Autres Clubs

https://www.rugbyrama.fr/2025/01/06/exclu-midol-top-14-camille-chat-quitte-le-racing-92-12428868.php

Camille Chat quitte le Racing 92 avec effet immédiat

Mis à pied depuis quinze jours, le talonneur international Camille Chat (29 ans, 33 sélections) ne devrait plus porter le maillot du Racing 92 cette saison. Selon nos informations, les deux parties seraient en effet tombées d’accord pour une séparation à l’amiable.

Comme pressenti. On parle d'une potentiellement direction vers Toulon.

Vidéo. Top 14 – "Le Stade français n’arrive pas à changer de style de jeu"

https://www.rugbyrama.fr/2025/01/07/video-top-14-le-stade-francais-narrive-pas-a-changer-de-style-de-jeu-12429718.php


J'ai longtemps pensé que la construction d'une équipe état comme les étages d'une fusée, que le premier étage était de commencer par travailler les bases, les fondamentaux, conquête, défense. Et qu'ensuite, on pouvait mettre en place un jeu d'attaque, plus compliqué et long à déployer, que je compare souvent à de l'horlogerie, qui peut se dérégler plus facilement.

À l'UBB, on a un peu fait l'inverse, on a assez vite mis en place notre jeu avec, il est vrai, des joueurs qui le permettent plus aisément. Pour ensuite continuer à bâtir notre pack et essayer d'améliorer notre conquête.

Finalement, quand je vois la difficulté pour des équipes comme le SF ou LR à basculer sur un jeu plus complet, je crois que finalement, le plus important est le projet de jeu, la philosophie de la construction de l'équipe, dès le départ. Ce qui fait la force du ST, c'est leur philosophie de jeu intangible depuis des décennies, qui n'oublie pas non plus les fondamentaux, mais qui prône clairement un jeu offensif. Le ST est devenu avec le temps une institution.

Un club qui veut s'inscrire dans l'histoire, doit obtenir des résultats, mais pour cela, il doit commencer par avoir une identité, donc une philosophie, c'est ce qu'avait compris Urios en arrivant à l'UBB, mais qu'il a ensuite renié. Gardons pour toujours ce qui est la philosophie et l'identité de l'UBB, en attendant les résultats, n'oublions pas de savourer le moment présent, avec un staff en osmose

Scalp a écrit:Vidéo. Top 14 – "Le Stade français n’arrive pas à changer de style de jeu"

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J'ai longtemps pensé que la construction d'une équipe état comme les étages d'une fusée, que le premier étage était de commencer par travailler les bases, les fondamentaux, conquête, défense. Et qu'ensuite, on pouvait mettre en place un jeu d'attaque, plus compliqué et long à déployer, que je compare souvent à de l'horlogerie, qui peut se dérégler plus facilement.

À l'UBB, on a un peu fait l'inverse, on a assez vite mis en place notre jeu avec, il est vrai, des joueurs qui le permettent plus aisément. Pour ensuite continuer à bâtir notre pack et essayer d'améliorer notre conquête.

Finalement, quand je vois la difficulté pour des équipes comme le SF ou LR à basculer sur un jeu plus complet, je crois que finalement, le plus important est le projet de jeu, la philosophie de la construction de l'équipe, dès le départ. Ce qui fait la force du ST, c'est leur philosophie de jeu intangible depuis des décennies, qui n'oublie pas non plus les fondamentaux, mais qui prône clairement un jeu offensif. Le ST est devenu avec le temps une institution.

Un club qui veut s'inscrire dans l'histoire, doit obtenir des résultats, mais pour cela, il doit commencer par avoir une identité, donc une philosophie, c'est ce qu'avait compris Urios en arrivant à l'UBB, mais qu'il a ensuite renié. Gardons pour toujours ce qui est la philosophie et l'identité de l'UBB, en attendant les résultats, n'oublions pas de savourer le moment présent, avec un staff en osmose

Pour moi le plus important c'est la qualité intrinsèque de tes joueurs et notamment de tes leaders de jeu que sont les joueurs de la charnière (et qqs facteurs X)
On a eu la chance depuis qu'on est en top 14 d'avoir des Adams, Lopez, Serin, Jalibert et Lucu.
Avec des joueurs offensifs de qualité tu peux produire du jeu ou du moins être souvent efficace. Exemple notre saison COVID, on a pas un jeu collectif de qualité, mais on a Higginbotham, Lucu, Jalibert, Radradra, Cordero, Buros... c'est décousu, mais c'est spectaculaire et on marque. Maintenant, on a des joueurs de qualité et un jeu collectif offensif qui se met vraiment en place (avec des petits ratés de temps en temps, rattrapés par nos individualités).
Je pense, sauf s'il faut jamais dire jamais, qu'il ne sera plus possible qu'une équipe puisse mettre en place un jeu collectif efficace, une vraie identité de jeu si tu n'as pas de joueurs individuellement au dessus. Toulon sans Serin n'est pas aussi efficace, tout comme le ST sans Ramos ou Dupont ou nous sans MJ.
On peut travailler autant qu'on veut, mais dans un sport où les petits détails compte autant si t'as pas des top joueurs pour s'adapter face aux petits grains de sable qui peuvent gripper la machine, t'es cuit.
Le SF a fait une belle saison l'année dernière en s'appuyant sur un gros pack, une belle défense et un bon buteur. Mais aussi, sur la faiblesse relative des adversaires. Aujourd'hui avec Weber qui est très moyen et Carbonel qui n'est même pas l'ombre du joueur qu'il aurait dû être...c'est trop compliqué.

Roberto Miopalmo a écrit:

Scalp a écrit:Vidéo. Top 14 – "Le Stade français n’arrive pas à changer de style de jeu"

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J'ai longtemps pensé que la construction d'une équipe état comme les étages d'une fusée, que le premier étage était de commencer par travailler les bases, les fondamentaux, conquête, défense. Et qu'ensuite, on pouvait mettre en place un jeu d'attaque, plus compliqué et long à déployer, que je compare souvent à de l'horlogerie, qui peut se dérégler plus facilement.

À l'UBB, on a un peu fait l'inverse, on a assez vite mis en place notre jeu avec, il est vrai, des joueurs qui le permettent plus aisément. Pour ensuite continuer à bâtir notre pack et essayer d'améliorer notre conquête.

Finalement, quand je vois la difficulté pour des équipes comme le SF ou LR à basculer sur un jeu plus complet, je crois que finalement, le plus important est le projet de jeu, la philosophie de la construction de l'équipe, dès le départ. Ce qui fait la force du ST, c'est leur philosophie de jeu intangible depuis des décennies, qui n'oublie pas non plus les fondamentaux, mais qui prône clairement un jeu offensif. Le ST est devenu avec le temps une institution.

Un club qui veut s'inscrire dans l'histoire, doit obtenir des résultats, mais pour cela, il doit commencer par avoir une identité, donc une philosophie, c'est ce qu'avait compris Urios en arrivant à l'UBB, mais qu'il a ensuite renié. Gardons pour toujours ce qui est la philosophie et l'identité de l'UBB, en attendant les résultats, n'oublions pas de savourer le moment présent, avec un staff en osmose

Pour moi le plus important c'est la qualité intrinsèque de tes joueurs et notamment de tes leaders de jeu que sont les joueurs de la charnière (et qqs facteurs X)
On a eu la chance depuis qu'on est en top 14 d'avoir des Adams, Lopez, Serin, Jalibert et Lucu.
Avec des joueurs offensifs de qualité tu peux produire du jeu ou du moins être souvent efficace. Exemple notre saison COVID, on a pas un jeu collectif de qualité, mais on a Higginbotham, Lucu, Jalibert, Radradra, Cordero, Buros...  c'est décousu, mais c'est spectaculaire et on marque. Maintenant, on a des joueurs de qualité et un jeu collectif offensif qui se met vraiment en place (avec des petits ratés de temps en temps, rattrapés par nos individualités).
Je pense, sauf s'il faut jamais dire jamais, qu'il ne sera plus possible qu'une équipe puisse mettre en place un jeu collectif efficace, une vraie identité de jeu si tu n'as pas de joueurs individuellement au dessus. Toulon sans Serin n'est pas aussi efficace, tout comme le ST sans Ramos ou Dupont ou nous sans MJ.
On peut travailler autant qu'on veut, mais dans un sport où les petits détails compte autant si t'as pas des top joueurs pour s'adapter face aux petits grains de sable qui peuvent gripper la machine, t'es cuit.
Le SF a fait une belle saison l'année dernière en s'appuyant sur un gros pack, une belle défense et un bon buteur. Mais aussi, sur la faiblesse relative des adversaires. Aujourd'hui avec Weber qui est très moyen et Carbonel qui n'est même pas l'ombre du joueur qu'il aurait dû être...c'est trop compliqué.

Je suis bien d'accord avec toi, il faut des bons joueurs pour que l'équipe performe, mais leur addition n'est certainement pas une garantie de résultat.

Scalp a écrit:

Roberto Miopalmo a écrit:

Scalp a écrit:Vidéo. Top 14 – "Le Stade français n’arrive pas à changer de style de jeu"

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J'ai longtemps pensé que la construction d'une équipe état comme les étages d'une fusée, que le premier étage était de commencer par travailler les bases, les fondamentaux, conquête, défense. Et qu'ensuite, on pouvait mettre en place un jeu d'attaque, plus compliqué et long à déployer, que je compare souvent à de l'horlogerie, qui peut se dérégler plus facilement.

À l'UBB, on a un peu fait l'inverse, on a assez vite mis en place notre jeu avec, il est vrai, des joueurs qui le permettent plus aisément. Pour ensuite continuer à bâtir notre pack et essayer d'améliorer notre conquête.

Finalement, quand je vois la difficulté pour des équipes comme le SF ou LR à basculer sur un jeu plus complet, je crois que finalement, le plus important est le projet de jeu, la philosophie de la construction de l'équipe, dès le départ. Ce qui fait la force du ST, c'est leur philosophie de jeu intangible depuis des décennies, qui n'oublie pas non plus les fondamentaux, mais qui prône clairement un jeu offensif. Le ST est devenu avec le temps une institution.

Un club qui veut s'inscrire dans l'histoire, doit obtenir des résultats, mais pour cela, il doit commencer par avoir une identité, donc une philosophie, c'est ce qu'avait compris Urios en arrivant à l'UBB, mais qu'il a ensuite renié. Gardons pour toujours ce qui est la philosophie et l'identité de l'UBB, en attendant les résultats, n'oublions pas de savourer le moment présent, avec un staff en osmose

Pour moi le plus important c'est la qualité intrinsèque de tes joueurs et notamment de tes leaders de jeu que sont les joueurs de la charnière (et qqs facteurs X)
On a eu la chance depuis qu'on est en top 14 d'avoir des Adams, Lopez, Serin, Jalibert et Lucu.
Avec des joueurs offensifs de qualité tu peux produire du jeu ou du moins être souvent efficace. Exemple notre saison COVID, on a pas un jeu collectif de qualité, mais on a Higginbotham, Lucu, Jalibert, Radradra, Cordero, Buros...  c'est décousu, mais c'est spectaculaire et on marque. Maintenant, on a des joueurs de qualité et un jeu collectif offensif qui se met vraiment en place (avec des petits ratés de temps en temps, rattrapés par nos individualités).
Je pense, sauf s'il faut jamais dire jamais, qu'il ne sera plus possible qu'une équipe puisse mettre en place un jeu collectif efficace, une vraie identité de jeu si tu n'as pas de joueurs individuellement au dessus. Toulon sans Serin n'est pas aussi efficace, tout comme le ST sans Ramos ou Dupont ou nous sans MJ.
On peut travailler autant qu'on veut, mais dans un sport où les petits détails compte autant si t'as pas des top joueurs pour s'adapter face aux petits grains de sable qui peuvent gripper la machine, t'es cuit.
Le SF a fait une belle saison l'année dernière en s'appuyant sur un gros pack, une belle défense et un bon buteur. Mais aussi, sur la faiblesse relative des adversaires. Aujourd'hui avec Weber qui est très moyen et Carbonel qui n'est même pas l'ombre du joueur qu'il aurait dû être...c'est trop compliqué.

Je suis bien d'accord avec toi, il faut des bons joueurs pour que l'équipe performe, mais leur addition n'est certainement pas une garantie de résultat.

Tout à fait. Un empilement de bons joueurs n’est pas une garantie non plus. Ça va dépendre notamment de leur état d’esprit et de leur motivation.

Roberto Miopalmo a écrit:

Scalp a écrit:

Roberto Miopalmo a écrit:

Scalp a écrit:Vidéo. Top 14 – "Le Stade français n’arrive pas à changer de style de jeu"

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J'ai longtemps pensé que la construction d'une équipe état comme les étages d'une fusée, que le premier étage était de commencer par travailler les bases, les fondamentaux, conquête, défense. Et qu'ensuite, on pouvait mettre en place un jeu d'attaque, plus compliqué et long à déployer, que je compare souvent à de l'horlogerie, qui peut se dérégler plus facilement.

À l'UBB, on a un peu fait l'inverse, on a assez vite mis en place notre jeu avec, il est vrai, des joueurs qui le permettent plus aisément. Pour ensuite continuer à bâtir notre pack et essayer d'améliorer notre conquête.

Finalement, quand je vois la difficulté pour des équipes comme le SF ou LR à basculer sur un jeu plus complet, je crois que finalement, le plus important est le projet de jeu, la philosophie de la construction de l'équipe, dès le départ. Ce qui fait la force du ST, c'est leur philosophie de jeu intangible depuis des décennies, qui n'oublie pas non plus les fondamentaux, mais qui prône clairement un jeu offensif. Le ST est devenu avec le temps une institution.

Un club qui veut s'inscrire dans l'histoire, doit obtenir des résultats, mais pour cela, il doit commencer par avoir une identité, donc une philosophie, c'est ce qu'avait compris Urios en arrivant à l'UBB, mais qu'il a ensuite renié. Gardons pour toujours ce qui est la philosophie et l'identité de l'UBB, en attendant les résultats, n'oublions pas de savourer le moment présent, avec un staff en osmose

Pour moi le plus important c'est la qualité intrinsèque de tes joueurs et notamment de tes leaders de jeu que sont les joueurs de la charnière (et qqs facteurs X)
On a eu la chance depuis qu'on est en top 14 d'avoir des Adams, Lopez, Serin, Jalibert et Lucu.
Avec des joueurs offensifs de qualité tu peux produire du jeu ou du moins être souvent efficace. Exemple notre saison COVID, on a pas un jeu collectif de qualité, mais on a Higginbotham, Lucu, Jalibert, Radradra, Cordero, Buros...  c'est décousu, mais c'est spectaculaire et on marque. Maintenant, on a des joueurs de qualité et un jeu collectif offensif qui se met vraiment en place (avec des petits ratés de temps en temps, rattrapés par nos individualités).
Je pense, sauf s'il faut jamais dire jamais, qu'il ne sera plus possible qu'une équipe puisse mettre en place un jeu collectif efficace, une vraie identité de jeu si tu n'as pas de joueurs individuellement au dessus. Toulon sans Serin n'est pas aussi efficace, tout comme le ST sans Ramos ou Dupont ou nous sans MJ.
On peut travailler autant qu'on veut, mais dans un sport où les petits détails compte autant si t'as pas des top joueurs pour s'adapter face aux petits grains de sable qui peuvent gripper la machine, t'es cuit.
Le SF a fait une belle saison l'année dernière en s'appuyant sur un gros pack, une belle défense et un bon buteur. Mais aussi, sur la faiblesse relative des adversaires. Aujourd'hui avec Weber qui est très moyen et Carbonel qui n'est même pas l'ombre du joueur qu'il aurait dû être...c'est trop compliqué.

Je suis bien d'accord avec toi, il faut des bons joueurs pour que l'équipe performe, mais leur addition n'est certainement pas une garantie de résultat.

Tout à fait. Un empilement de bons joueurs n’est pas une garantie non plus. Ça va dépendre notamment de leur état d’esprit et de leur motivation.

Ce qui attire les meilleurs joueurs, outre les moyens financiers, c'est un club avec un projet clair et un cadre solide, c'est l'institution. À nous d'en devenir une, pour ça il faut un cap qu'on tienne dans le temps, il me semble qu'on en prend le chemin…, un titre sera une concrétisation.

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/-on-ne-le-remplace-pas-pour-toulon-la-dure-vie-sans-ollivon/1530707

« On ne le remplace pas » : pour Toulon, la dure vie sans Ollivon

Outre la perte de son numéro 7, joueur aérien mais à fort impact, Toulon va devoir se passer de son leader majuscule.

Karim Ben-Ismail, à Toulon

L'hiver peut se montrer rude dans le Var. L'an passé, en décembre, le Rugby Club Toulonnais avait perdu un leader colossal : Baptiste Serin s'était luxé l'épaule droite face aux Anglais d'Exeter, et ses quatre mois d'infirmerie qui suivirent s'étaient soldés par une débâcle pour son club en Coupe des champions (quatre défaites) ainsi qu'une myriade de contre-performances en Top 14.

Cette année, l'adversité a frappé en janvier, peu avant l'Épiphanie. Charles Ollivon, capitaine charismatique, s'est rompu un ligament croisé du genou droit samedi face au Racing 92 (36-24). Après six minutes de jeu, sans choc, mais sur une reprise d'appui dans une course son genou s'est dérobé. Le troisième-ligne est resté un moment au sol, le visage fermé. Ses chairs lui avaient annoncé le verdict. La mémoire corporelle est parfois plus puissante qu'une IRM ou un scanner : Ollivon avait contracté cette même blessure, au genou gauche, lors du dernier match de Championnat face à Castres au printemps 2021.

À moins d'un improbable miracle, Charles Ollivon ne refoulera pas les terrains de Top 14 cette saison. Et, au-delà de son drame personnel, c'est un sérieux coup dur pour Toulon. « Charles, on ne le remplace pas, souffle son entraîneur, Pierre Mignoni, dans un râle. On va le remplacer sur le terrain, parce qu'on a du monde en troisième ligne, mais c'est une très grosse perte. On est triste pour lui parce qu'il a été irréprochable depuis longtemps. C'est un coup dur. C'est la vie. Il attend un heureux événement dans sa vie privée et il y a des choses plus importantes dans l'existence. C'est arrivé, il faut faire avec, même si Charles il n'y en a qu'un. »

« Son expérience ne se remplace pas. »
Pierre Mignoni, directeur du rugby de Toulon

Sur le terrain, le profil d'Ollivon est assez unique : impérial dans le jeu aérien, précieux en touche, infatigable dans le jeu courant, capable grâce à son sens de l'anticipation de distiller des plaquages de bon aloi dans le bon timing. Preuve de son large registre de compétence : cette saison, il a joué au poste de numéro 7, de numéro 8 et dépanné en deuxième-ligne. Mais là où son absence peut se révéler compliquée pour Toulon, c'est que la signature radar d'Ollivon ne se mesure pas en data, en mètres parcourus ou en nombre de plaquages : son aura et son leadership, bien que non numérisables, sont réels et précieux.

« Charles est un joueur énorme pour l'équipe sur le terrain et il est plus colossal encore au sein du vestiaire, admet son co-capitaine, David Ribbans. C'est un grand meneur, il sait garder son calme. Avec son expérience, il sait aussi faire un pas de retrait et laisser les autres s'exprimer. C'est une grosse perte pour nous. »

Ollivon avait tenu la maison bleue lors de la Coupe du monde 2023, lors des absences d'Antoine Dupont, notamment victime d'une fracture maxillo-zygomatique. À Toulon, si on s'enflammait un tantinet, on écrirait qu'il constitue une (grosse) partie l'âme de l'équipe. « Son expérience ne se remplace pas, reconnaît Mignoni. Mais bon, ce triste événement doit laisser la place à d'autres de s'exprimer, de combler ce leadership qui manquera. » Le All Black Leicester Fainga'anuku déplorait lui aussi la « triste et terrible » blessure de son capitaine, mais refusait de sombrer pas dans la sinistrose : « On a un bel effectif en troisième ligne et, côté leadership, d'autres vont devoir faire un pas en avant pour le suppléer. On a Baptiste (Serin), David (Ribbans) et Teddy (Baubigny), on a un bon groupe. »

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Pas-epargne-par-les-blessures-charles-ollivon-pourra-t-il-se-relever-de-ce-nouveau-coup-dur-au-genou-droit/1530678

Pas épargné par les blessures, Charles Ollivon pourra-t-il se relever de ce nouveau coup dur au genou droit ?

Victime d'une rupture d'un ligament croisé du genou droit, Charles Ollivon, pas épargné par les blessures depuis le début de sa carrière, est encore à l'arrêt pour de longs mois. Le troisième-ligne de Toulon va devoir cravacher pour revenir une énième fois à son meilleur niveau.

Maxime Raulin

Une nouvelle fois, Charles Ollivon (31 ans) a posé un genou à terre. Mais nul doute que le troisième-ligne de l'équipe de France (46 sélections) et de Toulon va se relever. Une fois de plus. Le 5 juin 2021, déjà, le Toulonnais a été victime d'une rupture du ligament croisé du genou gauche. Capitaine des Bleus à l'époque, il était revenu neuf mois et demi plus tard, le 12 mars 2022. Samedi dernier, c'est un ligament croisé de son genou droit qui a cédé sur une course de soutien amenant le premier essai du RCT, signé Tuicuvu, face au Racing 92 sur la pelouse du stade Mayol (36-24).

On jouait la sixième minute de jeu. Le verdict est tombé à la suite des examens médicaux pratiqués mardi matin : fin de saison et par conséquent pas de Tournoi des Six Nations avec le quinze de France. Charles Ollivon a lui-même dévoilé la mauvaise nouvelle sur son compte Instagram : « Partager ce moment avec vous est difficile... Je dois arrêter de faire ce que j'aime en ce moment et je vais me faire opérer prochainement. Désormais, je suis à 200 % derrière l'équipe avant de pouvoir la rejoindre la saison prochaine. »

Blessure à répétition à l'épaule gauche

C'est un nouveau coup d'arrêt pour le troisième-ligne. Mais il a connu bien pire. Souvenez-vous : le 15 avril 2017, alors qu'il dispute une seconde saison pleine à Toulon, où il est arrivé à l'été 2015, Ollivon est touché à l'épaule gauche face à Castres. Celle où il s'était fait poser une butée en 2013, à tout juste 20 ans. Et seulement quatre mois plus tard, pour sa reprise, le Basque, formé à l'Aviron Bayonnais, est victime d'une fracture de l'omoplate face à Lyon le 17 août 2017 en match de préparation. « Ça n'arrive jamais. Quand je dis que c'est très rare, je pèse mes mots. On retrouve ce genre de blessure chez les accidentés de la route, les motards, sur des chocs ultra-violents. Moi, ce n'était pas un grand choc... »,explique Ollivon pendant sa rééducation.

Après un an d'absence, il retrouve la compétition avec le RCT en août 2018 pour l'ouverture de la saison face au Racing 92 puis face à Pau. Mais le 6 septembre, à l'entraînement, lors d'une opposition raisonnée, rebelote : fracture de l'omoplate de l'épaule gauche. À seulement 25 ans, une fin de carrière est alors évoquée. De nouveau opéré par le chirurgien, M. Bellumore, Charles Ollivon déjoue les pronostics et fait son retour sept mois plus tard. En huit matches, le troisième-ligne décroche sa place pour la Coupe du monde 2019 au Japon avec l'équipe de France. Début 2020, pour l'ouverture du Tournoi et le premier match du mandat de Fabien Galthié, le numéro 7 est désigné capitaine des Bleus.

Quel avenir en équipe de France ?

Ce nouveau coup d'arrêt va-t-il sonner le glas de son aventure avec le quinze de France ? Cet automne, Charles Ollivon, d'abord en tribunes face au Japon (52-12, le 9 novembre 2024), puis remplaçant face à la Nouvelle-Zélande (30-29, le 16 novembre), avait terminé titulaire face à l'Argentine (37-23, le 23 novembre). Le trentenaire, positionné en numéro 8, avait brillé (note de 7/10 dans l'Équipe) et prouvé qu'il fallait encore compter sur lui. William Servat, le co-entraîneur de la conquête, avait d'ailleurs souligné « son comportement et son investissement exemplaires ».

« Le grand Charles » visait la Coupe du monde 2027 en Australie, avant, sans doute, de tirer sa révérence avec les Bleus. L'objectif est encore jouable. À son retour, il aura deux saisons pour montrer qu'il a encore le niveau. Mais d'ici là, au regard de la forte concurrence à son poste et de la kyrielle de talents dont dispose Fabien Galthié, pourra-t-il retrouver son rang dans la hiérarchie ? Avec des joueurs comme François Cros, Grégory Alldritt, Paul Boudehent, Anthony Jelonch, Oscar Jegou, Temo Matiu, Marko Gazzotti, Joshua Brennan, Mickaël Guillard, Lenni Nouchi (liste non exhaustive), le troisième-ligne aura fort à faire. Pas de quoi l'effrayer ou le démotiver. Il l'a déjà prouvé par le passé.

Champions Cup – "L’effectif est vieillissant" ; "il n’y a pas d’huile dans le rouage" : la rugueuse analyse de Jean-Pierre Elissalde sur le niveau de La Rochelle

https://www.rugbyrama.fr/2025/01/08/champions-cup-leffectif-est-vieillissant-il-ny-a-pas-dhuile-dans-le-rouage-la-rugueuse-analyse-de-jean-pierre-elissalde-sur-le-niveau-de-la-rochelle-12432704.php

Scalp a écrit:Champions Cup – "L’effectif est vieillissant" ; "il n’y a pas d’huile dans le rouage" : la rugueuse analyse de Jean-Pierre Elissalde sur le niveau de La Rochelle

https://www.rugbyrama.fr/2025/01/08/champions-cup-leffectif-est-vieillissant-il-ny-a-pas-dhuile-dans-le-rouage-la-rugueuse-analyse-de-jean-pierre-elissalde-sur-le-niveau-de-la-rochelle-12432704.php

Merci Jean-Pierre pour cette intervention. Comme toi à Bayonne, ROG "n'a pas de solution"

Scalp a écrit:

https://x.com/florian_da/status/1876704152903897543?s=61&t=rsjujGWE_4Tp-YLu87EwkQ

Toulon s'est fait marabouter ou quoi? Manque plus que Baptiste se blesse (touchons du bois) pour devenir les titulaires officiels du chat noir...

Dur pour eux. On a connu ça, on sait ce que c'est.

Switch a écrit:Dur pour eux. On a connu ça, on sait ce que c'est.

sans Fainga'anuku, c'est toute la ligne des 3/4 qui va boiter.

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Des-recrues-phares-pas-au-niveau-des-paris-rates-pourquoi-le-stade-francais-peine-cette-saison/1530924

Des recrues phares pas au niveau, des paris ratés : pourquoi le Stade Français peine cette saison

Après avoir réussi une belle saison l'an dernier, le Stade Français connaît de grosses difficultés en 2023-24 (13e en Top 14). La faute à un recrutement plus attrayant sur le papier que sur le terrain.

Maxime Raulin

Au matin de l'ouverture de la saison, nous écrivions que le Stade Français avait réalisé un recrutement « cohérent ». Le directeur Laurent Labit expliquait : « Nous avons cherché à densifier notre effectif, les joueurs que nous avons recrutés doivent tous amener une plus-value à l'équipe aussi bien de par leur niveau que leur expérience. C'est ce qu'on espère... » Sur le papier, ce recrutement avait de gueule ! Après la première partie de saison, force est de constater que l'on s'est trompés. Le Stade Français aussi par la même occasion !

La lourde défaite face à Bordeaux-Bègles samedi à Jean-Bouin (19-46) l'a en partie symbolisé. Louis Carbonel, débauché à Montpellier (avec une indemnité de transfert à la clé) et payé à prix d'or, a plombé son équipe en trois minutes. Deux boulettes synonymes de deux essais pour les Bordelais, qui prenaient le large à l'heure de jeu (12-27).

L'ouvreur avait déjà été grandement fautif lors de la première défaite à domicile face à Toulon (10-14, 3e journée). Il avait raté trois pénalités face aux perches. La faiblesse de son jeu au pied, notamment en longueur, pèse sur son équipe. Carbonel est loin d'avoir fait oublier l'artificier Joris Segonds, parti à Bayonne.

Autre joueur recruté au prix fort (indemnité de transfert + salaire élevé), Yoan Tanga (28 ans) n'apporte aucune plus-value. L'ex-troisième-ligne du Stade Rochelais était censé faire admirer sa puissance. Ce n'est pas le cas. Le départ de Giovanni Habel-Kuffner, lui aussi à Bayonne, n'a pas été compensé. Dans la même veine, Giacomo Nicotera (28 ans), estampillé du statut d'international italien (28 sélections), n'a pas comblé le départ de l'expérimenté Mickaël Ivaldi.

Le mystère Costa Storti

On continue ? Après les déceptions, place aux interrogations. À commencer par Raffaele Costa Storti (24 ans). Les dirigeants parisiens ont fait des pieds et des mains pour rapatrier l'ailier portugais de Béziers, où il était prêté. S'il a été retardé par une blessure durant la préparation, il n'a joué que deux matches (Castres et Toulouse). Attendu pour jouer les facteurs X, au regard de son statut de meilleur marqueur de Pro D2 (21 essais en 19 matches), Costa Storti n'entre déjà plus dans les plans du staff, qui cherche à s'en séparer. Comme ça vient d'être le cas avec Pierre Boudehent, recruté à l'été 2023, qui ne s'est jamais imposé et qui est prêté à Vannes jusqu'à la fin de saison (il est sous contrat jusqu'en 2026).

À des degrés moindres, le centre-ailier Samuel Ezeala (14 matches, 10 titularisations, 0 essai) et l'ailier-arrière Joe Jonas (11 matches, 9 titularisations, 2 essais) n'ont pas montré l'étendue de leur talent. Idem pour Pierre Huguet. Mais le troisième-ligne, seulement cinq matches au compteur, a été plombé par les blessures.

Le poste de demi de mêlée en souffrance

Il n'y a pas que le recrutement de la dernière intersaison qui a été raté. Celui de l'exercice précédent également. Le recrutement du demi de mêlée all black Brad Weber (33 ans, 4 sélections) n'est pas une réussite. Ce poste si stratégique est en souffrance depuis deux ans. Hugo Zabalza et Jules Gimbert avaient aussi rejoint les rangs parisiens. Deux flops. Le premier est parti à Montauban (Pro D2), le second vient de rallier Nice (Pro D2). L'unique bon coup a été de sortir Rory Kockott de sa retraite. Mais le Sud-Africain (38 ans) n'a pas souhaité rempiler une saison de plus. Son jeu au pied, son expérience et son côté grognard manquent au Stade Français.

On pourrait encore citer les exemples du pilier Clément Castets et du deuxième-ligne Baptiste Pesenti, débauchés respectivement au Stade Toulousain (en 2021) et au Racing 92 (en 2022) contre de fortes indemnités de transfert, mais qui n'ont pas donné satisfaction au regard de leur pedigree. Ou la prolongation de Sekou Macalou (en 2021) pour cinq saisons avec le plus gros salaire du club...

Enfin, la gestion de certaines fins de contrat peut aussi soulever quelques questions, comme celle de Romain Briatte. Le troisième-ligne (31 ans) dispute sa quatrième saison au club. Il compte 78 matches (dont 71 comme titulaire). Cadre de l'équipe (il a même déjà été capitaine), les discussions sont au point mort alors qu'il envisagerait de rester.

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Kolisi-et-farrell-symboles-de-la-mauvaise-passe-du-racing-92-sur-le-marche-des-transferts/1530920

Kolisi et Farrell, symboles de la mauvaise passe du Racing 92 sur le marché des transferts

Auteur d'un début de saison compliqué (9e en Top 14), le Racing 92 a dernièrement connu beaucoup moins de réussite au niveau du recrutement que par le passé. Une des raisons qui explique la situation sportive actuelle.

Frédéric Bernès

C'est comme vouloir trancher une fois pour toutes l'histoire de la poule et de l'oeuf. Est-ce que le recrutement moins pertinent ou moins heureux du Racing depuis trois-quatre saisons est une des explications à des résultats déclinants ou bien faut-il inverser la cause et la conséquence ?

Il fut un temps, disons jusqu'en 2020, année de la dernière finale de Coupe des champions perdue face à Exeter (31-27), où le club de Jacky Lorenzetti et Laurent Travers avait la main chaude sur le marché des transferts, dégotant par exemple en Pro D2 un Olivier Klemenczak ou de futurs internationaux français à Brive (Teddy Iribaren), à Agen (Yoan Tanga), réussissant le pari du quinze avec Virimi Vakatawa et accumulant les (très) bonnes pioches à l'étranger avec, entre autres, Finn Russell, Dominic Bird, Joe Rokocoko, Dan Carter, Chris Masoe, Ben Tameifuna, Leone Nakarawa ou Pat Lambie.

« Il faut renouveler, être patient et ne pas oublier que c'est plus dur de réussir à Paris qu'en province »
Laurent Travers, ex-président du directoire du Racing 92

Ces dernières saisons, spécifiquement sur certains postes (pilier droit, numéro 5, arrière), les nez du Racing se sont montrés moins creux. Si, aujourd'hui, laisser partir Brice Dulin au Stade Rochelais ressemble à un retour de boomerang, c'est d'abord parce que le Racing est resté sur sa faim avec l'Irlandais Simon Zebo, pourtant auteur de débuts prometteurs, avant de se fourvoyer avec l'Argentin Emiliano Boffelli. Ensuite parce que l'illusion Warrick Gelant, international springbok qui venait d'illuminer et surtout de gagner le United Rugby avec les Stormers en 2022, n'a jamais dépassé ce stade. En juin 2023, le Racing le libérait de son contrat. Mauvaise pioche.

Mauvaises pioches en série

Depuis le départ de « Big Ben » Tameifuna, le Racing cherche son pilier droit numéro 1, qui aurait dû être Georges-Henri Colombe, formé au club, mais dont la stagnation a précipité le départ vers La Rochelle. Les recruteurs franciliens pensaient avoir dégoté la perle rare en la personne de Trevor Nyakane, champion du monde avec l'Afrique du Sud, mais l'ancien des Bulls n'était pas le cale-meuble espéré.

Pour se retourner, le Racing a attiré Thomas Laclayat, meilleur joueur de Pro D2, appelé plusieurs fois par Fabien Galthié. Même si on a entrevu du mieux ces derniers temps, l'ancien Oyoman n'a pas complètement convaincu Lancaster qui attendait avec impatience l'impact de Demba Bamba, et qui attend toujours. Le champion du monde U20 en 2018 s'est gravement blessé à un genou pendant la tournée en Argentine l'été dernier et devrait lancer son aventure au Racing fin février. Le club fondait beaucoup d'espoirs sur le recrutement de l'axe droit lyonnais, mais outre le cas Bamba, Romain Taofifenua ne donne pas encore sa pleine mesure et a déjà manqué huit matches cette saison.

La recherche d'un numéro 5 pour succéder à Bird n'a pas été pavée de franches réussites, entre le passage furtif de Baptiste Pesenti, malgré un sacré chèque versé à la Section Paloise, et celui plutôt neutre de Veikoso Poloniati, précédé d'un surnom trop lourd pour lui (le « Skelton des Hauts-de-Seine ») et qui a désormais rejoint Bayonne.

« Un recrutement, ce n'est jamais une garantie, insiste Laurent Travers. Parfois il faut attendre la deuxième saison, parfois le joueur s'en va ailleurs et n'est pas plus performant. Il y a des cycles. Le Racing sort d'un cycle riche qui a duré presque dix ans, avec à la fois d'excellentes recrues et énormément de très bons joueurs formés dans son centre de formation, comme Kolingar, Chat, Baubigny, Colombe, Gomes Sa, Palu, Diallo, Le Garrec, Gibert, Dupichot, Spring... Il faut renouveler, être patient et ne pas oublier que c'est plus dur de réussir à Paris qu'en province. »

La déception la plus marquante reste Siya Kolisi, qui n'est resté qu'une saison. Un an plus tard, le Racing investissait sur une autre star internationale trentenaire, Owen Farrell. Arrivé blessé, au point de ne plus pouvoir buter, l'Anglais n'a jusqu'ici pas apporté de réelle plus-value. La seconde partie de saison donnera une meilleure vision de la pertinence de sa venue. Autour de lui, ça manque d'étincelles. Josua Tuisova n'est pas redevenu une arme fatale. Hacjivah Dayimani tarde à s'imposer. Henry Arundell n'ira pas au bout de son contrat et s'en retournera en Angleterre en fin de saison, à Bath. Quant à Dan Lancaster, il devrait être un joueur de complément, pas l'élément incontournable qui n'a pas manqué un seul match cette saison.

Que ce soit le SF ou le Racing, si la mayonnaise ne prend pas, ce n'est peut-être pas que la faute aux œufs

Scalp a écrit:Que ce soit le SF ou le Racing, si la mayonnaise ne prend pas, ce n'est peut-être pas que la faute aux œufs

Tu sous-entends que le cuistot est naze ?

Dr. Gregory Bouse a écrit:

Scalp a écrit:Que ce soit le SF ou le Racing, si la mayonnaise ne prend pas, ce n'est peut-être pas que la faute aux œufs

Tu sous-entends que le cuistot est naze ?

Le SF a viré un cuistot et la bouffe est toujours insipide.

Roberto Miopalmo a écrit:

Dr. Gregory Bouse a écrit:

Scalp a écrit:Que ce soit le SF ou le Racing, si la mayonnaise ne prend pas, ce n'est peut-être pas que la faute aux œufs

Tu sous-entends que le cuistot est naze ?

Le SF a viré un cuistot et la bouffe est toujours insipide.

Pour le SF, à défaut d'une bonne bouffe, avant, ça tenait au moins bien au corps mais oui, il y a bien un problème dans les cuisines…

Tanga était royal à la Rochelle. Costa Storti a assommé la proD2, avant de faire une coupe du Monde extraordinaire avec le Portugal. Ils arrivent tous les deux à Jean Bouin et deviennent des nazes du jour au lendemain??
Oui bien sûr....

krahknardz a écrit:Tanga était royal à la Rochelle. Costa Storti a assommé la proD2, avant de faire une coupe du Monde extraordinaire avec le Portugal. Ils arrivent tous les deux à Jean Bouin et deviennent des nazes du jour au lendemain??
Oui bien sûr....

Tu sais, des produits frais qui font une longue distance ont tendance à mûrir plus vite

Roberto Miopalmo a écrit:

Dr. Gregory Bouse a écrit:

Scalp a écrit:Que ce soit le SF ou le Racing, si la mayonnaise ne prend pas, ce n'est peut-être pas que la faute aux œufs

Tu sous-entends que le cuistot est naze ?

Le SF a viré un cuistot et la bouffe est toujours insipide.

Oui, tu as raison, mais ce n'était pas le cuistot n°1, celui qui devait aller chercher l'étoile !

Le Stade Français c'est un peu comme la France ça vit sur une grandeur passée (ou fantasmée) et ça refuse de regarder la réalité en face.
Labit se plaignait d'être arbitré comme une petite équipe mais C'EST une petite équipe ...avec des grands nom et un paquet de pognon mais qui n'arrive pas à créer une EQUIPE.

sudiste a écrit:Le Stade Français c'est un peu comme la France ça vit sur une grandeur passée (ou fantasmée) et ça refuse de regarder la réalité en face.
Labit se plaignait d'être arbitré comme une petite équipe mais C'EST une petite équipe ...avec des grands nom et un paquet de pognon mais qui n'arrive pas à créer une EQUIPE.

Faut reconnaître qu'avec le 2ème budget de Top14 (45M€ selon Sportune), le rendement et le rapport fric/performance assez sacrément médiocre