17eme journée : RC Toulon / UBB

Un retour de Giteau nous enlève un essai

Le Bourhis, Ferreres, Treloar, Roux en vue. Rofes vient de sortir sur blessure (sonné ?)


Interception de Lilo.

23-7

Avei prends un jaune à 5m de notre ligne, pour la mêlée annoncée par les arbitres on nous fiat rentrer un pilier et sortir 2 joueurs ... et toulon joue une pénal-touche et marque un 3ème essai. L'arbitrage se serait il fait avoir ?

Nouvelle pénal-touche et 4ème essai

37 - 7

5ème essai après la sirène. J'avais malheureusement presque le pronostique parfait (36-11).

44-7 score final. Fallait que ce match là passe, c'est fait et sans trop de dommage. Maintenant, à Montpellier.

Oui, belle et grosse defaite de l'Union.
Toujours des regrets, mais en face, c'est quand meme Toulon, avec une impressionante armada.
L'UBB n'a pas la profondeur de banc des grosses ecuries et notre equipe bis n'a pu rivaliser.
Je n'ai pas pu suivre le match, mais uniquement le resume sur jour de Rugby, alors impossible de me faire une idee si nous avons bien joue ou non.
Le seul probleme de ce WE, est que Biarritz prend le BD, et que Bayonne gagne.
Pour les autres, match reporte et enfin Perpignan qui perd ( bonne nouvelle pour nous ).
Les matchs face aux equipes de notre niveau seront primordiaux, et tous les points et bonus seront la aussi primordiaux. En effet, avec des BD en plus, notre situation serait plus paisible. Mais bon, avec des "si"....

Allez, prochaine etape face a une equipe en super forme, Montpellier.

Tous derriere l'UBB

On oublie vite et on passe au reste.

...le prévisible n'est jamais sûr mais arrive parfois. Je suis plus triste que déçu car cela montre que plus que jamais nous sommes dépendants de notre équipe type et que malgré la valeur des gars sur le terrain aujourd'hui nous n'avons pas la profondeur de banc pour espérer tenir tête aux cadors. La fin de saison va se jouer sur le fraicheur physique prions pour que nos éléments clé ne se blessent pas
Surtout ce n'est pas le moment de laisser retomber le soufflet donc TOUS A MOGA SAMEDI PROCHAIN pour bouffer la MHRC

Cela dit, nous n'avons jamais testé l'équipe type à l'extérieur contre un cador du championnat, je pense que Toulon, Toulouse ou Clermont sont vraiment au dessus du lot.

http://www.sudouest.fr/2012/02/11/marc-delpoux-on-avait-des-intentions-mais-on-n-a-pas-pu-jouer-au-rugby-631353-4564.php

Marc Delpoux : "on avait des intentions mais on n'a pas pu jouer au rugby"

Marc Delpoux : "on avait des intentions mais on n'a pas pu jouer au rugby"

L'union Bordeaux-Bègles a été sévèrement battue face à Toulon sur le score de 44 à 7.

Selon Marc Delpoux, le manager de l'Union Bordeaux-Bègles, "l'écart entre les deux équipes est énorme. Nous avons été battus collectivement du début à la fin du match. En première période, nous avons été trop faibles en touche et au pied."

L'Union n'a jamais inquiété les Toulonnais qui ont dominé toute la rencontre.

Le manager ajoute "on avait des intentions mais on n'a pas pu jouer au rugby. A chaque fois que l'on portait le ballon, on a pris des pénalités. Notre replacement défensif n'a jamais été mis à défaut car nous ne prenons que des essais en première main. Je trouve toutefois qu'on a plaqué trop haut. Face à des joueurs puissants comme les Toulonnais, on prend des raffuts et ils continuent à avancer".


http://www.sudouest.fr/2012/02/12/julien-seron-nous-avons-subi-physiquement-631524-8.php

Julien Seron : « Nous avons subi physiquement »

Julien Seron, capitaine de l'Union Bordeaux Bègles, analyse la lourde défaite de samedi face à Toulon (44-7)

Julien Seron, capitaine et demi de mêlée de l'UBB, hier, à Toulon.

« Sud Ouest ». Vous vous attendiez à une après-midi difficile. Elle l'a été...

Julien Seron. C'est sûr. Nous avons été pris dans pas mal de compartiments du jeu : la conquête, le défi physique. A partir de là, c'est dur de mettre en place notre jeu. On ne fait que contenir l'adversaire. Malgré la volonté et l'envie, nous avons subi, nous avons été sur le reculoir. Et on n'a pas négocié judicieusement les quelques munitions qu'on a eues. Nous avons été maladroits, on n'a pas réussi à enchaîner les temps de jeu avec du rythme. Eux ont été très malins en ralentissant toutes les sorties.

Vous avez en revanche été très pénalisés au sol. Qu'en pensez vous ?

C'est toujours pareil: quand une équipe domine, inconsciemment les arbitres regardent un peu plus l'équipe dominée. C'était compliqué, on le savait. Il y a eu beaucoup de turnover, avec des repères manquants. Ca n'enlève rien à la volonté, au fait que tout le monde s'est envoyé. En défense, nous étions en place et si nous étions en-dessous physiquement, on ne s'est pas enlevé. On prend des essais sur des groupés-pénétrants, au ras mais on a eu une bonne organisation. Nous n'avons jamais été dépassés par le rythme, mais ils ont su nous prendre au cœur. Le score est lourd mais il fait continuer à avancer.

Que ressent-on sur ce type de match ?

Il n'y a eu aucun plaisir. On a pris 40 points, on a passé 1 minute 30 dans leur camp. Le plaisir, il y en a lorsqu'il y a du jeu dynamique.

Aujourd'hui, on n'a pas eu de ballons, c'était dur de produire offensivement.

Et on retire quelque chose d'une défaite comme celle-là ?

Oui, il faut garder la solidarité, la générosité. Il suffit de voir les visages : les garçons ont « la tête ouverte ».

On doit continuer à travailler en gardant cet état d'esprit d'être des guerriers pour aller chercher ces points importants qu'il nous manque encore pour le maintien.

On va devoir en prendre à l'extérieur et on n'y arrivera pas en en prenant 40 à chaque fois. Même si ce ne sera pas toujours Toulon en face.

Recueilli par N.L.G


http://www.sudouest.fr/2012/02/12/des-placages-et-c-est-tout-631528-8.php

Par nicolas le gardien 0 commentaire(s)

Des placages et c'est tout

Passant son match à défendre dans son camp, l'UBB remaniée a été sévèrement battue à Mayol, encaissant cinq essais dont trois dans les dix dernières minutes.

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Les Girondins ont souffert face à la puissance toulonnaise incarnée ici par Tillous-Borde. (photo afp)

Envoyé Spécial

Ça ne peut pas toujours sourire. Hier, l'Union Bordeaux-Bègles est même repartie de Toulon en grimaçant après sa deuxième plus sévère défaite de la saison (44-7). Prévisible ? Évidemment, car il aurait fallu un sacré exploit pour que le promu, privé de nombreux cadres pour blessures ou pour leur permettre de souffler (et même avec eux), vienne contrarier les desseins d'une équipe type toulonnaise aux statistiques affolantes à Mayol (1).

Wilkinson à 100 %

Mais avec quelques « titulaires » de cette saison et des éléments ayant montré des choses intéressantes en Challenge Européen, Julien Seron et ses coéquipiers espéraient pouvoir, comme à Toulouse pendant une heure en octobre, faire un match. Ils n'auront finalement fait que résister. A l'organisation défensive et au courage, passant 78 des 80 minutes dans leur camp et apercevant juste un petit espoir de bonus après l'essai sur interception de Lilo (23-7, 51e).

Vite sortis du score (16-0 à la 28e) par la botte de Wilkinson (8/8 hier), l'UBB a finalement explosé dans les dix dernières minutes, réduite à 13 par le carton jaune d'Avei et la carence pour mêlées simulées induite (2). Le temps pour le RCT d'enfiler trois essais supplémentaires - 5 au total - et de satisfaire avec le bonus offensif Mourad Boudjellal, installé à nouveau sur le toit du tunnel.

« On est réaliste : on sait très bien que notre championnat ne se joue pas ici, à Toulouse ou à Clermont. Il y avait deux classes d'écart » soufflait Marc Delpoux à l'issue de la rencontre.

Dominés et pénalisés

Le manager girondin a toutefois commencé son exercice médiatique par un point qui l'a chagriné, lui et son staff, glissant au passage un petit rappel sur l'arbitrage de Monsieur Péchambert lors de la deuxième période de Biarritz-Toulouse (15-20), vendredi soir : le jeu au sol où son équipe a subi toute la rencontre face à la puissance de Toulonnais finissant souvent au-delà. Et où elle a été, elle, très sanctionnée. « Nous avons été le Stade Toulousain. Le 6 (El Abd) a passé son après-midi chez nous et, nous, dès qu'on a voulu gratter, nous avons été pénalisés. Je ne parle pas de problème d'arbitrage et ce n'aurait rien changé au résultat, c'est un constat. Il y avait deux équipes qui voulaient jouer au rugby, mais nous, on n'a pas pu. »

Le technicien ne cachait toutefois pas les « carences » du jour de sa formation. Si elle n'a pas réussi à sortir de son camp, elle le doit aux coups de sifflet et aussi à elle-même. En touche, d'abord, où elle a égaré ses quatre premiers lancers (en 50 minutes). « Entre les annonces, mes lancers, les sauteurs, on a cafouillé » expliquait le talonneur Fabien Rofes. Avec, aussi, un jeu au pied ne parvenant pas à se soulager de la pression varoise mise d'entrée. Et en faisant des fautes de mains sur la poignée de ballons d'attaque qu'elle avait réussir à sortir rapidement des regroupements. Son seul regret viendra de la non-concrétisation de ses deux occasions d'essais (coup de pied à suivre de Le Bourhis pour Lilo à la 22e, percée de Le Bourhis à la 48e) annihilés par des gestes défensifs de grande classe de la star australienne Matt Giteau, fautif sur l'essai de Lilo, mais très bon hier.

« En tirer les leçons »

Les points de satisfaction auront donc été rares côté bordelais. La mêlée et paradoxalement le replacement défensif. « On savait qu'ils allaient essayer de nous enfoncer à leur premier temps, pour chercher ensuite au large. On les attendait et nous n'avons pas été pris » expliquait Fabien Rofes.

Tenant le coup sur les multiplications de temps de jeu, l'Union, présente dans l'engagement mais ressentant son déficit de kilos, a encaissé tous ses essais en première main. Quatre sur penaltouches où Samson, au four et moulin, et Van Niekerk ont régné dans les airs, permettant à Tillous-Borde (cassant deux placages, 38e), à Rooney avec ses appuis (80e) et à Lewis-Roberts (70e, 74e en force) d'aplatir. Un sur mêlée, une jolie remise intérieure de Palisson servi petit côté (20e).

« Nous n'avons pas été assez performants sur les premiers placages : comme contre Lyon en première mi-temps, nous avons voulu plaquer haut mais avec leur puissance, on reculait. Après ça devient difficile » constatait Marc Delpoux. « Ça ne remet rien en cause. On va juste se réunir pour en tirer les leçons » ajoutait Fabien Rofes.

Si dans la course au maintien, l'Union n'a perdu quatre points ce week-end « que » sur Bayonne et le vainqueur du match reporté Lyon-Brive, elle aura intérêt à continuer à grappiller face à un Montpellier en grande forme, samedi. Pour son seizième match d'affilée et le dernier avant sa première semaine de vacances depuis début octobre.

(1) 11 victoires dont huit bonifiées pour une défaite, 41 essais inscrits (toutes compétitions confondues). (2) L'autre talonneur Fabien Rofes était sorti sonné et souffrait de l'épaule

ben c'est une bonne branlée . On passe à Montpellier

Seron a dit n'avoir eu aucun plaisir à jouer ce match, qu'il se rassure je suis d'accord avec lui, un truc chiant,digne de passer à autre chose à la mi-temps, toutefois un peu maso, j'ai bu le calice jusqu'à la lie et avec le report de France Iralande, je vous dis pas l'ambiance.
"on n'a pas pu jouer", un peu simpliste comme discours,presque de l'Elissalde, 4 balles perdues en touche sur notre lancé, un jeu au pied dégueulasse, des placages ratés, ça c'est pas la faute au Toulonnais,bien sur on a pris la pression du début à la fin, que cela conduise à faire beaucoup de faute pour étaler, soit, mais pas le reste, ce sont des fautes techniques individuelles injustifiées à ce niveau.
Certains ont atteints leurs limites, c'est clair et il n'y a pas de démérite à ça.
Allez Union.

C'est peut-être un peu tordu, mais efficace pour positiver.

1. Stade Toulousain 33,1M€
2. Clermont 24,1M€
3. Racing Métro 22,4
4. Stade Français 21,3M€
5. Toulon 19,7M€
6. Bayonne 17,2M€
7. Montpellier 17,2M€
8. Biarritz Olympique 16,6M€
9. Perpginan 15,3M€
10. Castres 15,1M€
11. Lyon 14,8M€
12. Brive 13,7M€
13. Agen 11,9M€
14. UBB 8,7M€
Il y a 11M€ de différence entre nous et Toulon, et pis eux zon pas une équipe B. Nah! Peu importe les branlées, c'est le maintien qui compte et à ce jeu là, pour l'instant on est dans les clous.

Bon OK à partir de quel budget on réussi à prendre ses balles en touche, on réussi à trouver une touche sur pénalités, on réussi un placage,etc...
Bien sur l'argent est le nerf de la guerre, mais il faut arrêter de se "bassiner" avec ça, le Rugby reste un sport simple où les fondamentaux qui doivent être acquis par le joueur professionnel Lambda après plus de 10 ans de formation reste avec la "gniacque" les conditions nécessaires pour figurer dans ce jeu.
Dirait on d'un "ajusteur" qu'il peut réussi où pas sa pièce en fonction du chiffre d'affaire de l'entreprise, non, un PRO reste un pro s'il a été formé pour ça et s'il aime ça.
Dans ce pays il faut du fric pour tout et surtout si on n'est pas bon.
Coup de pied au cul, oui et tours de terrain pour réviser les gammes.

Tout parait simple avec tes théories (convictions?) Léo. Je t'invite à me relire.

Vous avez raison tous les deux. Il est clair que nous ne pouvons pas nous passer d'un certain nombre de "cadres" et que sans eux, les ballons sont plus sales. Léo sait très bien que la touche est un exercice typique dans lequel l'adversaire joue aussi sa partition. Tu peux répéter autant que tu veux, mais si tes combinaisons sont visibles parce que peu nombreuses... L'argent ne fait pas tout (n'est-ce pas Bayonne), mais il y a un minimum pour pouvoir assurer un tant soit peu à tous les matchs. Là, c'est clair que les différences individuelles ne pouvaient pas être compensées par le collectif. Ensuite, on a un peu baissé les bras , mais c'est plus qu'humain. Alors OK, nous avons lâché , OK c'est en dessous de ce que nous avons pu faire , mais c'est derrière. Maintenant, il faut reprendre avec humilité, jouer en groupe et s'accrocher pour faire vibrer encore et encore le monde qui regarde l'UBB et qui se dit: put&@, belle équipe

On a lâché on a lâché, si quand on joue contre Toulon et ses ténors on lâche en jouant à 13 contre 15 (carton jaune d'Avei), alors dans ce cas là on a lâché, on prend deux essais coup sur coup, moi j'appelle pas ça lâcher ! Je trouve cela très sévère pour nos joueurs qui justement non rien lâché avant, et qui là ont pris la marée (c'est un des rares endroits sur les bords de la méditerranées où aujourd’hui on peut prendre la marée soit dit en passant ). Ce n'était pas notre équipe type, c'était l'équipe type pour le RCT. 23 - 07 avant le carton jaune.

FAN2XV a écrit:On a lâché on a lâché, si quand on joue contre Toulon et ses ténors on lâche en jouant à 13 contre 15 (carton jaune d'Avei), alors dans ce cas là on a lâché, on prend deux essais coup sur coup, moi j'appelle pas ça lâcher ! Je trouve cela très sévère pour nos joueurs qui justement non rien lâché avant, et qui là ont pris la marée (c'est un des rares endroits sur les bords de la méditerranées où aujourd’hui on peut prendre la marée soit dit en passant ). Ce n'était pas notre équipe type, c'était l'équipe type pour le RCT. 23 - 07 avant le carton jaune.

Ben justement, ils viennent d'où ces cartons? De fautes bien réelles qui arrivent parce qu'on est toujours en retard et c''est ça que je considère comme le résultat d'un engagement qui décline progressivement. Je maintiens ma position!

Je suis de l'avis de Cool, l'arbitre a été très gentil avec nous, nous avons commis des quantités de fautes, bien sur Avei n'a pas de pot et sa sortie est encore plus pénalisante que celle d'un autre, elle conduit à jouer à 13, l"avantage" de ne pas disputer les mêlées quand on est dominé pareillement n'est plus un avantage.
Ce qui est dommage c'est de faire des fautes "bêtes", ne pas trouver de touche, donner des ballons de relance; s'isoler ou plutôt ne pas être au soutient.
Le match est derrière, il ne rentrera pas dans l'histoire.

Le plus décevant dans ce score c'est d'être brutalement ramené à notre statut de "petite" équipe alors que depuis 4 matchs nous étions dans un rythme de haut de tableau ...nous pensions vu la qualité de notre jeu que ce genre de branlées étaient à ranger au rayon des souvenirs
Espérons que ce soit la dernière car maintenant c'est l'équipe la plus compétitive qui doit être alignée à chaque sortie !!!

Tu risques devoir encore avaler ton chapeau quand nous jouerons à Castres et au Racing

Le chapeau ou le... Béret ?

Non les bérets sont protégés depuis la faillite de la dernière fabrique à Oloron Sainte Marie, patrie de Clémente, Vinao qui ont poussé pour nous et de Petuya et Maleig un guerrier qui n'avait pas froid aux mains ( avec tout ce qu'il balançait) le FCO était nommé avec dérision Oloron Sainte Matraque.

www.sudouest.fr/2012/02/13/vite-la-suite-631820-773.php

Par nicolas le gardien

Vite, la suite !
Battu sévèrement et cantonné à défendre, Bordeaux-Bègles a vécu un sale après-midi. Mais pense déjà à Montpellier.


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Laurent Delboulbes et Bees Roux stoppent le champion du monde sud-africain de Toulon Bakkies Botha : l'Union a souffert devant la puissance toulonnaise. (photo afp)

Un score de 134 à 19. Vu comme cela, ça fait mal à la tête : c'est le total cumulé par l'Union Bordeaux-Bègles chez les trois premiers du Top 14. Après Clermont en septembre (34-6), Toulouse (56-6) en octobre, le promu est revenu les valises lourdes de Toulon (44-7). Évidemment, il n'y a pas péril en la demeure : ce n'est pas sur ces rendez-vous que se joue le maintien. Et le staff a d'ailleurs choisi de s'en servir pour gérer l'effectif, entre joueurs blessés, ceux ayant besoin de repos, ceux revenant ou ayant besoin de temps de jeu. Mais c'est à Mayol, en terme de physionomie, que l'UBB a passé la plus mauvaise après-midi.

Que retire-t-on du revisionnage ?

Il confirme l'impression du direct. Le positif : l'Union, qui a pris quatre essais sur cinq à zéro ou une passe, n'a jamais été mise hors de position dans le jeu. Au vu du nombre effectué, le pourcentage de placages ratés est faible mais toujours trop haut à ce niveau : ils sont à l'origine de trois essais. Comme les intéressés le soulignaient, ils ont en revanche subi aux impacts, reculant ou se consommant au placage à deux pour un. Le RCT - qui s'appuie sur sa puissance - a du coup insisté dans l'axe et au ras des rucks. « On ne va pas se cacher : on a été dominés dans les duels, disait Laurent Ferrères. Et comme on a pris nos ballons en touche, on n'est pas parvenu à aller chez eux, c'est difficile… » Le plus dommageable ? L'Union a donné le bâton pour se faire battre, en rendant, outre les touches, très vite quelques ballons sur des fautes techniques. Et ne parvenant quasiment jamais à repousser les Toulonnais au pied. Sur ses rares lancements aboutis, elle a pourtant mis en danger la deuxième défense du championnat (en-avant de Thierry Brana après plusieurs temps de jeu à la 38e ; percée de Felix Le Bourhis à la 48e). Elle aura (un peu) équilibré les débats durant les vingt premières minutes de la seconde période, revenant à 23-7, avant d'être pénalisée cinq fois au sol entre la 58e et le carton jaune d'Ole Avei, à la 68e minute, synonyme de double peine (1) et de 21 points encaissés. « On s'est dit à la mi-temps (23-0) qu'on devait au moins les priver du bonus offensif, poursuivait l'arrière. À 13 contre 15, ça devenait compliqué. »

Que retire-t-on du turnover ?

Le manager Marc Delpoux a répété après la rencontre qu'au vu des circonstances (blessés, répétition des matches), l'équipe alignée était la plus compétitive pour ce week-end. Celle-ci a répondu dans l'engagement. Individuellement, les prestations - très essentiellement défensives - de certains entrants (Michel Denêtre, Louis-Benoît Madaule) ont été intéressantes. Le pilier droit Bees Roux a confirmé sa sortie de Lyon ; Laurent Ferrères, dernier défenseur pris par Van Niekerk, et Tillous-Bordes, lancés sur les deux premiers essais, a été propre sous les ballons hauts, intéressant sur les interventions dans la ligne. « C'est collectivement que l'on a été battu », soulignait Marc Delpoux. Le manque d'automatismes peut expliquer les cafouillages de l'alignement - même si le huit de devant été proche de celui qui a joué en Challenge - et quelques manques de timing offensif.

Présents, les Leo, Purll (blessés), Mailei, Forbes (au repos) ou autres Reihana, Avei, Jaulhac (entrés en seconde période) auraient apporté leur puissance ; l'ossature, son vécu commun. Mais rien ne dit que le résultat aurait été différent, chez une équipe type toulonnaise ultra- armée et auteur selon Bernard Laporte de « l'une des premières mi-temps les plus abouties de sa saison ».

Le moral peut-il être affecté ?

« On a l'habitude » glissait en réponse à la question le manager Marc Delpoux. L'UBB a pris quelques éclats à l'extérieur (Toulouse, Clermont mais aussi Stade Français et Perpignan) mais s'est toujours très vite relevée. « Il faut se laver la tête et penser tout de suite à Montpellier », disait l'ouvreur Camille Lopez, non entré en jeu. « L'important, c'est Montpellier (NDLR : samedi), et ceux qui joueront seront prêts, répond Laurent Ferrères. On sait qu'en gagnant ce match-là, on sera près du maintien. Mais aussi que Montpellier en ce moment, c'est très, très fort. »

Le plus dur mentalement peut finalement être pour ceux, au temps de jeu plus faible, lancés en contexte hostile. « On est monté pour jouer ces matchs-là, répond l'arrière. On est frustré, car on a pris aucun plaisir : contre les Wasps, Bayonne, on avait produit du jeu. Pas là. Mais on n'est pas démoralisés. »

(1) Fabien Rofes sorti sonné, l'Union n'avait plus de talonneur et a dû faire simuler les mêlées et sortir un joueur supplémentaire.