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Re: Autres Clubs
Disons que quand on lit que des mecs comme Fisher ou Lanen ne se projettent plus à Clermont en raison du staff, bon, ça rappelle des choses. Et il n'est pas impossible que Jauneau soit dans cette catégorie aussi. Même si depuis cet été, on affiche un optimisme de façade, alors qu'il y a encore quelques mois, on entendait dire que Jauneau et Urios, ce n'était pas le grand amour.
Oui, la magie Urios semble s'être envolée. Si l'on regarde leur début de saison, le WE dernier c'est branlée à Toulouse. Le WE d'avant, victoire à l'arrachée contre Toulon à domicile. Encore avant, une branlée à Perpignan, une grosse désillusion au Racing, et finalement, deux victoires à domicile contre Pau et Bayonne, deux équipes en difficulté en début de saison. Le tout avec un jeu qui s'oriente vers ce que faisait Urios à Castres : des couilles et du combat. Pas très reluisant
Finalement, je pense qu'Urios, c'est le rugby d'avant. Une époque révolue. Alors oui, humainement c'est un meneur, mais cela est terni voire gâché par son égo et sa philosophie. Je respecte ce qu'il a amené à l'UBB, car on en avait besoin. Mais à part çà, quand tu vois des mecs comme Mola ou Bru, y a pas photo.
Oui, la magie Urios semble s'être envolée. Si l'on regarde leur début de saison, le WE dernier c'est branlée à Toulouse. Le WE d'avant, victoire à l'arrachée contre Toulon à domicile. Encore avant, une branlée à Perpignan, une grosse désillusion au Racing, et finalement, deux victoires à domicile contre Pau et Bayonne, deux équipes en difficulté en début de saison. Le tout avec un jeu qui s'oriente vers ce que faisait Urios à Castres : des couilles et du combat. Pas très reluisant
Finalement, je pense qu'Urios, c'est le rugby d'avant. Une époque révolue. Alors oui, humainement c'est un meneur, mais cela est terni voire gâché par son égo et sa philosophie. Je respecte ce qu'il a amené à l'UBB, car on en avait besoin. Mais à part çà, quand tu vois des mecs comme Mola ou Bru, y a pas photo.
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Re: Autres Clubs
Ce qu’il possédait qui avait le plus de valeur, c’était son aura, sa qualité de meneur d’homme. Un mec sous ses dehors bourru, plus fin et intelligent que pouvaient le croire certains.
Ça a très bien fonctionné avec nous, nos joueurs attendaient du lead, ils avaient du ressentiment, ils avaient besoin de prendre une revanche et finalement, on avait un très bel effectif à l’UBB. Mais la crise Covid est passé par là. Je crois que le premier à avoir senti que le momentum était passé, avec cette fin de saison, le départ de notre talisman Radradra, et qu’on ne le retrouverait plus, c’était lui.
On ne se rend pas compte du traumatisme de la coupe d’Europe, où l’on s’est retrouvé dans le situation Ubuesque de la continuer, en retrouvant un de nos meilleurs joueurs de l’équipe de l’époque, Radradra, face à nous. Comme un ressort qui s’était cassé, on n’avait plus le vent dans le dos, mais en pleine face.
C’est purement subjectif et personnel, mais assez rapidement lors de la deuxième saison, je l’ai trouvé parfois comme résigné en certaines occasions. En homme de coups, il savait que cet alignement des planètes ne se reproduirait pas, qu’il ne trouverait probablement plus les ressources pour remobiliser ses troupes, et réenclencher cette dynamique exceptionnelle qu’il avait su insuffler.
Ce n’est que ma vision subjective, mais je crois que tout le reste en découle. Il ne s’est jamais remis de cette occasion en or gâché par le destin, il y a beaucoup perdu, n’y a plus vraiment cru, mais il est resté. Ensuite tout s’est progressivement délité, presque logiquement.
Avec le recul, il n’aurait pas du signer à nouveau, il aurait du choisir un autre challenge. Il a mis en danger le club, y a perdu une bonne part de son aura, personne n’y a gagné.
Ça a très bien fonctionné avec nous, nos joueurs attendaient du lead, ils avaient du ressentiment, ils avaient besoin de prendre une revanche et finalement, on avait un très bel effectif à l’UBB. Mais la crise Covid est passé par là. Je crois que le premier à avoir senti que le momentum était passé, avec cette fin de saison, le départ de notre talisman Radradra, et qu’on ne le retrouverait plus, c’était lui.
On ne se rend pas compte du traumatisme de la coupe d’Europe, où l’on s’est retrouvé dans le situation Ubuesque de la continuer, en retrouvant un de nos meilleurs joueurs de l’équipe de l’époque, Radradra, face à nous. Comme un ressort qui s’était cassé, on n’avait plus le vent dans le dos, mais en pleine face.
C’est purement subjectif et personnel, mais assez rapidement lors de la deuxième saison, je l’ai trouvé parfois comme résigné en certaines occasions. En homme de coups, il savait que cet alignement des planètes ne se reproduirait pas, qu’il ne trouverait probablement plus les ressources pour remobiliser ses troupes, et réenclencher cette dynamique exceptionnelle qu’il avait su insuffler.
Ce n’est que ma vision subjective, mais je crois que tout le reste en découle. Il ne s’est jamais remis de cette occasion en or gâché par le destin, il y a beaucoup perdu, n’y a plus vraiment cru, mais il est resté. Ensuite tout s’est progressivement délité, presque logiquement.
Avec le recul, il n’aurait pas du signer à nouveau, il aurait du choisir un autre challenge. Il a mis en danger le club, y a perdu une bonne part de son aura, personne n’y a gagné.
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Re: Autres Clubs
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/top-14/toulon-mignoni-suspendu-plusieurs-semaines-apres-sa-colere-contre-les-arbitres_AD-202410170892.html
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Re: Autres Clubs
Quel essai marqué par Provence à la cloche! Fond de touche remise à l’intérieur sur Drouet bonsoir Clara . Je vous le recommande.
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Re: Autres Clubs
densnewzealand a écrit:Quel essai marqué par Provence à la cloche! Fond de touche remise à l’intérieur sur Drouet bonsoir Clara . Je vous le recommande.
et feinte de la moustache de Drouet...qu'il n'a d'ailleurs pas ! un essai en première main et l'arrivée dans le bon tempo de Drouet dans la zone du 10.
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: Autres Clubs
J’ai zappé de mentionner la feinte mais ça valait le coup d’attendre. Et Dridi qui se fait pourrir par Broncan, pas sur qui joue le prochain matchDr. Gregory Bouse a écrit:densnewzealand a écrit:Quel essai marqué par Provence à la cloche! Fond de touche remise à l’intérieur sur Drouet bonsoir Clara . Je vous le recommande.
et feinte de la moustache de Drouet...qu'il n'a d'ailleurs pas ! un essai en première main et l'arrivée dans le bon tempo de Drouet dans la zone du 10.
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Re: Autres Clubs
densnewzealand a écrit:J’ai zappé de mentionner la feinte mais ça valait le coup d’attendre. Et Dridi qui se fait pourrir par Broncan, pas sur qui joue le prochain matchDr. Gregory Bouse a écrit:densnewzealand a écrit:Quel essai marqué par Provence à la cloche! Fond de touche remise à l’intérieur sur Drouet bonsoir Clara . Je vous le recommande.
et feinte de la moustache de Drouet...qu'il n'a d'ailleurs pas ! un essai en première main et l'arrivée dans le bon tempo de Drouet dans la zone du 10.
sur le coup, il n'y avait pas que Dridi à pourrir...
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: Autres Clubs
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Le-stade-francais-qui-se-deplace-a-castres-samedi-en-top-14-cherche-a-sortir-de-la-crise/1514583
Le limogeage de Ghezal n'a rien changé, le Stade Français s'enfonce dans la crise
Demi-finaliste la saison passée, le Stade Français occupe la treizième place du Top 14 après six journées. Malgré un entraîneur viré (Ghezal), rien ne change et le niveau de jeu inquiète alors que se profile un voyage périlleux à Castres, samedi (16 h 30).
Maxime Raulin
La dernière prestation du Stade Français sur la pelouse du LOU (défaite 35-3) laisse dubitative. « C'était horrible », « il n'y avait rien » ou encore « on se demande ce que les mecs faisaient sur le terrain » ont été autant de réflexions recueillies à l'évocation de ce revers. Et l'officialisation de la nomination de Paul Gustard comme entraîneur en chef à la place de Karim Ghezal n'a pas eu d'effet électrochoc. Passage en revue des problèmes.
DES CAUSES MULTIPLES : transition de jeu, départ de Kockott, blessures, méformes
Estampillée « meilleure défense du Top 14 » la saison passée, avec seulement 20 points de moyenne encaissés par match, le Stade Français est en mode « journées portes ouvertes » depuis la reprise (moyenne de 29 points encaissés après six matches). Interrogé sur le sujet, Paul Gustard, patron dudit secteur et promu entraîneur en chef cette semaine, a répondu : « Nous donnons des cadeaux à nos adversaires. On passe également beaucoup trop de temps dans notre camp. On ne peut pas gagner les matches. »
Du côté des joueurs, beaucoup évoquaient la transition vers un jeu plus offensif pour expliquer les errements défensifs. Ils demandaient simplement du temps pour trouver le juste équilibre. « La défense, la discipline et la conquête étaient le socle de la saison réussie du Stade Français, pose l'ex- talonneur parisien Mathieu Blin (1997-2010), aujourd'hui consultant sur Canal +. Laurent Labit (directeur du rugby) a annoncé que l'accent serait mis sur l'animation offensive. Mais quand tu fermes un tiroir pour en ouvrir un autre, celui que tu refermes perd en qualité. Il y a également la problématique des blessés à des postes clés (les piliers Iason Abramashvili, Paul Alo-Emile, Giorgi Melikidze, Francisco Gomez Kodela). J'ajouterais le départ du meneur Rory Kockott. Et enfin des leaders comme Léo Barré ou Romain Briatte, qui ont vécu un été fort avec les Bleus, semblent en subir le contre-coup. Si vous additionnez tout ça, les sources sont nombreuses pour expliquer la situation. »
UN STAFF TOUJOURS EFFRITÉ : le licenciement de Ghezal a fragilisé Costella et Parra ; les départs de Bourahoua et Bonfils ont laissé un vide
Si les joueurs ont leurs responsabilités, il faut aussi chercher du côté du staff. Le licenciement de Karim Ghezal après la défaite à Pau (30-16) était inéluctable. Entre l'entraîneur en chef et le directeur du rugby Laurent Labit, le fil était rompu depuis la saison passée, déjà, malgré les bons résultats. Mais ce départ n'a pas tout réglé.
Le directeur de la performance, Ange Costella, et l'entraîneur adjoint, Morgan Parra, proches de Ghezal, semblent esseulés. Parra, qui s'est brouillé avec Gustard l'an dernier, s'est vu retirer ses prérogatives sur le jeu d'attaque au profit de Labit, revenu sur le terrain, et sur le jeu au pied pour lequel Philippe Doussy a été recruté comme consultant. « La désunion d'un staff, garant du cadre et de l'état d'esprit, ne doit pas être minimisée, souligne Mathieu Blin. Il y a un impact et des répercussions sur un groupe. Cela a été théorisé. L'an dernier, la saison a commencé sans les deux boss (Labit et Ghezal étaient avec l'équipe de France à la Coupe du monde).
Les adjoints avaient pris beaucoup de place et la défense était au coeur du jeu avec Gustard comme patron par intérim. Les départs de Boris Bourahoua (directeur de la formation) et Rémi Bonfils (entraîneur des jeunes), tous deux pour Biarritz, ne sont pas anodins non plus. Ils devaient mettre de l'huile dans les rouages. Sans oublier que l'équipe gagnait. Malheureusement, il n'y a pas eu de capitalisation. Les sujets de mésentente ont pris plus de place, agrémentés par la rétrogradation des pouvoirs de Ghezal. Ça n'a pas tenu. » La principale erreur a été de redémarrer la saison ainsi, même s'il était sans doute difficile de faire entendre au propriétaire, Hans-Peter Wild, de signer un nouveau chèque, cette fois pour sortir Ghezal, alors que le club venait de terminer à la 2e place de la saison régulière et d'échouer en demi-finales du Top 14.
LES SOLUTIONS EXPRESS : gérer trois matches avant la trêve, travailler et retrouver des règles de vie
« On cherche des solutions à court terme pour prendre des points avant la trêve, a lancé Laurent Labit la défaite à Lyon consommée. La coupure va nous faire du bien et nous permettre de récupérer des joueurs importants. » D'ici là, le programme est copieux avec un déplacement à Castres ce samedi (16h30), la réception de Clermont (le 26 octobre, 21h05) et un voyage à La Rochelle (2 novembre, 21h05). « Les solutions doivent venir de la remise en question, qu'on oublie depuis quelques semaines a également prévenu Labit. Après notre saison dernière, on pensait que c'était acquis, mais on voit bien qu'on n'est pas au rendez-vous. La solution passera aussi par le travail. Certains le font, d'autres doivent prendre la roue. Il faut enfin ramener de la discipline en dehors du terrain, ce qui en amènera sur le terrain. Il faut recadrer et rappeler quelques règles de vie. »
Selon nos informations, Labit visait les festivités d'après victoire face à Montpellier (29-20). « Les solutions sont multiples, pense Mathieu Blin. Il y a urgence. Il faut une gestion de crise avec identification des maux, des prises de décisions et un plan. Il ne faut surtout pas innover, mais au contraire construire avec les joueurs pour savoir ce qui est bien maitrisé et remonte la confiance. Il faut appuyer fort là-dessus et afficher une forte solidarité jusqu'à une certaine date, par exemple fin janvier avant le début du Tournoi. Laurent Labit a été pris pour ça. Il s'est d'ailleurs mis en première ligne. Si ça ne marche pas, il devra en tirer les conséquences... » On n'en est pas encore là, mais à l'heure de la trêve, début novembre, un tiers du Top 14 sera déjà écoulé...
Le limogeage de Ghezal n'a rien changé, le Stade Français s'enfonce dans la crise
Demi-finaliste la saison passée, le Stade Français occupe la treizième place du Top 14 après six journées. Malgré un entraîneur viré (Ghezal), rien ne change et le niveau de jeu inquiète alors que se profile un voyage périlleux à Castres, samedi (16 h 30).
Maxime Raulin
La dernière prestation du Stade Français sur la pelouse du LOU (défaite 35-3) laisse dubitative. « C'était horrible », « il n'y avait rien » ou encore « on se demande ce que les mecs faisaient sur le terrain » ont été autant de réflexions recueillies à l'évocation de ce revers. Et l'officialisation de la nomination de Paul Gustard comme entraîneur en chef à la place de Karim Ghezal n'a pas eu d'effet électrochoc. Passage en revue des problèmes.
DES CAUSES MULTIPLES : transition de jeu, départ de Kockott, blessures, méformes
Estampillée « meilleure défense du Top 14 » la saison passée, avec seulement 20 points de moyenne encaissés par match, le Stade Français est en mode « journées portes ouvertes » depuis la reprise (moyenne de 29 points encaissés après six matches). Interrogé sur le sujet, Paul Gustard, patron dudit secteur et promu entraîneur en chef cette semaine, a répondu : « Nous donnons des cadeaux à nos adversaires. On passe également beaucoup trop de temps dans notre camp. On ne peut pas gagner les matches. »
Du côté des joueurs, beaucoup évoquaient la transition vers un jeu plus offensif pour expliquer les errements défensifs. Ils demandaient simplement du temps pour trouver le juste équilibre. « La défense, la discipline et la conquête étaient le socle de la saison réussie du Stade Français, pose l'ex- talonneur parisien Mathieu Blin (1997-2010), aujourd'hui consultant sur Canal +. Laurent Labit (directeur du rugby) a annoncé que l'accent serait mis sur l'animation offensive. Mais quand tu fermes un tiroir pour en ouvrir un autre, celui que tu refermes perd en qualité. Il y a également la problématique des blessés à des postes clés (les piliers Iason Abramashvili, Paul Alo-Emile, Giorgi Melikidze, Francisco Gomez Kodela). J'ajouterais le départ du meneur Rory Kockott. Et enfin des leaders comme Léo Barré ou Romain Briatte, qui ont vécu un été fort avec les Bleus, semblent en subir le contre-coup. Si vous additionnez tout ça, les sources sont nombreuses pour expliquer la situation. »
UN STAFF TOUJOURS EFFRITÉ : le licenciement de Ghezal a fragilisé Costella et Parra ; les départs de Bourahoua et Bonfils ont laissé un vide
Si les joueurs ont leurs responsabilités, il faut aussi chercher du côté du staff. Le licenciement de Karim Ghezal après la défaite à Pau (30-16) était inéluctable. Entre l'entraîneur en chef et le directeur du rugby Laurent Labit, le fil était rompu depuis la saison passée, déjà, malgré les bons résultats. Mais ce départ n'a pas tout réglé.
Le directeur de la performance, Ange Costella, et l'entraîneur adjoint, Morgan Parra, proches de Ghezal, semblent esseulés. Parra, qui s'est brouillé avec Gustard l'an dernier, s'est vu retirer ses prérogatives sur le jeu d'attaque au profit de Labit, revenu sur le terrain, et sur le jeu au pied pour lequel Philippe Doussy a été recruté comme consultant. « La désunion d'un staff, garant du cadre et de l'état d'esprit, ne doit pas être minimisée, souligne Mathieu Blin. Il y a un impact et des répercussions sur un groupe. Cela a été théorisé. L'an dernier, la saison a commencé sans les deux boss (Labit et Ghezal étaient avec l'équipe de France à la Coupe du monde).
Les adjoints avaient pris beaucoup de place et la défense était au coeur du jeu avec Gustard comme patron par intérim. Les départs de Boris Bourahoua (directeur de la formation) et Rémi Bonfils (entraîneur des jeunes), tous deux pour Biarritz, ne sont pas anodins non plus. Ils devaient mettre de l'huile dans les rouages. Sans oublier que l'équipe gagnait. Malheureusement, il n'y a pas eu de capitalisation. Les sujets de mésentente ont pris plus de place, agrémentés par la rétrogradation des pouvoirs de Ghezal. Ça n'a pas tenu. » La principale erreur a été de redémarrer la saison ainsi, même s'il était sans doute difficile de faire entendre au propriétaire, Hans-Peter Wild, de signer un nouveau chèque, cette fois pour sortir Ghezal, alors que le club venait de terminer à la 2e place de la saison régulière et d'échouer en demi-finales du Top 14.
LES SOLUTIONS EXPRESS : gérer trois matches avant la trêve, travailler et retrouver des règles de vie
« On cherche des solutions à court terme pour prendre des points avant la trêve, a lancé Laurent Labit la défaite à Lyon consommée. La coupure va nous faire du bien et nous permettre de récupérer des joueurs importants. » D'ici là, le programme est copieux avec un déplacement à Castres ce samedi (16h30), la réception de Clermont (le 26 octobre, 21h05) et un voyage à La Rochelle (2 novembre, 21h05). « Les solutions doivent venir de la remise en question, qu'on oublie depuis quelques semaines a également prévenu Labit. Après notre saison dernière, on pensait que c'était acquis, mais on voit bien qu'on n'est pas au rendez-vous. La solution passera aussi par le travail. Certains le font, d'autres doivent prendre la roue. Il faut enfin ramener de la discipline en dehors du terrain, ce qui en amènera sur le terrain. Il faut recadrer et rappeler quelques règles de vie. »
Selon nos informations, Labit visait les festivités d'après victoire face à Montpellier (29-20). « Les solutions sont multiples, pense Mathieu Blin. Il y a urgence. Il faut une gestion de crise avec identification des maux, des prises de décisions et un plan. Il ne faut surtout pas innover, mais au contraire construire avec les joueurs pour savoir ce qui est bien maitrisé et remonte la confiance. Il faut appuyer fort là-dessus et afficher une forte solidarité jusqu'à une certaine date, par exemple fin janvier avant le début du Tournoi. Laurent Labit a été pris pour ça. Il s'est d'ailleurs mis en première ligne. Si ça ne marche pas, il devra en tirer les conséquences... » On n'en est pas encore là, mais à l'heure de la trêve, début novembre, un tiers du Top 14 sera déjà écoulé...
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Re: Autres Clubs
Ils passent sous silence à l'Équipe, la saison coupe du monde, et la coupe d'Europe balancée, 4 défaites pour 4 matchs, qu'ils sont mignons
Je veux bien croire par contre que vouloir opérer une transition d'un jeu ultra-restrictif, vers un jeu plus complet n'est pas du tout évident dans les faits. Ça peut paraitre conte intuitif, mais nous qui avons en quelque sorte fait un peu l'inverse, avons l'air de mieux fonctionner.
Ça peut sembler rationnel de penser que lors de la première saison d'un nouveau staff, on met en place les bases, la conquête, la défense, un jeu simple à une passe ou presque, en s'appuyant sur un gros pack. Comme le premier étage d'une fusée et qu'ensuite, une fois ces bases maitrisée, on va venir rajouter le deuxiéme étages, un jeu plus élaboré, l'attaque étant ce qu'il y a de plus compliqué à maitriser, c'est un peu comme de l'horlogerie, ça peut vite de dérégler.
De notre côté, on a très vite assimilé le jeu comme une philosophie, toute l'équipe y participe, même si on met souvent en exergue notre ligne arrière. On pouvait par contre critiquer notre conquête et parfois notre défense, on avait du mal à gérer nos temps faibles, en sachant jouer parfois plus restrictif. On voit cette saison que quand notre conquête va mieux, on est difficilement arrêtable et que progresser sur les fondamentaux, apporter un peu plus de rigueur, muscler notre pack, sera quelque chose qui parait un objectif plus facilement atteignable.
Tout n'est que question de philosophie, la nôtre a été claire dès le début, nous cherchons juste à la compléter, à l'enrichir, à en corriger les excès. Le SF cherche lui à changer de philosophie, ce qui n'est pas une mince affaire. Un peu comme LR qui a l'air de vouloir adopter un jeu plus complet que de simplement vouloir concasser ses adversaires, pas facile de sortir d'une zone de confort, vers des systèmes éminemment beaucoup plus complexes et potentiellement plus risqués…
J'allais oublier une dimension importante de l'équation, le plaisir que les joueurs prennent à jouer. Il est total chez nous, il est moins facile à trouver dans un jeu beaucoup moins positif, ça a tendance certainement à user un peu mentalement à la longue…
Je veux bien croire par contre que vouloir opérer une transition d'un jeu ultra-restrictif, vers un jeu plus complet n'est pas du tout évident dans les faits. Ça peut paraitre conte intuitif, mais nous qui avons en quelque sorte fait un peu l'inverse, avons l'air de mieux fonctionner.
Ça peut sembler rationnel de penser que lors de la première saison d'un nouveau staff, on met en place les bases, la conquête, la défense, un jeu simple à une passe ou presque, en s'appuyant sur un gros pack. Comme le premier étage d'une fusée et qu'ensuite, une fois ces bases maitrisée, on va venir rajouter le deuxiéme étages, un jeu plus élaboré, l'attaque étant ce qu'il y a de plus compliqué à maitriser, c'est un peu comme de l'horlogerie, ça peut vite de dérégler.
De notre côté, on a très vite assimilé le jeu comme une philosophie, toute l'équipe y participe, même si on met souvent en exergue notre ligne arrière. On pouvait par contre critiquer notre conquête et parfois notre défense, on avait du mal à gérer nos temps faibles, en sachant jouer parfois plus restrictif. On voit cette saison que quand notre conquête va mieux, on est difficilement arrêtable et que progresser sur les fondamentaux, apporter un peu plus de rigueur, muscler notre pack, sera quelque chose qui parait un objectif plus facilement atteignable.
Tout n'est que question de philosophie, la nôtre a été claire dès le début, nous cherchons juste à la compléter, à l'enrichir, à en corriger les excès. Le SF cherche lui à changer de philosophie, ce qui n'est pas une mince affaire. Un peu comme LR qui a l'air de vouloir adopter un jeu plus complet que de simplement vouloir concasser ses adversaires, pas facile de sortir d'une zone de confort, vers des systèmes éminemment beaucoup plus complexes et potentiellement plus risqués…
J'allais oublier une dimension importante de l'équation, le plaisir que les joueurs prennent à jouer. Il est total chez nous, il est moins facile à trouver dans un jeu beaucoup moins positif, ça a tendance certainement à user un peu mentalement à la longue…
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Re: Autres Clubs
On cherche vraiment des excuses au SF. La principale raison elle est simple : l'an dernier c'était une saison tronquée, leurs principaux adversaires ont joué les 6 ou 8 premiers matchs (soir un tiers de la saison) sans leurs meilleurs joueurs. Ensuite le SF a bénéficié d'un calendrier favorable pendant le VI Nations pour retrouver des adversaires amoindris. Le tout pendant que le SF n'avait que peu d'absents (sélectionnés et blessés). Et enfin, une CE bazardée honteusement afin de ne pas se rajouter des matchs ou risquer de fatiguer/blesser ses cadres.
Voilà, la principale explication, elle est là, désolé. Après oui, le ver était déjà dans le fruit avec Ghezal, mais les bons résultats ont retardés son départ, la greffe n'ayant jamais vraiment prise. Et il faut aussi reconnaître que la transition de jeu demandé est forcément impactante, c'est vrai.
Mais qu'on ne trouve pas toutes les excuses de la terre aux parisiens. Nombreux sont ceux qui annonçaient une saison compliquée pour le SF, cette année. En exposant clairement ce sujet de saison enfin "pleine" et pas tronquée. Comme quoi, même chez les supporters de bases n'étant pas des sachants, on est pas si c*ns.
Voilà, la principale explication, elle est là, désolé. Après oui, le ver était déjà dans le fruit avec Ghezal, mais les bons résultats ont retardés son départ, la greffe n'ayant jamais vraiment prise. Et il faut aussi reconnaître que la transition de jeu demandé est forcément impactante, c'est vrai.
Mais qu'on ne trouve pas toutes les excuses de la terre aux parisiens. Nombreux sont ceux qui annonçaient une saison compliquée pour le SF, cette année. En exposant clairement ce sujet de saison enfin "pleine" et pas tronquée. Comme quoi, même chez les supporters de bases n'étant pas des sachants, on est pas si c*ns.
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Re: Autres Clubs
International – Will Skelton de retour avec l’Australie pour les tests de novembre
https://www.rugbyrama.fr/2024/10/22/international-will-skelton-de-retour-avec-laustralie-pour-les-tests-de-novembre-12277000.php
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https://www.blog-rct.com/tres-bonne-nouvelle-pour-vannes/
Vannes se renforce à la mêlée avec le numéro 9 italien dont certains avaient parlé plus tôt. J'espère que ça va leur permettre de gagner des matchs, plus que le SF et le MHR au moins !
Vannes se renforce à la mêlée avec le numéro 9 italien dont certains avaient parlé plus tôt. J'espère que ça va leur permettre de gagner des matchs, plus que le SF et le MHR au moins !
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Sympa, il n'y a plus qu'à faire une coprod avec Nans
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Re: Autres Clubs
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Top 14 – Exclusivité Midi Olympique : "Si j’arrête demain, c’est la banqueroute", Hans-Peter Wild, président du Stade français, décape l’actualité du club parisien
Arnaud Beurdeley
Après le succès de son équipe face à l’ASM Clermont-Auvergne (36-6), le président propriétaire Hans-Peter Wild a accepté de passer en revue l’actualité de son club : licenciement de Karim Ghezal et promotion de Paul Gustard, rumeur sur la vente du club et les résultats de son équipe cette saison.
D’abord, comment allez-vous ?
Je me sens mieux depuis hier soir. Les gars ont fait un bon match. Une belle victoire. Avec une mêlée solide, c’est quand même plus facile de gagner des matchs au rugby. Nous n’avons pas été vernis avec les blessures depuis le début de saison. Surtout que nous avons perdu cet été des joueurs importants qui ont quitté le club comme Joris Segonds, Giovanni Habel-Kuffner ou encore Mickaël Ivaldi. Des joueurs importants dans le vestiaire.
Étiez-vous inquiet avant la rencontre face à Clermont ?
Oui, mais je suis rassuré sur l’état d’esprit.
Vous êtes arrivé au stade Jean-Bouin samedi soir avec le bus des joueurs après avoir participé à la mise au vert. Qu’avez-vous dit aux joueurs avant le match face à Clermont ?
Ce n’est pas mon job de leur parler. La motivation, ce sont les coachs et Paul Gustard (l’entraîneur principal, N.D.L.R.) qui la donnent. Après le match, je les ai juste félicités, voilà tout.
Comment avez-vous pris la décision d’écarter Karim Ghezal ?
(Il soupire) Ce staff était divisé. Ma déception est venue du fait que Laurent (Labit) et Karim (Ghezal) n’ont pas réussi à travailler ensemble, alors qu’ils l’avaient fait pour l’équipe de France où ils avaient fait du bon boulot. Seulement…
Oui ?
Il y avait d’un côté les gens soutenant Karim et de l’autre, les gens soutenant Laurent. Ces petits groupes, c’était insupportable. Une équipe ne peut bien jouer que si elle est vraiment unie : un groupe, une identité, un objectif ! Samedi soir, ils m’ont d’ailleurs fait plaisir : il y a eu, avant le match, une vraie remise des maillots, une petite cérémonie qui avait du sens. Les coachs ont eu un petit mot pour tous les joueurs et une attention particulière pour Peniasi Dakuwaqa. Lui, il marque dès qu’il touche un ballon.
Presque, oui…
C’est un super joueur, ce Fidjien. Comment a-t-on pu songer, en début de saison, à le prêter quelques mois à Vannes ? C’est absurde.
Après la restructuration, qui est le patron du sportif, au Stade français ?
Les joueurs le savent, désormais. Le patron du sportif, c’est Paul Gustard. C’est un gars intelligent, droit, fiable, compétent et un fin psychologue.
Quel est le rôle de Laurent Labit, alors ?
Il est au soutien de Paul. Ils collaborent bien tous les deux.
Avez-vous parlé avec Morgan Parra, lequel était proche de Karim Ghezal ?
J’ai parlé à Morgan à son arrivée au club il y a deux ans mais il n’était pas entraîneur, à l’époque. Maintenant qu’il a intégré le staff technique, il aide du mieux qu’il peut. Travailler au Stade français doit être un plaisir et un privilège. Si les gens ne sont pas heureux, ils peuvent m’en parler et ont la liberté de choisir une autre voie.
Vraiment ?
Oui.
Est-il difficile, pour vous, de savoir ce qu’il se passe au quotidien dans le club du Stade français ?
Bien sûr. Je n’ai pas de feeling par rapport à ça. Pour l’avoir, je devrais être là toutes les semaines mais c’est impossible. Je fais néanmoins confiance aux gens que j’ai mis en place pour gérer le Stade français au quotidien. Et on avance, je trouve : le fait d’avoir emménagé au Camp des Loges est un grand pas vers la professionnalisation ; notre académie se porte d’ailleurs bien mieux.
C’est-à-dire ?
Quelqu’un a récemment écrit qu’il était dommage que Rémi Bonfils et Boris Bouhraoua (les anciens responsables de la formation parisienne, N.D.L.R.) aient quitté le club à l’intersaison. Mais il n’y avait pas de résultats quand ils étaient là. Je n’invente rien ! Kobus Potgieter (l’actuel responsable de la formation, N.D.L.R.) fait donc un bon boulot.
Certains joueurs pensent néanmoins que ce Camp des Loges, basé à Saint-Germain-en-Laye, n’est pas partie prenante de l’identité du club parisien…
(Il soupire) Quoi que je fasse, les gens ne sont jamais contents. Ils se feront à l’idée, au fil des mois.
Allez-vous recruter un pilier ? Sergo Abramishvili et Paul Alo-Emile, deux de vos plus belles armes en première ligne, sont actuellement blessés…
Non. Giorgi Melikidze et Francisco Gomez-Kodela sont revenus en jeu contre Clermont. Notre mêlée a d’ailleurs été parfaite samedi soir. On va juste attendre Paul et Sergo quelques semaines…
Quelle relation entretenez-vous avec vos joueurs ?
Je ne suis pas leur ami, je ne les vois pas assez pour ça. J’aimerais passer plus de temps avec eux mais j’ai du travail, des entreprises à gérer, des voyages à faire : je verrai donc nos prochains matchs à la télévision, depuis les Caraïbes ou la Floride. […] Le business passe en premier, pour moi. Le Stade français, c’est un plaisir. Un plaisir assez cher, ceci dit…
Vous nous aviez dit, en fin de saison dernière, que vous entreteniez néanmoins une bonne relation avec votre ancien numéro 8, Giovanni Habel-Küffner…
C’est vrai. Giovanni parlait comme moi allemand, la langue de ses beaux-parents. […] Il a fait beaucoup d’erreurs quand il était à Paris : il a eu des ennuis avec la police, a connu des soucis extra-sportifs… Mais les gens peuvent changer, après tout. J’ai toujours cru en la rédemption et il m’a récemment donné raison. J’aurais aimé que Giovanni reste à Paris mais le salary cap ne nous l’a pas permis. On aurait été bien lotis, avec lui et Yoan Tanga en numéro 8… […] Tanga est solide. Il l’a montré contre Clermont samedi soir.
C’est vrai…
Ce championnat est fou, quand on y pense. Tout le monde peut battre tout le monde. À ce titre, comment La Rochelle n’a-t-elle pu marquer le moindre point à Montpellier samedi ? C’est dingue…
Il pleuvait des cordes, dans l’Hérault…
Pour les deux équipes ! Et ne me faites pas croire qu’il pleut davantage à Montpellier qu’à La Rochelle, le reste de l’année (rires) !
Prenez-vous encore du plaisir, en tant que propriétaire du Stade français ?
(Il soupire) Je ne suis pas sûr… Tout dépend des résultats. J’ai racheté le club il y a sept ans. Au début, on avait des problèmes avec des joueurs dont on s’est séparé et qui évoluent aujourd’hui en Pro D2. Ils sont partis en cours de saison, d’autres joueurs sont arrivés mais de nouveaux problèmes ont surgi. C’est dur… (Il marque une pause, reprend) Ça prend un temps fou, en fait, d’accéder au niveau de compétences du Stade toulousain. Jusqu’ici, j’avais pourtant réussi partout.
On peut comprendre…
J’ai eu du mal, au départ, avec la mentalité française qui veut qu’on décide de quelque chose et qu’après, on en discute encore. Non ! Ça ne se passe pas comme ça ! Quand une décision est prise, on s’y tient !
Voulez-vous vendre le club ?
Non. Qui va l’acheter, de toute façon ? La question est là, plutôt. Je n’ai jamais reçu la moindre offre, si vous voulez tout savoir. […] Mais il y a du mieux, ces derniers mois : le stade Jean-Bouin est quasiment toujours plein, à tel point que plusieurs clubs sportifs nous ont sollicités pour y jouer. L’idée reste à creuser.
Il y a notamment le Paris FC, récemment racheté par le milliardaire Bernard Arnault : ce club de football souhaiterait s’installer à Jean-Bouin, jusqu’à ce que le stade Charlety en ait terminé avec ses travaux…
Oui, mais la grande question reste de savoir comment organiser cette cohabitation.
Connaissez-vous Bernard Arnault ? Vous a-t-il approché pour acheter le Stade français comme on le murmure ?
Non. Je ne le connais pas. Je sais juste que son bateau est parfois près du mien, dans les Caraïbes ou ailleurs… C’est son fils qui gère la branche sportive du groupe LVMH, je crois. Pour l’instant, ils ne m’ont pas approché.
Que ferez-vous si demain, quelqu’un débarque dans votre bureau et vous propose de racheter le Stade français ?
Je lui demanderai quel prix il propose !
Quel est le prix, justement ?
Je n’en sais rien. Lorsque je ne serai plus de ce monde, ma fondation gardera le club pendant deux ans. Après ça, les actionnaires décideront de ce qu’ils veulent : garder le Stade français ou s’en séparer. Je n’aurai plus mon mot à dire… En clair, le club dépend beaucoup de moi et il lui faudrait trouver un moyen, un jour, de s’affranchir d’un mécène tel que moi. Si j’arrête demain, c’est la banqueroute.
Combien de millions d’euros avez-vous investi dans le Stade français depuis 2017 ?
Je ne sais pas. Je ne compte pas.
On parle de 120 millions d’euros…
Vous spéculez. […] Pour moi, le système du rugby français pose de toute façon problème : je paye et la Ligue Nationale de Rugby me donne des ordres à longueur de temps, sans ne rien payer de son côté. Ou alors, je prends des joueurs, on invente de nouvelles compétitions, on me prend ces mêmes joueurs et ils reviennent au club complètement fatigués… C’est stupide…
Regrettez-vous d’avoir acheté le club en 2017 ?
Non. C’est une aventure qui nous plaisait, à Robert Mohr (actuel dirigeant du Stade rochelais, N.D.L.R.) et moi-même, à l’époque. Je prenais aussi du plaisir du temps de l’académie d’Heidelberg en Allemagne et j’en prends encore plus aujourd’hui, dans le plus grand championnat au monde.
Top 14 – Exclusivité Midi Olympique : "Si j’arrête demain, c’est la banqueroute", Hans-Peter Wild, président du Stade français, décape l’actualité du club parisien
Arnaud Beurdeley
Après le succès de son équipe face à l’ASM Clermont-Auvergne (36-6), le président propriétaire Hans-Peter Wild a accepté de passer en revue l’actualité de son club : licenciement de Karim Ghezal et promotion de Paul Gustard, rumeur sur la vente du club et les résultats de son équipe cette saison.
D’abord, comment allez-vous ?
Je me sens mieux depuis hier soir. Les gars ont fait un bon match. Une belle victoire. Avec une mêlée solide, c’est quand même plus facile de gagner des matchs au rugby. Nous n’avons pas été vernis avec les blessures depuis le début de saison. Surtout que nous avons perdu cet été des joueurs importants qui ont quitté le club comme Joris Segonds, Giovanni Habel-Kuffner ou encore Mickaël Ivaldi. Des joueurs importants dans le vestiaire.
Étiez-vous inquiet avant la rencontre face à Clermont ?
Oui, mais je suis rassuré sur l’état d’esprit.
Vous êtes arrivé au stade Jean-Bouin samedi soir avec le bus des joueurs après avoir participé à la mise au vert. Qu’avez-vous dit aux joueurs avant le match face à Clermont ?
Ce n’est pas mon job de leur parler. La motivation, ce sont les coachs et Paul Gustard (l’entraîneur principal, N.D.L.R.) qui la donnent. Après le match, je les ai juste félicités, voilà tout.
Comment avez-vous pris la décision d’écarter Karim Ghezal ?
(Il soupire) Ce staff était divisé. Ma déception est venue du fait que Laurent (Labit) et Karim (Ghezal) n’ont pas réussi à travailler ensemble, alors qu’ils l’avaient fait pour l’équipe de France où ils avaient fait du bon boulot. Seulement…
Oui ?
Il y avait d’un côté les gens soutenant Karim et de l’autre, les gens soutenant Laurent. Ces petits groupes, c’était insupportable. Une équipe ne peut bien jouer que si elle est vraiment unie : un groupe, une identité, un objectif ! Samedi soir, ils m’ont d’ailleurs fait plaisir : il y a eu, avant le match, une vraie remise des maillots, une petite cérémonie qui avait du sens. Les coachs ont eu un petit mot pour tous les joueurs et une attention particulière pour Peniasi Dakuwaqa. Lui, il marque dès qu’il touche un ballon.
Presque, oui…
C’est un super joueur, ce Fidjien. Comment a-t-on pu songer, en début de saison, à le prêter quelques mois à Vannes ? C’est absurde.
Après la restructuration, qui est le patron du sportif, au Stade français ?
Les joueurs le savent, désormais. Le patron du sportif, c’est Paul Gustard. C’est un gars intelligent, droit, fiable, compétent et un fin psychologue.
Quel est le rôle de Laurent Labit, alors ?
Il est au soutien de Paul. Ils collaborent bien tous les deux.
Avez-vous parlé avec Morgan Parra, lequel était proche de Karim Ghezal ?
J’ai parlé à Morgan à son arrivée au club il y a deux ans mais il n’était pas entraîneur, à l’époque. Maintenant qu’il a intégré le staff technique, il aide du mieux qu’il peut. Travailler au Stade français doit être un plaisir et un privilège. Si les gens ne sont pas heureux, ils peuvent m’en parler et ont la liberté de choisir une autre voie.
Vraiment ?
Oui.
Est-il difficile, pour vous, de savoir ce qu’il se passe au quotidien dans le club du Stade français ?
Bien sûr. Je n’ai pas de feeling par rapport à ça. Pour l’avoir, je devrais être là toutes les semaines mais c’est impossible. Je fais néanmoins confiance aux gens que j’ai mis en place pour gérer le Stade français au quotidien. Et on avance, je trouve : le fait d’avoir emménagé au Camp des Loges est un grand pas vers la professionnalisation ; notre académie se porte d’ailleurs bien mieux.
C’est-à-dire ?
Quelqu’un a récemment écrit qu’il était dommage que Rémi Bonfils et Boris Bouhraoua (les anciens responsables de la formation parisienne, N.D.L.R.) aient quitté le club à l’intersaison. Mais il n’y avait pas de résultats quand ils étaient là. Je n’invente rien ! Kobus Potgieter (l’actuel responsable de la formation, N.D.L.R.) fait donc un bon boulot.
Certains joueurs pensent néanmoins que ce Camp des Loges, basé à Saint-Germain-en-Laye, n’est pas partie prenante de l’identité du club parisien…
(Il soupire) Quoi que je fasse, les gens ne sont jamais contents. Ils se feront à l’idée, au fil des mois.
Allez-vous recruter un pilier ? Sergo Abramishvili et Paul Alo-Emile, deux de vos plus belles armes en première ligne, sont actuellement blessés…
Non. Giorgi Melikidze et Francisco Gomez-Kodela sont revenus en jeu contre Clermont. Notre mêlée a d’ailleurs été parfaite samedi soir. On va juste attendre Paul et Sergo quelques semaines…
Quelle relation entretenez-vous avec vos joueurs ?
Je ne suis pas leur ami, je ne les vois pas assez pour ça. J’aimerais passer plus de temps avec eux mais j’ai du travail, des entreprises à gérer, des voyages à faire : je verrai donc nos prochains matchs à la télévision, depuis les Caraïbes ou la Floride. […] Le business passe en premier, pour moi. Le Stade français, c’est un plaisir. Un plaisir assez cher, ceci dit…
Vous nous aviez dit, en fin de saison dernière, que vous entreteniez néanmoins une bonne relation avec votre ancien numéro 8, Giovanni Habel-Küffner…
C’est vrai. Giovanni parlait comme moi allemand, la langue de ses beaux-parents. […] Il a fait beaucoup d’erreurs quand il était à Paris : il a eu des ennuis avec la police, a connu des soucis extra-sportifs… Mais les gens peuvent changer, après tout. J’ai toujours cru en la rédemption et il m’a récemment donné raison. J’aurais aimé que Giovanni reste à Paris mais le salary cap ne nous l’a pas permis. On aurait été bien lotis, avec lui et Yoan Tanga en numéro 8… […] Tanga est solide. Il l’a montré contre Clermont samedi soir.
C’est vrai…
Ce championnat est fou, quand on y pense. Tout le monde peut battre tout le monde. À ce titre, comment La Rochelle n’a-t-elle pu marquer le moindre point à Montpellier samedi ? C’est dingue…
Il pleuvait des cordes, dans l’Hérault…
Pour les deux équipes ! Et ne me faites pas croire qu’il pleut davantage à Montpellier qu’à La Rochelle, le reste de l’année (rires) !
Prenez-vous encore du plaisir, en tant que propriétaire du Stade français ?
(Il soupire) Je ne suis pas sûr… Tout dépend des résultats. J’ai racheté le club il y a sept ans. Au début, on avait des problèmes avec des joueurs dont on s’est séparé et qui évoluent aujourd’hui en Pro D2. Ils sont partis en cours de saison, d’autres joueurs sont arrivés mais de nouveaux problèmes ont surgi. C’est dur… (Il marque une pause, reprend) Ça prend un temps fou, en fait, d’accéder au niveau de compétences du Stade toulousain. Jusqu’ici, j’avais pourtant réussi partout.
On peut comprendre…
J’ai eu du mal, au départ, avec la mentalité française qui veut qu’on décide de quelque chose et qu’après, on en discute encore. Non ! Ça ne se passe pas comme ça ! Quand une décision est prise, on s’y tient !
Voulez-vous vendre le club ?
Non. Qui va l’acheter, de toute façon ? La question est là, plutôt. Je n’ai jamais reçu la moindre offre, si vous voulez tout savoir. […] Mais il y a du mieux, ces derniers mois : le stade Jean-Bouin est quasiment toujours plein, à tel point que plusieurs clubs sportifs nous ont sollicités pour y jouer. L’idée reste à creuser.
Il y a notamment le Paris FC, récemment racheté par le milliardaire Bernard Arnault : ce club de football souhaiterait s’installer à Jean-Bouin, jusqu’à ce que le stade Charlety en ait terminé avec ses travaux…
Oui, mais la grande question reste de savoir comment organiser cette cohabitation.
Connaissez-vous Bernard Arnault ? Vous a-t-il approché pour acheter le Stade français comme on le murmure ?
Non. Je ne le connais pas. Je sais juste que son bateau est parfois près du mien, dans les Caraïbes ou ailleurs… C’est son fils qui gère la branche sportive du groupe LVMH, je crois. Pour l’instant, ils ne m’ont pas approché.
Que ferez-vous si demain, quelqu’un débarque dans votre bureau et vous propose de racheter le Stade français ?
Je lui demanderai quel prix il propose !
Quel est le prix, justement ?
Je n’en sais rien. Lorsque je ne serai plus de ce monde, ma fondation gardera le club pendant deux ans. Après ça, les actionnaires décideront de ce qu’ils veulent : garder le Stade français ou s’en séparer. Je n’aurai plus mon mot à dire… En clair, le club dépend beaucoup de moi et il lui faudrait trouver un moyen, un jour, de s’affranchir d’un mécène tel que moi. Si j’arrête demain, c’est la banqueroute.
Combien de millions d’euros avez-vous investi dans le Stade français depuis 2017 ?
Je ne sais pas. Je ne compte pas.
On parle de 120 millions d’euros…
Vous spéculez. […] Pour moi, le système du rugby français pose de toute façon problème : je paye et la Ligue Nationale de Rugby me donne des ordres à longueur de temps, sans ne rien payer de son côté. Ou alors, je prends des joueurs, on invente de nouvelles compétitions, on me prend ces mêmes joueurs et ils reviennent au club complètement fatigués… C’est stupide…
Regrettez-vous d’avoir acheté le club en 2017 ?
Non. C’est une aventure qui nous plaisait, à Robert Mohr (actuel dirigeant du Stade rochelais, N.D.L.R.) et moi-même, à l’époque. Je prenais aussi du plaisir du temps de l’académie d’Heidelberg en Allemagne et j’en prends encore plus aujourd’hui, dans le plus grand championnat au monde.
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Scalp- Team modo
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Humeur : Positif avant tout
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Re: Autres Clubs
J’aimerais bien discuter avec lui pour clarifier qq points.
Ils donnent bp de leçons j’aime bien aussi .
Il a construit un superbe modèle économique avec ce club . C’est édifiant .
Ils donnent bp de leçons j’aime bien aussi .
Il a construit un superbe modèle économique avec ce club . C’est édifiant .
le radis- Team modo
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Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Autres Clubs
le radis a écrit:J’aimerais bien discuter avec lui pour clarifier qq points.
Ils donnent bp de leçons j’aime bien aussi .
Il a construit un superbe modèle économique avec ce club . C’est édifiant .
Encore un milliardaire à l'ouest, quoi de nouveau
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Scalp- Team modo
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Re: Autres Clubs
Scalp a écrit:le radis a écrit:J’aimerais bien discuter avec lui pour clarifier qq points.
Ils donnent bp de leçons j’aime bien aussi .
Il a construit un superbe modèle économique avec ce club . C’est édifiant .
Encore un milliardaire à l'ouest, quoi de nouveau
Lombard ne s'en plaint pas
sudiste- Unioniste de la première heure
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Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
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Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Autres Clubs
Il ne connaît pas le prix de son club , il n’a aucune idée de ce qu’il a investi, son bateau est prêt de celui de Arnaud. On sent l’amour du club! Il ne connaît pas les joueurs . Ce club c’est une danseuse qui lui coûte un bras !le radis a écrit:J’aimerais bien discuter avec lui pour clarifier qq points.
Ils donnent bp de leçons j’aime bien aussi .
Il a construit un superbe modèle économique avec ce club . C’est édifiant .
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
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Re: Autres Clubs
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Re: Autres Clubs
Top 14 : l’Aviron Bayonnais a du stock dans la cale avec ses « remplaçants » vainqueurs à Lyon
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/aviron-bayonnais/top-14-l-aviron-a-du-stock-dans-la-cale-avec-ses-remplacants-vainqueurs-a-lyon-21929861.php
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/aviron-bayonnais/top-14-l-aviron-a-du-stock-dans-la-cale-avec-ses-remplacants-vainqueurs-a-lyon-21929861.php
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Re: Autres Clubs
Scalp a écrit:Top 14 : l’Aviron Bayonnais a du stock dans la cale avec ses « remplaçants » vainqueurs à Lyon
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/aviron-bayonnais/top-14-l-aviron-a-du-stock-dans-la-cale-avec-ses-remplacants-vainqueurs-a-lyon-21929861.php
Je sens personnellement que Bayonne peut faire une très grosse saison
A la maison, c'est impérial, et si l'Aviron commence à bien voyager....
Thony- J'aime l'Union à la folie
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La "bonne ambiance" à l'ASM
Apparemment, à Clermont ça devient un peu tendu ...
https://www.rugbyrama.fr/2024/10/27/top-14-marvin-oconnor-fait-ressortir-sa-frustration-heritee-du-passe-le-president-de-clermont-reagit-au-derapage-de-lailier-12287480.php
https://www.rugbyrama.fr/2024/10/27/top-14-marvin-oconnor-fait-ressortir-sa-frustration-heritee-du-passe-le-president-de-clermont-reagit-au-derapage-de-lailier-12287480.php
Thony- J'aime l'Union à la folie
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Re: Autres Clubs
Vidéo. Top 14 – "L’impression que les Rochelais ont vraiment un problème d’envie"
https://www.rugbyrama.fr/2024/10/29/video-top-14-limpression-que-les-rochelais-ont-vraiment-un-probleme-denvie-12290510.php
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Re: Autres Clubs
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/A-la-rencontre-de-stuart-lancaster-le-discret-entraineur-du-racing-92/1517516
Drames personnels, relation avec Farrell, philosophie de jeu : le mystérieux Lancaster se livre
D'un naturel discret et réservé, le coach anglais du Racing, Stuart Lancaster, a accepté de lever le voile sur l'homme qu'il est.
Karim Ben-Ismail
On ne le verra pas éructer au bord du terrain. Lors des matches, on l'aperçoit tout juste depuis les hauteurs de son box. Stuart Lancaster, 55 ans, est l'un des rares coachs à prendre de la hauteur par rapport à la ligne de front. Une distance qui lui a plutôt réussi à la tête du Leinster dont il a fait un monstre européen. L'avenir dira si elle est adaptée aux batailles du Top 14.
Juste avant le début de la saison, nous l'avions rencontré. Il s'était alors livré avec une simplicité sincère. « Mon père avait une ferme laitière dans la région de Cumbria (à l'extrême nord-ouest de l'Angleterre), 120 vaches, des boeufs et des moutons. On a tout perdu à la suite de l'épidémie de fièvre aphteuse qui a touché l'Angleterre début 2001. Vous vous souvenez ? Des matches des Six Nations avaient été annulés. J'ai vu mon père anéanti. Un jour, quelqu'un arrive avec un flingue pour abattre vos animaux. Vous les regardez brûler... »
Suart Lancaster avait 30 ans. Son fils Daniel est né cette même année, le 23 mai 2001. « Je démarrais ma carrière de coach, je n'ai pas mesuré le degré de magnitude. Mon père a eu une attaque cardiaque sept ans plus tard. J'ai la conviction que le stress vécu à ce moment-là a joué. L'anxiété extrême d'avoir tout perdu, de devoir repartir de zéro. » Lui-même venait de quitter son poste de prof pour devenir entraîneur de rugby. Son frère aidait le paternel à la ferme, lui s'est lancé corps et âme dans son sport de prédilection. « J'ai connu toutes les classes d'âge jusqu'au niveau de sélectionneur national. » En 2011 c'est lui qui a rebâti le XV de la Rose. Son équipe sera éliminée dès les phases de poules lors de la Coupe du monde 2015 à domicile. Out Lancaster, irradié par les médias anglais.
Amer ? « Je dirais plutôt triste. On n'a pas eu le temps d'achever notre travail. Une Coupe du monde nécessite un cycle de huit ans. Andy Farrell, Mike Catt et Graham Rowntree sont partis eux aussi. Tous en Irlande. C'est terrible que notre pays ait laissé tout ce savoir s'en aller. Les Néo-Zélandais sont plus conscients de sauvegarder leur propriété intellectuelle. »
« Le Racing, ce n'était pas le choix de la facilité. Le Top 14, c'est un énorme défi »
Stuart Lancaster
Ce que Lancaster avait planté, Eddie Jones le récoltera en hissant l'Angleterre en finale de la Coupe du monde 2019 (défaite 12-32 face à l'Afrique du Sud). En 2015, Lancaster sera recruté par le Leinster. Après sept années là-bas, il a débarqué au Racing la saison passée. « J'étais heureux au Leinster mais j'ai été attiré par le défi de transférer mon expérience ici, au Racing 92. Ce n'était pas le choix de la facilité, le Top 14, c'est un énorme défi. »
Lancaster a recruté l'ouvreur anglais Owen Farrell (33 ans). Un fils spirituel ? « Je ne dirais pas ça même si je l'ai sélectionné lorsqu'il avait 20 ans. On a partagé un tas de moments importants. J'ai coaché l'Angleterre à cinquante reprises et de mémoire, je l'ai sélectionné pour la grande majorité des matches. Ça a été très simple de se reconnecter, comme si on ne s'était jamais quittés. » On a demandé au coach ce qu'il pensait représenter aux yeux de Farrell ? « Quelqu'un qui lui a offert une opportunité. Il connaissait notre façon de travailler, il est venu ici en confiance. Rien n'est plus frustrant pour un joueur que d'arriver dans un club désorganisé avec des entraînements indigents. »
Stuart a aussi recruté son fils Dan. Un gros poids sur les épaules de son fiston ? « Je serai curieux que vous interrogiez les autres joueurs à ce sujet, a répondu Lancaster avec flegme. J'entraîne Daniel depuis qu'il a 5 ans. Notre relation ne change pas. Le fait qu'il soit mon fils ne m'impose pas de mettre une distance. Ni l'inverse. Mon comportement avec lui est le même qu'avec les autres joueurs, tous sont semblables dans ce que j'investis en eux. Dan a surtout besoin de se prouver à lui-même et aux yeux de ses coéquipiers qu'il est un bon joueur. »
Le fiston a joué 8 matches en autant de journées, trois comme titulaire. La corrélation entre son temps de jeu et le début de saison médiocre du Racing a servi de flèche empoisonnée aux détracteurs de Lancaster. L'an passé, le club a terminé sixième, il est actuellement à la huitième place. Bâtir prend du temps. Las, l'époque veut de l'immédiat. Aux yeux de Lancaster, parmi les paramètres de la performance, il y a la nécessité de faire grandir les hommes. « Au Leinster, j'ai accompagné Felipe Contepomi. Je suis ravi de voir ce qu'il a accompli à la tête des Pumas. »
Sa philosophie de jeu, une attaque inspirée avec une défense de fer
À la tête de la sélection d'Angleterre, il était entouré de Mike Catt et d'Andy Farrell : « Je les vois rayonner aujourd'hui, c'est magnifique et très gratifiant de passer le ballon du savoir à d'autres. Je serai comblé de voir un jour Dimitri (Szarsewski) ou Fred (Michalak) entraîner l'équipe de France. » À l'intersaison, ses joueurs ont eu droit à des ateliers sur la dimension « self-awareness » (connaissance de soi) : « C'est essentiel pour se situer avec les autres, identifier les forces et les lacunes. Pour être un bon leader, c'est important de mieux se connaître. »
Lancaster arrive au Plessis-Robinsson à l'aube, en repart la nuit tombée. Il s'occupe à distance de sa maman de 81 ans qui vit seule dans la ferme familiale. Et potasse ses cours de français, conscient que ne pas maîtriser la langue, c'est comme boxer avec un bras dans le dos. « Durant les vacances, j'ai enchaîné une quinzaine de leçons de français et je prends deux leçons de deux heures hebdomadaires. Pour faire le bon débrief d'un match, un lundi matin, devant quarante-cinq joueurs, il faut beaucoup de nuances dans l'expression. »
À ses joueurs il résume sa philosophie de jeu « Style and Steel » : une attaque inspirée avec une défense de fer. « J'ai appris ça d'Owen Farrell : « Dans l'approche mentale des joueurs, l'équilibre entre attaque et défense doit être 50-50. » Toujours en quête d'équilibre.
Drames personnels, relation avec Farrell, philosophie de jeu : le mystérieux Lancaster se livre
D'un naturel discret et réservé, le coach anglais du Racing, Stuart Lancaster, a accepté de lever le voile sur l'homme qu'il est.
Karim Ben-Ismail
On ne le verra pas éructer au bord du terrain. Lors des matches, on l'aperçoit tout juste depuis les hauteurs de son box. Stuart Lancaster, 55 ans, est l'un des rares coachs à prendre de la hauteur par rapport à la ligne de front. Une distance qui lui a plutôt réussi à la tête du Leinster dont il a fait un monstre européen. L'avenir dira si elle est adaptée aux batailles du Top 14.
Juste avant le début de la saison, nous l'avions rencontré. Il s'était alors livré avec une simplicité sincère. « Mon père avait une ferme laitière dans la région de Cumbria (à l'extrême nord-ouest de l'Angleterre), 120 vaches, des boeufs et des moutons. On a tout perdu à la suite de l'épidémie de fièvre aphteuse qui a touché l'Angleterre début 2001. Vous vous souvenez ? Des matches des Six Nations avaient été annulés. J'ai vu mon père anéanti. Un jour, quelqu'un arrive avec un flingue pour abattre vos animaux. Vous les regardez brûler... »
Suart Lancaster avait 30 ans. Son fils Daniel est né cette même année, le 23 mai 2001. « Je démarrais ma carrière de coach, je n'ai pas mesuré le degré de magnitude. Mon père a eu une attaque cardiaque sept ans plus tard. J'ai la conviction que le stress vécu à ce moment-là a joué. L'anxiété extrême d'avoir tout perdu, de devoir repartir de zéro. » Lui-même venait de quitter son poste de prof pour devenir entraîneur de rugby. Son frère aidait le paternel à la ferme, lui s'est lancé corps et âme dans son sport de prédilection. « J'ai connu toutes les classes d'âge jusqu'au niveau de sélectionneur national. » En 2011 c'est lui qui a rebâti le XV de la Rose. Son équipe sera éliminée dès les phases de poules lors de la Coupe du monde 2015 à domicile. Out Lancaster, irradié par les médias anglais.
Amer ? « Je dirais plutôt triste. On n'a pas eu le temps d'achever notre travail. Une Coupe du monde nécessite un cycle de huit ans. Andy Farrell, Mike Catt et Graham Rowntree sont partis eux aussi. Tous en Irlande. C'est terrible que notre pays ait laissé tout ce savoir s'en aller. Les Néo-Zélandais sont plus conscients de sauvegarder leur propriété intellectuelle. »
« Le Racing, ce n'était pas le choix de la facilité. Le Top 14, c'est un énorme défi »
Stuart Lancaster
Ce que Lancaster avait planté, Eddie Jones le récoltera en hissant l'Angleterre en finale de la Coupe du monde 2019 (défaite 12-32 face à l'Afrique du Sud). En 2015, Lancaster sera recruté par le Leinster. Après sept années là-bas, il a débarqué au Racing la saison passée. « J'étais heureux au Leinster mais j'ai été attiré par le défi de transférer mon expérience ici, au Racing 92. Ce n'était pas le choix de la facilité, le Top 14, c'est un énorme défi. »
Lancaster a recruté l'ouvreur anglais Owen Farrell (33 ans). Un fils spirituel ? « Je ne dirais pas ça même si je l'ai sélectionné lorsqu'il avait 20 ans. On a partagé un tas de moments importants. J'ai coaché l'Angleterre à cinquante reprises et de mémoire, je l'ai sélectionné pour la grande majorité des matches. Ça a été très simple de se reconnecter, comme si on ne s'était jamais quittés. » On a demandé au coach ce qu'il pensait représenter aux yeux de Farrell ? « Quelqu'un qui lui a offert une opportunité. Il connaissait notre façon de travailler, il est venu ici en confiance. Rien n'est plus frustrant pour un joueur que d'arriver dans un club désorganisé avec des entraînements indigents. »
Stuart a aussi recruté son fils Dan. Un gros poids sur les épaules de son fiston ? « Je serai curieux que vous interrogiez les autres joueurs à ce sujet, a répondu Lancaster avec flegme. J'entraîne Daniel depuis qu'il a 5 ans. Notre relation ne change pas. Le fait qu'il soit mon fils ne m'impose pas de mettre une distance. Ni l'inverse. Mon comportement avec lui est le même qu'avec les autres joueurs, tous sont semblables dans ce que j'investis en eux. Dan a surtout besoin de se prouver à lui-même et aux yeux de ses coéquipiers qu'il est un bon joueur. »
Le fiston a joué 8 matches en autant de journées, trois comme titulaire. La corrélation entre son temps de jeu et le début de saison médiocre du Racing a servi de flèche empoisonnée aux détracteurs de Lancaster. L'an passé, le club a terminé sixième, il est actuellement à la huitième place. Bâtir prend du temps. Las, l'époque veut de l'immédiat. Aux yeux de Lancaster, parmi les paramètres de la performance, il y a la nécessité de faire grandir les hommes. « Au Leinster, j'ai accompagné Felipe Contepomi. Je suis ravi de voir ce qu'il a accompli à la tête des Pumas. »
Sa philosophie de jeu, une attaque inspirée avec une défense de fer
À la tête de la sélection d'Angleterre, il était entouré de Mike Catt et d'Andy Farrell : « Je les vois rayonner aujourd'hui, c'est magnifique et très gratifiant de passer le ballon du savoir à d'autres. Je serai comblé de voir un jour Dimitri (Szarsewski) ou Fred (Michalak) entraîner l'équipe de France. » À l'intersaison, ses joueurs ont eu droit à des ateliers sur la dimension « self-awareness » (connaissance de soi) : « C'est essentiel pour se situer avec les autres, identifier les forces et les lacunes. Pour être un bon leader, c'est important de mieux se connaître. »
Lancaster arrive au Plessis-Robinsson à l'aube, en repart la nuit tombée. Il s'occupe à distance de sa maman de 81 ans qui vit seule dans la ferme familiale. Et potasse ses cours de français, conscient que ne pas maîtriser la langue, c'est comme boxer avec un bras dans le dos. « Durant les vacances, j'ai enchaîné une quinzaine de leçons de français et je prends deux leçons de deux heures hebdomadaires. Pour faire le bon débrief d'un match, un lundi matin, devant quarante-cinq joueurs, il faut beaucoup de nuances dans l'expression. »
À ses joueurs il résume sa philosophie de jeu « Style and Steel » : une attaque inspirée avec une défense de fer. « J'ai appris ça d'Owen Farrell : « Dans l'approche mentale des joueurs, l'équilibre entre attaque et défense doit être 50-50. » Toujours en quête d'équilibre.
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