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Re: Autres Clubs
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marchal- Centre de presse
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Re: Autres Clubs
midilibre.fr
"Il y a la possibilité d’être proche du top 6" : Mohed Altrad analyse le premier bloc du MHR
Paul Seidenbinder
5–7 minutes
Après les neuf premières journées de Top 14, le MHR se classe 11e du classement général. Le président Mohed Altrad tire un premier bilan de ce début de saison.
Quel bilan tirez-vous de ce premier bloc ?
Dans mon analyse, j’essaie de prendre du recul. Ce qui était important pour moi, c’est le nouveau "set-up", c’est-à-dire le nouveau staff, l’amalgame des anciens et des nouveaux joueurs, le leadership etc. Après neuf matches, c’est peut-être un peu tôt pour commencer à se poser des questions.
Mais dans ce premier bloc, j’ai parfois été inquiet, parce qu’on s’inscrivait dans la continuité de la saison passée. Mais dans le même temps, je prenais de la hauteur. Je regarde la qualité des joueurs, je pense qu’on est plutôt haut de gamme. Pas au niveau des meilleurs, mais pas mal malgré tout. J’essaie de me rassurer. Il y a eu un match référence, contre Perpignan (6-27). Là, on a montré un beau visage.
Et concernant les autres rencontres ?
Il y a eu trois matches (Bayonne, Stade Français et Toulon) où on domine pendant une mi-temps, et après, on disparaît. Contre Castres (30-26), on gagnait à la 80e, on avait même une possession dans leurs 5 mètres en fin de match à la 76e. Puis il y a cette touche à la fin, dans laquelle il y a un geste illicite qui n’est pas sifflé. Ce qui me rassure, c’est qu’on n’est jamais loin non plus.
C’était inconstant durant sept journées, mais au cours des deux dernières rencontres, les progrès dans le contenu étaient visibles, non ?
Vous avez raison. La Rochelle (16-0), on a été extrêmement solide, surtout qu’ils avaient l’équipe-type. On a tenu devant notre ligne dans des situations où, habituellement, La Rochelle marque. Contre Castres, le contenu était au rendez-vous. C’est rassurant, en effet. On commence à tourner la page de l’année dernière.
Qu’espérez-vous de cette saison ?
Je suis presque sûr que, en fin de saison, on ne se retrouvera pas dans la même situation que la saison passée. Est-ce qu’on va se trouver loin de la dernière place ? Il y a la possibilité d’être proche des 6, voire dans les 6, si on est chanceux. Ça me suffit. On va se rassurer. Ces images des deux dernières années s’éloignent de nous. Ça nous montre que notre construction, le choix des coaches, des joueurs, des renouvellements de contrat, l’arrivée de Joshua Moorby… C’est positif. On est dans le vrai.
"Petit à petit, le staff va ajouter des cordes à son arc"
Vous restez ambitieux.
Oui, j’ai confiance en le staff, en Bernard Laporte, en l’effectif. On est en train de fabriquer des leaders. Il nous en manque un petit peu. Là, on voit Billy Vunipola prendre la parole, être capitaine. Il parle en français alors que ça fait quelques mois qu’il est là. C’est bien.
Un top 6 vous paraît réalisable, donc ?
On a le budget, le staff, les joueurs, un cercle de vie qui revient après deux dernières années compliquées. Les travaux dictés par la mairie compliquent l’accès au stade, on ne peut pas se garer, il faut marcher vingt minutes mais les supporters viennent quand même. On était pas mal nombreux contre La Rochelle alors qu’il pleuvait.
Êtes-vous satisfait du travail du staff ?
Je suis content. Je suis un homme comme tous les autres, c’est-à-dire que si je n’ai pas de perspective, je broie du noir. Là, le staff met sa patte. J’aime beaucoup son analyse. Elle est juste. Pourquoi ? Parce qu’elle est réaliste. On vient de loin, on manquait de certitudes ces deux dernières années. Alors, les coaches se sont concentrés sur un point : redevenir une équipe pénible à jouer, avec une grosse défense. La preuve, on est la 2e défense du Top 14. On limite le jeu pour le moment, on ne va pas jouer tout de suite comme le Stade Toulousain. Petit à petit, le staff va ajouter des cordes à son arc.
Je suis chef d’entreprise, on ne réussit pas si on ne consolide pas les fondations.
"Il y a un contact presque affectif"
Avez-vous des échanges réguliers avec les entraîneurs ?
Oui, ça arrive. Je les vois cette semaine, par exemple. Je les ai souvent au téléphone. Surtout, il y a un contact presque affectif.
Comment se passe la relation entre les coaches et Bernard Laporte ?
Bernard est très investi. Il est là, quoi. Il assiste à tous les entraînements, arrive tôt le matin, part tard le soir. Parfois, lorsqu’on perdait les matches, surtout au début de saison, il instaurait une règle : tout le monde vient le dimanche matin. Les joueurs s’expriment, prennent la parole. Mais par exemple, après Castres, il n’y a pas eu besoin, parce que ce n’est pas la faute des joueurs, même s’il y a cette erreur à la fin.
Avez-vous des nouvelles de Paul Willemse ?
Il va bien. Il n’est pas au point de dire qu’il a pris la commotion de trop. Il n’est pas dans cet état d’esprit. Son entourage, surtout sa famille, est peut-être plus alerte. Ce qui est normal. On verra ce qu’il choisit de faire, tout en attendant l’avis du spécialiste. Il est d’ailleurs en fin de contrat à la fin de l’année.
marchal- Centre de presse
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Re: Autres Clubs
Top 14 - La Rochelle : autopsie d'une entame de championnat contrastée
https://www.rugbyrama.fr/2024/11/19/top-14-la-rochelle-autopsie-dune-entame-de-championnat-contrastee-12331364.php
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: Autres Clubs
Teddy Thomas va prolonger à La Rochelle.
Ben33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Autres Clubs
Janties ou saito en 9 à Bayonne
Ben33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Autres Clubs
Ben33 a écrit:Teddy Thomas va prolonger à La Rochelle.
Punaise !
Bonne nouvelle pour LR.
Du coup,et c’est pour nadolo , on va donc faire Ravutaumada !
le radis- Team modo
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Re: Autres Clubs
le radis a écrit:Ben33 a écrit:Teddy Thomas va prolonger à La Rochelle.
Punaise !
Bonne nouvelle pour LR.
Du coup,et c’est pour nadolo , on va donc faire Ravutaumada !
Perso, ça me va bien qu'il reste à La Rochelle...
Va quand même nous falloir un 13 pour la saison prochaine.
Darricarrère ne veut pas se rapprocher des Landes ? même si je ne suis pas hyper fan mais li est JIFF et jeune.
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Re: Autres Clubs
Ben33 a écrit:Teddy Thomas va prolonger à La Rochelle.
Perso je préfère, ce joueur ne m'enthousiasme guère.
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Re: Autres Clubs
Charrier devrait ne pas être prolongé… Parra ou James pour le remplacer
Ben33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Autres Clubs
Je suis pas fan de Charrier, mais là ça serait un peu raide. Sa fidélité à Urios ne paye pas.Ben33 a écrit:Charrier devrait ne pas être prolongé… Parra ou James pour le remplacer
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
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Re: Autres Clubs
Roberto Miopalmo a écrit:Je suis pas fan de Charrier, mais là ça serait un peu raide. Sa fidélité à Urios ne paye pas.Ben33 a écrit:Charrier devrait ne pas être prolongé… Parra ou James pour le remplacer
Ou elle a trop longtemps payé, ça dépend comment on voit les choses…
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Re: Autres Clubs
T'inquiétes cu on a le meme problème chez nous
https://www.rugbyrama.fr/2024/11/21/video-ca-me-fout-les-boules-sagace-christophe-urios-sur-le-retour-de-marcos-kremer-avec-les-pumas-avant-france-argentine-12338111.php
https://www.rugbyrama.fr/2024/11/21/video-ca-me-fout-les-boules-sagace-christophe-urios-sur-le-retour-de-marcos-kremer-avec-les-pumas-avant-france-argentine-12338111.php
marchal- Centre de presse
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Re: Autres Clubs
c'est vrai qu'ils ont pas de pot
sudouest.fr
Top 14. Section Paloise : diagnostic d’une hécatombe
Georges Lannessans
4–6 minutes
Depuis le début de la saison, 24 des 49 joueurs du groupe palois sont passés par l’infirmerie. Ce qui explique en partie le début de saison décevant d’une Section encore privée de 15 joueurs ce samedi, à Montpellier (16h30)
Vingt-quatre sur 49. Depuis le début de l’exercice et à un joueur près, la moitié du contingent sectionniste est passée par la case infirmerie. Chez les avants, le constat est encore pire, puisque 59 % d’entre eux (17/29) furent à un moment ou à un autre indisponible pour cause de blessure. Une hécatombe qui ne tient évidemment pas compte des internationaux concernés par leur sélection, ni de l’affaire Auradou.
Ces pépins en cascade font en tout cas de la Section l’équipe la plus pénalisée par les forfaits. Un boulet qu’elle traîne depuis la fin de saison dernière et les blessures longue durée de Capelli, Sénéca, Carol, Tokolahi et Whitelock, en plus de celle, moins grave, de Maddocks. Tous touchés lors du dernier match amical face à La Rochelle, Kaulashvili, Hewat et Mondinat, furent quant à eux indisponibles durant l’intégralité de ce premier bloc de neuf matchs
Pau s’est donc retrouvé à 10 en moins à l’heure d’attaquer le Top 14. Au plus fort de la tempête, face au Racing, il a même enregistré un pic de 17 blessés, le privant carrément de plus d’un tiers de son groupe. Sachant que la trêve aura fait autant de mal que de bien dans la mesure où presque autant de joueurs sont rentrés à l’infirmerie (Robson, Capelli, Attissogbe, Tagitagivalu, Williams et Manu) qu’il n’en est sorti (Bibi-Biziwu, Kaulashvili, Kpoku, Hewat, Mondinat, Brau-Boirie, Laporte).
Au total, le nombre de blessés lors de chaque journée aura oscillé entre 10 (J. 1 et J. 2) et 16 (J. 9) pour s’établir à 13,4/match en moyenne. L’un des principaux facteurs explicatifs du début de saison décevant de la Section.
« Je ne me l’explique pas »
Au-delà de ses conséquences, l’incrédulité paloise interroge. « Je ne me l’explique pas », confesse l’ailier Clément Laporte. « Je ne suis pas dans le staff médical, ni dans le bureau des « prépas » (physiques), élude le talonneur Romain Ruffenach. Il y a un peu de malchance. C’est comme ça, on n’a pas le choix. On va faire confiance au staff médical. Et puis ce n’est pas mon job, je suis sur le terrain. »
Plus disert mais pas beaucoup plus convaincant, l’entraîneur Geoffrey Lanne-Petit plaide « la pression du Top 14, la densité de ce championnat, le peu de repos. Les fenêtres sont tellement larges que les joueurs n’ont pas le temps de récupérer ou de se réathlétiser comme il le faudrait. » Ce qui est visiblement le cas à Pau plus qu’ailleurs.
Durant la trêve, chez nos confrères de La République des Pyrénées, Sébastien Piqueronies avait érigé « les infrastructures » de la Section comme premier facteur de cette avalanche de blessures. « On change souvent de terrain pour s’entraîner. Et à notre centre d’entraînement, il y a toujours du bruit, pas d’endroit pour se reposer. Ça génère du stress […] Les corps paient ce rythme. » Une justification peut-être partielle, qu’il paraît osé de hiérarchiser au sommet de la pyramide explicative. Même si à sa décharge et en début de saison, l’état de la pelouse du Hameau n’était pas le plus propice pour ménager muscles et articulations.
Touchés à tous les postes
Un facteur exogène qui a le mérite d’éviter les questions plus profondes liées à la gestion d’une campagne de matchs amicaux aussi coûteuse qu’énergivore (Bordeaux puis La Rochelle). « J’ai fait le choix de jouer des rencontres de préparation non pas dures mais très dures, face à ce qui se fait de mieux en Top 14, assumait Piqueronies, toujours chez nos confrères de La Rèp. Je ne le regrette absolument pas […] Ça nous a aussi permis d’améliorer la profondeur de notre squad de manière prématurée et anticipée. Pour la suite et les fondations de la Section, c’est indispensable. Je suis très heureux de l’avoir fait, même si on en paie un lourd tribut, avec des conséquences importantes. »
La fusion estivale entre le médical et la préparation physique, au sein d’un pôle performance unique, reste, d’après le technicien « un gros point fort » de la structuration béarnaise. Dans les faits, elle rééquilibre les rôles entre les préparateurs et les professionnels de santé, dont les médecins en premier chef. La performance au détriment de la santé, la santé au détriment de la performance ? La Section fut peut-être la victime collatérale d’un monde où les intérêts peuvent parfois diverger.
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Top 14. Section Paloise : diagnostic d’une hécatombe
Georges Lannessans
4–6 minutes
Depuis le début de la saison, 24 des 49 joueurs du groupe palois sont passés par l’infirmerie. Ce qui explique en partie le début de saison décevant d’une Section encore privée de 15 joueurs ce samedi, à Montpellier (16h30)
Vingt-quatre sur 49. Depuis le début de l’exercice et à un joueur près, la moitié du contingent sectionniste est passée par la case infirmerie. Chez les avants, le constat est encore pire, puisque 59 % d’entre eux (17/29) furent à un moment ou à un autre indisponible pour cause de blessure. Une hécatombe qui ne tient évidemment pas compte des internationaux concernés par leur sélection, ni de l’affaire Auradou.
Ces pépins en cascade font en tout cas de la Section l’équipe la plus pénalisée par les forfaits. Un boulet qu’elle traîne depuis la fin de saison dernière et les blessures longue durée de Capelli, Sénéca, Carol, Tokolahi et Whitelock, en plus de celle, moins grave, de Maddocks. Tous touchés lors du dernier match amical face à La Rochelle, Kaulashvili, Hewat et Mondinat, furent quant à eux indisponibles durant l’intégralité de ce premier bloc de neuf matchs
Pau s’est donc retrouvé à 10 en moins à l’heure d’attaquer le Top 14. Au plus fort de la tempête, face au Racing, il a même enregistré un pic de 17 blessés, le privant carrément de plus d’un tiers de son groupe. Sachant que la trêve aura fait autant de mal que de bien dans la mesure où presque autant de joueurs sont rentrés à l’infirmerie (Robson, Capelli, Attissogbe, Tagitagivalu, Williams et Manu) qu’il n’en est sorti (Bibi-Biziwu, Kaulashvili, Kpoku, Hewat, Mondinat, Brau-Boirie, Laporte).
Au total, le nombre de blessés lors de chaque journée aura oscillé entre 10 (J. 1 et J. 2) et 16 (J. 9) pour s’établir à 13,4/match en moyenne. L’un des principaux facteurs explicatifs du début de saison décevant de la Section.
« Je ne me l’explique pas »
Au-delà de ses conséquences, l’incrédulité paloise interroge. « Je ne me l’explique pas », confesse l’ailier Clément Laporte. « Je ne suis pas dans le staff médical, ni dans le bureau des « prépas » (physiques), élude le talonneur Romain Ruffenach. Il y a un peu de malchance. C’est comme ça, on n’a pas le choix. On va faire confiance au staff médical. Et puis ce n’est pas mon job, je suis sur le terrain. »
Plus disert mais pas beaucoup plus convaincant, l’entraîneur Geoffrey Lanne-Petit plaide « la pression du Top 14, la densité de ce championnat, le peu de repos. Les fenêtres sont tellement larges que les joueurs n’ont pas le temps de récupérer ou de se réathlétiser comme il le faudrait. » Ce qui est visiblement le cas à Pau plus qu’ailleurs.
Durant la trêve, chez nos confrères de La République des Pyrénées, Sébastien Piqueronies avait érigé « les infrastructures » de la Section comme premier facteur de cette avalanche de blessures. « On change souvent de terrain pour s’entraîner. Et à notre centre d’entraînement, il y a toujours du bruit, pas d’endroit pour se reposer. Ça génère du stress […] Les corps paient ce rythme. » Une justification peut-être partielle, qu’il paraît osé de hiérarchiser au sommet de la pyramide explicative. Même si à sa décharge et en début de saison, l’état de la pelouse du Hameau n’était pas le plus propice pour ménager muscles et articulations.
Touchés à tous les postes
Un facteur exogène qui a le mérite d’éviter les questions plus profondes liées à la gestion d’une campagne de matchs amicaux aussi coûteuse qu’énergivore (Bordeaux puis La Rochelle). « J’ai fait le choix de jouer des rencontres de préparation non pas dures mais très dures, face à ce qui se fait de mieux en Top 14, assumait Piqueronies, toujours chez nos confrères de La Rèp. Je ne le regrette absolument pas […] Ça nous a aussi permis d’améliorer la profondeur de notre squad de manière prématurée et anticipée. Pour la suite et les fondations de la Section, c’est indispensable. Je suis très heureux de l’avoir fait, même si on en paie un lourd tribut, avec des conséquences importantes. »
La fusion estivale entre le médical et la préparation physique, au sein d’un pôle performance unique, reste, d’après le technicien « un gros point fort » de la structuration béarnaise. Dans les faits, elle rééquilibre les rôles entre les préparateurs et les professionnels de santé, dont les médecins en premier chef. La performance au détriment de la santé, la santé au détriment de la performance ? La Section fut peut-être la victime collatérale d’un monde où les intérêts peuvent parfois diverger.
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Re: Autres Clubs
Battu à domicile pour la deuxième fois d'affilée en Top 14, Lyon ne répond plus
le radis- Team modo
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Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Autres Clubs
le radis a écrit:Battu à domicile pour la deuxième fois d'affilée en Top 14, Lyon ne répond plus
Quand je repense à la pénalité qu'on nous siffle contre nous là bas et qui leur offre la victoire
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“Sous la mêlée, ça parle beaucoup; moi, j’étais un tribun.” Amédée DOMENECH International et orateur
kaze33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Autres Clubs
kaze33 a écrit:le radis a écrit:Battu à domicile pour la deuxième fois d'affilée en Top 14, Lyon ne répond plus
Quand je repense à la pénalité qu'on nous siffle contre nous là bas et qui leur offre la victoire
Clairement !
le radis- Team modo
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Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Autres Clubs
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Ronan-o-gara-manager-de-la-rochelle-on-doit-changer-d-attitude/1524243
Ronan O'Gara, manager de La Rochelle : « On doit changer d'attitude »
Deux jours après la claque reçue contre Vannes, Ronan O'Gara est revenu sur la passe difficile de son équipe et sur sa relation à ses joueurs. Ouvert à la critique, le manager de La Rochelle réclame plus d'engagement. Et une réaction à Bath vendredi.
Yann Sternis
Rare dans les médias, Ronan O'Gara a pris le temps hier depuis le Macif Parc, le centre d'entraînement du Stade Rochelais, de parler de l'actualité de son club. Plus souriant et détendu que samedi dernier après la défaite surprise de ses hommes contre Vannes à domicile (14-23), l'Irlandais (47 ans) a évoqué les raisons de l'irrégularité des Maritimes, seulement sixièmes du Top 14 après onze journées (six victoires et cinq défaites).
Il pointe un défaut d'attitude qu'il souhaite corriger au plus vite et attend une réaction de ses joueurs, vendredi à Bath (Angleterre), pour le match d'ouverture de la Coupe des champions, une compétition où ils ont souvent brillé ces dernières saisons.
« Vous aviez l'air marqué samedi après la défaite contre Vannes, comment avez-vous vécu la suite de votre week-end ?
Ç'a d'abord été pire le dimanche. Après le match, mes émotions étaient un peu gelées. Je me suis demandé si c'était vraiment arrivé, si j'avais vraiment vu ce match. J'étais un peu dans un autre monde dimanche matin, mais après, c'est allé mieux... C'est très décevant de notre part, mais ce genre de défaite nous est déjà arrivé, même dans des saisons magnifiques. Je me souviens d'une défaite contre Pau à la maison (21-38, le 29 octobre 2022). Cette fois, ç'a été plus serré, on n'a pas saisi les opportunités qu'on a eues en première période. Je suis capable de digérer ça et de comprendre pourquoi on a joué de cette manière. La première chose que tu regardes dans le sport, c'est l'appétit de l'équipe. Vannes a joué sa vie sur le terrain et pas nous. On ne peut pas se plaindre après ça. C'est très décevant de notre part.
Avec un peu de recul, vous comprenez encore mieux ce qui s'est passé ?
On n'a eu ni vitesse ni engagement. Je comprends la frustration des supporters qui ont payé pour regarder ça. On n'a rien montré. C'est important de ne plus revoir ça cette saison. On a peut-être aussi sous-estimé le niveau de Vannes. J'avais déjà vu leur bonne première période contre Bordeaux, mais ils avaient explosé après (défaite 29-37 après avoir mené 29-0, le 23 novembre). Ils ont compris comment faire un grand match, bravo à eux. Mais ce n'est pas mon boulot de parler d'eux, mon boulot est ici et ce qui est certain, c'est qu'on doit changer d'attitude. Se demander si notre appétit est dilué, s'il a diminué.
À votre avis, c'est le cas ?
Je sais qu'il a diminué. À moi et au staff d'inspirer les joueurs.
« Le groupe va nourrir d'énormes regrets s'il finit avec seulement deux trophées à son palmarès »
Arrivez-vous à comprendre que vos joueurs aient moins faim après deux titres (Coupe des champions en 2022 et 2023) ?
Il y a une part d'historique dans cette question. Ici, ce n'est pas Toulouse, qui a dans son histoire gagné des titres années après années. Ici, le groupe a gagné les deux premiers titres (de l'histoire du club). Mais il va nourrir d'énormes regrets s'il finit avec seulement deux trophées à son palmarès. Mais en ce moment, on ne peut pas penser à gagner des titres. On a besoin d'élever notre niveau. On a besoin de gagner le respect de tout le monde. Et d'abord de gagner notre propre respect. Mais encore une fois, ce n'est pas un problème de rugby, c'est un problème d'attitude. Et même si ça ne concerne que cinq joueurs, ça rentre dans le groupe. Et je parle aussi du staff, il n'y a pas de séparation entre nous et les joueurs. Pour moi, on construit, on gagne, on souffre et on fait des sacrifices ensemble. C'est ma culture.
Avez-vous perçu du changement dès aujourd'hui (lundi) à l'entraînement ?
Oui, je pense que tout le monde est touché. Mais jusque-là, ce ne sont que des mots. On verra la vérité vendredi soir (à Bath, en Coupe des champions). Je suis dans le rugby depuis suffisamment longtemps pour dire qu'il faut maintenant passer aux actes. Ça peut tourner vite s'il y a une volonté d'en changer, d'être honnête.
Sur le plan du jeu, quels changements opérer pour vous redresser ?
On a peut-être trop basculé notre jeu vers du "joue, joue". Mais les gens qui aiment le rugby et ce club vont maintenant voir une philosophie un peu différente qui peut faire beaucoup de bien et ça va commencer vendredi. Je ne veux pas en dire plus pour le moment. On va changer de compétition, changer d'air, d'attitude. Avec un peu plus de simplicité, on va peut-être voir cette équipe sous un autre angle, une meilleure lumière.
« J'ai une énorme confiance en moi-même »
Doutez-vous de vous-même ?
Non. Vraiment. Parce que le rugby est le seul sujet que je connaisse très bien. J'ai confiance en mes instincts. J'ai détesté notre performance contre Vannes, ça m'a mis dans une grande rage, j'étais énervé, frustré, déçu. Mais le doute, non... Je ne suis pas quelqu'un de faible. J'ai une énorme confiance en moi-même. En anglais, on dit : "Secure people share ideas. Insecure people feel threatened" (les personnes sûres d'elles partagent des idées. Celles qui ne le sont pas se sentent menacées). C'est pour ça que j'aime donner mon avis sur certaines façons de faire les choses, sur certains lancements de jeu. Mais aux Crusaders (la franchise néo-zélandaise basée à Christchurch, dont il a été entraîneur des arrières en 2018-2019), j'ai appris que soixante cerveaux sont beaucoup plus puissants qu'un seul. Agir en dictateur ne marche pas. Il faut partager les idées et je dois progresser dans ce domaine, ça commence à venir. Mais après une performance comme celle contre Vannes, c'est important de voir qui est le boss.
3/4
Depuis le 26 octobre, La Rochelle a perdu trois de ses quatre derniers matches en Top 14 (à Montpellier, 0-16), à Castres (24-28) et contre Vannes (14-23), pour une victoire (face au Stade Français, 35-18). L'équipe est passée de la 3e à la 6e place du classement.
Vous sentez toujours vos joueurs derrière vous ?
À 95 % oui. Mais les 5 % restants, c'est une déception pour moi. Souvent, même si les joueurs ne sont pas contents, même s'ils ne sont pas choisis pour jouer, ils gardent confiance. Mais en ce moment, certains n'acceptent pas la réalité. Et je ne parle pas de joueurs qui vont quitter le club (à la fin de la saison). Tawera (Kerr-Barlow, 34 ans, au club depuis 2017, qui partira au Stade Français l'été prochain) est magnifique. C'est un compétiteur, je suis proche de lui. J'aurais aimé le garder, presque à tout prix. Mais un joueur comme Nolann Le Garrec (22 ans, qui arrivera la saison prochaine en provenance du Racing 92 et qui joue aussi au poste de demi de mêlée) n'arrive pas à chaque saison. J'aurais aimé avoir les deux dans le groupe. Mais on n'avait pas l'argent pour.
« Teddy Thomas a reçu une offre magnifique, on ne pouvait pas s'en approcher, il ne pouvait pas la refuser »
Que s'est-il passé pour Teddy Thomas et Georges-Henri Colombe, qui partiront à Toulouse l'été prochain ?
Teddy Thomas a reçu une offre magnifique (de Toulouse), on ne pouvait pas s'en approcher, il ne pouvait pas la refuser.
Il vous en a parlé avant de signer ?
Oui, c'est un homme de classe. On a connu des moments difficiles, mais chaque relation a ses hauts et ses bas. C'est normal. Quant à GH (Colombe), les discussions ont duré plusieurs mois, sa situation ici a changé. Toulouse a proposé quelque chose de beaucoup plus intéressant. Avec le club, on a pris la décision de ne pas nous aligner. Parce qu'on est très forts au poste de pilier droit (avec Uini Atonio, l'Argentin Joel Sclavi et le Géorgien Sandro Kuntelia). Avec la loi du marché, c'était à lui de décider.
Êtes-vous tout de même satisfait du groupe que vous construisez pour la saison prochaine ?
Je ne peux pas penser à ça en ce moment. On travaille beaucoup dessus avec Vincent (Merling, le président), Pierre (Venayre, directeur général) et Robert (Mohr, directeur sportif). Mais dans mon boulot, s'il y a quatre défaites de suite, je reprends un avion pour Cork. C'est la règle en France et j'aime bien ça : quatre défaites enchaînées et go, c'est une question de respect du maillot, du club. Je ne suis pas menacé, mais c'est la règle en général en France, peu importe la saison.
« Ihaia (West) et Antoine (Hastoy) sont des grands 10. J'essaie de tirer le meilleur d'eux. Mais ils doivent prendre leurs responsabilités »
Est-ce difficile de trouver l'équilibre entre diffuser un message positif pour libérer vos joueurs et maintenir une exigence ?
C'est un sujet super intéressant. Il faut trouver le point de départ de la motivation de chaque joueur... Là-dessus, en ce moment, j'ai beaucoup d'admiration pour quelqu'un comme Thomas Ramos. Je ne le connais pas, j'ai dû lui parler une ou deux fois après des matches. Mais je me souviens encore de sa performance lors de notre première finale de Top 14, au Stade de France (victoire 18-8 de Toulouse avec 15 points de Ramos). Sa gestion des matches est top. Le mec pense qu'il n'est pas un numéro 10, mais c'est un 10. Il a cette aura hyper-importante. Je suis ouvert à la critique sur ma gestion des numéros 10 ici. C'est perturbant pour moi, j'étais un ancien 10 (128 sélections avec l'Irlande, vainqueur du Tournoi des Six Nations en 2009 ; champion d'Europe avec le Munster 2006 et 2008), je comprends le poste, mais c'est sûr que mon aura est trop grande. On a Diego Jurd (18 ans), qui est jeune et qui va être un très grand joueur. Il y a Hugo Reus (20 ans), qui n'est pas proche de son meilleur niveau actuellement. Et on a Ihaia (West, 32 ans) et Antoine (Hastoy, 27 ans).
C'est difficile d'être un ouvreur sous vos ordres, vous qui avez joué à ce poste ?
Oui. J'ai déjà vécu ça avec (le Néo-Zélandais) Richie Mo'unga aux Crusaders. C'est un très grand 10. Ihaia et Antoine sont des grands 10. J'essaie de changer ma tactique, de tirer le meilleur d'eux. Mais ils doivent prendre leurs responsabilités. Et ça commence par leur propre motivation, j'en reviens là-dessus. C'est la clef. La confiance et la motivation sont des sujets hyper intéressants parce qu'ils créent la différence entre un grand et un très grand joueur, un joueur de club et un joueur international. Avec le bon mélange d'exigence, de confiance, de résilience, d'inspiration, le groupe peut y arriver. On va voir ça vendredi. Puis la semaine suivante (contre l'équipe anglaise de Bristol, samedi 14 décembre). On a besoin de voir notre force plus souvent. Parce qu'il y en a beaucoup dans cette équipe. »
« Une énorme confiance en Alldritt »
Après avoir bénéficié de quelques jours de repos à l'issue des tests d'automne, Grégory Alldritt, absent contre Vannes samedi, a retrouvé le Stade Rochelais au moment de préparer le déplacement à Bath ce vendredi (21 heures). Mais avec quel niveau de confiance est revenu le capitaine maritime, laissé en tribunes pour le troisième match de novembre des Bleus au Stade de France contre l'Argentine (37-23), après avoir débuté les deux premiers (contre le Japon, 52-12 et la Nouvelle-Zélande, 30-29) ?
« Je n'ai passé qu'une journée avec lui (lundi), explique Ronan O'Gara. Il a traversé une période compliquée avec l'équipe de France, on doit dire les choses. Il a été hors groupe sur un match. Antoine Dupont n'a pas passé de temps hors groupe. "Greg" est mon capitaine, j'ai une énorme confiance en lui. Mais lui comme le reste de notre équipe après le match de samedi doit pousser le bouton reset. Une nouvelle compétition arrive. »
Ronan O'Gara, manager de La Rochelle : « On doit changer d'attitude »
Deux jours après la claque reçue contre Vannes, Ronan O'Gara est revenu sur la passe difficile de son équipe et sur sa relation à ses joueurs. Ouvert à la critique, le manager de La Rochelle réclame plus d'engagement. Et une réaction à Bath vendredi.
Yann Sternis
Rare dans les médias, Ronan O'Gara a pris le temps hier depuis le Macif Parc, le centre d'entraînement du Stade Rochelais, de parler de l'actualité de son club. Plus souriant et détendu que samedi dernier après la défaite surprise de ses hommes contre Vannes à domicile (14-23), l'Irlandais (47 ans) a évoqué les raisons de l'irrégularité des Maritimes, seulement sixièmes du Top 14 après onze journées (six victoires et cinq défaites).
Il pointe un défaut d'attitude qu'il souhaite corriger au plus vite et attend une réaction de ses joueurs, vendredi à Bath (Angleterre), pour le match d'ouverture de la Coupe des champions, une compétition où ils ont souvent brillé ces dernières saisons.
« Vous aviez l'air marqué samedi après la défaite contre Vannes, comment avez-vous vécu la suite de votre week-end ?
Ç'a d'abord été pire le dimanche. Après le match, mes émotions étaient un peu gelées. Je me suis demandé si c'était vraiment arrivé, si j'avais vraiment vu ce match. J'étais un peu dans un autre monde dimanche matin, mais après, c'est allé mieux... C'est très décevant de notre part, mais ce genre de défaite nous est déjà arrivé, même dans des saisons magnifiques. Je me souviens d'une défaite contre Pau à la maison (21-38, le 29 octobre 2022). Cette fois, ç'a été plus serré, on n'a pas saisi les opportunités qu'on a eues en première période. Je suis capable de digérer ça et de comprendre pourquoi on a joué de cette manière. La première chose que tu regardes dans le sport, c'est l'appétit de l'équipe. Vannes a joué sa vie sur le terrain et pas nous. On ne peut pas se plaindre après ça. C'est très décevant de notre part.
Avec un peu de recul, vous comprenez encore mieux ce qui s'est passé ?
On n'a eu ni vitesse ni engagement. Je comprends la frustration des supporters qui ont payé pour regarder ça. On n'a rien montré. C'est important de ne plus revoir ça cette saison. On a peut-être aussi sous-estimé le niveau de Vannes. J'avais déjà vu leur bonne première période contre Bordeaux, mais ils avaient explosé après (défaite 29-37 après avoir mené 29-0, le 23 novembre). Ils ont compris comment faire un grand match, bravo à eux. Mais ce n'est pas mon boulot de parler d'eux, mon boulot est ici et ce qui est certain, c'est qu'on doit changer d'attitude. Se demander si notre appétit est dilué, s'il a diminué.
À votre avis, c'est le cas ?
Je sais qu'il a diminué. À moi et au staff d'inspirer les joueurs.
« Le groupe va nourrir d'énormes regrets s'il finit avec seulement deux trophées à son palmarès »
Arrivez-vous à comprendre que vos joueurs aient moins faim après deux titres (Coupe des champions en 2022 et 2023) ?
Il y a une part d'historique dans cette question. Ici, ce n'est pas Toulouse, qui a dans son histoire gagné des titres années après années. Ici, le groupe a gagné les deux premiers titres (de l'histoire du club). Mais il va nourrir d'énormes regrets s'il finit avec seulement deux trophées à son palmarès. Mais en ce moment, on ne peut pas penser à gagner des titres. On a besoin d'élever notre niveau. On a besoin de gagner le respect de tout le monde. Et d'abord de gagner notre propre respect. Mais encore une fois, ce n'est pas un problème de rugby, c'est un problème d'attitude. Et même si ça ne concerne que cinq joueurs, ça rentre dans le groupe. Et je parle aussi du staff, il n'y a pas de séparation entre nous et les joueurs. Pour moi, on construit, on gagne, on souffre et on fait des sacrifices ensemble. C'est ma culture.
Avez-vous perçu du changement dès aujourd'hui (lundi) à l'entraînement ?
Oui, je pense que tout le monde est touché. Mais jusque-là, ce ne sont que des mots. On verra la vérité vendredi soir (à Bath, en Coupe des champions). Je suis dans le rugby depuis suffisamment longtemps pour dire qu'il faut maintenant passer aux actes. Ça peut tourner vite s'il y a une volonté d'en changer, d'être honnête.
Sur le plan du jeu, quels changements opérer pour vous redresser ?
On a peut-être trop basculé notre jeu vers du "joue, joue". Mais les gens qui aiment le rugby et ce club vont maintenant voir une philosophie un peu différente qui peut faire beaucoup de bien et ça va commencer vendredi. Je ne veux pas en dire plus pour le moment. On va changer de compétition, changer d'air, d'attitude. Avec un peu plus de simplicité, on va peut-être voir cette équipe sous un autre angle, une meilleure lumière.
« J'ai une énorme confiance en moi-même »
Doutez-vous de vous-même ?
Non. Vraiment. Parce que le rugby est le seul sujet que je connaisse très bien. J'ai confiance en mes instincts. J'ai détesté notre performance contre Vannes, ça m'a mis dans une grande rage, j'étais énervé, frustré, déçu. Mais le doute, non... Je ne suis pas quelqu'un de faible. J'ai une énorme confiance en moi-même. En anglais, on dit : "Secure people share ideas. Insecure people feel threatened" (les personnes sûres d'elles partagent des idées. Celles qui ne le sont pas se sentent menacées). C'est pour ça que j'aime donner mon avis sur certaines façons de faire les choses, sur certains lancements de jeu. Mais aux Crusaders (la franchise néo-zélandaise basée à Christchurch, dont il a été entraîneur des arrières en 2018-2019), j'ai appris que soixante cerveaux sont beaucoup plus puissants qu'un seul. Agir en dictateur ne marche pas. Il faut partager les idées et je dois progresser dans ce domaine, ça commence à venir. Mais après une performance comme celle contre Vannes, c'est important de voir qui est le boss.
3/4
Depuis le 26 octobre, La Rochelle a perdu trois de ses quatre derniers matches en Top 14 (à Montpellier, 0-16), à Castres (24-28) et contre Vannes (14-23), pour une victoire (face au Stade Français, 35-18). L'équipe est passée de la 3e à la 6e place du classement.
Vous sentez toujours vos joueurs derrière vous ?
À 95 % oui. Mais les 5 % restants, c'est une déception pour moi. Souvent, même si les joueurs ne sont pas contents, même s'ils ne sont pas choisis pour jouer, ils gardent confiance. Mais en ce moment, certains n'acceptent pas la réalité. Et je ne parle pas de joueurs qui vont quitter le club (à la fin de la saison). Tawera (Kerr-Barlow, 34 ans, au club depuis 2017, qui partira au Stade Français l'été prochain) est magnifique. C'est un compétiteur, je suis proche de lui. J'aurais aimé le garder, presque à tout prix. Mais un joueur comme Nolann Le Garrec (22 ans, qui arrivera la saison prochaine en provenance du Racing 92 et qui joue aussi au poste de demi de mêlée) n'arrive pas à chaque saison. J'aurais aimé avoir les deux dans le groupe. Mais on n'avait pas l'argent pour.
« Teddy Thomas a reçu une offre magnifique, on ne pouvait pas s'en approcher, il ne pouvait pas la refuser »
Que s'est-il passé pour Teddy Thomas et Georges-Henri Colombe, qui partiront à Toulouse l'été prochain ?
Teddy Thomas a reçu une offre magnifique (de Toulouse), on ne pouvait pas s'en approcher, il ne pouvait pas la refuser.
Il vous en a parlé avant de signer ?
Oui, c'est un homme de classe. On a connu des moments difficiles, mais chaque relation a ses hauts et ses bas. C'est normal. Quant à GH (Colombe), les discussions ont duré plusieurs mois, sa situation ici a changé. Toulouse a proposé quelque chose de beaucoup plus intéressant. Avec le club, on a pris la décision de ne pas nous aligner. Parce qu'on est très forts au poste de pilier droit (avec Uini Atonio, l'Argentin Joel Sclavi et le Géorgien Sandro Kuntelia). Avec la loi du marché, c'était à lui de décider.
Êtes-vous tout de même satisfait du groupe que vous construisez pour la saison prochaine ?
Je ne peux pas penser à ça en ce moment. On travaille beaucoup dessus avec Vincent (Merling, le président), Pierre (Venayre, directeur général) et Robert (Mohr, directeur sportif). Mais dans mon boulot, s'il y a quatre défaites de suite, je reprends un avion pour Cork. C'est la règle en France et j'aime bien ça : quatre défaites enchaînées et go, c'est une question de respect du maillot, du club. Je ne suis pas menacé, mais c'est la règle en général en France, peu importe la saison.
« Ihaia (West) et Antoine (Hastoy) sont des grands 10. J'essaie de tirer le meilleur d'eux. Mais ils doivent prendre leurs responsabilités »
Est-ce difficile de trouver l'équilibre entre diffuser un message positif pour libérer vos joueurs et maintenir une exigence ?
C'est un sujet super intéressant. Il faut trouver le point de départ de la motivation de chaque joueur... Là-dessus, en ce moment, j'ai beaucoup d'admiration pour quelqu'un comme Thomas Ramos. Je ne le connais pas, j'ai dû lui parler une ou deux fois après des matches. Mais je me souviens encore de sa performance lors de notre première finale de Top 14, au Stade de France (victoire 18-8 de Toulouse avec 15 points de Ramos). Sa gestion des matches est top. Le mec pense qu'il n'est pas un numéro 10, mais c'est un 10. Il a cette aura hyper-importante. Je suis ouvert à la critique sur ma gestion des numéros 10 ici. C'est perturbant pour moi, j'étais un ancien 10 (128 sélections avec l'Irlande, vainqueur du Tournoi des Six Nations en 2009 ; champion d'Europe avec le Munster 2006 et 2008), je comprends le poste, mais c'est sûr que mon aura est trop grande. On a Diego Jurd (18 ans), qui est jeune et qui va être un très grand joueur. Il y a Hugo Reus (20 ans), qui n'est pas proche de son meilleur niveau actuellement. Et on a Ihaia (West, 32 ans) et Antoine (Hastoy, 27 ans).
C'est difficile d'être un ouvreur sous vos ordres, vous qui avez joué à ce poste ?
Oui. J'ai déjà vécu ça avec (le Néo-Zélandais) Richie Mo'unga aux Crusaders. C'est un très grand 10. Ihaia et Antoine sont des grands 10. J'essaie de changer ma tactique, de tirer le meilleur d'eux. Mais ils doivent prendre leurs responsabilités. Et ça commence par leur propre motivation, j'en reviens là-dessus. C'est la clef. La confiance et la motivation sont des sujets hyper intéressants parce qu'ils créent la différence entre un grand et un très grand joueur, un joueur de club et un joueur international. Avec le bon mélange d'exigence, de confiance, de résilience, d'inspiration, le groupe peut y arriver. On va voir ça vendredi. Puis la semaine suivante (contre l'équipe anglaise de Bristol, samedi 14 décembre). On a besoin de voir notre force plus souvent. Parce qu'il y en a beaucoup dans cette équipe. »
« Une énorme confiance en Alldritt »
Après avoir bénéficié de quelques jours de repos à l'issue des tests d'automne, Grégory Alldritt, absent contre Vannes samedi, a retrouvé le Stade Rochelais au moment de préparer le déplacement à Bath ce vendredi (21 heures). Mais avec quel niveau de confiance est revenu le capitaine maritime, laissé en tribunes pour le troisième match de novembre des Bleus au Stade de France contre l'Argentine (37-23), après avoir débuté les deux premiers (contre le Japon, 52-12 et la Nouvelle-Zélande, 30-29) ?
« Je n'ai passé qu'une journée avec lui (lundi), explique Ronan O'Gara. Il a traversé une période compliquée avec l'équipe de France, on doit dire les choses. Il a été hors groupe sur un match. Antoine Dupont n'a pas passé de temps hors groupe. "Greg" est mon capitaine, j'ai une énorme confiance en lui. Mais lui comme le reste de notre équipe après le match de samedi doit pousser le bouton reset. Une nouvelle compétition arrive. »
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Scalp- Team modo
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Age : 57
Re: Autres Clubs
https://www.rugbyrama.fr/2024/12/08/champions-cup-idee-de-genie-lopinion-du-midol-apres-clermont-trevise-12378312.php
"Idée de génie" : l’opinion du Midol après Clermont – Trévise
Le club de Clermont a fait le choix original d'annoncer quatre prolongations au sein du stade Marcel-Michelin. Une jolie prise d'initiave de l'institution auvergnate.
Annoncer des prolongations au stade, devant le public. Mais quelle indignité ! Le Midol est sûrement choqué de cette prétention et ce sens du showbiz !
"Idée de génie" : l’opinion du Midol après Clermont – Trévise
Le club de Clermont a fait le choix original d'annoncer quatre prolongations au sein du stade Marcel-Michelin. Une jolie prise d'initiave de l'institution auvergnate.
Annoncer des prolongations au stade, devant le public. Mais quelle indignité ! Le Midol est sûrement choqué de cette prétention et ce sens du showbiz !
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Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
Switch- Centre de presse
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Localisation : Savoie / Edinburgh
Date d'inscription : 30/04/2011
Humeur : Fonction de l'UBB
Age : 34
Re: Autres Clubs
Switch a écrit:https://www.rugbyrama.fr/2024/12/08/champions-cup-idee-de-genie-lopinion-du-midol-apres-clermont-trevise-12378312.php
"Idée de génie" : l’opinion du Midol après Clermont – Trévise
Le club de Clermont a fait le choix original d'annoncer quatre prolongations au sein du stade Marcel-Michelin. Une jolie prise d'initiave de l'institution auvergnate.
Annoncer des prolongations au stade, devant le public. Mais quelle indignité ! Le Midol est sûrement choqué de cette prétention et ce sens du showbiz !
Excellent… Merci Switch. À la lecture de l'article puant du jour (ils ne s'arrêteront donc jamais ? ) je me disais justement que ça avait bien déjà dû être fait… Et bim, un article le jour même !… Un poids deux mesures tellement énorme qu'ils ne s'en rendent même plus compte dans leur fanatisme et leurs obsessions pathétiques.
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« Si le seul outil que vous avez est un marteau, vous tendez à voir tout problème comme un clou. » Abraham Maslow
« You can't kill what you can't see. » The Last Poets
« Il est plus facile de tromper les gens, que de les convaincre qu’ils ont été trompés. » Mark Twain
biscouette- Centre de presse
- Nombre de messages : 3058
Localisation : Paris (et Bordeaux)
Date d'inscription : 08/01/2016
Humeur : Consterné par le traitement réservé à MJ, la mentalité d'une partie des commentateurs (journalistes et supporters), etc.
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