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14ᵉ journée : Stade Français / UBB
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Re: 14ᵉ journée : Stade Français / UBB
Scalp a écrit:Big'Ben a écrit:Scalp a écrit:Grand fan de ta revue d’effectif Kaze, quand je lisais le forum sans y participer, c’était ce que j’attendais de lire en premier. Tellement mieux écrit et juste que la plupart de ce que peuvent sortir les journalistes dits spécialisés. C’est comme le podcast des UBBistes finalement, les meilleurs contenus sont produits par les passionnés éclairés du club. Je sais que c’est du boulot, mais si tu t’y colles à nouveau, ça enrichit un peu plus notre communauté, qui est, comme notre club, vraiment en progression. Tout le monde a un truc à rajouter ou à apporter derrière, ça nourrit les échanges.
Pas grand-chose à rajouter, si ce n’est que Boniface fait également moins de fautes, il semble enfin franchir un cap et répondre aux attentes placées en lui. Moi, c’est Poirot que je critiquais souvent, et là, vu l’opposition, chapeau. Avec la montée en puissance de Perchaud, malheureusement stoppée par sa blessure, on va peut-être revoir nos analyses sur notre pile gauche…
En parlant des fautes, nous en avons fait 8 en première mi-temps pour la seule et unique faute qui nous rapporte un carton jaune, mais une seule faute quand même et à partir de là on a accéléré.
J'ai trouvé pour le moins l'arbitre tatillon avec nous sur certaines fautes, mais c'est peut-être mon biais de supporter.
En fait, j'ai revu le match aussi à tête reposée: cet arbitre a le règlement dans la poche de son short et siffle la moindre faute, même quand elle n'impacte pas la situation (genre Poirot qui se fait siffler comme plaqueur alors qu'il fait l'effort de rouler sur le côté, bras ouverts et que le ballon est jouable et pas ralenti).
Il a décidé hier, comme quelques collègues à lui, de pénaliser plus durement l'équipe sans ballon, coupable selon lui de faire plus de fautes a priori sous la pression adverse.
C'est pour ça qu'hier, la distribution des fautes a bien été effectuée de manière partagée selon la domination du SF ou de l'UBB en première et deuxième mi-temps.
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: 14ᵉ journée : Stade Français / UBB
Dr. Gregory Bouse a écrit:Scalp a écrit:Big'Ben a écrit:Scalp a écrit:Grand fan de ta revue d’effectif Kaze, quand je lisais le forum sans y participer, c’était ce que j’attendais de lire en premier. Tellement mieux écrit et juste que la plupart de ce que peuvent sortir les journalistes dits spécialisés. C’est comme le podcast des UBBistes finalement, les meilleurs contenus sont produits par les passionnés éclairés du club. Je sais que c’est du boulot, mais si tu t’y colles à nouveau, ça enrichit un peu plus notre communauté, qui est, comme notre club, vraiment en progression. Tout le monde a un truc à rajouter ou à apporter derrière, ça nourrit les échanges.
Pas grand-chose à rajouter, si ce n’est que Boniface fait également moins de fautes, il semble enfin franchir un cap et répondre aux attentes placées en lui. Moi, c’est Poirot que je critiquais souvent, et là, vu l’opposition, chapeau. Avec la montée en puissance de Perchaud, malheureusement stoppée par sa blessure, on va peut-être revoir nos analyses sur notre pile gauche…
En parlant des fautes, nous en avons fait 8 en première mi-temps pour la seule et unique faute qui nous rapporte un carton jaune, mais une seule faute quand même et à partir de là on a accéléré.
J'ai trouvé pour le moins l'arbitre tatillon avec nous sur certaines fautes, mais c'est peut-être mon biais de supporter.
En fait, j'ai revu le match aussi à tête reposée: cet arbitre a le règlement dans la poche de son short et siffle la moindre faute, même quand elle n'impacte pas la situation (genre Poirot qui se fait siffler comme plaqueur alors qu'il fait l'effort de rouler sur le côté, bras ouverts et que le ballon est jouable et pas ralenti).
Il a décidé hier, comme quelques collègues à lui, de pénaliser plus durement l'équipe sans ballon, coupable selon lui de faire plus de fautes a priori sous la pression adverse.
C'est pour ça qu'hier, la distribution des fautes a bien été effectuée de manière partagée selon la domination du SF ou de l'UBB en première et deuxième mi-temps.
Un ancien comptable certainement on peut critiquer la CC, l'arbitrage, c'est parfois l'inverse, mais au moins ça joue…
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Re: 14ᵉ journée : Stade Français / UBB
Big'Ben a écrit:Scalp a écrit:Big'Ben a écrit:Scalp a écrit:Grand fan de ta revue d’effectif Kaze, quand je lisais le forum sans y participer, c’était ce que j’attendais de lire en premier. Tellement mieux écrit et juste que la plupart de ce que peuvent sortir les journalistes dits spécialisés. C’est comme le podcast des UBBistes finalement, les meilleurs contenus sont produits par les passionnés éclairés du club. Je sais que c’est du boulot, mais si tu t’y colles à nouveau, ça enrichit un peu plus notre communauté, qui est, comme notre club, vraiment en progression. Tout le monde a un truc à rajouter ou à apporter derrière, ça nourrit les échanges.
Pas grand-chose à rajouter, si ce n’est que Boniface fait également moins de fautes, il semble enfin franchir un cap et répondre aux attentes placées en lui. Moi, c’est Poirot que je critiquais souvent, et là, vu l’opposition, chapeau. Avec la montée en puissance de Perchaud, malheureusement stoppée par sa blessure, on va peut-être revoir nos analyses sur notre pile gauche…
En parlant des fautes, nous en avons fait 8 en première mi-temps pour la seule et unique faute qui nous rapporte un carton jaune, mais une seule faute quand même et à partir de là on a accéléré.
J'ai trouvé pour le moins l'arbitre tatillon avec nous sur certaines fautes, mais c'est peut-être mon biais de supporter.
T'es pas le seul à le penser, rien que le grattage de Tameifuna qui est sanctionné, on le voit très bien au ralentit qu'il relâche le joueur, là la vidéo était en vacance en ce qui nous concerne, alors que face à Toulon il avait regardé le moindre petit doute, la moindre petite action pour revenir sur l'arbitre de champ. Si on avait continué dans la lignée, l'arbitre vidéo aurait dû reprendre son collègue pour dire qu'il avait fait une erreur et que la pénalité était bien pour nous et pas contre nous. Y a au moins une ou deux actions similaires où l'arbitre va vite en besogne....
Après, c'est peut-être le genre d'arbitre qui laisse l'avantage à l'attaque et non à la défense.
Sur notre essai refusé aussi, je ne vois pas quand le SF souléve le ballon, où c'est un quart d'heure aprés la bataille, la question à l'arbitre vidéo n'est pas la bonne…
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Re: 14ᵉ journée : Stade Français / UBB
Scalp a écrit:Big'Ben a écrit:Scalp a écrit:Big'Ben a écrit:Scalp a écrit:Grand fan de ta revue d’effectif Kaze, quand je lisais le forum sans y participer, c’était ce que j’attendais de lire en premier. Tellement mieux écrit et juste que la plupart de ce que peuvent sortir les journalistes dits spécialisés. C’est comme le podcast des UBBistes finalement, les meilleurs contenus sont produits par les passionnés éclairés du club. Je sais que c’est du boulot, mais si tu t’y colles à nouveau, ça enrichit un peu plus notre communauté, qui est, comme notre club, vraiment en progression. Tout le monde a un truc à rajouter ou à apporter derrière, ça nourrit les échanges.
Pas grand-chose à rajouter, si ce n’est que Boniface fait également moins de fautes, il semble enfin franchir un cap et répondre aux attentes placées en lui. Moi, c’est Poirot que je critiquais souvent, et là, vu l’opposition, chapeau. Avec la montée en puissance de Perchaud, malheureusement stoppée par sa blessure, on va peut-être revoir nos analyses sur notre pile gauche…
En parlant des fautes, nous en avons fait 8 en première mi-temps pour la seule et unique faute qui nous rapporte un carton jaune, mais une seule faute quand même et à partir de là on a accéléré.
J'ai trouvé pour le moins l'arbitre tatillon avec nous sur certaines fautes, mais c'est peut-être mon biais de supporter.
T'es pas le seul à le penser, rien que le grattage de Tameifuna qui est sanctionné, on le voit très bien au ralentit qu'il relâche le joueur, là la vidéo était en vacance en ce qui nous concerne, alors que face à Toulon il avait regardé le moindre petit doute, la moindre petite action pour revenir sur l'arbitre de champ. Si on avait continué dans la lignée, l'arbitre vidéo aurait dû reprendre son collègue pour dire qu'il avait fait une erreur et que la pénalité était bien pour nous et pas contre nous. Y a au moins une ou deux actions similaires où l'arbitre va vite en besogne....
Après, c'est peut-être le genre d'arbitre qui laisse l'avantage à l'attaque et non à la défense.
Sur notre essai refusé aussi, je ne vois pas quand le SF souléve le ballon, où c'est un quart d'heure aprés la bataille, la question à l'arbitre vidéo n'est pas la bonne…
L'arbitre de champ a décidé qu'il ne voyait pas d'essai. Comme la vidéo ne confirme pas clairement l'essai, le refuser est logique.
L'aribtre aurait dû dire qu'il y avait essai et comme aucune image ne montrait qu'il n'y avait l'essai, Pablito aurait vu son essai accordé.
Tout est dans la question de l'arbitre, en effet et sur ce qu'il a vu.
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Re: 14ᵉ journée : Stade Français / UBB
Dr. Gregory Bouse a écrit:Scalp a écrit:Big'Ben a écrit:Scalp a écrit:Big'Ben a écrit:Scalp a écrit:Grand fan de ta revue d’effectif Kaze, quand je lisais le forum sans y participer, c’était ce que j’attendais de lire en premier. Tellement mieux écrit et juste que la plupart de ce que peuvent sortir les journalistes dits spécialisés. C’est comme le podcast des UBBistes finalement, les meilleurs contenus sont produits par les passionnés éclairés du club. Je sais que c’est du boulot, mais si tu t’y colles à nouveau, ça enrichit un peu plus notre communauté, qui est, comme notre club, vraiment en progression. Tout le monde a un truc à rajouter ou à apporter derrière, ça nourrit les échanges.
Pas grand-chose à rajouter, si ce n’est que Boniface fait également moins de fautes, il semble enfin franchir un cap et répondre aux attentes placées en lui. Moi, c’est Poirot que je critiquais souvent, et là, vu l’opposition, chapeau. Avec la montée en puissance de Perchaud, malheureusement stoppée par sa blessure, on va peut-être revoir nos analyses sur notre pile gauche…
En parlant des fautes, nous en avons fait 8 en première mi-temps pour la seule et unique faute qui nous rapporte un carton jaune, mais une seule faute quand même et à partir de là on a accéléré.
J'ai trouvé pour le moins l'arbitre tatillon avec nous sur certaines fautes, mais c'est peut-être mon biais de supporter.
T'es pas le seul à le penser, rien que le grattage de Tameifuna qui est sanctionné, on le voit très bien au ralentit qu'il relâche le joueur, là la vidéo était en vacance en ce qui nous concerne, alors que face à Toulon il avait regardé le moindre petit doute, la moindre petite action pour revenir sur l'arbitre de champ. Si on avait continué dans la lignée, l'arbitre vidéo aurait dû reprendre son collègue pour dire qu'il avait fait une erreur et que la pénalité était bien pour nous et pas contre nous. Y a au moins une ou deux actions similaires où l'arbitre va vite en besogne....
Après, c'est peut-être le genre d'arbitre qui laisse l'avantage à l'attaque et non à la défense.
Sur notre essai refusé aussi, je ne vois pas quand le SF souléve le ballon, où c'est un quart d'heure aprés la bataille, la question à l'arbitre vidéo n'est pas la bonne…
L'arbitre de champ a décidé qu'il ne voyait pas d'essai. Comme la vidéo ne confirme pas clairement l'essai, le refuser est logique.
L'aribtre aurait dû dire qu'il y avait essai et comme aucune image ne montrait qu'il n'y avait l'essai, Pablito aurait vu son essai accordé.
Tout est dans la question de l'arbitre, en effet et sur ce qu'il a vu.
Il n'est pas dans l'action, il fait le tour, il met 10 plombes à voir le ballon. La dernière image, on voit le ballon aplatit proche de la ligne, mais ce n'est pas clair. On n'est pas revenue sur cette image…
Mais bon, ce n'est pas bien grave, on n'est pas à un essai prés
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Re: 14ᵉ journée : Stade Français / UBB
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Top 14 - Après sa déroute contre l'UBB, le Stade français est désormais en mode survie
Arnaud Beurdeley
Après une deuxième défaite (en forme d’humiliation) à domicile, il n’y a pas plus de doute : le Stade français, demi-finaliste de la saison dernière, est à classer parmi les clubs qui jouent le maintien.
Rien ne va plus au Stade français. Une semaine après sa défaite face au Stade toulousain, le club parisien s’est de nouveau incliné, mais cette fois à domicile, face à l’Union Bordeaux-Bègles (19-46). Une défaite en forme d’humiliation. Les quelques larmes aperçues sur les joues de Léo Barré à l’issue de la rencontre en témoignent. La colère non contenue de Ryan Chapuis aussi. Le club de la capitale vit des heures sombres. Début novembre, Morgan Parra, l’un des adjoints de Laurent Labit, avait annoncé à l’issue d’une défaite à La Rochelle (35-18) : "Il n’y a rien de honteux à dire que Paris joue le maintien." Sans doute était-ce aussi prématuré que visionnaire ? Et si certains pensaient les Soldats roses encore capables de regarder vers le haut du classement et une hypothétique qualification pour la phase finale, ils ont pris en pleine face la froide réalité du niveau de performance de leur équipe à l’aune de la prestation bordelaise.
Désormais, le Stade français est en opération survie. Son championnat n’est plus celui de l’UBB, du Stade toulousain ou du RC Toulon. Sa compétition se dessine dans le périmètre de Pau, Perpignan, Lyon ou encore Vannes, son prochain adversaire en Top 14. "Nous sommes dans une situation d’urgence, a reconnu le trois-quarts centre Samuel Ezéala. On se retrouve en bas du classement (13e). Il faut rester humbles, on joue le maintien. On ne peut pas dire qu’on joue autre chose. C’est décevant mais c’est la réalité." Et d’ajouter : "On a un sentiment de honte. On a déçu les supporters, le staff, ça nous fait chier. On va continuer à travailler, faire le dos rond. Il ne faut pas se chercher des excuses, c’est notre faute et on n’a pas assuré." Doux euphémisme. Comment expliquer l’incapacité chronique de cette équipe à matérialiser ses rares temps forts ? Pourquoi les mêmes joueurs répètent inlassablement les mêmes gestes grossiers, synonymes d’indiscipline ? Un exemple : en 33 minutes passées sur la pelouse, Baptiste Pesenti a été sanctionné à deux reprises pour un croche-patte stupide sur Uberti et un coup au visage sur Jefferson Poirot… Et que dire de la performance de Louis Carbonel, annoncé comme le nouveau stratège ? Sa responsabilité est engagée sur deux des six essais encaissés.
L’ensemble du staff convoqué par Lombard
Dans l’intimité du vestiaire, ambiance plombée. Laurent Labit a pris la parole pour assumer sa part de responsabilité. Il le dira aussi un peu plus tard en conférence de presse. Interrogé sur le comportement inapproprié de certains de ses joueurs, le directeur du rugby a déclaré : "Il y a des choses que l’on réglera en interne. Mais le principal responsable, c’est moi. C’est moi qui constitue l’effectif, qui met les joueurs sur le terrain. C’est donc ma responsabilité."
Un peu plus tard, le directeur général Thomas Lombard a convoqué l’ensemble du staff dans le salon présidentiel, déserté rapidement par les invités et autres partenaires glacés autant par la température polaire régnant samedi soir à Paris que par la piteuse performance de leur équipe. Durant un long moment, les échanges ont été vifs, certains membres du staff prenant la parole plus pour rejeter la faute sur les uns ou les autres que pour tenter de trouver une solution. Et pendant ce temps-là, le président propriétaire Hans-Peter Wild, lui, se trouvait aux États-Unis…
Top 14 - Après sa déroute contre l'UBB, le Stade français est désormais en mode survie
Arnaud Beurdeley
Après une deuxième défaite (en forme d’humiliation) à domicile, il n’y a pas plus de doute : le Stade français, demi-finaliste de la saison dernière, est à classer parmi les clubs qui jouent le maintien.
Rien ne va plus au Stade français. Une semaine après sa défaite face au Stade toulousain, le club parisien s’est de nouveau incliné, mais cette fois à domicile, face à l’Union Bordeaux-Bègles (19-46). Une défaite en forme d’humiliation. Les quelques larmes aperçues sur les joues de Léo Barré à l’issue de la rencontre en témoignent. La colère non contenue de Ryan Chapuis aussi. Le club de la capitale vit des heures sombres. Début novembre, Morgan Parra, l’un des adjoints de Laurent Labit, avait annoncé à l’issue d’une défaite à La Rochelle (35-18) : "Il n’y a rien de honteux à dire que Paris joue le maintien." Sans doute était-ce aussi prématuré que visionnaire ? Et si certains pensaient les Soldats roses encore capables de regarder vers le haut du classement et une hypothétique qualification pour la phase finale, ils ont pris en pleine face la froide réalité du niveau de performance de leur équipe à l’aune de la prestation bordelaise.
Désormais, le Stade français est en opération survie. Son championnat n’est plus celui de l’UBB, du Stade toulousain ou du RC Toulon. Sa compétition se dessine dans le périmètre de Pau, Perpignan, Lyon ou encore Vannes, son prochain adversaire en Top 14. "Nous sommes dans une situation d’urgence, a reconnu le trois-quarts centre Samuel Ezéala. On se retrouve en bas du classement (13e). Il faut rester humbles, on joue le maintien. On ne peut pas dire qu’on joue autre chose. C’est décevant mais c’est la réalité." Et d’ajouter : "On a un sentiment de honte. On a déçu les supporters, le staff, ça nous fait chier. On va continuer à travailler, faire le dos rond. Il ne faut pas se chercher des excuses, c’est notre faute et on n’a pas assuré." Doux euphémisme. Comment expliquer l’incapacité chronique de cette équipe à matérialiser ses rares temps forts ? Pourquoi les mêmes joueurs répètent inlassablement les mêmes gestes grossiers, synonymes d’indiscipline ? Un exemple : en 33 minutes passées sur la pelouse, Baptiste Pesenti a été sanctionné à deux reprises pour un croche-patte stupide sur Uberti et un coup au visage sur Jefferson Poirot… Et que dire de la performance de Louis Carbonel, annoncé comme le nouveau stratège ? Sa responsabilité est engagée sur deux des six essais encaissés.
L’ensemble du staff convoqué par Lombard
Dans l’intimité du vestiaire, ambiance plombée. Laurent Labit a pris la parole pour assumer sa part de responsabilité. Il le dira aussi un peu plus tard en conférence de presse. Interrogé sur le comportement inapproprié de certains de ses joueurs, le directeur du rugby a déclaré : "Il y a des choses que l’on réglera en interne. Mais le principal responsable, c’est moi. C’est moi qui constitue l’effectif, qui met les joueurs sur le terrain. C’est donc ma responsabilité."
Un peu plus tard, le directeur général Thomas Lombard a convoqué l’ensemble du staff dans le salon présidentiel, déserté rapidement par les invités et autres partenaires glacés autant par la température polaire régnant samedi soir à Paris que par la piteuse performance de leur équipe. Durant un long moment, les échanges ont été vifs, certains membres du staff prenant la parole plus pour rejeter la faute sur les uns ou les autres que pour tenter de trouver une solution. Et pendant ce temps-là, le président propriétaire Hans-Peter Wild, lui, se trouvait aux États-Unis…
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Re: 14ᵉ journée : Stade Français / UBB
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UBB. « Ce qu’il fait en ce moment, c’est stratosphérique » : Louis Bielle-Biarrey n’en finit plus d’impressionner
Par Yoan Leshauriès
Dans la lignée de son année 2024, l’international français de l’UBB a livré une prestation XXL samedi lors de la victoire au Stade Français (19-46), marquée par son doublé et son cadrage-débordement d’anthologie
Il n’en finit plus d’affoler les compteurs. Louis Bielle-Biarrey (21 ans) a débuté l’année 2025 comme il avait terminé la dernière : sur les chapeaux de roues. Auteur de 21 essais en 31 matchs en 2024, l’international français (14 sélections) de l’Union Bordeaux-Bègles a encore inscrit un doublé lors de la victoire bonifiée sur le terrain du Stade Français (19-46), samedi. Cette saison, il en est à 14 essais en 14 matchs. Une efficacité redoutable.
En plus de soigner les statistiques, le Bordelais y ajoute la manière. À Paris, il a d’abord sorti son arme fétiche : un grand coup de « pompe » dans les 22 adverses, une accélération fulgurante et un rebond favorable. Devançant Louis Carbonel, le jeune ailier ou arrière a inscrit le deuxième essai de son équipe (53e). En toute fin de match, bien servi par Nans Ducuing sur son aile gauche, il s’est offert un cadrage-débordement départ arrêté qui a laissé Charles Laloi sur place pour le sixième essai girondin (80e + 1).
« J’ai rarement vu des joueurs aussi talentueux. Ce qu’il fait en ce moment, c’est stratosphérique »
« Honnêtement, faire un cadrage-débordement sur aussi peu de largeur, il n’y a que Louis qui est capable de ça, souligne son coéquipier Maxime Lucu. On a la chance d’avoir ce joueur dans l’effectif, il monte en régime depuis un an, et surtout depuis quelques mois, où il réalise des performances de très haut niveau. Ce gamin est top humainement au quotidien et en plus, il a des qualités énormes… J’ai rarement vu des joueurs aussi talentueux. Ce qu’il a fait sur un mètre de largeur, c’est beau. Ce qu’il fait en ce moment, c’est stratosphérique. »
« LBB » n’avait plus marqué un essai en Top 14 depuis le 26 octobre dernier face à Pau. Mais c’est parce qu’il a encore franchi un cap lors de la dernière tournée d’automne avec le XV de France (4 essais). Auteur d’un doublé face au Japon, il avait à nouveau été dans l’en-but face à la Nouvelle-Zélande et face à l’Argentine. En novembre, il est réellement entré dans une autre sphère. « Je ne suis pas non plus une immense superstar qui ne peut pas sortir chez elle, je vous rassure, confiait-il à son retour en Gironde. Je vais être un petit peu plus attendu, même si je l’étais déjà pas mal. À moi de réussir à trouver les solutions pour toujours être décisif. »
L’art du un-contre-un
L’ailier de l’UBB parvient bien à le rester. Très discret en première période samedi, mis à l’amende sur un cadrage-débordement de Joe Marchant, il a su accélérer pour faire « mouche » après la pause. À son actif : deux essais, cinq courses balle en main, quatre franchissements, quatre défenseurs battus, 41 mètres gagnés… Un festival conclu par ce geste spectaculaire en toute fin de rencontre. « Loulou, en un-contre-un, c’est un joueur de très haut niveau », souligne Noel McNamara, l’entraîneur irlandais en charge de l’animation offensive girondine.
Dans le sillage de sa pépite, l’UBB prolonge sa belle série de sept victoires et a récupéré la première place du Top 14, avant de rebasculer sur la Champions Cup (samedi à Exeter). « On était venu ici avec des intentions. On espérait peut-être la victoire et ce succès bonifié fait vraiment beaucoup de bien. On est content de faire le plein de points à Paris. On sait que ce n’est pas facile de venir gagner ici, donc c’est la joie qui prime après ce match. Maintenant, on passe à la Coupe d’Europe. »
UBB. « Ce qu’il fait en ce moment, c’est stratosphérique » : Louis Bielle-Biarrey n’en finit plus d’impressionner
Par Yoan Leshauriès
Dans la lignée de son année 2024, l’international français de l’UBB a livré une prestation XXL samedi lors de la victoire au Stade Français (19-46), marquée par son doublé et son cadrage-débordement d’anthologie
Il n’en finit plus d’affoler les compteurs. Louis Bielle-Biarrey (21 ans) a débuté l’année 2025 comme il avait terminé la dernière : sur les chapeaux de roues. Auteur de 21 essais en 31 matchs en 2024, l’international français (14 sélections) de l’Union Bordeaux-Bègles a encore inscrit un doublé lors de la victoire bonifiée sur le terrain du Stade Français (19-46), samedi. Cette saison, il en est à 14 essais en 14 matchs. Une efficacité redoutable.
En plus de soigner les statistiques, le Bordelais y ajoute la manière. À Paris, il a d’abord sorti son arme fétiche : un grand coup de « pompe » dans les 22 adverses, une accélération fulgurante et un rebond favorable. Devançant Louis Carbonel, le jeune ailier ou arrière a inscrit le deuxième essai de son équipe (53e). En toute fin de match, bien servi par Nans Ducuing sur son aile gauche, il s’est offert un cadrage-débordement départ arrêté qui a laissé Charles Laloi sur place pour le sixième essai girondin (80e + 1).
« J’ai rarement vu des joueurs aussi talentueux. Ce qu’il fait en ce moment, c’est stratosphérique »
« Honnêtement, faire un cadrage-débordement sur aussi peu de largeur, il n’y a que Louis qui est capable de ça, souligne son coéquipier Maxime Lucu. On a la chance d’avoir ce joueur dans l’effectif, il monte en régime depuis un an, et surtout depuis quelques mois, où il réalise des performances de très haut niveau. Ce gamin est top humainement au quotidien et en plus, il a des qualités énormes… J’ai rarement vu des joueurs aussi talentueux. Ce qu’il a fait sur un mètre de largeur, c’est beau. Ce qu’il fait en ce moment, c’est stratosphérique. »
« LBB » n’avait plus marqué un essai en Top 14 depuis le 26 octobre dernier face à Pau. Mais c’est parce qu’il a encore franchi un cap lors de la dernière tournée d’automne avec le XV de France (4 essais). Auteur d’un doublé face au Japon, il avait à nouveau été dans l’en-but face à la Nouvelle-Zélande et face à l’Argentine. En novembre, il est réellement entré dans une autre sphère. « Je ne suis pas non plus une immense superstar qui ne peut pas sortir chez elle, je vous rassure, confiait-il à son retour en Gironde. Je vais être un petit peu plus attendu, même si je l’étais déjà pas mal. À moi de réussir à trouver les solutions pour toujours être décisif. »
L’art du un-contre-un
L’ailier de l’UBB parvient bien à le rester. Très discret en première période samedi, mis à l’amende sur un cadrage-débordement de Joe Marchant, il a su accélérer pour faire « mouche » après la pause. À son actif : deux essais, cinq courses balle en main, quatre franchissements, quatre défenseurs battus, 41 mètres gagnés… Un festival conclu par ce geste spectaculaire en toute fin de rencontre. « Loulou, en un-contre-un, c’est un joueur de très haut niveau », souligne Noel McNamara, l’entraîneur irlandais en charge de l’animation offensive girondine.
Dans le sillage de sa pépite, l’UBB prolonge sa belle série de sept victoires et a récupéré la première place du Top 14, avant de rebasculer sur la Champions Cup (samedi à Exeter). « On était venu ici avec des intentions. On espérait peut-être la victoire et ce succès bonifié fait vraiment beaucoup de bien. On est content de faire le plein de points à Paris. On sait que ce n’est pas facile de venir gagner ici, donc c’est la joie qui prime après ce match. Maintenant, on passe à la Coupe d’Europe. »
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[quote="Scalp"][/embed]
Comme Nadolo, j'ai bien aimé la partie de Carbury qui a vraiment bien distribué et su créer du danger en faisant jouer dans les intervalles.
Tapuai fait un bon match avec des super courses, des décalages et des passes sur le pas.
J'ai adoré l'essai de Coleman, lequel vient converger dans l'intervalle et le passeur: Carbury a su ralentir la vitesse du ballon, pour faire jouer notre seconde ligne dans la défense. Top!
Comme Nadolo, j'ai bien aimé la partie de Carbury qui a vraiment bien distribué et su créer du danger en faisant jouer dans les intervalles.
Tapuai fait un bon match avec des super courses, des décalages et des passes sur le pas.
J'ai adoré l'essai de Coleman, lequel vient converger dans l'intervalle et le passeur: Carbury a su ralentir la vitesse du ballon, pour faire jouer notre seconde ligne dans la défense. Top!
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Re: 14ᵉ journée : Stade Français / UBB
Je la sens bien la progression linéaire de Carbery, comme beaucoup, il a besoin de prendre ses marques avec le système et le collectif, mais il est d’ores et déjà précieux et va monter en puissance. Un vrai atout au poste, pour les doublons et le turnover avec Matthieu…Dr. Gregory Bouse a écrit:Scalp a écrit:[/embed]
Comme Nadolo, j'ai bien aimé la partie de Carbury qui a vraiment bien distribué et su créer du danger en faisant jouer dans les intervalles.
Tapuai fait un bon match avec des super courses, des décalages et des passes sur le pas.
J'ai adoré l'essai de Coleman, lequel vient converger dans l'intervalle et le passeur: Carbury a su ralentir la vitesse du ballon, pour faire jouer notre seconde ligne dans la défense. Top!
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Re: 14ᵉ journée : Stade Français / UBB
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L'équipe type de la 14e journée de Top 14
Retrouvez notre équipe type de la 14e journée de Top 14, marquée notamment par les belles victoires de Toulon, Montpellier et Bordeaux et la résistance des jeunes Toulousains à La Rochelle.
15 - Romain Buros (UBB)
Pour son retour à la compétition après quasiment deux mois d'absence, l'arrière de l'UBB a vite retrouvé son niveau. Le Bordelais s'est d'abord illustré dans le jeu aérien en étant impeccable sous les chandelles contre le Stade Français. Il est d'ailleurs à l'origine du deuxième essai de son équipe inscrit par Bielle-Biarrey. Très en jambe, Buros, qui a tenté plusieurs relances bien senties, est également à la finition du troisième après une belle course de soutien. De bon augure à une semaine de la liste pour le Tournoi.
14 - Gaël Dréan (Toulon)
L'ailier droit varois est allé chercher l'essai du bonus offensif à deux minutes de la fin d'un match que les Racingmen avaient pourtant à leur portée. Voilà donc le Breton de la rade co-leader du classement des meilleurs marqueurs avec dix réalisations si l'on ajoute l'essai qu'il inscrivit à la 29e à la conclusion d'un magnifique contre serti de passes millimétrées pour lui acheminer le ballon et le mettre en débordement.
13 - Leicester Fainga'anuku (Toulon)
Le puissant trois-quarts centre international néo-zélandais du RCT n'a pas inscrit d'essai mais il a constamment percuté la défense francilienne. Ses courses rectilignes et ses coups d'épaule ont fait à chaque fois reculer ses adversaires. Il a mis sous l'éteignoir le duo Tuisova-Chavancy, et sa complémentarité avec Jérémy Sinzelle, meilleur plaqueur du match, n'a jamais été aussi évidente que ce samedi après-midi à Mayol.
12 - Lucas Vignères (Toulouse)
Il a été l'un des symboles de cette jeune et inexpérimentée formation de Toulouse qui a fait trembler jusqu'à la sirène les Rochelais (22-19) samedi. Pour sa première titularisation dans l'élite, le centre de 19 ans a été exemplaire dans le combat. Il a été parfait défensivement (8/8 au plaquage), allant jusqu'à gratter un ballon brûlant en première période. Et s'il a peu eu de munition offensivement, il a signé une action spectaculaire en mettant Uini Atonio au sol après une charge agressive.
11 - Louis Bielle-Biarrey (UBB)
Pendant la première période sur la pelouse du Stade Français, l'ailier n'a quasiment pas touché de ballons. En seconde période, changement de décor. ''LBB'' a fait sa spéciale. Un coup de pied à suivre, un sprint et un rebond favorable pour chiper le ballon au nez de Carbonel et inscrire l'essai du break. L'international signe un doublé en fin de match en réalisant un ''cad-deb'' le long de la ligne face à Charles Laloi. Du grand art !
10 - Pierre Popelin (Castres)
Passé au travers une semaine plus tôt lors de la défaite à Bayonne, le numéro dix castrais a cette fois livré une copie plus convaincante. Et pas seulement parce que le joueur de 29 ans a passé son premier drop en Top 14. Tout n'a pas été parfait mais, à l'image de son 50-22 trouvé en première période, Popelin a bien contribué au succès face à Pau (24-19).
9- Baptiste Serin (Toulon)
Voilà bien le grand orchestrateur du succès toulonnais face au Racing 92 ! Outre sa double et spectaculaire implication (percée, chistera puis passe au pied) sur le premier essai varois (6e), le demi de mêlée, en grande forme internationale, a pesé dans l'alternance, clé de cette victoire bonifiée. Pour son entraîneur Pierre Mignoni, Baptiste Serin a surtout été « précieux dans le jeu au pied », en particulier pour assurer les sorties de camp.
8 - Abraham Papali'i (Castres)
L'expérimenté troisième-ligne centre néo-zélandais de Castres a encore beaucoup pesé sur le jeu de son équipe. Auteur de douze plaquages et autant de courses avec le ballon contre la Section Paloise, il a une nouvelle fois mis son équipe dans le sens de la marche, pour un premier succès en Top 14 depuis fin novembre.
7 - Beka Saginadze (Lyon)
Le sécateur du LOU est incontestablement l'homme fort du club rhodanien depuis quelques semaines. Le troisième-ligne géorgien a ressorti une grosse performance physique et a provoqué de gros dégâts dans la défense catalane par ses charges et ses plaquages (9). Il gratte un ballon brûlant à deux minutes de la fin alors que l'USAP tentait de renverser le score.
6 - Mathieu Babillot (Castres)
Le capitaine castrais a montré l'exemple. Auteur du premier essai de son équipe (à la 25e) face à Pau, le troisième-ligne a redonné un peu de confiance à un groupe qui en manque cruellement. Comme souvent, il a rassuré ses partenaires, et pas seulement grâce à ses neuf courses ballon en mains.
5 - Tyler Duguid (Montpellier)
Au coeur d'un paquet d'avants montpelliérains impressionnant en ce moment, le deuxième-ligne canadien a encore été très solide face à Bayonne samedi (42-10). Auteur de 10 plaquages, le colosse a infligé quelques gros tampons qui confirment sa dureté au contact. Dans le travail obscur, Duguid est très précieux. Et il sait avancer ballon en mains, à l'image de ses six mètres gagnés sur ce match.
4 - Matthias Halagahu (Toulon)
Pur produit du RCT, le jeune Wallisien de Fréjus a abattu un travail de titan face aux Racingmen. Omniprésent au combat, il a été précieux dans l'alignement et s'est offert le luxe de gratter des ballons dans les mauls. Sa force de bras, son gabarit massif et son engagement sans faille ont pesé dans l'affrontement qui tourna à l'avantage des Toulonnais en première période. Son implication n'est pas anodine dans les phases de pilonnage qui précédèrent l'essai du bonus (78e).
3 - Wilfrid Hounkpatin (Montpellier)
Le MHR continue d'écrabouiller ses vis-à-vis en mêlée, Bayonne n'y a pas échappé avec six pénalités concédées sur ce seul secteur samedi après-midi. À droite de la première ligne, Wilfrid Hounkpatin n'y est pas pour rien, lui qui arrive à faire parler sa taille (1,92m) et sa puissance (132kg) pour mettre au supplice son vis-à-vis, le jeune Andy Bordelai en l'occurrence. Dans le jeu, Wilfrid Hounkpatin est aussi précieux pour avancer dans l'axe. Il n'est pas pris à défaut non plus en défense, notamment sur les mauls.
2 - Jordan Uelese (Montpellier)
Le talonneur est encore dans l'équipe type cette semaine pour les mêmes raisons. Au coeur de la première ligne du MHR, il continue de faire des ravages en mêlée fermée, avec six pénalités gagnées face à Bayonne samedi. Mais il sait faire autre chose que pousser : il aplatit derrière un maul son quatrième essai de la saison toutes compétitions confondues, gratte un ballon brûlant au sol, finit à 100 % aux plaquages (9/9) et parcourt 12 mètres ballons en mains, avec deux défenseurs battus à son actif. Le tout sur 73 minutes !
1 - Jefferson Poirot (UBB)
Si le pilier gauche a été rapidement pénalisé en début de match (4e), il a ensuite été au coeur du combat. Poirot s'est notamment illustré par son activité au plaquage, mais également en contestant quelques ballons chauds, donc un grattage récompensé d'une pénalité. En mêlée, il a également tenu le choc face à son vis-à-vis Paul Alo-Emile, considéré comme l'une des références à son poste en Top 14.
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15 - Romain Buros (UBB)
Pour son retour à la compétition après quasiment deux mois d'absence, l'arrière de l'UBB a vite retrouvé son niveau. Le Bordelais s'est d'abord illustré dans le jeu aérien en étant impeccable sous les chandelles contre le Stade Français. Il est d'ailleurs à l'origine du deuxième essai de son équipe inscrit par Bielle-Biarrey. Très en jambe, Buros, qui a tenté plusieurs relances bien senties, est également à la finition du troisième après une belle course de soutien. De bon augure à une semaine de la liste pour le Tournoi.
14 - Gaël Dréan (Toulon)
L'ailier droit varois est allé chercher l'essai du bonus offensif à deux minutes de la fin d'un match que les Racingmen avaient pourtant à leur portée. Voilà donc le Breton de la rade co-leader du classement des meilleurs marqueurs avec dix réalisations si l'on ajoute l'essai qu'il inscrivit à la 29e à la conclusion d'un magnifique contre serti de passes millimétrées pour lui acheminer le ballon et le mettre en débordement.
13 - Leicester Fainga'anuku (Toulon)
Le puissant trois-quarts centre international néo-zélandais du RCT n'a pas inscrit d'essai mais il a constamment percuté la défense francilienne. Ses courses rectilignes et ses coups d'épaule ont fait à chaque fois reculer ses adversaires. Il a mis sous l'éteignoir le duo Tuisova-Chavancy, et sa complémentarité avec Jérémy Sinzelle, meilleur plaqueur du match, n'a jamais été aussi évidente que ce samedi après-midi à Mayol.
12 - Lucas Vignères (Toulouse)
Il a été l'un des symboles de cette jeune et inexpérimentée formation de Toulouse qui a fait trembler jusqu'à la sirène les Rochelais (22-19) samedi. Pour sa première titularisation dans l'élite, le centre de 19 ans a été exemplaire dans le combat. Il a été parfait défensivement (8/8 au plaquage), allant jusqu'à gratter un ballon brûlant en première période. Et s'il a peu eu de munition offensivement, il a signé une action spectaculaire en mettant Uini Atonio au sol après une charge agressive.
11 - Louis Bielle-Biarrey (UBB)
Pendant la première période sur la pelouse du Stade Français, l'ailier n'a quasiment pas touché de ballons. En seconde période, changement de décor. ''LBB'' a fait sa spéciale. Un coup de pied à suivre, un sprint et un rebond favorable pour chiper le ballon au nez de Carbonel et inscrire l'essai du break. L'international signe un doublé en fin de match en réalisant un ''cad-deb'' le long de la ligne face à Charles Laloi. Du grand art !
10 - Pierre Popelin (Castres)
Passé au travers une semaine plus tôt lors de la défaite à Bayonne, le numéro dix castrais a cette fois livré une copie plus convaincante. Et pas seulement parce que le joueur de 29 ans a passé son premier drop en Top 14. Tout n'a pas été parfait mais, à l'image de son 50-22 trouvé en première période, Popelin a bien contribué au succès face à Pau (24-19).
9- Baptiste Serin (Toulon)
Voilà bien le grand orchestrateur du succès toulonnais face au Racing 92 ! Outre sa double et spectaculaire implication (percée, chistera puis passe au pied) sur le premier essai varois (6e), le demi de mêlée, en grande forme internationale, a pesé dans l'alternance, clé de cette victoire bonifiée. Pour son entraîneur Pierre Mignoni, Baptiste Serin a surtout été « précieux dans le jeu au pied », en particulier pour assurer les sorties de camp.
8 - Abraham Papali'i (Castres)
L'expérimenté troisième-ligne centre néo-zélandais de Castres a encore beaucoup pesé sur le jeu de son équipe. Auteur de douze plaquages et autant de courses avec le ballon contre la Section Paloise, il a une nouvelle fois mis son équipe dans le sens de la marche, pour un premier succès en Top 14 depuis fin novembre.
7 - Beka Saginadze (Lyon)
Le sécateur du LOU est incontestablement l'homme fort du club rhodanien depuis quelques semaines. Le troisième-ligne géorgien a ressorti une grosse performance physique et a provoqué de gros dégâts dans la défense catalane par ses charges et ses plaquages (9). Il gratte un ballon brûlant à deux minutes de la fin alors que l'USAP tentait de renverser le score.
6 - Mathieu Babillot (Castres)
Le capitaine castrais a montré l'exemple. Auteur du premier essai de son équipe (à la 25e) face à Pau, le troisième-ligne a redonné un peu de confiance à un groupe qui en manque cruellement. Comme souvent, il a rassuré ses partenaires, et pas seulement grâce à ses neuf courses ballon en mains.
5 - Tyler Duguid (Montpellier)
Au coeur d'un paquet d'avants montpelliérains impressionnant en ce moment, le deuxième-ligne canadien a encore été très solide face à Bayonne samedi (42-10). Auteur de 10 plaquages, le colosse a infligé quelques gros tampons qui confirment sa dureté au contact. Dans le travail obscur, Duguid est très précieux. Et il sait avancer ballon en mains, à l'image de ses six mètres gagnés sur ce match.
4 - Matthias Halagahu (Toulon)
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3 - Wilfrid Hounkpatin (Montpellier)
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2 - Jordan Uelese (Montpellier)
Le talonneur est encore dans l'équipe type cette semaine pour les mêmes raisons. Au coeur de la première ligne du MHR, il continue de faire des ravages en mêlée fermée, avec six pénalités gagnées face à Bayonne samedi. Mais il sait faire autre chose que pousser : il aplatit derrière un maul son quatrième essai de la saison toutes compétitions confondues, gratte un ballon brûlant au sol, finit à 100 % aux plaquages (9/9) et parcourt 12 mètres ballons en mains, avec deux défenseurs battus à son actif. Le tout sur 73 minutes !
1 - Jefferson Poirot (UBB)
Si le pilier gauche a été rapidement pénalisé en début de match (4e), il a ensuite été au coeur du combat. Poirot s'est notamment illustré par son activité au plaquage, mais également en contestant quelques ballons chauds, donc un grattage récompensé d'une pénalité. En mêlée, il a également tenu le choc face à son vis-à-vis Paul Alo-Emile, considéré comme l'une des références à son poste en Top 14.
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Re: 14ᵉ journée : Stade Français / UBB
Très heureux de la mise en lumière de Cyril (sur lequel j'avais moi même braqué mes projecteurs après le match ) dans le Midol ...car si en effet notre salut vient du pack il en est clairement aujourd'hui la pierre angulaire ...imperturbable et inusable à la tâche.
S'il n'avait été freiné par cette vilaine blessure au poignet qui l'a empêche de se fondre dans le groupe France parions qu'il aurait été de l'aventure du prochain Tournoi. Malheureusement pour lui et heureusement pour nous tant nous ne sommes pas loin d'être à poil en seconde ligne
S'il n'avait été freiné par cette vilaine blessure au poignet qui l'a empêche de se fondre dans le groupe France parions qu'il aurait été de l'aventure du prochain Tournoi. Malheureusement pour lui et heureusement pour nous tant nous ne sommes pas loin d'être à poil en seconde ligne
sudiste- Unioniste de la première heure
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Re: 14ᵉ journée : Stade Français / UBB
sudiste a écrit:Très heureux de la mise en lumière de Cyril (sur lequel j'avais moi même braqué mes projecteurs après le match ) dans le Midol ...car si en effet notre salut vient du pack il en est clairement aujourd'hui la pierre angulaire ...imperturbable et inusable à la tâche.
S'il n'avait été freiné par cette vilaine blessure au poignet qui l'a empêche de se fondre dans le groupe France parions qu'il aurait été de l'aventure du prochain Tournoi. Malheureusement pour lui et heureusement pour nous tant nous ne sommes pas loin d'être à poil en seconde ligne
Après avoir juste à l'instant posté le 100ᵉ article sur l'époustouflant LBB, qui prend la lumière comme personne, si ce n'est Dupont, je trouve que tu fais bien de souligner la dimension énorme, mais plus dans l'ombre, que prend Cazeaux dans notre effectif.
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Re: 14ᵉ journée : Stade Français / UBB
sudiste a écrit:Très heureux de la mise en lumière de Cyril (sur lequel j'avais moi même braqué mes projecteurs après le match ) dans le Midol ...car si en effet notre salut vient du pack il en est clairement aujourd'hui la pierre angulaire ...imperturbable et inusable à la tâche.
S'il n'avait été freiné par cette vilaine blessure au poignet qui l'a empêche de se fondre dans le groupe France parions qu'il aurait été de l'aventure du prochain Tournoi. Malheureusement pour lui et heureusement pour nous tant nous ne sommes pas loin d'être à poil en seconde ligne
Autre chose à dire sur les performances de Cyril, c'est que j'ai l'impression qu'il fait également beaucoup moins de fautes.
Thony- J'aime l'Union à la folie
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