XV de France (partie en cours)

C’est ça ; ne jamais discuter des performances de NTK quand bien même il enchaîne les matchs pourraves (et il les enchaîne ) .

le radis a écrit:

https://x.com/sudradiorugby/status/1860396825468895389?s=46&t=rzVK3ChmBI7k22xLgpcXwQ

C’est ça ; ne jamais discuter des performances de NTK quand bien même il enchaîne les matchs pourraves (et il les enchaîne) .

Circulez, il n'y a rien à dire. Jamais vu un joueur aussi protégé, il se prendrait le quart de ce que mange Matthieu, il serait au fond du lac !

Scalp a écrit:

le radis a écrit:

https://x.com/sudradiorugby/status/1860396825468895389?s=46&t=rzVK3ChmBI7k22xLgpcXwQ

C’est ça ; ne jamais discuter des performances de NTK quand bien même il enchaîne les matchs pourraves (et il les enchaîne) .

Circulez, il n'y a rien à dire. Jamais vu un joueur aussi protégé, il se prendrait le quart de ce que mange Matthieu, il serait au fond du lac !

Noves défend la maison Rouge et Noir. Qu’en attendre ? Rien. Je l’ai soutenu quand il s’est pris une balle perdue de Laporte. Son passé d’entraîneur est magnifique, mais ses deux dernières saisons à Toulouse furent une purge . Il était à bout de souffle. Je me souviens d’une interview de Deylaud édifiante sur sa vison de ce club.

sudouest.fr
ENTRETIEN - XV de France. Raphaël Ibañez : « La tournée de la réunification et de la réhabilitation »
Denys Kappès-Grangé
6–8 minutes

En charge de l’application du cadre de vie à Marcoussis, le manager du XV de France Raphaël Ibañez est revenu au premier plan en novembre, alors qu’il était plus en retrait depuis la Coupe du monde. Il s’en explique

Vous avez été en charge de l’application du nouveau cadre de vie durant la tournée de novembre. Comment avez-vous abordé cette mission ?

Si je dois revenir à la genèse de tout cela, et expliquer les responsabilités actuelles, je me permets de vous rappeler que la presse annonçait il y a un an, presque jour pour jour, que je n’étais plus manager des Bleus. Ce qui est simplement faux : depuis janvier 2020, j’ai toujours été avec l’équipe. Sauf en Argentine cet été (1). Mais le moment clé de cette mission ne se situe pas là, il faut remonter à la Coupe du monde 2023. La tournée en Argentine n’a fait qu’accélérer une réflexion globale sur la volonté de repenser notre performance dans l’optique de la Coupe du monde 2027. Ça a amené une profonde réflexion de tous les acteurs du rugby français lors des États Généraux. Puis en interne, au niveau de la FFR, avec la commission de la haute performance. Dans ce cadre-là, chaque manager des équipes de France a eu pour responsabilité de participer à sa mise en œuvre.

Si vous étiez toujours manager, Jean-Marc Lhermet et Fabien Galthié ont tout de même expliqué à l’époque que votre rôle serait plus transversal et moins en prise directe avec les Bleus…

Je ne suis pas sûr que ce soient les termes exacts. Ce qui est certain, c’est que j’ai toujours été avec l’équipe depuis 2020. Même si, évidemment, j’ai eu à assumer des missions plus transversales avec les autres équipes de France. C’est une évolution voulue pour la direction que j’entends bien assumer.

Comment avez-vous accueilli cette réévaluation de vos missions alors que vous aviez prolongé jusqu’en 2028 ?

Avec beaucoup de sérénité et le sens du devoir. Au niveau de toutes les équipes de France, on peut aller chercher des richesses auprès des autres équipes qui peuvent ensuite être diffusées au niveau du XV de France. C’est une manière de renforcer notre identité.

« La Coupe du monde 2023 a permis de réévaluer les positions de chacun. Je n’ai aucun problème avec Fabien ! »

Ce qui a pu alimenter cette perception, c’est aussi que vous n’êtes plus présent lors des conférences de presse d’avant-match aux côtés de Fabien Galthié alors que vous l’aviez été systématiquement entre 2020 et la Coupe du monde…

Tout a été réfléchi à ce niveau-là. À moins d’une situation managériale d’ampleur, ma présence n’est pas nécessaire. De la même manière, dans la « coach box » (NDLR : là où s’installent les staffs), c’est la place des techniciens autour de Fabien. Je suis très à l’aise avec ça.

Vous formiez une sorte de binôme avec Fabien Galthié depuis 2020. N’y a-t-il pas eu de dissensions ?

La Coupe du monde 2023 a permis de réévaluer les positions de chacun. Je n’ai aucun problème avec Fabien ! Nous nous connaissons depuis 30 ans. Nous avons la même mission : faire briller le XV de France.

Vous n’étiez pas aux côtés des Bleus en Argentine comme vous le soulignez. Votre présence aurait-elle pu changer quelque chose ?

Il est impossible de répondre à cette question. Ce qui s’est passé est de l’ordre du fait divers, c’est regrettable. Je sais juste que personne ne veut revivre cela.

Au regard du mode de fonctionnement que vous aviez entre 2020 et 2023, où la vie de groupe était régie par un contrat de confiance, que vous inspirent ces débordements ?

Je prends beaucoup de recul. Ne comptez pas sur moi pour avoir un regard accusateur par rapport aux faits divers de Mendoza. Il y a des joueurs qui sont restés en prison, il y a des choses qui ont dégradé l’image de l’équipe de France. Mais je le répète, ces événements n’ont fait qu’accélérer notre volonté de repenser notre performance. Le point d’entrée, c’est notre élimination très douloureuse face à l’Afrique du Sud lors de la Coupe du monde 2023.

Le staff du XV de France n’a pas découvert avec cette élimination que l’alcool n’aidait pas à la récupération…

Oui. Mais aujourd’hui, tout s’enchaîne plus vite. Tout est question d’équilibre et de bon sens. Je tiens à souligner d’ailleurs que ces quatre semaines de vie en commun se sont conclues par trois matchs gagnés (NDLR : contre le Japon, la Nouvelle-Zélande et l’Argentine). Pour moi, cette tournée est celle de la réunification et de la réhabilitation. Ça nous donne des perspectives très encourageantes par rapport à ce plan de performance renforcé.

La charte ne se résume pas à cela, mais la question de l’alcool a été très commentée. Concrètement, comment avez-vous géré cela ?

On suit les principes de la charte. La décision d’interdire la bière dans les vestiaires est d’abord symbolique. De manière générale, la question de l’alcool n’est pas centrale : on n’en fait pas une obsession. On a fait appel au bon sens et à l’autodiscipline. Au niveau international, il faut prendre en compte l’intensité des matchs et la régénération. Mais ça ne nous empêche pas de respecter notre propre culture. Tout a été négocié avec les joueurs. Nous tenons à certains moments : la liberté des joueurs sur les temps « off », la participation des familles sur les moments de régénération ou de convivialité. En fait, il y a beaucoup de liberté dans le cadre.

N’avez-vous eu aucun rappel à l’ordre à formuler lors de cette tournée ?

Non. Il n’y a pas eu de débordement. Cette question donne de toute façon une connotation autoritaire qui ne me ressemble pas. Je suis issu de la culture du rugby de notre Sud-Ouest, je suis élevé aux ferias de Dax. Mais si on souhaite « matcher » avec les meilleurs dans l’optique de 2027, il faut prendre conscience qu’il y a un temps pour tout. Je tiens au passage à repousser cette image du rugbyman dangereux pour la société.

J’ai plusieurs exemples en tête que j’ai observés lors d’opérations. À l’occasion d’un dîner de gala en faveur d’un fonds de dotation ayant pour vocation de renforcer la pratique du rugby dans les quartiers, les joueurs se sont directement impliqués. Et quand je vois un Baptiste Serin, qui ce soir-là vient d’apprendre qu’il sera hors groupe contre le Japon, donner des petits conseils à une jeune femme atteinte d’un cancer du sein parce qu’elle est stressée avant de prendre la parole en public, je me dis qu’on est loin de l’image qu’on donne aux joueurs de rugby depuis quelques mois. Je pourrais aussi parler d’Antoine Dupont qui est pourtant sursollicité. Ces joueurs sont des gentlemen.

(1) Au terme de la soirée ayant suivi le premier test, Oscar Jegou et Hugo Auradou ont été mis en examen pour viol avec violence en réunion pour des faits présumés en date du 7 juillet. La demande de non-lieu a été mise en délibéré.

https://sportune.20minutes.fr/classement-top-14-ce-que-chaque-club-recoit-en-indemnites-pour-ses-internationaux-francais