Top 14 - 9ème journée : UBB / ASM

J’aime beaucoup la compo il y a pas mal de solutions intéressantes. Il y a un certain équilibre. On peut faire de bons doublons avec notre effectif.

L'ASM aligne un gros pack et vient pour nous taper, ça va être un gros match et j'espère aussi un beau match, il faudra rivaliser devant et faire la différence derrière...

Ulupano Seuteni titulaire à l'ouverture de l'UBB contre Clermont

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Ulupano-seuteni-titulaire-a-l-ouverture-de-l-ubb-contre-clermont/1295496#xtor=RSS-1

Ils ont un 12/13 fort et dur quand même, il faudra absolument les prendre sur le 8 de devant pour éviter qu'ils puissent prendre trop d'avancer, laisser un mec comme Moala ou Barraque prendre de l'espace et de la vitesse, c'est signer un gain de minimum 50 mètres pour eux.

Je pense que notre 8 devant est plus fort dans le jeu et la défense. Derrière on mise plus sur la vitesse et l'évitement.

Big'Ben a écrit:Ils ont un 12/13 fort et dur quand même, il faudra absolument les prendre sur le 8 de devant pour éviter qu'ils puissent prendre trop d'avancer, laisser un mec comme Moala ou Barraque prendre de l'espace et de la vitesse, c'est signer un gain de minimum 50 mètres pour eux.

Je pense que notre 8 devant est plus fort dans le jeu et la défense. Derrière on mise plus sur la vitesse et l'évitement.

Il faudra vraiment être fort et bon, pendant 80 minutes, un match qui peut vraiment nous conforter dans notre dynamique ou la casser nette, nous avons la pression.

https://www.sudouest.fr/sport/rugby/avant-ubb-clermont-je-ne-vais-pas-chercher-a-etre-comme-matthieu-jalibert-previent-seuteni-6742726.php

Avant UBB – Clermont : « Je ne vais pas chercher à être comme Matthieu Jalibert », prévient Seuteni

Par Propos recueillis par Yoan Leshauriès - y.leshauries@sudouest.fr

En l’absence de l’international français, UJ Seuteni, le centre samoan de l’UBB, sera titulaire à l’ouverture face à Clermont ce samedi (21 h 05). Un poste auquel il a déjà joué mais qui engendre une pression supplémentaire

Quatre mois après, que pouvez-vous nous dire sur votre carton rouge reçu en demi-finale de Top 14 face à Toulouse pour un plaquage à retardement sur Romain Ntamack ?

C’est difficile d’en parler parce que moi-même, j’ai subi 3 commotions la saison dernière ce qui m’a valu 3 mois d’arrêt. C’est une blessure assez sérieuse. Pour ma part, j’ai eu la chance que ce ne soit pas trop lourd. Le protocole est vraiment une bonne chose. J’ai eu un peu peur des conséquences futures. Ma femme aussi, elle a d’ailleurs voulu que j’arrête ma carrière à cause de ça mais le rugby, c’est ma passion. Et je suis encore jeune (27 ans) ! Alors après avoir vécu ça, quand j’ai vu Romain Ntamack au sol, c’était dur pour moi. Je n’ai pas fait exprès, j’ai essayé de m’arrêter mais dans l’élan, tout est arrivé vite. Quand on revoit les images au ralenti, on peut se dire que j’aurais pu ralentir. Mais je suis sorti vite en défense parce que face au Stade Toulousain, tu dois fermer le jeu le plus vite possible. Sinon, ça va rapidement derrière la ligne. Je n’ai jamais voulu lui faire mal.

« J’ai essayé de positiver mais dans ma tête, ce carton rouge était tout le temps là »

Sans ce carton rouge, certains pensent que l’UBB aurait pu battre Toulouse et accéder à la finale. Comment avez-vous vécu ça ?

Quand on est rentré en avion à Bordeaux, toute la nuit, toute la semaine, ça a été assez dur à vivre. Quand j’ai regardé la finale, je me suis dit que ça aurait pu être nous si je n’avais pas pris ce carton. On ne le saura jamais… J’ai essayé de positiver après coup en me disant qu’on avait joué une demi-finale de Top 14 face à la meilleure équipe du moment. Mais dans ma tête, ce carton rouge était tout le temps là.

Vous êtes revenu en très grande forme sur ce début de saison…

J’ai sans doute réalisé ma meilleure présaison. J’ai beaucoup travaillé pendant les vacances parce que je veux rejouer les demi-finales, je n’ai pensé qu’à ça. C’était tout frais dans ma tête. Nous sommes partis en Grèce avec ma famille. Tous les matins, je travaillais le physique avant que ma fille se réveille. Les années précédentes, quand je revenais à Bordeaux, je n’étais pas prêt. Quand je rentrais en Australie voir ma mère pendant les vacances, elle me cuisinait beaucoup de plats samoans à base de patate douce notamment. En trois semaines, je prenais deux ou trois kilos (rires). Cette année, à cause du Covid et du confinement, je n’ai pas pu y aller.

Après huit journées, vous avez déjà égalisé votre record d’essais sur une saison (3). C’est le signe d’une métamorphose ?

Je suis content de mon début de saison, je me sens vraiment bien physiquement, mentalement, et au sein du groupe. Je m’inspire des certains sportifs qui performent à haut niveau. J’ai lu un truc sur LeBron James (basketteur des Los Angeles Lakers) qui m’a fasciné. Quand il était à la muscu, on lui demandait s’il voulait être prêt pour le début de la saison. Il répondait : « Non, je bosse pour la prochaine finale ». Cette phrase est restée dans ma tête pendant toutes mes vacances. Moi aussi, je veux être prêt pour la demi-finale… Ou la finale même (rires).

Face à Clermont, vous allez débuter à l’ouverture. Est-ce difficile de prendre le relais de Matthieu Jalibert ?

C’est sûr qu’avec un mec comme lui et son niveau du moment… Je ne vais pas chercher à être comme lui, je vais me concentrer sur ce que je peux faire pour l’équipe, sur ce que je connais. Je ne vais pas chercher à changer mes habitudes.

Que change le fait de jouer à ce poste pour vous ?

C’est un poste sur lequel tu conduis toute l’équipe pendant le match, tu dois penser à la possession, le jeu au pied… C’est toi qui fais les choix, tu dois beaucoup communiquer, envoyer les informations à tes coéquipiers. Ce sera mon 9e match de Top 14 à l’ouverture. J’aurai des joueurs d’expérience derrière moi au centre avec JB (Dubié) et Rémi (Lamerat) qui m’aident beaucoup. C’est plus facile de jouer en 10 quand tu as des mecs sur lesquels t’appuyer derrière toi.

« En France, tout le monde regarde le 10. Si tu gagnes ou si tu perds, c’est grâce ou à cause de lui »

C’est une pression supplémentaire ?

Oui. En France, tout le monde regarde le 10. Si tu gagnes ou si tu perds, c’est grâce ou à cause de lui. Même si tu donnes le ballon à ton ailier qui commet un en-avant, on va dire que c’est la passe de l’ouvreur qui n’était peut-être pas bonne. Il y a un peu plus de pression à ce poste, effectivement.

La pression n’a pas l’air d’avoir d’effet sur vous, vous semblez zen quoi qu’il arrive…

Tout le monde vous le dira, dans le vestiaire ou dans la vie, je suis calme, je parle d’une voix basse, je marche doucement. C’est mon côté mec du Pacifique. Mais dès que je rentre sur le terrain, tout le monde dit que je suis différent. Je parle très fort, mes coéquipiers se demandent même parfois si c’est vraiment moi qui parle.

On vous a vu beaucoup travailler le jeu au pied avec Heini Adams cette semaine…

J’ai manqué une transformation vraiment proche le week-end dernier face à Perpignan. Vu que Max Lucu était aussi remplaçant, je me suis dit que c’est lui qui allait buter. Mais quand Yann Lesgourgues a marqué, j’ai vu que Max était toujours sur le banc. Je me suis dit : « Oh, c’est moi qui bute ? » J’ai loupé ma tentative, mes coéquipiers ont su me le rappeler en chambrant. Ça m’a fait chier mais ils ont raison. C’est de ma faute, je n’ai pas suffisamment travaillé durant la semaine. Alors cette fois, j’ai beaucoup travaillé : 15 à 30 minutes après les séances de mardi et jeudi. Et sur le jour off (mercredi), je suis venu au stade avec Heini pour buter encore et encore.

Vous arrivez en fin de contrat avec l’UBB en juin prochain. Quel sera votre avenir ?

Je viens d’avoir une fille il y a un an et demi. Maintenant, les décisions se prennent par rapport à ma famille. Nous sommes très heureux ici. On a commencé à discuter avec Laurent (Marti, le président), il connaît ma position, il ne me met pas de pression, on doit se revoir.

La balle est dans son camp ?

Je pense, oui (rires).

https://www.sudouest.fr/sport/rugby/avant-ubb-clermont-maintenant-c-est-a-eux-de-jouer-6751972.php

Avant UBB – Clermont : maintenant, c’est à eux de jouer !

Par Yoan Leshauriès - y.leshauries@sudouest.fr

En l’absence de Jalibert et Lucu, l’Union Bordeaux-Bègles alignera une charnière Seuteni - Lesgourgues dont la prestation sera scrutée de près face à Clermont ce samedi (21 h 05). Tout comme celle de Ducuing à l’arrière, Buros étant sur le banc

Un vrai défi. Privée de ses internationaux français (Jalibert, Woki, Moefana, Lucu), c’est comme ceci que l’Union Bordeaux-Bègles aborde cette période « charnière » de la tournée de novembre. Avec l’envie de maintenir la dynamique face à Clermont, un concurrent direct, ce samedi (21 h 05) à Chaban-Delmas. Et ce, malgré les absences.

« Il y a des équipes comme Toulouse qui prennent beaucoup de points pendant ces périodes, souligne le manager Christophe Urios. On va mesurer la profondeur de notre effectif et voir si les joueurs prennent le relais derrière. C’est ça qui est important ! Certains doivent se révéler. J’attends que des mecs émergent, sortent les pecs ! On attend ça avec impatience. » En l’absence de Jalibert et Lucu, restés à Marcoussis, et la présence de Buros sur le banc, les prestations de la charnière Seuteni - Lesgourgues, ainsi que de Ducuing à l’arrière, seront scrutées de près.



1 Seuteni a les clés du camion

En l’absence de Matthieu Jalibert, UJ Seuteni dépannera à l’ouverture. Auteur d’un très bon de début de saison en tant que deuxième centre, son poste de prédilection (8 matchs pour 4 titularisations et 3 essais), la responsabilité du Samoan sera toute autre face à Clermont en tant que numéro 10 puisqu’il aura les clés du jeu de l’UBB. « Il connaît le poste, il le maîtrise, juge Christophe Urios. On a anticipé en le faisant entrer à l’ouverture face à Perpignan. Il y aura des moments difficiles à gérer mais il sera entouré. C’est pour ça que Rémi Lamerat attaque, on compte sur lui pour amener de la communication, tout comme Jean-Baptiste Dubié ».

Titulaire à l’ouverture pour la 9e fois de sa carrière, UJ Seuteni l’a été à 5 reprises sous les couleurs de l’UBB pour 4 victoires (à Clermont, face à Castres, à Montpellier et à Agen). « Il a prouvé par le passé qu’il a été exceptionnel à ce poste, souligne le trois-quart centre Rémi Lamerat. Je le délesterai peut-être sur certains choix stratégiques pour qu’il se concentre sur le tir au but mais sans forcer la chose. À Agen, il avait fait un 100 % avec des tentatives assez compliqués, alors il n’y a pas de problème ». Tout au long de la semaine, UJ Seuteni a travaillé le jeu au pied, son point faible.

2 Lesgourgues gonflé à bloc

Après avoir rongé son frein en début de saison, Yann Lesgourgues est sorti du bois le week-end dernier en réalisant une très belle prestation face à Perpignan, avec deux essais à la clé. En l’absence de Maxime Lucu, le demi de mêlée enchaînera comme titulaire face à l’ASM. « On connaît tous ses qualités, il n’avait pas trop pu les exprimer ces derniers temps, il a une vitesse et une dangerosité autour des rucks assez rares, constate l’arrière Nans Ducuing. Ça va lui faire du bien d’enchaîner. Avec l’absence de Maxime, le fait qu’il retrouve pleine possession de son potentiel et pleine confiance tombe à point nommé ».

Si Yann Lesgourgues a pu exprimer toutes ses qualités face à l’Usap, les espaces risquent de se faire plus rares face aux Clermontois et le demi de mêlée sera très attendu dans la gestion et le jeu au pied, secteurs dans lesquels il semble avoir progressé. « Je sais de quoi je suis capable, j’ai envie de le montrer tous les week-ends », assurait-il après la victoire du week-end dernier.

3 Ducuing espère le renouveau

Comme le reste de ses coéqupiers, Nans Ducuing a appris mardi qu’il serait titulaire à l’arrière face à Clermont, avant même que l’UBB ne sache que Romain Buros serait relâché par le XV de France. « C’est une marque de confiance », reconnaît le premier, tandis que le deuxième prendra place sur le banc. Nans Ducuing doit donc sauter sur l’occasion pour se relancer, après de multiples pépins musculaires. « Après ma 100e contre Montpellier, j’avais à cœur d’enchaîner mais je n’ai pas pu à cause de petites blessures. Là, je me sens très bien. J’ai très envie de monter que je suis encore là. J’espère que c’est le renouveau. C’est à nous, les joueurs qui restons là, de montrer que nous aussi on peut tenir la baraque. Aux anciens de s’imposer, aux plus jeunes de saisir leur chance. Ça crée une émulation positive. La vie continue. »

https://www.arlfm.com/news/rugby-9e-journee-top-14-avant-ubb-asm-clermont-un-premier-test-match-contre-clermont-26500


https://www.francebleu.fr/sports/rugby/top-14-la-route-s-eleve-pour-l-ubb-face-a-clermont-1635526610

https://www.sudouest.fr/sport/rugby/ubb-8-changements-face-a-clermont-6754535.php

UBB : 8 changements face à Clermont

Par Yoan Leshauriès

L’Union Bordeaux-Bègles recevra Clermont ce samedi (21 h 05) à Chaban-Delmas, lors de la 9e journée de top 14. Les compositions d’équipes

Après sa victoire face à Perpignan (39-13) et restant sur une série de 5 succès de rang, l’UBB affronte Clermont sans ses internationaux français (Jalibert, Woki, Moefana, Lucu). Pour ce rendez-vous, le staff girondin a procédé à 8 changements. Seuteni débutera à l’ouverture et sera associé à Lesgourgues à la charnière. À noter, les retours de Ducuing à l’arrière, Lamerat au centre, Lam à l’aile, Vergnes en troisième ligne, Marais en deuxième ligne, Maynadier au talon et Kaulashvili au poste de pilier gauche.



Libéré par le XV de France, Buros prendra place sur le banc, aux côtés de Mori, libéré par la sélection italienne, et Trinh-Duc de retour. En revanche, Paiva, lui aussi de retour de Marcoussis, ne figure pas sur la feuille.

https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/top-14-avec-la-reception-de-clermont-l-ubb-aborde-le-cap-des-tempetes-6754638.php

Top 14 : avec la réception de Clermont, l’UBB aborde le cap des tempêtes

Par Arnaud David (avec Y.L)

L’UBB reste sur une série de cinq succès consécutifs. Mais la partie la plus indigeste de la phase aller commence avec la venue des Clermontois ce samedi soir

Si le Top 14 était un Vendée Globe, on vous dirait que l’Union Bordeaux-Bègles a plutôt bien négocié sa descente de l’Atlantique et qu’elle s’apprête à virer dans l’océan indien, vent dans le dos juste dans le sillage du Stade Toulousain qui mène la flotte.

Mais c’est là que tout se complique. C’est en effet une traversée autrement mouvementée qui attend Christophe Urios et son équipage jusqu’à la fin de la phase aller.

Dès samedi soir, Mahamadou Diaby et ses camarades vont être confrontés à une méchante bourrasque et à une équipe de Clermont menaçante, rassérénée par ses succès à Montpellier et contre Pau. L’UBB, elle, reste sur cinq victoires consécutives. Si elle réussit à prolonger cette dynamique, elle aura réalisé la meilleure série de son histoire. Elle aura doublé son cap de Bonne Espérance.

« On reçoit l’ASM, puis on va à La Rochelle, on sera face à des concurrents très sérieux. On y verra plus clair », a souligné Christophe Urios.

« On connaît le défi »

Après ces deux rendez-vous, les Bordelo-Béglais se rendront au Racing 92, accueilleront le Stade Toulousain avant de boucler la première moitié du voyage à Toulon. « On savait qu’il fallait prendre des points sur septembre-octobre, c’est ce qu’on a fait. On connaît le défi qui est devant nous », assure le manager de l’UBB.

Reste que cette partie la plus périlleuse du périple, l’UBB va devoir l’affronter sans cinq de ses Bleus dont Matthieu Jalibert son soliste, qui a inscrit 43 % des points depuis le début de la saison et fait basculer la moitié des matches grâce à ses inspirations. Comment les Bordelo-Béglais vont-ils gérer cette parenthèse internationale ? La manière dont ils émergeront de cette séquence en dira long sur leur maturité collective et constituera un bon marqueur de leurs ambitions.

« Je trouve que c’est excitant, pour plein de raisons, assure Christophe Urios. Les matchs qui arrivent, ce sont des matchs de très haut niveau. C’est excitant aussi de vouloir garder notre dynamique et de jouer parce qu’il nous manque beaucoup de monde. On ne va pas chialer, on va se resserrer. Et de là, des joueurs doivent émerger. C’est important. C’est un grand défi pour le club, le groupe, le staff. Il y a des équipes comme Toulouse qui prennent beaucoup de points pendant ces périodes. On va mesurer la profondeur de notre effectif et voir si les joueurs prennent le relais derrière. Certains doivent se révéler. On attend ça avec impatience. »

La clé de ce match sera sûrement la vitesse, ça tombe bien, c’est normalement un axe fort de notre jeu.

Évidement, il faudra d’abord rivaliser devant, être fort en conquête, agressif en défense, être efficace et autoritaire sur nos soutiens dans les rucks, sur les points de fixations. Ce sera hyper important que Yann ait des ballons propres à jouer, il ne faut pas laisser le temps à leur rideau défensif de bien s’organiser, il faut des sorties rapides pour aller chercher les extérieurs dans de bonnes conditions, on aura des duels intéressants à jouer, que ce soit Lam/O’Connor ou Cordero/Pourailly.

Un jeu ralenti, centré sur un combat d’avants n’est pas dans notre intérêt, c’est ce que vient chercher l’ASM avec un gros pack, mais privé de quelque armes offensives de qualité. On pourrait perdre à ce jeu-là, au mieux si on rivalise et qu’on se neutralise, car ça parait difficile de marcher sur cette équipe, ça pourrait se transformer en bon vieux match à l'extérieur, aussi à l'avantage de l'ASM, se jouer sur les fautes et les pénalités, et là, entre Parra et Seuteni, il n’y a pas photo…

https://www.arlfm.com/news/rugby-9e-journee-top-14-avant-ubb-asm-clermont-un-premier-test-match-contre-clermont-26500

Scalp a écrit:La clé de ce match sera sûrement la vitesse, ça tombe bien, c’est normalement un axe fort de notre jeu.

Évidement, il faudra d’abord rivaliser devant, être fort en conquête, agressif en défense, être efficace et autoritaire sur nos soutiens dans les rucks, sur les points de fixations. Ce sera hyper important que Yann ait des ballons propres à jouer, il ne faut pas laisser le temps à leur rideau défensif de bien s’organiser, il faut des sorties rapides pour aller chercher les extérieurs dans de bonnes conditions, on aura des duels intéressants à jouer, que ce soit Lam/O’Connor ou Cordero/Pourailly.

Un jeu ralenti, centré sur un combat d’avants n’est pas dans notre intérêt, c’est ce que vient chercher l’ASM avec un gros pack, mais privé de quelque armes offensives de qualité. On pourrait perdre à ce jeu-là, au mieux si on rivalise et qu’on se neutralise, car ça parait difficile de marcher sur cette équipe, ça pourrait se transformer en bon vieux match à l'extérieur, aussi à l'avantage de l'ASM, se jouer sur les fautes et les pénalités, et là, entre Parra et Seuteni, il n’y a pas photo…

Oui il faut absolument que le ballon arrive aux ailes c’est probablement le poste où on a le plus de chances de les bouffer

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Portrait-de-jean-baptiste-dubie-bordeaux-begles-comique-de-reputation/1295566

Portrait de Jean-Baptiste Dubié (Bordeaux-Bègles), comique de réputation

Boute-en-train insatiable du vestiaire bordelais, le centre de l'UBB s'affirme à 32 ans comme un des leaders du groupe girondin.

Adrien Corée

On n'est pas allé vérifier jusque chez Jean-Baptiste Dubié, mais on ne doute pas que dans un de ses placards traînent perruques et déguisements en tout genre, tant le centre de l'UBB manie l'art subtil du grimage et des facéties. Pendant le confinement du printemps 2020, le Bordelais avait régalé les fans de rugby en mal de ballon avec ses mises en scène hilarantes. Et forcément, son compère farceur privilégié, Nans Ducuing, n'était jamais très loin. « Dans la connerie, on a quelques atomes crochus, rigole ce dernier. On s'est bien trouvés. »

Arrivés tous les deux à Bordeaux au même moment, en 2015, Dubié et Ducuing n'ont pas eu le même parcours. Si l'arrière débarquait de Perpignan après une seule saison de Pro D2 dans les pattes, le centre avait déjà connu l'élite avec Mont-de-Marsan, en 2008-2009 et 2012-2013. Deux saisons qui lui avaient permis de toucher du doigt le haut niveau et de se faire repérer. « Quand je suis arrivé à l'UBB, cela faisait déjà un moment que j'étais en contact avec le club et Laurent Marti (le président) », relate-t-il.

Six ans plus tard, Dubié fait maintenant partie des meubles à Chaban-Delmas. Son caractère généreux et déconneur lui a facilement offert une place dans le coeur des Girondins. « J'ai toujours été comme ça, rigoler et essayer de faire rire les autres, explique-t-il. Et la chance que j'ai, c'est que dans ce groupe, je peux m'exercer tous les jours (rires). Sur le terrain, il y a toujours une part de moi qui reste comme ça. Dire des saucisses, ça me permet de me relâcher sans perdre ma concentration, et je pense que ça peut aussi détendre les autres. Ce n'est pas pour jouer un rôle. »

« Il est écouté par les jeunes et aussi par les étrangers, parce que, ce coquin, il parle très bien anglais »
Son coéquipier Nans Ducuing

Dans l'univers sous pression du rugby pro, Dubié fait partie de ces troubadours qui donnent au Top 14 des années 2020 un délicieux parfum vintage. « Tu ne peux pas rigoler tout le temps, prévient-il toutefois. Mais on a trouvé un bon équilibre à Bordeaux. Et puis, Christophe (Urios, le manager) n'est pas le dernier pour déconner, même s'il nous arrive de nous faire taper sur les doigts. Je crois qu'on a bien réussi à le cerner (rires). »

Ce trait de personnalité, « JB » l'a cultivé très jeune, quand il touchait ses premiers ballons, dans ses Hautes-Pyrénées natales et dans les Landes où il est arrivé à 12 ans. Julien Cabannes, trois-quarts du Stade Montois, faisait partie de la bande de Dubié. « C'était un boute-en-train, il aimait bien mettre l'ambiance et la bonne humeur dans l'équipe, se souvient-il. Il était un leader dans la connerie (rires) : il trouvait des blagues et entraînait les autres avec lui. J'ai certaines histoires en mémoire mais je ne peux pas les raconter, elles feraient les gros titres. »

Dubié est en revanche moins marrant pour l'adversaire. Sa technique et sa lecture du jeu lui permettent de compenser un gabarit « de pin's » (1,81m ; 85 kg) et une croissance tardive. « Il n'était pas du tout costaud, appuie Cabannes. C'était vraiment un joueur d'évitement qui allait assez vite, avec une jolie feinte de passe. » « Il a un physique de serrurier, se marre Ducuing. Il fait partie des joueurs de ballon qui analysent bien la situation, qui décalent sur les extérieurs ou jouent au pied dans le dos de la défense. Plus organisateur que perce-muraille. »

Comme pour justifier cette prédisposition au jeu debout, Dubié cite en exemple la grande époque toulousaine de sa jeunesse : « Évidemment, j'ai toujours aimé Yannick Jauzion et j'ai surtout badé la génération Michalak-Poitrenaud. Quand je les ai joués après, j'étais content. » Petit à petit, il s'est fait une place dans la ligne offensive de l'UBB et même s'il fait face à une concurrence accrue (Lamerat, Uberti, Moefana, Mori, Seuteni) à mesure que l'ambition du club grandit, il reste un leader dans le groupe. « Il a quand même pas mal de bouteille, observe Ducuing. Il arrive à un âge avancé le bougre (32 ans) ! Il a de l'aura dans l'équipe car il pige le rugby, et il est souvent de bon conseil. Il est écouté par les jeunes et aussi par les étrangers, parce que, ce coquin, il parle très bien anglais. »

Hors des 23 sur les trois premiers matches de la saison, Dubié a redoublé d'efforts pour convaincre son manager : « Cela faisait un moment que je ne m'étais pas retrouvé au frigo comme ça. Bien sûr, tu n'es pas content, tu as envie de montrer que tu es là, de travailler encore plus. Quand tu as 32 ans, tu n'as pas une marge de progression incroyable. Il faut grappiller mais à un moment il n'y a plus grand-chose à gratter (rires). Avec le recul que j'ai sur les saisons, depuis le temps, je sais qu'on a besoin de tout le monde pour pouvoir réussir, et que mon tour viendrait tôt ou tard. »

De retour contre Brive fin septembre (29-10), Dubié avait signé une copie en demi-teinte. Depuis, il enchaîne les feuilles de match et sera de nouveau titulaire ce soir contre Clermont. La preuve d'une montée en puissance ? À Lyon début octobre, le centre avait en tout cas livré une grande performance (15-20). Comme un condensé de sa façon d'être et de jouer, il s'était engouffré dans les espaces, avait servi ses partenaires dans le bon tempo, et applaudi les troupes après chaque bonne séquence défensive. Et, cela ne surprendra personne, on l'avait même vu se marrer.

Ce rêve bleu...

En juin 2017, Guy Novès, alors sélectionneur du quinze de France, appelle Jean-Baptiste Dubié pour participer à un stage en vue de la tournée en Afrique du Sud. Pour le Bordelais, passé sous les radars de la Fédération chez les jeunes, c'est alors une occasion inespérée de revêtir le maillot bleu, à 28 ans. Mais il ne parviendra pas à passer le cut. Une expérience qu'il prend avec beaucoup de philosophie aujourd'hui.
« L'équipe de France a été un rêve mais je n'ai pas su saisir ma chance tout simplement, estime-t-il humblement. Je crois vraiment au destin. Les choses se passent parce qu'elles doivent se faire. Tu dois provoquer les choses, je les avais provoquées, j'avais même été en stage avec les Bleus. Mais je n'ai pas su saisir ma chance. Je ne le regrette pas. Évidemment que j'aurais été très fier. Mais aujourd'hui je pense essentiellement à mon club et je suis à fond derrière l'équipe de France. Quand je les vois jouer, je me dis que ça doit être incroyable d'être dans cette équipe mais je n'ai aucun remords. »

https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/asm-clermont/asm-john-joseph-hanrahan-l-effort-d-ouverture_14037509

ASM : John Joseph Hanrahan, l'effort d'ouverture


JJ Hanrahan découvre un nouveau style de rugby à Clermont-Ferrand, plus porté sur le jeu. Francis CAMPAGNONI

En l’absence de Camille Lopez, JJ Hanrahan a une nouvelle occasion de montrer ses aptitudes au poste d’ouvreur, ce samedi (21 h 05) à Bordeaux, après une sortie manquée à Paris. L’Irlandais fait en tout cas les efforts pour s’adapter au mieux.

John Joseph Hanrahan est un homme heureux. Depuis qu’il est arrivé en France en juin dernier en provenance du Munster, l’ouvreur apprend à découvrir une autre culture. Lui qui n’a jamais quitté l’Irlande ou la Grande-Bretagne semble apprécier le « French way of life » (*).

« La vie est belle ici ! Il y a les boulangeries, les cafés... J’essaie bien sûr d’en profiter le plus possible en dehors du rugby. Beaucoup de personnes m’avaient dit que Clermont-Ferrand était un endroit agréable. Et par rapport à ma ville d’origine (Currow, un village de 900 habitants), elle est tout de même plutôt grande. Il y a vraiment de superbes endroits à voir ici. »

Si tout semble se dérouler pour le mieux dans sa vie de tous les jours, l’ouvreur a en revanche connu quelques difficultés sur le terrain. Un écueil symbolisé par une sortie au Stade Français où l’ouvreur a semble-t-il eu du mal à trouver ses marques dans le jeu et le collectif clermontois. Peu aidé, il est vrai, par une équipe de l’ASM sur le reculoir.

Sous pression à Paris

« A Paris, il y avait une certaine pression. J’ai rapidement manqué un coup de pied que je n’aurais pas raté en temps normal. Et cela m’a mis en difficulté pour la suite. Mais tout ouvreur est dépendant aussi de ses coéquipiers autour. Quand l’équipe prend la pression, c’est tout de suite plus compliqué. Beaucoup de choses se sont mal passées dans cette rencontre. Mais il faut essayer de faire en sorte que tout le monde s’efforce à atteindre les objectifs. »

John Joseph Hanrahan n’est pas de nature à se morfondre. Malgré cette sortie manquée dans la capitale, l’Irlandais n’a pas été retenu dans le groupe par Jono Gibbes pour le déplacement à Montpellier et la réception de Pau. Mais pas question de se décourager pour autant. La recrue estivale a redoublé de travail à l’entraînement pour essayer de mieux s’adapter au jeu clermontois. Le Munster et l’ASM ne parlent pas le même rugby. En plus de la barrière de la langue, l’ouvreur a dû aussi se familiariser avec un nouveau style, moins basé sur le jeu au pied d’occupation.

Des leçons de français pour les combinaisons

« Pour mes débuts, j’ai dû prendre le temps de découvrir une nouvelle compétition et bien évidemment une nouvelle équipe. Le style de jeu est notamment très différent. Et il y a encore un petit niveau d’adaptation à avoir. Je suis encore en train d’y travailler. Il y a bien évidemment la barrière de la langue. Ce n’est pas simple de comprendre toutes les combinaisons. Je prends deux à trois leçons de français par semaine pour essayer de parler la langue le plus rapidement possible. »

JJ Hanrahan aura une nouvelle occasion, ce samedi soir, à Bordeaux, de montrer que sa phase d’adaptation est désormais terminée.


(*) Le mode de vie à la française.

Ceux qui voulaient absolument voir Seuteni en 10, vont être satisfait, pourquoi pas, mais on n'a aucun buteur fiable sur la feuille de match, les points pris aux pieds nous ont fait passé du bon coté dans pas mal d'occasion, l'ASM avec Parra sera à la maille dans ce compartiment du jeu.
Si on les bouge devant,ça pourra faire, sinon????

Une petite charnière Cordero-Seuteni si Lesgourgues a un souci...
Ça peut être étonnant... quoiqu’un peut flippant

léopold a écrit:Ceux qui voulaient absolument voir Seuteni en 10, vont être satisfait, pourquoi pas, mais on n'a aucun buteur fiable sur la feuille de match, les points pris aux pieds nous ont fait passé du bon coté dans pas mal d'occasion, l'ASM avec Parra sera à la maille dans ce compartiment du jeu.
Si on les bouge devant,ça pourra faire, sinon????

Je fais parti de ceux la.
Il n'est pas un buteur ultra fiable, on le savait deja. Idealement il faudrait qu'il soit associé à Lucu.

Dans le jeu (animation et défense) il est très bon en revanche. Les solutions parfaites n'existent pas et tout est histoire de compromis.

Il est encore jeune, JIFF, super mentalité, et un vrai couteau suisse. Indispensable dans un effectif.

J'espère qu'il va assurer ce soir. Su rles autres matchs qui arrivent sans Mathieu, c'est moins gênant car ce ne seront pas des matchs à gagner à tout prix, contrairement à demain.

Allez UBB

On approche des 26 000 billets vendus. On devrait avoir une très belle chambrée demain soir

zizou46 a écrit:On approche des 26 000 billets vendus. On devrait avoir une très belle chambrée demain soir  

Très bonne nouvelle !

zizou46 a écrit:On approche des 26 000 billets vendus. On devrait avoir une très belle chambrée demain soir  

Je crois ne pas avoir compris ta dernière phrase. Le match c'est ce soir

MrScots a écrit:

zizou46 a écrit:On approche des 26 000 billets vendus. On devrait avoir une très belle chambrée demain soir  

Je crois ne pas avoir compris ta dernière phrase. Le match c'est ce soir

Oui oui, pas de soucis

zizou46 a écrit:On approche des 26 000 billets vendus. On devrait avoir une très belle chambrée demain soir  

Même s'il ne reste que quelques heures pour écouler les sésames, je tablerai sur 28000 spectateurs à 21h. L'épisode COVID a tout de même un peu atténué la ferveur populaire et le stade aurait été complet une semaine à l'avance il y a quelques saisons.

à 21h pas sur que les familles soient très présente, on ne peut pas tout avoir.