Mathis Perchaud

**marchal** Ven 26 Jan 2024 - 15:31

j'ouvre le sujet sur notre prochaine recrue
https://www.francebleu.fr/sports/rugby/aviron-bayonnais-top-14-matis-perchaud-gagne-en-legitimite-et-en-confiance-7295199

willoush Ven 26 Jan 2024 - 16:37

J'aime bien Patat, je le trouve toujours intéressant et juste dans ses déclarations.
Une très bonne nouvelle pour notre futur joueur, avec boniface 25ans et Lui on est bien, surtout qu'ils ont encore une grosse marge de progression.

**Scalp** Jeu 25 Avr 2024 - 18:07

https://www.sudouest.fr/pyrenees-atlantiques/bayonne/top-14-matis-perchaud-l-aviron-d-aujourd-hui-l-ubb-de-demain-19460890.php

Top 14 : Matis Perchaud, l’Aviron d’aujourd’hui, l’UBB de demain

Par Laurent Zègre

Débarrassé des blessures et plus à l’aise en mêlée, le pilier gauche de 21 ans est devenu incontournable cette saison à l’Aviron. Ce samedi, il va retrouver son mentor Yannick Bru dans le camp d’en face, avant de le rejoindre à l’UBB dans quelques mois

Les années se suivent et se ressemblent. La saison dernière, le côté gauche de la première ligne bayonnaise tenait parfaitement la route. C’est toujours le cas, à une nuance toutefois : le titulaire du poste a changé. Matis Perchaud avait l’habitude de remplacer Swan Cormenier en cours de partie. C’est désormais l’inverse qui se produit.

Le jeune joueur de 21 ans va disputer sa 17e rencontre de championnat, ce samedi face à son futur club de Bordeaux-Bègles. Soit autant que dans l’intégralité du dernier exercice. Il a déjà explosé ses statistiques avec une 13e titularisation à venir (sept l’an passé) et 851 minutes de jeu. De loin sa meilleure saison, Top 14 et Pro D2 cumulés, depuis ses débuts parmi les professionnels, le 18 octobre 2020 à Lyon. Ce jour-là, Yannick Bru et son staff l’avaient lancé une demi-heure dans le grand bain, à tout juste 18 ans, chose rare pour un pilier.

Une évidence pour Yannick Bru

Aujourd’hui à l’UBB, le manager se souvient parfaitement de la première fois où il a aperçu le phénomène. « Il a un an de plus que mon fils (Max) mais ils jouaient ensemble en crabos à l’Aviron. Matis, c’est la génération des Mateo Garcia, JB Lachaise… En le voyant, je me suis dit : « Qui c’est ce mec ? » Il a rapidement intégré la cellule élite avec Muscarditz, Lestrade, Duhau, Chachanidze… »

« Ça m’a sauté à la gueule ! Je me suis dit : ce gamin, si on ne le rate pas, il est taillé pour le niveau international »

Dès les premiers entraînements avec les pros, le technicien est impressionné par l’agressivité du joueur. « Il ne baissait pas le regard, même face aux vieux. Et il avait cette capacité à garder le ballon, à avancer, à gagner des duels. » Sa taille (1,87 m), sa grande foulée et sa qualité technique, dans les offloads comme dans le lift, confirment le sentiment de l’ancien entraîneur du XV de France : « Ça m’a sauté à la gueule ! Je me suis dit : ce gamin, si on ne le rate pas, il est taillé pour le niveau international. Lui et Tevita (Tatafu) sont les surdoués de cette génération. »

Si Perchaud a goûté aux Bleus via un stage au Japon en 2022, il n’a pas encore de cape sur le CV. Bru, lui, y croit toujours. La preuve, il n’a pas hésité à faire débourser à l’UBB les 500 000 euros de la clause libératoire du joueur, malgré un contrat qui courrait jusqu’en 2026 en bord de Nive. Heureux au Pays Basque, le pilier formé à Mouguerre ne souhaitait partir que pour une seule destination : celle de son mentor.

Légitimité et confiance

Yannick Bru va récupérer un joueur encore plus complet. Moins gêné par les blessures, le numéro 1 enchaîne les minutes avec gourmandise. Mentalement, il a aussi franchi un palier, lui qui sombrait parfois à chaque pénalité concédée en mêlée. « Maintenant, il a compris que des mêlées dans la gueule, on allait en prendre, sourit le talonneur Facundo Bosch. Ce ne serait ni la première, ni la dernière. »

« Il avait besoin de gagner en régularité dans ce secteur, reconnaît son manager Grégory Patat. Il était trop fluctuant. Aujourd’hui, il a cinq kilos de plus et cette phase de jeu est moins énergivore pour lui. On a aussi fait un petit travail avec Joël (Rey) pour qu’il arrête de se rejeter la faute dessus alors que c’est une connexion avec son talonneur, ses troisièmes lignes… Il partait seul dans son coin. Il était dans l’apprentissage. Désormais, on le sent beaucoup plus efficace. C’est un secteur où il a gagné en légitimité et en confiance. »

S’épaissir sans se dénaturer

L’intéressé l’admet lui-même : « Je me sens bien ». Ce n’est pas un aboutissement. Simplement le début de quelque chose. « Je continue à travailler avec les prépas du club sur la diététique et la musculation pour essayer de dominer encore plus mes adversaires », avoue Perchaud. Car tout l’enjeu est là pour ce gaucher fin et longiligne : prendre du muscle sans dénaturer ce qui fait sa force, la mobilité. « Matis va devenir un très grand joueur à ce poste, admet Swan Cormenier. Il a un profil athlétique et coureur. C’est un joueur de ballon intelligent. » Son concurrent est admiratif… et taquin : « Si je choisis une de ses caractéristiques, ce ne serait pas sa moustache, c’est sûr, mais sa capacité à se déplacer, à pouvoir être dans les bons espaces pour continuer à faire avancer le ballon. »

« On doit pouvoir renforcer la carrosserie sans perdre la mobilité »

Est-ce compatible en compressant un peu plus la balance ? « L’idée n’est pas de le faire devenir un autre joueur, insiste Patat qui pourrait le lancer en numéro 8 sans problème. Mais il y a un poids idoine à trouver par rapport à son profil. 109, 110 kg, ça me semble un bon compromis. » Aujourd’hui, Perchaud en facture 107. « Je travaille pour en prendre trois ou quatre de plus et malgré tout ce que je mange, je n’y arrive pas, se marre l’ex-international U20. Ce n’est pas facile mais je ne me prends pas non plus la tête avec ça. »

« On doit pouvoir renforcer la carrosserie sans perdre la mobilité, pense Bru. Matis a besoin de se remplir un peu, sans perdre ce qui fait sa force. » Patat abonde : « Dans ses déplacements, dans le jeu avec ballon, sans ballon : il n’a rien à envier à personne. Il est prêt pour les joutes du niveau international. » Tant mieux pour l’Aviron d’aujourd’hui et l’UBB de demain.

La compo de Bayonne

Tiberghien - Carreras, Erbinartegaray, Mori, Megdoud - (o) Lopez (c), (m) Rouet - Heguy, Cassiem, Huguet - Paulos, Ceyte - Tatafu, Giudicelli, Perchaud. Remplaçants : Acquier, Bethune, Mikautadze, Bourdeau, Machenaud, T. Spring, Martocq, Tagi.

**Scalp** Sam 4 Mai 2024 - 23:19

https://x.com/lolcmpole644/status/1786720827808825730?s=61&t=rsjujGWE_4Tp-YLu87EwkQ

Sacré plaqueur Perchaud !

Au fait, il faudra corriger l’orthographe de son prénom, c’est Matis Wink

je n’ai pas la main sur le topic pour le faire…

**krahknardz** Dim 5 Mai 2024 - 0:31

Sujet avec le nom correct et placé au bon endroit

Effectivement la statistique est impressionnante. 2% de plaquages ratés, il aime ça le cochon!

**Scalp** Dim 5 Mai 2024 - 1:15

krahknardz a écrit:Sujet avec le nom correct et placé au bon endroit

Effectivement la statistique est impressionnante. 2% de plaquages ratés, il aime ça le cochon!

Merci

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