de paradigme : aujourd’hui on essaye de tenir le ballon et force est de constater qu'on a du mal dans ce registre. Pendant 3 ans on a fait de la dépossession 50 coups de pieds et 200 placages. L’avantage est que tout le monde peut rentrer dans ce système rapidement, en effet même des équipes expérimentales comme contre l’Angleterre ou en Australie peuvent se mettre rapidement au niveau (1 semaine ou 2 semaines). Par contre les points faibles de cette stratégie ça nécessite énormément d’énergie, ca marque les corps et je pense que ça fait perdre de la lucidité sur une compétition ( 2 tournois à la fin où on fait n’importe quoi). Donc Galthié avec les blessures au centre essaye d'impulser une autre forme de jeu moins traumatisantes car je pense qu'il se dit qu'un jeu de dépossession sur la totalité d'uune coupe du monde ça sera très dur à gagner (il faudra alterner suivant l’adversaire).
La confiance étant revenue, c'est normal qu'on bascule vers un jeu plus ambitieux, je suis complètement d'accord avec tes arguments et de plus, ce serait vraiment gâcher nos talents et nos capacités offensives.
Oui tu as raison de souligner ca et je pense que ce changement prendra du temps même si on à l'impression qu'on stagne ca peut que marcher avec des dupont, ntamack, penaud,vakatawa,jaja gabin, jaminet ramos (bien sur faudra du costaud devant)...De plus même si on rebascule avec jaja ou ntamack en 10, je pense qu'on ne va pas repartir avec du jeu 100 % dépossession (comme il le dise dans l'article le staff s'adapte aux règles) donc il nous faudra un peu de temps avant de pouvoir maitriser/s’approprier ce nouveau jeu ( 2 ans ça me parait suffisant).
nadoloubb- Quentin MARTIntino
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.ubbrugby.com/actualites/8054-sa-et-depoortere-avec-le-xv-de-france.html
Comment pourrait-on être surpris que Depoortere soit déjà identifié ?
Comment pourrait-on être surpris que Depoortere soit déjà identifié ?
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Re: XV de France (partie en cours)
nadoloubb a écrit:Scalp a écrit:C'est vrai, mais le dilemme jalibert Ntamack traduit bien le changement de paradigme dont tu parles, Jaja étant un joueur très offensif, en début de mandat du nouveau staff, son profil n'aurait pas été une priorité. Il faut aussi se rappeler dans quel état Galthié a repris l'EDF, on était en total manque de confiance, la loose collant à nos crampons, il voulait qu'on commence par gagner des matchs. Commencer en faisant les choses simplement, en faisant appel à la niaque des joueurs, pour vite tourner la page, ça pouvait se comprendre.nadoloubb a écrit:sudiste a écrit:
On voit en effet que Galthié cherche à ménager la chèvre et le choux en essayant de ne pas perdre la face. Le replacement de Matthieu en 15 pour libérer l'ouverture à Romain est-il judicieux ? Franchement je n'y vois aucun interêt sauf à tirer la conclusion que l'association 10-12 n'est aujourd'hui pas pérenne. Sorti à la 51 contre l'argentine NTK s'est vu restitué "son" poste au même moment du match contre la Géorgie et pour ne pas donner l'impression que l'on remplaçait un 10 par un autre 10, Jaminet en a fait les frais
Soit Galthié persévère et crois à la valeur ajoutée de leur association en connexion soit il faudra admettre que ces 2 joueurs se partagent la poste de 10. Le 12 et le 15 ne doivent pas devenir les variables d'ajustement du choix d'aligner à tout prix ces 2 joueurs au risque de créer des tensions avec les titulaires "légitimes" ou les "doublures" à ces postes (retour futur de Vincent et celui de Dulin) .
Alors qui débutera sur le banc ? That is the question Fabien !!!
Je trouve qu'on se focalise trop sur jalibert ntamack, pour moi, ce que nous révèle ces 2 premiers matchs c'est le changement de paradigme : aujourd’hui on essaye de tenir le ballon et force est de constater qu'on a du mal dans ce registre. Pendant 3 ans on a fait de la dépossession 50 coups de pieds et 200 placages. L’avantage est que tout le monde peut rentrer dans ce système rapidement, en effet même des équipes expérimentales comme contre l’Angleterre ou en Australie peuvent se mettre rapidement au niveau (1 semaine ou 2 semaines). Par contre les points faibles de cette stratégie ça nécessite énormément d’énergie, ca marque les corps et je pense que ça fait perdre de la lucidité sur une compétition ( 2 tournois à la fin où on fait n’importe quoi). Donc Galthié avec les blessures au centre essaye d'impulser une autre forme de jeu moins traumatisantes car je pense qu'il se dit qu'un jeu de dépossession sur la totalité d'uune coupe du monde ça sera très dur à gagner (il faudra alterner suivant l’adversaire).
La confiance étant revenue, c'est normal qu'on bascule vers un jeu plus ambitieux, je suis complètement d'accord avec tes arguments et de plus, ce serait vraiment gâcher nos talents et nos capacités offensives.
Oui tu as raison de souligner ca et je pense que ce changement prendra du temps même si on à l'impression qu'on stagne ca peut que marcher avec des dupont, ntamack, penaud,vakatawa,jaja gabin, jaminet ramos (bien sur faudra du costaud devant)...De plus même si on rebascule avec jaja ou ntamack en 10, je pense qu'on ne va pas repartir avec du jeu 100 % dépossession (comme il le dise dans l'article le staff s'adapte aux règles) donc il nous faudra un peu de temps avant de pouvoir maitriser/s’approprier ce nouveau jeu ( 2 ans ça me parait suffisant).
Je pense comme toi et tant mieux, la dépossession, en plus c'est vraiment gonflant et frustrant à regarder. Mais à court terme, on n'est pas opérationnel dans le système Jalibert, Ntamack, si on se fait détroncher, il y aura pression et débat pour clore l'histoire. Même si je ne sens pas vraiment ce système, ce serait quand même bien d'essayer de prolonger l'expérience et d'avoir cette corde à notre arc.
Mais samedi, franchement, je pense qu'il faudrait mieux un fonctionnement plus classique, avec une paire de centre assez costaud, Jalibert en impact player avec une bonne dernière demi-heure (je ne crois pas que Galthié le mettrait titulaire), ça peut être décisif. Après, si on gagne avec nos deux 10 sur le terrain, ça me va aussi, rien ne me ferait plus plaisir que de me tromper
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Re: XV de France (partie en cours)
le radis a écrit:https://www.ubbrugby.com/actualites/8054-sa-et-depoortere-avec-le-xv-de-france.html
Comment pourrait-on être surpris que Depoortere soit déjà identifié ?
Yep tu l'avais souligné j'avais été surpris par son premier match en espoir (c'est toi qui me l'avais dis que c’était son premier) avec de belles sattitude avec et sans ballon.
Sa moins surpris comme gacia ou bielley
nadoloubb- Quentin MARTIntino
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Re: XV de France (partie en cours)
Scalp a écrit:nadoloubb a écrit:Scalp a écrit:C'est vrai, mais le dilemme jalibert Ntamack traduit bien le changement de paradigme dont tu parles, Jaja étant un joueur très offensif, en début de mandat du nouveau staff, son profil n'aurait pas été une priorité. Il faut aussi se rappeler dans quel état Galthié a repris l'EDF, on était en total manque de confiance, la loose collant à nos crampons, il voulait qu'on commence par gagner des matchs. Commencer en faisant les choses simplement, en faisant appel à la niaque des joueurs, pour vite tourner la page, ça pouvait se comprendre.nadoloubb a écrit:sudiste a écrit:
On voit en effet que Galthié cherche à ménager la chèvre et le choux en essayant de ne pas perdre la face. Le replacement de Matthieu en 15 pour libérer l'ouverture à Romain est-il judicieux ? Franchement je n'y vois aucun interêt sauf à tirer la conclusion que l'association 10-12 n'est aujourd'hui pas pérenne. Sorti à la 51 contre l'argentine NTK s'est vu restitué "son" poste au même moment du match contre la Géorgie et pour ne pas donner l'impression que l'on remplaçait un 10 par un autre 10, Jaminet en a fait les frais
Soit Galthié persévère et crois à la valeur ajoutée de leur association en connexion soit il faudra admettre que ces 2 joueurs se partagent la poste de 10. Le 12 et le 15 ne doivent pas devenir les variables d'ajustement du choix d'aligner à tout prix ces 2 joueurs au risque de créer des tensions avec les titulaires "légitimes" ou les "doublures" à ces postes (retour futur de Vincent et celui de Dulin) .
Alors qui débutera sur le banc ? That is the question Fabien !!!
Je trouve qu'on se focalise trop sur jalibert ntamack, pour moi, ce que nous révèle ces 2 premiers matchs c'est le changement de paradigme : aujourd’hui on essaye de tenir le ballon et force est de constater qu'on a du mal dans ce registre. Pendant 3 ans on a fait de la dépossession 50 coups de pieds et 200 placages. L’avantage est que tout le monde peut rentrer dans ce système rapidement, en effet même des équipes expérimentales comme contre l’Angleterre ou en Australie peuvent se mettre rapidement au niveau (1 semaine ou 2 semaines). Par contre les points faibles de cette stratégie ça nécessite énormément d’énergie, ca marque les corps et je pense que ça fait perdre de la lucidité sur une compétition ( 2 tournois à la fin où on fait n’importe quoi). Donc Galthié avec les blessures au centre essaye d'impulser une autre forme de jeu moins traumatisantes car je pense qu'il se dit qu'un jeu de dépossession sur la totalité d'uune coupe du monde ça sera très dur à gagner (il faudra alterner suivant l’adversaire).
La confiance étant revenue, c'est normal qu'on bascule vers un jeu plus ambitieux, je suis complètement d'accord avec tes arguments et de plus, ce serait vraiment gâcher nos talents et nos capacités offensives.
Oui tu as raison de souligner ca et je pense que ce changement prendra du temps même si on à l'impression qu'on stagne ca peut que marcher avec des dupont, ntamack, penaud,vakatawa,jaja gabin, jaminet ramos (bien sur faudra du costaud devant)...De plus même si on rebascule avec jaja ou ntamack en 10, je pense qu'on ne va pas repartir avec du jeu 100 % dépossession (comme il le dise dans l'article le staff s'adapte aux règles) donc il nous faudra un peu de temps avant de pouvoir maitriser/s’approprier ce nouveau jeu ( 2 ans ça me parait suffisant).
Je pense comme toi et tant mieux, la dépossession, en plus c'est vraiment gonflant et frustrant à regarder. Mais à court terme, on n'est pas opérationnel dans le système Jalibert, Ntamack, si on se fait détroncher, il y aura pression et débat pour clore l'histoire. Même si je ne sens pas vraiment ce système, ce serait quand même bien d'essayer de prolonger l'expérience et d'avoir cette corde à notre arc.
Mais samedi, franchement, je pense qu'il faudrait mieux un fonctionnement plus classique, avec une paire de centre assez costaud, Jalibert en impact player avec une bonne dernière demi-heure (je ne crois pas que Galthié le mettrait titulaire), ça peut être décisif. Après, si on gagne avec nos deux 10 sur le terrain, ça me va aussi, rien ne me ferait plus plaisir que de me tromper
Pourquoi pas en tout cas il y a du matos
nadoloubb- Quentin MARTIntino
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Re: XV de France (partie en cours)
nadoloubb a écrit:Scalp a écrit:nadoloubb a écrit:Scalp a écrit:C'est vrai, mais le dilemme jalibert Ntamack traduit bien le changement de paradigme dont tu parles, Jaja étant un joueur très offensif, en début de mandat du nouveau staff, son profil n'aurait pas été une priorité. Il faut aussi se rappeler dans quel état Galthié a repris l'EDF, on était en total manque de confiance, la loose collant à nos crampons, il voulait qu'on commence par gagner des matchs. Commencer en faisant les choses simplement, en faisant appel à la niaque des joueurs, pour vite tourner la page, ça pouvait se comprendre.nadoloubb a écrit:sudiste a écrit:
On voit en effet que Galthié cherche à ménager la chèvre et le choux en essayant de ne pas perdre la face. Le replacement de Matthieu en 15 pour libérer l'ouverture à Romain est-il judicieux ? Franchement je n'y vois aucun interêt sauf à tirer la conclusion que l'association 10-12 n'est aujourd'hui pas pérenne. Sorti à la 51 contre l'argentine NTK s'est vu restitué "son" poste au même moment du match contre la Géorgie et pour ne pas donner l'impression que l'on remplaçait un 10 par un autre 10, Jaminet en a fait les frais
Soit Galthié persévère et crois à la valeur ajoutée de leur association en connexion soit il faudra admettre que ces 2 joueurs se partagent la poste de 10. Le 12 et le 15 ne doivent pas devenir les variables d'ajustement du choix d'aligner à tout prix ces 2 joueurs au risque de créer des tensions avec les titulaires "légitimes" ou les "doublures" à ces postes (retour futur de Vincent et celui de Dulin) .
Alors qui débutera sur le banc ? That is the question Fabien !!!
Je trouve qu'on se focalise trop sur jalibert ntamack, pour moi, ce que nous révèle ces 2 premiers matchs c'est le changement de paradigme : aujourd’hui on essaye de tenir le ballon et force est de constater qu'on a du mal dans ce registre. Pendant 3 ans on a fait de la dépossession 50 coups de pieds et 200 placages. L’avantage est que tout le monde peut rentrer dans ce système rapidement, en effet même des équipes expérimentales comme contre l’Angleterre ou en Australie peuvent se mettre rapidement au niveau (1 semaine ou 2 semaines). Par contre les points faibles de cette stratégie ça nécessite énormément d’énergie, ca marque les corps et je pense que ça fait perdre de la lucidité sur une compétition ( 2 tournois à la fin où on fait n’importe quoi). Donc Galthié avec les blessures au centre essaye d'impulser une autre forme de jeu moins traumatisantes car je pense qu'il se dit qu'un jeu de dépossession sur la totalité d'uune coupe du monde ça sera très dur à gagner (il faudra alterner suivant l’adversaire).
La confiance étant revenue, c'est normal qu'on bascule vers un jeu plus ambitieux, je suis complètement d'accord avec tes arguments et de plus, ce serait vraiment gâcher nos talents et nos capacités offensives.
Oui tu as raison de souligner ca et je pense que ce changement prendra du temps même si on à l'impression qu'on stagne ca peut que marcher avec des dupont, ntamack, penaud,vakatawa,jaja gabin, jaminet ramos (bien sur faudra du costaud devant)...De plus même si on rebascule avec jaja ou ntamack en 10, je pense qu'on ne va pas repartir avec du jeu 100 % dépossession (comme il le dise dans l'article le staff s'adapte aux règles) donc il nous faudra un peu de temps avant de pouvoir maitriser/s’approprier ce nouveau jeu ( 2 ans ça me parait suffisant).
Je pense comme toi et tant mieux, la dépossession, en plus c'est vraiment gonflant et frustrant à regarder. Mais à court terme, on n'est pas opérationnel dans le système Jalibert, Ntamack, si on se fait détroncher, il y aura pression et débat pour clore l'histoire. Même si je ne sens pas vraiment ce système, ce serait quand même bien d'essayer de prolonger l'expérience et d'avoir cette corde à notre arc.
Mais samedi, franchement, je pense qu'il faudrait mieux un fonctionnement plus classique, avec une paire de centre assez costaud, Jalibert en impact player avec une bonne dernière demi-heure (je ne crois pas que Galthié le mettrait titulaire), ça peut être décisif. Après, si on gagne avec nos deux 10 sur le terrain, ça me va aussi, rien ne me ferait plus plaisir que de me tromper
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Je suis pour le partage du poste, je pense que Jalibert mérite largement d'être titulaire, mais, on en a déjà parlé mille fois, l'environnement, à commencer par Dupont, plaide en la faveur de NTK titulaire...
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Age : 57
Re: XV de France (partie en cours)
XV de France : Emile Ntamack donne les atouts des Bleus pour battre les Blacks
https://rmcsport.bfmtv.com/replay-emissions/super-moscato-show/xv-de-france-emile-ntamack-donne-les-atouts-des-bleus-pour-battre-les-blacks_VN-202111160293.html
https://rmcsport.bfmtv.com/replay-emissions/super-moscato-show/xv-de-france-emile-ntamack-donne-les-atouts-des-bleus-pour-battre-les-blacks_VN-202111160293.html
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Re: XV de France (partie en cours)
RUGBY. ANALYSE. Comment les Blacks structurent-ils leur jeu ?
https://www.lerugbynistere.fr/news/rugby-analyse-comment-les-blacks-structurent-ils-leur-jeu-1611211445.php
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Re: XV de France (partie en cours)
Rugby. Des All Blacks en quête de rédemption face aux Bleus : ''La meilleure réponse sera d'être efficace et physique''
https://www.lerugbynistere.fr/news/rugby-des-all-blacks-en-quete-de-redemption-face-aux-bleus-la-meilleure-reponse-sera-detre-efficace-et-physique-1611211549.php
https://www.lerugbynistere.fr/news/rugby-des-all-blacks-en-quete-de-redemption-face-aux-bleus-la-meilleure-reponse-sera-detre-efficace-et-physique-1611211549.php
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Re: XV de France (partie en cours)
nadoloubb a écrit:le radis a écrit:https://www.ubbrugby.com/actualites/8054-sa-et-depoortere-avec-le-xv-de-france.html
Comment pourrait-on être surpris que Depoortere soit déjà identifié ?
Yep tu l'avais souligné j'avais été surpris par son premier match en espoir (c'est toi qui me l'avais dis que c’était son premier) avec de belles sattitude avec et sans ballon.
Sa moins surpris comme gacia ou bielley
Ouep, je suis content, dès que je l'ai vu entrer au printemps dernier alors qu'il devait avoir à peine 18 ans, tout de suite, il a montré qu'il était non seulement au niveau mais à surtout dévoilé qu'il pouvait faire des différences dans le jeu en se s'appuyant pas sur des qualités physiques au dessus de la moyenne pour cette classe d'âge.
le radis- Team modo
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Date d'inscription : 12/10/2012
Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: XV de France (partie en cours)
Il semblerait selon rmc que l'association jaja-rnt soit abandonné au profit de rnt danty fickou , jaja sur le banc
marchal- Centre de presse
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