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Message  krahknardz Jeu 22 Aoû 2024 - 10:44

Il était temps que la justice s'en mêle. Juste l'idée qu'ils puissent aller faire trempette alors qu'il y avait des vagues de plusieurs mètres, sur une plage extrêmement dangereuse, c'est juste absurde. Sur le retour d'une grosse vague, tu es gamin ou adulte, 20kg ou 120kg, ça fait pas de différence, tu es aspiré comme un fétu de paille.... :censure:

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Message  Scalp Jeu 22 Aoû 2024 - 12:27

Top 14 – Castres Olympique : saison blanche pour Tom Staniforth ?

https://www.xvovalie.com/top-14-castres-olympique-saison-blanche-pour-tom-staniforth/

C'est comme perdre son sécateur au moment des vendanges…

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Message  densnewzealand Jeu 22 Aoû 2024 - 13:34

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Kaikoura ile du Sud. Tu mets un pied dans l’eau c’est fini. Photos prise Hiver 2018. La veille tu tu baignais relax . La nature nous impose le respect et la prudence.
Suis vraiment pas un geek 😂
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Message  Scalp Jeu 22 Aoû 2024 - 15:15

Faits divers - "Nous essaierons de comprendre l’absurdité qui a conduit ses jeunes sur cette plage" affirme Edouard Martial, l'avocat de la famille Narjissi

https://www.rugbyrama.fr/2024/08/22/faits-divers-nous-essaierons-de-comprendre-labsurdite-qui-a-conduit-ses-jeunes-sur-cette-plage-affirme-edouard-martial-lavocat-de-la-famille-narjissi-12153800.php

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Message  willoush Jeu 22 Aoû 2024 - 20:46

Pour ceux en manque de rugby, mont de contre Toulouse en amical
https://www.twitch.tv/stadetoulousainrugby
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Message  Scalp Jeu 22 Aoû 2024 - 21:12



Et de les recruter pour pas cher, c’est tout bénéf :chambreur:

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Message  Big'Ben Jeu 22 Aoû 2024 - 23:27

Scalp a écrit:

Et de les recruter pour pas cher, c’est tout bénéf :chambreur:

Des bandits ? Noooon... Des gars futés !
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Message  Switch Ven 23 Aoû 2024 - 11:18

Haouas il a même droit à une nouvelle nouvelle nouvelle chance. Car déjà condamné pour cambriolage (quand il était jeune majeur), puis pour violence (lors d'une soirée il me semble) il y a quelques années, puis récemment pour violences conjugales :siffle:

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Message  Fr@n Ven 23 Aoû 2024 - 11:53

En même temps, Laporte avec toutes les casseroles judiciaires passées, présentes et futures qu'il se traine, "on a tous droit à une deuxième ou troisième ou quatrième ou cinquantième chance" c'est devenu sa devise... à ce niveau la c'est même un art de vivre !
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Message  Scalp Ven 23 Aoû 2024 - 12:07

Fr@n a écrit:En même temps, Laporte avec toutes les casseroles judiciaires passées, présentes et futures qu'il se traine, "on a tous droit à une deuxième ou troisième ou quatrième ou cinquantième chance" c'est devenu sa devise... à ce niveau la c'est même un art de vivre !

rire effectivement rire

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Message  Switch Ven 23 Aoû 2024 - 12:38

Scalp a écrit:
Fr@n a écrit:En même temps, Laporte avec toutes les casseroles judiciaires passées, présentes et futures qu'il se traine, "on a tous droit à une deuxième ou troisième ou quatrième ou cinquantième chance" c'est devenu sa devise... à ce niveau la c'est même un art de vivre !

rire effectivement rire

Et son président aussi !
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Message  Scalp Ven 23 Aoû 2024 - 18:13

"150 euros, c'est quand même cher" : quand les nouveaux maillots du Stade Rochelais font polémique

https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/charente-maritime/la-rochelle/150-euros-c-est-quand-meme-cher-quand-les-nouveaux-maillots-du-stade-rochelais-font-polemique-3021524.html

Tu m'étonnes Rolling Eyes

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Message  Scalp Mar 27 Aoû 2024 - 15:34

LOU : Semi Radradra bloqué aux Fidji et incertain pour le début du Top 14

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Lou-semi-radradra-bloque-aux-fidji-et-incertain-pour-le-debut-du-top-14/1503749

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Message  marchal Ven 30 Aoû 2024 - 15:37


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Recrues de la Section Paloise : les douze coups de Piqueronies – un article extrait de notre hors-série
Grégory Letort
7–9 minutes

C’est le témoin d’une nouvelle étape dans le projet de Sébastien Piqueronies à la Section Paloise. À l’été 2021 pour sa première intersaison, il avait posé des fondations avec 16 recrues Ces deux dernières saisons, il avait procédé à des retouches : 9 recrues en 2022, 6 en 2023. À l’été 2024, c’est un virage qui s’opère : le chiffre des 12 recrues pour en apporter la preuve.

« Le meilleur recrutement, sera toujours de faire progresser et prolonger les garçons dont on est absolument content. Et ensuite, de se renforcer avec des joueurs qui vont nous faire grandir », disait le manager vert et blanc en fin de saison, avant de basculer dans « l’étape 4 du projet ».

La rédaction vous conseill...

C’est le témoin d’une nouvelle étape dans le projet de Sébastien Piqueronies à la Section Paloise. À l’été 2021 pour sa première intersaison, il avait posé des fondations avec 16 recrues Ces deux dernières saisons, il avait procédé à des retouches : 9 recrues en 2022, 6 en 2023. À l’été 2024, c’est un virage qui s’opère : le chiffre des 12 recrues pour en apporter la preuve.

« Le meilleur recrutement, sera toujours de faire progresser et prolonger les garçons dont on est absolument content. Et ensuite, de se renforcer avec des joueurs qui vont nous faire grandir », disait le manager vert et blanc en fin de saison, avant de basculer dans « l’étape 4 du projet ».

La rédaction vous conseille
L’arrivée de joueurs plus confirmés

Un tournant a été amorcé avec l’arrivée de joueurs plus confirmés. « Ce ne sont plus des jeunes pépites dont nous sommes peut-être les seuls à imaginer le potentiel. Maintenant, vu l’évolution du club, les standards de l’effectif, il fallait des garçons qui, à mes yeux, se situent tout de suite à la hauteur de ces standards. J’ai recherché des garçons qui avaient déjà fait le groupe des 42 de l’équipe de France, le maximum qui avaient fait les phases finales ou qui avaient eu des titres. C’est difficile à trouver ça. »

Mais l’ambition a été contentée. 12 recrues donc, dont quatre piliers. La conséquence d’un bilan sans concession du manager au bout de l’exercice 2023-2024. « On avait l’habitude d’avoir une mêlée dominatrice à la Section. Cette année, elle a été irrégulièrement sifflée. Elle n’est pas dominée parce qu’elle est encore dans les standards ‘moyen +’. Mais on veut absolument retrouver une mêlée dominante et peu pénalisée. »

La rédaction vous conseille
Quatre piliers pour une mêlée dominante

Quatre joueurs auront la lourde tâche d’y contribuer. En premier lieu Daniel Bibi-Biziwu (22 ans, 1,83m - 119kg, contrat jusqu’en 2027), transfuge de Clermont où il aura joué 19 matches toutes compétitions confondues mais seulement 4 titularisations (541 minutes) .

Passé dans le groupe des 42 de l’équipe de France, « il vient dans l’environnement de la Section pour franchir un cap », promet Sébastien Piqueronies. Deux internationaux entrent dans la danse : le polyvalent géorgien, Lekso Kaulashvili (31 ans, 1,86m - 128kg, contrat jusqu’en 2027) passé par La Rochelle et l’UBB qui compte 157 matches de Top 14 et 25 de Coupes d’Europe et pour faire oublier la blessure de Siate Tokolahi, le droitier anglais Harry Williams, qui a choisi de quitter Montpellier pour relever un défi en Béarn où il va retrouver Joe Simmonds, ex-coéquipier à Exeter quand le club marchait sur l’Europe.

Le quatrième larron vient de Béziers en Pro D2 : Jon Zabala Arrieta (27 ans, 1,90m - 132kg, contrat jusqu’en 2027). L’international espagnol passé par Bayonne, Anglet et Tarbes aura une carte à jouer : « Certains diront que c’est un pari, nous avons fait le choix de prendre Jon qui est un pilier talentueux de Pro D2. Il a beaucoup joué avec Béziers et sort d’une grosse saison. Lui aussi a un profil évolutif, il arrive sur l’âge de maturité pour un pilier et il devrait avoir des années rayonnantes chez nous », présentait Sébastien Piqueronies.

La rédaction vous conseille
Picquette en patron

Puisqu’il s’agissait de muscler la conquête, ne pas s’étonner de voir arriver également quatre joueurs capables d’évoluer au poste de deuxième ligne. En tête d’affiche, Rémi Picquette (29 ans, 2,00m - 114kg, contrat jusqu’en 2028), incontournable du Stade Rochelais en attestent ses 26 matches lors du dernier exercice. Un joli coup selon Sébastien Piqueronies : « Rémi vient booster et assumer une ambition de franchir un cap sur un poste rugueux où l’on veut densifier notre deuxième ligne. Il arrive avec deux titres de Champion d’Europe et une expérience des joutes du plus haut niveau ainsi que des matchs couperets des phases finales. »

Un international français est aussi attendu pour booster la cage paloise : Thomas Jolmes (28 ans, 2,03m - 112kg, contrat jusqu’en 2026 + 1). Deux sélections, des apparitions dans le groupe des 42, une expérience des clubs de haut de tableau (La Rochelle, Toulon, UBB), Jolmes a un potentiel certain mais au regard de son temps de jeu déclinant depuis 2021, ce joueur au profil de numéro 4 ne pourra pas se permettre de se reposer plus longtemps sur ses lauriers. Il sera en concurrence avec un Anglais, l’ex-Lyonnais, Joel Kpoku (24 ans, 1,98m - 110kg, contrat jusqu’en 2027). L’ancien des Saracens au profil de polyvalent (7-4) devrait être servi par un remarquable leadership en touche. Sans oublier le retour d’un prêt (mitigé) à Rouen en Pro D2 (15 matches, 8 titularisations) de Jimi Maximin qui va devoir enfin réussir son éclosion définitive.

Devant, le recrutement est complété par le troisième ligne Loïc Credoz (25 ans, 1,88m - 107kg, contrat jusqu’en 2026) qui s’est engagé en provenance d’Aurillac. Sébastien Piqueronies vante « un joueur très complet capable de jouer 6-7-8. Il va homogénéiser et densifier notre 3e ligne qui est déjà le poumon brillant de notre projet de jeu. »
L’incroyable Luc

Derrière, débarquent deux polyvalents : le centre ou ailier Olivier Klemenczak (28 ans, 1,84m - 90kg, contrat jusqu’en 2026) attendu pour emmener toute son expérience du Racing 92 et des rassemblements du XV de France ainsi que l’arrière ou ailier Aymeric Luc (26 ans, 1,80m - 79kg, contrat jusqu’en 2026 + 1). Éclipsé par Melvyn Jaminet au RCT (9 titularisations seulement l’an passé), l’ex de Bayonne va densifier le champ profond de la Section.

Un pur ailier enfin complète cette addition de joueurs brillants : le spécialiste du VII, Aaron Grandidier-Nkanang (24 ans, 1,87m - 93kg, contrat jusqu’en 2026). À XV, celui qui évoluait à Brive ne compte que 7 matches au niveau professionnel (aucun essai), le dernier en décembre 2022. Mais Piqueronies n’a aucun doute : « C’est un joueur que l’on prend pour être un pur quinziste, au poste d’ailier. Il a d’énormes qualités de vitesse et de duels aériens. »

A lire aussi

Maintenant, aux entraîneurs de trouver l’alchimie.
Zoom : El Bibouji, une arrivée en différé

Outre les douze joueurs évoqués, un treizième élément a paraphé un contrat avec la Section Paloise : le talonneur de Suresnes (Nationale), Hayam El Bibouji (22 ans). Mais s’il s’est engagé jusqu’en 2027, il passera la première saison à Agen en Pro D2 sous la forme d’un prêt. « Ce choix et le format de son intégration nous caractérisent. Hayam est un talonneur très explosif, il a un profil qui peut évoluer très vite d’où notre volonté de le prêter en Pro D2 sur une saison. Il nous rejoindra la saison d’après. Il est explosif, très bon lanceur, très bon porteur de balle, très jeune et compte déjà beaucoup de matchs en Nationale. Il a aussi été capitaine de son équipe à plusieurs reprises », justifie Sébastien Piqueronies.


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Section Paloise : Joe Simmonds, un matelas de confiance – un article extrait de notre hors-série
Grégory Letort
6–7 minutes

Le rugby et ses rebonds. Pour la Section Paloise, Sébastien Piqueronies avait un plan, qui, au commencement, était bâti sur une paire d’ouvreurs : Antoine Hastoy et Zack Henry. Deux ans plus tard, les deux sont partis. Et un troisième homme a surgi : le demi d’ouverture anglais Joe Simmonds, transfuge d’Exeter.

Un plan B, devenu une affaire en or. « Quand Zack annonce son départ, je suis très vexé pendant 24 heures, rembobine le manager béarnais. Et puis, je me suis dit que cela pouvait être une super opportunité mais qu’il fallait que je sois bien meilleur dans le choix de son remplaç...

Le rugby et ses rebonds. Pour la Section Paloise, Sébastien Piqueronies avait un plan, qui, au commencement, était bâti sur une paire d’ouvreurs : Antoine Hastoy et Zack Henry. Deux ans plus tard, les deux sont partis. Et un troisième homme a surgi : le demi d’ouverture anglais Joe Simmonds, transfuge d’Exeter.

Un plan B, devenu une affaire en or. « Quand Zack annonce son départ, je suis très vexé pendant 24 heures, rembobine le manager béarnais. Et puis, je me suis dit que cela pouvait être une super opportunité mais qu’il fallait que je sois bien meilleur dans le choix de son remplaçant et que je trouve un joueur qui me corresponde bien. Je ne me jette pas souvent des fleurs mais avec Joe Simmonds, je trouve qu’on a été brillant. »

La rédaction vous conseille
Il a su parfaitement s’adapter au Top 14

Ancien vainqueur de Champions Cup et Premiership, il n’était pas n’importe qui. Restait à s’adapter au championnat de France et ses exigences, que les plus grands n’ont pas toujours su appréhender. Lui l’a fait avec brio et de rares temps faibles, tout en jouant 22 rencontres (sur 26) de Top 14. « Je suis venu ici avec le désir de jouer chaque match, d’être impliqué totalement dans cette aventure. Et je me sentais bien à la 26e journée. J’ai eu une petite blessure en février au quadriceps, avec quatre ou cinq semaines d’arrêt. Et dans mon malheur, je crois qu’elle est survenue au bon moment : j’avais besoin d‘une petite coupure mentalement et physiquement pour récupérer », explique l’Anglais de 27 ans.

D’ailleurs Midi Olympique l’a classé deuxième meilleur ouvreur du Top 14. « Oh ? Qui est le premier ? » Romain Ntamack. Il acquiesce sans s’offusquer : « Je ne tiens pas trop compte de ces choses-là, je veux juste jouer mon jeu, aider l’équipe et si je tiens mon rôle, on devrait bien jouer. »

La rédaction vous conseille
Meilleur réalisateur, première

La saison dernière, il n’a pas fait les choses à moitié au service du groupe vert et blanc : si lui vante le talent de Luke Whitelock, Sam Ezeala et Theo Attissogbe, il s’est quand même imposé meilleur réalisateur du Top 14 (246 points marqués). « C’était la première fois de ma carrière et c’était une fierté. C’est mon job en tant qu’ouvreur de marquer des points, réussir les transformations. Et si j’y parviens, ça aidera grandement à gagner les matches. J’espère que je vais pouvoir continuer à ce rythme. C’est tout bonus… »

Sébastien Piqueronies n’a aucun doute : « C’est le bon mec au bon endroit. À la Section, il faut qu’on devienne plus durs, plus rudes qu’on ne soit pas qu’élégants. Et on a pris le meilleur plaqueur d’Europe à son poste. Tous les mecs veulent jouer avec Joe : il ferraille, un peu trop parfois. Mais on a pris exactement le mec qui collait à ce dont les avants avaient besoin pour être légitimes. Et il s’est révélé rayonnant ici. »

Un éloge qui ferait rougir le gamin de Torquay : « Je suis heureux d’entendre cette confiance. Moi aussi je me sens à ma place. Je ne savais pas où je mettais les pieds et je pense que le staff ne me connaissait pas vraiment à mon arrivée. Mais l’année qu’on a passée tous ensemble a été précieuse pour mon jeu et a généré un attachement profond à ce club et à cette ville. Ici, je sens une passion. C’était une des meilleures saisons de ma carrière. J’ai aimé mon rugby à Exeter mais après 8 ans, j’avais besoin d’un challenge différent. Je ne savais pas à quoi m’attendre mais tout ce que j’ai découvert entre les méthodes d’entraînement, le jeu pratiqué en Top 14, le public dans les stades, je me suis épanoui. »
« La Champions Cup me manque »

Une première saison très positive mais évidemment marquée par la frustration d’avoir échoué à finir dans le top 6 ou le top 8. Simmonds n’esquive pas : « Je dois avouer que la Champions Cup me manque : c’est une compétition immense à jouer, on doit se concentrer en tant qu’équipe pour s’y inviter ».

La Section Paloise doit grandir. Lui doit servir de tuteur au titre de son rôle de leader à l’importance encore renforcée avec la retraite de Sam Whitelock. « Sam est un grand joueur : c’était un bonheur de l’avoir avec nous sur le terrain mais aussi tout simplement dans le vestiaire où il a apporté son état d’esprit de vainqueur. Son expérience et son savoir étaient immenses pour les joueurs autour de lui. Évidemment, c’est une grande perte mais on a tous appris de lui. »
« J’ai pris la mesure du jeu en Top 14 »

Sa maîtrise du français en progrès sera pour le servir. Sa tranquillité aussi : « La pression a disparu. J’ai terminé mon premier exercice en France, j’ai de l’expérience, j’ai pris la mesure du jeu en Top 14, la façon dont les équipes attaquent et défendent… »

A lire aussi

Il y a un projet en cours et l’envie perceptible de le parachever. Si à Pau rien n’est gravé dans le marbre au poste d’ouvreur, le contrat de Joe Simmonds qui s’achève pour l’heure en juin 2025 ne prend pas les allures d’une fenêtre pour rentrer en Premiership : « Je n’ai pas encore pris le temps de réfléchir à la suite. Mais je n’ai pas en tête de retourner en Angleterre. Je voudrais rester en France. Ce championnat est meilleur d’année en année, j’ai passé probablement la saison la plus épanouissante de ma carrière. J’aime le rugby français, j’aime ma vie ici. » Et la réciproque est vraie.



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Section Paloise : côté supporters, la fièvre verte gagne du terrain ! – un article extrait de notre hors-série
Elijah Inapogui
5–6 minutes

Fidèles au poste, même au gré de saisons aux résultats ambivalents, tantôt plus agitées, tantôt plus sereines, ces associations se tiennent résolument aux côtés des Vert et blanc, quoi qu’il advienne. Avec pas moins de 137 adhérents inscrits pour la saison passée au sein du 16e Homme, et une moyenne de 150 chez la Honh’Armada, les deux clubs de supporters reviennent sur l’une des saisons les plus marquantes qu’ils aient vécues.

La rédaction vous conseill...

Fidèles au poste, même au gré de saisons aux résultats ambivalents, tantôt plus agitées, tantôt plus sereines, ces associations se tiennent résolument aux côtés des Vert et blanc, quoi qu’il advienne. Avec pas moins de 137 adhérents inscrits pour la saison passée au sein du 16e Homme, et une moyenne de 150 chez la Honh’Armada, les deux clubs de supporters reviennent sur l’une des saisons les plus marquantes qu’ils aient vécues.

La rédaction vous conseille
« La saison qui m’a fait le plus vibrer »

Josy et Éric Segura, fidèles partisans de longue date et membres du bureau du club du 16e Homme depuis cette année, ont tiré une expérience enrichissante de la saison passée. « On garde de très bons souvenirs, dont le match à Ernest Wallon, où on tient tête aux Toulousains, nous valant les félicitations de leur club de supporters ! La Section est montée d’un cran cette saison. Bien entendu il y a eu des moments plus compliqués mais, c’est la dure loi du Top 14 ».

Pour Nicolas Pasquet, le vice-président de la Honh’Armada de 34 ans, le sentiment n’en reste pas moins différent. « Depuis 2015, quand j’ai commencé à supporter la Section, c’est la saison qui m’a fait le plus vibrer. On a fait des bons résultats chez des « gros » du championnat, je pense à la victoire contre Bègles, ou le Stade Français et Toulouse. Nous avons reçu pas mal de retours de la part du staff, ou même des joueurs, qui ont affirmé que notre présence à l’extérieur les aide beaucoup, c’est aussi très encourageant ! »

Les deux associations de supporters ne peuvent qu’entretenir un optimisme mesuré pour l’avenir, en dépit de quelques regrets concernant le Top 8. Ils témoignent également d’une grande confiance dans la gestion et les choix de recrutement opérés par Sébastien Piqueronies, dont les actions semblent pour l’heure bénéficier au club. « Je pense que nous pouvons faire la même saison que l’année dernière, si ce n’est plus, un Top 6 n’est pas inatteignable ! », pense Nicolas Pasquet.

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Il n’y a pas « d’ennemis » ou de « rivaux » à proprement parler entre les clubs de supporters, au contraire. La Honh’Armada, tout comme le 16e Homme, est proche des autres associations de clubs de Top 14. C’est avant tout la passion du sport qui les rassemblent.

En déplacement, les supporters de la Section n’hésitent donc pas à solliciter les clubs adverses pour partager des moments de convivialité. « Sur les deux jours ou nous sommes restés à Toulon, nous avons été reçus directement par leur club de supporters. Ils ont réservé un restaurant ou nous avons passé un très bon moment ensemble ! Depuis, nous essayons de faire pareil quand nous accueillons une équipe adverse. Il y a tout de même des déplacements que nous ne pouvons pas effectuer à cause du coût (Paris, Oyonnax, Lyon). Il faut également qu’il y ait assez de personnes pour remplir le bus. Mais, finalement, on se retrouve systématiquement pour boire des coups à la fin des matches ! », sourient Éric et Josy du 16e Homme.

La Honh’Armada est sur la même longueur d’onde : « Les supporters, qu’ils soient d’ici ou d’ailleurs, ont la tête sur les épaules. Ils savent pourquoi ils sont là et sont motivés par les valeurs du sport. Le problème vient plus souvent de certains qui sont là pour chambrer, mais cela reste bon enfant », soutient Nicolas, qui en profite pour revenir sur la bagarre qui a éclaté lors de la dernière journée contre Perpignan : « C’est un couple qui a commencé à chambrer les Perpignanais, ils n’ont rien à voir avec des supporters du club. D’autant que nous avons accueilli le club de la Bronca de Perpignan à domicile, et, ça s’est très bien déroulé, on a chanté ensemble tout le match ! »

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De même, aucune rivalité ne subsiste entre les deux groupes de supporters palois qui, malgré leurs identités diverses, partagent invariablement un même dévouement pour la cause de la Section.
Les actions à venir

Honh’Armada : Le club compte émettre des fascicules en PDF, où en papier, dans lesquels il y aura les chants de la Honh’A. Ils souhaitent également se déplacer jusqu’à Vannes cette année.
16e Homme : Le club compte accentuer l’aspect relationnel et convivial, en accueillant les clubs de supporters adverses avec des goûters et repas constitués de spécialités locales pour faire découvrir le territoire béarnais. Ils souhaitent également se déplacer le plus possible.

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Message  marchal Lun 2 Sep 2024 - 13:26


sudouest.fr
Reprise du Top 14. Aviron Bayonnais : « Notre groupe a les épaules pour aller chercher la 8e place »
Laurent Zègre
9–11 minutes

Fini le maintien. Fort d’un recrutement clinquant, dont la tête de gondole est l’international anglais Manu Tuilagi, l’Aviron du manager Grégory Patat veut franchir un cap pour sa troisième saison de rang dans l’élite

Quel regard portez-vous sur la préparation estivale de l’Aviron ?

Elle a été positive et progressive, avec deux victoires contre Provence (24-7) et Biarritz (5-42). On avait laissé cinq semaines de vacances, soit une semaine supplémentaire par rapport aux autres années. On a amené l’équipe le plus près de son pic de forme, qui va nous permettre d’être performant sur ce premier bloc de championnat. Le seul point négatif, ce sont les blessés (lire par ailleurs).

Ça fait trois ans qu’on se connaît avec le chef de la performance (Loïc Louit), « Ged » Fraser qui est le responsable de rugby, et moi-même. On a nos automatismes de travail, on va beaucoup plus vite dans l’installation de notre rugby et nos contenus, en lien avec le physique. On a aussi profité de la qualité du recrutement. Aujourd’hui, on possède deux équipes plus compétitives. Cela permet d’avoir des entraînements beaucoup plus aboutis, d’aller plus vite dans les attendus techniques et stratégiques.

Estimez-vous que vous n’avez jamais eu autant de qualité dans l’effectif ?

Complètement. On a réussi à recruter des joueurs qui ont connu le top 6 (Chouzenoux, Habel-Küffner, B. Germain, Poloniati) ou le niveau international (Tuilagi, Segonds). On bénéficie de leur expertise, sans dénigrer ceux qu’il y avait précédemment. Pour encaisser un championnat comme le Top 14, très long et homogène, il fallait se renforcer sur certains postes. Lors de ma première année de contrat, on était allé chercher des soldats de Pro D2. On avait récompensé les jeunes qui avaient grandement contribué à la montée. Là, on est à la troisième année du projet. Il y a plus de maturité, d’ambition. On a des joueurs qui vont nous permettre d’être beaucoup plus consistant sur une saison. On a doublé les postes, on a des jeunes qui arrivent à maturité. On se veut un peu plus confiant, même si dans ce championnat, la marge de manœuvre est réduite.

« On est un club de territoire, de caractère. Dans ces clubs à forte identité, il y a moins cette notion d’urgence à l’extérieur »

D’où les objectifs annoncés : le top 8 en championnat et une qualification pour la phase finale du Challenge…

Ma direction, via Philippe (Tayeb, le président), estime qu’on est en capacité d’annoncer ces objectifs. Hormis Toulouse et peut-être Vannes, qu’on peut mettre dans des catégories à part, j‘estime que les douze autres équipes sont dans un entre-deux. Entre la quatrième place et la douzième place, la nuance est très subtile, mais je pense que notre groupe a les épaules pour aller chercher la 8e place. On est conscient du peu d’écart entre toutes les équipes mais on veut grandir dans ce championnat.

Comment franchir ce cap, sachant que vous avez fini à une 12e place un peu décevante la saison dernière ?

On a vécu une saison paradoxale. On a été plus consistant dans notre rugby que la saison d’avant (NDLR : où l’Aviron avait terminé 8e). On maîtrisait mieux certaines phases de jeu, certains scénarios. Mais une fois le maintien acquis, à deux journées de la fin, on a senti que la saison s’est arrêtée. Il y a une explication : tout ce qu’on avait fait précédemment pour y parvenir nous avait coûté beaucoup d’énergie. Il y avait aussi un mélange d’objectifs au sein de notre groupe qui n’était pas propice à une évolution linéaire, avec certains joueurs qui avaient participé grandement à la première saison à qui on avait annoncé très tôt qu’on ne les gardait pas. Désormais, on va essayer d’améliorer nos standards et nos exigences dans notre quotidien. Ça passera par un supplément de travail et d’efforts. La saison passée, on était fluctuant aux entraînements.
Grégory Patat, mercredi 28 août lors de la présentation du groupe bayonnais aux supporters au stade Jean-Dauger.
Grégory Patat, mercredi 28 août lors de la présentation du groupe bayonnais aux supporters au stade Jean-Dauger.

Émilie Drouinaud

Un des écueils des dernières saisons, c’est le différentiel domicile/extérieur, avec seulement deux victoires en deux ans en déplacement…

On a ciblé ce point. La règle de base pour aller chercher le top 8 ou le top 6, c’est de gagner chez les équipes référencées plus faibles. On est un club de territoire, de caractère. Un club où il y a une ambiance à Dauger, où les émotions sont décuplées. Dans ces clubs à forte identité, il y a moins cette notion d’urgence à l’extérieur. L’an dernier, on ramène des points chez les « gros » : Toulon, La Rochelle, Bordeaux, Stade Français, on gagne au Racing… Pourquoi ? Parce qu’on avait peur de prendre une valise. Donc mon équipe se mobilisait. Quand l’adversaire était un peu moins renommé, on baissait d’un cran.

Est-ce à dire que la douceur de vivre du Pays basque rejaillit parfois sur le caractère de l’équipe ?

Il y a de ça, oui. On se défend à domicile, un peu moins à l’extérieur. Ici, la vie est facile. Elle est belle. Tu passes de la montagne à l’océan en 45 minutes. Tu as des coins magnifiques. Dans certains endroits, il y a moins d’à-côtés. Tu as plus de concentration sur ta tâche. Ici, tu as des tentations un peu partout. On ne passe pas le même été à Bayonne qu’à Oyonnax ou dans les grandes métropoles, sans dénigrer. C’est pour ça qu’il faut rester focus sur notre rugby.

« On est à la troisième année du projet. Il y a plus de maturité, d’ambition »

Avez-vous déjà votre équipe en tête pour Perpignan ?

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Elle se dégage mais j’ai encore des incertitudes médicales. Je veux commencer mon championnat avec un maximum d’expérience collective donc je vais adopter la même stratégie que les années passées, à savoir me servir des connexions existantes. Il y aura des recrues dans l’équipe et le groupe, mais elles ne seront pas toutes alignées dès le début du championnat.
Du côté de Jean-Dauger

Trois capitaines. Le demi d’ouverture Camille Lopez, le troisième ligne Baptiste Heguy et le deuxième ou troisième ligne Arthur Iturria seront les capitaines de l’Aviron cette saison. La saison passée, l’ouvreur mauléonnais et le deuxième ligne Denis Marchois, dont le temps de jeu a diminué, se partageaient la fonction.
Hécatombe au centre. Opéré de la main, Manu Tuilagi sera absent pour six à huit semaines. Il ne sera pas le seul centre international à manquer la reprise du Top 14, ce samedi 7 septembre face à Perpignan (14 h 30) puisque l’Italien Federico Mori est touché aux ischio-jambiers. Son indisponibilité est estimée à moins d’un mois. Au même poste, l’Australien Reece Hodge est très incertain (hématome au genou) comme Guillaume Martocq (entorse du coup de pied), qui marche avec une botte mais est attendu à l’entraînement en milieu de semaine. Le demi de mêlée Guillaume Rouet (alerte aux ischios) reprend l’entraînement ce lundi.
Carte d’identité

Nom du club Aviron bayonnais
Président Philippe Tayeb
Staff technique Grégory Patat (responsable du secteur sportif), Joël Rey (avants), Gerard Fraser (N-Z/trois-quarts), Nick Abendanon (Ang/défense et skills), Loïc Louit (directeur de la performance physique)
Budget 27 millions d’euros
Palmarès Champion de France (1913, 1934, 1943) ; Coupe de France et Challenge Yves-du-Manoir (1936, 1980) ; Champion de France de D2 (2019, 2022)
Saison 2023-2024 12e du Top 14
Arrivées Andy Bordelai (Vannes, Pro D2), Lucas Martin (Provence, Pro D2), Veikoso Poloniati (Ton, Racing 92), Alex Moon (Ang, Northampton), Baptiste Chouzenoux (Racing 92), Giovanni Habel-Küffner (All, Stade Français), Joris Segonds (Stade Français), Manu Tuilagi (Ang, Sale), Baptiste Germain (Toulouse) Départs : Matis Perchaud (Bordeaux-Bègles), Thomas Acquier (Tyrosse, Nationale 2), Konstantin Mikautadze (Géo, Brive, Pro D2), Thomas Ceyte (Clermont), Manuel Leindekar (Uru, Oyonnax, Pro D2), Pierre Huguet (Stade Français), Kléo Labarbe (Racing 92), Eneriko Buliruarua (Fid, Perpignan), Yan Lestrade (Grenoble, Pro D2), Rémy Baget (Castres), Gela Aprasidze (Géo, Perpignan), Thomas Dolhagaray (Biarritz, Pro D2), Bastien Pourailly
Effectif
Arrières-ailiers Gaëtan Germain, Arnaud Erbinartegaray, Yohan Orabé, Tom Spring, Reece Hodge (Aus), Aurélien Callandret, Cheikh Tiberghien, Victor Hannoun, Nadir Megdoud (Alg), Mateo Carreras (Arg), Xan Mousquès
Centres Guillaume Martocq, Sireli Maqala (Fid), Federico Mori (Ita), Manu Tuilagi (Ang),
Demis d’ouverture Camille Lopez, Joris Segonds
Demis de mêlée Guillaume Rouet, Baptiste Germain, Maxime Machenaud
Troisième lignes Baptiste Héguy, Uzair Cassiem (Afs), Arthur Iturria, Rémi Bourdeau, Rodrigo Bruni (Arg), Baptiste Chouzenoux, Giovanni Habel-Küffner (All)
Deuxième lignes Alex Moon (Ang), Veikoso Poloniati (Ton), Esteban Capilla, Denis Marchois, Lucas Paulos (Arg)
Piliers Swan Cormenier, Andy Bordelai, Quentin Béthune, Pascal Cotet, Pieter Scholtz (Afs), Tevita Tatafu (Ton), Luke Tagi (Fid)
Talonneurs Vincent Giudicelli, Lucas Martin, Facundo Bosch (Arg)
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Message  marchal Lun 2 Sep 2024 - 13:28


sudouest.fr
Aviron Bayonnais : pour la compo, c’est coton
Laurent Zègre
3–4 minutes

La densité du nouvel effectif bayonnais offre de multiples options aux entraîneurs, et quelques casse-tête en perspective

Merci les blessures ! Le staff bayonnais va peut-être remercier ce coquin de sort qui lui facilite les choix. On plaisante, évidemment, mais avec Manu Tuilagi et Federico Mori forfait, Reece Hodge et Guillaume Martocq très incertains, il ne reste plus que Sireli Maqala et Arnaud Erbinartegaray comme trois-quarts centres disponibles pour la réception de Perpignan, samedi 7 septembre (14 h 30). Voire Cheikh Tiberghien s’il quitte son poste d’arrière.

C’est une des nouvelles donnes à l’Aviron : l’effectif semble qualitativement plus dense, à tel point qu’il est bien difficile de dégager une équipe type, si tant est que ce concept existe encore. La problématique existe pour les centres, elle vaut aussi en troisième ligne ou à la charnière. Qui prendra l’ascendant, par exemple, entre le patron Camille Lopez, dont c’est la dernière année, à 35 ans, et son successeur fraîchement arrivé à l’ouverture pour cinq saisons, Joris Segonds ? Même question à la mêlée entre l’ex-international Maxime Machenaud (35 ans), qui ne souhaite pas arrêter sa carrière en fin de saison, l’indéboulonnable Guillaume Rouet (36 ans), toujours donné remplaçant et toujours titulaire à l’arrivée, et le nouveau venu Baptiste Germain (23 ans), polyvalent aux dents longues.
« On est là pour l’Aviron »

« J’avais une équipe type sur ces deux dernières saisons, admet le manager Grégory Patat. Par le passé, il y a eu des joueurs très utilisés et d’autres qui ont eu beaucoup moins de temps de jeu. » Parti à Biarritz (Pro D2) en chercher, Thomas Dolhagaray (24 ans) peut en témoigner. Il n’avait que des miettes à se mettre sous la dent derrière Camille Lopez, plus gros temps de jeu du dernier Top 14.

« Certains verront qu’en jouant moins, ils seront plus performants »

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« Ça peut avoir des répercussions avec une forme de démotivation chez certains joueurs. Je vais donc intégrer beaucoup plus de rotations. » Quitte à froisser quelques ego ? « Ce sont des joueurs professionnels, coupe le Gersois. On est là pour l’Aviron, pour le club. Si tu veux durer, il faut accepter le turnover. Certains verront qu’en jouant moins, ils seront plus performants. »
L’effectif bayonnais

Arrières-ailiers Gaëtan Germain, Arnaud Erbinartegaray, Yohan Orabé, Tom Spring, Reece Hodge (AUS), Aurélien Callandret, Cheikh Tiberghien, Victor Hannoun, Nadir Megdoud (ALG), Mateo Carreras (ARG), Xan Mousquès
Centres Guillaume Martocq, Sireli Maqala (FIJ), Federico Mori (ITA), Manu Tuilagi (ANG),
Demis d’ouverture Camille Lopez, Joris Segonds
Demis de mêlée Guillaume Rouet, Baptiste Germain, Maxime Machenaud
Troisièmes lignes Baptiste Héguy, Uzair Cassiem (RSA), Arthur Iturria, Rémi Bourdeau, Rodrigo Bruni (ARG), Baptiste Chouzenoux, Giovanni Habel-Küffner (ALL)
Deuxièmes lignes Alex Moon (ANG), Veikoso Poloniati (TON), Esteban Capilla, Denis Marchois, Lucas Paulos (ARG)
Piliers Swan Cormenier, Andy Bordelai, Quentin Béthune, Pascal Cotet, Pieter Scholtz (RSA), Tevita Tatafu (TON), Luke Tagi (FIJ)
Talonneurs Vincent Giudicelli, Lucas Martin, Facundo Bosch (ARG)
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Message  le radis Lun 2 Sep 2024 - 17:05

https://www.sudouest.fr/sport/rugby/stade-rochelais/abonnements-a-marcel-deflandre-les-chiffres-fous-du-stade-rochelais-21222274.php

Potentiel de près de 24000 abonnés ! Shocked
Bravo à ce club !
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Message  marchal Mar 3 Sep 2024 - 16:25


sudouest.fr
Top 14. Pierre Lahore et la Section visent « un budget d’un peu plus de 28 millions »
Recueilli par Georges Lannessans
7–9 minutes

Au sortir de trois années de croissance, la Section cherchera à augmenter son budget d’un million pour passer la barre des 28 cette saison… et des 30 dès 2027. De quoi atteindre le salary cap, selon le directeur général

Vous avez clôturé l’année avec un budget de 27 millions d’euros. Quid du prévisionnel pour la saison à venir ?

27 millions… et même un peu plus. Nous attendons les chiffres définitifs dans les prochains jours, mais on est au-dessus. Pour l’an prochain, le budget est projeté, il correspond à un échéancier de construction interne au club. Il a aussi un aspect déclaratif auprès de la LNR, à qui on envoie un budget prévisionnel dès le mois de mai. La saison 2023/24 a été marquée par un budget historique pour le club, qui a amorcé une croissance depuis 3 ans. Ce qui nous permet de boucler à plus de 27 millions. On se projette sur une nouvelle année de croissance nécessaire et indispensable pour atteindre un budget supérieur à 28 millions d’euros.

« Cette dynamique doit nous amener à atteindre 30 millions de budget le plus vite possible »

Avant d’atteindre la barre des 30 millions pour 2027, un seuil que vous aviez fixé…

Cette dynamique doit nous amener à atteindre 30 millions de budget le plus vite possible. Nous avons accéléré un petit peu plus vite que ce à quoi on s’attendait l’an passé : notre taux de croissance global est de 13 % sur l’ensemble de nos centres de profits. Pour en revenir à ces 30 millions, ce n’est pas un chiffre qu’on a posé au doigt mouillé. C’est une barrière symbolique, mais c’est aussi ce qu’on estime indispensable pour se mettre à un niveau concurrentiel sur le plan sportif. Cela doit nous permettre de soutenir, à la fois le salary cap, et la croissance nécessaire dans tous les autres secteurs du club.

30 millions de budget signifierait donc que Pau a atteint le salary cap que vous évoquiez (et qui est aujourd’hui fixé à 10,7 millions d’euros) ?

C’est ce qui nous permettrait de le soutenir, tout en ayant, on l’espère, des joueurs régulièrement appelés en équipe de France, afin de bénéficier de crédits à ce niveau-là (1). C’est l’objectif qu’on a pour les saisons qui viennent.

Quels sont vos principaux leviers pour y parvenir ?

Tout se tient. Évidemment, le partenariat, qui représente plus de la moitié de nos produits. Et puis tout ce qui fait la réalité de vue autour de notre stade. Que ce soit en jour de match, ce qui est évidemment fondamental, mais aussi tout le reste de l’année, puisque le Hameau vit. L’offre de séminaire est qualitative et différenciante. ce qui nous permet d’organiser plus de 200 événements par an au stade.

Combien représente la part de vos recettes liées à l’exploitation du Hameau, et à tout ce qui ne concerne pas le partenariat ou les droits TV ?

Un peu plus de la moitié du budget est faite de partenariats et de subventions, les droits TV et ce que nous verse la Ligue représentent environ 17 %, et le reste, ce sont les recettes que l’on génère.

L’an passé, le partenariat avec Total Énergies vous a rapporté 6,5 millions, en plus d’éventuels bonus liés à vos résultats. Repartira-t-on sur les mêmes bases, cette saison ?

On a la chance d’avoir un partenaire majeur qui s’inscrit dans la durée. Ils ont su, savent et sauront accompagner notre croissance sportive. À nous d’aller dans le bon sens et ils seront là pour rester un vrai support de nos réussites futures.

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Ancien militaire de carrière, l’intendant Mathieu Belmonté fait partie de ces hommes de l’ombre qui participent à la vitalité du club palois. Sa rigueur, son dévouement et sa bienveillance en font un personnage clé dans la galaxie sectionniste

Une de leurs doléances, était que vous accroissiez votre budget via d’autres sources que là leur, avant d’envisager une augmentation de leur participation. Sont-ils convaincus par votre travail ?

Tout est très largement partagé avec eux. Il y a une vraie adhésion par rapport aux transformations qui s’opèrent.

En ce sens, l’arrivée de Qatar Airways a-t-elle été un signal fort, pour eux, en termes de diversification des sponsors ?

Cela a été très apprécié en interne, mais aussi dans l’ensemble de notre écosystème. La reconnaissance d’un partenaire comme Qatar Airways est un vrai gage d’évolution.

« Il faudra toujours en faire un petit peu plus que les autres »

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Parmi vos sept partenaires majeurs (dont Qatar Airways), trois viennent aussi de prolonger leur engagement (Cancé, Cave de Gan-Jurançon, Sogeba). Lorsqu’on est dans une telle dynamique, ce genre de partenariat se renégocie-t-il à la hausse ?

Ce sont des détails qui nous appartiennent. Ce qu’il faut retenir, c’est que ces acteurs-là sont toujours au premier rang de notre projet, dans la durée et la constance. Nos partenaires ont su être là quand ça secouait un peu. Ils ont fait confiance au club et en sa gouvernance au moment où il a fallu assumer la transformation. Aujourd’hui, ils sont heureux du chemin qui est pris. On a amorcé quelque chose de fort, mais sur le terrain comme en dehors, personne ne relâche sa vigilance et son engagement. Il faudra toujours en faire un petit peu plus que les autres.

« Nous avons également des opportunités à saisir sur des partenariats à rayonnement national voire international. »

L’élargissement de votre pool de partenaires premiums fait-il partie de vos priorités ?

C’est fondamental. On sait aussi qu’on a des challenges à relever à ce niveau-là, même si on a la chance de compter sur le soutien d’un tissu de partenaires locaux solidaires et denses (au nombre de 415). On a aussi une marge de manœuvre dans ce secteur. Le club y travaille énormément. Nous avons également des opportunités à saisir sur des partenariats à rayonnement national voire international. On commence à regarder notre projet avec un intérêt certain.

Avez-vous accru vos moyens de captation concernant le partenariat ?

On s’adapte, on essaye de faire évoluer nos offres, notamment les jours de match, dans nos prestations. Idem pour nos capacités opérationnelles, qui ont été renforcées dans ce secteur-là.

A lire aussi

(1) Chaque joueur de la liste « premium » du XV de France permet à son club de bénéficier d’un dépassement de plafond de 200 000 euros du salary cap. Parallèlement à cette mesure, une indemnité journalière est versée au club de tous les internationaux pendant les rassemblements avec le XV de France.
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Message  marchal Mer 4 Sep 2024 - 12:19


sudouest.fr
Top 14 : comment le Stade Rochelais est devenu un poids lourd économique du rugby français
Benjamin Deudon
5–6 minutes

Fort d’un budget de 38 millions, contre 15 lors de son retour dans l’élite dix ans plus tôt, le club à la caravelle s’appuie sur plus d’un millier de partenaires, dont certains parmi les plus importants ont intégré sa gouvernance

Vendredi 30 août, un souffle de nostalgie a traversé Marcel-Deflandre quand, sur la pelouse, les joueurs promus en 2014 ont pu fêter les dix ans de leur montée en Top 14 en « affrontant » la génération 2010, celle qui avait montré le chemin quatre ans plus tôt. Vincent Merling et Pierre Venayre, qui étaient déjà président et directeur général à l’époque, ont-ils profité du spectacle pour se remémorer ce qu’étaient alors ce stade – avec trois tribunes et 12 000 spectateurs – et leurs ambitions pour 2015 – se maintenir dans l’élite avec un budget de 15 millions d’euros et 3 000 places supplémentaires ?

Aujourd’hui, ils sont à la tête d’un poids lourd du rugby français, un club sacré champion d’Europe en 2022 puis 2023 qui s’appuie sur un budget plus de deux fois supérieur (entre 37 et 38 millions d’euros). Un Stade Rochelais dont plus de 99 % d’abonnés ont choisi de conserver leur carte (38 seulement ont été rendues sur 11 200 personnes dites grand public), et dont 98 % des plus de 1 000 partenaires que comptent les Maritimes seront toujours présents au stade. Un dernier taux historique à La Rochelle, ce qui est d’autant plus parlant qu’elle reste sur un exercice 2023-2024 en demi-teinte (5e et demi-finaliste en championnat, quart de finaliste en Champions Cup).
13,7 millions d’hospitalités

Cela n’a évidemment rien d’anodin dans un contexte économique global morose, mais aussi au regard des difficultés que peut par exemple rencontrer le football professionnel français, très dépendant des droits TV. Ici, le revenu global des partenariats est de 20 millions hors taxe – dont deux tiers sont issus des hospitalités au stade (13,7 millions) et un tiers du sponsoring (6,3 millions) –, alimenté à hauteur de 7,45 millions par les 17 sociétés les plus engagées financièrement (partenaires dits premier, majeurs et officiels). 60 % des entreprises liées avec le club sont issues de la Charente-Maritime (et 40 % de l’agglomération rochelaise), 25 % des départements alentour (Deux-Sèvres, Vendée, Vienne et Charente) et 15 % d’ailleurs, mais toutes sont à Deflandre les jours de match.

Le manque de places VIP dans l’enceinte limite la croissance de leur force de frappe financière

C’est une des forces du Stade Rochelais, qui peut compter sur un socle fidèle (23 % des partenaires sont là depuis dix ans) et élargi (50 % l’ont rejoint depuis cinq ans). Sauf que, comme pour les particuliers (seulement 1 889 places sur 16 700 sont mises en vente avant chaque match, alors que 7 500 personnes sont sur liste d’attente pour obtenir un abonnement), le manque de places VIP dans l’enceinte des Jaune et Noir limite la croissance de leur force de frappe financière.

Rien de rédhibitoire pour les troupes de Ronan O’Gara, les Maritimes étant au maximum du salary cap, la masse salariale autorisée. Sauf qu’un budget global ne concerne pas que les joueurs, mais aussi le staff, le personnel administratif, les ressources allouées aux équipes féminines ainsi qu’au centre de formation, aux actions sociales, à l’accueil du public (à travers la fameuse « expérience clients ») et aux infrastructures, qu’elles soient à Marcel-Deflandre ou en dehors.
Deflandre va encore grandir

Aussi, le plan de développement à l’horizon 2030 du club prévoit – entre autres points qui devraient être dévoilés au cours de la saison après avoir été adoptés en hiver – une évolution du centre d’entraînement et l’agrandissement de la plus ancienne tribune latérale (et la fermeture de ses virages). Deux éléments qui portent désormais le nom de Macif, maison mère d’Apivia et partenaire premier de La Rochelle qui a prolongé cet été son engagement six ans de plus (et non plus quatre comme initialement imaginé) pour coller à la stratégie du club.

Certaines entreprises ont accepté de devenir actionnaires et membres du conseil de surveillance

Six des dix partenaires majeurs (Picoty, Sarrio, Cogep, Cafés Merling, Léa Nature et Sodebo) du Stade Rochelais en ont fait autant, donnant lieu à chaque fois à des communications officielles, et cela n’a rien d’une coïncidence. Ce futur projet de développement est en effet l’argument principal des décideurs jaune et noir dont, d’ailleurs, font partie certaines de ces mêmes entreprises, qui ont accepté de devenir actionnaires et membres du conseil de surveillance afin de participer à la croissance de la caravelle maritime.

A lire aussi

« On n’accompagne pas des résultats mais une construction à long terme. Ça crée de la sérénité dans les relations », souligne Stéphane Doucet, le directeur marketing. « On a un président qui a su diffuser ça assez tôt, en s’ouvrant à des personnes et à des entités. Des aventures humaines, des liens se sont créés », complète Stéphane Cueille, le directeur commercial. En partageant son projet, sa vision et sa stratégie, le Stade Rochelais, auparavant vu comme un club fermé, pour ne pas dire secret, s’est aussi ouvert la voie de la réussite.
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Message  marchal Mer 4 Sep 2024 - 12:24


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Top 14 : s’il a un œil sur le futur, le Stade Rochelais mise sur ses trentenaires
Benjamin Deudon
~3 minutes

Le club à la caravelle a fait le choix de s’appuyer sur l’expérience de nombreux cadres nés avant 1995, mais aussi sur la capacité de ses jeunes à les chatouiller, pour continuer à jouer les premiers rôles

Une petite musique accompagne le Stade Rochelais après une saison dernière longtemps dépourvue de flamme et conclue, pour la première fois depuis 2018 (1), sans finale. L’effectif serait « en fin de cycle », vieillissant. Si la première assertion ne tient pas, au regard de très nombreuses prolongations ou de l’âge du capitaine Grégory Alldritt (27 ans) et d’autres dépositaires du jeu tels qu’Antoine Hastoy (27 ans) et Pierre Bourgarit (26), la seconde est vraie.

En tout cas en ce qui concerne les cadres. Si l’on devait définir l’équipe type ainsi : Dulin - Nowell, Seuteni, Danty, Leyds - Hastoy, Kerr-Barlow - Boudehent, Alldritt, Botia - Skelton, Lavault - Atonio, Bourgarit, Wardi, celle-ci recélerait neuf trentenaires sachant que Sclavi, Latu, Dillane, Douglas, West et Thomas, qui ont aussi dépassé le seuil des 30 ans, sont des alternatives crédibles. En tout, 17 joueurs sont nés avant 1995, un peu moins de la moitié de ceux ayant accès au vestiaire des pros au Macif Parc, le centre d’entraînement des Maritimes.
14 joueurs entre 22 et 30 ans

En ne recrutant que le seul Kane Douglas, 35 ans, La Rochelle a confirmé qu’elle misait sur ce groupe expérimenté et constellé de « compétiteurs » pour la plupart internationaux et encore pétris de qualités pour reposer sa grosse patte sur un trophée. Avec 14 joueurs ayant entre 22 et 30 ans (dont 9 ont prolongé), des promesses telle qu’Hugo Reus et en ayant d’ores et déjà engagé le demi de mêlée Nolann Le Garrec, 22 ans, pour 2025, elle est déjà, malgré tout, tournée vers la suite.

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Pour le présent, elle compte surtout s’appuyer sur son centre de formation. La saison dernière, Nathan Bollengier, Louis Keziah Penverne, Oscar Jegou et Simeli Daunivicu avaient donné un coup de fouet à un effectif miné par les blessures et usé mentalement. Les deux derniers cités étaient d’ailleurs convoqués par Fabien Galthié pour s’envoler en Amérique du Sud. Cette année encore, les jeunes Jaune et Noir ont les cartes en mains pour éviter que leurs aînés ne se sentent trop confortablement installés.

(1) Sauf en 2019-2020, pas allé à son terme.
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Message  marchal Mer 4 Sep 2024 - 12:31


sudouest.fr
Top 14. Sébastien Piqueronies cherche à « stabiliser le niveau de performance de la Section à hauteur des 60 points »
Recueilli par Georges Lannessans
7–10 minutes

Selon le manager palois, le dépassement de ce seuil, atteint par la Section l’an passé, devrait permettre aux Béarnais de se mêler à la lutte pour une qualification inédite dans leur histoire en Top 14

Y a-t-il un pic de pression à quelques jours des trois coups du Top 14 ?

Non, pas du tout. Je connais la valeur du travail effectué par tous mes hommes, cet été. Qu’il s’agisse du staff ou des joueurs. Maintenant, on a beau être le plus performant possible, il y a toujours une inconnue, qui s’appelle l’adversaire. Il y a aussi un environnement, qui influe sur nos performances. À nous d’être précis sur ce qu’on maîtrise, ce qui n’empêche pas qu’il y aura une incertitude.

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Ancien militaire de carrière, l’intendant Mathieu Belmonté fait partie de ces hommes de l’ombre qui participent à la vitalité du club palois. Sa rigueur, son dévouement et sa bienveillance en font un personnage clé dans la galaxie sectionniste

Vous êtes persuadé de disposer d’un groupe plus fort et plus étoffé depuis la reprise. La préparation vous l’a-t-elle confirmé ?

Totalement. Je sens un groupe fort, même si je sais devoir démarrer la saison sans neuf de mes hommes (Kaulashvili, Mondinat, Hewat, Whitelock, Sénéca, Tokolahi, Liufau, Maddocks et Carol). C’est un peu ça qui me fait ch… pour ces neuf premiers matchs. On paye notamment les blessures de l’année dernière. Mais c’est comme ça, on avance quand même.

Cette préparation a-t-elle laissé plus de traces que ce que vous ne l’auriez imaginé ?

Paradoxalement, elle a été bien gérée dans le sens où elle n’a blessé personne sur la période d’entraînement et de préparation. Par contre, sur la période des matchs amicaux, on a eu des commotions, des petits pépins, face à Bordeaux et La Rochelle. Ce qui confirme aussi qu’on a bien fait de se préparer à ces premiers chocs.

« On a la volonté de faire un « step » au niveau des rucks offensifs. C’est la marche capitale qu’on aimerait franchir cette année »

Vous avez fait évoluer votre plan de jeu à la marge. Ce qui induit quand même une petite part de changements. Vers quoi voulez-vous tendre ?

La priorité, c’est de continuer d’avancer sur ce sur quoi on se sent fort. C’est-à-dire avoir un jeu fait de rapidité, d’audace et de culot en contre-attaque. Mais aussi de développer un jeu - et c’est là où ça évolue à la marge - où on veut se sentir plus robustes, plus rudes, sur la base de notre conquête. Donc on espère avoir une touche aussi rayonnante que l’année dernière, mais capable d’enchaîner un peu plus de mouvements autour, sur des ballons portés, de manière plus récurrente. On espère avoir une mêlée moins inconstante que l’année dernière, qui nous permettra de mieux lancer le jeu. Ou de lancer le jeu plus souvent. Et puis on a la volonté, dans notre jeu de plein mouvement, de faire un « step » au niveau des rucks offensifs. C’est la marche capitale qu’on aimerait franchir cette année.

L’accroissement du budget vous a-t-il donné une marge supplémentaire pour recruter ? Si oui, l’avez-vous senti ?

On a légèrement fait évoluer la masse salariale. Cela nous permet d’avoir une marge de fonctionnement un petit peu plus confortable. La vraie évolution, si on veut franchir un seuil, c’est d’atteindre un minimum de 30 millions, pour toucher le salary cap (de 10,7 millions d’euros, NDLR). Cela parait peu (de passer de 28 milions de budget prévisionnel à 30), mais en réalité, c’est beaucoup.

« Si la Section fait 10 saisons à 60 points de moyenne sur les 10 prochaines années, elle ira cinq fois en phases finales »

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Question ambitions, l’idée sera a minima de valider une qualification en Champions Cup, voire d’accrocher le top 6…

Évidemment, mais encore une fois, la seule chose que l’on maîtrise, c’est le nombre de points qu’on mérite d’avoir. Si la Section fait 10 saisons à 60 points de moyenne sur les 10 prochaines années, elle ira cinq fois en phases finales. Il faut être humble, mais réaliste. Il peut y avoir des années folles, comme l’an passé, où c’est extrêmement resserré. En tout cas, notre ambition est de stabiliser le niveau de performance du club à hauteur des 60 points, et d’espérer faire mieux. On a fait + 8 l’année dernière, on ne fera pas ça tous les ans. Mais à partir de la barre des 60, je nous considère comme un acteur crédible du haut niveau du Top 14.

Réception de Bayonne lors de la 2e journée, déplacement à La Rochelle à la 3e : les gros matchs n’arrivent-ils pas trop vite ?

Votre question me paraît absurde ! Quand on est la Section, les importants ou gros tombent tous les week-ends. Je ne considère jamais une équipe comme plus grosse que l’autre. Nos récents résultats le prouvent. On a pris 40 points à Oyonnax l’an passé, autant à Bayonne, on a perdu à Montpellier, alors qu’on est capables de battre deux fois Bordeaux.

Êtes-vous satisfait de retrouver un calendrier plus conventionnel après cette année Coupe du monde ?

Pas spécialement. Je pars du principe que le calendrier fait partie des choses que l’on ne maîtrise pas. Lorsqu’on m’informe, mon job, c’est de bâtir la meilleure planification pour performer vis-à-vis de ce calendrier. Je ne raisonne pas comme ça, en pensant à ce qui m’arrange ou pas. J’essaie de prendre toutes ces contraintes et de bâtir le meilleur programme possible. Personnellement, j’ai bien aimé la coupure de la Coupe du monde de l’année dernière. On a fait un bon démarrage en août et un bon redémarrage en novembre.

« Je juge qu’il n’est pas recevable de s’entraîner au Hameau. On en sera très certainement privés pour trois à quatre semaines »

Vous vous entraînez à Billère ce mercredi en raison de l’état de la pelouse du Hameau, est-ce un vrai problème ?

Oui. On est tous fiers de notre Hameau. Ceux qui s’en occupent sont capables de le rendre magnifique. Depuis 3 ans et demi, j’ai le souvenir de périodes où le Hameau est l’un des plus beaux terrains de France, et j’en suis fier. Donc évidemment que je suis déçu et que je trouve catastrophique qu’il soit dans cet état-là. Les équipes de la mairie, ou du prestataire, l’ont déjà mis à un niveau très élevé. On en a profité. Donc c’est sûr que ça me rend triste de le voir comme ça.

“On se pose la question de faire des stages, de partir de la ville en milieu de semaine, pour trouver des conditions d’entraînement correctes”

Concrètement, cela perturbe-t-il votre préparation ?

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Oui, demain (ce mercredi), on va s’entraîner au terrain municipal de Billère. Parce que je juge qu’il n’est pas recevable de s’entraîner au Hameau. On en sera très certainement privés pour trois à quatre semaines. On se pose la question de faire des stages, de partir de la ville en milieu de semaine, pour trouver des conditions d’entraînement correctes.
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Message  Scalp Jeu 5 Sep 2024 - 11:02

https://www.rugbyrama.fr/2024/09/04/top-14-exclusif-on-a-un-peu-mal-a-notre-rugby-ugo-mola-stade-toulousain-se-livre-dans-un-long-entretien-12176624.php

Top 14 – Exclusif. "On a un peu mal à notre rugby": Ugo Mola (Stade toulousain) se livre dans un long entretien

Jérémy Fadat

Fin juin, après la finale victorieuse de Top 14, Ugo Mola avait donné son accord pour réaliser un entretien durant l’été. Deux mois qui ont été terribles sur le plan humain pour lui et pour son club, entre le décès brutal début juillet d’Helen Tekori, la femme de Joe, dont il est très proche, puis la disparition tragique de Medhi Narjissi le 7 août, le fils de Jalil avec qui il a joué au CO. Extrêmement touché, le manager toulousain avait donc repoussé le rendez-vous. Aujourd’hui, il se livre…

L’été fut terrible, avec le décès d’Helen Tekori et la disparition de Medhi Narjissi. Le rugby a-t-il une saveur différente aujourd’hui ?

Cela nous ramène à la réalité de la vie, qui est parfois dramatique. Elle reprend son cours pour nous mais on a un devoir de mémoire. Il n’y a pas de hiérarchie sur la perte d’un être cher. On se doit de penser aux gens qui restent, de les accompagner. Joe, Preston et Owen (les fils Tekori, NDLR) car ils sont avec nous tous les jours. Pour Medhi, le club a une forte proximité avec la famille mais on a une approche pudique.

C’est-à-dire ?


On ne peut pas prétendre que tout le monde est à l’abri d’un tel drame, et je laisse chacun vivre avec ses turpitudes. Mais j’ai trouvé la famille incroyable de dignité et de force, alors qu’elle subit des choses qui ne sont pas de sa volonté. Il était logique que le club soit à ses côtés. Parfois, je n’ai fait qu’accompagner. On a tous vécu des drames personnels, mais ce que vit la famille Narjissi est sans qualificatif. Dans leurs réactions, Valérie, Jalil et Inès sont des titans. Ils veulent des réponses, on les demanderait aussi à leur place.

Se pose la question des responsabilités…

Du moment où on encadre du monde, on a un devoir d’information, de formation et de sécurité. On le sait tous, jusqu’au jour où le drame arrive et met en lumière certaines choses. Je ne juge pas, même si j’ai un avis assez éclairé sur la question. On a vu des choses qui nous ont paru déconnectées de la réalité. Le club se tiendra, le temps qu’il faudra, aux côtés de la famille de Medhi. On a une responsabilité, cela ne peut pas être un fait divers qu’on oublie en quelque temps.

Réagissez-vous en père de famille ?


Oui, et en ami. Quand Jalil est arrivé de Saint-Denis à Castres, au moment où il lançait sa carrière, il nous a tous marqués par son tempérament. Le petit prenait cette lignée… (il s’arrête) J’ai du mal à en parler au passé. La disparition doit être actée par le gouvernement sud-africain, le décès n’est pas déclaré. La famille a vécu le scénario de l’horreur absolu. J’ose espérer, tout le monde se l’est promis, que personne ne fera de récupération sur cette situation dramatique. Je n’en ai rien à faire d’être dans un milieu de connivences, où chacun se protège. J’y serai très vigilant, pas pour jouer au justicier. Mais il y a un devoir de pudeur et la mémoire de Medhi doit être respectée. La dignité de la famille impose que chacun en fasse de même.

Si aucun Toulousain n’était de la tournée en Argentine, le rugby français a vécu un été sombre, avec aussi les affaires Jaminet puis Jegou-Auradou…


J’ai toujours idéalisé les institutions, le Stade toulousain, le XV de France, etc. Je continue de croire en une capacité à élever les consciences dans ces institutions. Je ne cache pas avoir été déçu, cet été. Mais je n’y suis pas et ne suis pas à l’abri d’avoir des problèmes au club. Cela nous est arrivé.

Quel constat faites-vous ?


J’entends les moralisateurs expliquant qu’il faut arrêter l’alcool, être dans le répressif, etc. On ne déroge pas à une société pilotée par les réseaux sociaux, qui évolue avec ses propres excès liés à la drogue, l’alcool et le phénomène de groupe. Dans le rugby, il n’y a pas que des sociopathes, des alcooliques et des drogués. Il y a aussi des bons types et des mecs qui ont un niveau de conscience élevé.

Et pour les autres ?

Des garçons ont droit à une seconde chance parce qu’ils se sont plantés, qu’ils étaient jeunes. Mais, pour certains dérapages, il est plus compliqué d’appliquer la loi de la seconde chance. Sur ce qu’il s’est passé en Argentine, il faut garder beaucoup de mesure car on n’y était pas.

Quel est votre regard sur Melvyn Jaminet ?

Je l’ai entraîné, ce n’est pas un garçon raciste ou xénophobe. Qu’il ait été maladroit et bourré, oui… Il en paie le prix. Je trouve que l’équipe de France et son président raisonnent plutôt correctement en le sortant de cette façon. Cela dépasse ensuite le cadre de mes compétences. Pareil pour l’autre affaire, qui est dans des méandres judiciaires qui m’échappent.

Vous sentez-vous concerné ?

Oui. Mais j’ai envie de me reposer sur l’institution. Quand ça ne va pas dans une famille, tu te réfères aux parents, au socle solide. La famille nous a tous un peu déçus, cette période le met en lumière. On a un peu mal à notre rugby.

On parle d’États Généraux, d’encadrement des troisièmes mi-temps. Or, vous êtes attaché aux libertés et à la prise de responsabilité…

À mes yeux, le seul moyen est d’élever les consciences. Cela passe par la culture, l’éducation, l’enseignement, la capacité à échanger et informer : "Les mecs, vous prenez de la cocaïne, mais qu’est-ce que vous vous mettez dans le nez ?"

Cela va au-delà de la suspension sportive…

Oui, car c’est un mois de suspension pour la cocaïne, un produit festif… Aujourd’hui, tu prends de l’EPO ou de l’hormone de croissance, c’est deux ans de suspension. La seule solution, c’est d’éduquer, d’enseigner et d’informer. Quand tu portes le maillot du Stade toulousain ou autre, tu n’embarques pas que ta pomme mais aussi un groupe, un club et un environnement. Le devoir d’exemplarité agit face à ce que tu représentes.

Est-ce un problème générationnel ?

J’ai fait partie d’une génération pour laquelle on était plus tolérant. Les choses évoluent. C’est comme les paroles des chansons ou des films des années 70, on en est outré quarante-cinq ans après. Je ne sais pas si la société est malade. Mais, pour aller mieux, il faudra cadrer des choses. Pas juste par le répressif, même s’il en faut. J’entends : "Les mecs picolent tout le temps en équipe de France." Le problème, c’est quoi ? Les joueurs qui picolent sont-ils performants ? Ici, quand un mec se saoule et arrive "plein", neuf fois sur dix et comme par hasard, il se blesse dans les quinze jours. Le XV de France doit être une valeur d’exemple au-dessus de tout. C’est notre vitrine. Si un mec déconne, qui que ce soit, il doit comprendre qu’il met en péril sa carrière internationale.

Y avez-vous été confronté en interne ?


Oui. Si tu déconnes à Toulouse, tu mets ta carrière au club en péril. Certains nous ont quittés, pour des raisons sportives ou extra-sportives. On n’a pas tout mis sur la place publique et on ne se vend pas comme des gardiens de la morale. Chacun balaie devant sa porte, on sait qu’on a nos problèmes. D’alcool ou de drogue, qui est un fléau chez les jeunes. Mais pas que…

Il est beaucoup question de cocaïne dans le rugby…


Il n’y a pas que la cocaïne. À la prohibition, on disait que c’était le whisky alors que les mecs étaient déjà passés à autre chose. C’est pareil. On agite la cocaïne mais, s’il n’y avait que ça, je serais un peu plus tranquille. Il faut développer la responsabilité pour sensibiliser notre collectif et les gens qui le composent. On n’a pas d’autre choix : "Qu’est-ce que vous vous foutez dans le nez ou le gosier ?" Les mecs se fusillent en quarante minutes. Le phénomène de groupe, dans notre sport, ça devrait être de passer du temps ensemble, partager et récompenser les efforts consentis pendant des semaines, des mois.

Cette prise de conscience est-elle possible ?

On arrive parfois à calmer les déviances et même complètement les éradiquer. Ça, c’est un vrai phénomène de groupe. Il ne tire pas que vers le bas !

Passons au sportif. Mesurez-vous combien votre saison dernière fut un modèle en termes de gestion ?

On nous l’a beaucoup loué. Le staff a certainement activé les bons leviers, les résultats en attestent, mais on a eu aussi ce brin de réussite sur deux ou trois matchs. Cela nous a permis de passer de ceux qui lâchent des matchs à de bons gestionnaires. Quand tu l’emportes à Clermont ou à Montpellier avec des équipes dites remaniées, cela donne un confort incroyable. On a pu se permettre de jouer sur deux tableaux.

Mais c’était anticipé…

On n’a pas eu froid aux yeux en mettant des gamins, on s’y est tenu, même dans des moments où tu peux être tiraillé. Après, en perdant trois ou quatre joueurs majeurs sur la finale de Champions Cup et en finissant la saison avec un pack quasiment entier absent, je n’avais pas les mains en haut du guidon. Il manquait Baille, Laulala, Meafou, Jelonch… Des mecs qui pèsent. Mais les gamins, qui n’en sont plus, ont tenu la dragée haute. L’émulation et la concurrence, ça reste le meilleur des entraîneurs. Il s’est créé ce phénomène où tu n’avais plus le droit d’être sur le terrain et de ne pas être performant.

Vous aviez fait des choix forts, comme ceux de laisser Thomas Ramos ou Julien Marchand sur le banc en phase finale de Champions Cup…

Le temps et les titres aidant, on augmente le niveau d’affection avec nos joueurs. Mais dès lors que la performance dicte notre mode de fonctionnement… On en a fait des caisses sur le poste d’arrière entre Ramos et Kinghorn. Quand le choix est à faire, Thomas sort d’un Tournoi fini en 10 puis d’une blessure, et Blair est performant en 15 avec nous. On n’a fait que suivre la logique du rythme. Quand Thomas a enchaîné à la fin, il a retrouvé la position qui peut être la sienne. De la même façon, Peato Mauvaka sortait d’une saison incroyable et avait fait toute la campagne européenne puisque Julien était blessé au départ.

Vit-on tranquillement avec ces choix ?

C’est une aide au management ! Quand des Ramos, Marchand, Arnold ou Barassi savent pourquoi ils n’y sont pas… On discute avec eux mais ils ne viennent pas me demander pourquoi. Ils ne la ramènent pas et jouent le jeu. Ces mecs, je les ai vus préparer la finale de Champions Cup comme s’ils étaient sur le terrain. Ils ont été moteurs, parce qu’ils savent le côté nuisible que peut avoir une concurrence malsaine. Cela vaut tout l’or du monde. Pour que ça fonctionne, il faut une forme de récompense à la performance. Sinon, on ne vit qu’avec des statuts et ça finit par nous péter à la figure.

Est-ce grisant, en tant que coach ?

J’ai vécu une saison avec peu de conflits. Je ne sais pas si j’en revivrai d’autres ainsi. Mais après le doublé de 2021, je disais pareil… Cette génération n’a que 26 ou 27 ans de moyenne d’âge.

Après quoi peut-elle encore courir ?

C’est le thème de nos prochaines saisons, pas que de celle-ci. Au Stade toulousain, des années 1920 au début des années 2010, il y a eu cinq générations marquantes qui ont eu une durée de vie de huit ou dix saisons. On n’en est qu’à la sixième, donc il nous en reste trois ou quatre. Est-ce que cette génération en a assez ? A-t-elle l’appétit pour en faire plus ? La seule différence, c’est que les autres générations ne peuvent plus gagner, désormais. Est-on arrivé au bout de quelque chose ? Il faut le demander aux joueurs mais je n’ai pas le sentiment que Romain Ntamack à 25 ans, Antoine Dupont et Peato Mauvaka à 27 ans, ou Thomas Ramos et Julien Marchand à 29 ans, y soient arrivés.

On le dit pour les joueurs, mais de quoi peut encore se nourrir un entraîneur qui a déjà tout gagné ?

Chez un entraîneur, les titres, c’est pour le CV. Mais ça, c’est quand tu as envie de te vendre ailleurs. Je vois des coachs qui ne sont que de passage et veulent juste augmenter l’armoire à trophées, en se fichant du club où ils sont. Ici, le staff sera bientôt prolongé pour être aligné sur les durées de contrat. Le rôle d’entraîneur est très précaire, même si j’ai l’impression que la stabilité prônée par notre club fait des émules.

Quel est le moteur, alors ?

On n’est pas nourris par le fait de gagner deux titres de plus et être considérés comme le staff absolu. Ce qui nous motive, c’est qu’on a une génération incroyable, qui vient de gagner six titres, et on se dit : est-on capable de continuer à la nourrir, à ne pas la lasser ? On parle de contenu, de jeu et de continuer, je l’espère, à être disruptifs et adaptatifs dans un rugby ambitieux. Ce ne sont que des mots. L’important, c’est ce qu’on fait.

Vous répétez que, ce qui a gagné, ne marchera plus…


Nos rivaux observent et s’imprègnent de ce qu’on a pu faire ou dire. Cela nourrit la frustration chez les uns, la motivation chez les autres, ou l’aigreur chez certains. J’ai entendu que Toulouse est un moteur pour le Top 14. Mais j’ai aussi des clubs qui m’inspirent, où ça bosse très bien, même avec moins de moyens.

Qui ?

Vannes, par exemple. Vous voulez un club stable, avec des gens cohérents ? Il arrive à haut niveau avec des infrastructures et une équipe qui vont bien. Dans votre sondage des entraîneurs, auquel je n’ai pas participé (sourire), on les voit redescendre. Moi, je n’en suis pas sûr. Il y a aussi des choses inspirantes dans les sélections, ou au Leinster, etc. Une année, on a fait venir les coachs de Trévise et ils nous ont interpellés sur des trucs auxquels on n’avait pas réfléchi parce que leur quotidien et leur championnat sont différents des nôtres. Donc, ils sont obligés de réfléchir différemment.

Est-ce décisif dans votre progression ?

Quand, en préparant une finale face au Leinster, tu discutes avec l’entraîneur de la défense des All Blacks, le staff de l’Argentine ou des coachs des Springboks parce qu’on a gardé un peu de réseau, ça aide. Des coachs de Top 14 m’ont aussi aidé et interpellé, je n’ai pas de problème avec ça. Réciproquement, on ouvre nos portes dès que le moindre entraîneur veut venir ici.

Êtes-vous un meilleur entraîneur aujourd’hui qu’en 2017, quand Toulouse avait fini douzième ?


Les gens doivent se dire : il a appris, il a compris, etc. Fondamentalement, sur ma philosophie, je ne pense pas avoir changé. Mais j’étais un stakhanoviste de la compétence technique avant tout. Avec l’expérience, j’ai un peu édulcoré mon propos. Il faut évidemment des experts mais la réussite d’un club ne passe pas que par la personne qui est à ma place. J’ai la chance d’être bien entouré et accompagné. Familialement et au boulot.

La clé, c’est l’entourage ?


Ici, il y a plein de gens qui ont le sang rouge et noir dans leurs veines et qui permettent à la formation de marcher, ou de faire des bons coups en cours de saison comme les Chocobares, Mallia, Willis et Kinghorn. La lumière est souvent sur le capitaine, le 9 et le 10, le manager ou le président. Mais la force de ce club, j’en suis convaincu, c’est que tout le monde est à sa place. Le président préside, le manager du haut niveau gère la partie juridique et financière, les entraîneurs entraînent et les joueurs, même internationaux, restent à leur place. Je vois, à certains endroits, un entraîneur qui préside, un président qui entraîne ou des joueurs en prise directe avec les uns ou les autres.

Antoine Dupont a pris une ampleur incroyable, aux côtés de grands sportifs, d’artistes ou politiques. Est-ce dur de manager un joueur d’une telle dimension ?

Je ne me pose pas la question. Ce sera dur de le manager le jour où le rugby ne sera pas notre centre d’intérêt commun. Si ce sport, qu’on adore tous, reste notre activité principale et notre priorité, si nous sommes toujours capables d’échanger dessus et si je lui apporte quelque chose, ça ne changera rien. Que ce soit Antoine Dupont, Nathan Llaveria ou Simon Daroque qui sont de 2005 et 2006 et évoluent au même poste, je leur parle de la même chose.

N’est-il pas un joueur hors normes ?


Si, mais il n’est pas plus fort que l’institution du Stade toulousain. D’ailleurs, on ne l’oppose pas à notre institution. Il en fait partie et, comme d’autres, l’élève. Après, tout ce qui lui arrive est génial. Comme ce qui arrive à Romain Ntamack et aux autres. La question, c’est d’avoir le plus longtemps possible ces joueurs sur le terrain. Gérer les dix plus grands égos du groupe, contrairement à ce que chacun veut bien penser, ce n’est pas si dur.

Vous avez en revanche expliqué qu’il faut beaucoup les nourrir, notamment sur le jeu…


Parce que ce sont des experts du rugby. Les Dupont, Ntamack, Cros, Roumat, Mallia ou Ramos, tu ne peux pas juste leur opposer ta supériorité hiérarchique ou dire que tu décides parce que tu les entraînes. Sinon, ça dure moins de sept secondes (rires). Eux veulent jouer, prendre du plaisir mais aussi progresser, continuer d’évoluer, marquer leur club et leur sport. Chaque blessure de Romain a par exemple été un vrai élan d’émancipation dans sa manière d’être, de fonctionner avec le groupe. Pareil pour chaque expérience d’Antoine. Celle de la Coupe du monde a été terrible mais, plutôt que de la laisser être négative, il en a tiré le meilleur. Celle du VII a été hyper enrichissante.

Expérience qui ne faisait pas l’unanimité au départ…


Il y avait plus de gens pour penser que c’était une connerie que l’inverse. Au-delà de son rêve de gosse de faire les JO, il ne faut pas avoir la mémoire courte. Ce qu’ont fait Bernard Laporte et Serge Simon, puis Jérôme Daret et Christophe Reight, c’est colossal pour être en mesure d’aménager la partie qui les concernait. Les premiers échanges étaient tendus mais, quand on met tout le monde autour de la table en bonne intelligence pour le bien d’une équipe, la réussite est là. Pareil pour nous, au club. Ce n’était pas courageux parce qu’Antoine, dès lors qu’il prend du plaisir, te le rend au centuple.

Comment ça ?

C’est un mec éduqué, qui a la reconnaissance du ventre et la faculté à se lancer à fond dans un projet. Après une Coupe du monde où il a été exposé, surexposé et jeté en pâture par l’environnement de l’époque, il n’a pas fait le Tournoi, a emmagasiné de la fraîcheur mentale et nous a embarqués avec lui. Le plan a été réalisé un an et demi à l’avance. On a bataillé sur des journées, des créneaux, des stages, et Christophe (Reight) n’a pas lâché. Notamment sur le fait qu’Antoine ne parte pas au Tournoi. À d’autres moments, j’aurais pu être tenté de le solliciter pour aller chercher des points. Quand tu ne l’as pas pour un match au Stadium ou à une semaine de la Coupe d’Europe… On s’y est tenu. Pour le bien du joueur, qui s’est accaparé de façon presque obsessionnelle son emploi du temps, et la parole donnée. Mais c’est Antoine qui est champion olympique, pas nous.

À titre personnel, contrairement à d’autres techniciens, vous n’avez jamais déclaré rêver du XV de France alors que votre nom y est souvent associé. Qu’en est-il ?

Comme je le disais, j’idéalise un peu cet endroit et ça ne doit pas être le jeu d’un plan de carrière. Je ne veux pas manquer de respect à ceux qui y sont allés. Mais quand j’entends : "si on me le propose, je ne le refuserai pas" ou "à un moment, j’aimerais y être"… Comment pourrais-je le prétendre ? Je ne sais pas ce que c’est. Mon seul rapport avec le XV de France, c’est la gestion de mes joueurs. Mais je gère les intérêts du Stade toulousain, de joueurs parfois ménagés chez nous pour exceller en sélection. Je ne suis pas opposé à l’équipe de France mais je ne suis pas attiré par l’équipe de France ou le monde fédéral, encore moins avec ce que j’y vois ces derniers temps. Même si tous les coachs qui ont connu une sélection nationale disent que c’est un niveau intéressant.

Cela peut-il un jour influencer votre réflexion ?

La partie rugbystique est attirante. Un Tournoi des 6 Nations, une tournée, une Coupe du monde, ça doit être passionnant sportivement. Mais c’est tellement loin de moi.

Peut-être êtes-vous au poste dont vous rêviez…


Ce que je sais, c’est que je m’épanouis ici et que je n’ai pas été un frein à l’évolution du club, ces dernières années. J’ai envie de participer au projet du Stade toulousain de demain, d’un stade à 25 ou 28 000 personnes, d’une formation qui nourrit à 80 ou 85 % l’équipe professionnelle, etc. Même si je n’ai pas encore l’âge de partir, je veux réussir la transition. C’est le quotidien qui m’anime. Mais le XV de France, dire que c’est ma motivation ? Non. Je ne rêve pas, en me rasant, d’entraîner l’équipe de France. Moi, j’ai douze pauvres sélections, même si j’ai fait une Coupe du monde. Mon club a toujours été mon club, pas l’équipe de France. Pour certains, à soixante, quatre-vingts ou cent sélections, leur club, c’était l’équipe de France. Ils avaient une attache sûrement différente. La seule chose qui dépend de ma volonté et sur laquelle je mets 100 % de mon énergie, c’est le Stade toulousain.

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Message  Scalp Sam 7 Sep 2024 - 13:10

Top 14 : Jegou et Auradou doivent-ils rejouer dès maintenant ? La position de Provale

https://rmcsport.bfmtv.com/replay-emissions/les-grandes-gueules-du-sport/top-14-jegou-et-auradou-doivent-ils-rejouer-des-maintenant-la-position-de-provale_VN-202409070164.html

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Message  Scalp Dim 8 Sep 2024 - 12:31

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Apres-un-ete-calme-la-rochelle-veut-se-reinventer-sans-pour-autant-tout-changer/1506442

Après un été calme, La Rochelle veut se réinventer sans pour autant tout changer

Une seule recrue, une seule évolution dans le staff : le Stade Rochelais a en apparence peu évolué cet été. Mais les Maritimes ont effectué quelques modifications afin de gommer les carences de la saison dernière.

Yann Sternis

Il faut s'attacher aux détails pour trouver trace des changements opérés au Stade Rochelais cet été. En regardant, par exemple, la façade du centre d'entraînement qui ne porte plus le même nom (l'Apivia Parc est devenu Macif Parc par la grâce d'un nouveau naming). Selon les joueurs, le café est aussi meilleur depuis l'arrivée du deuxième-ligne Kane Douglas. « Il fait des flat white, c'est lui qui fait le meilleur café », a souri le trois-quarts Dillyn Leyds vendredi. L'Australien est la seule nouvelle tête d'un vestiaire particulièrement stable. Outre ses qualités de barista, l'ancien de l'UBB a visiblement séduit ses nouveaux coéquipiers sur le terrain, son expérience et sa science de la touche.

Côté staff, l'évolution est elle aussi discrète, seul le Sud-Africain Stephan Du Toit ayant remplacé Philippe Gardent comme nouveau responsable de la préparation physique. « Ça a permis d'avoir une autre manière de travailler durant la pré-saison, note le talonneur Pierre Bourgarit. J'ai senti durant cette période comme un regain de fraîcheur. Mais globalement, le club est resté stable. C'est bien, ça veut dire que les joueurs se plaisent ici. » Et ce même après une saison décevante, au cours de laquelle les Maritimes n'ont rien gagné et ont fait preuve d'une inconstance chronique. C'est donc avec les mêmes hommes qu'ils comptent se montrer plus réguliers et conquérants. Mais avec des méthodes quelque peu différentes.

Plus de concurrence, moins d'indiscipline


Dans sa dernière chronique à l'Irish Examiner, le manager Ronan O'Gara a fait son introspection : « La façon dont nous avons échoué à la fin de la saison dernière m'a fait comprendre une dure vérité qui ne m'a jamais quittée : toute la saison, nous n'avons pas été vraiment dans le rythme. C'est une grande déclaration et c'est aussi de ma faute. Nous n'avons jamais eu de véritable bloc de travail avec les joueurs. » Ce qui n'est pas le cas durant la pré-saison, durant laquelle les Rochelais ont pu compter sur leurs internationaux pour bosser dur.

Avec un groupe dense et étoffé, l'encadrement maritime a pu opérer quelques changements. « On veut que l'entraînement cette saison soit plus intense, qu'il y ait plus de concurrence », confirme l'entraîneur des avants, Donnacha Ryan. « Sur toutes les séances, c'est bien d'avoir vraiment deux équipes face à face et qui se battent un peu pour le bout de viande, c'est-à-dire pour être sur le terrain le week-end, estime le flanker Judicaël Cancoriet. Je pense que c'est ça aussi qui nous manquait un peu l'an dernier. »

Le staff s'est aussi attaqué à d'autres chantiers de fond. Celui du jeu, apparu parfois stéréotypé la saison dernière, ou celui de la discipline, qui leur avait coûté une défaite contre Toulouse en demi-finales du dernier Top 14 (39-23) avec les cartons rouges reçus par Uini Atonio puis Reda Wardi. « C'est un point clé dont on a encore discuté cette semaine, avance Ryan. On essaye de régler ça, de créer à l'entraînement un environnement pour stresser les joueurs, tester leur caractère. Ils ont bien progressé grâce à ça. » Une méthode approuvée par les joueurs : « Ils nous mettent des fois dans le dur, avec des moments où tu as envie de craquer, où tu as envie de parler. » Gageons que les Toulonnais mettront à l'épreuve, dès ce dimanche après-midi, l'efficacité de ces nouvelles méthodes.

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Message  Scalp Dim 8 Sep 2024 - 12:34

Le match de 17 h face à Toulon va être intéressant à suivre pour situer les deux équipes, grosse pression sur LR…

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Message  marchal Mar 10 Sep 2024 - 17:05

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Le-racing-92-reviendrait-a-la-defense-arena-au-mieux-fin-octobre/1506899

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Stuart-lancaster-manager-du-racing-92-on-doit-rapidement-se-sentir-chez-nous-ici-a-creteil/1506914#xtor=RSS-1
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