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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Xv-de-france-couilloud-comme-chez-lui-a-lyon/1423614
XV de France : Baptiste Couilloud comme chez lui à Lyon
Né à Lyon, qu'il n'a jamais quitté et où il fait carrière, Baptiste Couilloud, remplaçant face à l'Italie vendredi soir, va forcément vivre un moment particulier, à domicile ou presque.
mis à jour le 5 octobre 2023
Les maillots modernes sont suffisamment compliqués à enfiler pour ne plus y glisser un autre, à valeur sentimentale, en dessous. Sinon, Baptiste Couilloud aurait pu être tenté de le faire vendredi soir à Décines, lui qui portait une tunique de l'OL sous celle du LOU la première fois que ce dernier a joué à Gerland, le 21 janvier 2017. « Pour lui, jouer dans ce stade mythique de Lyon où il a tant de souvenirs, c'était quelque chose d'exceptionnel », se rappelle Hervé, le papa.
De l'enceinte du sud de Lyon et sa Plaine des Jeux attenante, témoin de ses premiers entraînements de rugby à six ans, au quartier Montchat dans le 3e arrondissement où il a grandi et réside encore aujourd'hui, à côté de chez ses parents, en passant par l'hôpital Édouard Herriot où il est né et la place Monplaisir dans le 8e arrondissement et ses terrasses de café qu'il fréquente encore, l'histoire de Baptiste Couilloud s'écrit à Lyon.
« C'est un Lyonnais pur et dur, très très attaché à la ville. Lyon, c'est tout pour lui, témoigne Julien Ariza, pote de l'époque du Lycée La Martinière Monplaisir, toujours dans le 8e. Quand il a hésité à partir du LOU l'année dernière, son attachement à la ville a énormément compté dans sa décision de prolonger. Il n'avait pas forcément peur de quitter Lyon mais on est tellement bien à la maison (rires). » Courtisé par le Stade Français, le demi de mêlée international avait finalement prolongé son contrat jusqu'en 2025.
« Je l'ai toujours éduqué dans cette notion d'attachement fort à la ville »
Le père de Baptiste Couilloud
« Souvent, quand des nouveaux arrivent, on parle de nos premiers clubs, nos premiers terrains et les mecs sont souvent surpris quand je leur dis que j'ai commencé à 6 ans là où on s'entraîne aujourd'hui (à la Plaine des Jeux de Gerland), en souriait Baptiste Couilloud quand on avait évoqué le sujet avec lui en octobre 2021. C'est la maison quoi ! »
« Il connaît toutes les bonnes adresses de la ville, les restaurants, les recoins sympas, les bars insolites, les endroits où il y a une belle vue, poursuit Julien Ariza. Même moi qui suis Lyonnais, il m'a fait découvrir des endroits incroyables dont je n'avais jamais entendu parler. Comme il est branché bâtiments, il connaît aussi l'histoire des lieux, des entrepreneurs, des architectes. Gerland, par exemple, c'est Tony Garnier. Et Tony Garnier, il est Lyonnais... »
« Je l'ai toujours éduqué dans cette notion d'attachement fort à la ville, témoigne son père. L'amour du maillot, suivre des clubs de la ville, l'OL en foot, le LOU en rugby et même l'ASVEL en basket... Je trouve que c'est important de s'identifier à son entourage, à sa ville. Ta ville fait ce que tu es, il ne faut pas l'oublier. »
L'ancrage local s'est matérialisé en grande partie dans le sport, avec une fidélité jusque-là sans faille au LOU mais la belle histoire avec le rugby a commencé sur un quiproquo. Car le petit Baptiste s'imaginait plus jouer au foot, dans la lignée d'un papa qui a évolué jusqu'à l'équivalent de la 3e division nationale avec Saint-Priest dans les années 1990. « Je gagnais un peu d'argent au foot mais j'ai toujours adoré l'esprit rugby, se rappelle Hervé, qui travaille aujourd'hui dans l'immobilier. Baptiste voulait faire du foot mais je lui disais qu'il en ferait tout le temps avec ses copains, à l'école. Il y avait des cours multisports à Lyon, je me renseigne sur le rugby et Baptiste fait un essai. En rentrant, il court dans la chambre de son frère (Barnabé, de deux ans son cadet, également formé au LOU et aujourd'hui demi de mêlée de Grenoble, en Pro D2) et semblait tout content de lui raconter son premier entraînement de rugby. En fait, il le raconte des années plus tard dans une interview, mais il a couru dans la chambre limite pour pleurer car il était dégoûté de pas être inscrit au foot. Et nous avec sa mère, naïvement, on croyait qu'il était content ! »
Car le foot occupe alors une sacrée place à Lyon. L'OL enquille sept titres de champion de France (de 2002 à 2008) et des soirées de Ligue des champions mémorables encore gravées dans l'esprit des frères Couilloud. « Vuillermet (le stade du LOU rugby jusqu'en 2011 et la première accession du club en Top 14), il y avait 2000 personnes, se rappelle Baptiste. Je regardais à peine les matches et filais direct jouer au foot derrière ou à Gerland. C'était la folie à l'époque, dans l'ADN de la ville donc forcément dans le mien. Avec mon père et mon frère, on allait virage nord supérieur, au-dessus des Bad Gones. » Une idole ? « Forcément Juninho mais moi j'adorais Kim Kallstrom ! »
« J'ai mis une bonne année avant d'accrocher »
Baptiste Couilloud sur le rugby
« Une fois, j'étais parmi les enfants qui accompagnent les joueurs pour rentrer sur le terrain, se rappelle Barnabé Couilloud. Baptiste était trop grand et avait raté le coche quand il aurait pu le faire. Et là, c'est Kallstrom qui me tend la main et je rentre avec lui sur le terrain pour un OL-PSG. Baptiste était un peu jaloux, mais ça reste des souvenirs de fous. »
Avec ses potes ''lyonnais'' du rugby, Thibaut Regard, Félix Lambey et Dylan Cretin, il reste un fidèle de l'OL, suivant même son équipe de coeur sur certains déplacements dont des derbies à Saint-Etienne, en stand-by depuis la relégation des Verts en 2022. « On cachait le maillot sous la veste », se marre le demi de mêlée.
Voilà pourquoi le Gone a été chamboulé par l'installation du LOU à Gerland lors de la saison 2016/2017, lui qui n'arrive toujours pas à banaliser un match dans ce stade. Mordu de foot, il s'est pourtant rapidement épanoui au rugby : « J'ai mis une bonne année avant d'accrocher, puis ça a bien matché. Tu te fais vite des copains, tu découvres l'esprit d'équipe. J'adorais le sport en général, donc je me suis pris au jeu mais sans non plus m'imaginer jouer en pro. » Bac S en poche (en 2015), il se lance à 18 ans dans un DUT génie civil à La Doua, un campus au nord de Lyon, qu'il validera en quatre ans au lieu de deux. Car le rugby a finalement pris toute la place, bien aidé par un passage de l'ouverture à la mêlée en Crabos.
Plus performant à ce poste, appelé en équipe de France des moins de 18 ans « à six mois du bac », le Lyonnais se rapproche de l'équipe première quand Pierre Mignoni reprend le club en 2015. Et c'est la bascule vers le professionnalisme. Au printemps 2016, il joue ses premiers matches en pro alors que le LOU écrase la Pro D2, découvre le Top 14 la saison suivante puis Gerland comme joueur de rugby quelques mois plus tard.
Il décroche une première sélection en Bleus dans le Tournoi 2018, face à l'Italie à Marseille. « Le Vélodrome, c'était bien, mais Gerland, ça aurait été mieux, se marre le papa. On s'est rattrapé avec la demi-finale du Top 14 à Décines, le nouveau stade de l'OL. Ça s'était mal passé sur le terrain (Le LOU avait été balayé par Montpellier 40-14) mais il y avait beaucoup d'émotions pour la famille. » « Un de mes plus beaux matches émotionnellement, confirme Baptiste. Ce n'est pas souvent qu'on joue devant autant de monde dans sa ville. »
Ça va donc se reproduire très probablement vendredi soir contre l'Italie en Coupe du monde. Un match que le Gone va commencer sur le banc, avec la famille et de nombreux amis pas très loin en tribune pour savourer ce moment, à dix petits kilomètres à l'Est de Montchat, quatorze de Gerland.
XV de France : Baptiste Couilloud comme chez lui à Lyon
Né à Lyon, qu'il n'a jamais quitté et où il fait carrière, Baptiste Couilloud, remplaçant face à l'Italie vendredi soir, va forcément vivre un moment particulier, à domicile ou presque.
mis à jour le 5 octobre 2023
Les maillots modernes sont suffisamment compliqués à enfiler pour ne plus y glisser un autre, à valeur sentimentale, en dessous. Sinon, Baptiste Couilloud aurait pu être tenté de le faire vendredi soir à Décines, lui qui portait une tunique de l'OL sous celle du LOU la première fois que ce dernier a joué à Gerland, le 21 janvier 2017. « Pour lui, jouer dans ce stade mythique de Lyon où il a tant de souvenirs, c'était quelque chose d'exceptionnel », se rappelle Hervé, le papa.
De l'enceinte du sud de Lyon et sa Plaine des Jeux attenante, témoin de ses premiers entraînements de rugby à six ans, au quartier Montchat dans le 3e arrondissement où il a grandi et réside encore aujourd'hui, à côté de chez ses parents, en passant par l'hôpital Édouard Herriot où il est né et la place Monplaisir dans le 8e arrondissement et ses terrasses de café qu'il fréquente encore, l'histoire de Baptiste Couilloud s'écrit à Lyon.
« C'est un Lyonnais pur et dur, très très attaché à la ville. Lyon, c'est tout pour lui, témoigne Julien Ariza, pote de l'époque du Lycée La Martinière Monplaisir, toujours dans le 8e. Quand il a hésité à partir du LOU l'année dernière, son attachement à la ville a énormément compté dans sa décision de prolonger. Il n'avait pas forcément peur de quitter Lyon mais on est tellement bien à la maison (rires). » Courtisé par le Stade Français, le demi de mêlée international avait finalement prolongé son contrat jusqu'en 2025.
« Je l'ai toujours éduqué dans cette notion d'attachement fort à la ville »
Le père de Baptiste Couilloud
« Souvent, quand des nouveaux arrivent, on parle de nos premiers clubs, nos premiers terrains et les mecs sont souvent surpris quand je leur dis que j'ai commencé à 6 ans là où on s'entraîne aujourd'hui (à la Plaine des Jeux de Gerland), en souriait Baptiste Couilloud quand on avait évoqué le sujet avec lui en octobre 2021. C'est la maison quoi ! »
« Il connaît toutes les bonnes adresses de la ville, les restaurants, les recoins sympas, les bars insolites, les endroits où il y a une belle vue, poursuit Julien Ariza. Même moi qui suis Lyonnais, il m'a fait découvrir des endroits incroyables dont je n'avais jamais entendu parler. Comme il est branché bâtiments, il connaît aussi l'histoire des lieux, des entrepreneurs, des architectes. Gerland, par exemple, c'est Tony Garnier. Et Tony Garnier, il est Lyonnais... »
« Je l'ai toujours éduqué dans cette notion d'attachement fort à la ville, témoigne son père. L'amour du maillot, suivre des clubs de la ville, l'OL en foot, le LOU en rugby et même l'ASVEL en basket... Je trouve que c'est important de s'identifier à son entourage, à sa ville. Ta ville fait ce que tu es, il ne faut pas l'oublier. »
L'ancrage local s'est matérialisé en grande partie dans le sport, avec une fidélité jusque-là sans faille au LOU mais la belle histoire avec le rugby a commencé sur un quiproquo. Car le petit Baptiste s'imaginait plus jouer au foot, dans la lignée d'un papa qui a évolué jusqu'à l'équivalent de la 3e division nationale avec Saint-Priest dans les années 1990. « Je gagnais un peu d'argent au foot mais j'ai toujours adoré l'esprit rugby, se rappelle Hervé, qui travaille aujourd'hui dans l'immobilier. Baptiste voulait faire du foot mais je lui disais qu'il en ferait tout le temps avec ses copains, à l'école. Il y avait des cours multisports à Lyon, je me renseigne sur le rugby et Baptiste fait un essai. En rentrant, il court dans la chambre de son frère (Barnabé, de deux ans son cadet, également formé au LOU et aujourd'hui demi de mêlée de Grenoble, en Pro D2) et semblait tout content de lui raconter son premier entraînement de rugby. En fait, il le raconte des années plus tard dans une interview, mais il a couru dans la chambre limite pour pleurer car il était dégoûté de pas être inscrit au foot. Et nous avec sa mère, naïvement, on croyait qu'il était content ! »
Car le foot occupe alors une sacrée place à Lyon. L'OL enquille sept titres de champion de France (de 2002 à 2008) et des soirées de Ligue des champions mémorables encore gravées dans l'esprit des frères Couilloud. « Vuillermet (le stade du LOU rugby jusqu'en 2011 et la première accession du club en Top 14), il y avait 2000 personnes, se rappelle Baptiste. Je regardais à peine les matches et filais direct jouer au foot derrière ou à Gerland. C'était la folie à l'époque, dans l'ADN de la ville donc forcément dans le mien. Avec mon père et mon frère, on allait virage nord supérieur, au-dessus des Bad Gones. » Une idole ? « Forcément Juninho mais moi j'adorais Kim Kallstrom ! »
« J'ai mis une bonne année avant d'accrocher »
Baptiste Couilloud sur le rugby
« Une fois, j'étais parmi les enfants qui accompagnent les joueurs pour rentrer sur le terrain, se rappelle Barnabé Couilloud. Baptiste était trop grand et avait raté le coche quand il aurait pu le faire. Et là, c'est Kallstrom qui me tend la main et je rentre avec lui sur le terrain pour un OL-PSG. Baptiste était un peu jaloux, mais ça reste des souvenirs de fous. »
Avec ses potes ''lyonnais'' du rugby, Thibaut Regard, Félix Lambey et Dylan Cretin, il reste un fidèle de l'OL, suivant même son équipe de coeur sur certains déplacements dont des derbies à Saint-Etienne, en stand-by depuis la relégation des Verts en 2022. « On cachait le maillot sous la veste », se marre le demi de mêlée.
Voilà pourquoi le Gone a été chamboulé par l'installation du LOU à Gerland lors de la saison 2016/2017, lui qui n'arrive toujours pas à banaliser un match dans ce stade. Mordu de foot, il s'est pourtant rapidement épanoui au rugby : « J'ai mis une bonne année avant d'accrocher, puis ça a bien matché. Tu te fais vite des copains, tu découvres l'esprit d'équipe. J'adorais le sport en général, donc je me suis pris au jeu mais sans non plus m'imaginer jouer en pro. » Bac S en poche (en 2015), il se lance à 18 ans dans un DUT génie civil à La Doua, un campus au nord de Lyon, qu'il validera en quatre ans au lieu de deux. Car le rugby a finalement pris toute la place, bien aidé par un passage de l'ouverture à la mêlée en Crabos.
Plus performant à ce poste, appelé en équipe de France des moins de 18 ans « à six mois du bac », le Lyonnais se rapproche de l'équipe première quand Pierre Mignoni reprend le club en 2015. Et c'est la bascule vers le professionnalisme. Au printemps 2016, il joue ses premiers matches en pro alors que le LOU écrase la Pro D2, découvre le Top 14 la saison suivante puis Gerland comme joueur de rugby quelques mois plus tard.
Il décroche une première sélection en Bleus dans le Tournoi 2018, face à l'Italie à Marseille. « Le Vélodrome, c'était bien, mais Gerland, ça aurait été mieux, se marre le papa. On s'est rattrapé avec la demi-finale du Top 14 à Décines, le nouveau stade de l'OL. Ça s'était mal passé sur le terrain (Le LOU avait été balayé par Montpellier 40-14) mais il y avait beaucoup d'émotions pour la famille. » « Un de mes plus beaux matches émotionnellement, confirme Baptiste. Ce n'est pas souvent qu'on joue devant autant de monde dans sa ville. »
Ça va donc se reproduire très probablement vendredi soir contre l'Italie en Coupe du monde. Un match que le Gone va commencer sur le banc, avec la famille et de nombreux amis pas très loin en tribune pour savourer ce moment, à dix petits kilomètres à l'Est de Montchat, quatorze de Gerland.
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
COUPE DU MONDE. Comment la patte anglaise d'Andy Farrell a transformé l'Irlande ?
https://www.lerugbynistere.fr/news/coupe-du-monde-et-si-cetait-grace-aux-anglais-que-lequipe-dirlande-est-devenue-si-performante-0510231324.php
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://x.com/catourneovale/status/1709946717460648067?s=20
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/coupe-du-monde-de-rugby/france-italie-bielle-biarrey-et-jelonch-des-choix-revelateurs-avant-le-probable-quart-de-finale-16941787.php
France – Italie. Bielle-Biarrey et Jelonch : des choix révélateurs avant le probable quart de finale ?
Par Denys Kappès-Grangé, envoyé spécial - d.kappes-grange@sudouest.fr
Si l’enjeu de ce faux « huitième de finale » face à l’Italie se suffit à lui-même, il doit permettre de valider des choix dans l’optique d’un probable quart de finale. C’est vrai à l’aile gauche comme en troisième ligne
Ne parlez surtout pas de la suite de la compétition aux Bleus. Dans la lignée de Laurent Labit, qui a fait, à raison, de ce rendez-vous face à l’Italie « un match à la vie, à la mort », tous ont rappelé que la Coupe du monde s’arrêterait dès ce vendredi s’ils ne parvenaient pas à venir à bout de leurs cousins transalpins.
Si ce discours résonne de l’écho du bon sens, cela n’empêche pas pour autant le staff de se projeter vers un potentiel quart de finale face à l’Afrique du Sud. Outre l’incertitude qui entoure la participation d’Antoine Dupont, Fabien Galthié a réussi à gommer bien des incertitudes au moment de bâtir son XV de départ au terme de son premier mandat. Hors blessure, il n’en reste finalement que deux : qui de Louis Bielle-Biarrey ou de Gabin Villière tiendra l’aile gauche, et qui d’Anthony Jelonch ou François Cros aligner en numéro 6.
1 Bielle-Biarrey, un temps d’avance sur Villière
Une fois, passe encore. Deux fois, ça commence à se voir… Titularisé pour la troisième fois consécutive dans cette Coupe du monde, Louis Bielle-Biarrey (20 ans, 5 sélections) a surtout été préféré pour la deuxième fois de suite à Gabin Villière (27 ans, 16 sélections) au moment de disputer le match décisif pour la qualification face à l’Italie. Fabien Galthié avait beau s’être insurgé, il y a deux semaines, qu’on puisse le soupçonner d’avoir « rétrogradé » l’ailier toulonnais dans la hiérarchie tricolore - « ce mot, on ne l’utilise pas » - la récurrence de ses choix semble confirmer qu’un petit mouvement de tectonique des plaques est à l’œuvre sur l’aile gauche du XV de France.
« C’est un choix à l’instant T, un instantané qui est cohérent, lié à une lecture très objective des performances et des potentialités », a minimisé le sélectionneur au moment de commenter ses choix mercredi : « Il n’y a rien de définitif. »
La réussite est pour « LBB »
Vrai. Rien ne permet d’affirmer pour l’heure que c’est le jeune Bordelais qui enfilerait le numéro 11 en cas de qualification en quart de finale. Mais « LBB » met clairement la pression sur son aîné qui, de retour d’une longue série de blessures, peine à retrouver son efficacité. Alors que le « petit génie » de l’UBB (dixit Matthieu Jalibert) a déjà inscrit quatre essais en autant de matchs depuis le début de la préparation des Bleus (3 durant la Coupe du monde), Gabin Villière n’en a marqué qu’un seul face à l’Italie.
Même ses qualités dans la dimension combat ne le différencient pas de son cadet : quand il affiche 91 % de plaquages réussis, son concurrent tourne à 93 %, et s’il a réussi deux « contests », « LBB » en a effectué un également pour deux pénalités de moins concédées (3 contre 1).
« On est satisfait de Louis, observe Laurent Labit, en charge de l’attaque des Bleus. Mais ça ne veut pas dire que Gabin est hors circuit. On sait ce qu’il est capable de nous apporter dans les grands matchs. Mais c’est vrai que Louis amène un profil différent. Ça nous permet de lui donner de l’expérience à ce niveau-là. C’est la règle du jeu. »
2 Jelonch plutôt que Cros, la perspective sud-africaine
Grégory Alldritt, Charles Ollivon, Anthony Jelonch et François Cros. Quatre noms pour un carré d’as. Quatre candidats en troisième ligne pour un embarras. Depuis le début du mandat de Fabien Galthié, ces quatre-là avaient rarement été aptes en même temps. À partir du moment où Anthony Jelonch est devenu incontournable, lors de la tournée en Australie en juillet 2021, quand ce n’était pas le genou de Charles Ollivon, c’est celui de François Cros puis celui du premier nommé qui a dispensé le staff d’avoir à trancher.
Mais depuis le deuxième match de poule face à l’Uruguay, qui a marqué le retour express à la compétition d’Anthony Jelonch, le problème se pose dans ce secteur à haute concurrence : qui associer, qui sacrifier ?
« Dur sur l’homme »
Au motif qu’il a besoin de temps de jeu pour retrouver du rythme, c’est le Gersois qui a été favorisé aux côtés des indéboulonnables Grégory Alldritt et Charles Ollivon. Et c’est François Cros qui est resté à quai - sans le forfait de dernière minute d’Alldritt, il aurait été remplaçant face à la Namibie. Cela alors qu’il n’a jamais déçu en équipe de France et qu’il reste sur une performance de très haut niveau face aux All Blacks.
« Il est à créditer de très bonnes performances en équipe de France », a confirmé Fabien Galthié cette semaine avant de se justifier : « Mais il y avait une décision à prendre, des arbitrages à effectuer. Ce choix découle aussi d’une vision pour la suite. »
Et la suite, en l’occurrence, c’est un potentiel quart de finale face à l’Afrique du Sud. Si François Cros (88 %) et Anthony Jelonch (87 %) présentent une efficacité au plaquage similaire, ce dernier brille par sa capacité à s’épanouir dans les contextes les plus brûlants. Une donnée qui pèse dans la réflexion du staff.
« Anthony est un joueur très physique qui plaque dur sur l’homme, souligne Karim Ghezal, le co-entraîneur de la conquête. Il verrouille aussi l’alignement. François est, lui, un joueur de « tâches », très performant sur les défenses de maul et sur le jeu entre avants et trois-quarts. À chacun son point fort. » Certes. Mais la perspective sud-africaine a tendance à en valoriser un plus que l’autre.
France – Italie. Bielle-Biarrey et Jelonch : des choix révélateurs avant le probable quart de finale ?
Par Denys Kappès-Grangé, envoyé spécial - d.kappes-grange@sudouest.fr
Si l’enjeu de ce faux « huitième de finale » face à l’Italie se suffit à lui-même, il doit permettre de valider des choix dans l’optique d’un probable quart de finale. C’est vrai à l’aile gauche comme en troisième ligne
Ne parlez surtout pas de la suite de la compétition aux Bleus. Dans la lignée de Laurent Labit, qui a fait, à raison, de ce rendez-vous face à l’Italie « un match à la vie, à la mort », tous ont rappelé que la Coupe du monde s’arrêterait dès ce vendredi s’ils ne parvenaient pas à venir à bout de leurs cousins transalpins.
Si ce discours résonne de l’écho du bon sens, cela n’empêche pas pour autant le staff de se projeter vers un potentiel quart de finale face à l’Afrique du Sud. Outre l’incertitude qui entoure la participation d’Antoine Dupont, Fabien Galthié a réussi à gommer bien des incertitudes au moment de bâtir son XV de départ au terme de son premier mandat. Hors blessure, il n’en reste finalement que deux : qui de Louis Bielle-Biarrey ou de Gabin Villière tiendra l’aile gauche, et qui d’Anthony Jelonch ou François Cros aligner en numéro 6.
1 Bielle-Biarrey, un temps d’avance sur Villière
Une fois, passe encore. Deux fois, ça commence à se voir… Titularisé pour la troisième fois consécutive dans cette Coupe du monde, Louis Bielle-Biarrey (20 ans, 5 sélections) a surtout été préféré pour la deuxième fois de suite à Gabin Villière (27 ans, 16 sélections) au moment de disputer le match décisif pour la qualification face à l’Italie. Fabien Galthié avait beau s’être insurgé, il y a deux semaines, qu’on puisse le soupçonner d’avoir « rétrogradé » l’ailier toulonnais dans la hiérarchie tricolore - « ce mot, on ne l’utilise pas » - la récurrence de ses choix semble confirmer qu’un petit mouvement de tectonique des plaques est à l’œuvre sur l’aile gauche du XV de France.
« C’est un choix à l’instant T, un instantané qui est cohérent, lié à une lecture très objective des performances et des potentialités », a minimisé le sélectionneur au moment de commenter ses choix mercredi : « Il n’y a rien de définitif. »
La réussite est pour « LBB »
Vrai. Rien ne permet d’affirmer pour l’heure que c’est le jeune Bordelais qui enfilerait le numéro 11 en cas de qualification en quart de finale. Mais « LBB » met clairement la pression sur son aîné qui, de retour d’une longue série de blessures, peine à retrouver son efficacité. Alors que le « petit génie » de l’UBB (dixit Matthieu Jalibert) a déjà inscrit quatre essais en autant de matchs depuis le début de la préparation des Bleus (3 durant la Coupe du monde), Gabin Villière n’en a marqué qu’un seul face à l’Italie.
Même ses qualités dans la dimension combat ne le différencient pas de son cadet : quand il affiche 91 % de plaquages réussis, son concurrent tourne à 93 %, et s’il a réussi deux « contests », « LBB » en a effectué un également pour deux pénalités de moins concédées (3 contre 1).
« On est satisfait de Louis, observe Laurent Labit, en charge de l’attaque des Bleus. Mais ça ne veut pas dire que Gabin est hors circuit. On sait ce qu’il est capable de nous apporter dans les grands matchs. Mais c’est vrai que Louis amène un profil différent. Ça nous permet de lui donner de l’expérience à ce niveau-là. C’est la règle du jeu. »
2 Jelonch plutôt que Cros, la perspective sud-africaine
Grégory Alldritt, Charles Ollivon, Anthony Jelonch et François Cros. Quatre noms pour un carré d’as. Quatre candidats en troisième ligne pour un embarras. Depuis le début du mandat de Fabien Galthié, ces quatre-là avaient rarement été aptes en même temps. À partir du moment où Anthony Jelonch est devenu incontournable, lors de la tournée en Australie en juillet 2021, quand ce n’était pas le genou de Charles Ollivon, c’est celui de François Cros puis celui du premier nommé qui a dispensé le staff d’avoir à trancher.
Mais depuis le deuxième match de poule face à l’Uruguay, qui a marqué le retour express à la compétition d’Anthony Jelonch, le problème se pose dans ce secteur à haute concurrence : qui associer, qui sacrifier ?
« Dur sur l’homme »
Au motif qu’il a besoin de temps de jeu pour retrouver du rythme, c’est le Gersois qui a été favorisé aux côtés des indéboulonnables Grégory Alldritt et Charles Ollivon. Et c’est François Cros qui est resté à quai - sans le forfait de dernière minute d’Alldritt, il aurait été remplaçant face à la Namibie. Cela alors qu’il n’a jamais déçu en équipe de France et qu’il reste sur une performance de très haut niveau face aux All Blacks.
« Il est à créditer de très bonnes performances en équipe de France », a confirmé Fabien Galthié cette semaine avant de se justifier : « Mais il y avait une décision à prendre, des arbitrages à effectuer. Ce choix découle aussi d’une vision pour la suite. »
Et la suite, en l’occurrence, c’est un potentiel quart de finale face à l’Afrique du Sud. Si François Cros (88 %) et Anthony Jelonch (87 %) présentent une efficacité au plaquage similaire, ce dernier brille par sa capacité à s’épanouir dans les contextes les plus brûlants. Une donnée qui pèse dans la réflexion du staff.
« Anthony est un joueur très physique qui plaque dur sur l’homme, souligne Karim Ghezal, le co-entraîneur de la conquête. Il verrouille aussi l’alignement. François est, lui, un joueur de « tâches », très performant sur les défenses de maul et sur le jeu entre avants et trois-quarts. À chacun son point fort. » Certes. Mais la perspective sud-africaine a tendance à en valoriser un plus que l’autre.
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Scalp a écrit:Vidéo. Coupe du monde de rugby 2023 - "Après vingt minutes, les Français vont dérouler", juge Maxime Médard au sujet de France - Italie
https://www.rugbyrama.fr/2023/10/04/video-coupe-du-monde-de-rugby-2023-apres-vingt-minutes-les-francais-vont-derouler-juge-maxime-medard-au-sujet-de-france-italie-11497312.php
Hm, oui bien sûr, prenons de haut les italiens, le meilleur moyen de se rater. Heureusement j'ai confiance dans l'intelligence des joueurs qui sont bien plus futés que Médard.
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Scalp a écrit:https://www.rugbyrama.fr/2023/10/04/coupe-du-monde-de-rugby-2023-exclusif-martin-castrogiovanni-jai-vu-nick-mallett-pleurer-apres-la-victoire-contre-la-france-11497299.php
Coupe du monde de rugby 2023 - Exclusif. Martin Castrogiovanni : "Les Français ? Il faut les prendre à la gorge"
Par Clément Labonne
À quelques heures de France - Italie, Martin Castrogiovanni s’est longuement confié sur le rugby transalpin, l’évolution du sport et ses chambrages d’antan. L’ancien pilier international italien (119 sélections) estime que les Italiens devront être habités pour battre le XV de France.
Sept ans après votre retraite, de quoi votre vie est faite ?
Plein de choses ! Je participe actuellement à l’équivalent de l’émission "La France a un incroyable talent" en Italie, je suis juré. Je fais également du coaching en entreprises avec l’axe du rugby. J’interviens auprès des chefs d’entreprise et des managers pour parler des liens entre l’entreprenariat et le rugby. Et je suis à la tête d’une académie de rugby pour les jeunes qui se tient tous les étés sur les hauteurs du Piémont. Vous savez qu’il fait très chaud en Italie et cela permet à ces jeunes de sept à dix-sept ans de s’entraîner dans de bonnes conditions.
Vous gardez donc un fort lien avec le rugby…
Aujourd’hui oui mais cela n’a pas toujours été le cas. Quelques semaines après avoir pris ma retraite j’ai ressenti la même chose que lorsqu’une fille vous quitte (rires). J’étais triste, frustré et je n’avais rien envie de faire. C’était trop. Je me sentais blessé. Mais ensuite, je me suis relevé doucement. J’ai recommencé à regarder des matchs à la télévision, avec la Coupe du monde 2019 notamment, et aujourd’hui je suis devant ma télévision devant chaque grande rencontre. J’ai même regardé le match dantesque entre la France et l’Afrique du Sud en novembre 2022. Aujourd’hui je regarde beaucoup les Fidji, ils sont ma deuxième équipe préférée (rires) ! J’avais besoin de cette longue pause pour me ressourcer, avant de replonger dedans. Mais ma guérison n’est pas encore terminée !
Qu’est-ce qui vous attire chez les Fidji ?
J’ai plusieurs amis qui jouent ou qui ont joué là-bas, donc je les suis. Et puis ils se sont grandement améliorés. Avant, les Fidji étaient souvent mis en difficulté sur la conquête et la défense. Aujourd’hui, ils ont de nouvelles forces, leur jeu est structuré, ils ont certainement les joueurs les plus athlétiques du monde, ils vont si vite… Ils ont travaillé très dur pour être là où ils en sont et j’aime cela.
Quel est votre regard sur la Coupe du monde 2023 après quatre semaines de compétition ?
C’est incroyable à quel point le rugby a changé ! À l’inverse des précédentes éditions, il y a quatre ou cinq équipes capables de gagner le Mondial. Je n’ai jamais vu cela. Quand j’étais joueur, il y avait un favori clair, voire deux mais c’était tout. Il y a aussi des nations avec peu de joueurs professionnels qui produisent un jeu incroyable, avec une passion et un cœur à tout craindre. Pour l’instant c’est une très belle Coupe du monde !
L’Italie a malgré tout subi la foudre face à la Nouvelle-Zélande. Comment avez-vous réagi ?
(Il souffle) Je ne m’attendais évidemment pas à ce qu’ils encaissent 96 points. Cette équipe est différente par rapport aux autres qui ont disputé la Coupe du monde. Mais les All Blacks ont juste montré qui ils étaient. Ils ne disent rien depuis le début du Mondial et ils nous ont mis la tête sur le sol. C’est toujours comme ça avec eux (rires) ! Quand ils sont un peu en difficulté, ils vous attaquent de partout avec une pression infernale. Cette Italie-là est bonne mais on s’est fait détruire. Ce match ne reflète pas le niveau de la Nazionale, nous n’aurions pas dû prendre 96 points mais cela reste le score final (rires). J’ai de la peine pour les joueurs, ils ne méritent pas cela. Je n’ai jamais vu une équipe italienne si forte. Nous avons des avants puissants et des facteurs X derrière qui peuvent changer le rythme d’un match à tout moment. Mais le point positif est que jamais dans son histoire l’Italie n’a eu deux occasions de se qualifier en quart d’un Mondial.
Si vous aviez joué cette rencontre face aux All Blacks, quelle aurait été votre réaction dans les vestiaires ?
Je ne sais pas. Mais je suis aussi passé par là ! J’ai connu plusieurs défaites à soixante-dix ou quatre vingts points. Le mieux à faire est d’aller au lit ou de boire quelques verres avec les coéquipiers. Et le lendemain, il faut revoir le match pour comprendre ce qu’il s’est passé. Ensuite, il ne faut rien dire et travailler le plus durement possible pour se relever.
Malgré cette défaite, l’Italie peut encore se qualifier. Quels conseils pourriez-vous donner aux Italiens ?
Vous jouez pour votre pays. Vous jouez une Coupe du monde que certains ne verront jamais et vous avez l’opportunité de marquer l’histoire du rugby italien. Il faut qu’ils soient dans cette mentalité. Le match de la Nouvelle-Zélande doit être effacé des mémoires sinon on subira une nouvelle grosse défaite contre la France. Les Bleus jouent un beau rugby mais chaque équipe peut être stoppée, et l’adversaire prend l’avantage. La Géorgie l’a très bien fait face aux Fidji. Personne n’est insubmersible à la pression. Mais les Italiens devront réaliser le meilleur match de notre histoire pour s’imposer et tenir quatre vingts minutes face aux Français.
Vous rappelez-vous de votre première victoire contre la France, le 12 mars 2011 ?
Comment pourrais-je l’oublier ? ! À l’époque on ne gagnait pas beaucoup de matchs, c’était dur. Et je me souviens que nous avions terriblement souffert sur ce match. La victoire n’en fut que plus belle ! Trois minutes avant la fin du match, je me rappelle que nous avions une mêlée à cinq mètres et j’étais littéralement en train de mourir ! Je ne respirais plus, je ne sentais plus mes bras et mes jambes… Mais il fallait tenir ! Je crois qu’on a eu une pénalité et on a finalement gagné. Nick Mallett, le sélectionneur, a même pleuré dans les vestiaires. C’était unique, irréel. Nous avons fait une troisième et une quatrième mi-temps pour fêter cela ! Et aujourd’hui je peux même dire que je les ai battus deux fois (3 février 2013, à Rome) !
Y avait-il une motivation supplémentaire à jouer contre la France ?
Bien sûr. C’est comme Angleterre - Écosse. Je ne sais pas ce que ressentent les Français, mais en tant que Latins cela nous faisait toujours quelque chose. On voulait les battre ! Et c’est comme cela dans tous les sports, il y a cette rivalité. Aujourd’hui il doit y en avoir encore plus ! Le XV de France est une équipe à battre et l’Italie s’est améliorée. Le niveau a monté et les joueurs sont plus forts qu’à mon époque.
Quelles sont les faiblesses actuelles du XV de France ?
Ils n’en ont pas, il faut les prendre à la gorge comme l’a très bien fait l’Uruguay. Ce n’était évidemment pas la meilleure équipe de France mais ils ont été mis en danger parce que les Uruguayens étaient affamés. Les Bleus sont quasiment qualifiés, et si j’étais le sélectionneur, je n’aurais de toute façon pas aligné Antoine Dupont, même en pleine forme. Non pas par manque de respect pour l’Italie, mais parce que le quart est bien plus important.
Le rugby italien s’est grandement développé ces dernières décennies. Que lui manque-t-il pour encore progresser ?
L’équipe nationale fonctionne bien, certes, mais nous ne sommes que le vingtième sport le plus pratiqué en Italie, en termes de licenciés. C’est encore trop loin. Nous devons travailler sur un championnat italien en renforçant les équipes actuelles. Les moins de 20 ans ont eu de très bons résultats grâce au travail académique et fédéral. Beaucoup de jeunes espoirs arrivent et il sera intéressant de voir comment on va réussir à les garder. Mais je pense que nous serons prêts pour le Mondial 2027. Certains jeunes joueurs auront pris quatre ans d’expérience et nous allons gagner en maturité et en niveau. Cette Coupe du monde 2027 doit vraiment être un objectif pour l’Italie.
Quand vous étiez joueur, vous aviez l’habitude de parler et de chambrer vos adversaires…
(Il coupe) J’étais connu et reconnu pour cela ! Mais aujourd’hui je ne pourrais pas le faire. On ne peut plus chambrer autant que je le faisais avant. Il y a peut-être Joe Marler qui le fait encore. Mais quand je jouais contre lui, il était tout jeune… Il a appris des meilleurs finalement ! Pour être joueur de rugby aujourd’hui, il faut être plus intelligent que la moyenne et je ne pourrais pas jouer parce que je ne réfléchis pas autant (rires).
Regrettez-vous le fait que les joueurs ne peuvent plus autant chambrer qu’avant ?
Il faut le faire différemment ! Plus sérieusement, c’est une bonne chose pour le rugby. Notre sport évolue et les temps changent, il faut s’adapter. Mais je me suis éclaté à piailler, chambrer et parler autant.
Quel est votre regard sur les mêlées modernes et le bunker introduit pour ce Mondial ?
Les mêlées étaient un bordel avant, elles le sont toujours aujourd’hui (rires). Je ne crois d’ailleurs pas que les arbitres y comprennent davantage ! Ils ont changé les annonces pour la sécurité des joueurs mais à part des amateurs, je ne connais aucun international qui soit en chaise roulante à cause des mêlées d’avant. Les instances l’ont certainement fait après avoir commandé des études scientifiques. Je n’aime pas les mêlées d’aujourd’hui, mais c’est peut-être une bonne chose. Pareil pour les protocoles commotion. Je déteste cela ! Mais j’espère qu’ils le font pour le bien du rugby, comme le bunker. Quand vous voyez une action au ralenti, elle paraît toujours plus impressionnante. Les arbitres doivent donc faire la balance entre la vitesse réelle et le «slow-motion».
Et sur les piliers modernes ?
Ma génération a été le point de bascule entre les «gros» qui n’étaient bons qu’en mêlée et les athlètes d’aujourd’hui. Ils sont bâtis comme des deuxième et troisième ligne mais ils doivent obéir aux mêmes standards qu’avant : être performant en mêlée, dans les rucks, au plaquage etc.
À votre meilleur niveau, pensez-vous que vous auriez votre place dans l’équipe actuelle d’Italie ?
J’espère ! Il faut demander au sélectionneur mais oui, au moins remplaçant !
Vous a-t-on déjà contacté pour intervenir auprès d’un club ou d’une sélection, en tant que consultant de la mêlée ou entraîneur ?
Non. J’aurais adoré mais personne ne m’a contacté. J’aimerais bien apporter sur l’aspect mental et psychologique d’une équipe, plutôt que d’intervenir sur la mêlée. Quand j’étais joueur, j’étais très bon pour embarquer les joueurs avec moi. Les gens pensent que pour qu’une équipe marche bien il faut instaurer des règles, un objectif, que chacun sache son rôle etc. Mais avant cela, il faut que les joueurs se connaissent et sachent ce que l’autre pense. Cela implique de passer du temps ensemble, parler de ses problèmes, de ce qu’il ne va pas…
Votre dernier match s’est déroulé lors d’un tournoi de rugby à 7 réservé aux plus de 100kg en Argentine. Pouvez-vous nous raconter cette expérience improbable ?
Le rugby m’a appris quelque chose : avoir des valeurs. Aujourd’hui, ces valeurs se perdent dans le monde, pas seulement dans le rugby. Revenir jouer mon dernier match avec mes amis dans ma ville de naissance et le club qui m’a fait grandir, cela n’a pas de prix. Cela ne veut pas dire que je n’aime pas l’Italie, je remercie simplement ce club et la ville de Paraná. Sans cela je n’aurais jamais pu jouer pour l’Italie. Qui revient dans son club formateur aujourd’hui ? Personne. Certains oublient d’où ils viennent, et c’était important pour moi de rendre hommage à mon ancien club.
Quel est votre pronostic pour la rencontre France - Italie ?
Je ne me risquerai pas à cela (rires). Cela va être très dur pour l’Italie, mais ce match sera l’occasion de tout jeter sur le terrain. Chacun joue pour ce qu’il veut : l’honneur, la fierté du drapeau etc. Le seul message que je peux adresser est qu’ils croient en eux et qu’ils profitent. On m’a répété cela quand j’étais jeune et je pensais que c’était un discours d’ancien et je m’en fichais. Aujourd’hui c’est mon cas, donc allez-y !
Jolie interview de Castrogiovanni, qui était quand même un sacré client. Tu aimais bien l'avoir avec toi, mais pas trop en face.
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Scalp a écrit:
Tout un symbole cette dernière passe de Jaja à Penaud.... Je pense que c'est quelque chose qu'on va voir SOUVENT!
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Scalp a écrit:Cette histoire de dopage me rappelle une autre histoire de dopage et plus encore...
Coupe du monde 1995 : les dessous de la victoire sud-africaine
https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-raffut89/20140324.RUE9854/coupe-du-monde-1995-les-dessous-de-la-victoire-sud-africaine.html
J'ai pas osé aborder ce sujet qui se voudrait polémique mais on peut quand même considérer l'EDF comme la grande cocue de cette coupe du monde depuis le départ... Demi 1995, finale 2011 etc...
et j'espère que cela ne va pas être la même chose cette fois-ci avec les boks ou l'Irlande...
Au niveau dopage, au plutôt lutte anti dopage, comment peut on attendre les 1/4 d'une coupe du monde pour imposer la nouvelle réglementation aux sudaffs ? et dans l'hypothèse ou ils n'y satisferaient comment peut on juste (même si c'est déjà beaucoup) leur dire, pas de drapeau et pas d'hymne... Pour moi c'est dehors direct sans passer par la case départ et écosse qualifiée surtout quand on "connait" leur passif.
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://x.com/optajonny/status/1709976748211716409?s=61&t=rsjujGWE_4Tp-YLu87EwkQ
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
A la lecture des différents articles, on ne comprend pas bien ce qui est reproché. Quelles règles ne sont pas respectées ? Je pense que si l'on parle d absence d hymne et de drapeau "uniquement", cela ne doit pas être bien grave non ?SEB34 a écrit:Scalp a écrit:Cette histoire de dopage me rappelle une autre histoire de dopage et plus encore...
Coupe du monde 1995 : les dessous de la victoire sud-africaine
https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-raffut89/20140324.RUE9854/coupe-du-monde-1995-les-dessous-de-la-victoire-sud-africaine.html
J'ai pas osé aborder ce sujet qui se voudrait polémique mais on peut quand même considérer l'EDF comme la grande cocue de cette coupe du monde depuis le départ... Demi 1995, finale 2011 etc...
et j'espère que cela ne va pas être la même chose cette fois-ci avec les boks ou l'Irlande...
Au niveau dopage, au plutôt lutte anti dopage, comment peut on attendre les 1/4 d'une coupe du monde pour imposer la nouvelle réglementation aux sudaffs ? et dans l'hypothèse ou ils n'y satisferaient comment peut on juste (même si c'est déjà beaucoup) leur dire, pas de drapeau et pas d'hymne... Pour moi c'est dehors direct sans passer par la case départ et écosse qualifiée surtout quand on "connait" leur passif.
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Y a quelques fulgurances chez les Blacks et ça va gagner sans problème, mais c est pas franchement convainquant. Devant notamment, je les vois pas du tout mettre en difficulté les Irlandais. Cane semble complètement hors de forme, sont pas mal pénalisés, les deblayages sont tardifs et loin d être propres.
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
igziabeher a écrit:Y a quelques fulgurances chez les Blacks et ça va gagner sans problème, mais c est pas franchement convainquant. Devant notamment, je les vois pas du tout mettre en difficulté les Irlandais. Cane semble complètement hors de forme, sont pas mal pénalisés, les deblayages sont tardifs et loin d être propres.
D'accord avec toi. toujours beaucoup de fautes pour les blacks et ils découvrent surtout l'Uruguay dans les rucks... même s'il n'y a pas de suspense je trouve les uruguayens magnifiques.
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
igziabeher a écrit:A la lecture des différents articles, on ne comprend pas bien ce qui est reproché. Quelles règles ne sont pas respectées ? Je pense que si l'on parle d absence d hymne et de drapeau "uniquement", cela ne doit pas être bien grave non ?SEB34 a écrit:Scalp a écrit:Cette histoire de dopage me rappelle une autre histoire de dopage et plus encore...
Coupe du monde 1995 : les dessous de la victoire sud-africaine
https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-raffut89/20140324.RUE9854/coupe-du-monde-1995-les-dessous-de-la-victoire-sud-africaine.html
J'ai pas osé aborder ce sujet qui se voudrait polémique mais on peut quand même considérer l'EDF comme la grande cocue de cette coupe du monde depuis le départ... Demi 1995, finale 2011 etc...
et j'espère que cela ne va pas être la même chose cette fois-ci avec les boks ou l'Irlande...
Au niveau dopage, au plutôt lutte anti dopage, comment peut on attendre les 1/4 d'une coupe du monde pour imposer la nouvelle réglementation aux sudaffs ? et dans l'hypothèse ou ils n'y satisferaient comment peut on juste (même si c'est déjà beaucoup) leur dire, pas de drapeau et pas d'hymne... Pour moi c'est dehors direct sans passer par la case départ et écosse qualifiée surtout quand on "connait" leur passif.
https://www.wada-ama.org/sites/default/files/resources/files/wada_anti-doping_code_2021_french_v9.pdf
https://www.bruin-avocat.com/evolution-de-la-legislation-anti-dopage/
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Très bien, mais qu est ce qui est reproché aux instances sud africaines ?
Édit : a priori c est qu ils n'ont pas encore modifié la loi. Est ce que pour autant leurs joueurs sont dopés ? Est ce que la fédération de rugby a fauté ? Ou est ce uniquement un problème de retranscription dans la loi générale ?
Édit : a priori c est qu ils n'ont pas encore modifié la loi. Est ce que pour autant leurs joueurs sont dopés ? Est ce que la fédération de rugby a fauté ? Ou est ce uniquement un problème de retranscription dans la loi générale ?
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Ils n'ont pas mieux que Lienert-Brown en 13 les Blacks ? Comparé à Conrad Smith, ça pique sévère...
igziabeher- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
igziabeher a écrit:Très bien, mais qu est ce qui est reproché aux instances sud africaines ?
Édit : a priori c est qu ils n'ont pas encore modifié la loi. Est ce que pour autant leurs joueurs sont dopés ? Est ce que la fédération de rugby a fauté ? Ou est ce uniquement un problème de retranscription dans la loi générale ?
Le nouveau règlement date de 2021 et 2 ans après ils sont les seuls avec les Bermudes toujours pas en règle. Rien que ça c'est très moyen.
Le gros problème semble être l'indépendance des cabinets de contrôle...
Sans vouloir être polémique, j'ai trouvé leurs 2 matchs de préparation contre galles et AB suspects.
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
tom willis pourrait remplacer son frère jack blessé et forfait pour le reste de la cdm
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.lerugbynistere.fr/news/rugby-coupe-du-monde-le-coeur-uruguayen-na-pas-suffi-face-a-la-force-de-frappe-des-all-blacks-0510232222.php
Article juste et équilibré qui évite la surenchère et souligne ce qui fait toute la différence quand les jambes sont encore valides : El corazon
Je suis triste pour eux.
Ils sont vraiment beaux ces teros, ils n'auraient jamais du perdre contre les italiens, le match contre l'EDF 7 jours avant avait certainement trop pesé. Mon coup de coeur si j'ose dire.
Merci à lerubgnistère pour la qualité de vos articles.
Article juste et équilibré qui évite la surenchère et souligne ce qui fait toute la différence quand les jambes sont encore valides : El corazon
Je suis triste pour eux.
Ils sont vraiment beaux ces teros, ils n'auraient jamais du perdre contre les italiens, le match contre l'EDF 7 jours avant avait certainement trop pesé. Mon coup de coeur si j'ose dire.
Merci à lerubgnistère pour la qualité de vos articles.
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Message pour Scalp...
je reviens sur le débat Dupont / Lucu / Serin qui se posera peut être encore d'ici peu.
mon avis a été faussé par la place que prend Dupont dans cette EDF, son remplacement et la définition que pouvait être le leadership.
Si on part du principe que l'EDF a beaucoup de joueurs qui ont du leadership (peu importe la définition et même sans dupont), Lucu rassemblerait toutes les qualités pour incarner peut être ce qui manque à cette équipe. une liaison altruiste et bienveillante.
l'exercice du leadership peut être différent et je pense que Lucu n'a pas le même que dupont.
La différence entre l'homme orchestre et le chef d'orchestre.
je suis désolé de ne pas avoir intégré ça dans mes avis et je m'en veux.
Citation :
"Un leadership stratégique et visionnaire. Le leader possède une vision et une idée assez précise de l’endroit où il veut amener l’entreprise. Il fédère les salariés autour de ce projet auxquels ils croient aussi.
Un leadership collaboratif/participatif. Le leader ne mise que sur le travail en équipe. Les décisions sont prises à plusieurs, et le leader est en charge de donner l’impulsion nécessaire pour mener à bien le projet.
Un leadership bienveillant/d’accompagnement. Ici le leader s’apparente au coach sportif. Il est résolument tourné vers les autres. Son crédo ? Soutenir et encourager les membres de son équipe dans l'atteinte de leurs objectifs, les aider à développer de nouvelles compétences, mais également les mener vers des victoires."
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
SEB34 a écrit:
Message pour Scalp...
je reviens sur le débat Dupont / Lucu / Serin qui se posera peut être encore d'ici peu.
mon avis a été faussé par la place que prend Dupont dans cette EDF, son remplacement et la définition que pouvait être le leadership.
Si on part du principe que l'EDF a beaucoup de joueurs qui ont du leadership (peu importe la définition et même sans dupont), Lucu rassemblerait toutes les qualités pour incarner peut être ce qui manque à cette équipe. une liaison altruiste et bienveillante.
l'exercice du leadership peut être différent et je pense que Lucu n'a pas le même que dupont.
La différence entre l'homme orchestre et le chef d'orchestre.
je suis désolé de ne pas avoir intégré ça dans mes avis et je m'en veux.
Citation :
"Un leadership stratégique et visionnaire. Le leader possède une vision et une idée assez précise de l’endroit où il veut amener l’entreprise. Il fédère les salariés autour de ce projet auxquels ils croient aussi.
Un leadership collaboratif/participatif. Le leader ne mise que sur le travail en équipe. Les décisions sont prises à plusieurs, et le leader est en charge de donner l’impulsion nécessaire pour mener à bien le projet.
Un leadership bienveillant/d’accompagnement. Ici le leader s’apparente au coach sportif. Il est résolument tourné vers les autres. Son crédo ? Soutenir et encourager les membres de son équipe dans l'atteinte de leurs objectifs, les aider à développer de nouvelles compétences, mais également les mener vers des victoires."
Globalement d'accord avec toi, à l'UBB, Lucu en l'absence de Jalibert est un vrai taulier, mais quand Matthieu est là, il joue plutôt à son service, en lui laissant le lead du jeu, tout en restant un solide point d'ancrage pour l'équipe.
Lucu est un vrai 9, il joue avant tout pour l'équipe, il est capable de mettre son égo de côté pour se mettre à son service, oui il est altruiste, tout en étant un leader sur le terrain. Dupont est Dupont, on ne va pas le lui reprocher, il est exceptionnel, mais quand il est là, tout tourne autour de lui, ce n'est pas vraiment ma définition du poste de 9. Il a cependant fait beaucoup de progrès, il y a quelques années, je le trouvais nettement plus perso et obsédé par la prise d'espace et les échappées en solitaire. Mais je trouve qu'il porte encore parfois trop le ballon, avec des hésitations qui parfois ralentissent le jeu des bleus, ou qui débloquent la situation grâce à ses fulgurances qui n'appartiennent qu'à lui. Dupont est un facteur X, Lucu un solide 9, excellent buteur, mais cette corde que Dupont ne possède pas, ne lui sert à rien en équipe de France...
Contre l'Uruguay, j'ai trouvé que Maxime avait le cul entre deux chaises, il aurait sûrement dû plus prendre le leadership sur le terrain, il ne l'a pas vraiment fait, son duo avec hastoy n'a pas bien fonctionné...
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