20ème Journée : Lyon - Union

**patrick** Dim 30 Jan 2011 - 22:18

Un match à 15h10, ça sent la grosse affiche sur France 3 Laughing

Lyon c'est du solide même si à l'aller, ils ne nous avaient pas montré grand chose.
Par contre pour tenir la route, faudrait qu'on ait de bons pneumatiques et actuellement nos pneus avant manquent sérieusement de gomme Rolling Eyes

Sur qui va t'on pouvoir compter ? Badel, le jeune Neveu et puis ??? Peut être Décamps, peut être Davies, probablement pas encore Florea et Baquet et bien sûr pas Turini. Mis à part si nous avons une annonce demain, voilà l'état des troupes Sad

bordelais Lun 31 Jan 2011 - 11:08

parlons un peu d'avenir
http://www.sudouest.fr/2011/01/31/droit-vers-leur-objectif-305007-773.php

31 janvier 2011 08h54 | Par nicolas le gardien

Pro D2 : l'Union file droit vers l'objectif
Vainqueur de Grenoble à domicile (25-22), Bordeaux-Bègles creuse l'écart sur ses concurrents à la qualification. Et peut rêver de podium.

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Un sans-faute à Moga pourrait qualifier l'Union. photo Laurent theillet

Il y a la version du manager Marc Delpoux (« dans cette Pro D2 très accrochée, une demi-finale est loin d'être acquise : on a fait un petit break mais, dès la semaine prochaine, on va à Lyon quand nos principaux poursuivants vont recevoir »), celle de l'ouvreur de Gerard Fraser (« je crois qu'on peut viser la 3e place car une demie à domicile serait quelque chose d'extraordinaire pour le club ») et celle, qui met finalement tout le monde d'accord, du président Laurent Marti. « L'objectif reste la 5e place, dont on serait très fier. Maintenant, je le répète : nous devons être très ambitieux. Et viser la troisième place est la meilleure façon de rester dans les cinq. » En battant Grenoble hier (25-22), l'Union (4e avec 56 points) s'est, en tout cas, mis dans une position favorable à 11 journées du terme.

1 Demi-finales : ça se gagnera à Moga

Partons d'un posteriori simple et crédible : un nombre équivalent de bonus et un sans-faute de l'Union (qui recevra six fois : Saint-Étienne, Aix, Pau, Carcassonne, Narbonne et Tarbes) et de ses poursuivants à domicile. Pour dépasser les Girondins, Carcassonne (5e à 7 points) et Mont-de-Marsan (6e à 9 pts), qui joueront chez eux qu'à 5 reprises, devront s'imposer trois fois à l'extérieur : même si les Montois visiteront notamment Saint-Étienne, Aix et Dax, pas simple pour des formations qui se sont imposées loin de leur base qu'une fois jusqu'ici. Tarbes (8e/45 pts), Oyonnax (9e/44 pts), Pau (10e/43 pts), Narbonne (11e/42 pts) ne joueront également sur leurs terrains que cinq fois.

Auch (7e à 9 points) reçoit lui six fois mais a un programme compliqué à l'extérieur (Dax, Oyonnax, Grenoble, Narbonne, Albi). Quant à Aurillac (11e/41 pts), il recevra 7 fois, mais ira à Lyon, Narbonne, Auch et Grenoble…

En sachant que deux concurrents doivent doubler l'Union pour l'expulser du Top 5 et que certaines laisseront forcément des plumes chez eux, réussir un carton plein à Moga avec un (Saint-Étienne) ou plusieurs bonus en prime pourraient suffire.

Attention toutefois : Pau (six victoires d'affilée lors des six dernières journées) a montré l'an passé que les retours étaient toujours possibles dans un finish où certains sont démobilisés et Colomiers, lors de la première journée a rappelé qu'un impair à Bègles n'est jamais très loin. Gagner encore une fois à l'extérieur serait le meilleur moyen de se mettre à l'abri. Le faire vite permettrait de se libérer de cette pression.

2 Troisième place : exploit à Albi et…

Revenue à un point (celui du bonus pris hier par les Isérois) de Grenoble, l'Union est toutefois condamnée à l'exploit, que ce soit en terme de bonus ou lors d'un programme en voyage difficile (Lyon, Albi, Dax, Mont-de-Marsan, Auch), pour espérer reprendre les Isérois. Si ceux-ci reçoivent une fois de moins que l'Union d'ici le 8 mai, ils peuvent sereinement envisager un succès à Saint-Étienne et à Colomiers et leur prestation hier à Bègles n'a fait que confirmer leur montée en puissance et leur costume de favori. La chance girondine ? Que lors du derby du 19 février, le LOU aille se goinfrer chez son voisin et l'avantage en cas d'égalité (nul à l'aller, victoire au retour).

Mais, pour Marc Delpoux et ses hommes, il n'est pas dit que la troisième place ne se joue pas le 26 février, à Albi (2e avec 9 points de plus) : en s'imposant dans le Tarn, ils remettraient dans leur viseur une formation qui semble en perte de vitesse. Et qui n'a pas un programme aisé : en plus de l'Union, elle recevra Pau, Auch, Grenoble et Carcassonne et si elle terminera à Aix, elle ira à Mont-de-Marsan, Oyonnax, Lyon et Aurillac. Et si le vrai rival était albigeois ?

Union Bordeaux-Bègles · rugby · Pro D2 · Laurent Marti

mais bien sur aller gagner a Albi et pourquoi pas a Lyon la semaine prochaine aussi
arrete le jaja Nicolas
si on ne recupere pas du monde en premiere ligne via des retours de blessure ou des Jokers MED il va falloir mettre en danger des jeunes et ca j'aime pas du tout du tout
au fait Nicolas merci de faire modifier le nom sur le classement de SO le club ne s'appelle pas Bégles-Bordeaux
a bon entedeur mad2

**patrick** Lun 31 Jan 2011 - 12:08

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léopold Lun 31 Jan 2011 - 15:55

Pour ceux qui n'auraient pas compris toute la difficulté de notre déplacement à Lyon et de la performance actuelle de l'Union.
Allez donc voir sur le site du Lou la "pénurie" que gère Saint André.
Eloquent: 9 piliers, 3 talons, 8 deuxième latte, une dizaine de troisième ligne et le reste à l'avenant.
Un autre monde, une autre planète. Finalement Albi et l'Union sont des bricoleurs non? rire

**sudiste** Lun 31 Jan 2011 - 16:06

En effet apparemment 44 contrats pro ....à la hauteur des ambitions affichées...et sans doute bientôt atteintes

léopold Mar 1 Fév 2011 - 17:37

Ce matin vers 11h, grand froid et petite brume à la main courante du terrain d'honneur, où on compte les supporters sur les 3 doigts d'une main. Bel entraînement, très enjoué, sous la houlette du grand Marc qui développe à haute voix les tactiques et les commandements.Le groupe très attentif s'investit à fond, bon présage pour Dimanche. Ca manque un peu de pilier, mais d'ici le match on trouvera bien à raccommoder quelques gars.
Allez Union. :clap:

**sudiste** Mar 1 Fév 2011 - 17:57

Quand j'imagine ce que l'on pourrait faire avec notre première ligne au complet Rolling Eyes

même envisager de gagner à Lyon....espérons que cette épée de Damoclès ne va pas rester trop longtemps au dessus de nos têtes car pour sûr nos adversaires vont user et abuser de cette faiblesse

Alain Mar 1 Fév 2011 - 18:05

Les Girondins n'ont plus que deux piliers valides avant le déplacement à Lyon.
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63e minute : un quart d'heure après Franck Labbé, Ricky Davies jette l'éponge. PHOTO LAURENT THEILLET

«Aujourd'hui, on est dans la situation de se demander si on va s'aligner… » Marc Delpoux, le manageur de l'Union Bordeaux-Bègles, pousse bien sûr le bouchon un peu loin : quelle que soit la solution trouvée, on n'imagine pas France 3 et Sport + revoir leur programmation dimanche (15 h 10) suite à un forfait du club girondin à Lyon. Mais l'inquiétude, évidemment, concerne la manière d'aligner sur la feuille de match trois piliers (le minimum obligatoire) après les deux nouvelles blessures de dimanche, et la nature du spectacle qui sera diffusé entre le leader et l'un des outsiders d'autant plus avérés après le succès sur Grenoble dimanche (25-22).

Il ne s'agit évidemment pas de pointer du doigt Matthieu Badel, un bosseur dynamique dans le jeu et puissant mais qui doit gagner en solidité en mêlée fermée, et sur l'espoir Anaël Neveu (22 ans), auteur d'une bonne rentrée pour son baptême du feu en Pro D2.. Mais avec seulement deux piliers valides sur le terrain et un éventuel nom pour faire le nombre sur la feuille de match, il sera compliqué de résister 80 minutes à la puissance du futur champion en puissance, là où l'Union s'imaginait avant cela jouer son va-tout sans pression après s'être mise en position idéale.

Dimanche face aux Isérois, la concordance entre la sortie sur blessure de Franck Labbé à la 48e minute, l'affaissement de la mêlée et sa période difficile (0-10 en 10 minutes) est trop grosse pour être hasard. Elle n'excuse pas les fautes inutiles qui ont remis leur adversaire dans le match en fin de première période, les erreurs de main et de jeu au pied de la seconde période : preuve, avec ses tripes et une gestion plus intelligente que son adversaire des dix dernières minutes, l'équipe a renversé la vapeur. Mais l'édifice solide, dangereux de la première période, a été déstabilisé en même temps que sa première ligne.

Un joker ou un retour ?
Hier, le président Laurent Marti a donc réactivé ses contacts pour trouver d'ici aujourd'hui un pilier droit. La difficulté ? La période d'enregistrement d'un joueur supplémentaire étant close, il ne peut s'agir que d'un joker médical et il faut trouver un joueur immédiatement disponible, prêt à venir pour deux mois (date de reprise prévue de Julien Turini et Boris Bethery) et pouvant apporter réellement au-delà de répondre à l'urgence du rendez-vous rhodanien.

L'autre solution est bien sûr le retour express de l'un des éclopés. Médecin et kinés n'ont pas chômé hier. Ricky Davies, sorti à la 65e minute, souffre d'une déchirure du cartilage intercostal : moins grave que craint (côtes cassées) mais extrêmement douloureux. « Il va faire des infiltrations vendredi, ira à la muscu pour voir si cela le soulage suffisamment, et on verra si ont peut l'inscrire sur la feuille » pointe Marc Delpoux.

Franck Labbé ? Pas de rechute, son épaule luxée s'étant déplacée puis remise en place. Nicolas Decamps ? Il passera aujourd'hui une échographie pour savoir si sa déchirure au mollet est cicatrisée. Judicaël Baquet ? Toujours arrêté. Silviu Florea, absent depuis début octobre (dos) ? Les médecins lui ont conseillé le repos jusqu'au match de Saint-Etienne (19 février) pour éviter la rechute. Pour tous, on imagine en tout cas que le staff éviterait bien de prendre des risques, alors que les rendez-vous du prochain bloc de matches semblent plus importants que la mission impossible de dimanche… « On a six blessés au club (lire ci-contre), il faut que les six soient en première ligne, souffle Marc Delpoux. On espère en récupérer au moins un, mais on ne saura que vendredi ou samedi… »

De fil en aiguille…
Un mauvais sort se serait-il abattu ? Forcément pour Julien Turini, victime d'une mêlée effondrée à Tyrosse ; Boris Bethery (talonneur qui pouvait dépanner en pilier…) éloigné des terrains jusqu'en mars pour une épaule déboîtée six minutes après son entrée en jeu contre Dax ; Judicaël Baquet, touche après 5 minutes contre Oyonnax ; Silviu Florea blessé au dos à l'entraînement au retour d'une semaine de repos. « Il n'avait pas fait la préparation avec nous à cause de la sélection et avait besoin de jouer : et on imagine pas un risque de blessure grave après sept matches (1)…» peste l'ancien Narbonnais.

Pour les autres, en revanche, si le lien avec une usure n'est pas prouvé, l'utilisation plus poussée nécessaire suite aux pépins des copains n'a pas aidé. « On le sentait venir pour Ricky (Davies), Nico (Decamps) : on a essayé d'anticiper en mettent le premier sur le banc à Aurillac et si le second y a débuté au talon (1), c'était pour faire souffler Ole (Avei). Et il devait être mis au repos avec le retour de Franck (Labbé). Mais voilà… » glisse Marc Delpoux. À vrai dire : la vraie question est ailleurs et cruciale pour ses ambitions : l'Union arrivera-t-elle à se sortir de ses soucis d'ici la fin de saison ?

(1) 2 amicaux, 5 de championnat. À quatre reprises, il est sorti à l'heure de jeu. (2) Montagnat était alors aussi blessé.

http://www.sudouest.fr/2011/02/01/sos-premieres-lignes-306378-773.php

**patrick** Mar 1 Fév 2011 - 22:16

Ca semble OK pour Rey, Bernard et finalement Purll (qui pourrait rester au repos). Par contre côté 1&3 think

**patrick** Mer 2 Fév 2011 - 12:34

Devant la difficulté et le retour, a priori prochain, de quelques joueurs, le staff semble avoir fait une croix sur de nouveaux jokers médicaux. Y a plus qu'à prier pour que 1 ou 2 piliers soient remis sur pied avant de prendre l'avion pour Lyon. Léo, tu pourrais pas nous organiser une petite procession votive en fin de semaine :priere:

léopold Mer 2 Fév 2011 - 16:53

je ne crois plus en rien!!!
mais si par votive tu entends passer un moment dans un lieu de perdition, histoire de bien s'imprégner de ce qu'il ne faut pas faire pour mèriter le paradis alors pourquoi pas.
Il est clair que pour ce genre de manifestation le mieux placé est Don Camillo. rire

Allez Union.

enzo Mer 2 Fév 2011 - 18:42

Putain de chat noir sur la 1° ligne ; S'il s'approche de moi, son compte est bon. Je dépose de suite des boîtes de RON-RON dans les sacoches de la DUCATI pour les ouvrir sous les tribunes de MOGA.

Après YAPUKA!

Je vous propose une méditation collective.

Que les ondes positives retombent sur notre équipe.
Buvons à la santé de nos gars.
Portons des toasts à leur mérite et bravoure.

Que chacun fasse la part du chemin qui lui revient.

C'est la seule chose que j'ai à vous proposer ; le bon dieu, les prières et le reste, sommes trop nombreux à le faire et je crois que le saint père n'entend plus rien.

Courage les amis, j'y crois, moi, en ces 2 jeunes qui vont se trouver en face des premiers.

**patrick** Jeu 3 Fév 2011 - 8:28

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Encore une pleine page dans 20' :clap:

**patrick** Jeu 3 Fév 2011 - 8:36

Le LOU se prépare sereinement.
http://www.leprogres.fr/fr/sports/rugby/article/4550861/Le-LOU-maitre-de-son-destin-%28video%29.html

Lou : quand le prédateur devient la proie
envoyé par leprogres. - Plus de vidéos de sport professionnel et amateur.

léopold Ven 4 Fév 2011 - 7:21

Ce que j'ai vu hier après midi m'a fait plaisir et me rassure.
Gros travail avec beaucoup d'entrain, pas l'allure d'un groupe qui irait en victime expiatoire sur les bords du Rhone.
J'y crois, on va faire quelques chose là bas.
Allez Union. :clap:

**sudiste** Ven 4 Fév 2011 - 15:43

A 48h du "crunch" on en est où de notre première ligne ? ....quoi qu'il en soit faudra éviter les mêlées et donc les fautes !!!

**patrick** Ven 4 Fév 2011 - 15:51

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**sudiste** Ven 4 Fév 2011 - 16:08

Tiens nous sommes 3ème maintenant !!!

Alain Sam 5 Fév 2011 - 9:50

L'ailier Martin Jagr, qui a connu deux montées avec Toulon, évoque la fin de saison, l'évolution de l'équipe, ses sensations.

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Martin Jagr sera titulaire demain à Lyon. Derrière quelle mêlée ? photo laurent theillet

Revoilà Martin Jagr. Après deux mois hachés par une blessure et un virus, l'ailier a resurgi contre Grenoble (25-22), d'abord pour un placage déterminant sur Lucas Dupont puis pour un sprint victorieux de 30 mètres. Un peu déçu de sa première saison girondine traversée avec un début de pubalgie, le Tchèque, qui a retrouvé son gaz, a le potentiel et le vécu pour être l'homme des grandes occasions. Ça tombe bien : de demain, à Lyon, au mois de mai, l'Union ne va pas en manquer.

« Sud Ouest ». Quel sentiment prédomine avant ce déplacement à Lyon ?
Martin Jagr. On est partagé. On va chez le leader, une équipe très solide, dure, et qui joue beaucoup : par rapport à tout ça, nous devons être très humbles. Mais on a aussi dans un coin de la tête l'envie d'accrocher un bonus défensif, voire de réaliser un petit hold-up. Les succès contre Oyonnax et Grenoble apportent plus de sérénité, pas du relâchement.

L'inquiétude du moment concerne le peu de piliers valides…
Je crois qu'il faut faire avec. Nous ne sommes pas la seule équipe à avoir des soucis. Maintenant, c'est sûr que l'on espère qu'au moins l'un des blessés va être apte (1) car se présenter avec deux piliers serait compliqué. On risquerait de passer notre match à défendre.

On disait ce bloc décisif. Vous en sortirez quoi qu'il arrive dans le Top 5. Ça élève les ambitions ?
Non, cela les confirme. L'objectif est la 5e place mais nous aimerions ramener vraiment une demi-finale à domicile. Pour cela, il n'y a pas à réfléchir : on doit gagner le plus de matches possibles ! On a toujours été dans cette optique même si battre Grenoble, selon moi une équipe énorme, aiguise encore l'appétit.

On est même sorti de cette rencontre avec la sensation que vous pouviez encore mieux faire…
Oui… Disons qu'on a beaucoup comparé Grenoble et Oyonnax, mais ce n'était pas les mêmes matches. Grenoble était venu pour gagner, Oyonnax pour essayer de faire quelque chose. On a dominé Oyonnax dans tous les domaines, c'était plus compliqué contre Grenoble. Alors bien sûr, on a encore une marge de progression mais chaque semaine a sa vérité. Cette année, en Pro D2, aucune équipe ne surclasse les autres mais beaucoup cherchent à faire déjouer l'adversaire. La difficulté est de toujours trouver comment s'en sortir.

Si vous deviez comparer l'Union cette saison avec le Toulon de la Pro D2, que diriez-vous ?
Que c'est incomparable ! Déjà, le Toulon de 2005 n'était pas le même que celui de 2008. Et l'état d'esprit est différent. Ce dont je suis sûr, c'est qu'il se passe quelque chose ici. L'équipe vit hyper bien, la concurrence est saine et les recrues tirent tout le monde vers haut. Je sens plus d'ambition, de détermination que la saison passée où notre mauvais début nous avait plombés. Et on a gagné en maturité, dans l'effectif comme dans le jeu. Gérer une fin de match comme contre Grenoble, on en était incapable la saison passée et même au début de celle-ci. Mais on a fait beaucoup de vidéo là-dessus et ça paye.

Personnellement, comment vous sentez-vous ?
Mieux que la saison dernière. Mon pépin physique m'a fait du mal, il fallait que je fasse la transition avec Toulon. L'équipe est aussi plus compétitive, on s'entraîne plus dur et le système de jeu me plaît. Les coaches me demandent de participer, de proposer. Au début, j'avais du mal car c'est beaucoup plus physique que ce qu'on me demandait à Toulon, où je restais sur mon aile. Mais aujourd'hui, je prends beaucoup de plaisir.

Il y a en Pro D2 de plus en plus d'ailiers puissants originaires du Pacifique, moins dans votre style. Ça change l'approche ?
Oui et mon jeu a d'ailleurs évolué. À Toulon, j'étais connu pour être un finisseur mais aussi pour mes lacunes en défense (sourire). Ici, mes statistiques, et les coaches me le disent, montrent que je plaque plus et que j'en rate assez peu. C'est comme quand Vunga (Lilo) arrive face à moi à l'entraînement : on ne sait jamais s'il va percuter, faire un cadrage débordement, taper par-dessus. Après, certains sont tellement imprévisibles qu'ils vont oublier de faire la passe lors d'un deux-contre-un.

Comment jugez-vous votre saison ?
Mitigée. Je suis satisfait d'être mieux que la saison passée mais j'ai aussi l'impression de pouvoir encore faire plus, de ne ne pas avoir rendu tout ce qu'on attend de moi.

C'est dur de se retrouver en concurrence lorsqu'on a dix ans au plus haut niveau derrière soi ?
C'est difficile à tout âge ! Mais tu dois te remettre en question tout le temps, sinon, c'est la fin. Tana Umaga (NDLR : qui l'a entraîné à Toulon) disait toujours : « Ton meilleur match doit toujours être le dernier joué ». Ça m'a marqué, car c'est vrai : tu as beau faire une bonne saison, si tu rates une rencontre, un autre mec te passe devant. C'est la loi de la compétition. Alors je fais la tête quand je ne joue pas, mais, avec le staff et quand je rentre chez moi, j'essaie de comprendre pourquoi.

Le Top 14 vous manque ?
Tant que je joue avec une équipe qui a un défi, joue la tête, non pas en tant que tel. On a bien sûr envie d'aller au top niveau. Et ici, on en parle.

Vous êtes en fin de contrat. Quel est votre souhait ?
Je n'en ai pas discuté avec le staff. Mon agent s'est rapproché de Bordeaux, sans réponse pour l'instant. Je vais avoir un bébé et forcément, je vais devoir y penser. J'aimerais signer entre guillemets un dernier contrat puis rester au club m'occuper des jeunes, entraîner. Je l'avais dit au président en arrivant : je ne suis pas venu pour prendre de l'argent et m'en aller.

(1) Davies a reçu des infiltrations hier et se testera à Lyon cet après-midi. Decamps en fera de même. Labbé et Florea accompagnent aussi « au cas où ».

http://www.sudouest.fr/2011/02/05/il-se-passe-quelque-chose-310090-773.php

Est ce que le Jaguar parviendra à mettre tous le monde d'accord, pour essuyer l'affront dont il a fait l'obget suite à cette hypothétique en avant sur l'essais contre Grenoble :tambour:

Alain Sam 5 Fév 2011 - 10:11

Nouveau leader, Lyon touche à un but préparé depuis quatre ans

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Le LOU de Raphaël Saint-André, invaincu depuis 8 matches. photo guillaume bonnaud

« Notre objectif est la 1re place mais l'avoir prise ne change rien : pour moi, il y a encore quatre prétendants et il suffit qu'Albi, Grenoble ou Bordeaux nous batte pour revenir. Celui qui finira en tête est celui qui ne perdra pas plus de deux fois jusqu'à la fin ». La semaine dernière, le LOU de Raphaël Saint-André, invaincu depuis 8 matches, a profité de sa victoire bonifiée sur Mont-de-Marsan (25-18) pour prendre les commandes de la Pro D2. Le plus gros budget de la division, passé de 6,3 M€ à 8,6 M€ l'été dernier, n'a jamais été aussi près de son but : le Top 14. Les clés de sa réussite sportive.

Une ligne directrice. Elle se résume en trois noms : Raphaël Saint-André, Mathieu Lazergues, Xavier Sadourny. Les deux premiers promus, il y a quatre ans sur le banc alors que le club avait traversé une période difficile, ont mis en place un projet de jeu tourné « vers les extérieurs, du pied performant » qu'ils ont développé au fil des saisons : « il y a eu du mouvement, du recrutement pour ajuster et densifier l'effectif mais en gardant une continuité », dit le premier. Le dernier, ouvreur, en est lui le garant et la plaque tournante du LOU : âgé de 34 ans, il n'a manqué que 10 matches de Pro D2 depuis cinq ans, aucun cette saison !

Un groupe étoffé et dosé. Trente-neuf contrats professionnels dont un seul (Dorian Seve, gravement blessé) n'a pas joué en Pro D2 cette année : la 1re place n'est pas un hasard. « On a étoffé le groupe en recrutant chaque année des joueurs expérimentés qui ont apporté à des garçons que l'on est allé chercher en Fédérale et six proviennent du club. Aujourd'hui, cela nous permet de faire tourner sans perdre en compétitivité », pointe Raphaël Saint-André, qui a lancé avec réussite le jeune Romain Véniat à la mêlée, en l'absence des titulaires (Brice Salobert et Antoine Nicoud).

Très dangereux derrière mais victimes en finale (entre autres) de la mêlée rochelaise en mai dernier, les Lyonnais ont fait un effort de recrutement sur le pack. Ça porte aujourd'hui ses fruits. « Je reste méfiant : on n'était au même stade la saison passée, on a fini 2e mais on n'est pas monté ».

Les leçons du passé. La récurrence des propos prête à sourire mais l'Union, défait lors de la 1re journée à domicile contre Colomiers, peut témoigner : rien n'est simple. En quatre ans en Pro D2, le staff du LOU a appris parfois à ses dépens. « On doit surtout rester dans la lignée et ne pas se relâcher. Bordeaux sera un gros match mais il nous faudra la même concentration à Colomiers », dit Saint-André. Trois (à Bègles, Narbonne et Albi) des quatre défaites de Lyon, invaincu à domicile, ont été atténuées avec le bonus défensif. Leur contre-performance ? En octobre à… Aurillac (9-22).

http://www.sudouest.fr/2011/02/05/nouveau-leader-lyon-touche-a-un-but-prepare-depuis-quatre-ans-310324-773.php