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Prière/invocation pour le rugby à Bordeaux
4 participants
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Prière/invocation pour le rugby à Bordeaux
MA VILLE. Laurent Marti, entrepreneur, président esseulé de l'Union Bordeaux Bègles
Prière pour le rugby
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
« Je crois au projet de l'Union Bordeaux Bègles, qui est l'un des objectifs de ma vie. »
( Photo Philippe Taris)
«Enfant, à Bergerac, il m'a toujours tardé d'entrer dans le monde des adultes. L'indépendance m'interrogeait. J'ai grandi dans une pure ambiance familiale, avec un père d'origine espagnole et une mère d'origine italienne. J'aimais le football, je jouais, mais dans la balance du plaisir, un jour, le rugby a gagné.
J'ai disputé mon premier match à l'âge de 17 ans, en groupe B, à Bergerac. À Toulouse, où le Stade m'a recruté en juniors Reichel, je me suis dit que cet univers était pour moi. Les valeurs de combat, d'humilité, de solidarité, avec des gens qui ne se prenaient pas au sérieux. Inscrit en fac de biologie, j'ai passé mon année à jouer.
Le commerce aussi était pour moi. Je l'ai compris en passant un BTS d'action commerciale. Plutôt que de faire un stage en entreprise, l'idée m'est venue de vendre des briquets publicitaires. À 20 ans, un prof m'a aidé à monter Publitel, ma première société. Ça a marché tout de suite.
Trois ans plus tard, j'achetais un atelier de sérigraphie, avec une machine à imprimer les tee-shirts. J'ai saisi que le textile publicitaire était en train de démarrer. J'ai créé Top Tex, que j'ai installé en France, avant de tout regrouper en seul dépôt à Toulouse. Puis Kariban, ma propre marque, que je développe en Europe. Je suis très fier de la lancer en janvier aux États-Unis. Le rugby, depuis le début, m'accompagne. C'est par un client, Patrick Laporte, qui entraînait le Stade Bordelais, que je me suis rapproché de Bordeaux. La création de l'Union a été essentielle. Le défi me plaisait.
Bordeaux, c'est un potentiel économique, un bassin de population, une histoire rugbystique. Je ne suis pas venu pour le business mais, au contraire, pour m'en détacher. Mon activité est en phase avec les professionnels, pas avec les particuliers. L'Union, c'est un retour aux sources, aux plaisirs simples que j'ai toujours connus.
Quelques absents
En fait, j'ai été un peu naïf. J'ai cru que quelqu'un d'habité comme moi par le rugby, de bosseur et de désintéressé financièrement, ne resterait pas seul. Je me suis trompé. La deuxième année, j'ai fait passer le budget de 3,6 millions à 4,5 millions d'euros. C'est la pire année de ma vie. J'ai beaucoup souffert et beaucoup perdu d'argent. Même si, paradoxalement, je suis prêt à repartir. Ma moelle épinière, c'est ça : se lancer un challenge, tête haute.
Le constat, c'est que le partenariat privé ne fonctionne pas à Bordeaux. C'est l'un des plus faibles du championnat, juste devant Auch et Lannemezan.
L'Union a ses irréductibles fidèles, qui travaillent pour elle. Mais où sont les investisseurs ? Que ceux qui croient que je ne veux pas partager le pouvoir m'appellent tout de suite. Le vin, particulièrement puissant ici, ne vient pas au rugby. En France, les grands bâtisseurs sont les sponsors majeurs des clubs, sauf à Bordeaux. Parallèlement, la participation des collectivités locales n'est pas déterminante. Je comprends évidemment qu'elles aient d'autres soucis. La mairie et le Conseil régional ont fait des efforts. Mais regardons le tableau : une équipe comme Agen reçoit du Conseil général 300 000 euros de plus que l'Union, à la même source. À part Oyonnax, tous les clubs de Pro D2 disposent de 2 millions d'euros de plus que nous.
Le manque chiffré
Or, lorsque nous affrontons Agen au stade Chaban-Delmas, il y a 20 158 spectateurs. C'est le public de certains matches des Girondins, plus important que la moyenne du Top 14. Les plus hautes instances du rugby nous félicitent. Quel est le message ? Tous les Girondins sont frustrés. Ils veulent du rugby de haut niveau. Le grand club du département est à naître. Et la montée en Top 14 a un vrai sens pour Bordeaux. Comment ne pas y voir l'intérêt économique, avec beaucoup de monde 15 fois par an et une clientèle rugby qui vient passer le week-end dans la ville nouvelle. Je crois que la classe politique en général, contrairement aux apparences, ne mesure pas l'impact d'une équipe dans une cité. Pourquoi ne se penche-t-on pas plus sur le sport pour créer du lien social, des valeurs d'exemplarité, d'égalité, un sentiment euphorisant d'appartenance, toutes choses qui nous rapprochent collectivement du bonheur ? De ce point de vue, il faudrait que la parole du rugby soit portée, aussi, par des personnes autres que les dirigeants de l'Union.
J'ai pris un engagement moral sur trois ans. Malheureusement, j'arrive au bout de mes forces. Je ne fuis pas mes responsabilités. Je suis là par ma seule volonté. Si cela ne fonctionne pas, c'est peut-être que je n'ai pas été assez bon. Ou que je me suis trompé de terrain. Une évidence : je suis seul. Il manque 1 million d'euros pour équilibrer le budget et 2 millions pour monter en Top 14. Je le redis : je crois à ce projet, qui est l'un des objectifs de ma vie. Je me battrai jusqu'à la dernière seconde.
D'une part pour les comptes, d'autre part pour un exploit sportif. Si exploit il y a, je retenterai un coup. Je considère toujours que j'ai à participer au développement du rugby parce que c'est un bien précieux de l'existence. Je n'ai rien à regretter. Je lui donne tout ce que je peux donner. »
ses dates
13 Août 1967 : Naissance à Bergerac.
8 Avril 1988 : Création de Publitel.
20 Juillet 1994 : Naissance d'Alizée, sa première fille.
11 Octobre 2009 : 20 158 personnes à Chaban-Delmas pour Union Bordeaux Bègles - Agen.
Auteur : Christian Seguin c.seguin@sudouest.com
SO du 23/11/09
http://www.sudouest.com/gironde/actualite/bordeaux/article/781808/mil/5393743.html
Prière pour le rugby
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« Je crois au projet de l'Union Bordeaux Bègles, qui est l'un des objectifs de ma vie. »
( Photo Philippe Taris)
«Enfant, à Bergerac, il m'a toujours tardé d'entrer dans le monde des adultes. L'indépendance m'interrogeait. J'ai grandi dans une pure ambiance familiale, avec un père d'origine espagnole et une mère d'origine italienne. J'aimais le football, je jouais, mais dans la balance du plaisir, un jour, le rugby a gagné.
J'ai disputé mon premier match à l'âge de 17 ans, en groupe B, à Bergerac. À Toulouse, où le Stade m'a recruté en juniors Reichel, je me suis dit que cet univers était pour moi. Les valeurs de combat, d'humilité, de solidarité, avec des gens qui ne se prenaient pas au sérieux. Inscrit en fac de biologie, j'ai passé mon année à jouer.
Le commerce aussi était pour moi. Je l'ai compris en passant un BTS d'action commerciale. Plutôt que de faire un stage en entreprise, l'idée m'est venue de vendre des briquets publicitaires. À 20 ans, un prof m'a aidé à monter Publitel, ma première société. Ça a marché tout de suite.
Trois ans plus tard, j'achetais un atelier de sérigraphie, avec une machine à imprimer les tee-shirts. J'ai saisi que le textile publicitaire était en train de démarrer. J'ai créé Top Tex, que j'ai installé en France, avant de tout regrouper en seul dépôt à Toulouse. Puis Kariban, ma propre marque, que je développe en Europe. Je suis très fier de la lancer en janvier aux États-Unis. Le rugby, depuis le début, m'accompagne. C'est par un client, Patrick Laporte, qui entraînait le Stade Bordelais, que je me suis rapproché de Bordeaux. La création de l'Union a été essentielle. Le défi me plaisait.
Bordeaux, c'est un potentiel économique, un bassin de population, une histoire rugbystique. Je ne suis pas venu pour le business mais, au contraire, pour m'en détacher. Mon activité est en phase avec les professionnels, pas avec les particuliers. L'Union, c'est un retour aux sources, aux plaisirs simples que j'ai toujours connus.
Quelques absents
En fait, j'ai été un peu naïf. J'ai cru que quelqu'un d'habité comme moi par le rugby, de bosseur et de désintéressé financièrement, ne resterait pas seul. Je me suis trompé. La deuxième année, j'ai fait passer le budget de 3,6 millions à 4,5 millions d'euros. C'est la pire année de ma vie. J'ai beaucoup souffert et beaucoup perdu d'argent. Même si, paradoxalement, je suis prêt à repartir. Ma moelle épinière, c'est ça : se lancer un challenge, tête haute.
Le constat, c'est que le partenariat privé ne fonctionne pas à Bordeaux. C'est l'un des plus faibles du championnat, juste devant Auch et Lannemezan.
L'Union a ses irréductibles fidèles, qui travaillent pour elle. Mais où sont les investisseurs ? Que ceux qui croient que je ne veux pas partager le pouvoir m'appellent tout de suite. Le vin, particulièrement puissant ici, ne vient pas au rugby. En France, les grands bâtisseurs sont les sponsors majeurs des clubs, sauf à Bordeaux. Parallèlement, la participation des collectivités locales n'est pas déterminante. Je comprends évidemment qu'elles aient d'autres soucis. La mairie et le Conseil régional ont fait des efforts. Mais regardons le tableau : une équipe comme Agen reçoit du Conseil général 300 000 euros de plus que l'Union, à la même source. À part Oyonnax, tous les clubs de Pro D2 disposent de 2 millions d'euros de plus que nous.
Le manque chiffré
Or, lorsque nous affrontons Agen au stade Chaban-Delmas, il y a 20 158 spectateurs. C'est le public de certains matches des Girondins, plus important que la moyenne du Top 14. Les plus hautes instances du rugby nous félicitent. Quel est le message ? Tous les Girondins sont frustrés. Ils veulent du rugby de haut niveau. Le grand club du département est à naître. Et la montée en Top 14 a un vrai sens pour Bordeaux. Comment ne pas y voir l'intérêt économique, avec beaucoup de monde 15 fois par an et une clientèle rugby qui vient passer le week-end dans la ville nouvelle. Je crois que la classe politique en général, contrairement aux apparences, ne mesure pas l'impact d'une équipe dans une cité. Pourquoi ne se penche-t-on pas plus sur le sport pour créer du lien social, des valeurs d'exemplarité, d'égalité, un sentiment euphorisant d'appartenance, toutes choses qui nous rapprochent collectivement du bonheur ? De ce point de vue, il faudrait que la parole du rugby soit portée, aussi, par des personnes autres que les dirigeants de l'Union.
J'ai pris un engagement moral sur trois ans. Malheureusement, j'arrive au bout de mes forces. Je ne fuis pas mes responsabilités. Je suis là par ma seule volonté. Si cela ne fonctionne pas, c'est peut-être que je n'ai pas été assez bon. Ou que je me suis trompé de terrain. Une évidence : je suis seul. Il manque 1 million d'euros pour équilibrer le budget et 2 millions pour monter en Top 14. Je le redis : je crois à ce projet, qui est l'un des objectifs de ma vie. Je me battrai jusqu'à la dernière seconde.
D'une part pour les comptes, d'autre part pour un exploit sportif. Si exploit il y a, je retenterai un coup. Je considère toujours que j'ai à participer au développement du rugby parce que c'est un bien précieux de l'existence. Je n'ai rien à regretter. Je lui donne tout ce que je peux donner. »
ses dates
13 Août 1967 : Naissance à Bergerac.
8 Avril 1988 : Création de Publitel.
20 Juillet 1994 : Naissance d'Alizée, sa première fille.
11 Octobre 2009 : 20 158 personnes à Chaban-Delmas pour Union Bordeaux Bègles - Agen.
Auteur : Christian Seguin c.seguin@sudouest.com
SO du 23/11/09
http://www.sudouest.com/gironde/actualite/bordeaux/article/781808/mil/5393743.html
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Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Prière/invocation pour le rugby à Bordeaux
chapeau MONSIEUR Marti
choco- J'aime l'Union passionnément
- Nombre de messages : 143
Localisation : captieux
Date d'inscription : 24/03/2008
Re: Prière/invocation pour le rugby à Bordeaux
Ce type est un gars bien d'une énorme simplicité, peut être est ce un handicapt pour le monde actuel.
Quoiqu'il en soit il merite de reussir dans son entreprise et pour cela je tiens à lui manifester mon profond respect.
Les valeurs qu'il véhicule sont rares et meritent d'être soutenues.
Chapeau Monsieur le Président. Allez Union
Quoiqu'il en soit il merite de reussir dans son entreprise et pour cela je tiens à lui manifester mon profond respect.
Les valeurs qu'il véhicule sont rares et meritent d'être soutenues.
Chapeau Monsieur le Président. Allez Union
léopold- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 9910
Localisation : A Musard derrière les espoirs
Date d'inscription : 29/01/2008
Re: Prière/invocation pour le rugby à Bordeaux
Comme pourrait le dire notre ami DonCamillo, ce serait bien que les ouailles n'attendent pas que le toit de l'église s'effondre pour enfin se décider d'aller à la messe
Alors futur spectateurs et partenaires, mobilisez vous rapidement, ça urge.
Que chacun, nous y compris, commence par se demander ce qu'il fait et ce qu'il pourrait faire pour l'Union.
Respect Président
Alors futur spectateurs et partenaires, mobilisez vous rapidement, ça urge.
Que chacun, nous y compris, commence par se demander ce qu'il fait et ce qu'il pourrait faire pour l'Union.
Respect Président
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Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Prière/invocation pour le rugby à Bordeaux
Cet article ne me pousse pas vraiment à l'optimisme tant le constat est sévère concernant la motivation et l'engagement des acteurs tant publics que privés dans l'agglomération....
Alors cette belle photo avec une lumière crépusculaire annonce-t-elle un jour nouveau ou une nuit sans fin?
Alors cette belle photo avec une lumière crépusculaire annonce-t-elle un jour nouveau ou une nuit sans fin?
sudiste- Unioniste de la première heure
- Nombre de messages : 16019
Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
SO du 21/12/09
A mi-saison, Sud-Ouest veut y croire. A lui aussi de pousser (encore davantage) dans le bon sens.
http://www.sudouest.com/gironde/sports/rugby/article/813024/mil/5513006.html
Le droit d'y croire
Quand les clichés d'un bouclier de Brennus sont accrochés sur ses murs, quand on représente la sixième agglomération française, une instable 7e place de Pro D2 à mi-parcours n'a pas de quoi faire rêver les foules. Elles ne rêvent pas, d'ailleurs : à peine plus de 3 000 personnes de moyenne se sont rendues au stade André-Moga pour suivre le quotidien de l'Union depuis septembre.
Pourtant, il ne faut pas nier que les quatre mois qui se sont écoulés ont, au-delà du bilan comptable, apporté quelques écots et espoirs de revoir le haut niveau à Bordeaux. Vingt mille personnes sont venues un après-midi d'octobre à Chaban-Delmas crier qu'elles ne seraient pas contre un rugby d'élite. L'Union s'est trouvé un trio d'entraîneur qui, s'il le veut, a la complémentarité d'une association d'avenir. Elle a montré lors des dernières semaines des idées de jeu enthousiasmantes et un collectif naissant. Elle a eu la volonté, et la capacité, de rester invaincue à Bègles au cours de deux gros matches (Dax et Grenoble) attaqués avec un effectif diminué.
Bordeaux-Bègles est aujourd'hui sportivement en-deçà d'un Top 6 où cinq formations (Narbonne, Lyon, Oyonnax, Grenoble, La Rochelle) ont bâti leur compétitivité sur plusieurs saisons et un budget en croissance exponentielle. Mais elle n'est pas si loin, non plus. Elle a les fondations pour les rejoindre à moyen terme, a pris visiblement la bonne direction. Il faudra un peu de temps, un peu de chance, conserver l'ossature actuelle et trouver à court terme la capacité budgétaire d'ajouter trois-quatre joueurs déterminants pour l'aider à décoller pour de bon.
Il faudra, avant tout, continuer à s'accrocher dès le début de l'année 2010 pour, le plus longtemps possible, garder contact avec la 5e place et une possible demi-finale. Pour clamer ainsi à tout le monde que l'Union est désormais un pensionnaire durable du haut du tableau. Et, pourquoi pas, réveiller quelques investisseurs pouvant venir soutenir Laurent Marti. Sur ce qu'on a vu lors de la fin 2009, il y a le droit d'y croire.
http://www.sudouest.com/gironde/sports/rugby/article/813024/mil/5513006.html
Le droit d'y croire
Quand les clichés d'un bouclier de Brennus sont accrochés sur ses murs, quand on représente la sixième agglomération française, une instable 7e place de Pro D2 à mi-parcours n'a pas de quoi faire rêver les foules. Elles ne rêvent pas, d'ailleurs : à peine plus de 3 000 personnes de moyenne se sont rendues au stade André-Moga pour suivre le quotidien de l'Union depuis septembre.
Pourtant, il ne faut pas nier que les quatre mois qui se sont écoulés ont, au-delà du bilan comptable, apporté quelques écots et espoirs de revoir le haut niveau à Bordeaux. Vingt mille personnes sont venues un après-midi d'octobre à Chaban-Delmas crier qu'elles ne seraient pas contre un rugby d'élite. L'Union s'est trouvé un trio d'entraîneur qui, s'il le veut, a la complémentarité d'une association d'avenir. Elle a montré lors des dernières semaines des idées de jeu enthousiasmantes et un collectif naissant. Elle a eu la volonté, et la capacité, de rester invaincue à Bègles au cours de deux gros matches (Dax et Grenoble) attaqués avec un effectif diminué.
Bordeaux-Bègles est aujourd'hui sportivement en-deçà d'un Top 6 où cinq formations (Narbonne, Lyon, Oyonnax, Grenoble, La Rochelle) ont bâti leur compétitivité sur plusieurs saisons et un budget en croissance exponentielle. Mais elle n'est pas si loin, non plus. Elle a les fondations pour les rejoindre à moyen terme, a pris visiblement la bonne direction. Il faudra un peu de temps, un peu de chance, conserver l'ossature actuelle et trouver à court terme la capacité budgétaire d'ajouter trois-quatre joueurs déterminants pour l'aider à décoller pour de bon.
Il faudra, avant tout, continuer à s'accrocher dès le début de l'année 2010 pour, le plus longtemps possible, garder contact avec la 5e place et une possible demi-finale. Pour clamer ainsi à tout le monde que l'Union est désormais un pensionnaire durable du haut du tableau. Et, pourquoi pas, réveiller quelques investisseurs pouvant venir soutenir Laurent Marti. Sur ce qu'on a vu lors de la fin 2009, il y a le droit d'y croire.
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