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P. Pichet et le sponsoring
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté tribune officielle
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P. Pichet et le sponsoring
http://www.sudouest.fr/2010/05/31/je-veux-reussir-chez-moi-105097-8.php
« Je veux réussir chez moi »
MA VILLE Patrice Pichet, aménageur, sponsor des Girondins et de l'Union Bordeaux Bègles
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Patrice Pichet lors de son match hebdomadaire avec ses fils : « Mon attachement aux Girondins est profond ». Photo Philippe Taris
c.seguin@sudouest.fr
«Le Bordeaux de mon enfance est indissociable du Bassin. Je suis né à Caudéran mais j'ai suivi très tôt ma mère à Saint-Dizier en Haute-Marne. Chaque été je venais donc voir mon père au Cap-Ferret, ma double patrie. J'ai retrouvé Bordeaux après mon bac pour suivre des études de sciences éco. Je n'étais pas un élève brillant. J'assurais le minimum, dans le ventre mou du classement. J'ai eu mon premier salaire aux Maisons Phénix, une entreprise de vente de maisons individuelles. Très rapidement je suis devenu chef d'équipe. À 23 ans, j'étais directeur des ventes. Licencié pour cause de changement d'équipe, j'ai décidé d'investir sur un terrain à vendre, rue Hanappier. Je n'avais pas un centime. Un banquier m'a suivi. J'ai créé ma première SCI en 1988, avec un poste de secrétaire.
Les jeunes entrepreneurs
L'idée de devenir promoteur ne m'habitait pas. Je n'ai fait que suivre des opportunités. D'abord sur le Bassin avec des opérations emblématiques comme Cristal Hôtel, au Cap-Ferret où j'avais installé une agence immobilière. Si je suis devenu, avec 750 salariés, le 10e promoteur français en nombre de logements livrés et construits, installé à Pessac, c'est en visant une seule cible : bâtir mon outil et le consolider.
Contrairement aux clichés qui pèsent encore, Bordeaux est une ville de jeunes entrepreneurs. J'observe notamment que l'univers du vin s'est enrichi de capitaines d'industries. Depuis une dizaine d'années, ils portent l'exigence très haut. J'ai passionnément découvert le vin à l'âge de 30 ans. Si l'opportunité d'investir se présente, je tenterais de la saisir.
Cette ville exceptionnelle continue sa mutation. Alain Juppé s'y emploie. Le Grand Stade, nous en avons évidemment besoin, dans l'esprit de l'extraordinaire ouverture des quais. J'y vois un lieu de vie, au-delà du football, capable d'accueillir des événements nationaux et mondiaux. J'essaie d'apporter ma pierre à cette transformation considérable. Et j'ai bien conscience de l'image négative qui colle à la peau du promoteur, que l'on continue de présenter comme un expulseur de vieilles dames. Je le regrette. C'est un métier difficile. Mon objectif est de loger des familles. 25 % de notre production est en logements sociaux et j'en suis fier. J'ai bien conscience aussi que nous devons toujours nous améliorer. Plus que promoteur, nous nous devons d'être aménageur, afin d'anticiper l'impact environnemental de nos constructions. Nous allons poser 750 m2 de panneaux photovoltaïques en toiture, à Bordeaux, cours du Médoc, pour produire l'équivalent de la consommation de 33 foyers par an. Et nous allons bientôt nous associer une nouvelle fois à EDF pour réaliser un projet immobilier "Bâtiment basse consommation" intégrant l'éco-construction et la performance énergétique, qui va s'inscrire dans le cadre d'un pôle de compétitivité européen.
Sport et famille
Je veux réussir chez moi. On me reproche parfois d'être franc et direct. J'assume. Le sport est ma source de vraies valeurs, avec la famille et la fidélité. Quand je sponsorise les Girondins de Bordeaux et l'Aviron Bayonnais, j'identifie ma marque. Le retour sur investissement est réel. Pour l'Union Bordeaux Bègles, je réponds à un appel à solidarité lancé aux entreprises girondines. Je trouve cela normal. Mais, au-delà de l'image, je tiens à m'engager pour la vie de notre région. Lorsque je construis un Resto du cœur pour le donner à La Teste, il en va de ma participation de citoyen. Et je retrouve mes valeurs en soutenant de jeunes talents du sport. Je me sens très proche de Jean-Pierre Papin dont j'accueille l'association Neuf de cœur. C'est un homme d'une intelligence exceptionnelle, qui a une force de vie incroyable.
J'ai gardé mes quatre copains du CE2. Nous partons en vacances ensemble. J'ai quatre garçons et je leur consacre mon temps libre. On ne me voit pas en ville, sauf dans la tribune des Girondins. Mon attachement est profond.
Le départ de Laurent Blanc me reste en travers de la gorge. Il y a quand même quelque chose d'inacceptable. Il a commis des erreurs en fin de parcours et on ne peut s'empêcher de penser qu'elles étaient liées à sa démobilisation. Il a fait du mal pour les trois prochaines saisons. Jean-Louis Triaud a réalisé un travail extraordinaire ces dix dernières années. Ni lui, ni les supporters, ni la ville ne méritaient ça.
Sans lâcher le tennis, je continue de pratiquer le football. Je suis latéral droit. Chaque semaine je joue avec mes copains, dont Nisa Saveljic et nous affrontons les copains de mes fils. Un jour, quand j'aurai un peu plus de temps, je m'investirai plus personnellement dans le milieu associatif local. Parce que ce terrain me concerne. »
Bienvenue M. Pichet et à bientôt dans l'enceinte de Moga
Nous découvrons dans cet article (enfin pour les moins lucides) qu'aider Bayonne assure un réel retour sur investissement alors que répondre à l'appel de l'Union relève uniquement de la solidarité locale et de la philanthropie. Espérons que nos politiques aient enfin bien compris quel devait être leur rôle pour qu'un tel raisonnement n'ait plus aucun fondement sur notre territoire
« Je veux réussir chez moi »
MA VILLE Patrice Pichet, aménageur, sponsor des Girondins et de l'Union Bordeaux Bègles
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Patrice Pichet lors de son match hebdomadaire avec ses fils : « Mon attachement aux Girondins est profond ». Photo Philippe Taris
c.seguin@sudouest.fr
«Le Bordeaux de mon enfance est indissociable du Bassin. Je suis né à Caudéran mais j'ai suivi très tôt ma mère à Saint-Dizier en Haute-Marne. Chaque été je venais donc voir mon père au Cap-Ferret, ma double patrie. J'ai retrouvé Bordeaux après mon bac pour suivre des études de sciences éco. Je n'étais pas un élève brillant. J'assurais le minimum, dans le ventre mou du classement. J'ai eu mon premier salaire aux Maisons Phénix, une entreprise de vente de maisons individuelles. Très rapidement je suis devenu chef d'équipe. À 23 ans, j'étais directeur des ventes. Licencié pour cause de changement d'équipe, j'ai décidé d'investir sur un terrain à vendre, rue Hanappier. Je n'avais pas un centime. Un banquier m'a suivi. J'ai créé ma première SCI en 1988, avec un poste de secrétaire.
Les jeunes entrepreneurs
L'idée de devenir promoteur ne m'habitait pas. Je n'ai fait que suivre des opportunités. D'abord sur le Bassin avec des opérations emblématiques comme Cristal Hôtel, au Cap-Ferret où j'avais installé une agence immobilière. Si je suis devenu, avec 750 salariés, le 10e promoteur français en nombre de logements livrés et construits, installé à Pessac, c'est en visant une seule cible : bâtir mon outil et le consolider.
Contrairement aux clichés qui pèsent encore, Bordeaux est une ville de jeunes entrepreneurs. J'observe notamment que l'univers du vin s'est enrichi de capitaines d'industries. Depuis une dizaine d'années, ils portent l'exigence très haut. J'ai passionnément découvert le vin à l'âge de 30 ans. Si l'opportunité d'investir se présente, je tenterais de la saisir.
Cette ville exceptionnelle continue sa mutation. Alain Juppé s'y emploie. Le Grand Stade, nous en avons évidemment besoin, dans l'esprit de l'extraordinaire ouverture des quais. J'y vois un lieu de vie, au-delà du football, capable d'accueillir des événements nationaux et mondiaux. J'essaie d'apporter ma pierre à cette transformation considérable. Et j'ai bien conscience de l'image négative qui colle à la peau du promoteur, que l'on continue de présenter comme un expulseur de vieilles dames. Je le regrette. C'est un métier difficile. Mon objectif est de loger des familles. 25 % de notre production est en logements sociaux et j'en suis fier. J'ai bien conscience aussi que nous devons toujours nous améliorer. Plus que promoteur, nous nous devons d'être aménageur, afin d'anticiper l'impact environnemental de nos constructions. Nous allons poser 750 m2 de panneaux photovoltaïques en toiture, à Bordeaux, cours du Médoc, pour produire l'équivalent de la consommation de 33 foyers par an. Et nous allons bientôt nous associer une nouvelle fois à EDF pour réaliser un projet immobilier "Bâtiment basse consommation" intégrant l'éco-construction et la performance énergétique, qui va s'inscrire dans le cadre d'un pôle de compétitivité européen.
Sport et famille
Je veux réussir chez moi. On me reproche parfois d'être franc et direct. J'assume. Le sport est ma source de vraies valeurs, avec la famille et la fidélité. Quand je sponsorise les Girondins de Bordeaux et l'Aviron Bayonnais, j'identifie ma marque. Le retour sur investissement est réel. Pour l'Union Bordeaux Bègles, je réponds à un appel à solidarité lancé aux entreprises girondines. Je trouve cela normal. Mais, au-delà de l'image, je tiens à m'engager pour la vie de notre région. Lorsque je construis un Resto du cœur pour le donner à La Teste, il en va de ma participation de citoyen. Et je retrouve mes valeurs en soutenant de jeunes talents du sport. Je me sens très proche de Jean-Pierre Papin dont j'accueille l'association Neuf de cœur. C'est un homme d'une intelligence exceptionnelle, qui a une force de vie incroyable.
J'ai gardé mes quatre copains du CE2. Nous partons en vacances ensemble. J'ai quatre garçons et je leur consacre mon temps libre. On ne me voit pas en ville, sauf dans la tribune des Girondins. Mon attachement est profond.
Le départ de Laurent Blanc me reste en travers de la gorge. Il y a quand même quelque chose d'inacceptable. Il a commis des erreurs en fin de parcours et on ne peut s'empêcher de penser qu'elles étaient liées à sa démobilisation. Il a fait du mal pour les trois prochaines saisons. Jean-Louis Triaud a réalisé un travail extraordinaire ces dix dernières années. Ni lui, ni les supporters, ni la ville ne méritaient ça.
Sans lâcher le tennis, je continue de pratiquer le football. Je suis latéral droit. Chaque semaine je joue avec mes copains, dont Nisa Saveljic et nous affrontons les copains de mes fils. Un jour, quand j'aurai un peu plus de temps, je m'investirai plus personnellement dans le milieu associatif local. Parce que ce terrain me concerne. »
Bienvenue M. Pichet et à bientôt dans l'enceinte de Moga

Nous découvrons dans cet article (enfin pour les moins lucides) qu'aider Bayonne assure un réel retour sur investissement alors que répondre à l'appel de l'Union relève uniquement de la solidarité locale et de la philanthropie. Espérons que nos politiques aient enfin bien compris quel devait être leur rôle pour qu'un tel raisonnement n'ait plus aucun fondement sur notre territoire

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