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Tournoi des 6 Nations 2024
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Et match épique au Millenium. 0-27 pour les écossais, et victoire finale 26-27 au final! Double bonus pour les Gallois.
Au final la pire équipe du week-end a été le XV de France....
Au final la pire équipe du week-end a été le XV de France....
krahknardz- Team modo
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
igziabeher a écrit:Quand tu vois l'Irlande hier et les deux matches de l'après-midi, la France est la seule nation à refuser la possession et à ne rien proposer balle en main.
Quand tu es mauvais en touche, mauvais sur les renvois et que tu prends la pression dès qu'un ballon sort d'un ruck, tu ne risques pas de proposer beaucoup de jeu, tu cherches plus à jouer au pied pour te débarrasser de la pression.
De toute manière, avec les centres que nous avons, faut pas s'attendre à des éclats offensifs.
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Roberto Miopalmo a écrit:Vince33 a écrit:coach2rugby a écrit:De mon point de vue mettre jalibert avec un jeu de dépossession c'est de la connerie.
Son point fort est mis de côté et inversement tu le mets en difficulté avec beaucoup de défense.
Autant mettre un 10 gros défenseur !!!!
Je souscris pleinement .
D'ailleurs on a l'impression que la prépa du match c'était défense, défense, défense
Tout à fait.
On peut aussi envisager d’arrêter le jeu de dépossession qui est visiblement perdant ? Ce serait peut être plus intelligent…
latine- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
quand je vois nos bleuet qui propose du jeu à foison face à des mecs supérieurs physiquement je me dis que le jeu d'évitement, d'attaque, de passe est bien l'avenir du rugby. Alors certes ils ont perdu mais c'est grâce à ce jeu à foison qu'on est champion du monde et pas qu'une fois, 3 fois. Qu'attend galthier pour nous proposer ce jeu on a les joueurs et je ne parle pas que de ceux de l'ubb. Au moins si l'on devait perdre ce serait la tête haute. Un peu d'audace bordel exit les willemse fickou et autres. danty et place aux jeunes .
on a 4 ans pour batir une equipe le tournoi, le grand chelem c'est foutu alors y'a plus qu'à.
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marchal- Centre de presse
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/vi-nations/apres-france-irlande-cette-defaite-n-est-pas-un-accident-juge-olivier-magne-18422278.php?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=MaNewsletterRugby&utm_term=20240204
Après France-Irlande : « Cette défaite n’est pas un accident », juge Olivier Magne
Par Arnaud David
Après la déroute subie face aux Irlandais (38-17), l’ancien troisième ligne du XV de France porte un regard critique sur le système de jeu mis en place par Fabien Galthié
Il y a trois mois, l’équipe de France quittait la Coupe du monde après un quart de finale très riche sur le plan du jeu. Comment expliquer le delta avec sa défaite d’une grande pauvreté face à l’Irlande ?
J’ai du mal à me l’expliquer. Je n’imaginais pas la France avec tant d’écart sur l’Irlande du point de vue du jeu. Je ne pensais pas voir deux équipes aux visages aussi différents. L’une, l’Irlande, qui a maîtrisé son rugby sur quasiment 80 minutes. L’autre, la France, qui semblait manquer complètement de repères. On aurait dit une équipe qui se découvrait. Peut-être qu’elle a des difficultés à se débarrasser de la déconvenue de la Coupe du monde.
L’argument de la mise en route souvent difficile des Bleus peut-il être avancé ?
Non. L’équipe alignée à Marseille était composée de joueurs qui avaient un vécu important ensemble. Ce qui a été frappant, c’est le manque d’envie, le manque d’initiatives, l’absence de volonté de jouer. C’est une équipe de France qui s’est réfugiée derrière un rugby minimaliste qui ne lui a pas réussi. Et cela commence à devenir de plus en plus gênant de voir des joueurs ne pas pouvoir exploiter leurs qualités. Celles qu’ils expriment dans leurs clubs respectifs mais qu’on ne retrouve pas en équipe de France.
Fabien Galthié s’est souvent réfugié derrière l’excuse du scénario du match avec les cartons jaunes de Paul Willemse. Est-elle valide ?
Non, on ne peut pas l’entendre. Contre cette équipe d’Irlande, avec ce que l’équipe de France a proposé, elle aurait pu jouer à 18, elle n’aurait pas gagné. Dire le contraire, c’est se mentir. Quant aux cartons jaunes, ils sont pour moi un signe de fébrilité. Je pense que la déception, les frustrations de la Coupe du monde n’ont pas été encore évacuées. Je sais qu’un travail de débriefing a été entrepris auprès des joueurs avec des psychologues du sport. Mais ce match contre l’Irlande nous ramène à une dure réalité.
Avant même le premier carton jaune de Willemse, les Bleus ont semblé en difficulté en abandonnant la possession aux Irlandais.
Oui, tout à fait. On s’est débarrassé du ballon au pied et on a été incapable de créer. C’est quand même récurrent dans le projet de jeu de Fabien Galthié de se séparer du ballon pour mettre la pression sur l’adversaire. Mais on s’est aperçu que face à une équipe comme l’Irlande, très forte dans la conservation, cela nous a posé beaucoup de problèmes. Il voulait qu’il y ait de l’intensité sur les rucks. Mais est-ce qu’éviter de faire des rucks, ce n’est pas mieux ? J’ai du mal à comprendre où Fabien Galthié veut aller.
Cette équipe de France s’est construite au départ avec une défense agressive et solide. Elle a encaissé cinq essais vendredi après les quatre contre les Springboks. Ce qui était un point fort semble devenu une fragilité.
Il y a un équilibre qui n’existe plus entre l’offensif et le défensif. La défense est très liée aux notions d’organisation et d’engagement. Vendredi, il n’y a eu ni l’une, ni l’autre. Il y a eu une organisation défaillante avec des joueurs qui se sont oubliés, d’autres qui ne sont pas allés agresser l’adversaire chez lui. Derrière, les Irlandais ont su profiter de cette faiblesse.
Dans un match de faible intensité comparé à celui de 2023, l’équipe de France a paru incapable de rivaliser dans la dimension athlétique ?
Elle n’a pas rivalisé d’abord parce qu’elle ne s’est pas engagée dans ce défi. Ce n’est pas en jouant ce rugby minimaliste qu’elle peut savoir si oui ou non, elle peut remporter ce challenge de l’intensité athlétique. C’est cela qui est gênant. Je suis convaincu que les Français ont les qualités pour faire péter l’adversaire sur le plan athlétique. Mais si l’on ne tente pas, ce moment ne risque pas d’arriver. Et l’on reste sur des données qui sont très moyennes pour un match international.
Est-ce que cette équipe avec ce système de jeu n’est pas arrivée au bout de son chemin ?
Il faut voir la suite du Tournoi. Ne pas tirer de conclusions trop hâtives. Mais peut-être qu’il est temps de faire évoluer le projet, de le construire avec les joueurs. Quel jeu ont-ils envie de mettre en place ? On est peut-être arrivé au bout de cette approche basée sur les statistiques. Le facteur humain doit revenir. Rien de tel que de faire participer les joueurs à la construction.
Un petit match
L’an passé, les Bleus s’étaient inclinés à Dublin (32-19) à l’issue d’un match d’anthologie avec plus de 46 minutes de temps de jeu effectif, plus de 1 070 mètres parcourus avec le ballon pour les Irlandais, 920 pour les Français qui avaient dû plaquer 242 fois (168 vendredi). Vendredi, les Français n’ont jamais semblé en mesure de rivaliser dans la dimension athlétique alors que le match a été d’une toute petite intensité avec seulement 314 mètres parcourus avec le ballon pour les Bleus, 389 pour les Irlandais.
Est-ce que cette équipe peut se transformer avec les mêmes hommes ou faut-il qu’il y ait une rupture ?
Si les joueurs qui sont en place sont intéressés par l’idée de proposer un nouveau projet, cela peut permettre de rafraîchir les esprits et de repartir sur une nouvelle aventure. Mais ils ne pourront pas faire l’économie d’un renouvellement. Il y a des joueurs avec lesquels Fabien ne pourra pas aller jusqu’à la Coupe du monde en 2027. Il avait envie de repartir avec les mêmes pour gagner rapidement, peut-être réaliser le Grand Chelem. Mais c’est peut-être une erreur. Il y a de jeunes joueurs qui se sont illustrés avec les moins de 20 ans qu’il est temps de lancer. Il faut arrêter de se réfugier derrière la question de l’âge et de l’expérience, de prendre en exemple l’Afrique du Sud avec ses trentenaires. Le contexte est complètement différent. On ne peut pas faire un copier-coller.
Est-ce que le match contre l’Écosse va nous dire si cette défaite est un accident ou si le mal est profond ?
Ce qui est arrivé contre l’Irlande n’est pas un accident. On sent que les joueurs sont encore marqués par la Coupe du monde. Il n’y a pas l’envie, la volonté d’aller défier l’adversaire. Je ne sais même pas si l’on peut parler de jeu si l’on se projette sur le match contre l’Écosse. Il faut d’abord retrouver de l’envie.
Après France-Irlande : « Cette défaite n’est pas un accident », juge Olivier Magne
Par Arnaud David
Après la déroute subie face aux Irlandais (38-17), l’ancien troisième ligne du XV de France porte un regard critique sur le système de jeu mis en place par Fabien Galthié
Il y a trois mois, l’équipe de France quittait la Coupe du monde après un quart de finale très riche sur le plan du jeu. Comment expliquer le delta avec sa défaite d’une grande pauvreté face à l’Irlande ?
J’ai du mal à me l’expliquer. Je n’imaginais pas la France avec tant d’écart sur l’Irlande du point de vue du jeu. Je ne pensais pas voir deux équipes aux visages aussi différents. L’une, l’Irlande, qui a maîtrisé son rugby sur quasiment 80 minutes. L’autre, la France, qui semblait manquer complètement de repères. On aurait dit une équipe qui se découvrait. Peut-être qu’elle a des difficultés à se débarrasser de la déconvenue de la Coupe du monde.
L’argument de la mise en route souvent difficile des Bleus peut-il être avancé ?
Non. L’équipe alignée à Marseille était composée de joueurs qui avaient un vécu important ensemble. Ce qui a été frappant, c’est le manque d’envie, le manque d’initiatives, l’absence de volonté de jouer. C’est une équipe de France qui s’est réfugiée derrière un rugby minimaliste qui ne lui a pas réussi. Et cela commence à devenir de plus en plus gênant de voir des joueurs ne pas pouvoir exploiter leurs qualités. Celles qu’ils expriment dans leurs clubs respectifs mais qu’on ne retrouve pas en équipe de France.
Fabien Galthié s’est souvent réfugié derrière l’excuse du scénario du match avec les cartons jaunes de Paul Willemse. Est-elle valide ?
Non, on ne peut pas l’entendre. Contre cette équipe d’Irlande, avec ce que l’équipe de France a proposé, elle aurait pu jouer à 18, elle n’aurait pas gagné. Dire le contraire, c’est se mentir. Quant aux cartons jaunes, ils sont pour moi un signe de fébrilité. Je pense que la déception, les frustrations de la Coupe du monde n’ont pas été encore évacuées. Je sais qu’un travail de débriefing a été entrepris auprès des joueurs avec des psychologues du sport. Mais ce match contre l’Irlande nous ramène à une dure réalité.
Avant même le premier carton jaune de Willemse, les Bleus ont semblé en difficulté en abandonnant la possession aux Irlandais.
Oui, tout à fait. On s’est débarrassé du ballon au pied et on a été incapable de créer. C’est quand même récurrent dans le projet de jeu de Fabien Galthié de se séparer du ballon pour mettre la pression sur l’adversaire. Mais on s’est aperçu que face à une équipe comme l’Irlande, très forte dans la conservation, cela nous a posé beaucoup de problèmes. Il voulait qu’il y ait de l’intensité sur les rucks. Mais est-ce qu’éviter de faire des rucks, ce n’est pas mieux ? J’ai du mal à comprendre où Fabien Galthié veut aller.
Cette équipe de France s’est construite au départ avec une défense agressive et solide. Elle a encaissé cinq essais vendredi après les quatre contre les Springboks. Ce qui était un point fort semble devenu une fragilité.
Il y a un équilibre qui n’existe plus entre l’offensif et le défensif. La défense est très liée aux notions d’organisation et d’engagement. Vendredi, il n’y a eu ni l’une, ni l’autre. Il y a eu une organisation défaillante avec des joueurs qui se sont oubliés, d’autres qui ne sont pas allés agresser l’adversaire chez lui. Derrière, les Irlandais ont su profiter de cette faiblesse.
Dans un match de faible intensité comparé à celui de 2023, l’équipe de France a paru incapable de rivaliser dans la dimension athlétique ?
Elle n’a pas rivalisé d’abord parce qu’elle ne s’est pas engagée dans ce défi. Ce n’est pas en jouant ce rugby minimaliste qu’elle peut savoir si oui ou non, elle peut remporter ce challenge de l’intensité athlétique. C’est cela qui est gênant. Je suis convaincu que les Français ont les qualités pour faire péter l’adversaire sur le plan athlétique. Mais si l’on ne tente pas, ce moment ne risque pas d’arriver. Et l’on reste sur des données qui sont très moyennes pour un match international.
Est-ce que cette équipe avec ce système de jeu n’est pas arrivée au bout de son chemin ?
Il faut voir la suite du Tournoi. Ne pas tirer de conclusions trop hâtives. Mais peut-être qu’il est temps de faire évoluer le projet, de le construire avec les joueurs. Quel jeu ont-ils envie de mettre en place ? On est peut-être arrivé au bout de cette approche basée sur les statistiques. Le facteur humain doit revenir. Rien de tel que de faire participer les joueurs à la construction.
Un petit match
L’an passé, les Bleus s’étaient inclinés à Dublin (32-19) à l’issue d’un match d’anthologie avec plus de 46 minutes de temps de jeu effectif, plus de 1 070 mètres parcourus avec le ballon pour les Irlandais, 920 pour les Français qui avaient dû plaquer 242 fois (168 vendredi). Vendredi, les Français n’ont jamais semblé en mesure de rivaliser dans la dimension athlétique alors que le match a été d’une toute petite intensité avec seulement 314 mètres parcourus avec le ballon pour les Bleus, 389 pour les Irlandais.
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
6 Nations 2024. Un revenant dans les 6 joueurs rappelés par Galthié pour préparer France-Ecosse
https://actu.fr/sports/rugby/xv-de-france/6-nations-2024-un-revenant-dans-les-6-joueurs-rappeles-par-galthie-pour-preparer-france-ecosse_60655192.html
https://actu.fr/sports/rugby/xv-de-france/6-nations-2024-un-revenant-dans-les-6-joueurs-rappeles-par-galthie-pour-preparer-france-ecosse_60655192.html
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Vidéo. 6 Nations 2024 - "Avec les règles d'arbitrage, la dépossession c'est terminé"
https://www.rugbyrama.fr/2024/02/04/video-6-nations-2024-avec-les-regles-darbitrage-la-depossession-cest-termine-11743116.php
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
latine a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:Vince33 a écrit:coach2rugby a écrit:De mon point de vue mettre jalibert avec un jeu de dépossession c'est de la connerie.
Son point fort est mis de côté et inversement tu le mets en difficulté avec beaucoup de défense.
Autant mettre un 10 gros défenseur !!!!
Je souscris pleinement .
D'ailleurs on a l'impression que la prépa du match c'était défense, défense, défense
Tout à fait.
On peut aussi envisager d’arrêter le jeu de dépossession qui est visiblement perdant ? Ce serait peut être plus intelligent…
On est d'accord. Mais si Galthié veut aller au bout de sa logique, il faut qu'il mette une équipe en conséquence. Et MJ n'est alors pas le 10 le plus adapté pour ce jeu. Matthieu doit jouer dans une équipe qui tient le ballon.
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Que Galthié persiste, soit. Mais qu'il bâtisse une équipe en conséquence, et nous rende alors Matthieu, LBB, Damia et Yoram. Qu'il mette 15 coffres, qu'importe. Mais qu'il ne gaspille pas nos gars. Voir nos mecs absents manquer à l'UBB pour ce qu'on a vu vendredi, ça dégoûte.
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Apres-la-claque-contre-l-irlande-le-staff-des-bleus-deja-sous-pression/1446621
Après la claque contre l'Irlande, le staff des Bleus déjà sous pression
Une stratégie erronée, une condition physique inquiétante, une touche aux abois, une défense qui flanche à nouveau et une troisième défaite de suite qui menace, samedi prochain en Écosse : Fabien Galthié et ses adjoints vivent le moment le plus dur depuis quatre ans.
Frédéric Bernès et Jean-François Paturaud
Dans sa tournée des popotes médiatiques, après la baignade en eau fraîche en Normandie et après la désillusion du quart de finale contre l'Afrique du Sud (28-29, le 15 octobre), Fabien Galthié a souvent convoqué les « 80 % de victoires, 90 % sur la dernière saison ». Il en a beaucoup reparlé en cette rentrée internationale. Ces pourcentages ne peuvent plus avoir le même effet depuis vendredi soir, depuis que la plus lourde défaite à domicile dans le Tournoi (17-38) - hormis un fameux France-Angleterre d'avant Première Guerre mondiale (13-39 en 1914) - est tombée sur la tête des Bleus.
Sans vouloir tout dramatiser, le ratage du Vélodrome place le quinze de France, période Galthié, dans une situation qu'il n'avait jamais expérimentée depuis quatre ans. Pour la première fois, l'équipe dite « premium » s'est ramassée deux fois de suite, deux fois à la maison. Incomparable avec l'enchaînement de défaites de 2021 (Écosse et premier test en Australie), donc plus préoccupant. Avant d'aller à Murrayfield samedi, un endroit où il est hautement recommandé de se munir de son « intensité courue », le staff va vivre une semaine sous pression. « Pas facile de se relancer à Édimbourg contre une Écosse qui joue beaucoup, qui met du rythme, avertit Philippe Saint-André, sélectionneur entre 2011 et 2015. Le rugby français est choqué. On pouvait s'attendre à ce qu'on gagne de peu ou qu'on perde de peu mais pas à prendre près de 40 points. Pour le staff, je compatis. Il a dû y avoir peu de sommeil dans la nuit de vendredi, beaucoup d'analyses vidéo et de travail. »
Galthié rappelait pendant la semaine que « l'injonction de victoire est une petite musique qui ne vous quitte jamais en équipe de France. » Si les présentations ont déjà été faites, la perspective d'avoir déjà perdu le Tournoi, ce qui voudrait dire que cette génération n'aura remporté qu'un titre en six compétitions majeures, alourdit l'air ambiant, et d'abord celui du grand ordonnateur lui-même.
« On peut parler du rouge de Willemse, mais ce qui m'a surpris, c'est la différence de déplacement. Les Irlandais faisaient tout à 10 000 à l'heure, ils plaquaient et se relevaient plus vite que nous »
Philippe Saint-André, ancien sélectionneur des Bleus
Trois mois après les demi-chandelles concoctées par le tandem sud-africain Erasmus-Nienaber, Galthié a subi un nouveau camouflet tactique. Son plan, consistant à privilégier « l'intensité combattue », s'est envasé dès le départ. Le cerveau des Bleus a-t-il voulu s'inspirer des All Blacks, qui ont eu la peau de l'Irlande en Coupe du monde (28-24) en assénant 226 plaquages ? Si oui, c'était osé, quand on se souvient que les Néo-Zélandais ont surtout surmonté une dernière séquence défensive insensée (6'19'', 37 temps de jeu), à laquelle on ne survit jamais deux fois.
Pour batailler contre l'Irlande, il aurait fallu créer un champ de bataille. « Mais on n'a jamais été en mesure de les faire subir sur le premier plaquage, d'avoir un mec qui vienne rapidement pour contester, énumère "PSA", présent au Vélodrome. On peut parler du rouge de Paul Willemse mais ce qui m'a surpris, c'est la différence de déplacement. Les Irlandais faisaient tout à 10 000 à l'heure, ils plaquaient et se relevaient plus vite que nous. À la Coupe du monde, j'avais l'impression que nous étions au même niveau que toutes ces équipes-là sur le jeu sans ballon. Trois mois plus tard, ce n'est plus le cas. Est-ce que c'est physique ? Un mélange de physique et de mental ? Une balance un peu trop lourde ? Cette différence m'a sauté aux yeux. Sur le jeu au pied, certains mecs marchaient et avaient du mal à revenir. »
Le contenu des séances de préparation physique a-t-il changé entre le départ de Thibault Giroud et l'avènement de son ancien bras droit Nicolas Jeanjean ? Avant l'Irlande, Grégory Alldritt se voulait rassurant : « On se souvient des matches précédents contre eux, avec par exemple 45 minutes de "ball in play" l'an dernier. Il faudra être physiquement au top. Nous avons bien bossé et nous sommes bien régénérés. Nous serons au rendez-vous. » Exactement ce qu'on n'a pas vu. Et pourtant, Irlandais et Français affichaient grosso modo les mêmes temps de jeu depuis le Mondial. « Ce sont des joueurs qui courent beaucoup, disait François Cros vendredi soir. Nous, on voulait leur opposer notre puissance mais on n'a pas été suffisamment dominateurs dans ce secteur. Il faudra tirer des enseignements de ce match. »
Ce crash en bout de piste n'aidera pas les nouveaux techniciens du staff, Laurent Sempéré (conquête) et Patrick Arlettaz (attaque), à prendre confiance. La touche française, secteur repris en main par Sempéré, a touché le fond du Vieux-Port à Marseille. Elle a coûté quatre des douze pertes de balle. L'alignement irlandais, lui, n'a rien cédé et a servi de tremplin idéal à Jamison Gibson-Park pour mettre de la vitesse. « On ne leur a jamais posé de problèmes, constate Saint-André. On n'est jamais allés sur les zones de saut qu'ils utilisaient en permanence. Contre l'Écosse, le staff va sûrement remettre un aérien en deuxième ligne. » Avec très peu, l'attaque française, le dada d'Arlettaz, a fait moins que ça. « On marque deux essais au courage, résume "PSA". Mais il manquait toujours un joueur sur nos cellules de trois. » Paul Boudehent appelle à l'indulgence : « Il est hors de question de jeter la pierre sur les nouveaux membres du staff parce qu'ils ont vraiment très bien travaillé pour nous proposer un jeu simple et efficace. »
« Il faut réagir très, très vite, sinon on peut sombrer dans la gueule de bois »
Jacques Brunel, prédécesseur de Fabien Galthié
Un autre maillon du staff se retrouve au centre des questionnements. Et pour cause : en 81 matches du Tournoi sur un banc, Shaun Edwards, le chef de la défense des Bleus, n'a pas souvent vu son rideau de fer encaisser trois essais, ou plus. C'est arrivé à quatre reprises, trois lors des cinq derniers rendez-vous du Six Nations (Irlande 2023, Galles 2023, Irlande 2024). C'est ce qu'on appelle un problème récurrent. Vendredi, on n'a par exemple pas compris pourquoi Yoram Moefana n'a pas été utilisé pour défendre au milieu de terrain - son coeur de métier - afin de soulager Matthieu Jalibert en détresse défensive.
5
Les cinq essais encaissés au Vélodrome sont un record de l'ère Galthié. À 14, c'était plus dur de défendre. Mais l'évolution des performances françaises dans ce secteur est inquiétante. Alors qu'ils n'avaient jamais concédé plus de trois essais dans un match avant 2023, les Bleus ont dépassé ce stade pour la sixième fois en douze mois. Depuis le changement de consignes d'arbitrage sur le jeu au sol, le mur de Shaun Edwards se lézarde. A. Ba.
« Il faut se poser la question de la défense, convient Jacques Brunel, prédécesseur de Galthié. On a pris quatre essais en quarts de finale contre l'Afrique du Sud et on en prend cinq cette fois face à des Irlandais qui n'ont pas été surprenants. C'est énorme sur de telles compétitions. C'est peut-être un premier moment dur depuis quatre ans. On va voir comment cette équipe va le surmonter. Il faut réagir très, très vite, sinon on peut sombrer dans la gueule de bois. Je ne vois pas de raison de tout remettre en cause. Ce sont les meilleurs joueurs, même si certains doivent se remettre en question car ils n'ont pas été à la hauteur. Mais je ne vois pas ce qu'il peut faire d'autre sur la composition. Pareil sur le système par rapport à l'idée qu'il se fait du rugby depuis quelque temps. Fabien va se poser la question de comment redynamiser cette équipe. Mais pour moi, ça viendra des joueurs eux-mêmes. »
Après la claque contre l'Irlande, le staff des Bleus déjà sous pression
Une stratégie erronée, une condition physique inquiétante, une touche aux abois, une défense qui flanche à nouveau et une troisième défaite de suite qui menace, samedi prochain en Écosse : Fabien Galthié et ses adjoints vivent le moment le plus dur depuis quatre ans.
Frédéric Bernès et Jean-François Paturaud
Dans sa tournée des popotes médiatiques, après la baignade en eau fraîche en Normandie et après la désillusion du quart de finale contre l'Afrique du Sud (28-29, le 15 octobre), Fabien Galthié a souvent convoqué les « 80 % de victoires, 90 % sur la dernière saison ». Il en a beaucoup reparlé en cette rentrée internationale. Ces pourcentages ne peuvent plus avoir le même effet depuis vendredi soir, depuis que la plus lourde défaite à domicile dans le Tournoi (17-38) - hormis un fameux France-Angleterre d'avant Première Guerre mondiale (13-39 en 1914) - est tombée sur la tête des Bleus.
Sans vouloir tout dramatiser, le ratage du Vélodrome place le quinze de France, période Galthié, dans une situation qu'il n'avait jamais expérimentée depuis quatre ans. Pour la première fois, l'équipe dite « premium » s'est ramassée deux fois de suite, deux fois à la maison. Incomparable avec l'enchaînement de défaites de 2021 (Écosse et premier test en Australie), donc plus préoccupant. Avant d'aller à Murrayfield samedi, un endroit où il est hautement recommandé de se munir de son « intensité courue », le staff va vivre une semaine sous pression. « Pas facile de se relancer à Édimbourg contre une Écosse qui joue beaucoup, qui met du rythme, avertit Philippe Saint-André, sélectionneur entre 2011 et 2015. Le rugby français est choqué. On pouvait s'attendre à ce qu'on gagne de peu ou qu'on perde de peu mais pas à prendre près de 40 points. Pour le staff, je compatis. Il a dû y avoir peu de sommeil dans la nuit de vendredi, beaucoup d'analyses vidéo et de travail. »
Galthié rappelait pendant la semaine que « l'injonction de victoire est une petite musique qui ne vous quitte jamais en équipe de France. » Si les présentations ont déjà été faites, la perspective d'avoir déjà perdu le Tournoi, ce qui voudrait dire que cette génération n'aura remporté qu'un titre en six compétitions majeures, alourdit l'air ambiant, et d'abord celui du grand ordonnateur lui-même.
« On peut parler du rouge de Willemse, mais ce qui m'a surpris, c'est la différence de déplacement. Les Irlandais faisaient tout à 10 000 à l'heure, ils plaquaient et se relevaient plus vite que nous »
Philippe Saint-André, ancien sélectionneur des Bleus
Trois mois après les demi-chandelles concoctées par le tandem sud-africain Erasmus-Nienaber, Galthié a subi un nouveau camouflet tactique. Son plan, consistant à privilégier « l'intensité combattue », s'est envasé dès le départ. Le cerveau des Bleus a-t-il voulu s'inspirer des All Blacks, qui ont eu la peau de l'Irlande en Coupe du monde (28-24) en assénant 226 plaquages ? Si oui, c'était osé, quand on se souvient que les Néo-Zélandais ont surtout surmonté une dernière séquence défensive insensée (6'19'', 37 temps de jeu), à laquelle on ne survit jamais deux fois.
Pour batailler contre l'Irlande, il aurait fallu créer un champ de bataille. « Mais on n'a jamais été en mesure de les faire subir sur le premier plaquage, d'avoir un mec qui vienne rapidement pour contester, énumère "PSA", présent au Vélodrome. On peut parler du rouge de Paul Willemse mais ce qui m'a surpris, c'est la différence de déplacement. Les Irlandais faisaient tout à 10 000 à l'heure, ils plaquaient et se relevaient plus vite que nous. À la Coupe du monde, j'avais l'impression que nous étions au même niveau que toutes ces équipes-là sur le jeu sans ballon. Trois mois plus tard, ce n'est plus le cas. Est-ce que c'est physique ? Un mélange de physique et de mental ? Une balance un peu trop lourde ? Cette différence m'a sauté aux yeux. Sur le jeu au pied, certains mecs marchaient et avaient du mal à revenir. »
Le contenu des séances de préparation physique a-t-il changé entre le départ de Thibault Giroud et l'avènement de son ancien bras droit Nicolas Jeanjean ? Avant l'Irlande, Grégory Alldritt se voulait rassurant : « On se souvient des matches précédents contre eux, avec par exemple 45 minutes de "ball in play" l'an dernier. Il faudra être physiquement au top. Nous avons bien bossé et nous sommes bien régénérés. Nous serons au rendez-vous. » Exactement ce qu'on n'a pas vu. Et pourtant, Irlandais et Français affichaient grosso modo les mêmes temps de jeu depuis le Mondial. « Ce sont des joueurs qui courent beaucoup, disait François Cros vendredi soir. Nous, on voulait leur opposer notre puissance mais on n'a pas été suffisamment dominateurs dans ce secteur. Il faudra tirer des enseignements de ce match. »
Ce crash en bout de piste n'aidera pas les nouveaux techniciens du staff, Laurent Sempéré (conquête) et Patrick Arlettaz (attaque), à prendre confiance. La touche française, secteur repris en main par Sempéré, a touché le fond du Vieux-Port à Marseille. Elle a coûté quatre des douze pertes de balle. L'alignement irlandais, lui, n'a rien cédé et a servi de tremplin idéal à Jamison Gibson-Park pour mettre de la vitesse. « On ne leur a jamais posé de problèmes, constate Saint-André. On n'est jamais allés sur les zones de saut qu'ils utilisaient en permanence. Contre l'Écosse, le staff va sûrement remettre un aérien en deuxième ligne. » Avec très peu, l'attaque française, le dada d'Arlettaz, a fait moins que ça. « On marque deux essais au courage, résume "PSA". Mais il manquait toujours un joueur sur nos cellules de trois. » Paul Boudehent appelle à l'indulgence : « Il est hors de question de jeter la pierre sur les nouveaux membres du staff parce qu'ils ont vraiment très bien travaillé pour nous proposer un jeu simple et efficace. »
« Il faut réagir très, très vite, sinon on peut sombrer dans la gueule de bois »
Jacques Brunel, prédécesseur de Fabien Galthié
Un autre maillon du staff se retrouve au centre des questionnements. Et pour cause : en 81 matches du Tournoi sur un banc, Shaun Edwards, le chef de la défense des Bleus, n'a pas souvent vu son rideau de fer encaisser trois essais, ou plus. C'est arrivé à quatre reprises, trois lors des cinq derniers rendez-vous du Six Nations (Irlande 2023, Galles 2023, Irlande 2024). C'est ce qu'on appelle un problème récurrent. Vendredi, on n'a par exemple pas compris pourquoi Yoram Moefana n'a pas été utilisé pour défendre au milieu de terrain - son coeur de métier - afin de soulager Matthieu Jalibert en détresse défensive.
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Les cinq essais encaissés au Vélodrome sont un record de l'ère Galthié. À 14, c'était plus dur de défendre. Mais l'évolution des performances françaises dans ce secteur est inquiétante. Alors qu'ils n'avaient jamais concédé plus de trois essais dans un match avant 2023, les Bleus ont dépassé ce stade pour la sixième fois en douze mois. Depuis le changement de consignes d'arbitrage sur le jeu au sol, le mur de Shaun Edwards se lézarde. A. Ba.
« Il faut se poser la question de la défense, convient Jacques Brunel, prédécesseur de Galthié. On a pris quatre essais en quarts de finale contre l'Afrique du Sud et on en prend cinq cette fois face à des Irlandais qui n'ont pas été surprenants. C'est énorme sur de telles compétitions. C'est peut-être un premier moment dur depuis quatre ans. On va voir comment cette équipe va le surmonter. Il faut réagir très, très vite, sinon on peut sombrer dans la gueule de bois. Je ne vois pas de raison de tout remettre en cause. Ce sont les meilleurs joueurs, même si certains doivent se remettre en question car ils n'ont pas été à la hauteur. Mais je ne vois pas ce qu'il peut faire d'autre sur la composition. Pareil sur le système par rapport à l'idée qu'il se fait du rugby depuis quelque temps. Fabien va se poser la question de comment redynamiser cette équipe. Mais pour moi, ça viendra des joueurs eux-mêmes. »
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
https://www.rugbyrama.fr/2024/02/04/6-nations-2024-top-14-antoine-dupont-une-masterclass-face-a-bayonne-et-une-frustration-toujours-plus-grande-11742697.php
6 Nations 2024 / Top 14 - Dupont régale face à Bayonne... et alimente malgré lui la frustration autour du XV de France
Par Vincent Franco
Ce samedi soir, Antoine Dupont a réalisé une performance majuscule face à Bayonne lors de la victoire de Toulouse (46-26). Cette démonstration augmente la frustration de ne pas le voir porter le maillot du XV de France durant le Tournoi des 6 Nations 2024.
Il était environ 19h45 ce samedi soir quand Antoine Dupont est descendu du bus et a traversé la foule du côté d’Ernest-Wallon. Une arrivée plutôt habituelle, enfin presque. Un peu moins de vingt-quatre heures plus tôt, les Bleus, orphelins de leur capitaine, buvaient la tasse face à l’Irlande sur la pelouse de l’Orange Vélodrome de Marseille. Alors on avait beau s’y être préparé, la réalité nous a frappé de plein fouet. Le meilleur joueur français s’apprêtait à disputer une journée de championnat courant février avec son club alors que le Tournoi des 6 Nations venait de débuter la veille. Difficile à croire, mais bien réel.
Surtout que vous l’aurez compris, toutes les discussions autour de l’antre toulousain avaient le même sujet. Et pendant que des centaines d’analyses s’entremêlaient pour tenter d’expliquer la débâcle tricolore dans la cité phocéenne, « Toto » s’échauffait dans son jardin préféré.
Une prestation venue d’ailleurs
Face à l’Aviron, le capitaine haut-garonnais évoluait avec le dix dans le dos. Soirée spéciale, numéro spécial, me direz-vous. En raison des nombreuses absences qui touchent la ligne arrière rouge et noire - car oui, c’était bien un week-end de doublons - Antoine Dupont était associé à Paul Graou à la charnière. Il ne lui aura fallu qu’une vingtaine de minutes pour se mettre en évidence. Après une tentative de passe après-contact infructueuse de Pita Ahki, le Haut-Pyrénéen de naissance s’est emparé du ballon et a laissé la défense bayonnaise sur place pour s’en aller aplatir entre les poteaux. Une première étincelle, qui en appelait d’autres.
Seulement quelques secondes plus tard, l’ancien Castrais est parvenu à contrer un coup de pied de Cheikh Tiberghien avant de régaler son public avec une chistera exceptionnelle pour Ahki. Le centre néo-zélandais n’avait plus qu’à finir le travail. Du grand art, mais comment ne pas être frustré sincèrement ? Pourquoi ce bonhomme n’était pas sur la pelouse marseillaise contre les géants verts ? Il y a une semaine, Dupont a avoué qu’il n’avait pas encore trouvé la solution pour se dédoubler. Honnêtement, on est partant pour chercher avec lui.
En tout cas, du côté de Toulouse, on profite du génie : « Je ne sais plus trop quoi dire, avoue Alexandre Roumat. Je suis à la fois coéquipier mais aussi spectateur de tous ses exploits. Sa passe pour Ahki, il n’y a que lui pour l’imaginer et la réaliser à la perfection. » L’avis est partagé du côté d’Arthur Retière : « C’est plus facile le rugby quand tu l’as dans ton équipe. Quand il a le ballon, le but c’est de le coller de près car il peut te sortir un truc venu de nulle part et faire la différence. On est bien sûr très heureux quand il est là et qu’il nous fait des cadeaux comme ça. »
En parlant de cadeaux, l’ailier toulousain pensait sûrement à la dernière action de la rencontre. Alors que les champions de France en titre avaient besoin d’un septième essai pour empocher le bonus offensif, « Super Dupont » a décidé de prendre les choses en main. Parti de son camp, l’habituel demi de mêlée a transpercé la défense basque pour débaler sur plusieurs dizaines de mètres avant de servir son ailier Setareki Bituniyata. Un ruck plus tard, il est resservi et décide de distiller une passe au pied venue d’ailleurs pour Mallia. Une masterclass et une victoire à cinq points que demander de mieux ? Même Camille Lopez ne pouvait que constater les dégâts : « Même s’il ne jouait pas vraiment à son poste, je n'étais pas vraiment inquiet pour lui. Il a encore une fois prouvé qu’il est le meilleur joueur du monde, tout simplement. »
L’ironie d’Ugo Mola
Quelques secondes après le coup de sifflet final, Ugo Mola a préféré jouer l’ironie. Interrogé au micro de Canal + sur la prestation de son capitaine, le manager stadiste a déclaré ceci : « Pour un jeune mec qui joue les doublons, j’espère qu’il ne sera pas là [en club] longtemps et qu’un jour ou l’autre, il pourra jouer un peu plus haut [en équipe de France] » Un humour bien senti.
En ce début de semaine, Antoine Dupont va rejoindre l’équipe de France de rugby à sept afin de préparer les Jeux Olympiques. Il devrait prochainement participer à deux étapes du circuit, à Vancouver (23 février) et Los Angeles (2 mars). Il faut bien se faire une raison, mais ce samedi soir, on s’est endormi avec le sentiment d’avoir été privé du meilleur joueur de la planète face au XV du Trèfle, et de l'être pour l'intégralité du Tournoi. L’aventure pourrait être belle voire même magnifique aux JO pour le minot de Castelnau-Magnoac. Néanmoins, elle engendre pour l’instant une frustration impossible à mesurer, tant elle est immense.
6 Nations 2024 / Top 14 - Dupont régale face à Bayonne... et alimente malgré lui la frustration autour du XV de France
Par Vincent Franco
Ce samedi soir, Antoine Dupont a réalisé une performance majuscule face à Bayonne lors de la victoire de Toulouse (46-26). Cette démonstration augmente la frustration de ne pas le voir porter le maillot du XV de France durant le Tournoi des 6 Nations 2024.
Il était environ 19h45 ce samedi soir quand Antoine Dupont est descendu du bus et a traversé la foule du côté d’Ernest-Wallon. Une arrivée plutôt habituelle, enfin presque. Un peu moins de vingt-quatre heures plus tôt, les Bleus, orphelins de leur capitaine, buvaient la tasse face à l’Irlande sur la pelouse de l’Orange Vélodrome de Marseille. Alors on avait beau s’y être préparé, la réalité nous a frappé de plein fouet. Le meilleur joueur français s’apprêtait à disputer une journée de championnat courant février avec son club alors que le Tournoi des 6 Nations venait de débuter la veille. Difficile à croire, mais bien réel.
Surtout que vous l’aurez compris, toutes les discussions autour de l’antre toulousain avaient le même sujet. Et pendant que des centaines d’analyses s’entremêlaient pour tenter d’expliquer la débâcle tricolore dans la cité phocéenne, « Toto » s’échauffait dans son jardin préféré.
Une prestation venue d’ailleurs
Face à l’Aviron, le capitaine haut-garonnais évoluait avec le dix dans le dos. Soirée spéciale, numéro spécial, me direz-vous. En raison des nombreuses absences qui touchent la ligne arrière rouge et noire - car oui, c’était bien un week-end de doublons - Antoine Dupont était associé à Paul Graou à la charnière. Il ne lui aura fallu qu’une vingtaine de minutes pour se mettre en évidence. Après une tentative de passe après-contact infructueuse de Pita Ahki, le Haut-Pyrénéen de naissance s’est emparé du ballon et a laissé la défense bayonnaise sur place pour s’en aller aplatir entre les poteaux. Une première étincelle, qui en appelait d’autres.
Seulement quelques secondes plus tard, l’ancien Castrais est parvenu à contrer un coup de pied de Cheikh Tiberghien avant de régaler son public avec une chistera exceptionnelle pour Ahki. Le centre néo-zélandais n’avait plus qu’à finir le travail. Du grand art, mais comment ne pas être frustré sincèrement ? Pourquoi ce bonhomme n’était pas sur la pelouse marseillaise contre les géants verts ? Il y a une semaine, Dupont a avoué qu’il n’avait pas encore trouvé la solution pour se dédoubler. Honnêtement, on est partant pour chercher avec lui.
En tout cas, du côté de Toulouse, on profite du génie : « Je ne sais plus trop quoi dire, avoue Alexandre Roumat. Je suis à la fois coéquipier mais aussi spectateur de tous ses exploits. Sa passe pour Ahki, il n’y a que lui pour l’imaginer et la réaliser à la perfection. » L’avis est partagé du côté d’Arthur Retière : « C’est plus facile le rugby quand tu l’as dans ton équipe. Quand il a le ballon, le but c’est de le coller de près car il peut te sortir un truc venu de nulle part et faire la différence. On est bien sûr très heureux quand il est là et qu’il nous fait des cadeaux comme ça. »
En parlant de cadeaux, l’ailier toulousain pensait sûrement à la dernière action de la rencontre. Alors que les champions de France en titre avaient besoin d’un septième essai pour empocher le bonus offensif, « Super Dupont » a décidé de prendre les choses en main. Parti de son camp, l’habituel demi de mêlée a transpercé la défense basque pour débaler sur plusieurs dizaines de mètres avant de servir son ailier Setareki Bituniyata. Un ruck plus tard, il est resservi et décide de distiller une passe au pied venue d’ailleurs pour Mallia. Une masterclass et une victoire à cinq points que demander de mieux ? Même Camille Lopez ne pouvait que constater les dégâts : « Même s’il ne jouait pas vraiment à son poste, je n'étais pas vraiment inquiet pour lui. Il a encore une fois prouvé qu’il est le meilleur joueur du monde, tout simplement. »
L’ironie d’Ugo Mola
Quelques secondes après le coup de sifflet final, Ugo Mola a préféré jouer l’ironie. Interrogé au micro de Canal + sur la prestation de son capitaine, le manager stadiste a déclaré ceci : « Pour un jeune mec qui joue les doublons, j’espère qu’il ne sera pas là [en club] longtemps et qu’un jour ou l’autre, il pourra jouer un peu plus haut [en équipe de France] » Un humour bien senti.
En ce début de semaine, Antoine Dupont va rejoindre l’équipe de France de rugby à sept afin de préparer les Jeux Olympiques. Il devrait prochainement participer à deux étapes du circuit, à Vancouver (23 février) et Los Angeles (2 mars). Il faut bien se faire une raison, mais ce samedi soir, on s’est endormi avec le sentiment d’avoir été privé du meilleur joueur de la planète face au XV du Trèfle, et de l'être pour l'intégralité du Tournoi. L’aventure pourrait être belle voire même magnifique aux JO pour le minot de Castelnau-Magnoac. Néanmoins, elle engendre pour l’instant une frustration impossible à mesurer, tant elle est immense.
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
La Pravda du Rugby Français est en marche , avec super Dupont à Marseille, le paradigme de ce match aurait été bouleversé, évidement. Du côté des Irlandais, l'absence de Sexton ne leur a pas posé de problème, il est temps de voir au-delà du pseudo-culte d'un homme providentiel, et de se poser les bonnes questions, avec ou sans Dupont, le résultat n'aurait pas changé.
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
"En ce début de semaine, Antoine Dupont va rejoindre l’équipe de France de rugby à sept afin de préparer les Jeux Olympiques. Il devrait prochainement participer à deux étapes du circuit, à Vancouver (23 février) et Los Angeles (2 mars). Il faut bien se faire une raison, mais ce samedi soir, on s’est endormi avec le sentiment d’avoir été privé du meilleur joueur de la planète face au XV du Trèfle, et de l'être pour l'intégralité du Tournoi. L’aventure pourrait être belle voire même magnifique aux JO pour le minot de Castelnau-Magnoac. Néanmoins, elle engendre pour l’instant une frustration impossible à mesurer, tant elle est immense."
Voilà le genre de commentaire qui n'apporte rien sinon que du négatif. Le rugby est un sport où le collectif est primordial. Derrière une troisième ligne outrageusement dominée et dépassée, je ne suis pas sur que le "meilleur joueur du monde" aurait pu changer quoique ce soit à la physionomie du match.
Voilà le genre de commentaire qui n'apporte rien sinon que du négatif. Le rugby est un sport où le collectif est primordial. Derrière une troisième ligne outrageusement dominée et dépassée, je ne suis pas sur que le "meilleur joueur du monde" aurait pu changer quoique ce soit à la physionomie du match.
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Dupont aurait marqué 5 essais, réalisé 40 plaquages, capté tous les ballons en touche, fait gagner toutes les mêlées, aurait mis des culs à tous les avants irlandais et aurait même pu jouer seul contre les 15 irlandais, voyons. D'ailleurs, avec lui, on aurait gagné la CdM. Oh mince, il était titulaire et pourtant on a perdu. Merde...
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Excellent switch..!Switch a écrit:Dupont aurait marqué 5 essais, réalisé 40 plaquages, capté tous les ballons en touche, fait gagner toutes les mêlées, aurait mis des culs à tous les avants irlandais et aurait même pu jouer seul contre les 15 irlandais, voyons. D'ailleurs, avec lui, on aurait gagné la CdM. Oh mince, il était titulaire et pourtant on a perdu. Merde...
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Flamant meafou
Cros Aldritt boudehent
Jallibert Dupont
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
SCOTTISH15 a écrit:Excellent switch..!Switch a écrit:Dupont aurait marqué 5 essais, réalisé 40 plaquages, capté tous les ballons en touche, fait gagner toutes les mêlées, aurait mis des culs à tous les avants irlandais et aurait même pu jouer seul contre les 15 irlandais, voyons. D'ailleurs, avec lui, on aurait gagné la CdM. Oh mince, il était titulaire et pourtant on a perdu. Merde...
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Nan, moi je mettrai :
Dupont-Dupont-Dupont
Dupont-Dupont
Dupont-Dupont-Dupont
Dupont-Dupont
Dupont-Dupont-Dupont-Dupont
Dupont
Ou une alternative
Dupont
Là on gagnerait, je pense. Après tout, comme le laisse penser le Midol, RR et même ce cher Lartot, le rugby n'est pas un sport collectif puisque seul un joueur compte : Dupont.
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Scalp a écrit:https://www.rugbyrama.fr/2024/02/04/6-nations-2024-top-14-antoine-dupont-une-masterclass-face-a-bayonne-et-une-frustration-toujours-plus-grande-11742697.php
6 Nations 2024 / Top 14 - Dupont régale face à Bayonne... et alimente malgré lui la frustration autour du XV de France
Par Vincent Franco
Ce samedi soir, Antoine Dupont a réalisé une performance majuscule face à Bayonne lors de la victoire de Toulouse (46-26). Cette démonstration augmente la frustration de ne pas le voir porter le maillot du XV de France durant le Tournoi des 6 Nations 2024.
Il était environ 19h45 ce samedi soir quand Antoine Dupont est descendu du bus et a traversé la foule du côté d’Ernest-Wallon. Une arrivée plutôt habituelle, enfin presque. Un peu moins de vingt-quatre heures plus tôt, les Bleus, orphelins de leur capitaine, buvaient la tasse face à l’Irlande sur la pelouse de l’Orange Vélodrome de Marseille. Alors on avait beau s’y être préparé, la réalité nous a frappé de plein fouet. Le meilleur joueur français s’apprêtait à disputer une journée de championnat courant février avec son club alors que le Tournoi des 6 Nations venait de débuter la veille. Difficile à croire, mais bien réel.
Surtout que vous l’aurez compris, toutes les discussions autour de l’antre toulousain avaient le même sujet. Et pendant que des centaines d’analyses s’entremêlaient pour tenter d’expliquer la débâcle tricolore dans la cité phocéenne, « Toto » s’échauffait dans son jardin préféré.
Une prestation venue d’ailleurs
Face à l’Aviron, le capitaine haut-garonnais évoluait avec le dix dans le dos. Soirée spéciale, numéro spécial, me direz-vous. En raison des nombreuses absences qui touchent la ligne arrière rouge et noire - car oui, c’était bien un week-end de doublons - Antoine Dupont était associé à Paul Graou à la charnière. Il ne lui aura fallu qu’une vingtaine de minutes pour se mettre en évidence. Après une tentative de passe après-contact infructueuse de Pita Ahki, le Haut-Pyrénéen de naissance s’est emparé du ballon et a laissé la défense bayonnaise sur place pour s’en aller aplatir entre les poteaux. Une première étincelle, qui en appelait d’autres.
Seulement quelques secondes plus tard, l’ancien Castrais est parvenu à contrer un coup de pied de Cheikh Tiberghien avant de régaler son public avec une chistera exceptionnelle pour Ahki. Le centre néo-zélandais n’avait plus qu’à finir le travail. Du grand art, mais comment ne pas être frustré sincèrement ? Pourquoi ce bonhomme n’était pas sur la pelouse marseillaise contre les géants verts ? Il y a une semaine, Dupont a avoué qu’il n’avait pas encore trouvé la solution pour se dédoubler. Honnêtement, on est partant pour chercher avec lui.
En tout cas, du côté de Toulouse, on profite du génie : « Je ne sais plus trop quoi dire, avoue Alexandre Roumat. Je suis à la fois coéquipier mais aussi spectateur de tous ses exploits. Sa passe pour Ahki, il n’y a que lui pour l’imaginer et la réaliser à la perfection. » L’avis est partagé du côté d’Arthur Retière : « C’est plus facile le rugby quand tu l’as dans ton équipe. Quand il a le ballon, le but c’est de le coller de près car il peut te sortir un truc venu de nulle part et faire la différence. On est bien sûr très heureux quand il est là et qu’il nous fait des cadeaux comme ça. »
En parlant de cadeaux, l’ailier toulousain pensait sûrement à la dernière action de la rencontre. Alors que les champions de France en titre avaient besoin d’un septième essai pour empocher le bonus offensif, « Super Dupont » a décidé de prendre les choses en main. Parti de son camp, l’habituel demi de mêlée a transpercé la défense basque pour débaler sur plusieurs dizaines de mètres avant de servir son ailier Setareki Bituniyata. Un ruck plus tard, il est resservi et décide de distiller une passe au pied venue d’ailleurs pour Mallia. Une masterclass et une victoire à cinq points que demander de mieux ? Même Camille Lopez ne pouvait que constater les dégâts : « Même s’il ne jouait pas vraiment à son poste, je n'étais pas vraiment inquiet pour lui. Il a encore une fois prouvé qu’il est le meilleur joueur du monde, tout simplement. »
L’ironie d’Ugo Mola
Quelques secondes après le coup de sifflet final, Ugo Mola a préféré jouer l’ironie. Interrogé au micro de Canal + sur la prestation de son capitaine, le manager stadiste a déclaré ceci : « Pour un jeune mec qui joue les doublons, j’espère qu’il ne sera pas là [en club] longtemps et qu’un jour ou l’autre, il pourra jouer un peu plus haut [en équipe de France] » Un humour bien senti.
En ce début de semaine, Antoine Dupont va rejoindre l’équipe de France de rugby à sept afin de préparer les Jeux Olympiques. Il devrait prochainement participer à deux étapes du circuit, à Vancouver (23 février) et Los Angeles (2 mars). Il faut bien se faire une raison, mais ce samedi soir, on s’est endormi avec le sentiment d’avoir été privé du meilleur joueur de la planète face au XV du Trèfle, et de l'être pour l'intégralité du Tournoi. L’aventure pourrait être belle voire même magnifique aux JO pour le minot de Castelnau-Magnoac. Néanmoins, elle engendre pour l’instant une frustration impossible à mesurer, tant elle est immense.
Sans vouloir insulter les bayonnais, que j’aime beaucoup contrairement aux toulousains, Bayonne et l’Irlande c’est pas, tout à fait, le même niveau…
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
latine a écrit:Scalp a écrit:https://www.rugbyrama.fr/2024/02/04/6-nations-2024-top-14-antoine-dupont-une-masterclass-face-a-bayonne-et-une-frustration-toujours-plus-grande-11742697.php
6 Nations 2024 / Top 14 - Dupont régale face à Bayonne... et alimente malgré lui la frustration autour du XV de France
Par Vincent Franco
Ce samedi soir, Antoine Dupont a réalisé une performance majuscule face à Bayonne lors de la victoire de Toulouse (46-26). Cette démonstration augmente la frustration de ne pas le voir porter le maillot du XV de France durant le Tournoi des 6 Nations 2024.
Il était environ 19h45 ce samedi soir quand Antoine Dupont est descendu du bus et a traversé la foule du côté d’Ernest-Wallon. Une arrivée plutôt habituelle, enfin presque. Un peu moins de vingt-quatre heures plus tôt, les Bleus, orphelins de leur capitaine, buvaient la tasse face à l’Irlande sur la pelouse de l’Orange Vélodrome de Marseille. Alors on avait beau s’y être préparé, la réalité nous a frappé de plein fouet. Le meilleur joueur français s’apprêtait à disputer une journée de championnat courant février avec son club alors que le Tournoi des 6 Nations venait de débuter la veille. Difficile à croire, mais bien réel.
Surtout que vous l’aurez compris, toutes les discussions autour de l’antre toulousain avaient le même sujet. Et pendant que des centaines d’analyses s’entremêlaient pour tenter d’expliquer la débâcle tricolore dans la cité phocéenne, « Toto » s’échauffait dans son jardin préféré.
Une prestation venue d’ailleurs
Face à l’Aviron, le capitaine haut-garonnais évoluait avec le dix dans le dos. Soirée spéciale, numéro spécial, me direz-vous. En raison des nombreuses absences qui touchent la ligne arrière rouge et noire - car oui, c’était bien un week-end de doublons - Antoine Dupont était associé à Paul Graou à la charnière. Il ne lui aura fallu qu’une vingtaine de minutes pour se mettre en évidence. Après une tentative de passe après-contact infructueuse de Pita Ahki, le Haut-Pyrénéen de naissance s’est emparé du ballon et a laissé la défense bayonnaise sur place pour s’en aller aplatir entre les poteaux. Une première étincelle, qui en appelait d’autres.
Seulement quelques secondes plus tard, l’ancien Castrais est parvenu à contrer un coup de pied de Cheikh Tiberghien avant de régaler son public avec une chistera exceptionnelle pour Ahki. Le centre néo-zélandais n’avait plus qu’à finir le travail. Du grand art, mais comment ne pas être frustré sincèrement ? Pourquoi ce bonhomme n’était pas sur la pelouse marseillaise contre les géants verts ? Il y a une semaine, Dupont a avoué qu’il n’avait pas encore trouvé la solution pour se dédoubler. Honnêtement, on est partant pour chercher avec lui.
En tout cas, du côté de Toulouse, on profite du génie : « Je ne sais plus trop quoi dire, avoue Alexandre Roumat. Je suis à la fois coéquipier mais aussi spectateur de tous ses exploits. Sa passe pour Ahki, il n’y a que lui pour l’imaginer et la réaliser à la perfection. » L’avis est partagé du côté d’Arthur Retière : « C’est plus facile le rugby quand tu l’as dans ton équipe. Quand il a le ballon, le but c’est de le coller de près car il peut te sortir un truc venu de nulle part et faire la différence. On est bien sûr très heureux quand il est là et qu’il nous fait des cadeaux comme ça. »
En parlant de cadeaux, l’ailier toulousain pensait sûrement à la dernière action de la rencontre. Alors que les champions de France en titre avaient besoin d’un septième essai pour empocher le bonus offensif, « Super Dupont » a décidé de prendre les choses en main. Parti de son camp, l’habituel demi de mêlée a transpercé la défense basque pour débaler sur plusieurs dizaines de mètres avant de servir son ailier Setareki Bituniyata. Un ruck plus tard, il est resservi et décide de distiller une passe au pied venue d’ailleurs pour Mallia. Une masterclass et une victoire à cinq points que demander de mieux ? Même Camille Lopez ne pouvait que constater les dégâts : « Même s’il ne jouait pas vraiment à son poste, je n'étais pas vraiment inquiet pour lui. Il a encore une fois prouvé qu’il est le meilleur joueur du monde, tout simplement. »
L’ironie d’Ugo Mola
Quelques secondes après le coup de sifflet final, Ugo Mola a préféré jouer l’ironie. Interrogé au micro de Canal + sur la prestation de son capitaine, le manager stadiste a déclaré ceci : « Pour un jeune mec qui joue les doublons, j’espère qu’il ne sera pas là [en club] longtemps et qu’un jour ou l’autre, il pourra jouer un peu plus haut [en équipe de France] » Un humour bien senti.
En ce début de semaine, Antoine Dupont va rejoindre l’équipe de France de rugby à sept afin de préparer les Jeux Olympiques. Il devrait prochainement participer à deux étapes du circuit, à Vancouver (23 février) et Los Angeles (2 mars). Il faut bien se faire une raison, mais ce samedi soir, on s’est endormi avec le sentiment d’avoir été privé du meilleur joueur de la planète face au XV du Trèfle, et de l'être pour l'intégralité du Tournoi. L’aventure pourrait être belle voire même magnifique aux JO pour le minot de Castelnau-Magnoac. Néanmoins, elle engendre pour l’instant une frustration impossible à mesurer, tant elle est immense.
Sans vouloir insulter les bayonnais, que j’aime beaucoup contrairement aux toulousains, Bayonne et l’Irlande c’est pas, tout à fait, le même niveau…
Il faut dire qu'il n'y a pas beaucoup d'équipe qu'on peut comparer à l'Irlande, certainement la meilleure équipe de Rugby de ces dernières années. Dupont n'aurait rien changé, même si pour être honnête, Max a complètement loupé son match, j'ai même eu l'impression qu'il y avait eu une transmutation karmique avec Abadie, on verra si on aura Max ce soir contre Toulon
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
A l'opposé de tout ce que l'on a pu lire jusqu'à maintenant, clairement ou entre les lignes, un article du Midol qui a le mérite de faire la part des choses.
Je ne suis pas abonné au Midol, mais d'un habile petit PF9, on peut lever la censure et obtenir l'article brut de décoffrage :
6 Nations 2024 - Malgré sa performance, Maxime Lucu (XV de France) débutera à Murrayfield face à l'Écosse
6 Nations 2024 - Malgré sa performance, Maxime Lucu (XV de France) débutera à Murrayfield face à l'Écosse
Marc Duzan
2–3 minutes
Brouillon, peu inspiré et surtout desservi par un paquet d’avants bousculé pendant plus d’une heure, Maxime Lucu a vécu l’enfer à Marseille. Il sera malgré tout titulaire en Ecosse, samedi.
Avant d’entrer pleinement dans le vif du sujet, permettez-nous cette simple question en guise de préambule : à quoi un demi de mêlée, aussi fort soit-il, est-il réduit derrière un pack en souffrance ? Et un numéro 9 peut-il vraiment briller si l’édifice qui lui sert d’avant-garde tremble en toutes ses strates ? Si vous avez un tant soit peu pratiqué ce sport ou que vous en connaissez la culture et les mœurs, vous comprendrez rapidement où l’on veut en venir.
Car il ne s’agit ici ni de se voiler la face, ni de dédouaner Maxime Lucu : vendredi soir, le demi de mêlée de l’Union Bordeaux-Bègles a raté tout ce qu’il a entrepris, manqué de longueur dans ses sorties de camp, réalisé plusieurs mauvais choix et naturellement flétri le trèfle à quatre feuilles qui l’accompagnait jusque-là (18 victoires en 18 sélections). Les faits sont là et malgré toute la bonne volonté du monde, on eut donc à Marseille bien du mal à ne pas comparer la moindre action de Lucu avec ce qu’aurait probablement fait à sa place l’habituel dépositaire du maillot. Et, depuis les tribunes, on s’est maintes fois dit que le XV de France perdait avec lui quinze mètres sur chaque dégagement, que la troisième ligne irlandaise était rarement fixée et qu’in fine, le travail préalable que ne pouvait faire le Bordelo-Béglais autour des regroupements avait nécessairement des répercussions sur les extérieurs, où Damian Penaud et Thomas Ramos, entre autres, n’eurent à disposition guère d’espace. Ils furent une fois découpés par Hugo Keenan, la suivante étouffés dans les bras velus de Bundee Aki et Robbie Henshaw. Ceci étant posé, les Bleus auraient-ils battu l’Irlande avec Dupont dans leurs rangs ? On est néanmoins en droit d’en douter…
Je ne suis pas abonné au Midol, mais d'un habile petit PF9, on peut lever la censure et obtenir l'article brut de décoffrage :
6 Nations 2024 - Malgré sa performance, Maxime Lucu (XV de France) débutera à Murrayfield face à l'Écosse
6 Nations 2024 - Malgré sa performance, Maxime Lucu (XV de France) débutera à Murrayfield face à l'Écosse
Marc Duzan
2–3 minutes
Brouillon, peu inspiré et surtout desservi par un paquet d’avants bousculé pendant plus d’une heure, Maxime Lucu a vécu l’enfer à Marseille. Il sera malgré tout titulaire en Ecosse, samedi.
Avant d’entrer pleinement dans le vif du sujet, permettez-nous cette simple question en guise de préambule : à quoi un demi de mêlée, aussi fort soit-il, est-il réduit derrière un pack en souffrance ? Et un numéro 9 peut-il vraiment briller si l’édifice qui lui sert d’avant-garde tremble en toutes ses strates ? Si vous avez un tant soit peu pratiqué ce sport ou que vous en connaissez la culture et les mœurs, vous comprendrez rapidement où l’on veut en venir.
Car il ne s’agit ici ni de se voiler la face, ni de dédouaner Maxime Lucu : vendredi soir, le demi de mêlée de l’Union Bordeaux-Bègles a raté tout ce qu’il a entrepris, manqué de longueur dans ses sorties de camp, réalisé plusieurs mauvais choix et naturellement flétri le trèfle à quatre feuilles qui l’accompagnait jusque-là (18 victoires en 18 sélections). Les faits sont là et malgré toute la bonne volonté du monde, on eut donc à Marseille bien du mal à ne pas comparer la moindre action de Lucu avec ce qu’aurait probablement fait à sa place l’habituel dépositaire du maillot. Et, depuis les tribunes, on s’est maintes fois dit que le XV de France perdait avec lui quinze mètres sur chaque dégagement, que la troisième ligne irlandaise était rarement fixée et qu’in fine, le travail préalable que ne pouvait faire le Bordelo-Béglais autour des regroupements avait nécessairement des répercussions sur les extérieurs, où Damian Penaud et Thomas Ramos, entre autres, n’eurent à disposition guère d’espace. Ils furent une fois découpés par Hugo Keenan, la suivante étouffés dans les bras velus de Bundee Aki et Robbie Henshaw. Ceci étant posé, les Bleus auraient-ils battu l’Irlande avec Dupont dans leurs rangs ? On est néanmoins en droit d’en douter…
LaRuine33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Voilà LaRuine
https://www.rugbyrama.fr/2024/02/04/6-nations-2024-malgre-sa-performance-maxime-lucu-xv-de-france-debutera-a-murrayfield-face-a-lecosse-11743296.php
6 Nations 2024 - Malgré sa performance, Maxime Lucu (XV de France) débutera à Murrayfield face à l'Écosse
Par Marc Duzan
Brouillon, peu inspiré et surtout desservi par un paquet d’avants bousculé pendant plus d’une heure, Maxime Lucu a vécu l’enfer à Marseille. Il sera malgré tout titulaire en Écosse, samedi.
Avant d’entrer pleinement dans le vif du sujet, permettez-nous cette simple question en guise de préambule : à quoi un demi de mêlée, aussi fort soit-il, est-il réduit derrière un pack en souffrance ? Et un numéro 9 peut-il vraiment briller si l’édifice qui lui sert d’avant-garde tremble en toutes ses strates ? Si vous avez un tant soit peu pratiqué ce sport ou que vous en connaissez la culture et les mœurs, vous comprendrez rapidement où l’on veut en venir.
Car il ne s’agit ici ni de se voiler la face, ni de dédouaner Maxime Lucu : vendredi soir, le demi de mêlée de l’Union Bordeaux-Bègles a raté tout ce qu’il a entrepris, manqué de longueur dans ses sorties de camp, réalisé plusieurs mauvais choix et naturellement flétri le trèfle à quatre feuilles qui l’accompagnait jusque-là (18 victoires en 18 sélections). Les faits sont là et malgré toute la bonne volonté du monde, on eut donc à Marseille bien du mal à ne pas comparer la moindre action de Lucu avec ce qu’aurait probablement fait à sa place l’habituel dépositaire du maillot. Et, depuis les tribunes, on s’est maintes fois dit que le XV de France perdait avec lui quinze mètres sur chaque dégagement, que la troisième ligne irlandaise était rarement fixée et qu’in fine, le travail préalable que ne pouvait faire le Bordelo-Béglais autour des regroupements avait nécessairement des répercussions sur les extérieurs, où Damian Penaud et Thomas Ramos, entre autres, n’eurent à disposition guère d’espace. Ils furent une fois découpés par Hugo Keenan, la suivante étouffés dans les bras velus de Bundee Aki et Robbie Henshaw. Ceci étant posé, les Bleus auraient-ils battu l’Irlande avec Dupont dans leurs rangs ? On est néanmoins en droit d’en douter…
Une nouvelle (et dernière) chance ?
Pour la première fois de sa carrière internationale, Maxime Lucu fut donc projeté vendredi soir en pleine lumière et cela ne lui a pas réussi : aveuglé par les projecteurs et abandonné ou presque par ses gros, l’enfant de Saint-Pée-sur-Nivelle a d’ailleurs cristallisé une partie de la colère des supporters tricolores, après la rencontre. Va-t-il pour autant en payer le prix ? Dans les couloirs du stade Vélodrome, le sélectionneur national Fabien Galthié a rapidement ouvert le parapluie, lorsque les questions du grand chambardement ont commencé à poindre dans l’assistance : "J’ai dit aux joueurs qu’ils ne doivent surtout pas avoir ces pensées lorsqu’ils sont sur le terrain. Même si ça se passe mal, ils ne doivent pas penser qu’ils vont payer leur sélection. Surtout pas. Je n’imagine donc pas, à l’exception des forfaits de Romain Taofifenua qui a une infection à la jambe, de Paul Willemse qui sera suspendu en raison de son carton rouge et Reda Wardi blessé au poignet, de changement pour la semaine prochaine."
De toute évidence, et une semaine seulement après être lourdement tombé de cheval face à l’Irlande, Maxime Lucu aura à Edimbourg, et aux côtés de son coéquipier de club Matthieu Jalibert, une nouvelle chance de prouver qu’il a en lui tant d’autres pouvoirs que celui de raviver le souvenir de l’absence d’Antoine Dupont dès lors qu’il touche le ballon. Et à bien des égards, on trouve ça plutôt sain…
https://www.rugbyrama.fr/2024/02/04/6-nations-2024-malgre-sa-performance-maxime-lucu-xv-de-france-debutera-a-murrayfield-face-a-lecosse-11743296.php
6 Nations 2024 - Malgré sa performance, Maxime Lucu (XV de France) débutera à Murrayfield face à l'Écosse
Par Marc Duzan
Brouillon, peu inspiré et surtout desservi par un paquet d’avants bousculé pendant plus d’une heure, Maxime Lucu a vécu l’enfer à Marseille. Il sera malgré tout titulaire en Écosse, samedi.
Avant d’entrer pleinement dans le vif du sujet, permettez-nous cette simple question en guise de préambule : à quoi un demi de mêlée, aussi fort soit-il, est-il réduit derrière un pack en souffrance ? Et un numéro 9 peut-il vraiment briller si l’édifice qui lui sert d’avant-garde tremble en toutes ses strates ? Si vous avez un tant soit peu pratiqué ce sport ou que vous en connaissez la culture et les mœurs, vous comprendrez rapidement où l’on veut en venir.
Car il ne s’agit ici ni de se voiler la face, ni de dédouaner Maxime Lucu : vendredi soir, le demi de mêlée de l’Union Bordeaux-Bègles a raté tout ce qu’il a entrepris, manqué de longueur dans ses sorties de camp, réalisé plusieurs mauvais choix et naturellement flétri le trèfle à quatre feuilles qui l’accompagnait jusque-là (18 victoires en 18 sélections). Les faits sont là et malgré toute la bonne volonté du monde, on eut donc à Marseille bien du mal à ne pas comparer la moindre action de Lucu avec ce qu’aurait probablement fait à sa place l’habituel dépositaire du maillot. Et, depuis les tribunes, on s’est maintes fois dit que le XV de France perdait avec lui quinze mètres sur chaque dégagement, que la troisième ligne irlandaise était rarement fixée et qu’in fine, le travail préalable que ne pouvait faire le Bordelo-Béglais autour des regroupements avait nécessairement des répercussions sur les extérieurs, où Damian Penaud et Thomas Ramos, entre autres, n’eurent à disposition guère d’espace. Ils furent une fois découpés par Hugo Keenan, la suivante étouffés dans les bras velus de Bundee Aki et Robbie Henshaw. Ceci étant posé, les Bleus auraient-ils battu l’Irlande avec Dupont dans leurs rangs ? On est néanmoins en droit d’en douter…
Une nouvelle (et dernière) chance ?
Pour la première fois de sa carrière internationale, Maxime Lucu fut donc projeté vendredi soir en pleine lumière et cela ne lui a pas réussi : aveuglé par les projecteurs et abandonné ou presque par ses gros, l’enfant de Saint-Pée-sur-Nivelle a d’ailleurs cristallisé une partie de la colère des supporters tricolores, après la rencontre. Va-t-il pour autant en payer le prix ? Dans les couloirs du stade Vélodrome, le sélectionneur national Fabien Galthié a rapidement ouvert le parapluie, lorsque les questions du grand chambardement ont commencé à poindre dans l’assistance : "J’ai dit aux joueurs qu’ils ne doivent surtout pas avoir ces pensées lorsqu’ils sont sur le terrain. Même si ça se passe mal, ils ne doivent pas penser qu’ils vont payer leur sélection. Surtout pas. Je n’imagine donc pas, à l’exception des forfaits de Romain Taofifenua qui a une infection à la jambe, de Paul Willemse qui sera suspendu en raison de son carton rouge et Reda Wardi blessé au poignet, de changement pour la semaine prochaine."
De toute évidence, et une semaine seulement après être lourdement tombé de cheval face à l’Irlande, Maxime Lucu aura à Edimbourg, et aux côtés de son coéquipier de club Matthieu Jalibert, une nouvelle chance de prouver qu’il a en lui tant d’autres pouvoirs que celui de raviver le souvenir de l’absence d’Antoine Dupont dès lors qu’il touche le ballon. Et à bien des égards, on trouve ça plutôt sain…
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Encore heureux qu'on ne cloue pas Max au pilori à cause d'un match loupé, et pas qu'à cause de lui, et pas que par lui. Je ne l'avais jamais vu déjouer comme ça, même en défense, à ce niveau-là, ça s'appelle un accident. Je suis persuadé qu'il saura remonter en selle et jouer à son vrai niveau, en espérant que ce soit aussi le cas du reste de l'équipe…
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Merci Scalp
L'article au complet c'est encore mieux !
Il remet les pendules à l'heure et ce n'est que justice !
L'article au complet c'est encore mieux !
Il remet les pendules à l'heure et ce n'est que justice !
LaRuine33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
LaRuine33 a écrit:Merci Scalp
L'article au complet c'est encore mieux !
Il remet les pendules à l'heure et ce n'est que justice !
Max ne peut pas porter sur ses épaules tous les péchés du monde, comme Dupont n'est pas Jésus-Christ notre sauveur, le Midol revient à la raison, après s'être un peu égaré, on peut les absoudre
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