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XV de France (partie en cours) - Page 18 Empty Re: XV de France (partie en cours)

Message  Roberto Miopalmo Mar 31 Déc 2024 - 9:36

Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/-je-dois-tout-prouver-a-nouveau-les-confidences-de-romain-ntamack-avant-son-retour-attendu-chez-les-bleus/1529085

« Je dois tout prouver à nouveau » : les confidences de Romain Ntamack avant son retour attendu chez les Bleus

XV de France (partie en cours) - Page 18 Capt7730
(S. Mantey/L'Équipe)

Maxime Raulin,

La semaine passée, Romain Ntamack était en congé. Le jeudi 19 décembre, avant de se rendre au Centre hospitalier universitaire de Toulouse partager un moment avec des enfants malades, le demi d'ouverture du Stade Toulousain (25 ans) s'est livré autour d'un déjeuner, en compagnie de deux membres de SD Management, la société qui l'accompagne dans la gestion de sa carrière.

Souriant et décontracté, l'international tricolore (37 sélections) s'est également prêté avec application au petit jeu de la séance photo, durant laquelle la météo s'est montrée capricieuse, entre éclaircies et averses. Pendant plus d'une heure, le jeune papa a notamment exprimé son impatience de retrouver l'équipe de France, mais aussi sa soif de trophées, sans oublier d'évoquer son statut et les fortes attentes à son poste.

« Je serai comme un gamin qui monte à Marcoussis »


« Commençons par une devinette, sans pression. Si on vous dit 495, à quoi pensez-vous ?

Le nombre de jours depuis mon dernier match en équipe de France.

Exactement. C'était le 12 août 2023, face à l'Écosse. Ça vous parait loin ?


Oui, ça commence à faire un peu long (il sourit). Très long même. J'avais coché la tournée de novembre cette année comme objectif de mon début de saison. Me blesser à quinze jours du rassemblement m'a mis un coup derrière la tête (il s'est blessé au mollet droit le 12 octobre face à Clermont). C'était même un coup d'arrêt. Je me sentais très bien. J'avais hâte de retrouver les Bleus. Les regarder à nouveau à la télévision m'a pesé.

« Loin des yeux, loin du coeur »... (Il coupe.)

Je suis resté proche de l'équipe de France. J'ai gardé contact avec les joueurs, dont beaucoup de Toulousains forcément, mais aussi avec certains membres du staff, qui ont pris de mes nouvelles régulièrement. J'ai souhaité garder un lien de proximité. Mais quand vous n'y êtes pas physiquement, la donne est différente. J'ai donc coché le prochain Tournoi comme objectif prioritaire.

Donc, si on vous demande ce que vous ferez le 31 janvier 2025, vous le savez déjà...

Je sais que c'est le premier match, face au pays de Galles au Stade de France (à 21h15). Mais la première étape sera déjà d'être dans la liste et au premier jour du rassemblement. Revenir à Marcoussis va me faire du bien. Quand on y est, on ne se rend pas forcément compte de la chance qu'on a. Là, je peux vous dire que je ressens un manque. Il me tarde de retrouver cette fierté, ces émotions de porter le maillot bleu.

Vous évoquez votre blessure au mollet. Avez-vous craint le pire ce jour-là ?

J'ai eu peur. La zone de la blessure était basse et j'ai tout de suite pensé au tendon d'Achille. Je me suis posé mille questions. Je me voyais repartir sur une longue convalescence. Ça se voit sur les images, j'étais dépité ! Mon frère (Théo) vient d'ailleurs me voir et je lui dis "C'est mort !" en pensant à l'équipe de France. Juste après, mon père (Émile) vient me voir dans les vestiaires et pareil, je lui dis : "C'est cuit ! Les Bleus vont encore me passer sous le nez." C'était un peu ma crainte depuis le début de saison et c'est arrivé. Mais plus de peur que de mal, les médecins et les kinés m'ont très vite rassuré. C'était le mollet.

Avez-vous évacué ce contretemps rapidement ?


Oui. La blessure était finalement minime, mais il ne fallait pas prendre de risques pour ne pas l'aggraver. Fabien (Galthié) m'a appelé pour me dire qu'il n'y avait pas le feu, qu'il ne fallait pas griller les étapes. J'ai repensé à la Tournée d'automne 2022 où, après deux mois d'absence à cause d'une blessure à une cheville, j'avais repris directement avec les Bleus. Je n'étais pas à 100 %. Ce n'était bénéfique ni pour moi ni pour l'équipe. J'ai appris de mon erreur d'avoir voulu revenir trop vite. D'un commun accord avec le staff des Bleus, nous avons choisi la patience afin que je sois au maximum de mes capacités pour le Tournoi. Même si c'est très frustrant.

Appréhendez-vous votre retour en équipe de France, avec les évolutions apportées par le nouveau staff ?

Non, pas du tout. J'ai hâte de recevoir un appel me disant que je suis pris dans le groupe, de revoir mon nom sur une convocation. J'ai la sensation que je serai comme un gamin qui monte à Marcoussis pour la première fois de sa carrière. Concernant le staff, je connaissais déjà Patrick (Arlettaz, l'entraîneur de l'attaque). Il a été mon entraîneur avec les moins de 19 ans, notamment lors d'une tournée en Afrique du Sud. Depuis sa prise de fonctions, on s'est vu quelques fois à Toulouse. »

« Je ne me suis jamais senti installé »


« Malgré votre absence d'un an et demi, le staff a souhaité que vous preniez votre temps. Ressentez-vous cette confiance placée en vous ?

Oui, c'est très important à mes yeux, comme l'équipe de France est importante à mes yeux. Fabien et Patrick (Arlettaz), avec qui j'ai également échangé, savent combien j'ai donné pour les Bleus. En m'appelant de temps en temps pour prendre des nouvelles, pour discuter du plan de jeu, je me suis senti impliqué. Raison pour laquelle je me suis toujours considéré comme un membre de cette équipe. J'ai gardé confiance. J'avais le sentiment de ne pas être oublié. En revanche, cela ne me garantit en aucun cas une place dans le groupe. À moi de faire mes preuves chaque week-end.

Pourtant, de l'extérieur, on a le fort sentiment que vous avez un statut important dans cette équipe de France. Celui de numéro 1 au poste de demi d'ouverture. Comment le vivez-vous ?

C'est un peu particulier. Depuis l'arrivée de Fabien comme sélectionneur (en 2019), j'ai eu ce statut et j'ai toujours essayé de prouver du mieux possible que je méritais cette place, tout en sachant que le maillot de l'équipe de France n'appartient à personne. Il faut être bon à chaque match pour garder le maillot. Pendant quatre ans, j'ai la sensation d'avoir montré à Fabien que j'avais les épaules pour endosser ce rôle de numéro 1. Il a sans doute été déçu de mon absence à la Coupe du monde 2023 car il comptait beaucoup sur moi. Je pense que c'est encore le cas aujourd'hui. Je ne ressens pas de pression. Plutôt de l'envie. Mais je ne me considère pas comme l'ouvreur numéro 1 des Bleus. Je dois tout prouver à nouveau.

Malgré votre absence, votre nom est très souvent revenu dans les débats concernant le poste d'ouvreur en équipe de France...

(Il coupe.) Malgré moi ! (Il sourit.) Je n'ai jamais rien revendiqué. Je ne suis jamais allé voir le staff pour dire que c'était moi le numéro 10 des Bleus et que je devais jouer ! Je n'ai pas porté le maillot de l'équipe de France depuis un an et demi. Il y avait une place à prendre.

Thomas Ramos a disputé les cinq derniers matches avec le numéro 10 dans le dos et a été très bon. Vous êtes-vous dit qu'il allait vous donner du fil à retordre ?

Il a fait du Thomas Ramos ! J'étais content qu'il se régale à ce poste. Je savais qu'il allait tenir la baraque. Après, si je suis de retour pour le Tournoi, le staff fera ses choix.

Paradoxalement, il n'apparaît pas comme votre concurrent à ce poste...

(Il sourit.) Ce qui est paradoxal, c'est que Thomas, qui revendique sa préférence pour le poste d'arrière, joue à l'ouverture. Que ce soit avec la France ou le Stade Toulousain, il y a surtout une grosse émulation, qui engendre de la motivation.

Le débat tourne aussi beaucoup autour de Matthieu Jalibert. Comment vivez-vous ce débat quasi permanent ?


J'ai le sentiment que ce débat sera sans fin. Je le répète, je n'ai jamais rien revendiqué. Le staff a fait ses choix. J'ai toujours répondu présent et réalisé les prestations nécessaires pour que le staff me maintienne sa confiance. Je ne suis pas là depuis un an et demi et la logique aurait voulu qu'il prenne le relais. Il a eu l'opportunité de le faire. Ce n'est pas à moi de juger ses prestations. Si le staff lui a préféré Thomas (Ramos) sur les derniers matches, je n'y suis pour rien. C'est dommage que le débat soit toujours centré sur Ntamack-Jalibert alors que, lors de la Tournée de novembre, Thomas a été très bon et qu'il est devenu le numéro 1 au poste.

Si vous attaquez la rencontre face au pays de Galles pour l'ouverture du Tournoi, votre prestation sera disséquée dans les moindres détails... Comment l'appréhendez-vous ?

C'est le cas depuis mes débuts ! J'ai l'habitude de gérer ce genre d'événements. Je suis blindé. Il faudra sans doute que je retienne un peu mes émotions, celle de retrouver ce maillot après tant de mois... Pour le reste, ça ne changera rien.

Vous attaquez 85 % de vos matches - en club ou avec les Bleus - comme titulaire. Comment lutter pour ne pas se sentir installé ?

C'est facile : je ne me suis jamais senti installé. En équipe de France, je sais qu'il y a Matthieu derrière. Si je ne convaincs pas, il prendra ma place. C'est normal. J'en ai parfaitement conscience. Je me suis toujours appliqué à donner le meilleur de moi-même, à ne jamais baisser la garde. Si j'arrive à ce chiffre de 85 %, c'est que le staff de Toulouse et celui des Bleus sont satisfaits de mes performances. »

« L'Irlande reste favorite »


« Avec le Stade Toulousain, les titres s'enchaînent (4 Brennus, 2 Coupes d'Europe) alors qu'avec les Bleus, vous n'avez gagné qu'un Grand Chelem (2022)...

C'est bien, mais ce n'est pas assez pour cette génération avec des joueurs de grand talent, les meilleurs du monde à leur poste, et tout le travail fourni depuis quelques années.

Est-ce que ça décuple votre motivation pour votre retour avec en ligne de mire le Tournoi 2025 ?

Ma motivation était déjà très haute. Le Tournoi est emblématique. C'est un objectif chaque année, même si en année impaire, avec trois déplacements (en Irlande, Angleterre et Italie), la tâche est un peu plus compliquée. Ça fait d'ailleurs bien longtemps qu'on ne l'a pas gagné dans cette configuration (2007). On a le potentiel pour y arriver. C'est un sacré challenge.

Comment jugez-vous les forces en présence ?


Sur la dernière tournée, l'Irlande a été un peu moins impressionnante que les années précédentes, mais cette équipe reste favorite du Tournoi. L'Angleterre a perdu presque tous ses matches, mais elle a produit un rugby très emballant. Ça restera très compliqué, comme face à l'Écosse. L'Italie joue aussi très bien au rugby. Ce sera encore un Tournoi très relevé avec de beaux matches de rugby. »

ce que je retiens, c'est ça. Cette phrase comme quoi cette génération a finalement peu gagné. On l'interprète comme on veut. Mais moi, j'ai envie d'y voir un contrepied à Galthié et ses 80% de victoires dont il se gargarise en permanence. Les joueurs veulent des titres. Si tu gagnes tous tes matchs sauf ceux qui comptent vraiment, ça te fait une belle jambe.

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Message  grospaquet31 Mar 31 Déc 2024 - 13:41

Roberto Miopalmo a écrit:

ce que je retiens, c'est ça. Cette phrase comme quoi cette génération a finalement peu gagné. On l'interprète comme on veut. Mais moi, j'ai envie d'y voir un contrepied à Galthié et ses 80% de victoires dont il se gargarise en permanence. Les joueurs veulent des titres. Si tu gagnes tous tes matchs sauf ceux qui comptent vraiment, ça te fait une belle jambe.

Faut pas chercher loin le coupable et les raisons de ces piètres résultats. Plusieurs sélectionneurs ont fait mieux en un seul mandat, et sans convention de mise à disposition des internationaux hyper avantageuse dont il a bénéficié. Il faut mettre en perspective ses resultats avec tous les moyens qui ont ete mis a sa disposition par les clubs, la ligue.
On gagne seulement ce GC sur un jeu hyper restrictif, défensif, c’était tellement contre nature qu’on a surpris tout le monde….mais pas longtemps.

Quand NTK te dit qu’il doit tout prouver a nouveau, tu as compris que la grosse majorité des joueurs avaient leur maillot bleu qui les attendait a Marcoussis, avec leur rond de serviette a table etc…Declarer que 80-90% ferait la prochaine CM en est encore la preuve. Le management de Galthié nous a flingué dans les grandes largeurs (les premiums et les autres, l’utilisation despotique de Dupont, la sélection sentimentale de Jelonch, la blessure de Marchand, les larmes devant le groupe a la blessure de NTK, les clans, des choix hasardeux comme Jaminet etc…). Un sélectionneur n’est pas là pour tisser des liens affectifs, filiales ou autres, il est le chef, le seul et il est la pour tirer la quintessence d’un groupe et quand on est l’edf avec une telle concentration de talent il est là pour gagner.
Et je ne parle meme pas de sa communication hors sol, lamentable, condescendante et parfois blessante.

Pour l’instant, on a surtout un sentiment de gachis et d’echec.

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Message  patrick Mar 31 Déc 2024 - 16:23

Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/-je-dois-tout-prouver-a-nouveau-les-confidences-de-romain-ntamack-avant-son-retour-attendu-chez-les-bleus/1529085

« Je dois tout prouver à nouveau » : les confidences de Romain Ntamack avant son retour attendu chez les Bleus

XV de France (partie en cours) - Page 18 Capt7730
(S. Mantey/L'Équipe)

Maxime Raulin,

La semaine passée, Romain Ntamack était en congé. Le jeudi 19 décembre, avant de se rendre au Centre hospitalier universitaire de Toulouse partager un moment avec des enfants malades, le demi d'ouverture du Stade Toulousain (25 ans) s'est livré autour d'un déjeuner, en compagnie de deux membres de SD Management, la société qui l'accompagne dans la gestion de sa carrière.

Souriant et décontracté, l'international tricolore (37 sélections) s'est également prêté avec application au petit jeu de la séance photo, durant laquelle la météo s'est montrée capricieuse, entre éclaircies et averses. Pendant plus d'une heure, le jeune papa a notamment exprimé son impatience de retrouver l'équipe de France, mais aussi sa soif de trophées, sans oublier d'évoquer son statut et les fortes attentes à son poste.

« Je serai comme un gamin qui monte à Marcoussis »


« Commençons par une devinette, sans pression. Si on vous dit 495, à quoi pensez-vous ?

Le nombre de jours depuis mon dernier match en équipe de France.

Exactement. C'était le 12 août 2023, face à l'Écosse. Ça vous parait loin ?


Oui, ça commence à faire un peu long (il sourit). Très long même. J'avais coché la tournée de novembre cette année comme objectif de mon début de saison. Me blesser à quinze jours du rassemblement m'a mis un coup derrière la tête (il s'est blessé au mollet droit le 12 octobre face à Clermont). C'était même un coup d'arrêt. Je me sentais très bien. J'avais hâte de retrouver les Bleus. Les regarder à nouveau à la télévision m'a pesé.

« Loin des yeux, loin du coeur »... (Il coupe.)

Je suis resté proche de l'équipe de France. J'ai gardé contact avec les joueurs, dont beaucoup de Toulousains forcément, mais aussi avec certains membres du staff, qui ont pris de mes nouvelles régulièrement. J'ai souhaité garder un lien de proximité. Mais quand vous n'y êtes pas physiquement, la donne est différente. J'ai donc coché le prochain Tournoi comme objectif prioritaire.

Donc, si on vous demande ce que vous ferez le 31 janvier 2025, vous le savez déjà...

Je sais que c'est le premier match, face au pays de Galles au Stade de France (à 21h15). Mais la première étape sera déjà d'être dans la liste et au premier jour du rassemblement. Revenir à Marcoussis va me faire du bien. Quand on y est, on ne se rend pas forcément compte de la chance qu'on a. Là, je peux vous dire que je ressens un manque. Il me tarde de retrouver cette fierté, ces émotions de porter le maillot bleu.

Vous évoquez votre blessure au mollet. Avez-vous craint le pire ce jour-là ?

J'ai eu peur. La zone de la blessure était basse et j'ai tout de suite pensé au tendon d'Achille. Je me suis posé mille questions. Je me voyais repartir sur une longue convalescence. Ça se voit sur les images, j'étais dépité ! Mon frère (Théo) vient d'ailleurs me voir et je lui dis "C'est mort !" en pensant à l'équipe de France. Juste après, mon père (Émile) vient me voir dans les vestiaires et pareil, je lui dis : "C'est cuit ! Les Bleus vont encore me passer sous le nez." C'était un peu ma crainte depuis le début de saison et c'est arrivé. Mais plus de peur que de mal, les médecins et les kinés m'ont très vite rassuré. C'était le mollet.

Avez-vous évacué ce contretemps rapidement ?


Oui. La blessure était finalement minime, mais il ne fallait pas prendre de risques pour ne pas l'aggraver. Fabien (Galthié) m'a appelé pour me dire qu'il n'y avait pas le feu, qu'il ne fallait pas griller les étapes. J'ai repensé à la Tournée d'automne 2022 où, après deux mois d'absence à cause d'une blessure à une cheville, j'avais repris directement avec les Bleus. Je n'étais pas à 100 %. Ce n'était bénéfique ni pour moi ni pour l'équipe. J'ai appris de mon erreur d'avoir voulu revenir trop vite. D'un commun accord avec le staff des Bleus, nous avons choisi la patience afin que je sois au maximum de mes capacités pour le Tournoi. Même si c'est très frustrant.

Appréhendez-vous votre retour en équipe de France, avec les évolutions apportées par le nouveau staff ?

Non, pas du tout. J'ai hâte de recevoir un appel me disant que je suis pris dans le groupe, de revoir mon nom sur une convocation. J'ai la sensation que je serai comme un gamin qui monte à Marcoussis pour la première fois de sa carrière. Concernant le staff, je connaissais déjà Patrick (Arlettaz, l'entraîneur de l'attaque). Il a été mon entraîneur avec les moins de 19 ans, notamment lors d'une tournée en Afrique du Sud. Depuis sa prise de fonctions, on s'est vu quelques fois à Toulouse. »

« Je ne me suis jamais senti installé »


« Malgré votre absence d'un an et demi, le staff a souhaité que vous preniez votre temps. Ressentez-vous cette confiance placée en vous ?

Oui, c'est très important à mes yeux, comme l'équipe de France est importante à mes yeux. Fabien et Patrick (Arlettaz), avec qui j'ai également échangé, savent combien j'ai donné pour les Bleus. En m'appelant de temps en temps pour prendre des nouvelles, pour discuter du plan de jeu, je me suis senti impliqué. Raison pour laquelle je me suis toujours considéré comme un membre de cette équipe. J'ai gardé confiance. J'avais le sentiment de ne pas être oublié. En revanche, cela ne me garantit en aucun cas une place dans le groupe. À moi de faire mes preuves chaque week-end.

Pourtant, de l'extérieur, on a le fort sentiment que vous avez un statut important dans cette équipe de France. Celui de numéro 1 au poste de demi d'ouverture. Comment le vivez-vous ?

C'est un peu particulier. Depuis l'arrivée de Fabien comme sélectionneur (en 2019), j'ai eu ce statut et j'ai toujours essayé de prouver du mieux possible que je méritais cette place, tout en sachant que le maillot de l'équipe de France n'appartient à personne. Il faut être bon à chaque match pour garder le maillot. Pendant quatre ans, j'ai la sensation d'avoir montré à Fabien que j'avais les épaules pour endosser ce rôle de numéro 1. Il a sans doute été déçu de mon absence à la Coupe du monde 2023 car il comptait beaucoup sur moi. Je pense que c'est encore le cas aujourd'hui. Je ne ressens pas de pression. Plutôt de l'envie. Mais je ne me considère pas comme l'ouvreur numéro 1 des Bleus. Je dois tout prouver à nouveau.

Malgré votre absence, votre nom est très souvent revenu dans les débats concernant le poste d'ouvreur en équipe de France...

(Il coupe.) Malgré moi ! (Il sourit.) Je n'ai jamais rien revendiqué. Je ne suis jamais allé voir le staff pour dire que c'était moi le numéro 10 des Bleus et que je devais jouer ! Je n'ai pas porté le maillot de l'équipe de France depuis un an et demi. Il y avait une place à prendre.

Thomas Ramos a disputé les cinq derniers matches avec le numéro 10 dans le dos et a été très bon. Vous êtes-vous dit qu'il allait vous donner du fil à retordre ?

Il a fait du Thomas Ramos ! J'étais content qu'il se régale à ce poste. Je savais qu'il allait tenir la baraque. Après, si je suis de retour pour le Tournoi, le staff fera ses choix.

Paradoxalement, il n'apparaît pas comme votre concurrent à ce poste...

(Il sourit.) Ce qui est paradoxal, c'est que Thomas, qui revendique sa préférence pour le poste d'arrière, joue à l'ouverture. Que ce soit avec la France ou le Stade Toulousain, il y a surtout une grosse émulation, qui engendre de la motivation.

Le débat tourne aussi beaucoup autour de Matthieu Jalibert. Comment vivez-vous ce débat quasi permanent ?


J'ai le sentiment que ce débat sera sans fin. Je le répète, je n'ai jamais rien revendiqué. Le staff a fait ses choix. J'ai toujours répondu présent et réalisé les prestations nécessaires pour que le staff me maintienne sa confiance. Je ne suis pas là depuis un an et demi et la logique aurait voulu qu'il prenne le relais. Il a eu l'opportunité de le faire. Ce n'est pas à moi de juger ses prestations. Si le staff lui a préféré Thomas (Ramos) sur les derniers matches, je n'y suis pour rien. C'est dommage que le débat soit toujours centré sur Ntamack-Jalibert alors que, lors de la Tournée de novembre, Thomas a été très bon et qu'il est devenu le numéro 1 au poste.

Si vous attaquez la rencontre face au pays de Galles pour l'ouverture du Tournoi, votre prestation sera disséquée dans les moindres détails... Comment l'appréhendez-vous ?

C'est le cas depuis mes débuts ! J'ai l'habitude de gérer ce genre d'événements. Je suis blindé. Il faudra sans doute que je retienne un peu mes émotions, celle de retrouver ce maillot après tant de mois... Pour le reste, ça ne changera rien.

Vous attaquez 85 % de vos matches - en club ou avec les Bleus - comme titulaire. Comment lutter pour ne pas se sentir installé ?

C'est facile : je ne me suis jamais senti installé. En équipe de France, je sais qu'il y a Matthieu derrière. Si je ne convaincs pas, il prendra ma place. C'est normal. J'en ai parfaitement conscience. Je me suis toujours appliqué à donner le meilleur de moi-même, à ne jamais baisser la garde. Si j'arrive à ce chiffre de 85 %, c'est que le staff de Toulouse et celui des Bleus sont satisfaits de mes performances. »

« L'Irlande reste favorite »


« Avec le Stade Toulousain, les titres s'enchaînent (4 Brennus, 2 Coupes d'Europe) alors qu'avec les Bleus, vous n'avez gagné qu'un Grand Chelem (2022)...

C'est bien, mais ce n'est pas assez pour cette génération avec des joueurs de grand talent, les meilleurs du monde à leur poste, et tout le travail fourni depuis quelques années.

Est-ce que ça décuple votre motivation pour votre retour avec en ligne de mire le Tournoi 2025 ?

Ma motivation était déjà très haute. Le Tournoi est emblématique. C'est un objectif chaque année, même si en année impaire, avec trois déplacements (en Irlande, Angleterre et Italie), la tâche est un peu plus compliquée. Ça fait d'ailleurs bien longtemps qu'on ne l'a pas gagné dans cette configuration (2007). On a le potentiel pour y arriver. C'est un sacré challenge.

Comment jugez-vous les forces en présence ?


Sur la dernière tournée, l'Irlande a été un peu moins impressionnante que les années précédentes, mais cette équipe reste favorite du Tournoi. L'Angleterre a perdu presque tous ses matches, mais elle a produit un rugby très emballant. Ça restera très compliqué, comme face à l'Écosse. L'Italie joue aussi très bien au rugby. Ce sera encore un Tournoi très relevé avec de beaux matches de rugby. »

"Le jeudi 19 décembre, avant de se rendre au Centre hospitalier universitaire de Toulouse partager un moment avec des enfants malades, le demi d'ouverture du Stade Toulousain (25 ans) s'est livré autour d'un déjeuner, en compagnie de deux membres de SD Management, la société qui l'accompagne dans la gestion de sa carrière."

Alors d'une part le journaliste se fait (très probablement) inviter à déjeuner, mais on nous indique que dans l'après-midi RNT irait visiter des enfants malades (ce qui n'a aucun rapport avec le contenu de l'article) mais étrangement on nous indique que RNT était entouré de 2 gestionnaires de sa carrière. Qu'a voulu dire le journaliste ? Ce sont devenus ses amis à qui il fait un coucou ? La communication est très sous-controle autour de RNT ? "RNT" est une entreprise particulièrement bien gérée qui voudrait démontrer la merveilleuse organisation du ST autour de ses joueurs ... au risque de montrer que le ST est un produit commercial qu'il faut vendre à tout prix ?


Dernière édition par patrick le Mar 31 Déc 2024 - 16:52, édité 2 fois

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Message  densnewzealand Mar 31 Déc 2024 - 16:37

patrick a écrit:
Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/-je-dois-tout-prouver-a-nouveau-les-confidences-de-romain-ntamack-avant-son-retour-attendu-chez-les-bleus/1529085

« Je dois tout prouver à nouveau » : les confidences de Romain Ntamack avant son retour attendu chez les Bleus

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(S. Mantey/L'Équipe)

Maxime Raulin,

La semaine passée, Romain Ntamack était en congé. Le jeudi 19 décembre, avant de se rendre au Centre hospitalier universitaire de Toulouse partager un moment avec des enfants malades, le demi d'ouverture du Stade Toulousain (25 ans) s'est livré autour d'un déjeuner, en compagnie de deux membres de SD Management, la société qui l'accompagne dans la gestion de sa carrière.

Souriant et décontracté, l'international tricolore (37 sélections) s'est également prêté avec application au petit jeu de la séance photo, durant laquelle la météo s'est montrée capricieuse, entre éclaircies et averses. Pendant plus d'une heure, le jeune papa a notamment exprimé son impatience de retrouver l'équipe de France, mais aussi sa soif de trophées, sans oublier d'évoquer son statut et les fortes attentes à son poste.

« Je serai comme un gamin qui monte à Marcoussis »


« Commençons par une devinette, sans pression. Si on vous dit 495, à quoi pensez-vous ?

Le nombre de jours depuis mon dernier match en équipe de France.

Exactement. C'était le 12 août 2023, face à l'Écosse. Ça vous parait loin ?


Oui, ça commence à faire un peu long (il sourit). Très long même. J'avais coché la tournée de novembre cette année comme objectif de mon début de saison. Me blesser à quinze jours du rassemblement m'a mis un coup derrière la tête (il s'est blessé au mollet droit le 12 octobre face à Clermont). C'était même un coup d'arrêt. Je me sentais très bien. J'avais hâte de retrouver les Bleus. Les regarder à nouveau à la télévision m'a pesé.

« Loin des yeux, loin du coeur »... (Il coupe.)

Je suis resté proche de l'équipe de France. J'ai gardé contact avec les joueurs, dont beaucoup de Toulousains forcément, mais aussi avec certains membres du staff, qui ont pris de mes nouvelles régulièrement. J'ai souhaité garder un lien de proximité. Mais quand vous n'y êtes pas physiquement, la donne est différente. J'ai donc coché le prochain Tournoi comme objectif prioritaire.

Donc, si on vous demande ce que vous ferez le 31 janvier 2025, vous le savez déjà...

Je sais que c'est le premier match, face au pays de Galles au Stade de France (à 21h15). Mais la première étape sera déjà d'être dans la liste et au premier jour du rassemblement. Revenir à Marcoussis va me faire du bien. Quand on y est, on ne se rend pas forcément compte de la chance qu'on a. Là, je peux vous dire que je ressens un manque. Il me tarde de retrouver cette fierté, ces émotions de porter le maillot bleu.

Vous évoquez votre blessure au mollet. Avez-vous craint le pire ce jour-là ?

J'ai eu peur. La zone de la blessure était basse et j'ai tout de suite pensé au tendon d'Achille. Je me suis posé mille questions. Je me voyais repartir sur une longue convalescence. Ça se voit sur les images, j'étais dépité ! Mon frère (Théo) vient d'ailleurs me voir et je lui dis "C'est mort !" en pensant à l'équipe de France. Juste après, mon père (Émile) vient me voir dans les vestiaires et pareil, je lui dis : "C'est cuit ! Les Bleus vont encore me passer sous le nez." C'était un peu ma crainte depuis le début de saison et c'est arrivé. Mais plus de peur que de mal, les médecins et les kinés m'ont très vite rassuré. C'était le mollet.

Avez-vous évacué ce contretemps rapidement ?


Oui. La blessure était finalement minime, mais il ne fallait pas prendre de risques pour ne pas l'aggraver. Fabien (Galthié) m'a appelé pour me dire qu'il n'y avait pas le feu, qu'il ne fallait pas griller les étapes. J'ai repensé à la Tournée d'automne 2022 où, après deux mois d'absence à cause d'une blessure à une cheville, j'avais repris directement avec les Bleus. Je n'étais pas à 100 %. Ce n'était bénéfique ni pour moi ni pour l'équipe. J'ai appris de mon erreur d'avoir voulu revenir trop vite. D'un commun accord avec le staff des Bleus, nous avons choisi la patience afin que je sois au maximum de mes capacités pour le Tournoi. Même si c'est très frustrant.

Appréhendez-vous votre retour en équipe de France, avec les évolutions apportées par le nouveau staff ?

Non, pas du tout. J'ai hâte de recevoir un appel me disant que je suis pris dans le groupe, de revoir mon nom sur une convocation. J'ai la sensation que je serai comme un gamin qui monte à Marcoussis pour la première fois de sa carrière. Concernant le staff, je connaissais déjà Patrick (Arlettaz, l'entraîneur de l'attaque). Il a été mon entraîneur avec les moins de 19 ans, notamment lors d'une tournée en Afrique du Sud. Depuis sa prise de fonctions, on s'est vu quelques fois à Toulouse. »

« Je ne me suis jamais senti installé »


« Malgré votre absence d'un an et demi, le staff a souhaité que vous preniez votre temps. Ressentez-vous cette confiance placée en vous ?

Oui, c'est très important à mes yeux, comme l'équipe de France est importante à mes yeux. Fabien et Patrick (Arlettaz), avec qui j'ai également échangé, savent combien j'ai donné pour les Bleus. En m'appelant de temps en temps pour prendre des nouvelles, pour discuter du plan de jeu, je me suis senti impliqué. Raison pour laquelle je me suis toujours considéré comme un membre de cette équipe. J'ai gardé confiance. J'avais le sentiment de ne pas être oublié. En revanche, cela ne me garantit en aucun cas une place dans le groupe. À moi de faire mes preuves chaque week-end.

Pourtant, de l'extérieur, on a le fort sentiment que vous avez un statut important dans cette équipe de France. Celui de numéro 1 au poste de demi d'ouverture. Comment le vivez-vous ?

C'est un peu particulier. Depuis l'arrivée de Fabien comme sélectionneur (en 2019), j'ai eu ce statut et j'ai toujours essayé de prouver du mieux possible que je méritais cette place, tout en sachant que le maillot de l'équipe de France n'appartient à personne. Il faut être bon à chaque match pour garder le maillot. Pendant quatre ans, j'ai la sensation d'avoir montré à Fabien que j'avais les épaules pour endosser ce rôle de numéro 1. Il a sans doute été déçu de mon absence à la Coupe du monde 2023 car il comptait beaucoup sur moi. Je pense que c'est encore le cas aujourd'hui. Je ne ressens pas de pression. Plutôt de l'envie. Mais je ne me considère pas comme l'ouvreur numéro 1 des Bleus. Je dois tout prouver à nouveau.

Malgré votre absence, votre nom est très souvent revenu dans les débats concernant le poste d'ouvreur en équipe de France...

(Il coupe.) Malgré moi ! (Il sourit.) Je n'ai jamais rien revendiqué. Je ne suis jamais allé voir le staff pour dire que c'était moi le numéro 10 des Bleus et que je devais jouer ! Je n'ai pas porté le maillot de l'équipe de France depuis un an et demi. Il y avait une place à prendre.

Thomas Ramos a disputé les cinq derniers matches avec le numéro 10 dans le dos et a été très bon. Vous êtes-vous dit qu'il allait vous donner du fil à retordre ?

Il a fait du Thomas Ramos ! J'étais content qu'il se régale à ce poste. Je savais qu'il allait tenir la baraque. Après, si je suis de retour pour le Tournoi, le staff fera ses choix.

Paradoxalement, il n'apparaît pas comme votre concurrent à ce poste...

(Il sourit.) Ce qui est paradoxal, c'est que Thomas, qui revendique sa préférence pour le poste d'arrière, joue à l'ouverture. Que ce soit avec la France ou le Stade Toulousain, il y a surtout une grosse émulation, qui engendre de la motivation.

Le débat tourne aussi beaucoup autour de Matthieu Jalibert. Comment vivez-vous ce débat quasi permanent ?


J'ai le sentiment que ce débat sera sans fin. Je le répète, je n'ai jamais rien revendiqué. Le staff a fait ses choix. J'ai toujours répondu présent et réalisé les prestations nécessaires pour que le staff me maintienne sa confiance. Je ne suis pas là depuis un an et demi et la logique aurait voulu qu'il prenne le relais. Il a eu l'opportunité de le faire. Ce n'est pas à moi de juger ses prestations. Si le staff lui a préféré Thomas (Ramos) sur les derniers matches, je n'y suis pour rien. C'est dommage que le débat soit toujours centré sur Ntamack-Jalibert alors que, lors de la Tournée de novembre, Thomas a été très bon et qu'il est devenu le numéro 1 au poste.

Si vous attaquez la rencontre face au pays de Galles pour l'ouverture du Tournoi, votre prestation sera disséquée dans les moindres détails... Comment l'appréhendez-vous ?

C'est le cas depuis mes débuts ! J'ai l'habitude de gérer ce genre d'événements. Je suis blindé. Il faudra sans doute que je retienne un peu mes émotions, celle de retrouver ce maillot après tant de mois... Pour le reste, ça ne changera rien.

Vous attaquez 85 % de vos matches - en club ou avec les Bleus - comme titulaire. Comment lutter pour ne pas se sentir installé ?

C'est facile : je ne me suis jamais senti installé. En équipe de France, je sais qu'il y a Matthieu derrière. Si je ne convaincs pas, il prendra ma place. C'est normal. J'en ai parfaitement conscience. Je me suis toujours appliqué à donner le meilleur de moi-même, à ne jamais baisser la garde. Si j'arrive à ce chiffre de 85 %, c'est que le staff de Toulouse et celui des Bleus sont satisfaits de mes performances. »

« L'Irlande reste favorite »


« Avec le Stade Toulousain, les titres s'enchaînent (4 Brennus, 2 Coupes d'Europe) alors qu'avec les Bleus, vous n'avez gagné qu'un Grand Chelem (2022)...

C'est bien, mais ce n'est pas assez pour cette génération avec des joueurs de grand talent, les meilleurs du monde à leur poste, et tout le travail fourni depuis quelques années.

Est-ce que ça décuple votre motivation pour votre retour avec en ligne de mire le Tournoi 2025 ?

Ma motivation était déjà très haute. Le Tournoi est emblématique. C'est un objectif chaque année, même si en année impaire, avec trois déplacements (en Irlande, Angleterre et Italie), la tâche est un peu plus compliquée. Ça fait d'ailleurs bien longtemps qu'on ne l'a pas gagné dans cette configuration (2007). On a le potentiel pour y arriver. C'est un sacré challenge.

Comment jugez-vous les forces en présence ?


Sur la dernière tournée, l'Irlande a été un peu moins impressionnante que les années précédentes, mais cette équipe reste favorite du Tournoi. L'Angleterre a perdu presque tous ses matches, mais elle a produit un rugby très emballant. Ça restera très compliqué, comme face à l'Écosse. L'Italie joue aussi très bien au rugby. Ce sera encore un Tournoi très relevé avec de beaux matches de rugby. »

"Le jeudi 19 décembre, avant de se rendre au Centre hospitalier universitaire de Toulouse partager un moment avec des enfants malades, le demi d'ouverture du Stade Toulousain (25 ans) s'est livré autour d'un déjeuner, en compagnie de deux membres de SD Management, la société qui l'accompagne dans la gestion de sa carrière."

Alors d'une part le journaliste se fait (très probablement) inviter à déjeuner, mais on nous indique que dans l'après-midi RNT irait visiter des enfants malades (ce qui n'a aucun rapport avec le contenu de l'article) mais étrangement on nous indique que RNT était entouré de 2 gestionnaires de sa carrière. Qu'a voulu dire le journaliste ? Ce sont devenus ses amis à qui il fait un coucou ? La communication est très sous-controle autour de RNT ? "RNT" est une entreprise particulièrement bien gérée qui voudrait démontrer la merveilleuse organisation du ST autour de ses joueurs ... au risque de montrer que le ST est un produit commercial qu'il faut vendre à tout prix ?

J’avais pas fait attention à la photo puisque le contenu ne m’intéresse pas. Mais oui c’est très contrôlé, posé, encadré.Pas du tout rugby. Publi reportage je dirais. Bref très lisse et sans saveur.Quand  je repense à l’article sur Jalibert il y a 3 ans, acerbe, portant jugement sur son environnement privé , ses fractures .
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Message  latine Mar 31 Déc 2024 - 16:47

Allez voir l’Instagram de Matthieu : il a fait une boîte à questions sympa et rafraîchissante.
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Message  Scalp Jeu 2 Jan 2025 - 10:26


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Message  Scalp Jeu 2 Jan 2025 - 10:31


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Message  krahknardz Jeu 2 Jan 2025 - 12:29

Scalp a écrit:

Vu les performances actuelles de NTamack, c'est clair qu'il a sa place en tant que 10 DU XV de France, où avons-nous la tête.... Rolling Eyes
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