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1/2 finale à Nice - UBB / MHR
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1/2 finale à Nice - UBB / MHR
MHR-UBB : un forfait de taille à Bordeaux-Bègles avant la demi-finale contre Montpellier, Picamoles titulaire ?
http://www.midilibre.fr/2022/06/13/mhr-ubb-un-forfait-de-taille-a-bordeaux-begles-avant-la-demi-finale-contre-montpellier-picamoles-titulaire-10362499.php
http://www.midilibre.fr/2022/06/13/mhr-ubb-un-forfait-de-taille-a-bordeaux-begles-avant-la-demi-finale-contre-montpellier-picamoles-titulaire-10362499.php
Dernière édition par Scalp le Lun 13 Juin 2022 - 12:36, édité 1 fois
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: 1/2 finale à Nice - UBB / MHR
Top 14 : 2e de la saison régulière, le MHR a "un an d'avance" estime Saint-André
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/top-14/top-14-leader-la-saison-reguliere-le-mhr-a-un-an-d-avance-estime-saint-andre-6307676815112_VN-202206130311.html
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/top-14/top-14-leader-la-saison-reguliere-le-mhr-a-un-an-d-avance-estime-saint-andre-6307676815112_VN-202206130311.html
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Re: 1/2 finale à Nice - UBB / MHR
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Re: 1/2 finale à Nice - UBB / MHR
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/top-14-de-la-tension-a-l-ubb-malgre-la-qualif-pour-les-demi-finales-11283098.php
Top 14 : de la tension à l’UBB malgré la qualif’ pour les demi-finales
Par Yoan Leshauriès - y.leshauries@sudouest.fr
L’Union Bordeaux-Bègles s’est qualifiée pour les demi-finales en écartant le Racing (36-16). Mais entre Christophe Urios et certains cadres, à l’image de Cameron Woki et Matthieu Jalibert, la fracture semble réelle avant d’affronter Montpellier à Nice samedi prochain
Un doigt posé sur la bouche. Le geste de Cameron Woki, auteur du quatrième essai de l’Union Bordeaux-Bègles, n’est pas passé inaperçu dimanche soir à Chaban-Delmas lors de la victoire en barrage face au Racing 92 (36-16). Tout comme la poignée de main glaciale de Matthieu Jalibert, à sa sortie du terrain, félicité par Christophe Urios. Piqués dans leur orgueil, vexés par les mots de leur manager après la claque reçue à Perpignan (22-15) une semaine plus tôt (« Cameron, je ne le vois pas… Matthieu, je ne le vois pas… »), les deux internationaux français ont relevé la tête et ont participé à la qualification de leur équipe pour les demi-finales du Top 14 face à Montpellier, samedi prochain (21 h 05) à Nice. Mais entre certains joueurs et le « boss » girondin, la fracture semble bien réelle.
« Cette semaine, ça a été tendu », a reconnu Matthieu Jalibert au micro de Canal + après le match. « Vous l’avez vu, il y a eu des déclarations dans la presse de notre manager, des joueurs ciblés. J’ai juste envie de dire que nous, on ne joue pas pour Christophe (Urios). On est juste en mission pour des joueurs comme François (Trinh-Duc) ou Louis (Picamoles) qui vont finir leur carrière. Après tout ce qu’ils ont donné au rugby français, on a juste envie de les faire sortir par la grande porte, tout simplement. On a pris les choses en mains, et aujourd’hui, on a fait un grand match. »
Un levier, un risque
Le manager ne s’est pas attardé sur la poignée de main avec son ouvreur. « Je m’y attendais, sourit-il. Matthieu, c’est un champion, je le dis souvent. Mais c’est dans les deux sens. Les grands joueurs te font gagner les grands matchs. Samedi, j’ai vu le Stade Toulousain et j’ai vu Antoine Dupont surtout. Qu’on s’en inspire ! Quand tu veux gagner des titres, tu as besoin de tes grands joueurs. Ça vous choque qu’on froisse des joueurs quand ils ne sont pas très bons ? » Quant au geste de Cameron Woki : « Je ne l’ai même pas vu, c’est ce qu’on m’a dit », poursuit Christophe Urios. « Mais qu’il continue comme ça, qu’il marque des essais. J’aurais préféré qu’il le fasse à Perpignan mais il ne l’a pas fait. Donc les histoires après, c’est de l’enfumage ».
La dernière carte abattue par Christophe Urios pour piquer ses leaders la semaine dernière a porté ses fruits. Mais elle semble avoir cassé quelque chose. Le manager reconnaît que cela pouvait être à double tranchant : « J’ai pris un risque important parce qu’il fallait qu’on se révolte. Mais il y a des choses qui ne me plaisaient pas. Il faudra que je les règle l’année prochaine. J’ai froissé des joueurs, c’était ciblé évidemment mais c’est comme ça, c’est la vie. Je me suis mis le vestiaire à dos cette semaine. C’est la première fois que ça m’arrive, tous contre moi pour partir à la guerre. Je n’ai jamais eu à coacher un groupe comme celui-là. J’apprends. Mais j’ai les idées claires, très claires ».
« Le patron, c’est moi, personne d’autre. Ceux qui ne veulent pas me suivre, ils restent sur le côté. Et si jamais ça ne va pas, je partirai »
Après un retour en bus de Perpignan plutôt tendu, Christophe Urios a laissé son groupe se prendre en main en début de semaine dernière. Maxime Lucu, François Trinh-Duc et Louis Picamoles ont animé les séances vidéo. Un sorte d’auto-gestion ? « Quand même pas mais Christophe était tellement énervé après Perpignan que le temps qu’il digère ça, il a laissé place aux leaders pour gérer les deux premiers jours », explique le troisième ligne Bastien Vergnes. « Il a voulu nous laisser les rênes, poursuit Cameron Woki. Et il nous a accompagnés sur la fin de semaine. Mais il n’y avait aucun sourire à l’entraînement la semaine dernière. On n’a pas pris de plaisir. »
Nouveau rappel à l’ordre
À la mi-temps du match face au Racing, dans le vestiaire, Christophe Urios en a dit le minimum à ses joueurs. « Mon discours a été très court, très basique. Je ne sais pas si ça reviendra, moi, je ne triche pas. Je ne peux pas dire c’est bien quand ce n’est pas bien. Il faut qu’on fasse attention, il faut qu’on soit capables d’assumer ce qu’on dit. Quand tu ne mets pas tout ce qu’il faut pour faire ce que tu as décidé de faire, ça, c’est dangereux. Ne pas tenir ses promesses, c’est dangereux. Pas pour moi mais pour le club, le président, les supporters, il faut faire attention, on ne doit pas jouer avec ça ».
Malgré la belle réaction des cadres, Christophe Urios a tenu à mettre les choses au clair après la qualification : « Il faut faire attention, le patron, c’est moi, personne d’autre. Ceux qui ne veulent pas me suivre, ils restent sur le côté. Je sais où je veux aller à Bordeaux. Et si jamais ça ne va pas, je partirai de Bordeaux. Je n’ai pas de problème, il faut savoir ce qu’on veut ». Et le manager de conclure : « Le rugby m’a appris plein de choses, je l’ai dit aux joueurs : la générosité est bien plus importante que de l’individualisme. Donc soyons généreux, donnons avant de vouloir recevoir. C’est ça la vérité ». Ambiance.
Top 14 : de la tension à l’UBB malgré la qualif’ pour les demi-finales
Par Yoan Leshauriès - y.leshauries@sudouest.fr
L’Union Bordeaux-Bègles s’est qualifiée pour les demi-finales en écartant le Racing (36-16). Mais entre Christophe Urios et certains cadres, à l’image de Cameron Woki et Matthieu Jalibert, la fracture semble réelle avant d’affronter Montpellier à Nice samedi prochain
Un doigt posé sur la bouche. Le geste de Cameron Woki, auteur du quatrième essai de l’Union Bordeaux-Bègles, n’est pas passé inaperçu dimanche soir à Chaban-Delmas lors de la victoire en barrage face au Racing 92 (36-16). Tout comme la poignée de main glaciale de Matthieu Jalibert, à sa sortie du terrain, félicité par Christophe Urios. Piqués dans leur orgueil, vexés par les mots de leur manager après la claque reçue à Perpignan (22-15) une semaine plus tôt (« Cameron, je ne le vois pas… Matthieu, je ne le vois pas… »), les deux internationaux français ont relevé la tête et ont participé à la qualification de leur équipe pour les demi-finales du Top 14 face à Montpellier, samedi prochain (21 h 05) à Nice. Mais entre certains joueurs et le « boss » girondin, la fracture semble bien réelle.
« Cette semaine, ça a été tendu », a reconnu Matthieu Jalibert au micro de Canal + après le match. « Vous l’avez vu, il y a eu des déclarations dans la presse de notre manager, des joueurs ciblés. J’ai juste envie de dire que nous, on ne joue pas pour Christophe (Urios). On est juste en mission pour des joueurs comme François (Trinh-Duc) ou Louis (Picamoles) qui vont finir leur carrière. Après tout ce qu’ils ont donné au rugby français, on a juste envie de les faire sortir par la grande porte, tout simplement. On a pris les choses en mains, et aujourd’hui, on a fait un grand match. »
Un levier, un risque
Le manager ne s’est pas attardé sur la poignée de main avec son ouvreur. « Je m’y attendais, sourit-il. Matthieu, c’est un champion, je le dis souvent. Mais c’est dans les deux sens. Les grands joueurs te font gagner les grands matchs. Samedi, j’ai vu le Stade Toulousain et j’ai vu Antoine Dupont surtout. Qu’on s’en inspire ! Quand tu veux gagner des titres, tu as besoin de tes grands joueurs. Ça vous choque qu’on froisse des joueurs quand ils ne sont pas très bons ? » Quant au geste de Cameron Woki : « Je ne l’ai même pas vu, c’est ce qu’on m’a dit », poursuit Christophe Urios. « Mais qu’il continue comme ça, qu’il marque des essais. J’aurais préféré qu’il le fasse à Perpignan mais il ne l’a pas fait. Donc les histoires après, c’est de l’enfumage ».
La dernière carte abattue par Christophe Urios pour piquer ses leaders la semaine dernière a porté ses fruits. Mais elle semble avoir cassé quelque chose. Le manager reconnaît que cela pouvait être à double tranchant : « J’ai pris un risque important parce qu’il fallait qu’on se révolte. Mais il y a des choses qui ne me plaisaient pas. Il faudra que je les règle l’année prochaine. J’ai froissé des joueurs, c’était ciblé évidemment mais c’est comme ça, c’est la vie. Je me suis mis le vestiaire à dos cette semaine. C’est la première fois que ça m’arrive, tous contre moi pour partir à la guerre. Je n’ai jamais eu à coacher un groupe comme celui-là. J’apprends. Mais j’ai les idées claires, très claires ».
« Le patron, c’est moi, personne d’autre. Ceux qui ne veulent pas me suivre, ils restent sur le côté. Et si jamais ça ne va pas, je partirai »
Après un retour en bus de Perpignan plutôt tendu, Christophe Urios a laissé son groupe se prendre en main en début de semaine dernière. Maxime Lucu, François Trinh-Duc et Louis Picamoles ont animé les séances vidéo. Un sorte d’auto-gestion ? « Quand même pas mais Christophe était tellement énervé après Perpignan que le temps qu’il digère ça, il a laissé place aux leaders pour gérer les deux premiers jours », explique le troisième ligne Bastien Vergnes. « Il a voulu nous laisser les rênes, poursuit Cameron Woki. Et il nous a accompagnés sur la fin de semaine. Mais il n’y avait aucun sourire à l’entraînement la semaine dernière. On n’a pas pris de plaisir. »
Nouveau rappel à l’ordre
À la mi-temps du match face au Racing, dans le vestiaire, Christophe Urios en a dit le minimum à ses joueurs. « Mon discours a été très court, très basique. Je ne sais pas si ça reviendra, moi, je ne triche pas. Je ne peux pas dire c’est bien quand ce n’est pas bien. Il faut qu’on fasse attention, il faut qu’on soit capables d’assumer ce qu’on dit. Quand tu ne mets pas tout ce qu’il faut pour faire ce que tu as décidé de faire, ça, c’est dangereux. Ne pas tenir ses promesses, c’est dangereux. Pas pour moi mais pour le club, le président, les supporters, il faut faire attention, on ne doit pas jouer avec ça ».
Malgré la belle réaction des cadres, Christophe Urios a tenu à mettre les choses au clair après la qualification : « Il faut faire attention, le patron, c’est moi, personne d’autre. Ceux qui ne veulent pas me suivre, ils restent sur le côté. Je sais où je veux aller à Bordeaux. Et si jamais ça ne va pas, je partirai de Bordeaux. Je n’ai pas de problème, il faut savoir ce qu’on veut ». Et le manager de conclure : « Le rugby m’a appris plein de choses, je l’ai dit aux joueurs : la générosité est bien plus importante que de l’individualisme. Donc soyons généreux, donnons avant de vouloir recevoir. C’est ça la vérité ». Ambiance.
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Re: 1/2 finale à Nice - UBB / MHR
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/top-14-si-on-veut-avoir-des-joueurs-lisses-on-n-ira-pas-loin-estime-laurent-marti-le-president-de-l-ubb-11283154.php
Top 14. « Si on veut avoir des joueurs lisses, on n’ira pas loin », estime Laurent Marti, le président de l’UBB
Par Propos recueillis par Arnaud David
Le président de l’Union Bordeaux-Bègles ne s’inquiète pas de la tension entre son manager Christophe Urios et ses joueurs. Au contraire
Y a-t-il une vraie fracture entre Christophe Urios et ses joueurs ou cette tension est-elle un artifice de management ?
Ni l’un, ni l’autre pour moi. Il y a tout simplement une situation liée au fait qu’on est dans le sport de haut niveau, le sport professionnel. À ce niveau, tu retrouves des hommes fiers, compétiteurs dans l’âme. Cela peut créer des petits dérapages. Cela ne me dérange pas. J’ai même envie de dire bien au contraire. Je ne pense pas qu’on puisse construire une histoire dans un contexte trop lisse. On sait que la dernière fois que ce club a été champion, c’est en 1991. Je n’ai pas le souvenir que c’était un groupe très lisse. Il devait y avoir quelques tensions mais elles n’étaient pas médiatisées comme maintenant. Je suis sûr qu’il se passe la même chose ailleurs. Je ne pense pas que Ronan O’Gara soit un entraîneur lisse, je ne pense pas qu’Ugo Mola soit un entraîneur lisse. Je ne pense pas qu’ils aient des joueurs leaders lisses. Cela ne me dérange pas. Je le vois plutôt comme la force de caractère qui s’installe dans ce groupe. Elle est indispensable pour espérer continuer à haut niveau.
Christophe Urios a parlé de « promesses non tenues » pour expliquer son coup de gueule la semaine passée. Est-ce aussi votre diagnostic ?
Moi, je suis plutôt dans la devise « On perd ensemble, on gagne ensemble ». Sur la durée d’une saison, il y a forcément des déceptions pour Christophe, pour le staff sur le comportement des joueurs. Tu attends les joueurs et ils ne sont pas là. À l’inverse, les joueurs peuvent être déçus par ce qu’un club peut leur proposer. On a tous des coups de mou. C’est pour ça que je pense qu’on a perdu ensemble contre Perpignan, et gagné ensemble contre le Racing 92. C’est tout ce qui m’intéresse.
“Avec Christophe, on partage la même motivation”
Cette situation ne risque-t-elle pas d’être obstacle pour aller chercher un titre ?
Je la vois plus comme un avantage. Ce n’est rien. C’est déjà oublié. C’est lundi, il fait beau, on a vu une deuxième mi-temps fabuleuse dans une ambiance magique. Car le public a été extraordinaire ; certains m’ont dit que cela leur avait rappelé l’ambiance de Girondins – Juventus. Maintenant, on est tous focalisé sur la demi-finale contre Montpellier. Il n’y a que ça qui compte. Et je pense que ça va être compliqué.
À long terme, une relation conflictuelle peut-elle perdurer. Christophe Urios a laissé entendre qu’il pourrait partir…
J’ai donné à Christophe Urios les clés du sportif. C’était une nécessité en raison de ce qu’on avait vécu à l’UBB. Je voulais un manager fort, d’expérience, ayant déjà gagné. Christophe était motivé par le challenge de Bordeaux. Il a trouvé un club structuré, un public fabuleux, un effectif remarquable. Je sais qu’on s’est dit. On partage la même motivation : c’est d’écrire l’histoire de l’UBB. Je ne fais pas trop cas de déclarations qui peuvent sortir comme ça. On vit tous avec une grosse tension autour des matches. Mais ça prouve que ça vit et cela me plaît. Il faut qu’on soit bouillant sinon on arrivera à rien.
En tant que président, est-ce que vous autorisez à recadrer vos joueurs ?
J’ai toujours été proche des joueurs et j’ai toujours été respectueux d’eux. Ils me le rendent. Sinon, je ne vois pas l’intérêt d’être président. Je mets un point d’honneur à laisser les clés à Christophe et à ne pas interférer. Ce qui ne m’empêche pour les plus jeunes ou ceux que je connais depuis plus longtemps de donner quelques conseils qui peuvent être pris pour des recadrages. Mais il n’y en a pas toujours besoin. Et puis encore une fois, si l’on ne veut avoir que des joueurs lisses, on n’ira pas très loin.
Les renégociations avec Cameron Woki pour une prolongation de contrat après 2003 sont-elles toujours au point mort ?
Oui. Cameron a exprimé deux fois le fait de ne pas être sûr de vouloir continuer à Bordeaux. C’est honnête de sa part. Il est hésitant dans sa motivation. Il ne faut pas essayer de passer en force mais le laisser mûrir son choix. Nous lui avons fait une belle proposition avant le tournoi.
Top 14. « Si on veut avoir des joueurs lisses, on n’ira pas loin », estime Laurent Marti, le président de l’UBB
Par Propos recueillis par Arnaud David
Le président de l’Union Bordeaux-Bègles ne s’inquiète pas de la tension entre son manager Christophe Urios et ses joueurs. Au contraire
Y a-t-il une vraie fracture entre Christophe Urios et ses joueurs ou cette tension est-elle un artifice de management ?
Ni l’un, ni l’autre pour moi. Il y a tout simplement une situation liée au fait qu’on est dans le sport de haut niveau, le sport professionnel. À ce niveau, tu retrouves des hommes fiers, compétiteurs dans l’âme. Cela peut créer des petits dérapages. Cela ne me dérange pas. J’ai même envie de dire bien au contraire. Je ne pense pas qu’on puisse construire une histoire dans un contexte trop lisse. On sait que la dernière fois que ce club a été champion, c’est en 1991. Je n’ai pas le souvenir que c’était un groupe très lisse. Il devait y avoir quelques tensions mais elles n’étaient pas médiatisées comme maintenant. Je suis sûr qu’il se passe la même chose ailleurs. Je ne pense pas que Ronan O’Gara soit un entraîneur lisse, je ne pense pas qu’Ugo Mola soit un entraîneur lisse. Je ne pense pas qu’ils aient des joueurs leaders lisses. Cela ne me dérange pas. Je le vois plutôt comme la force de caractère qui s’installe dans ce groupe. Elle est indispensable pour espérer continuer à haut niveau.
Christophe Urios a parlé de « promesses non tenues » pour expliquer son coup de gueule la semaine passée. Est-ce aussi votre diagnostic ?
Moi, je suis plutôt dans la devise « On perd ensemble, on gagne ensemble ». Sur la durée d’une saison, il y a forcément des déceptions pour Christophe, pour le staff sur le comportement des joueurs. Tu attends les joueurs et ils ne sont pas là. À l’inverse, les joueurs peuvent être déçus par ce qu’un club peut leur proposer. On a tous des coups de mou. C’est pour ça que je pense qu’on a perdu ensemble contre Perpignan, et gagné ensemble contre le Racing 92. C’est tout ce qui m’intéresse.
“Avec Christophe, on partage la même motivation”
Cette situation ne risque-t-elle pas d’être obstacle pour aller chercher un titre ?
Je la vois plus comme un avantage. Ce n’est rien. C’est déjà oublié. C’est lundi, il fait beau, on a vu une deuxième mi-temps fabuleuse dans une ambiance magique. Car le public a été extraordinaire ; certains m’ont dit que cela leur avait rappelé l’ambiance de Girondins – Juventus. Maintenant, on est tous focalisé sur la demi-finale contre Montpellier. Il n’y a que ça qui compte. Et je pense que ça va être compliqué.
À long terme, une relation conflictuelle peut-elle perdurer. Christophe Urios a laissé entendre qu’il pourrait partir…
J’ai donné à Christophe Urios les clés du sportif. C’était une nécessité en raison de ce qu’on avait vécu à l’UBB. Je voulais un manager fort, d’expérience, ayant déjà gagné. Christophe était motivé par le challenge de Bordeaux. Il a trouvé un club structuré, un public fabuleux, un effectif remarquable. Je sais qu’on s’est dit. On partage la même motivation : c’est d’écrire l’histoire de l’UBB. Je ne fais pas trop cas de déclarations qui peuvent sortir comme ça. On vit tous avec une grosse tension autour des matches. Mais ça prouve que ça vit et cela me plaît. Il faut qu’on soit bouillant sinon on arrivera à rien.
En tant que président, est-ce que vous autorisez à recadrer vos joueurs ?
J’ai toujours été proche des joueurs et j’ai toujours été respectueux d’eux. Ils me le rendent. Sinon, je ne vois pas l’intérêt d’être président. Je mets un point d’honneur à laisser les clés à Christophe et à ne pas interférer. Ce qui ne m’empêche pour les plus jeunes ou ceux que je connais depuis plus longtemps de donner quelques conseils qui peuvent être pris pour des recadrages. Mais il n’y en a pas toujours besoin. Et puis encore une fois, si l’on ne veut avoir que des joueurs lisses, on n’ira pas très loin.
Les renégociations avec Cameron Woki pour une prolongation de contrat après 2003 sont-elles toujours au point mort ?
Oui. Cameron a exprimé deux fois le fait de ne pas être sûr de vouloir continuer à Bordeaux. C’est honnête de sa part. Il est hésitant dans sa motivation. Il ne faut pas essayer de passer en force mais le laisser mûrir son choix. Nous lui avons fait une belle proposition avant le tournoi.
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Re: 1/2 finale à Nice - UBB / MHR
Je mets un point d’honneur à laisser les clés à Christophe et à ne pas interférer.
Marti n'a pas l'air de s'en faire..., bon, très bien, on va voir à l'usage comment les protagonistes arrivent à se tourner tous ensemble, vers le seul but qui mérite de dépenser son énergie
Marti n'a pas l'air de s'en faire..., bon, très bien, on va voir à l'usage comment les protagonistes arrivent à se tourner tous ensemble, vers le seul but qui mérite de dépenser son énergie
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Re: 1/2 finale à Nice - UBB / MHR
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Re: 1/2 finale à Nice - UBB / MHR
Scalp a écrit:Je mets un point d’honneur à laisser les clés à Christophe et à ne pas interférer.
Marti n'a pas l'air de s'en faire..., bon, très bien, on va voir à l'usage comment les protagonistes arrivent à se tourner tous ensemble, vers le seul but qui mérite de dépenser son énergie
oui mais il aussi cité: "Oui. Cameron a exprimé deux fois le fait de ne pas être sûr de vouloir continuer à Bordeaux."
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Re: 1/2 finale à Nice - UBB / MHR
Dr. Gregory Bouse a écrit:Scalp a écrit:Je mets un point d’honneur à laisser les clés à Christophe et à ne pas interférer.
Marti n'a pas l'air de s'en faire..., bon, très bien, on va voir à l'usage comment les protagonistes arrivent à se tourner tous ensemble, vers le seul but qui mérite de dépenser son énergie
oui mais il aussi cité: "Oui. Cameron a exprimé deux fois le fait de ne pas être sûr de vouloir continuer à Bordeaux."
Partrick a écrit un commentaire qui me va très bien à ce sujet..., dans le topic : Prolongations, Signatures, Départs pour 2022/2023
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Re: 1/2 finale à Nice - UBB / MHR
Marti : "On est dans le sport professionnel, avec des ego forts"
https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2020-2021/top-14-laurent-marti-ubb-bordeaux-begles-on-est-dans-le-sport-professionnel-avec-des-egos-forts_sto8991082/story.shtml
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Re: 1/2 finale à Nice - UBB / MHR
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Re: 1/2 finale à Nice - UBB / MHR
Scalp a écrit:MHR-UBB : un forfait de taille à Bordeaux-Bègles avant la demi-finale contre Montpellier, Picamoles titulaire ?
http://www.midilibre.fr/2022/06/13/mhr-ubb-un-forfait-de-taille-a-bordeaux-begles-avant-la-demi-finale-contre-montpellier-picamoles-titulaire-10362499.php
Ça... Ça craint... Peut être le joueur le plus important de l UBB, en tout cas, personnellement celui que je ne voulais surtout pas voir bléssé, absent...
Sur le coup au stade et au vu des qqs images écran géant.. Beaucoup de sifflet sur le déblayage en question qui le blesse, justifiés ??
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Re: 1/2 finale à Nice - UBB / MHR
Marais encore on pourra trouver quelqu un, Picamoles ou Petti voir Jolmes mais Lamothe par contre ca se passe comment ? Il faudra mettre Connor Sa sur la feuille de match ?
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Re: 1/2 finale à Nice - UBB / MHR
Yatangaki a écrit:Marais encore on pourra trouver quelqu un, Picamoles ou Petti voir Jolmes mais Lamothe par contre ca se passe comment ? Il faudra mettre Connor Sa sur la feuille de match ?
Dweba Évidemment
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Re: 1/2 finale à Nice - UBB / MHR
Scalp a écrit:Yatangaki a écrit:Marais encore on pourra trouver quelqu un, Picamoles ou Petti voir Jolmes mais Lamothe par contre ca se passe comment ? Il faudra mettre Connor Sa sur la feuille de match ?
Dweba Évidemment
Ah oui Dweba. Il va être frais, j espère qu il sera dans une condition physique optimale.
Yatangaki- J'aime l'Union à la folie
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Re: 1/2 finale à Nice - UBB / MHR
Crunch, le podcast rugby de L'Équipe : à Bordeaux, c'est qui le patron ?
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Ubb-c-est-qui-le-patron/1338454
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Re: 1/2 finale à Nice - UBB / MHR
J’ai écouté , ps mal, notamment lorsque est évoqué la dépense nerveuse du psychodrame actuel.Scalp a écrit:Crunch, le podcast rugby de L'Équipe : à Bordeaux, c'est qui le patron ?
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Ubb-c-est-qui-le-patron/1338454
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Re: 1/2 finale à Nice - UBB / MHR
Yatangaki a écrit:Marais encore on pourra trouver quelqu un, Picamoles ou Petti voir Jolmes mais Lamothe par contre ca se passe comment ? Il faudra mettre Connor Sa sur la feuille de match ?
Les Dieux d'Ovalie ont prélevé leur dime ...c'est malheureusement le prix à payer de ce barrage pour le non respect des codes de ce jeu la semaine précédente
Evidemment c'est un peu toujours sur les meilleurs que ça tombe (même si je le redis je pense que l'homme au mulet qui a cherché sa merde tout le match aurait mérité d'être payé en retour )
D'un autre côté ce match nous rebooste , nous redonne la confiance en nos capacités à tenir le bras de fer sous la guillotine ....et puis pour ceux qui l'ont vécu c'est un surplus d'émotions (en même temps qu'un petit pécule dans les caisses du club...il y avait bien longtemps que je n'avais pas eu la CB aussi leste )
Et puisque le groupe s'affaiblit un peu il doit se resserrer plus que jamais !!!!
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Re: 1/2 finale à Nice - UBB / MHR
Concernant Marais , tu m’as devancé , et je penses qu’Urios doit penser comme toi… par contre ce match a permis de mettre de l’huile dans notre jeu avec 5 essais de belle facture. L’orchestre désaccordé est prêt pour ses deux ultimes récitals .sudiste a écrit:Yatangaki a écrit:Marais encore on pourra trouver quelqu un, Picamoles ou Petti voir Jolmes mais Lamothe par contre ca se passe comment ? Il faudra mettre Connor Sa sur la feuille de match ?
Les Dieux d'Ovalie ont prélevé leur dime ...c'est malheureusement le prix à payer de ce barrage pour le non respect des codes de ce jeu la semaine précédente
Evidemment c'est un peu toujours sur les meilleurs que ça tombe (même si je le redis je pense que l'homme au mulet qui a cherché sa merde tout le match aurait mérité d'être payé en retour )
D'un autre côté ce match nous rebooste , nous redonne la confiance en nos capacités à tenir le bras de fer sous la guillotine ....et puis pour ceux qui l'ont vécu c'est un surplus d'émotions (en même temps qu'un petit pécule dans les caisses du club...il y avait bien longtemps que je n'avais pas eu la CB aussi leste )
Et puisque le groupe s'affaiblit un peu il doit se resserrer plus que jamais !!!!
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Re: 1/2 finale à Nice - UBB / MHR
Pourquoi, notre futur international SaF est déjà parti au pays, doit pas être trop fatigué le bougre, c'est le moment pour lui de nous laisser des regrets.
Perso je trouvais que Lamothe était en perte de vitesse depuis quelques matchs, mais je ne lui souhaite pas d'être blessé et de louper cette fin de saison.
Perso je trouvais que Lamothe était en perte de vitesse depuis quelques matchs, mais je ne lui souhaite pas d'être blessé et de louper cette fin de saison.
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Re: 1/2 finale à Nice - UBB / MHR
Montpellier-UBB : la dernière des Mohicans pour quatre monstres du rugby français
https://www.midilibre.fr/2022/06/13/montpellier-ubb-la-derniere-des-mohicans-pour-quatre-monstres-du-rugby-francais-10363215.php
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Re: 1/2 finale à Nice - UBB / MHR
densnewzealand a écrit:Concernant Marais , tu m’as devancé , et je penses qu’Urios doit penser comme toi… par contre ce match a permis de mettre de l’huile dans notre jeu avec 5 essais de belle facture. L’orchestre désaccordé est prêt pour ses deux ultimes récitals .sudiste a écrit:Yatangaki a écrit:Marais encore on pourra trouver quelqu un, Picamoles ou Petti voir Jolmes mais Lamothe par contre ca se passe comment ? Il faudra mettre Connor Sa sur la feuille de match ?
Les Dieux d'Ovalie ont prélevé leur dime ...c'est malheureusement le prix à payer de ce barrage pour le non respect des codes de ce jeu la semaine précédente
Evidemment c'est un peu toujours sur les meilleurs que ça tombe (même si je le redis je pense que l'homme au mulet qui a cherché sa merde tout le match aurait mérité d'être payé en retour )
D'un autre côté ce match nous rebooste , nous redonne la confiance en nos capacités à tenir le bras de fer sous la guillotine ....et puis pour ceux qui l'ont vécu c'est un surplus d'émotions (en même temps qu'un petit pécule dans les caisses du club...il y avait bien longtemps que je n'avais pas eu la CB aussi leste )
Et puisque le groupe s'affaiblit un peu il doit se resserrer plus que jamais !!!!
Samedi, je rêve d'un récital tout en harmonie, l'orchestre et son chef jouant de concert
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Re: 1/2 finale à Nice - UBB / MHR
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/top-14-l-ubb-se-projette-maintenant-vers-les-demi-finales-a-nice-11282469.php
Top 14 : l’UBB se projette maintenant vers les demi-finales à Nice
Par Yoan Leshauriès - y.leshauries@sudouest.fr
L’Union Bordeaux-Bègles sera présente en demi-finale pour la deuxième année consécutive. Éliminée à ce stade de la compétition par le Stade Toulousain en 2021, elle tentera de passer un cap face à Montpellier samedi (21 h 05)
Pour la deuxième année consécutive, l’Union Bordeaux-Bègles sera présente au rendez-vous des demi-finales du Top 14. Elle aurait pu prendre un chemin plus direct pour rejoindre Nice mais aujourd’hui, le principal est bien de participer à la fête. Au regard de la densité du championnat cette saison et des équipes qui regarderont les deux matchs du week-end prochain à la télé (La Rochelle, Racing 92, Clermont, Toulon…), la performance des Girondins est à souligner. « Ça montre l’avancée du club, je suis venu pour ça, glisse Christophe Urios, le manager. Mais on est juste en demies. »
Reste une marche à franchir face à Montpellier (samedi à 21 h 05) pour passer un cap, deux pour voir le rêve de Brennus se réaliser, trente-et-un ans après le titre du CABBG. « Deux matchs dans une saison, c’est rien, souligne le demi de mêlée Maxime Lucu. Ça fait onze mois qu’on travaille, onze mois de galère, cela fait trois mois que c’est difficile dans les têtes ».
L’expérience de l’an dernier
Après une deuxième partie de saison en dents de scie, obligée de passer par la case « barrage » pour rejoindre le dernier carré, l’UBB a su repartir de l’avant face au Racing 92 (36-16) et a repris des couleurs avant d’aller défier Montpellier à l’Allianz Riviera. « Il fallait en passer par là pour reprendre des automatismes et de la confiance », juge Maxime Lucu. Après une semaine de tension au sein du club entre le manager et ses joueurs, « le groupe s’est bien pris en mains, retient l’arrière Romain Buros. On a vu qu’on était très unis et c’est ce qui a payé. L’envie est là. On a montré qu’on méritait d’être en demi-finale ».
« On a échoué en demie l’an dernier, on y revient. Il faudra tout donner à un match du Stade de France… »
L’an dernier, pour son baptême du feu à ce niveau de la compétition, l’UBB avait accroché le Stade Toulousain à Lille (24-21) mais avait raté de peu la marche vers la finale au Stade de France. Cette expérience doit lui servir, aussi bien dans l’approche de l’événement que le jour du match.
Sans complexe
« Il faut insister sur les visages qu’on a vus l’année dernière après cette demi-finale, insiste Maxime Lucu. On était tous très déçus parce qu’on était passé très près. Il ne faut pas avoir de regrets, profiter de chaque instant et se lâcher. La motivation est toute trouvée. On n’a plus de question à se poser. Six jours, ça va vite passer. On est à 80 minutes du Stade de France… »
Si le Stade Toulousain faisait figure de bête noire en juin dernier, cette fois, les Bordelais n’ont aucun complexe à avoir face à Montpellier, une équipe qu’ils ont battue deux fois cette saison (27-23 à Chaban-Delmas, 22-23 au GGL Stadium). Mais habitué des phases finales, le MHR n’en reste pas moins un sérieux client qui aura bénéficié d’une semaine de repos supplémentaire. « C’est une équipe très physique qui arrive avec le plein de confiance. Sur une demie, on sait très bien que les compteurs sont remis à zéro », tempère Romain Buros.
N’ayant plus enchaîné deux succès de rang depuis le mois de janvier, les Bordelais savent qu’ils n’ont plus le droit à l’erreur. Mais après le succès face au Racing 92, Christophe Urios ne veut pas croire à un nouveau relâchement. « Je pense qu’on fera une bonne semaine », a-t-il déclaré dimanche soir. « Si on n’est pas capables de se remobiliser pour préparer une demi-finale contre Montpellier, ça va m’inquiéter… » « On a échoué en demie l’an dernier, on y revient, rappelle Maxime Lucu. Il faudra tout donner à un match du Stade de France… »
Top 14 : l’UBB se projette maintenant vers les demi-finales à Nice
Par Yoan Leshauriès - y.leshauries@sudouest.fr
L’Union Bordeaux-Bègles sera présente en demi-finale pour la deuxième année consécutive. Éliminée à ce stade de la compétition par le Stade Toulousain en 2021, elle tentera de passer un cap face à Montpellier samedi (21 h 05)
Pour la deuxième année consécutive, l’Union Bordeaux-Bègles sera présente au rendez-vous des demi-finales du Top 14. Elle aurait pu prendre un chemin plus direct pour rejoindre Nice mais aujourd’hui, le principal est bien de participer à la fête. Au regard de la densité du championnat cette saison et des équipes qui regarderont les deux matchs du week-end prochain à la télé (La Rochelle, Racing 92, Clermont, Toulon…), la performance des Girondins est à souligner. « Ça montre l’avancée du club, je suis venu pour ça, glisse Christophe Urios, le manager. Mais on est juste en demies. »
Reste une marche à franchir face à Montpellier (samedi à 21 h 05) pour passer un cap, deux pour voir le rêve de Brennus se réaliser, trente-et-un ans après le titre du CABBG. « Deux matchs dans une saison, c’est rien, souligne le demi de mêlée Maxime Lucu. Ça fait onze mois qu’on travaille, onze mois de galère, cela fait trois mois que c’est difficile dans les têtes ».
L’expérience de l’an dernier
Après une deuxième partie de saison en dents de scie, obligée de passer par la case « barrage » pour rejoindre le dernier carré, l’UBB a su repartir de l’avant face au Racing 92 (36-16) et a repris des couleurs avant d’aller défier Montpellier à l’Allianz Riviera. « Il fallait en passer par là pour reprendre des automatismes et de la confiance », juge Maxime Lucu. Après une semaine de tension au sein du club entre le manager et ses joueurs, « le groupe s’est bien pris en mains, retient l’arrière Romain Buros. On a vu qu’on était très unis et c’est ce qui a payé. L’envie est là. On a montré qu’on méritait d’être en demi-finale ».
« On a échoué en demie l’an dernier, on y revient. Il faudra tout donner à un match du Stade de France… »
L’an dernier, pour son baptême du feu à ce niveau de la compétition, l’UBB avait accroché le Stade Toulousain à Lille (24-21) mais avait raté de peu la marche vers la finale au Stade de France. Cette expérience doit lui servir, aussi bien dans l’approche de l’événement que le jour du match.
Sans complexe
« Il faut insister sur les visages qu’on a vus l’année dernière après cette demi-finale, insiste Maxime Lucu. On était tous très déçus parce qu’on était passé très près. Il ne faut pas avoir de regrets, profiter de chaque instant et se lâcher. La motivation est toute trouvée. On n’a plus de question à se poser. Six jours, ça va vite passer. On est à 80 minutes du Stade de France… »
Si le Stade Toulousain faisait figure de bête noire en juin dernier, cette fois, les Bordelais n’ont aucun complexe à avoir face à Montpellier, une équipe qu’ils ont battue deux fois cette saison (27-23 à Chaban-Delmas, 22-23 au GGL Stadium). Mais habitué des phases finales, le MHR n’en reste pas moins un sérieux client qui aura bénéficié d’une semaine de repos supplémentaire. « C’est une équipe très physique qui arrive avec le plein de confiance. Sur une demie, on sait très bien que les compteurs sont remis à zéro », tempère Romain Buros.
N’ayant plus enchaîné deux succès de rang depuis le mois de janvier, les Bordelais savent qu’ils n’ont plus le droit à l’erreur. Mais après le succès face au Racing 92, Christophe Urios ne veut pas croire à un nouveau relâchement. « Je pense qu’on fera une bonne semaine », a-t-il déclaré dimanche soir. « Si on n’est pas capables de se remobiliser pour préparer une demi-finale contre Montpellier, ça va m’inquiéter… » « On a échoué en demie l’an dernier, on y revient, rappelle Maxime Lucu. Il faudra tout donner à un match du Stade de France… »
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Re: 1/2 finale à Nice - UBB / MHR
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Une-cassure-a-bordeaux-begles-malgre-la-qualification-en-demi-finales-du-top-14/1338476
Une cassure à Bordeaux-Bègles malgré la qualification en demi-finales du Top 14 ?
Les tensions entre le manager de Bordeaux-Bègles Christophe Urios et certains de ses cadres, comme Jalibert ou Woki, semblent toujours vivaces après la qualification en demi-finales.
Maxime Raulin
L'Union Bordeaux-Bègles est là où elle voulait être. À Nice, en demi-finales du Top 14, objectif clairement affiché dès le départ. Ce qui n'était pas prévu, c'est de passer par la case barrage. La faute à une seconde partie de saison ratée, à l'image du dernier match de la phase régulière, un revers cinglant à Perpignan (22-15). La défaite à peine consommée, Christophe Urios, très irrité, avait ciblé ses joueurs, notamment Matthieu Jalibert et Cameron Woki - « Je ne les ai pas vus » - avant d'en remettre une couche avant le barrage. Une semaine sous tension, sans sourire, durant laquelle Urios avait laissé les cadres « prendre le truc ». Il y avait de la friture sur la ligne. Elle s'est confirmée dimanche soir malgré la victoire face au Racing 92 (36-16).
Dès le coup de sifflet final, les déclarations de Matthieu Jalibert sur Canal + étaient sans équivoque : « Cette semaine a été tendue avec des déclarations dans la presse de notre manager, des joueurs ciblés. Pff, voilà... J'ai juste envie de dire que nous, on ne joue pas pour Christophe, on est en mission pour des joueurs comme François (Trinh-Duc), Louis (Picamoles). » Lors de la sortie de l'ouvreur, à cinq minutes de la fin, sa poignée de main, froide, avec son manager en bord de terrain était très explicite. Et que dire de la célébration de son compère Cameron Woki sur son essai (58e). Un doigt sur la bouche tout aussi limpide. « Je pense que tout le monde a compris », a commenté le troisième-ligne bordelais. Suivez son regard vers Christophe Urios, qui avait affirmé dans la semaine : « Si ça se passe bien face au Racing, je vais fermer ma gueule jusqu'à la fin de saison... »
« Je me suis mis le groupe à dos. C'est la première fois que ça m'arrive. Tous contre moi pour aller à la guerre »
Christophe Urios, manager de l'UBB
Sauf que le manager girondin en a remis une couche après la rencontre : « Le geste de Cameron après son essai, je ne l'ai même pas vu. Mais c'est bien, qu'il continue de marquer des essais. J'aurais préféré qu'il le fasse à Perpignan, mais il ne l'a pas fait. » Et d'ajouter avec autorité : « Le patron, c'est moi. Personne d'autre. Quand je décide de ne pas parler, je ne parle pas, quand je décide de parler, je parle. Celui qui n'est pas content, il reste sur le côté. »
Quand on sait que Woki a des envies d'ailleurs (il est sous contrat jusqu'en 2023, mais n'a pas signé la prolongation de contrat proposée par son club), le message est clair. « Je me suis mis le groupe à dos, a encore appuyé Christophe Urios. C'est la première fois que ça m'arrive. Tous contre moi pour aller à la guerre. Depuis trois mois, on se promet des choses, mais les promesses ne sont pas tenues. C'est chiant. J'ai froissé les joueurs, j'ai pris un risque important, je l'ai fait avec mon coeur, mais il fallait qu'on se révolte. »
La question est de savoir si les fissures, qui ne datent pas de la semaine passée, se sont creusées au point de se transformer en cassure ? « Il y a des choses qui ne me plaisent pas, il va falloir que je les règle l'année prochaine », a lancé Urios, qui a même été plus loin en mettant sur la table sa présence dans un avenir proche, alors qu'il a prolongé son contrat en cours de saison jusqu'en juin 2025. « Je sais où je veux aller à Bordeaux et si ça ne va pas, je partirai. Il faut savoir ce qu'on veut, je suis très à l'aise. »
« Avec des joueurs lisses, on n'ira pas loin »
Laurent Marti, président de l'UBB
Le président Laurent Marti a tenté de colmater les brèches avec diplomatie en assurant au journal Sud Ouest qu'il n'y avait rien de grave et voyait même un avantage à cette situation tendue : « Les dérapages ne me dérangent pas. On ne peut pas construire une histoire dans un contexte trop lisse. Avec des joueurs lisses, on n'ira pas loin. »
Cette large victoire face à un Racing en bout de course, après une première mi-temps compliquée (Bordeaux était mené 10-8.), ne doit pas faire oublier les difficultés du moment. Celle d'une équipe à réaction, incapable d'enchaîner deux victoires de suite depuis mi-janvier, malgré les mises en garde d'Urios - « On va voir si on a appris » - après chaque réaction : victoire autoritaire à Montpellier (22-23) puis claque à domicile face à Toulon (16-29). Balade face au LOU (42-10) puis coup derrière la tête à Perpignan (22-15). Après le tour de force face au Racing, que réserve l'UBB face à Montpellier ? Urios a sa petite idée : « Quand tu veux gagner des titres, tu as besoin de tes grands joueurs. J'ai regardé le Stade Toulousain (vainqueur du Stade Rochelais) et j'ai vu Antoine Dupont, surtout. Qu'on s'en inspire ! » Une énième pique à ses leaders.
Une cassure à Bordeaux-Bègles malgré la qualification en demi-finales du Top 14 ?
Les tensions entre le manager de Bordeaux-Bègles Christophe Urios et certains de ses cadres, comme Jalibert ou Woki, semblent toujours vivaces après la qualification en demi-finales.
Maxime Raulin
L'Union Bordeaux-Bègles est là où elle voulait être. À Nice, en demi-finales du Top 14, objectif clairement affiché dès le départ. Ce qui n'était pas prévu, c'est de passer par la case barrage. La faute à une seconde partie de saison ratée, à l'image du dernier match de la phase régulière, un revers cinglant à Perpignan (22-15). La défaite à peine consommée, Christophe Urios, très irrité, avait ciblé ses joueurs, notamment Matthieu Jalibert et Cameron Woki - « Je ne les ai pas vus » - avant d'en remettre une couche avant le barrage. Une semaine sous tension, sans sourire, durant laquelle Urios avait laissé les cadres « prendre le truc ». Il y avait de la friture sur la ligne. Elle s'est confirmée dimanche soir malgré la victoire face au Racing 92 (36-16).
Dès le coup de sifflet final, les déclarations de Matthieu Jalibert sur Canal + étaient sans équivoque : « Cette semaine a été tendue avec des déclarations dans la presse de notre manager, des joueurs ciblés. Pff, voilà... J'ai juste envie de dire que nous, on ne joue pas pour Christophe, on est en mission pour des joueurs comme François (Trinh-Duc), Louis (Picamoles). » Lors de la sortie de l'ouvreur, à cinq minutes de la fin, sa poignée de main, froide, avec son manager en bord de terrain était très explicite. Et que dire de la célébration de son compère Cameron Woki sur son essai (58e). Un doigt sur la bouche tout aussi limpide. « Je pense que tout le monde a compris », a commenté le troisième-ligne bordelais. Suivez son regard vers Christophe Urios, qui avait affirmé dans la semaine : « Si ça se passe bien face au Racing, je vais fermer ma gueule jusqu'à la fin de saison... »
« Je me suis mis le groupe à dos. C'est la première fois que ça m'arrive. Tous contre moi pour aller à la guerre »
Christophe Urios, manager de l'UBB
Sauf que le manager girondin en a remis une couche après la rencontre : « Le geste de Cameron après son essai, je ne l'ai même pas vu. Mais c'est bien, qu'il continue de marquer des essais. J'aurais préféré qu'il le fasse à Perpignan, mais il ne l'a pas fait. » Et d'ajouter avec autorité : « Le patron, c'est moi. Personne d'autre. Quand je décide de ne pas parler, je ne parle pas, quand je décide de parler, je parle. Celui qui n'est pas content, il reste sur le côté. »
Quand on sait que Woki a des envies d'ailleurs (il est sous contrat jusqu'en 2023, mais n'a pas signé la prolongation de contrat proposée par son club), le message est clair. « Je me suis mis le groupe à dos, a encore appuyé Christophe Urios. C'est la première fois que ça m'arrive. Tous contre moi pour aller à la guerre. Depuis trois mois, on se promet des choses, mais les promesses ne sont pas tenues. C'est chiant. J'ai froissé les joueurs, j'ai pris un risque important, je l'ai fait avec mon coeur, mais il fallait qu'on se révolte. »
La question est de savoir si les fissures, qui ne datent pas de la semaine passée, se sont creusées au point de se transformer en cassure ? « Il y a des choses qui ne me plaisent pas, il va falloir que je les règle l'année prochaine », a lancé Urios, qui a même été plus loin en mettant sur la table sa présence dans un avenir proche, alors qu'il a prolongé son contrat en cours de saison jusqu'en juin 2025. « Je sais où je veux aller à Bordeaux et si ça ne va pas, je partirai. Il faut savoir ce qu'on veut, je suis très à l'aise. »
« Avec des joueurs lisses, on n'ira pas loin »
Laurent Marti, président de l'UBB
Le président Laurent Marti a tenté de colmater les brèches avec diplomatie en assurant au journal Sud Ouest qu'il n'y avait rien de grave et voyait même un avantage à cette situation tendue : « Les dérapages ne me dérangent pas. On ne peut pas construire une histoire dans un contexte trop lisse. Avec des joueurs lisses, on n'ira pas loin. »
Cette large victoire face à un Racing en bout de course, après une première mi-temps compliquée (Bordeaux était mené 10-8.), ne doit pas faire oublier les difficultés du moment. Celle d'une équipe à réaction, incapable d'enchaîner deux victoires de suite depuis mi-janvier, malgré les mises en garde d'Urios - « On va voir si on a appris » - après chaque réaction : victoire autoritaire à Montpellier (22-23) puis claque à domicile face à Toulon (16-29). Balade face au LOU (42-10) puis coup derrière la tête à Perpignan (22-15). Après le tour de force face au Racing, que réserve l'UBB face à Montpellier ? Urios a sa petite idée : « Quand tu veux gagner des titres, tu as besoin de tes grands joueurs. J'ai regardé le Stade Toulousain (vainqueur du Stade Rochelais) et j'ai vu Antoine Dupont, surtout. Qu'on s'en inspire ! » Une énième pique à ses leaders.
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Re: 1/2 finale à Nice - UBB / MHR
J’en ai un peu ras-le-bol de lire et d’entendre toutes ces conneries sur le management et le vestiaire du club.
La victoire dimanche dernier « cela m’en touche une sans faire bouger l’autre ».
Ce que j’attends samedi prochain c´est la victoire. Point . Parce qu’on s’est bouffé des mois de défaites, j’espère que nos joueurs sauront être à la hauteur.
Je suis dans cet état d’esprit assez intransigeant certes, parce que j’ai l’intime conviction (déjà écrite ici il y’a qq mois ) que nous pouvons remporter ce championnat.
La victoire dimanche dernier « cela m’en touche une sans faire bouger l’autre ».
Ce que j’attends samedi prochain c´est la victoire. Point . Parce qu’on s’est bouffé des mois de défaites, j’espère que nos joueurs sauront être à la hauteur.
Je suis dans cet état d’esprit assez intransigeant certes, parce que j’ai l’intime conviction (déjà écrite ici il y’a qq mois ) que nous pouvons remporter ce championnat.
le radis- Team modo
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Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
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