10ᵉ journée : Vannes / UBB

Spitzer: "La conférence de presse a d’abord été ciblée à la fois sur [..] et une petite partie sur une erreur lourde de conséquence pour nous."

Il insiste. Pour lui les cartons ont été une erreur? Il a revu les images?

krahknardz a écrit:Spitzer: "La conférence de presse a d’abord été ciblée à la fois sur [..] et une petite partie sur une erreur lourde de conséquence pour nous."

Il insiste. Pour lui les cartons ont été une erreur? Il a revu les images?

Le problème c'est que ce n'est pas le seul, pour certaines personnes qui ont vu le match, Matiu ne se fait jamais toucher la tête, en gros pas d'image claire et évidente, pour Noël Afflelou va pouvoir faire fortune...
C'est juste incroyable, on parle du mec qui a foncé tête baissé sur Atonio + Skelton mais non, en fait c'est juste un tricheur, un simulateur... WAOUH ! L'arbitre a été très soft avec Vannes, il les a même maintenu dans la rencontre, car avec 2 jaunes et 2 rouges c'est pas la même. Roussellet n'a pas du tout sanctionné comme il fallait leur manque de maîtrise... Y a un moment donné faut arrêter de déconner...
Nous pas un mot, rien... On devrait monter au créneau, j'espère que Bru glissera un peu petit tacle venu de nul part envers le CRC et le coach de Vannes....

Big'Ben a écrit:

krahknardz a écrit:Spitzer: "La conférence de presse a d’abord été ciblée à la fois sur [..] et une petite partie sur une erreur lourde de conséquence pour nous."

Il insiste. Pour lui les cartons ont été une erreur? Il a revu les images?

Le problème c'est que ce n'est pas le seul, pour certaines personnes qui ont vu le match, Matiu ne se fait jamais toucher la tête, en gros pas d'image claire et évidente, pour Noël Afflelou va pouvoir faire fortune...
C'est juste incroyable, on parle du mec qui a foncé tête baissé sur Atonio + Skelton mais non, en fait c'est juste un tricheur, un simulateur... WAOUH ! L'arbitre a été très soft avec Vannes, il les a même maintenu dans la rencontre, car avec 2 jaunes et 2 rouges c'est pas la même. Roussellet n'a pas du tout sanctionné comme il fallait leur manque de maîtrise... Y a un moment donné faut arrêter de déconner...
Nous pas un mot, rien... On devrait monter au créneau, j'espère que Bru glissera un peu petit tacle venu de nul part envers le CRC et le coach de Vannes....

Je remets un bout d'un article de Rugbyrama qui décrit simplement les faits. Spitzer nous parle de sa vérité alternative, en ce qui me concerne, je n'avais jamais entendu avant que revenir vers l'interieur était une circonstance atténuante  

Deux cartons jaunes pourtant "heureux" pour Vannes

Pour ce qui est de l’arbitrage, et plus particulièrement cette seconde période pointée du doigt, on aura bien noté quelques séquences contestables, comme dans chaque match de rugby, puisque l’interprétation est aussi une composante de ce jeu. Mais rien de flagrant et qui mériterait de crier au scandale. Cela va dans les deux sens, d’ailleurs.

Pour ce qui des "temps de bascule", ceux où les coups de sifflet influent réellement sur l’épilogue du match, il nous reste ces deux images : sur la même action (56e), les Vannetais écopaient de deux cartons jaunes et d’un essai de pénalité. Que s’est-il exactement passé ? Sur un temps fort girondin, l’arrière breton Paul Surano stoppait d’abord Paul Uberti d’un plaquage haut, en bout de ligne à gauche. L’arbitre du match, Benoît Rousselet, appelait une première fois l‘assistance vidéo avant de livrer sa conclusion : "C’est du jeu déloyal. Le plaqueur est haut, on a un contact direct à la tête donc le degré de danger est élevé." Carton rouge ? Pas encore, puisqu’il allait trouver une circonstance atténuante : "Le joueur blanc revient vers l’intérieur, ce qui me fait descendre à un carton jaune contre le 15 de Vannes." Un carton jaune "seulement", qui semblait alors bien heureux pour les Bretons.

En suivant, sur la même action et de l’autre côté du terrain, l’UBB poussait encore et Temo Matiu, en bout de ligne, était à son tour stoppé illégalement par Francis Saili (plaquage haut, tête contre tête). M. Rousselet s’appuyait encore sur la vidéo : "On a du jeu déloyal parce que le 12 bleu est haut. Le degré de danger est élevé puisque pour moi, il y a de la vitesse et de la force." Encore une fois, l’arbitre trouvait toutefois une circonstance atténuante. "Le joueur blanc revient vers l’intérieur, c’est pour ça qu’il y a contact. Donc il y aura carton jaune." Au jeu des "circonstances atténuantes", le RCV a donc évité deux cartons rouges (même s’il a tout de même été sanctionné d’un essai de pénalité sur cette action). De quoi pondérer l’idée que Vannes, samedi soir, ne doit qu’à l’arbitre sa défaite rocambolesque.

Scalp a écrit:

Big'Ben a écrit:

krahknardz a écrit:Spitzer: "La conférence de presse a d’abord été ciblée à la fois sur [..] et une petite partie sur une erreur lourde de conséquence pour nous."

Il insiste. Pour lui les cartons ont été une erreur? Il a revu les images?

Le problème c'est que ce n'est pas le seul, pour certaines personnes qui ont vu le match, Matiu ne se fait jamais toucher la tête, en gros pas d'image claire et évidente, pour Noël Afflelou va pouvoir faire fortune...
C'est juste incroyable, on parle du mec qui a foncé tête baissé sur Atonio + Skelton mais non, en fait c'est juste un tricheur, un simulateur... WAOUH ! L'arbitre a été très soft avec Vannes, il les a même maintenu dans la rencontre, car avec 2 jaunes et 2 rouges c'est pas la même. Roussellet n'a pas du tout sanctionné comme il fallait leur manque de maîtrise... Y a un moment donné faut arrêter de déconner...
Nous pas un mot, rien... On devrait monter au créneau, j'espère que Bru glissera un peu petit tacle venu de nul part envers le CRC et le coach de Vannes....

Je remets un bout d'un article de Rugbyrama qui décrit simplement les faits. Spitzer nous parle de sa vérité alternative, en ce qui me concerne, je n'avais jamais entendu avant que revenir vers l'interieur était une circonstance atténuante  

Deux cartons jaunes pourtant "heureux" pour Vannes

Pour ce qui est de l’arbitrage, et plus particulièrement cette seconde période pointée du doigt, on aura bien noté quelques séquences contestables, comme dans chaque match de rugby, puisque l’interprétation est aussi une composante de ce jeu. Mais rien de flagrant et qui mériterait de crier au scandale. Cela va dans les deux sens, d’ailleurs.

Pour ce qui des "temps de bascule", ceux où les coups de sifflet influent réellement sur l’épilogue du match, il nous reste ces deux images : sur la même action (56e), les Vannetais écopaient de deux cartons jaunes et d’un essai de pénalité. Que s’est-il exactement passé ? Sur un temps fort girondin, l’arrière breton Paul Surano stoppait d’abord Paul Uberti d’un plaquage haut, en bout de ligne à gauche. L’arbitre du match, Benoît Rousselet, appelait une première fois l‘assistance vidéo avant de livrer sa conclusion : "C’est du jeu déloyal. Le plaqueur est haut, on a un contact direct à la tête donc le degré de danger est élevé." Carton rouge ? Pas encore, puisqu’il allait trouver une circonstance atténuante : "Le joueur blanc revient vers l’intérieur, ce qui me fait descendre à un carton jaune contre le 15 de Vannes." Un carton jaune "seulement", qui semblait alors bien heureux pour les Bretons.

En suivant, sur la même action et de l’autre côté du terrain, l’UBB poussait encore et Temo Matiu, en bout de ligne, était à son tour stoppé illégalement par Francis Saili (plaquage haut, tête contre tête). M. Rousselet s’appuyait encore sur la vidéo : "On a du jeu déloyal parce que le 12 bleu est haut. Le degré de danger est élevé puisque pour moi, il y a de la vitesse et de la force." Encore une fois, l’arbitre trouvait toutefois une circonstance atténuante. "Le joueur blanc revient vers l’intérieur, c’est pour ça qu’il y a contact. Donc il y aura carton jaune." Au jeu des "circonstances atténuantes", le RCV a donc évité deux cartons rouges (même s’il a tout de même été sanctionné d’un essai de pénalité sur cette action). De quoi pondérer l’idée que Vannes, samedi soir, ne doit qu’à l’arbitre sa défaite rocambolesque.

Les changements de direction, les attitudes (se baisser, se redresser, sauter...) sont parfois prises comme facteur d'atténuation. Ca doit être du cas par cas. Clairement pour moi un défenseur qui se serait baissé pour plaquer, il a les épaules au niveau de son bassin presque et qui heurterait la tête de l'attaquant car ce dernier se baisserait encore plus pour ne pas subir le placage, jamais il doit prendre rouge, même le jaune peut être sujet à débat. En revanche dans le cas d'espèce de Vannes, pour moi il y a 2 fois rouge. Le premier est "moins" grave, l'attaquant se relève sans souci, mais c'est le mauvais geste par excellence. Je pense que la plupart des rugbymen y ont eu droit (en tant qu'auteur, comme "victime"): le crochet intérieur, et là, mauvais réflexe, le bras intérieur qui se tend... ok, ça arrive tout le temps, mais ça peut être super grave. Pour moi, le changement de direction ne peut pas être vu comme un facteur d'atténuation. Le défenseur est pris, donc il tente un geste désespéré. C'est même à mon sens un facteur aggravant.
Pour Saili, le problème c'est l'intensité. Il doit contrôler son geste. Il met tout ce qu'il a pour envoyer Matiu en touche. Déjà, il est un peu trop relevé pour avoir un placage efficace, et après c'est la fatalité, Matiu change d'axe, donc l'impact ne se passe possiblement pas à l'endroit où ça aurait dû se passer. Sauf que là, l'attaquant sort KO du fait de la non maîtrise du geste du plaqueur. c'est donc rouge aussi. Spitzner a du mal à l'avaler, mais ils doivent normalement finir le match à 13.

Roberto Miopalmo a écrit:

Scalp a écrit:

Big'Ben a écrit:

krahknardz a écrit:Spitzer: "La conférence de presse a d’abord été ciblée à la fois sur [..] et une petite partie sur une erreur lourde de conséquence pour nous."

Il insiste. Pour lui les cartons ont été une erreur? Il a revu les images?

Le problème c'est que ce n'est pas le seul, pour certaines personnes qui ont vu le match, Matiu ne se fait jamais toucher la tête, en gros pas d'image claire et évidente, pour Noël Afflelou va pouvoir faire fortune...
C'est juste incroyable, on parle du mec qui a foncé tête baissé sur Atonio + Skelton mais non, en fait c'est juste un tricheur, un simulateur... WAOUH ! L'arbitre a été très soft avec Vannes, il les a même maintenu dans la rencontre, car avec 2 jaunes et 2 rouges c'est pas la même. Roussellet n'a pas du tout sanctionné comme il fallait leur manque de maîtrise... Y a un moment donné faut arrêter de déconner...
Nous pas un mot, rien... On devrait monter au créneau, j'espère que Bru glissera un peu petit tacle venu de nul part envers le CRC et le coach de Vannes....

Je remets un bout d'un article de Rugbyrama qui décrit simplement les faits. Spitzer nous parle de sa vérité alternative, en ce qui me concerne, je n'avais jamais entendu avant que revenir vers l'interieur était une circonstance atténuante  

Deux cartons jaunes pourtant "heureux" pour Vannes

Pour ce qui est de l’arbitrage, et plus particulièrement cette seconde période pointée du doigt, on aura bien noté quelques séquences contestables, comme dans chaque match de rugby, puisque l’interprétation est aussi une composante de ce jeu. Mais rien de flagrant et qui mériterait de crier au scandale. Cela va dans les deux sens, d’ailleurs.

Pour ce qui des "temps de bascule", ceux où les coups de sifflet influent réellement sur l’épilogue du match, il nous reste ces deux images : sur la même action (56e), les Vannetais écopaient de deux cartons jaunes et d’un essai de pénalité. Que s’est-il exactement passé ? Sur un temps fort girondin, l’arrière breton Paul Surano stoppait d’abord Paul Uberti d’un plaquage haut, en bout de ligne à gauche. L’arbitre du match, Benoît Rousselet, appelait une première fois l‘assistance vidéo avant de livrer sa conclusion : "C’est du jeu déloyal. Le plaqueur est haut, on a un contact direct à la tête donc le degré de danger est élevé." Carton rouge ? Pas encore, puisqu’il allait trouver une circonstance atténuante : "Le joueur blanc revient vers l’intérieur, ce qui me fait descendre à un carton jaune contre le 15 de Vannes." Un carton jaune "seulement", qui semblait alors bien heureux pour les Bretons.

En suivant, sur la même action et de l’autre côté du terrain, l’UBB poussait encore et Temo Matiu, en bout de ligne, était à son tour stoppé illégalement par Francis Saili (plaquage haut, tête contre tête). M. Rousselet s’appuyait encore sur la vidéo : "On a du jeu déloyal parce que le 12 bleu est haut. Le degré de danger est élevé puisque pour moi, il y a de la vitesse et de la force." Encore une fois, l’arbitre trouvait toutefois une circonstance atténuante. "Le joueur blanc revient vers l’intérieur, c’est pour ça qu’il y a contact. Donc il y aura carton jaune." Au jeu des "circonstances atténuantes", le RCV a donc évité deux cartons rouges (même s’il a tout de même été sanctionné d’un essai de pénalité sur cette action). De quoi pondérer l’idée que Vannes, samedi soir, ne doit qu’à l’arbitre sa défaite rocambolesque.

Les changements de direction, les attitudes (se baisser, se redresser, sauter...) sont parfois prises comme facteur d'atténuation. Ca doit être du cas par cas. Clairement pour moi un défenseur qui se serait baissé pour plaquer, il a les épaules au niveau de son bassin presque et qui heurterait la tête de l'attaquant car ce dernier se baisserait encore plus pour ne pas subir le placage, jamais il doit prendre rouge, même le jaune peut être sujet à débat. En revanche dans le cas d'espèce de Vannes, pour moi il y a 2 fois rouge. Le premier est "moins" grave, l'attaquant se relève sans souci, mais c'est le mauvais geste par excellence. Je pense que la plupart des rugbymen y ont eu droit (en tant qu'auteur, comme "victime"): le crochet intérieur, et là, mauvais réflexe, le bras intérieur qui se tend... ok, ça arrive tout le temps, mais ça peut être super grave. Pour moi, le changement de direction ne peut pas être vu comme un facteur d'atténuation. Le défenseur est pris, donc il tente un geste désespéré.  C'est même à mon sens un facteur aggravant.
Pour Saili, le problème c'est l'intensité. Il doit contrôler son geste. Il met tout ce qu'il a pour envoyer Matiu en touche. Déjà, il est un peu trop relevé pour avoir un placage efficace, et après c'est la fatalité, Matiu change d'axe, donc l'impact ne se passe possiblement pas à l'endroit où ça aurait dû se passer. Sauf que là, l'attaquant sort KO du fait de la non maîtrise du geste du plaqueur. c'est donc rouge aussi. Spitzner a du mal à l'avaler, mais ils doivent normalement finir le match à 13.

Complétement d'accord ! il y aurait du y avoir au minimum un rouge si on est sympa, mais l'arbitre a choisi d'être trés sympa avec Vannes. Le discours de Spitzer n'en est que plus stupide…

Scalp a écrit:

Roberto Miopalmo a écrit:

Scalp a écrit:

Big'Ben a écrit:

krahknardz a écrit:Spitzer: "La conférence de presse a d’abord été ciblée à la fois sur [..] et une petite partie sur une erreur lourde de conséquence pour nous."

Il insiste. Pour lui les cartons ont été une erreur? Il a revu les images?

Le problème c'est que ce n'est pas le seul, pour certaines personnes qui ont vu le match, Matiu ne se fait jamais toucher la tête, en gros pas d'image claire et évidente, pour Noël Afflelou va pouvoir faire fortune...
C'est juste incroyable, on parle du mec qui a foncé tête baissé sur Atonio + Skelton mais non, en fait c'est juste un tricheur, un simulateur... WAOUH ! L'arbitre a été très soft avec Vannes, il les a même maintenu dans la rencontre, car avec 2 jaunes et 2 rouges c'est pas la même. Roussellet n'a pas du tout sanctionné comme il fallait leur manque de maîtrise... Y a un moment donné faut arrêter de déconner...
Nous pas un mot, rien... On devrait monter au créneau, j'espère que Bru glissera un peu petit tacle venu de nul part envers le CRC et le coach de Vannes....

Je remets un bout d'un article de Rugbyrama qui décrit simplement les faits. Spitzer nous parle de sa vérité alternative, en ce qui me concerne, je n'avais jamais entendu avant que revenir vers l'interieur était une circonstance atténuante  

Deux cartons jaunes pourtant "heureux" pour Vannes

Pour ce qui est de l’arbitrage, et plus particulièrement cette seconde période pointée du doigt, on aura bien noté quelques séquences contestables, comme dans chaque match de rugby, puisque l’interprétation est aussi une composante de ce jeu. Mais rien de flagrant et qui mériterait de crier au scandale. Cela va dans les deux sens, d’ailleurs.

Pour ce qui des "temps de bascule", ceux où les coups de sifflet influent réellement sur l’épilogue du match, il nous reste ces deux images : sur la même action (56e), les Vannetais écopaient de deux cartons jaunes et d’un essai de pénalité. Que s’est-il exactement passé ? Sur un temps fort girondin, l’arrière breton Paul Surano stoppait d’abord Paul Uberti d’un plaquage haut, en bout de ligne à gauche. L’arbitre du match, Benoît Rousselet, appelait une première fois l‘assistance vidéo avant de livrer sa conclusion : "C’est du jeu déloyal. Le plaqueur est haut, on a un contact direct à la tête donc le degré de danger est élevé." Carton rouge ? Pas encore, puisqu’il allait trouver une circonstance atténuante : "Le joueur blanc revient vers l’intérieur, ce qui me fait descendre à un carton jaune contre le 15 de Vannes." Un carton jaune "seulement", qui semblait alors bien heureux pour les Bretons.

En suivant, sur la même action et de l’autre côté du terrain, l’UBB poussait encore et Temo Matiu, en bout de ligne, était à son tour stoppé illégalement par Francis Saili (plaquage haut, tête contre tête). M. Rousselet s’appuyait encore sur la vidéo : "On a du jeu déloyal parce que le 12 bleu est haut. Le degré de danger est élevé puisque pour moi, il y a de la vitesse et de la force." Encore une fois, l’arbitre trouvait toutefois une circonstance atténuante. "Le joueur blanc revient vers l’intérieur, c’est pour ça qu’il y a contact. Donc il y aura carton jaune." Au jeu des "circonstances atténuantes", le RCV a donc évité deux cartons rouges (même s’il a tout de même été sanctionné d’un essai de pénalité sur cette action). De quoi pondérer l’idée que Vannes, samedi soir, ne doit qu’à l’arbitre sa défaite rocambolesque.

Les changements de direction, les attitudes (se baisser, se redresser, sauter...) sont parfois prises comme facteur d'atténuation. Ca doit être du cas par cas. Clairement pour moi un défenseur qui se serait baissé pour plaquer, il a les épaules au niveau de son bassin presque et qui heurterait la tête de l'attaquant car ce dernier se baisserait encore plus pour ne pas subir le placage, jamais il doit prendre rouge, même le jaune peut être sujet à débat. En revanche dans le cas d'espèce de Vannes, pour moi il y a 2 fois rouge. Le premier est "moins" grave, l'attaquant se relève sans souci, mais c'est le mauvais geste par excellence. Je pense que la plupart des rugbymen y ont eu droit (en tant qu'auteur, comme "victime"): le crochet intérieur, et là, mauvais réflexe, le bras intérieur qui se tend... ok, ça arrive tout le temps, mais ça peut être super grave. Pour moi, le changement de direction ne peut pas être vu comme un facteur d'atténuation. Le défenseur est pris, donc il tente un geste désespéré.  C'est même à mon sens un facteur aggravant.
Pour Saili, le problème c'est l'intensité. Il doit contrôler son geste. Il met tout ce qu'il a pour envoyer Matiu en touche. Déjà, il est un peu trop relevé pour avoir un placage efficace, et après c'est la fatalité, Matiu change d'axe, donc l'impact ne se passe possiblement pas à l'endroit où ça aurait dû se passer. Sauf que là, l'attaquant sort KO du fait de la non maîtrise du geste du plaqueur. c'est donc rouge aussi. Spitzner a du mal à l'avaler, mais ils doivent normalement finir le match à 13.

Complétement d'accord ! il y aurait du y avoir au minimum un rouge si on est sympa, mais l'arbitre a choisi d'être trés sympa avec Vannes. Le discours de Spitzer n'en est que plus stupide…

Qu'il y ait contact à la tête avec Matiu est un faux débat (sauf que si l'arbitre le juge ainsi alors c'est rouge normalement) que seul Chabal veut alimenter. Le geste de Saili n'est en RIEN un placage maitrisé...l'essai de pénalité ne peut être contesté.
Après je suis complètement opposé à ces "circonstances atténuantes" qui ne font que donner cette impression d'arbitrage à 2 vitesses et à la tête du client. Il est écrit dans la règle que c'est au plaqueur à s'adapter à la situation qui peut être EVIDEMMENT que l'attaquant change sa ligne de course et qu'il se baisse un minimum (c'est instinctif de se baisser avant de recevoir et contenir un placage ...aucun attaquant ne va offrir son buste à la mitraille tel le caporal Blutch dans une charge de cavalerie héroïque ).
Les seules circonstances que j'estime valables sont : que l'attaquant perde ses appuis et se trouve donc très bas sur un position de placage légal , ce qui peut également se produire dans une situation de placage à deux.