Le Pognon et le Rugby

C'est scandaleux pour l'image de notre sport que aime bien se parer de vertus auprès du grand public ...c'est scandaleux socialement tout simplement en sous entendant que l'argent peut tout acheter même la loi. (ce qui est d'ailleurs le cas poussant certains à se considérer comme intouchable)
Décision inique qui devrait soulever un tonnerre de critiques des autres présidents de clubs (à tous les étages)...à moins que certains d'entre eux n'aient pas le c... très propre
Finalement le Rugby actuel et ses dirigeants n'ont pas besoin du covid pour saborder notre sport comme des grands.

Quoi qu'il en soit cela ne va pas faire remonter le côté d'amour du MHR que j'ai personnellement toujours considéré comme un club très superficiel

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Salary-cap-pourquoi-altrad-mhr-a-accepte-de-payer-une-amende-de-3-millions-d-euros/1159129

Salary-cap : pourquoi Altrad (MHR) a accepté de payer une amende de 3 millions d'euros ?

L'amende négociée de 3 millions d'euros dont devra s'acquitter Mohed Altrad a pour objectif de pacifier les relations du président du MHR avec les autres acteurs du Top 14. Mais ceux-ci ne lui donnent pas le même sens.

Frédéric Bernès 08 août 2020 à 00h10

Vendredi matin, le président du MHR nous a fait savoir qu'il ne commenterait ni n'expliquerait le résultat de la médiation avec le salary-cap manager ayant abouti jeudi soir à l'amende négociée de 3 millions d'euros pour solde de tout compte, alors que le rapport annuel du contrôleur faisait état d'un troisième dépassement d'affilée du plafond de la masse salariale, le plus carabiné de tous. « Je suis tenu par un devoir de confidentialité », a fait valoir le propriétaire du MHR.

D'après nos informations, il n'aurait dans son esprit aucunement signé une reconnaissance de culpabilité mais se serait plutôt acheté la paix. C'est la signification qu'il donnerait à cette amende inédite dans le rugby français. Qu'il aimerait qu'on le pense n'est pas le fond du problème. Dans la communication autour d'un accord, chacun peut bien trouver les habillages qui l'arrangent. S'acheter la paix donc. Est-ce à dire qu'Altrad compte continuer comme avant et payer chaque mois d'août une amende de 3 millions ? Est-ce à dire qu'il imagine un traitement de faveur de la Ligue dans le futur ? Ce n'est évidemment pas l'idée, cet accord engageant aussi la Ligue, qui devra mener les mêmes investigations qu'auparavant.

Si Altrad a signé ce compromis, c'est parce qu'il a voulu sortir d'une logique toxique, celle de gagner devant la commission d'appel de la FFR mais de perdre partout ailleurs. Quand on vient dans le rugby pour l'image et qu'elle est dégradée à ce point, on s'en va ou on en vient à changer de posture. Ce n'est pas l'angle le moins intéressant dans cette médiation : pourquoi Altrad, qui savait pouvoir s'en sortir sans grand dégât devant la commission d'appel, sans être condamné pour dépassement de salary-cap mais plutôt pour manque de transparence, s'est-il soumis à cette amende ?

« Le MHR aurait aussi dû être sanctionné sportivement [...], l'argent ne peut pas absoudre de la tricherie organisée »
Vincent Merling, président du Stade Rochelais

Il sera sans doute déçu de lire que l'interprétation de la chose, chez les présidents du Top 14 ou dans la presse, se résume clairement à un « plaider coupable ». « Je ne suis pas précisément au fait des sanctions prévues par les règles du salary-cap mais il est évident que Mohed a été contraint de reconnaître ce qui était connu de beaucoup », explique Bernard Lemaître, président de Toulon. « On a beau être milliardaire, on ne paye pas 3 millions si on n'a rien à se reprocher », insiste un autre président. Si l'argent ne comptait jamais pour Altrad, il n'aurait pas non plus insisté pour obtenir une baisse de salaire chez ses joueurs pour amortir les conséquences liées au Covid.

« Il faut d'abord parler du positif, commence Vincent Merling, président du Stade Rochelais. Le salary-cap manager a réussi à faire plier Montpellier, qui jusqu'ici avait été sauvé par la commission d'appel de la FFR. Le MHR a avoué avoir triché et à la place de monsieur Altrad, je démissionnerais. Cette médiation a parfaitement respecté les règlements qui devront être revus pour y ajouter la notion de sanctions sportives. À mes yeux, le MHR aurait aussi dû être sanctionné sportivement. On a prévu de se réunir entre présidents du Top 14 pour parler de ce sujet. Parce que l'argent ne peut pas absoudre de la tricherie organisée. »

Même lecture chez Jacky Lorenzetti, le patron du Racing : « 500 000 euros, c'est une infraction. Un million d'euros, c'est une grosse infraction. Deux millions, c'est une énorme infraction. Trois millions de pénalités, parce qu'on peut l'habiller de tous les noms, c'est une reconnaissance de culpabilité, 3 millions, c'est atomique. On peut imaginer que la sanction initiale, avant d'arriver au fruit du compromis, tournait autour de 8 ou 10 millions, ça dit l'ampleur des reproches faits à Altrad. Mais cette médiation amène à une autre question : y a-t-il une justice pour les riches et une justice pour les pauvres ? Est-ce qu'un président fortuné peut s'acheter des infractions comme bon lui semble ? Pour les Saracens, la punition financière (environ 6 millions d'euros) était très négligeable au vu de la fortune du propriétaire (Nigel Wray). Est-ce que la sanction financière est appropriée dans le sport ? »

« Cette conciliation est une façon de solder les choses et de repartir de zéro »
Jean-François Fonteneau, président d'Agen

Les Saracens, eux, ont été punis en plus d'une relégation. Avant de comparer ces deux verdicts, il faudrait déjà comparer les deux dossiers. On s'apercevrait que celui constitué contre le club londonien, triple champion d'Europe, démontrait davantage et creusait plus profond. D'où le fait que les Saracens ont rapidement ravalé leur envie de faire appel.

Cette année encore, le salary-cap manager français possédait les mêmes recoupements que les fois d'avant, mettant au jour des anomalies flagrantes sans l'arme fatale de la preuve incontestable d'une rémunération de tel ou tel joueur par une voie détournée. « Je suis simplement surpris et étonné que la Ligue se prête à des "arrangements" avec les fautifs graves, indique Lemaître. Dans ce contexte, quelle est la valeur des règles ? Et quel est le mérite de ceux qui s'acharnent à les respecter malgré les difficultés de réussir le couple compétitivité/ budget ? »

Il ne faudrait pas oublier d'où partait le salary-cap manager dans ce dossier, ni le fait qu'une sanction sportive n'était pas prévue dans les règlements. « Cette conciliation est une façon de solder les choses et de repartir de zéro, dit Jean-François Fonteneau, président d'Agen. Le paiement de cette amende laisse sous-entendre qu'il y a eu des dépassements, des situations qui n'ont pas été maîtrisées ou pas légales. Et puis franchement, 3 millions, je trouve ça déjà très dissuasif. Cela va faire réfléchir. Je ne suis pas pour les sanctions extrêmes. »

Qu'en pense la FFR ?

« Est-ce qu'on peut toujours accepter de porter "Altrad" sur le maillot de l'équipe de France ? En tout cas, cela pose un gros problème d'éthique », assure Vincent Merling, le président rochelais, qui n'est pas le seul président de Top 14 à s'interroger sur une situation où le premier contributeur financier de la FFR (7 millions par an pendant cinq ans) viendrait de reconnaître en creux des irrégularités graves. « Mohed Altrad est certes décrié mais il apporte des choses à notre sport en soutenant notamment la FFR. Mais il y a des règles à respecter », indique Jean-François Fonteneau, président d'Agen. « C'est un sacré camouflet pour la Commission d'appel de la FFR, estime Jacky Lorenzetti, président du Racing. Même Altrad dit : "J'ai été absous oui, mais en fait j'étais coupable."» La FFR n'a pas souhaité donner suite à nos sollicitations.

Comme le font les habitués des bancs de justice, Laporte à du proposer à Aktrad de tenir bon, leurs images dépendant l'une de l'autre. Aktrad a cédé et ce n'est pas bon pour Laporte. Est ce un signe d'un début de désengagement de Aktrad qui malgré des millions et du temps investis n'a rien réussi à faire gagner à son Club ?

Altrad n'est pas le seul à avoir beaucoup investi et n'avoir rien gagné,c'est le cas de 99% des clubs en temps normal et de tous les clubs cette dernière saison.Il s'est fait lui même, un énorme parcours compte tenu de ses origines, ce qui dans notre pays n'est pas apprécié,il procure de l'emploi,tient à bout de bras le Rugby de l'hérault comme notre président tient à bout de bras le notre.
Bien sur il semble avoir apporté son soutient à Laporte, un président d'EDF qui ne s'est pas élu tout seul, bénéficiant du soutient de beaucoup de clubs grands ou petits.Il faut remonter très loin pour voir une fédération qui soit essentiellement axé sur les intêrets du Rugby et bien sur tout cela s'est accentué avec l'arrivée du professionnalisme.La lutte pour le pouvoir regroupe des deux cotés les plus beaux crabes de l'hexagone.
Finalement doit on sans arrêt critiquer, doit on faire de la place à des fonds de pensions américains, aux pays du golfe et puis nous avons poussé à cette évolution en faisant de la place à des vedettes de tous les pays pour notre plus grande satisfaction.
Bref lâchons la grappe à ce gars là, le Rugby pour l'heure à d'autre os à ronger et il en va peut être tout simplement de son existence.

Selon les dernières nouvelles, d'Angleterre, un autre club que les Saracens serait en passe de se faire épingler pour non respect du salary cap. Un club "top four"... Je mise bien  une piécette sur Bristol...

S'il se fait épingler on verra si ça se règle avec un chèque de 3 millions

Y a prêtre 1 ou 2 joueurs intéressants nan ?

https://www.midi-olympique.fr/2020/09/16/pour-200-millions-deuros-la-ligue-discute-avec-un-fonds-dinvestissement-9075366.php

Pour 200 millions d'euros, la Ligue discute avec un fonds d'investissement

INFORMATION MIDI OLYMPIQUE - Novalpina, un fonds d'investissement britannique gigantesque, a récemment approché la Ligue Nationale de Rugby afin de racheter, pour 200 millions d'euros, une partie des actifs commerciaux de l'institution. En période de crise financière, les clubs ne sont pas insensibles à la démarche...

Bien avant que ne frappe la crise sanitaire, le rugby était en proie à de sérieux soucis économiques et, si le fonds d'investissement CVC (100 milliards d'euros d'actifs) a racheté 27 % du Premiership anglais, 28 % de la Ligue Celte et espère toujours s'octroyer 14 % du Tournoi des 6 Nations, c'est à la fois parce que le « monstre » a flairé la bonne affaire mais aussi parce qu'il a, en quelque sorte, répondu à l'appel à l'aide des clubs, des provinces et des fédérations.

Jusqu'ici, la France et son rugby professionnel avaient échappé à l'appétit de CVC et des fonds d'investissement qui s'intéressent de près à ce rugby en souffrance. Ces dernières semaines, les choses ont toutefois évolué dans l'Hexagone : aujourd'hui, la Ligue Nationale de Rugby et ses trente clubs ne sont pas certains de recevoir l'aide gouvernementale qu'ils appellent de leurs vœux et qui pourrait, si elle était accordée, sauver quelques-uns des pensionnaires du rugby pro de la faillite (les jauges partielles semblant, à terme, condamner les modèles économiques de clubs tels Toulouse, Bordeaux ou La Rochelle, pour ne citer que les plus illustres).

Goze : « Des perspectives financières intéressantes »

Selon nos informations, la Ligue et les présidents étudieraient donc actuellement la possibilité de vendre une partie des actifs commerciaux de l'institution (20%) à un autre fonds d'investissement gigantesque, en l'occurrence le britannique Novalpina, dont l'intermédiaire en France n'est autre que l'ancien ailier de Montpellier et Brive, Jacques Boussuge, reconverti dans la finance.

Dans un courrier adressé aux trente présidents du rugby professionnel et que nous nous sommes procuré, Paul Goze écrit ainsi que la « marque d'intérêt (de Novalpina) ouvre des perspectives financières intéressantes pour le développement et le rayonnement de notre sport ». Si le deal était acté dans les prochaines semaines, Novalpina investirait aussitôt 200 millions d'euros dans le rugby français et s'occuperait de la régie publicitaire et de la négociation des droits télés ; dans un second temps, le magot serait réparti entre les trente pensionnaires du rugby professionnel.

Afin de définir le périmètre de ce projet, Paul Goze et la LNR proposent de rajouter la thématique Novalpina à l'ordre de la prochaine réunion des présidents, prévue le 6 octobre prochain à Lyon. Si les patrons du rugby professionnel répondaient par l'affirmative à l'appel du pied de Novalpina, cette décision marquerait un tournant majeur dans la jeune histoire du rugby professionnel français.

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Bernard-laporte-devrait-etre-entendu-par-la-brde/1174296

Bernard Laporte devrait être entendu par la BRDE

Selon Midi Olympique, Bernard Laporte et Claude Atcher devraient être entendus par la Brigade de répression de la délinquance économique dans les prochains jours.

À peine six mois après son élection à la présidence de la Fédération française de rugby, en 2016, Bernard Laporte était visé par une enquête menée par le PNF (parquet national financier) suite à la révélation de ses liens d'affaire avec Mohed Altrad. Selon Midi Olympique, la BRDE (Brigade de répression de la délinquance économique) aurait repris le dossier et s'apprêterait à entendre Laporte dans les prochains jours. Claude Atcher, notamment directeur de la candidature pour l'organisation de la Coupe du monde de rugby 2023, devrait également être entendu.

Voilà qui est du plus bel effet pour le rugby français, à quelques mois de l'élection du président de la FFR et à 3 ans de la CdM en France

Put*** mais personne ne va se secouer pour virer ce truand et sa bande de mafiosos ?! Je lisais récemment que F. Grill est en tête chez les clubs amateurs mais que chez les clubs pros, c'est Laporte qui est devant. A quoi jouent ces mêmes clubs qui sont en pleine guerre avec World Rugby et la FFR, respectivement vice-présidée et présidée par Laporte ?!

Switch a écrit:Voilà qui est du plus bel effet pour le rugby français, à quelques mois de l'élection du président de la FFR et à 3 ans de la CdM en France

Put*** mais personne ne va se secouer pour virer ce truand et sa bande de mafiosos ?! Je lisais récemment que F. Grill est en tête chez les clubs amateurs mais que chez les clubs pros, c'est Laporte qui est devant. A quoi jouent ces mêmes clubs qui sont en pleine guerre avec World Rugby et la FFR, respectivement vice-présidée et présidée par Laporte ?!

Disons que le rugby pro ne souhaite peut-être pas que l'on mette son nez dans ses coulisses sans doute moins reluisantes que ce qu'il n'y parait
Certains ont sans doute conscience que si Laporte saute....

https://www.sudouest.fr/2020/09/21/rugby-bernard-laporte-entendu-mardi-par-la-police-financiere-dans-l-affaire-altrad-7870983-7513.php

Rugby : Bernard Laporte entendu mardi par la police financière dans l’affaire Altrad

Par SudOuest.fr avec AFP

Le président de la FFR doit être entendu mardi dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte en 2017 par le parquet national financier sur ses liens avec le président du MHR, Mohed Altrad

Le président de la Fédération française de rugby (FFR) Bernard Laporte est convoqué mardi à la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) pour être entendu dans l’affaire de ses liens avec le président du club de Montpellier, Mohed Altrad, selon des sources proches du dossier, confirmant une information du Midi Olympique.

Laporte sera entendu dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte en 2017 par le parquet national financier, qui avait été destinataire d’un rapport des inspecteurs généraux du ministère des Sports.

En cause, des pressions supposées de Bernard Laporte auprès de la commission d’appel de la fédération pour faire réduire en juin 2017 des sanctions prononcées contre le Montpellier Hérault Rugby (MHR), le club propriété du groupe Altrad, également sponsor de l’équipe de France. Le 13 août 2017, le JDD avait aussi révélé l’existence d’un contrat pour 150 000 euros de prestations d’image entre BL Communication, société gérée par Laporte, et Altrad Investment Authority, un contrat auquel le patron du rugby français avait finalement renoncé.

Dans le cadre de l’enquête, les trois membres de la commission d’appel fédérale ont déjà été entendus.

Cette convocation intervient à une dizaine de jours des élections à la présidence de la fédération, où l’ancien secrétaire d’Etat aux sports (2007–2009) brigue un second mandat. Prévues le 3 octobre, elles opposent Bernard Laporte à son principal opposant Florian Grill.

https://sport24.lefigaro.fr/rugby/xv-de-france/fil-info/affaire-altrad-bernard-laporte-en-cours-d-audition-a-la-police-financiere-1015220

Affaire Altrad : Bernard Laporte en cours d'audition à la police financière

Le président de la Fédération française de rugby (FFR) Bernard Laporte, était entendu mardi matin par la police financière, à Paris, dans l'enquête sur ses liens avec le groupe Altrad, propriétaire de Montpellier et sponsor des Bleus, qui ont empoisonné une partie de son mandat. Le patron du rugby français, 56 ans, qui brigue un second mandat le 3 octobre, est arrivé mardi matin pour une audition dans les locaux de la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE), à qui le parquet national financier avait confié les investigations en 2017, ont indiqué des sources concordantes à l'AFP. Le vice-président de la FFR, Serge Simon, s'est aussi présenté à la BRDE mardi matin, a constaté une journaliste de l'AFP.

Franchement, comme les clubs pro peuvent-ils accepter de réélire ce type ? Entre ces affaires de corruptions et de malversations, l'encul**e sur ces Autumn Cup et les 6 matchs au lieu de 5, les tensions récurrentes sur les calendriers...etc ?!

Je n'y comprends plus rien.

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Bernard-laporte-et-mohed-altrad-en-garde-a-vue/1174688

Bernard Laporte et Mohed Altrad en garde à vue

Bernard Laporte, le président de la Fédération française de rugby, Mohed Altrad, le président du club de Montpellier, et trois autres personnes ont été placées en garde à vue ce mardi.

Bernard Laporte était entendu ce mardi matin par la police financière, à Paris, dans l'enquête sur ses liens avec le groupe Altrad, propriétaire du club de Montpellier et sponsor des Bleus, qui ont empoisonné une partie de son mandat.
Le patron du rugby français est arrivé mardi matin pour une audition dans les locaux de la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE), à qui le parquet national financier avait confié les investigations en 2017. Le président du club de Montpellier Mohed Altrad a également été placé en garde à vue, ainsi que trois autres personnes. Il s'agit de Serge Simon, vice-président de la FFR, Nicolas Hourquet, responsable des relations internationales de la FFR et Claude Atcher, directeur général du comité d'organisation de la Coupe du monde 2023 de rugby, prévue en France.

Espéreront que justice soit faite

garde a vue pour Altrad et 3 autres personnes (Simon ? Laporte ? Hourquet ? Atcher ?) d'après LCI
Pour Altrad , investir pour se retrouver en garde a vue , cela vaut il le coup ?
pour les autres , OUI cela vaut le coup

FFR : Bernard Laporte, Serge Simon et Mohed Altrad placés en garde à vue dans le cadre d'une enquête

Apparemment Atcher et Hourquet font également partie du convoi ...

Switch a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Bernard-laporte-et-mohed-altrad-en-garde-a-vue/1174688

Bernard Laporte et Mohed Altrad en garde à vue

Bernard Laporte, le président de la Fédération française de rugby, Mohed Altrad, le président du club de Montpellier, et trois autres personnes ont été placées en garde à vue ce mardi.

Bernard Laporte était entendu ce mardi matin par la police financière, à Paris, dans l'enquête sur ses liens avec le groupe Altrad, propriétaire du club de Montpellier et sponsor des Bleus, qui ont empoisonné une partie de son mandat.
Le patron du rugby français est arrivé mardi matin pour une audition dans les locaux de la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE), à qui le parquet national financier avait confié les investigations en 2017. Le président du club de Montpellier Mohed Altrad a également été placé en garde à vue, ainsi que trois autres personnes. Il s'agit de Serge Simon, vice-président de la FFR, Nicolas Hourquet, responsable des relations internationales de la FFR et Claude Atcher, directeur général du comité d'organisation de la Coupe du monde 2023 de rugby, prévue en France.

Tout était écrit là par votre serviteur

Joli convoi, en tout cas. J'aurais bien dis carré d'as mais ils sont 5. Espérons que cette fois, justice soit faite. En tout cas, le président sortant (et sa team) mis en examen 10 jours avant les élections, espérons que cela fasse réagir

https://www.rugbyrama.fr/rugby/affaire-altrad-laporte-le-patron-du-rugby-francais-place-en-garde-a-vue_sto7899898/story.shtml

Affaire Altrad : Laporte, le patron du rugby français, placé en garde à vue

A dix jours de briguer sa succession à la tête de la fédération française de rugby (FFR) Bernard Laporte a été placé en garde à vue mardi matin à Paris, dans l'enquête sur ses liens avec le groupe Altrad.

Le patron du groupe, Mohed Altrad, propriétaire du club de Montpellier et sponsor des Bleus, a également été placé en garde à vue par la police financière, tout comme le patron du Mondial-2023 Claude Atcher, et deux hauts responsables de la Fédération, Serge Simon et Nicolas Hourquet.

Laporte est notamment soupçonné d'avoir favorisé le Montpellier Hérault Rugby (MHR), en intervenant auprès de la commission d'appel de la FFR pour faire diminuer des sanctions contre le club, fin juin 2017.

Le patron du rugby français, 56 ans, est arrivé mardi matin dans les locaux de la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) à qui le parquet national financier (PNF) avait confié les investigations en 2017, ont indiqué des sources concordantes à l'AFP. Le vice-président de la FFR, Serge Simon, s'est aussi présenté à la BRDE mardi matin, a constaté une journaliste de l'AFP.

Laporte, ancien sélectionneur des Bleus (2000-2007), devenu ensuite secrétaire d'Etat chargé des Sports de Nicolas Sarkozy (2007-2009), s'est toujours défendu de toute intervention en faveur de Montpellier, même s'il a reconnu avoir téléphoné au président de la commission, Jean-Daniel Simonet.

Des inspecteurs généraux du ministère des Sports ont également établi dans un rapport transmis à la justice que les décisions de la commission ont été "modifiées", entre les 29 et 30 juin 2017. Dans un premier temps, la commission d'appel aurait décidé de confirmer les sanctions prononcées par la Ligue (LNR), soit 70.000 euros d'amende et un match à huis clos, avant de passer à 20.000 euros d'amende et un sursis sur le match à huis clos. Le dossier portait sur le déploiement de banderoles hostiles à la Ligue par les supporteurs du MHR.

France 2023

Trois mois plus tôt, le groupe Altrad, spécialisé dans les matériels de bâtiment, était devenu le premier sponsor maillot du XV de France, avant de soutenir la candidature française, finalement victorieuse, pour l'organisation de la Coupe du monde 2023.

En révélant l'affaire en août 2017, le JDD avait aussi mis au jour l'existence d'un contrat entre BL Communication, une société dirigée par Bernard Laporte, et Altrad Investment Authority, pour un montant de 150.000 euros. Sous la pression, l'ancien manager de Toulon y avait renoncé.

Sur fond de vives tensions entre la Ligue de rugby et la Fédération, l'affaire avait gâché le début de mandat de Bernard Laporte, élu le 3 décembre 2016. Elle risque maintenant de gêner la dernière ligne droite de sa campagne auprès des clubs, chargés de le départager face à son principal opposant, Florian Grill.

Lundi, l'avocat de Laporte, Me Jean-Pierre Versini-Campinchi, a dénoncé le "timing" de cette convocation, une "ingérence judiciaire" dans le processus électoral selon lui.

"intérêt supérieur"

Dans une interview au Parisien, Bernard Laporte avait assuré qu'en appelant Simonet, il avait simplement souhaité lui "donner un éclairage politique" sur les tensions dans le rugby et qu'il fallait apaiser la situation au sein du rugby professionnel.

Jean-Daniel Simonet, lui, a assuré aux inspecteurs du ministère des Sports que sa commission n'en était qu'au stade d'une "hypothèse" de décision le 29, d'après lui trop sévère.

Interrogé par le tribunal lors d'un procès en diffamation perdu par le patron de la FFR contre L'Equipe, le 9 mai 2019, Philippe Peyramaure, un des membres de la commission d'appel, avait livré un témoignage beaucoup moins consensuel.

D'après lui, Simonet l'avait appelé au matin du 30 juin pour lui raconter le coup de fil d'un Bernard Laporte "pas content", qui lui "avait dit, de manière plutôt brutale, qu'Altrad était un sponsor important de l'équipe de France (premier sponsor maillot), un soutien important pour la candidature" victorieuse de la France à l'organisation du Mondial-2023 "et qu'il fallait supprimer ces sanctions". "C'est l'intérêt supérieur du rugby", aurait ajouté Jean-Daniel Simonet, selon cette version.
Les policiers ont déjà entendu plusieurs protagonistes en 2019, notamment les trois membres de la commission d'appel de la FFR qui devaient juger le dossier le 29 juin 2017.

Accablant. Mais comment a t-on pu en arriver là ? Et sans rien dire ?

https://www.rugbyrama.fr/rugby/l-avocat-de-bernard-laporte-sort-du-silence-c-est-deplorable_sto7899346/story.shtml

J'aime beaucoup les arguments de l'avocat : laissez le tranquille jusqu'à ce qu'il soit élu quitte à le mettre en examen par la suite

https://www.rugbyrama.fr/rugby/laporte-denonce-une-tentative-de-putsch_sto7900045/story.shtml

"une campagne coordonnée de déstabilisation s’abat sur le rugby français." Il se prend pour le roi Soleil ? "le rugby c'est Moi !"