Autres joueurs

Première fois que je vois un grand pont en rugby

Switch a écrit:

le radis a écrit:https://www.ladepeche.fr/2024/01/10/wilfrid-hounkpatin-le-pilier-du-castres-olympique-poursuivi-pour-violences-conjugales-11687859.php

Voilà qui ne va pas faire les affaires du CO. C'est bien moche, en tout cas.

On verra ce que dit la justice. Possible que le BO se montre à l'affût...

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Le-centre-de-clermont-julien-heriteau-victime-d-une-fracture-en-challenge-cup/1442192

marchal a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Le-centre-de-clermont-julien-heriteau-victime-d-une-fracture-en-challenge-cup/1442192

Fracture du plancher orbitalaire, avec la jurisprudence Dupont c'est 3 semaines à tout casser et hop c'est reparti....

https://www.rugbyrama.fr/2024/01/23/la-tendance-du-midol-romain-ntamack-la-tres-legitime-confusion-des-sentiments-11714445.php

La tendance du Midol : Romain Ntamack, la (très légitime) confusion des sentiments

Quentin Put

Dans sa tendance, Jérémy Fadat s'épanche sur la position ô combien délicate de Romain Ntamack, qui n'était pas avec le XV de France au moment du "Mondial français".

Le 1er janvier, Romain Ntamack a pris la parole dans ces colonnes. Le symbole avait de la gueule, de démarrer l’année avec celui qui fut le héros du dernier Brennus toulousain et le grand absent de la Coupe du monde, fauché par une cruelle blessure au genou. Son retour à la compétition se rapprochant, le clin d’œil était sympa. Comme à son habitude, l’ouvreur s’est livré sans retenue, avec sincérité. Et certains de ses propos ont marqué les esprits. Parce qu’il a avoué avoir eu besoin de se « blinder » face à un éventuel parcours doré des Bleus : « Je pense que cela aurait été plus dur pour moi si la France avait été championne du monde. La cicatrice aurait été difficile à refermer... J’essayais de me projeter sur l’idée que les Français allaient être champions car ça aurait été compliqué à vivre pour moi. [...] Cela aurait été le plus beau jour du rugby français mais peut-être l’un des pires de ma vie. »

Ces quelques mots, que la majorité du public a compris, ont parfois viré à la polémique, donnant lieu un débat biaisé : « Était-il normal que Ntamack souhaite l’élimination des Bleus ? » NTK a pourtant répété dans le même entretien : « J’avais tous mes potes dans cette équipe de France, j’espérais pour eux qu’ils aillent le plus loin possible et qu’ils soulèvent cette Coupe. C’est pour ça que j’avais besoin de me projeter sur ce moment. [...] Mais il me semblait légitime de penser aussi à moi dans ce genre de période. »

Oui, c’était archi légitime, à la hauteur des sacrifices effectués des dernières années en vue de ce Mondial et donc du traumatisme de l’avoir raté. Et non, Romain Ntamack n’a - comme il le dit - jamais espéré l’élimination du XV de France. Au contraire. Mais il confie juste que celle-ci a adouci sa peine. Logique. C’est assez révélateur des dérives d’une société qui refuse de plus en plus la nuance. Oui, on peut ressentir deux émotions ambivalentes. On peut se séparer d’une personne, l’apprécier, souhaiter son bonheur et regretter qu’elle ne le trouve pas avec soi. Ntamack avait le droit d’espérer à la fois une issue magique pour les Tricolores et en souffrir si c’était arrivé. Car il est humain, tout simplement... Un comble, quand beaucoup lui ont reproché d’être trop « froid ». Mais, puisqu’il a annoncé récemment sa future paternité, il sera sûr de connaître, en 2024, la plus belle des émotions.

Si ce n'est pas mignon comme article, une vraie histoire d'amour, c'est déchirant on peut aussi se demander si le traitement aurait été le même pour Jalibert, et la réponse est…, non.

Scalp a écrit:https://www.rugbyrama.fr/2024/01/23/la-tendance-du-midol-romain-ntamack-la-tres-legitime-confusion-des-sentiments-11714445.php

La tendance du Midol : Romain Ntamack, la (très légitime) confusion des sentiments

Quentin Put

Dans sa tendance, Jérémy Fadat s'épanche sur la position ô combien délicate de Romain Ntamack, qui n'était pas avec le XV de France au moment du "Mondial français".

Le 1er janvier, Romain Ntamack a pris la parole dans ces colonnes. Le symbole avait de la gueule, de démarrer l’année avec celui qui fut le héros du dernier Brennus toulousain et le grand absent de la Coupe du monde, fauché par une cruelle blessure au genou. Son retour à la compétition se rapprochant, le clin d’œil était sympa. Comme à son habitude, l’ouvreur s’est livré sans retenue, avec sincérité. Et certains de ses propos ont marqué les esprits. Parce qu’il a avoué avoir eu besoin de se « blinder » face à un éventuel parcours doré des Bleus : « Je pense que cela aurait été plus dur pour moi si la France avait été championne du monde. La cicatrice aurait été difficile à refermer... J’essayais de me projeter sur l’idée que les Français allaient être champions car ça aurait été compliqué à vivre pour moi. [...] Cela aurait été le plus beau jour du rugby français mais peut-être l’un des pires de ma vie. »

Ces quelques mots, que la majorité du public a compris, ont parfois viré à la polémique, donnant lieu un débat biaisé : « Était-il normal que Ntamack souhaite l’élimination des Bleus ? » NTK a pourtant répété dans le même entretien : « J’avais tous mes potes dans cette équipe de France, j’espérais pour eux qu’ils aillent le plus loin possible et qu’ils soulèvent cette Coupe. C’est pour ça que j’avais besoin de me projeter sur ce moment. [...] Mais il me semblait légitime de penser aussi à moi dans ce genre de période. »

Oui, c’était archi légitime, à la hauteur des sacrifices effectués des dernières années en vue de ce Mondial et donc du traumatisme de l’avoir raté. Et non, Romain Ntamack n’a - comme il le dit - jamais espéré l’élimination du XV de France. Au contraire. Mais il confie juste que celle-ci a adouci sa peine. Logique. C’est assez révélateur des dérives d’une société qui refuse de plus en plus la nuance. Oui, on peut ressentir deux émotions ambivalentes. On peut se séparer d’une personne, l’apprécier, souhaiter son bonheur et regretter qu’elle ne le trouve pas avec soi. Ntamack avait le droit d’espérer à la fois une issue magique pour les Tricolores et en souffrir si c’était arrivé. Car il est humain, tout simplement... Un comble, quand beaucoup lui ont reproché d’être trop « froid ». Mais, puisqu’il a annoncé récemment sa future paternité, il sera sûr de connaître, en 2024, la plus belle des émotions.

Si ce n'est pas mignon comme article, une vraie histoire d'amour, c'est déchirant on peut aussi se demander si le traitement aurait été le même pour Jalibert, et la réponse est…, non.

Pourquoi mettre "trés légitime" entre parenthèse vue la démonstration qui suit ? ....c'est pour faire dans la "nuance" ?

sudiste a écrit:

Scalp a écrit:https://www.rugbyrama.fr/2024/01/23/la-tendance-du-midol-romain-ntamack-la-tres-legitime-confusion-des-sentiments-11714445.php

La tendance du Midol : Romain Ntamack, la (très légitime) confusion des sentiments

Quentin Put

Dans sa tendance, Jérémy Fadat s'épanche sur la position ô combien délicate de Romain Ntamack, qui n'était pas avec le XV de France au moment du "Mondial français".

Le 1er janvier, Romain Ntamack a pris la parole dans ces colonnes. Le symbole avait de la gueule, de démarrer l’année avec celui qui fut le héros du dernier Brennus toulousain et le grand absent de la Coupe du monde, fauché par une cruelle blessure au genou. Son retour à la compétition se rapprochant, le clin d’œil était sympa. Comme à son habitude, l’ouvreur s’est livré sans retenue, avec sincérité. Et certains de ses propos ont marqué les esprits. Parce qu’il a avoué avoir eu besoin de se « blinder » face à un éventuel parcours doré des Bleus : « Je pense que cela aurait été plus dur pour moi si la France avait été championne du monde. La cicatrice aurait été difficile à refermer... J’essayais de me projeter sur l’idée que les Français allaient être champions car ça aurait été compliqué à vivre pour moi. [...] Cela aurait été le plus beau jour du rugby français mais peut-être l’un des pires de ma vie. »

Ces quelques mots, que la majorité du public a compris, ont parfois viré à la polémique, donnant lieu un débat biaisé : « Était-il normal que Ntamack souhaite l’élimination des Bleus ? » NTK a pourtant répété dans le même entretien : « J’avais tous mes potes dans cette équipe de France, j’espérais pour eux qu’ils aillent le plus loin possible et qu’ils soulèvent cette Coupe. C’est pour ça que j’avais besoin de me projeter sur ce moment. [...] Mais il me semblait légitime de penser aussi à moi dans ce genre de période. »

Oui, c’était archi légitime, à la hauteur des sacrifices effectués des dernières années en vue de ce Mondial et donc du traumatisme de l’avoir raté. Et non, Romain Ntamack n’a - comme il le dit - jamais espéré l’élimination du XV de France. Au contraire. Mais il confie juste que celle-ci a adouci sa peine. Logique. C’est assez révélateur des dérives d’une société qui refuse de plus en plus la nuance. Oui, on peut ressentir deux émotions ambivalentes. On peut se séparer d’une personne, l’apprécier, souhaiter son bonheur et regretter qu’elle ne le trouve pas avec soi. Ntamack avait le droit d’espérer à la fois une issue magique pour les Tricolores et en souffrir si c’était arrivé. Car il est humain, tout simplement... Un comble, quand beaucoup lui ont reproché d’être trop « froid ». Mais, puisqu’il a annoncé récemment sa future paternité, il sera sûr de connaître, en 2024, la plus belle des émotions.

Si ce n'est pas mignon comme article, une vraie histoire d'amour, c'est déchirant on peut aussi se demander si le traitement aurait été le même pour Jalibert, et la réponse est…, non.

Pourquoi mettre "trés légitime" entre parenthèse vue la démonstration qui suit ? ....c'est pour faire dans la "nuance" ?

On dirait que l'article a été rédigé par son père ou par un proche, voulant défendre son petit chéri. C'est d'un pathétique... On atteint des sommets (ridicules) de pommade, de lèche et de partialité. Aucun autre joueur n'aurait eu droit à de telles attentions.

Dans ce cas, s'il faut faire preuve de compréhension, de tolérance et d'empathie, pourquoi donc ne pas comprendre certaines propos ou certains gestes de Jalibert, par exemple le petit chambrage à Castres ? Non, là, le Midol n'a eu aucune pitié, se cachant derrière le devoir d'exemplarité. Un devoir d'exemplarité qu'étrangement, on demande à mettre de côté pour comprendre le petit chou RNT.

Cet article est le dernier clou dans le cercueil de la dignité, de l'impartialité et de l'honnêteté intellectuelle du Midol. Il vient confirmer une bonne fois pour toute que RNT a droit à un traitement de faveur, si c'était encore à démontrer.

Switch a écrit:

sudiste a écrit:

Scalp a écrit:https://www.rugbyrama.fr/2024/01/23/la-tendance-du-midol-romain-ntamack-la-tres-legitime-confusion-des-sentiments-11714445.php

La tendance du Midol : Romain Ntamack, la (très légitime) confusion des sentiments

Quentin Put

Dans sa tendance, Jérémy Fadat s'épanche sur la position ô combien délicate de Romain Ntamack, qui n'était pas avec le XV de France au moment du "Mondial français".

Le 1er janvier, Romain Ntamack a pris la parole dans ces colonnes. Le symbole avait de la gueule, de démarrer l’année avec celui qui fut le héros du dernier Brennus toulousain et le grand absent de la Coupe du monde, fauché par une cruelle blessure au genou. Son retour à la compétition se rapprochant, le clin d’œil était sympa. Comme à son habitude, l’ouvreur s’est livré sans retenue, avec sincérité. Et certains de ses propos ont marqué les esprits. Parce qu’il a avoué avoir eu besoin de se « blinder » face à un éventuel parcours doré des Bleus : « Je pense que cela aurait été plus dur pour moi si la France avait été championne du monde. La cicatrice aurait été difficile à refermer... J’essayais de me projeter sur l’idée que les Français allaient être champions car ça aurait été compliqué à vivre pour moi. [...] Cela aurait été le plus beau jour du rugby français mais peut-être l’un des pires de ma vie. »

Ces quelques mots, que la majorité du public a compris, ont parfois viré à la polémique, donnant lieu un débat biaisé : « Était-il normal que Ntamack souhaite l’élimination des Bleus ? » NTK a pourtant répété dans le même entretien : « J’avais tous mes potes dans cette équipe de France, j’espérais pour eux qu’ils aillent le plus loin possible et qu’ils soulèvent cette Coupe. C’est pour ça que j’avais besoin de me projeter sur ce moment. [...] Mais il me semblait légitime de penser aussi à moi dans ce genre de période. »

Oui, c’était archi légitime, à la hauteur des sacrifices effectués des dernières années en vue de ce Mondial et donc du traumatisme de l’avoir raté. Et non, Romain Ntamack n’a - comme il le dit - jamais espéré l’élimination du XV de France. Au contraire. Mais il confie juste que celle-ci a adouci sa peine. Logique. C’est assez révélateur des dérives d’une société qui refuse de plus en plus la nuance. Oui, on peut ressentir deux émotions ambivalentes. On peut se séparer d’une personne, l’apprécier, souhaiter son bonheur et regretter qu’elle ne le trouve pas avec soi. Ntamack avait le droit d’espérer à la fois une issue magique pour les Tricolores et en souffrir si c’était arrivé. Car il est humain, tout simplement... Un comble, quand beaucoup lui ont reproché d’être trop « froid ». Mais, puisqu’il a annoncé récemment sa future paternité, il sera sûr de connaître, en 2024, la plus belle des émotions.

Si ce n'est pas mignon comme article, une vraie histoire d'amour, c'est déchirant on peut aussi se demander si le traitement aurait été le même pour Jalibert, et la réponse est…, non.

Pourquoi mettre "trés légitime" entre parenthèse vue la démonstration qui suit ? ....c'est pour faire dans la "nuance" ?

On dirait que l'article a été rédigé par son père ou par un proche, voulant défendre son petit chéri. C'est d'un pathétique... On atteint des sommets (ridicules) de pommade, de lèche et de partialité. Aucun autre joueur n'aurait eu droit à de telles attentions.

Dans ce cas, s'il faut faire preuve de compréhension, de tolérance et d'empathie, pourquoi donc ne pas comprendre certaines propos ou certains gestes de Jalibert, par exemple le petit chambrage à Castres ? Non, là, le Midol n'a eu aucune pitié, se cachant derrière le devoir d'exemplarité. Un devoir d'exemplarité qu'étrangement, on demande à mettre de côté pour comprendre le petit chou RNT.

Cet article est le dernier clou dans le cercueil de la dignité, de l'impartialité et de l'honnêteté intellectuelle du Midol. Il vient confirmer une bonne fois pour toute que RNT a droit à un traitement de faveur, si c'était encore à démontrer.

Le Midol est un agent du lobby médiatique Toulousain, c'est simple, clair et factuel, à moins d'être bouché à l’émeri

https://www.lerugbynistere.fr/news/xv-de-france-nouvelle-rechute-et-aucun-espoir-de-tournoi-des-6-nations-pour-gabin-villiere-2401241616.php

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Tevita-tatafu-dans-les-pas-de-uini-atonio/1449064

Tevita Tatafu, dans les pas de Uini Atonio

À 21 ans, le pilier droit tonguien de Bayonne Tevita Tatafu, qui sera sélectionnable pour l'équipe de France en novembre, enchaîne les performances de très haut niveau et espère connaitre le même destin que Uini Atonio chez les Bleus.

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Guillaume Dufy, à Bayonne

Uini Atonio (33 ans) n'est pas éternel. Un jour, le pilier droit de la Rochelle dira stop. La perte sera lourde, évidemment, pour l'équipe de France. Mais le staff des Bleus connaît déjà l'identité de son possible successeur. Il s'agit de Tevita Tatafu, un gamin de 21 ans, Tonguien de naissance, et Bayonnais depuis 2019.

C'est son oncle, Toma Taufa, qu'il faudra remercier si Tevita Tatafu revêt le maillot frappé du coq. « Quand il évoluait à Bayonne, nous a raconté Tevita Tatafu, mardi en fin d'après-midi, mon oncle a parlé un jour à Yannick Bru de moi, de son neveu qui jouait au rugby. Yannick lui a dit de lui montrer des vidéos, il l'a fait. C'est comme ça que je suis arrivé. » Toma Taufa qui est également pilier joue aujourd'hui à Bordeaux, toujours sous les ordres de Yannick Bru.

Tevita Tatafu a donc débarqué le 15 octobre 2019 à Bayonne, il venait d'avoir 17 ans. Il était Crabos (junior). Jiff, il sera donc sélectionnable pour les Bleus en novembre prochain. « C'est mon rêve de jouer avec l'équipe de France, je sais qu'au Tonga, les gens sont un peu cinglés avec ça, mais c'est mon rêve. Oui, c'est mon rêve, répète-t-il en anglais. Je prends des cours de français, une fois par semaine. Je le comprends. » Il le parle aussi mais manque encore d'assurance.

À plusieurs reprises, il a échangé sur les réseaux sociaux, avec Atonio... William Servat qui s'occupe de la mêlée des Bleus scrute son évolution. « Il m'a appelé une fois, raconte le jeune homme, pour me dire qu'il était intéressé. » Servat a son idée en tête, et imagine Atonio servir de guide au jeune Tonguien. « Je connais bien William, poursuit Grégory Patat, l'entraîneur de Bayonne, on discute souvent de Tevita, de son parcours, de son jeu. » Tevita Tatafu ne laisse personne indifférent. Le phénomène fait causer, et suscite les convoitises, celles des agents et des grands clubs du Top 14. Certains d'entre eux l'auraient déjà invité à visiter leurs installations.

« Ce qui est aussi très étonnant, c'est que tout paraît facile pour lui. C'est une force de la nature »
Benjamin Arquier, préparateur physique en charge de la musculation de Bayonne

À 21 ans, celui qui a prolongé son contrat jusqu'en 2026, un contrat sans clause, a déjà atteint un niveau de performance remarquable. Le tank impressionne autant sur le terrain, qu'en salle où il fait voler les haltères. « On travaille les rucks avec un gros sac, raconte Patat. Quand il le range, Tevita le prend à une main, tranquille. Le sac, maintenant, on l'appelle le Tatafu. »

Benjamin Arquier, le préparateur physique en charge de la musculation, souriait mardi en partageant quelques données sur les performances du pilier : « En développé couché, c'est une répétition à 200 kg, 6 à 160. En développé militaire, c'est 5 répétitions à 115 kg. Avec la barre deadlift, c'est une répétition à 270 kg. Et entre 8 et 10 tractions, avec son poids de corps qui est de 140 kg. Ce qui est aussi très étonnant, c'est que tout paraît facile pour lui. C'est une force de la nature. On a une échelle de difficulté ou d'effort, de 1 à 10, et bien pour lui, ces exercices, il les classe à 1. Quand il y a de la course, en revanche, c'est 2. »

Pour être plus précis, le jeune pilier droit était à 144 kg en début de semaine. « Je trouve que c'est un peu trop, et j'aimerais bien peser 135 kg. » Grégory Patat n'en demande pas autant. « À 141, 142, ce serait bien. Mais je ne lui fais pas la guerre sur ça, je me souviens des discussions autour du poids avec Uini Atonio, à la Rochelle. Je schématise, mais il a arrêté d'avoir des problèmes quand on a cessé de lui en parler. Il faut prendre son temps avec Tevita, il est encore très jeune, et a plein de choses à apprendre. »

Perfectible mais déjà indispensable à l'Aviron puisqu'il n'a pas raté une seule journée de Top 14 avec 11 titularisations. « Dans ma saison, il y a des hauts et des bas, analyse l'intéressé. Je suis un peu fatigué, mais ce n'est pas parce que je joue trop, c'est une histoire de rythme. » Mercredi, c'était jour de repos. Et pourtant, il est venu au centre pour une séance. « Il nous amène beaucoup de densité dans le jeu, reconnaît Joël Rey qui s'occupe des avants avironnais. C'est une boule de billard, il n'est pas facile à attraper, à plaquer. »

« Il nous amène beaucoup de densité dans le jeu. C'est une boule de billard, il n'est pas facile à attraper, à plaquer »
Joël Rey entraîneur des avants de Bayonne

En mêlée fermée, il a passé un cap. « C'est ce que je préfère dans le poste de pilier droit », assure-t-il. Le passage de l'Aviron, en Pro D2, lui a fait du bien puisqu'il a été confronté à des adversaires expérimentés, vicieux, adeptes d'une certaine forme de tricherie. Pour Grégory Patat, le déclic a eu lieu il y a un an. « À l'entraînement, on voyait les dégâts qu'il causait. D'ailleurs, un talonneur, Thomas Acquier m'a dit un jour qu'il n'avait jamais vu un joueur pousser comme ça. Mais en match, il n'arrivait pas à reproduire, c'est comme s'il avait peur de faire mal... » Cette retenue a disparu. Joël Rey approuve, et se souvient avec délice de la performance du Tonguien, il y a quelques semaines, au Munster, en Champions Cup. « On avait Matis Perchaud à gauche, 21 ans, et Tevita, à droite 21 ans. Les Irlandais avaient reculé sur chaque impact. »

Jeune, il doit aussi gérer l'éloignement, un déracinement brutal. Depuis son arrivée, il n'a guère eu l'occasion de rentrer dans son île natale... Parce que c'est loin, et aussi, parce que la pandémie a frappé le monde, et fermé les frontières. De temps en temps, c'est très dur, et le mal du pays pointe le bout de son nez. « Parfois, c'est compliqué, ça me manque, surtout quand je suis fatigué. J'ai réussi à y aller la saison passée, trois semaines, c'est court, mais c'était bien de retrouver mes petits frères et mes soeurs. » L'une boxe d'ailleurs, et peut faire très mal. « Elle m'en a d'ailleurs mis une bonne un soir », raconte le jeune pilier, hilare.

Le staff reste vigilant, et surveille les moindres changements de comportement. « Il faut se rendre compte de ce qu'il vit, lâche Grégory Patat, admiratif. Il est arrivé seul. Mais franchement, il est incroyable, il sourit tout le temps, il rayonne et son humeur est communicative. »

Depuis quelques mois, il se sent moins seul. Pas seulement parce qu'il a une petite amie, joueuse de rugby, pilier aussi, dans un club local : hasard du marché, l'Aviron a recruté Luke Tagi, l'international fidjien, pilier droit. Les deux se connaissent depuis une éternité.

L'histoire que ne connaissaient pas les dirigeants basques est incroyable : « Le père de Luke est pasteur, raconte Tatafu, avec sa famille, il est arrivé au Tonga, là, où je vis. Avec Luke, on s'est donc retrouvé dans le même collège. Il est plus âgé, mais il est devenu mon tuteur. J'étais trop heureux de le voir arriver ici. C'est comme un grand frère pour moi, ou même un père parfois. »

Pour défier Clermont, samedi, c'est Tagi qui commencera, et Tatafu le remplacera en début de seconde période. Les piliers gauches de Christophe Urios ont du souci à se faire.

Ah la fascination pour les joueurs lourds.... pourtant ils n'ont pas vraiment d'avenir dans le rugby, où des joueurs plus légers mais bien plus véloces seront la norme. Bru donnait l'exemple de l'Irlande, où il est difficile de différencier avants et arrières.
Nous on reste sur les tanks, qui vont bien moins vite.

fin de saison pour Thibault regard suite à une rupture du tendon d'achille

fin de saison aussi pour laulala pour la même chose

krahknardz a écrit:Ah la fascination pour les joueurs lourds.... pourtant ils n'ont pas vraiment d'avenir dans le rugby, où des joueurs plus légers mais bien plus véloces seront la norme. Bru donnait l'exemple de l'Irlande, où il est difficile de différencier avants et arrières.
Nous on reste sur les tanks, qui vont bien moins vite.

Pour caricaturer, je dirai que Furlong et Porter n'ont rien de commun avec Gibson-Park ou Mack Hansen...

Peut-être que l'avenir est aux poids-plume, en tout cas, ce sont bien les rustauds Sudafs qui sont champions du Monde.

Aviron Bayonnais : la saison terminée pour Gaëtan Germain

https://www.francebleu.fr/sports/rugby/aviron-bayonnais-la-saison-terminee-pour-gaetan-germain-1974555

https://www.lerugbynistere.fr/news/top14-jai-aussi-subi-pas-mal-de-commotions-le-joueur-du-stade-francais-laurent-panis-arrete-sa-carriere-a-30-ans-2203241151.php

https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/sports/asm-clermont-rabah-slimani-sera-toujours-au-club-la-saison-prochaine-comme-joueur-ou-entraineur_14477475/

https://www.lerugbynistere.fr/news/top-14-gardien-de-prison-joker-puis-international-retour-sur-les-10-annees-de-levani-botia-au-stade-rochelais-2903241736.php

sudouest.fr
Stade Rochelais : il y a dix ans, l’ancien maton fidjien Levani Botia devenait l’ange gardien des Jaune et Noir
Sud Ouest
6–7 minutes

Jamais joker n’est devenu si rapidement roi. Le 29 mars 2014, soit deux semaines après avoir atterri en France en provenance des Fidji, Levani Botia disputait son premier match pour le Stade Rochelais. C’était à Colomiers, en Pro D2, pour une victoire 20 à 14. À la mi-temps, on avait déjà demandé à Vincent Merling, le président, quand interviendrait la prolongation de l’homme au bandeau. Dix jours plus tard, le centre s’engageait jusqu’en 2016. Dix ans plus tard, désormais 3e ligne, il est depuis longtemps une légende à Marcel-Deflandre et vient, à 35 ans, de prolonger son contrat jusqu’en 2027.

Sur...

Jamais joker n’est devenu si rapidement roi. Le 29 mars 2014, soit deux semaines après avoir atterri en France en provenance des Fidji, Levani Botia disputait son premier match pour le Stade Rochelais. C’était à Colomiers, en Pro D2, pour une victoire 20 à 14. À la mi-temps, on avait déjà demandé à Vincent Merling, le président, quand interviendrait la prolongation de l’homme au bandeau. Dix jours plus tard, le centre s’engageait jusqu’en 2016. Dix ans plus tard, désormais 3e ligne, il est depuis longtemps une légende à Marcel-Deflandre et vient, à 35 ans, de prolonger son contrat jusqu’en 2027.

On n’imaginait pas un tel destin en Haute-Garonne, même si les supporters stadistes à Michel-Bendichou ont très vite partagé leurs impressions. « Tout était nouveau, notamment le climat, il faisait froid, se souvient-il pour nous le 9 janvier. Patrice (Collazo, alors en train de prendre la main sur le staff, NDLR) était content, il m’a dit que personne ne me connaissait avant mais que j’avais montré que j’étais un bon joueur. Le président m’a dit qu’il avait aimé mon match dans le vestiaire. Il ne parlait pas anglais mais il m’a répété « good, good, good » (il rit en levant son pouce). »
Consacré chouchou face à Pau

Plusieurs milliers de personnes l’ont imité le 5 avril, après son récital mixant puissance, agressivité et technique face aux Narbonnais du futur Rochelais Vincent Rattez (48-17). « C’était mon premier match à Marcel-Deflandre, les gens m’ont demandé mon nom, comment ils pouvaient m’appeler, s’ils pouvaient se prendre en photo avec moi. C’était la première fois que je ressentais ça avec un public, raconte-t-il. Je ne connaissais pas La Rochelle avant, je ne savais pas que le rugby y était l’un des sports préférés. Et peu après, j’ai entendu mon nom dans les tribunes… »

« Les gens m’ont demandé mon nom, comment ils pouvaient m’appeler, s’ils pouvaient se prendre en photo avec moi »

C’était le 18 mai 2014 et une demi-finale d’accession contre Pau (35-18) qui l’a consacré chouchou officiel de Deflandre. Avec un essai à la 30e seconde et un autre à la 28e, « Lep’s » a dynamité le grand rival d’alors et lancé son équipe vers une finale victorieuse contre Agen, à Bordeaux, et un Top 14 où il est connu et reconnu, au même titre que sur la scène internationale.

Dire qu’à l’origine, celui qui était capitaine des Flying Fijians à 7 croyait à un canular… « Sireli (Bobo, arrivé en Charente-Maritime en février, NDLR) connaissait Patrice depuis longtemps et savait qu’il cherchait un joker. À la maison, mon téléphone sonne, je ne connais pas le numéro. Une voix prononce mon nom, je ne la reconnais pas non plus, je n’avais jamais rencontré Bobo. « Tu veux venir jouer en France ? » J’ai cru qu’il blaguait mais j’ai répondu oui. « Tu connais La Rochelle ? » « Non. » « Ils cherchent un centre pour être joker médical en 2e division le mois prochain. » Juste après, j’avais un tournoi à Wellington. »
« La ville, ma famille, la maison »

Était-ce une décision facile ? « Non. Je devais quitter ma famille. Ma première fille, ma seconde enfant, était née une semaine plus tôt, et je devais laisser ma femme avec eux, mais aussi mon travail. J’ai appelé ma mère pour qu’elle vienne aider ma femme, qui m’avait dit « si tu penses que c’est bien pour toi, vas-y ». Je lui ai dit que je travaillerai dur et que je chercherai une solution pour les faire venir. » Depuis, comme Filipo Toala, un ailier samoan lui aussi adopté par Deflandre de 1999 à 2004, il a consacré son lien avec sa ville d’adoption via sa seconde fille, née en France : « Son premier prénom est celui de sa grand-mère maternelle, Karalaini. Le deuxième est Rochelle. C’était important, nous l’appelons souvent ainsi. »
Aujourd’hui référence en 3e ligne, « Lep’s » Botia est une des stars du Top 14.
Aujourd’hui référence en 3e ligne, « Lep’s » Botia est une des stars du Top 14.

XAVIER LEOTY/SUD OUEST

Et quand sa famille demande à ses enfants d’où ils viennent, « à chaque fois ils répondent de La Rochelle alors que normalement, on cite notre village d’origine. Mais le Stade Rochelais, pour moi, c’est… (Il cherche ses mots.) Ça représente la ville, ma famille, ma maison. Je suis toujours fier de représenter La Rochelle. Quand je suis appelé par les Fidji, je garde toujours un drapeau rochelais que je mets dans ma chambre avec celui des Fidji. Les amis qui y viennent me demandent toujours si je suis pour les Fidji ou pour La Rochelle (rires). »

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Au point que sa famille et lui n’ont pas encore défini leur futur, une fois sa carrière finie. Ce qui est sûr, c’est qu’il restera, avec son bandeau, une légende du club à la caravelle. « Des gens me le disent, je l’ai vu aux informations aux Fidji mais pour moi, ce n’est pas le cas, élude-t-il. Je ne suis pas le seul joueur ici, Uini (Atonio) est une vraie légende, il est arrivé bien avant moi, en 2011. Mais j’accepte que les gens me le disent, je suis heureux de représenter La Rochelle, d’avoir participé à son histoire. » Qui prendra encore un peu plus corps quand il jouera son 200e match pour elle. Car depuis dix ans, l’ancien gardien de prison est l’ange gardien du peuple jaune et noir.

Après Dupont au Seven, le retour de NTK sur BFM . Quel vacarme insignifiant.

densnewzealand a écrit:Après Dupont au Seven, le retour de NTK sur BFM . Quel vacarme insignifiant.

J'adore   , le storytelling bat son plein et c'est fascinant   , à noter un goût avéré pour les montages photo pourris ces derniers temps  

Top 14. Romain ''The Rock'' Ntamack ''physiquement hors norme'', son kiné fasciné

https://www.lerugbynistere.fr/news/top-14-romain-the-rock-ntamack-physiquement-hors-norme-son-kine-fascine-3003241043.php

Scalp a écrit:

densnewzealand a écrit:Après Dupont au Seven, le retour de NTK sur BFM . Quel vacarme insignifiant.

J'adore   , le storytelling bat son plein et c'est fascinant   , à noter un goût avéré pour les montages photo pourris ces derniers temps  

Top 14. Romain ''The Rock'' Ntamack ''physiquement hors norme'', son kiné fasciné

https://www.lerugbynistere.fr/news/top-14-romain-the-rock-ntamack-physiquement-hors-norme-son-kine-fascine-3003241043.php

On croirait le Gorafi, mais non ! Les mecs ne voient vraiment pas à quel point ils deviennent ridicules !

Scalp a écrit:

densnewzealand a écrit:Après Dupont au Seven, le retour de NTK sur BFM . Quel vacarme insignifiant.

J'adore   , le storytelling bat son plein et c'est fascinant   , à noter un goût avéré pour les montages photo pourris ces derniers temps  

Top 14. Romain ''The Rock'' Ntamack ''physiquement hors norme'', son kiné fasciné

https://www.lerugbynistere.fr/news/top-14-romain-the-rock-ntamack-physiquement-hors-norme-son-kine-fascine-3003241043.php

Mais non on prépare tout les esprits pour l'installer en 12

nadoloubb a écrit:

Scalp a écrit:

densnewzealand a écrit:Après Dupont au Seven, le retour de NTK sur BFM . Quel vacarme insignifiant.

J'adore   , le storytelling bat son plein et c'est fascinant   , à noter un goût avéré pour les montages photo pourris ces derniers temps  

Top 14. Romain ''The Rock'' Ntamack ''physiquement hors norme'', son kiné fasciné

https://www.lerugbynistere.fr/news/top-14-romain-the-rock-ntamack-physiquement-hors-norme-son-kine-fascine-3003241043.php

Mais non on prépare tout les esprits pour l'installer en 12

Et la tout d’un coup ça aurait un sens avec Ramos en 10 et Barre en 15 .

[quote="Switch"]

Scalp a écrit:

densnewzealand a écrit:Après Dupont au Seven, le retour de NTK sur BFM . Quel vacarme insignifiant.

J'adore   , le storytelling bat son plein et c'est fascinant   , à noter un goût avéré pour les montages photo pourris ces derniers temps  

Top 14. Romain ''The Rock'' Ntamack ''physiquement hors norme'', son kiné fasciné

https://www.lerugbynistere.fr/news/top-14-romain-the-rock-ntamack-physiquement-hors-norme-son-kine-fascine-3003241043.php

On croirait le Gorafi, mais non ! Les mecs ne voient vraiment pas à quel point ils deviennent ridicules ![/quote

Ridicules en effet ! mais on a l'habitude.