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Galles/France
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Galles/France
Bon , bon
Jaminet se reprend , N'Tamack toujours aussi sobre , Dupont joue pour lui , 3ème ligne invisible ( sauf Aldritt) , Willemse avance , Atonio tord les piliers gallois , Marchand est un sacré gratteur , Yoram n'est pas un ailier et Cameron n'est pas un 2ème ligne , les centres défendent .
Beaucoup de jeu au pied , les gallois sont dans le match
Jaminet se reprend , N'Tamack toujours aussi sobre , Dupont joue pour lui , 3ème ligne invisible ( sauf Aldritt) , Willemse avance , Atonio tord les piliers gallois , Marchand est un sacré gratteur , Yoram n'est pas un ailier et Cameron n'est pas un 2ème ligne , les centres défendent .
Beaucoup de jeu au pied , les gallois sont dans le match
Vince33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Galles/France
Vince33 a écrit:Bon , bon
Jaminet se reprend , N'Tamack toujours aussi sobre , Dupont joue pour lui , 3ème ligne invisible ( sauf Aldritt) , Willemse avance , Atonio tord les piliers gallois , Marchand est un sacré gratteur , Yoram n'est pas un ailier et Cameron n'est pas un 2ème ligne , les centres défendent .
Beaucoup de jeu au pied , les gallois sont dans le match
Très bon résumé l’action vers la 20ème où Dupont doit passer, mais hésite car il a envie d’y aller seul et où finalement on perd le ballon, c’est une action emblématique de l’individualisme de Dupont sur cette mi-temps…
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Re: Galles/France
RNT a manque de sobriété sur cette réception
Vince33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Galles/France
Drop plein de sobriété de N'Tamack
Vince33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Galles/France
Il faut savoir les gagner ces matchs-là, grosse défense, épicétou
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Re: Galles/France
La défense gagne le match , mais la tactique de rendre systématiquement le ballon au pied est assez frustante
Vince33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Galles/France
Vince33 a écrit:La défense gagne le match , mais la tactique de rendre systématiquement le ballon au pied est assez frustante
Surtout quand c'est pour envoyer des grandes saucisses face à une des meilleures équipes sur le jeu aérien. Franchement on donne le bâton pour se faire battre.
Je dis pas qu'il faut zéro jeu au pied mais au bout d'un moment si c'est juste rendre parce-que notre solution se limite à avant - jeu au pied. Bah dit donc, les occasions vont être rares si on attends d'être dans leur 30 mètres pour jouer à la main.
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
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Re: Galles/France
Big'Ben a écrit:Vince33 a écrit:La défense gagne le match , mais la tactique de rendre systématiquement le ballon au pied est assez frustante
Surtout quand c'est pour envoyer des grandes saucisses face à une des meilleures équipes sur le jeu aérien. Franchement on donne le bâton pour se faire battre.
Je dis pas qu'il faut zéro jeu au pied mais au bout d'un moment si c'est juste rendre parce-que notre solution se limite à avant - jeu au pied. Bah dit donc, les occasions vont être rares si on attends d'être dans leur 30 mètres pour jouer à la main.
C'est le genre de match qu'on a joué petit bras, la peur de la demi-finale si l'on peut dire, c'était moche, mais on a gagné, Urios a dû apprécier.
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Re: Galles/France
Les supporters en apnée, la défense façon muraille de Chine, Pays de Galles/France vu par les réseaux sociau
https://www.lerugbynistere.fr/news/les-supporters-en-apnee-la-defense-facon-muraille-de-chine-pays-de-gallesfrance-vu-par-les-reseaux-sociaux-1103222258.php
https://www.lerugbynistere.fr/news/les-supporters-en-apnee-la-defense-facon-muraille-de-chine-pays-de-gallesfrance-vu-par-les-reseaux-sociaux-1103222258.php
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Re: Galles/France
Méme analyse que toi Vince,ce jeu est bien terne,mais bon c'est le prix à payer pour gagner ce match et comme le dit le poète seule la victoire est belle.Lucu pour les dernières minutes fait du bien, il gère le capital.
Nos deux autres placés par Monsieur Galthier,perdent leur temps et leur jeunesse.
Je n'aime pas nos deux centres mais ils ont plaqué à tour de bras,Danty a du bien dormir.
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léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Galles/France
RNT a ete averti que Penaud etait forfait? Ca sert a rien de balancer une quille, entre moefana et Williams y a pas photo.
On avait bien débuté le match avec un premier essai ou chacun a fait la bonne passe dans le bon temps. Une 2ieme belle combinaison aurait mérité mieux. Apres ca a ete une bouillie de rugby. Notre defense a ete solide.
J’ai bien aimé marchand, willemse, Cros. Par contre pas aimé la prestation d’alldritt (une machine a faute).
Mention speciale a l’excellente performance de la charniere si le critere de la sobriete est a present la référence ultime. Le reste de lequipe a ete moyenne.
Jaminet a un peu redressé la barre meme si le jeu au pied des gallois etzit trop long. Pour moi Buros est nettement au dessus.
Nos bordelais peu en vue, woki a ete souvent au premier placage permettant au copain de contester le ballon au grattage, et Yoram a ete solide sans plus, une belle intervention sur notre essai et des difficultés dans le jeu aerien. Mais bon woki n’est pas un 2ieme ligne et Moefana un ailier. Apparemment yoram a joué avec un peu soucis au genous pendant une bonne partie de la rencontre.
Bref le principal a été assuré, la victoire.
Apparemment la moitié de l’équipe était malade pendant la semaine d’après Galthie, entre grippe et covid. Ça relève considérablement notre performance.
On avait bien débuté le match avec un premier essai ou chacun a fait la bonne passe dans le bon temps. Une 2ieme belle combinaison aurait mérité mieux. Apres ca a ete une bouillie de rugby. Notre defense a ete solide.
J’ai bien aimé marchand, willemse, Cros. Par contre pas aimé la prestation d’alldritt (une machine a faute).
Mention speciale a l’excellente performance de la charniere si le critere de la sobriete est a present la référence ultime. Le reste de lequipe a ete moyenne.
Jaminet a un peu redressé la barre meme si le jeu au pied des gallois etzit trop long. Pour moi Buros est nettement au dessus.
Nos bordelais peu en vue, woki a ete souvent au premier placage permettant au copain de contester le ballon au grattage, et Yoram a ete solide sans plus, une belle intervention sur notre essai et des difficultés dans le jeu aerien. Mais bon woki n’est pas un 2ieme ligne et Moefana un ailier. Apparemment yoram a joué avec un peu soucis au genous pendant une bonne partie de la rencontre.
Bref le principal a été assuré, la victoire.
Apparemment la moitié de l’équipe était malade pendant la semaine d’après Galthie, entre grippe et covid. Ça relève considérablement notre performance.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Galles/France
Galles-France: "Nous étions la meilleure équipe pendant une grande partie du match", lâche Dan Biggar
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/galles-france-nous-etions-la-meilleure-equipe-pendant-une-grande-partie-du-match-lache-dan-biggar_AV-202203120024.html
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/galles-france-nous-etions-la-meilleure-equipe-pendant-une-grande-partie-du-match-lache-dan-biggar_AV-202203120024.html
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Re: Galles/France
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Les-chiffres-de-galles-france/1321640
Plaquages, mètres parcourus... Les chiffres à retenir de Galles-France
Les Bleus ont remporté vendredi un combat aussi intense qu'indécis face aux Gallois (9-13) et conservent leur espoir de Grand Chelem. Retour en chiffres sur la courte victoire à Cardiff.
A. Co.
93 %
Les Bleus ont livré une performance défensive de premier plan face aux Gallois. Ils ont réussi 93 % de leurs plaquages (124/133). Les Gallois aussi ont été plutôt efficaces dans ce secteur (90 %, 124/138).
0
C'est la première fois de l'ère Galthié que le quinze de France n'encaisse aucun essai. La dernière fois que les Bleus avaient préservé leur en-but, c'était face aux États-Unis (33-9), lors de la Coupe du monde 2019.
0
Pour la première fois depuis 2009, le pays de Galles n'a pas marqué d'essai à domicile dans une rencontre du Tournoi des Six Nations. Symbole de l'héroïsme défensif des Bleus.
8
Les Bleus se sont montrés une nouvelle fois disciplinés : ils n'ont été sanctionnés qu'à 8 reprises, contre 9 pénalités contre le pays de Galles.
67 %
En deuxième période, les Gallois ont occupé le terrain adverse 67 % du temps, avec 63 % de possession. Mais ils n'ont pas su faire craquer la défense tricolore.
76
L'arrière des Bleus Melvyn Jaminet a parcouru 76 mètres avec le ballon, plus qu'aucun autre joueur de ce Galles-France.
14
Le troisième-ligne François Cros a réussi 14 plaquages. C'est le meilleur défenseur de la rencontre devant ses partenaires Paul Willemse (13) et Grégory Alldritt (12).
2
Anthony Jelonch a inscrit son deuxième essai lors de ce Tournoi des Six Nations, après celui marqué face à l'Italie (37-10), à l'occasion de la première journée.
7
Les Bleus ont remporté leur 7e match d'affilée ce vendredi. Ils n'ont fait mieux qu'à trois reprises dans l'histoire, avec 8 succès de rang en 1998, en 2001-2002, et en 2004.
4/4
Sous le mandat de Fabien Galthié, les Bleus ont gagné leurs 4 matches contre le pays de Galles. Avant vendredi, ils l'avaient emporté à deux reprises en 2020 (23-27, 38-21) et en 2021 (32-30).
Plaquages, mètres parcourus... Les chiffres à retenir de Galles-France
Les Bleus ont remporté vendredi un combat aussi intense qu'indécis face aux Gallois (9-13) et conservent leur espoir de Grand Chelem. Retour en chiffres sur la courte victoire à Cardiff.
A. Co.
93 %
Les Bleus ont livré une performance défensive de premier plan face aux Gallois. Ils ont réussi 93 % de leurs plaquages (124/133). Les Gallois aussi ont été plutôt efficaces dans ce secteur (90 %, 124/138).
0
C'est la première fois de l'ère Galthié que le quinze de France n'encaisse aucun essai. La dernière fois que les Bleus avaient préservé leur en-but, c'était face aux États-Unis (33-9), lors de la Coupe du monde 2019.
0
Pour la première fois depuis 2009, le pays de Galles n'a pas marqué d'essai à domicile dans une rencontre du Tournoi des Six Nations. Symbole de l'héroïsme défensif des Bleus.
8
Les Bleus se sont montrés une nouvelle fois disciplinés : ils n'ont été sanctionnés qu'à 8 reprises, contre 9 pénalités contre le pays de Galles.
67 %
En deuxième période, les Gallois ont occupé le terrain adverse 67 % du temps, avec 63 % de possession. Mais ils n'ont pas su faire craquer la défense tricolore.
76
L'arrière des Bleus Melvyn Jaminet a parcouru 76 mètres avec le ballon, plus qu'aucun autre joueur de ce Galles-France.
14
Le troisième-ligne François Cros a réussi 14 plaquages. C'est le meilleur défenseur de la rencontre devant ses partenaires Paul Willemse (13) et Grégory Alldritt (12).
2
Anthony Jelonch a inscrit son deuxième essai lors de ce Tournoi des Six Nations, après celui marqué face à l'Italie (37-10), à l'occasion de la première journée.
7
Les Bleus ont remporté leur 7e match d'affilée ce vendredi. Ils n'ont fait mieux qu'à trois reprises dans l'histoire, avec 8 succès de rang en 1998, en 2001-2002, et en 2004.
4/4
Sous le mandat de Fabien Galthié, les Bleus ont gagné leurs 4 matches contre le pays de Galles. Avant vendredi, ils l'avaient emporté à deux reprises en 2020 (23-27, 38-21) et en 2021 (32-30).
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Re: Galles/France
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Comment-la-defense-du-xv-de-france-a-refroidi-les-ardeurs-du-pays-de-galles/1321639
Comment la défense du XV de France a refroidi les ardeurs du pays de Galles
Le quinze de France doit l'essentiel de sa victoire à Cardiff à sa défense étouffante, surtout au ras du sol. Pour la première fois, l'équipe de Fabien Galthié n'a pas encaissé d'essai.
Frédéric Bernès
Le grand mandarin de la défense française, Shaun Edwards, disait dans notre journal au matin de ce Galles-France que « la défense contribuait au score, qu'elle marquait aussi des points ». L'ancienne vedette de Wigan pouvait allégrement pousser son idée plus loin vendredi soir sur les coups de 23 heures. Le mur de détermination qu'il a contribué à monter avec Fabien Galthié et William Servat est de ces cloisons sur lesquelles on peut s'appuyer par tous les temps. « Danty fait gagner les Bleus, nous écrivit Pierre-Henry Broncan, le manager de Castres, quand le numéro 12 français posa ses grosses mimines sur une nouvelle possession galloise, à cinq minutes de la fin. On a une bonne mêlée et une grosse défense. L'équipe de France s'en est remis en seconde période à sa défense et à sa qualité dans le jeu au sol. Edwards fait gagner ce match. »
Pour la première fois de l'ère Galthié, le quinze de France n'a pas encaissé le moindre essai. La dernière prouesse du genre remontait au 33-9 contre les États-Unis à la Coupe du monde au Japon. Le grattage du centre rochelais à la 75e minute survint juste après une interception de Romain Ntamack importante, dans les vingt-deux français, et avant le grattage ultime réussi par Peato Mauvaka, à la 81e minute. « La plupart de nos matches, on les gagne sur notre défense, disait Ntamack au micro de France 2. On a eu un seul vrai ballon d 'attaque, on marque un essai. Sinon, on ne lâche rien, on ne donne rien à l'adversaire. »
7
L'équipe de France a signé son septième succès d'affilée. Elle pourrait égaler la meilleure série de son histoire (8 victoires) si elle l'emporte dans une semaine face à l'Angleterre.
Un festival de plaquages
Les étrangleurs français ont de nouveau frappé, privant sans cesse d'air et d'espace une attaque galloise bien démunie. Le contraste fut flagrant : autant la menace des gratteurs français semblait permanente, et souvent efficace, autant celle des spécialistes gallois parut fantomatique. La France n'a-t-elle pourtant pas joué avec le feu en s'en remettant à sa science défensive quasiment toute la seconde période alors que l'écart au score n'était que de quatre points ?
La raison nous pousse à écrire que oui, mais le sentiment dégagé par la muraille bleue nous rappelle que les Gallois n'ont jamais pu déstabiliser le rideau bleu, ni se créer de véritables occasions d'essai. L'équipe de France a surtout réussi à défendre sans commettre trop de fautes ( 8 ), et à défendre bien chez elle puisqu'elle aura passé 67 % du temps dans son camp en seconde période, en acceptant, peut-être exagérément, de ne pas tenir le ballon après la pause (seulement 39 % de possession).
L'équipe de France a réussi à défendre sans commettre trop de fautes ( 8 ), et à défendre bien chez elle puisqu'elle aura passé 67 % du temps dans son camp en seconde période. (A. Mounic/L'Équipe)
L'équipe de France a réussi à défendre sans commettre trop de fautes ( 8 ), et à défendre bien chez elle puisqu'elle aura passé 67 % du temps dans son camp en seconde période. (A. Mounic/L'Équipe)
Dans cette organisation défensive de haut vol, comment ne pas souligner l'activité de la paire de centres Danty-Fickou (20 plaquages à elle seule), l'entreprise de caramélisation de Paul Willemse (13 plaquages), les coups de faucheuse de François Cros (14 plaquages) ou l'arrivée de Gabin Villière pour annihiler le meilleur ballon porté gallois. À la fin de l'envoi, les Français avaient complété 93 % de leurs plaquages.
« Ils ont arrêté de jouer après le premier essai (9e), constatait Broncan. C'est dommage car ils dominaient toutes les collisions et je pense que les Gallois auraient craqué si les Bleus avaient tenu un peu le ballon. En touche, ça a été compliqué, surtout en première période. Rowlands et Beard ont très bien lu la touche française. Willemse ne sautant pas, comme Jelonch et Alldritt, on a manqué d'options. »
« C'était le désordre dans le jeu, c'était moins organisé
Richard Dourthe, ancien international français
Hormis l'action de l'essai, convertie par Jelonch (9e), et un lancement de jeu après mêlée, désormais classique pour cette équipe avec l'ailier opposé surgissant dans le dos, l'attaque française a peu créé. « Sur l'essai, souligne l'ancien centre des Bleus Richard Dourthe, l'organisation et la réorganisation offensive sont très bonnes. Ensuite, j'ai eu l'impression qu'ils faiblissaient physiquement. Le replacement devenait un peu moins optimal et, du coup c'était le désordre dans le jeu, c'était moins organisé. En fin de première période, on avait moins de solutions dans le jeu. Je pensais que la mi-temps ferait du bien même si je me méfiais des Gallois qui avaient mieux fini que les Anglais dans le dernier match dans ce Tournoi. »
En fin de compte, l'attaque française ne s'est plus tellement manifestée, si ce n'est un maul productif qui aboutit à un drop de Ntamack loupé de pas grand-chose, et les Gallois n'ont cette fois pas mieux fini qu'ils n'avaient commencé.
Forte dans les collisions, puissante dans les duels, la défense des Bleus a également permis de rattraper au sol les erreurs commises en l'air. Car, il y en a eu, plusieurs, comme dans les précédentes rencontres de ce Tournoi. Les experts en pluviométrie galloise avaient promis un remake de « shootons sous la pluie » mais d'averses, il n'y eut point. Quant au shoot, ce ne fut pas toujours lisible. On se demanda quelques fois pourquoi les Diables Rouges choisissaient de se faire des passes arrêtées dans leur camp, frôlant une ou deux fois la passe de trop et l'interception qui va avec. C'est typiquement cette forme de jeu que l'équipe de Galthié fuit comme la peste.
N'ayant pas plus d'idées que de pétrole, l'attaque galloise a souvent confié son sort au pied de Dan Biggar, qui maîtrise la chose comme un chef. C'est d'une de ses chandelles que naquirent les premiers points gallois (4e), l'écran des gêneurs français ayant été démasqué. C'est encore un jeu au pied de Cuthbert qui mit sous pression Jaminet (17e) et offrit 3 points de plus. C'est d'une autre chandelle de l'ouvreur gallois, relâchée par Alldritt, que survint la pénalité convertie juste avant la mi-temps. Ensuite, la porte blindée s'est refermée. C'était le moment où la défense allait gagner le match.
Comment la défense du XV de France a refroidi les ardeurs du pays de Galles
Le quinze de France doit l'essentiel de sa victoire à Cardiff à sa défense étouffante, surtout au ras du sol. Pour la première fois, l'équipe de Fabien Galthié n'a pas encaissé d'essai.
Frédéric Bernès
Le grand mandarin de la défense française, Shaun Edwards, disait dans notre journal au matin de ce Galles-France que « la défense contribuait au score, qu'elle marquait aussi des points ». L'ancienne vedette de Wigan pouvait allégrement pousser son idée plus loin vendredi soir sur les coups de 23 heures. Le mur de détermination qu'il a contribué à monter avec Fabien Galthié et William Servat est de ces cloisons sur lesquelles on peut s'appuyer par tous les temps. « Danty fait gagner les Bleus, nous écrivit Pierre-Henry Broncan, le manager de Castres, quand le numéro 12 français posa ses grosses mimines sur une nouvelle possession galloise, à cinq minutes de la fin. On a une bonne mêlée et une grosse défense. L'équipe de France s'en est remis en seconde période à sa défense et à sa qualité dans le jeu au sol. Edwards fait gagner ce match. »
Pour la première fois de l'ère Galthié, le quinze de France n'a pas encaissé le moindre essai. La dernière prouesse du genre remontait au 33-9 contre les États-Unis à la Coupe du monde au Japon. Le grattage du centre rochelais à la 75e minute survint juste après une interception de Romain Ntamack importante, dans les vingt-deux français, et avant le grattage ultime réussi par Peato Mauvaka, à la 81e minute. « La plupart de nos matches, on les gagne sur notre défense, disait Ntamack au micro de France 2. On a eu un seul vrai ballon d 'attaque, on marque un essai. Sinon, on ne lâche rien, on ne donne rien à l'adversaire. »
7
L'équipe de France a signé son septième succès d'affilée. Elle pourrait égaler la meilleure série de son histoire (8 victoires) si elle l'emporte dans une semaine face à l'Angleterre.
Un festival de plaquages
Les étrangleurs français ont de nouveau frappé, privant sans cesse d'air et d'espace une attaque galloise bien démunie. Le contraste fut flagrant : autant la menace des gratteurs français semblait permanente, et souvent efficace, autant celle des spécialistes gallois parut fantomatique. La France n'a-t-elle pourtant pas joué avec le feu en s'en remettant à sa science défensive quasiment toute la seconde période alors que l'écart au score n'était que de quatre points ?
La raison nous pousse à écrire que oui, mais le sentiment dégagé par la muraille bleue nous rappelle que les Gallois n'ont jamais pu déstabiliser le rideau bleu, ni se créer de véritables occasions d'essai. L'équipe de France a surtout réussi à défendre sans commettre trop de fautes ( 8 ), et à défendre bien chez elle puisqu'elle aura passé 67 % du temps dans son camp en seconde période, en acceptant, peut-être exagérément, de ne pas tenir le ballon après la pause (seulement 39 % de possession).
L'équipe de France a réussi à défendre sans commettre trop de fautes ( 8 ), et à défendre bien chez elle puisqu'elle aura passé 67 % du temps dans son camp en seconde période. (A. Mounic/L'Équipe)
L'équipe de France a réussi à défendre sans commettre trop de fautes ( 8 ), et à défendre bien chez elle puisqu'elle aura passé 67 % du temps dans son camp en seconde période. (A. Mounic/L'Équipe)
Dans cette organisation défensive de haut vol, comment ne pas souligner l'activité de la paire de centres Danty-Fickou (20 plaquages à elle seule), l'entreprise de caramélisation de Paul Willemse (13 plaquages), les coups de faucheuse de François Cros (14 plaquages) ou l'arrivée de Gabin Villière pour annihiler le meilleur ballon porté gallois. À la fin de l'envoi, les Français avaient complété 93 % de leurs plaquages.
« Ils ont arrêté de jouer après le premier essai (9e), constatait Broncan. C'est dommage car ils dominaient toutes les collisions et je pense que les Gallois auraient craqué si les Bleus avaient tenu un peu le ballon. En touche, ça a été compliqué, surtout en première période. Rowlands et Beard ont très bien lu la touche française. Willemse ne sautant pas, comme Jelonch et Alldritt, on a manqué d'options. »
« C'était le désordre dans le jeu, c'était moins organisé
Richard Dourthe, ancien international français
Hormis l'action de l'essai, convertie par Jelonch (9e), et un lancement de jeu après mêlée, désormais classique pour cette équipe avec l'ailier opposé surgissant dans le dos, l'attaque française a peu créé. « Sur l'essai, souligne l'ancien centre des Bleus Richard Dourthe, l'organisation et la réorganisation offensive sont très bonnes. Ensuite, j'ai eu l'impression qu'ils faiblissaient physiquement. Le replacement devenait un peu moins optimal et, du coup c'était le désordre dans le jeu, c'était moins organisé. En fin de première période, on avait moins de solutions dans le jeu. Je pensais que la mi-temps ferait du bien même si je me méfiais des Gallois qui avaient mieux fini que les Anglais dans le dernier match dans ce Tournoi. »
En fin de compte, l'attaque française ne s'est plus tellement manifestée, si ce n'est un maul productif qui aboutit à un drop de Ntamack loupé de pas grand-chose, et les Gallois n'ont cette fois pas mieux fini qu'ils n'avaient commencé.
Forte dans les collisions, puissante dans les duels, la défense des Bleus a également permis de rattraper au sol les erreurs commises en l'air. Car, il y en a eu, plusieurs, comme dans les précédentes rencontres de ce Tournoi. Les experts en pluviométrie galloise avaient promis un remake de « shootons sous la pluie » mais d'averses, il n'y eut point. Quant au shoot, ce ne fut pas toujours lisible. On se demanda quelques fois pourquoi les Diables Rouges choisissaient de se faire des passes arrêtées dans leur camp, frôlant une ou deux fois la passe de trop et l'interception qui va avec. C'est typiquement cette forme de jeu que l'équipe de Galthié fuit comme la peste.
N'ayant pas plus d'idées que de pétrole, l'attaque galloise a souvent confié son sort au pied de Dan Biggar, qui maîtrise la chose comme un chef. C'est d'une de ses chandelles que naquirent les premiers points gallois (4e), l'écran des gêneurs français ayant été démasqué. C'est encore un jeu au pied de Cuthbert qui mit sous pression Jaminet (17e) et offrit 3 points de plus. C'est d'une autre chandelle de l'ouvreur gallois, relâchée par Alldritt, que survint la pénalité convertie juste avant la mi-temps. Ensuite, la porte blindée s'est refermée. C'était le moment où la défense allait gagner le match.
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Re: Galles/France
6,88 millions de téléspectateurs devant Galles-France sur France 2
https://www.lequipe.fr/Medias/Actualites/6-88-millions-de-telespectateurs-devant-galles-france-sur-france-2/1321669
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Re: Galles/France
Bon, ça se confirme.
Il faut virer Galthié et nommer Edwards Chef de l' EdF.
Je me suis posé la question quand j' ai vu les changements rapides dans le pack.
Effectivement, ils en avaient un coup dans le physique. Et on apprend qu'il y avait un virus qui traînait.
Lequel, on ne le saura jamais.
Il faut virer Galthié et nommer Edwards Chef de l' EdF.
Je me suis posé la question quand j' ai vu les changements rapides dans le pack.
Effectivement, ils en avaient un coup dans le physique. Et on apprend qu'il y avait un virus qui traînait.
Lequel, on ne le saura jamais.
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Re: Galles/France
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Tournoi-comment-les-bleus-ont-douche-le-pays-de-galles-pour-rever-du-grand-chelem/1321641
Tournoi : les Bleus ont douché le pays de Galles pour rêver du Grand Chelem
Dans la fureur du Millennium, les Bleus, en apnée d'un bout à l'autre de la rencontre, sont allés chercher le droit de croire au Grand Chelem.
Renaud Bourel
Eh bien vous savez quoi ? Ces matches-là aussi font plaisir. Et sans doute plus encore que ces scénarios cousus d'essais de PlayStation : parce que tout ne sera pas toujours facile, sur la route de 2023, loin de là. Parce qu'il faut aussi savoir souffrir pour faire un beau vainqueur et, au Millennium, c'est en général écrit sur le bail que signent les visiteurs à l'entrée.
Tout avait pourtant commencé selon les critères désormais contractuels. Quelques minutes d'observation, une pénalité pour bien entrer dans la partie (3e, 0-3) et voilà les Bleus installés dans un fauteuil de sénateur. Les Gallois, eux, ont d'abord paru observateurs de cet adversaire auquel rien ne résiste depuis l'automne dernier pour, logiquement à cet instant, craquer les premiers sur un nouvel essai de haut vol (9e). Jaminet, qui devait avoir des acouphènes depuis son voyage mitigé à Édimbourg, allumait une première mèche depuis son camp.
Bien relayée par Villière, l'action avançait de 20 mètres et rebondissait dans le grand côté sur un rythme infernal, des rouges sur les talons, en asphyxie. Puis, sur un nouveau renversement, la french touch : Moefana, venu de son aile opposée, Fickou et Jaminet, encore lui, se passaient la balle dans un timing parfait. Un atelier d'école de rugby face à une rangée de boudins, jusqu'à la passe décisive de l'arrière catalan pour Jelonch. Le troisième-ligne n'avait plus qu'à aplatir sans résistance. Une petite praline pour les gourmets, une autre, que les plus inspirés auront laissé fondre tranquillement sous la langue.
Ce nouveau succès, à Cardiff, vient d'ailleurs. (...) Il est hormonal, animal, né d'une hargne indécente en défense
Car la suite ne fut pas tout à fait de la même tenue. D'abord parce que ces poireaux ont beau être vinaigre depuis le début de ce Tournoi, ils gardent ce même piquant à l'heure de finir les matches. Ensuite parce que Biggar avait chaussé ses tatanes longue portée quand les Bleus arrêtaient de jouer, d'en imposer et se lançait dans une bataille du « à toi, à moi » qui tournait en sa défaveur. Le bras de fer s'équilibrait, les locaux grignotaient leur retard sur le dos d'une indiscipline française loin d'être scandaleuse, mais suffisante, toutefois, pour se faire rejoindre (9-10).
Sur ce premier acte, malgré une possession supérieure, le salut tricolore passait encore et toujours par ce premier rideau en titane et l'épaisseur des vérins de Julien Marchand. Le talonneur toulousain s'accroche aux rucks comme un candidat sortant à un nouveau mandat, sauvant un nombre de coups que l'on finit par renoncer à recenser. Sur ses temps forts, l'attaque galloise, elle, choisissait curieusement de se séparer de ses munitions, souvent précocement, offrant un répit salutaire à Dupont et sa bande. Surtout de quoi garder la tête à la pause, mais sans les certitudes des trois premières levées de ce Tournoi, même face à l'Irlande (30-24), l'autre favori au départ de cette édition.
Car le problème, avec la constance des autres, c'est que vous ne pouvez pas prétendre qu'elle vous prendra en traître. Chacun savait, côté France, qu'au retour des vestiaires, les hommes de Wayne Pivac reviendraient avec la même fraîcheur, une capacité à encore monter le volume et jusqu'au bout, plus quelques idées chinées dans les doutes entrevus dans les yeux des Bleus pendant la première moitié du match.
De quoi transformer la seconde période en un long calvaire, moins spectaculaire que sa version 2020 (23-27) et pourtant tout aussi suffocante. Les Français furent privés d'air, de ballons et de ces tout petits bouts de liberté qui d'ordinaire nourrissent leurs inspirations géniales. Alors ils s'en remirent à ces autres vertus qui ne nous étonnent plus. Ce nouveau succès, à Cardiff, vient d'ailleurs. Il n'est pas l'enfant des fulgurances et des flamboyances qui fabriquent les images romantiques de ce jeu.
Il est hormonal, animal, né d'une hargne indécente en défense et d'un sens du sacrifice au-dessus de la norme, à l'image de cette pénalité grattée par Alldritt (65e), à quelques mètres de son en-but, juste avant que le numéro huit ne cède sa place à Cretin. L'absence de Romain Taofifenua, covidé, et de la possibilité de faire un banc à six avants a sans doute beaucoup pesé, mais ils ont tenu et, compte tenu de la trajectoire prise par la rencontre, ce n'est pas un mince exploit.
Vous l'aurez compris, cette victoire appartient à d'autres formes d'esthétisme. Elle a pourtant la même valeur que les autres et, d'une certaine manière, elle est aussi importante que celle face à la Nouvelle-Zélande (40-25), en novembre, parce qu'elle dévoile chez ces joueurs une capacité hors du commun à soutenir toutes les formes d'adversité, sur n'importe quel terrain. Ce matin, tout le monde se fout de la note artistique. Elle a ouvert la voie à une finale, une vraie, l'opportunité de réaliser un Grand Chelem, samedi prochain, face à l'Angleterre, cet adversaire que l'on préfère.
Tournoi : les Bleus ont douché le pays de Galles pour rêver du Grand Chelem
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Tout avait pourtant commencé selon les critères désormais contractuels. Quelques minutes d'observation, une pénalité pour bien entrer dans la partie (3e, 0-3) et voilà les Bleus installés dans un fauteuil de sénateur. Les Gallois, eux, ont d'abord paru observateurs de cet adversaire auquel rien ne résiste depuis l'automne dernier pour, logiquement à cet instant, craquer les premiers sur un nouvel essai de haut vol (9e). Jaminet, qui devait avoir des acouphènes depuis son voyage mitigé à Édimbourg, allumait une première mèche depuis son camp.
Bien relayée par Villière, l'action avançait de 20 mètres et rebondissait dans le grand côté sur un rythme infernal, des rouges sur les talons, en asphyxie. Puis, sur un nouveau renversement, la french touch : Moefana, venu de son aile opposée, Fickou et Jaminet, encore lui, se passaient la balle dans un timing parfait. Un atelier d'école de rugby face à une rangée de boudins, jusqu'à la passe décisive de l'arrière catalan pour Jelonch. Le troisième-ligne n'avait plus qu'à aplatir sans résistance. Une petite praline pour les gourmets, une autre, que les plus inspirés auront laissé fondre tranquillement sous la langue.
Ce nouveau succès, à Cardiff, vient d'ailleurs. (...) Il est hormonal, animal, né d'une hargne indécente en défense
Car la suite ne fut pas tout à fait de la même tenue. D'abord parce que ces poireaux ont beau être vinaigre depuis le début de ce Tournoi, ils gardent ce même piquant à l'heure de finir les matches. Ensuite parce que Biggar avait chaussé ses tatanes longue portée quand les Bleus arrêtaient de jouer, d'en imposer et se lançait dans une bataille du « à toi, à moi » qui tournait en sa défaveur. Le bras de fer s'équilibrait, les locaux grignotaient leur retard sur le dos d'une indiscipline française loin d'être scandaleuse, mais suffisante, toutefois, pour se faire rejoindre (9-10).
Sur ce premier acte, malgré une possession supérieure, le salut tricolore passait encore et toujours par ce premier rideau en titane et l'épaisseur des vérins de Julien Marchand. Le talonneur toulousain s'accroche aux rucks comme un candidat sortant à un nouveau mandat, sauvant un nombre de coups que l'on finit par renoncer à recenser. Sur ses temps forts, l'attaque galloise, elle, choisissait curieusement de se séparer de ses munitions, souvent précocement, offrant un répit salutaire à Dupont et sa bande. Surtout de quoi garder la tête à la pause, mais sans les certitudes des trois premières levées de ce Tournoi, même face à l'Irlande (30-24), l'autre favori au départ de cette édition.
Car le problème, avec la constance des autres, c'est que vous ne pouvez pas prétendre qu'elle vous prendra en traître. Chacun savait, côté France, qu'au retour des vestiaires, les hommes de Wayne Pivac reviendraient avec la même fraîcheur, une capacité à encore monter le volume et jusqu'au bout, plus quelques idées chinées dans les doutes entrevus dans les yeux des Bleus pendant la première moitié du match.
De quoi transformer la seconde période en un long calvaire, moins spectaculaire que sa version 2020 (23-27) et pourtant tout aussi suffocante. Les Français furent privés d'air, de ballons et de ces tout petits bouts de liberté qui d'ordinaire nourrissent leurs inspirations géniales. Alors ils s'en remirent à ces autres vertus qui ne nous étonnent plus. Ce nouveau succès, à Cardiff, vient d'ailleurs. Il n'est pas l'enfant des fulgurances et des flamboyances qui fabriquent les images romantiques de ce jeu.
Il est hormonal, animal, né d'une hargne indécente en défense et d'un sens du sacrifice au-dessus de la norme, à l'image de cette pénalité grattée par Alldritt (65e), à quelques mètres de son en-but, juste avant que le numéro huit ne cède sa place à Cretin. L'absence de Romain Taofifenua, covidé, et de la possibilité de faire un banc à six avants a sans doute beaucoup pesé, mais ils ont tenu et, compte tenu de la trajectoire prise par la rencontre, ce n'est pas un mince exploit.
Vous l'aurez compris, cette victoire appartient à d'autres formes d'esthétisme. Elle a pourtant la même valeur que les autres et, d'une certaine manière, elle est aussi importante que celle face à la Nouvelle-Zélande (40-25), en novembre, parce qu'elle dévoile chez ces joueurs une capacité hors du commun à soutenir toutes les formes d'adversité, sur n'importe quel terrain. Ce matin, tout le monde se fout de la note artistique. Elle a ouvert la voie à une finale, une vraie, l'opportunité de réaliser un Grand Chelem, samedi prochain, face à l'Angleterre, cet adversaire que l'on préfère.
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Re: Galles/France
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Le-decryptage-de-thierry-dusautoir-apres-pays-de-galles-france-une-defense-heroique/1321626
Le décryptage de Thierry Dusautoir après pays de Galles-France : « Une défense héroïque »
L'ancien troisième-ligne et capitaine de l'équipe de France Thierry Dusautoir salue la résistance des Bleus face au pays de Galles (9-13).
Thierry Dusautoir
« Dans un contexte où l'équipe de France avait une obligation de résultat, sous pression parce qu'elle était favorite et que l'on parle déjà du Grand Chelem depuis un certain temps, les Bleus ont été impressionnants. En général, quand l'écart au score est si faible, moins tu arrives à faire de différence et plus la pression grandit. Malgré ces chaussettes qui pesaient de plus en plus lourd, l'équipe a réussi à gérer ces moments-là collectivement. Ils ont fait des fautes mais plutôt loin de leur ligne et vu le combat qu'il y a eu, ils se sont montrés plutôt disciplinés (8 fautes).
La défense des Bleus, qui est leur marque de fabrique depuis le début du mandat de Fabien Galthié, a été une véritable force : cette capacité à monter haut, à être agressif dans le un-contre-un et à batailler dans tous les rucks. À Cardiff, dans un match hyper tactique, cette défense-là a été héroïque et décisive.
Les Gallois perdent le match parce qu'ils n'arrivent pas à déborder la défense française, qui a gagné du terrain par ses montées ou grâce aux ballons qu'elle a réussi à ralentir suffisamment. Face aux très gros plaqueurs français, les Gallois n'ont jamais réussi à créer des brèches.
«Les grattages ont symbolisé l'état d'esprit du groupe. Cette équipe-là décide de ne jamais donner un ballon gratuit»
Les grattages ont aussi symbolisé l'état d'esprit du groupe. Cette équipe-là décide de ne jamais donner un ballon gratuit. Tous leurs adversaires doivent être extrêmement vigilants sur le nettoyage, sinon ils perdent le ballon. Quel que soit leur poste, les joueurs du quinze de France présents dans les rucks cherchent à arracher le ballon. Il y a des spécialistes comme Marchand, Alldritt, Danty, qui a été encore énorme. Mais ça reste une force générale de l'équipe. On a senti que les deux équipes n'ont pas cherché à jouer tant que ça, elles ont surtout voulu porter le jeu chez l'adversaire, pour deux raisons différentes.
Les Gallois avait sans doute peur de la défense tricolore et ont joué au pied, notamment Biggar qui a été énorme, et ont réussi à nous faire perdre un peu le fil du match. En seconde période, la France a fait le choix de moins s'exposer en s'appuyant davantage sur sa défense, afin de tenir le rythme sur l'ensemble de la partie. On a assisté à un match hyper tactique et finalement très stressant. Les Bleus vont jouer une finale contre l'Angleterre dans une semaine, ils n'ont plus de question à se poser.
En général, c'est le match d'avant qui est le plus difficile à jouer mentalement. Là, il n'y a plus qu'à exprimer son talent. Lors de cette semaine, ils vont ressentir des sensations particulières parce qu'ils vont savourer chacun de ces instants-là. Cela fait un certain temps que les Bleus dominent le rugby européen. Ils ont l'opportunité de marquer un grand coup, à la fois pour eux, pour leur histoire, mais aussi pour l'histoire du rugby français. »
Le décryptage de Thierry Dusautoir après pays de Galles-France : « Une défense héroïque »
L'ancien troisième-ligne et capitaine de l'équipe de France Thierry Dusautoir salue la résistance des Bleus face au pays de Galles (9-13).
Thierry Dusautoir
« Dans un contexte où l'équipe de France avait une obligation de résultat, sous pression parce qu'elle était favorite et que l'on parle déjà du Grand Chelem depuis un certain temps, les Bleus ont été impressionnants. En général, quand l'écart au score est si faible, moins tu arrives à faire de différence et plus la pression grandit. Malgré ces chaussettes qui pesaient de plus en plus lourd, l'équipe a réussi à gérer ces moments-là collectivement. Ils ont fait des fautes mais plutôt loin de leur ligne et vu le combat qu'il y a eu, ils se sont montrés plutôt disciplinés (8 fautes).
La défense des Bleus, qui est leur marque de fabrique depuis le début du mandat de Fabien Galthié, a été une véritable force : cette capacité à monter haut, à être agressif dans le un-contre-un et à batailler dans tous les rucks. À Cardiff, dans un match hyper tactique, cette défense-là a été héroïque et décisive.
Les Gallois perdent le match parce qu'ils n'arrivent pas à déborder la défense française, qui a gagné du terrain par ses montées ou grâce aux ballons qu'elle a réussi à ralentir suffisamment. Face aux très gros plaqueurs français, les Gallois n'ont jamais réussi à créer des brèches.
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Les grattages ont aussi symbolisé l'état d'esprit du groupe. Cette équipe-là décide de ne jamais donner un ballon gratuit. Tous leurs adversaires doivent être extrêmement vigilants sur le nettoyage, sinon ils perdent le ballon. Quel que soit leur poste, les joueurs du quinze de France présents dans les rucks cherchent à arracher le ballon. Il y a des spécialistes comme Marchand, Alldritt, Danty, qui a été encore énorme. Mais ça reste une force générale de l'équipe. On a senti que les deux équipes n'ont pas cherché à jouer tant que ça, elles ont surtout voulu porter le jeu chez l'adversaire, pour deux raisons différentes.
Les Gallois avait sans doute peur de la défense tricolore et ont joué au pied, notamment Biggar qui a été énorme, et ont réussi à nous faire perdre un peu le fil du match. En seconde période, la France a fait le choix de moins s'exposer en s'appuyant davantage sur sa défense, afin de tenir le rythme sur l'ensemble de la partie. On a assisté à un match hyper tactique et finalement très stressant. Les Bleus vont jouer une finale contre l'Angleterre dans une semaine, ils n'ont plus de question à se poser.
En général, c'est le match d'avant qui est le plus difficile à jouer mentalement. Là, il n'y a plus qu'à exprimer son talent. Lors de cette semaine, ils vont ressentir des sensations particulières parce qu'ils vont savourer chacun de ces instants-là. Cela fait un certain temps que les Bleus dominent le rugby européen. Ils ont l'opportunité de marquer un grand coup, à la fois pour eux, pour leur histoire, mais aussi pour l'histoire du rugby français. »
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Re: Galles/France
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Re: Galles/France
Biggar : "On a été les meilleurs ce soir mais il y avait la meilleure équipe du monde en face"
https://www.rugbyrama.fr/rugby/6-nations/2022/tournoi-des-6-nations-biggar-galles-on-a-ete-les-meilleurs-mais-il-y-avait-la-meilleure-equipe-du-mo_sto8839618/story.shtml
https://www.rugbyrama.fr/rugby/6-nations/2022/tournoi-des-6-nations-biggar-galles-on-a-ete-les-meilleurs-mais-il-y-avait-la-meilleure-equipe-du-mo_sto8839618/story.shtml
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Re: Galles/France
La question qui fâche : Shaun Edwards est-il la plus belle recrue du XV de France ?
https://www.rugbyrama.fr/rugby/6-nations/2022/tournoi-des-6-nations-2022-la-question-qui-fache-shaun-edwards-est-il-la-plus-belle-recrue-du-xv-de-_sto8839433/story.shtml
https://www.rugbyrama.fr/rugby/6-nations/2022/tournoi-des-6-nations-2022-la-question-qui-fache-shaun-edwards-est-il-la-plus-belle-recrue-du-xv-de-_sto8839433/story.shtml
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Re: Galles/France
Galles-France : les coups de cœur et les coups de griffe de notre envoyé spécial
https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/6-nations/galles-france-les-coups-de-coeur-et-les-coups-de-griffe-de-notre-envoye-special-20220312
https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/6-nations/galles-france-les-coups-de-coeur-et-les-coups-de-griffe-de-notre-envoye-special-20220312
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Re: Galles/France
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Les-notes-de-galles-france-willemse-et-cros-en-leaders-de-combat/1321615
Les notes de Galles-France : Cros et Willemse en leaders de combat
Grâce à une grosse intensité défensive, incarnée par le deuxième-ligne et le flanker, les Bleus s'imposent à Cardiff (9-13) et viseront le Grand Chelem face à l'Angleterre samedi prochain au Stade de France.
la note moyenne - France 6,3
Les Bleus ont remporté un match fermé ce vendredi à Cardiff grâce à une défense acharnée et un combat au sol de haute lutte.
Jaminet 6
Attendu à la réception des ballons hauts et dans ses tentatives face aux perches, après une prestation mitigée contre l'Écosse, l'arrière des Bleus a plutôt rassuré dans les deux secteurs. Il a réalisé un sans-faute sous les chandelles et un trois sur quatre dans ses tirs au but. Il a aussi été à l'origine et à la conclusion de l'essai français : c'est lui qui franchit le rideau adverse et encore lui qui donne la passe décisive à Jelonch (9e). À son passif : une passe sautée superflue (15e), un jeu au pied en ballon mort (26e) et un drop raté (40e).
Moefana 5
Comme face à l'Écosse, le centre bordelais reconverti ailier droit en remplacement de Penaud (positif au Covid), a beaucoup dézoné. Il s'est notamment retrouvé en position de centre pour servir Fickou sur l'essai de Jelonch (9e). Il a aussi bénéficié d'un bon ballon sur son aile mais a perdu son duel face à Adams (35e). Il a également été sanctionné d'une pénalité synonyme de 3 points pour Galles pour un soutien illicite auprès de Jaminet (16e). Moins en vue après la pause.
Fickou 6
Comme Danty, le centre du Racing 92 et patron de la défense des Bleus a plaqué à tour de bras (10 plaquages, 1 raté). Il a presque toujours fait reculer ses adversaires, à l'image de cette intervention de la 18e où il propulsa sèchement Hardy en touche. Dans le jeu courant, il a joué juste, comme toujours. Il s'est notamment distingué sur le premier essai en offrant l'avant-dernière passe à Jaminet (9e).
Danty 6
Régulièrement défié au coeur du jeu, le centre rochelais s'est beaucoup employé en défense (10 plaquages réussis, aucun raté), à l'image du ''stop'' spectaculaire qu'il asséna à Williams avec l'aide de Willemse (43e). Il gratte aussi un ballon capital dans le money time (75e). En attaque, il a fait le job dans le trafic mais commet deux en-avant évitables sur une passe de Moefana (15e) et au contact sur une charge frontale devant ses 22 m (61e). Remplacé par Lebel à la 79e.
Villière 6
Dans un match à regarder les ballons passer au-dessus de sa tête, l'ailier toulonnais des Bleus, de retour de blessure, n'a guère eu l'occasion de se mettre en évidence. À son crédit, quand même, une bonne chevauchée sur son aile gauche en amont du premier essai de Jelonch (8e), même s'il oublie de servir Dupont intérieur, un franchissement en position de centre après une succession de petites passes autour de Dupont (14e), un bon ballon gratté ou sol (44e) ou encore une bonne défense sur un surnombre gallois (70e).
Ntamack 6
Comme en 2020, il a intercepté un ballon important, sur un moment de forte pression galloise. Un moment clé au bout d'un match solide en défense, où il n'a rien concédé à Faletau and co qui sont venus le défier. Dans la bataille aérienne et tactique qui s'est jouée avec Biggar et Liam Williams, il a connu quelques réussites et des infortunes. Son jeu au pied a été moins clinique que celui de Biggar. Sobre et précis offensivement dans le premier acte, on l'a moins vu ensuite, quand les Bleus sont restés sur du défi.
Dupont 6
Sa capacité à porter le ballon autour des rucks, ou sur des situations sous pression, a créé des situations favorables (première pénalité de Jaminet, débordement de Moefana). Mais il a aussi été trop gourmand sur un temps fort français de la première période (surnombre vendangé et en-avant). Dans la gestion, il a beaucoup misé sur le pilonnage en deuxième mi-temps, peut-être trop alors que des espaces s'étaient ouverts au large en première période. Pénalisé pour un hors-jeu et remplacé par Lucu (65e).
Alldritt 6
A part une fois, en début de deuxième mi-temps, il a imposé sa robustesse. Mettant les Bleus dans l'avancée en attaque, comme sur l'essai de Jelonch, ou bloquant des porteurs gallois debout. Son abnégation dans les rucks, si elle a coûté une pénalité, a surtout permis de couper deux moments de domination galloise à l'entrée des 22 m. Il a aussi eu son lot de maladresses, qui ont provoqué deux pertes de balle. Remplacé par Cretin (65e).
Jelonch 7
Il a inscrit son deuxième essai du Tournoi à la manière de celui qu'il remplace, Ollivon, en débordement après un replacement dans le couloir. Mais c'est surtout, encore une fois, sa fougue défensive (10 plaquages à 100% de réussite) et cette capacité à ne pas céder de terrain aux attaquants qui est à souligner. Il a concédé une pénalité pour un hors-jeu au sol.
Cros 8
A force, on va l'appeler M. Propre. Aucune faute de goût à part un duel perdu face à Rees-Zammit en fin de match, un renvoi impeccablement capté, des prises de balle parfaite en fond d'alignement, un soutien bout de ligne sur Moefana, une couverture des montées à l'intérieur qui lui ont permis de croquer du Gallois (14 plaquages) et même d'avancer sur quelques impacts. Et tout ça pendant quatre-vingt minutes. Impressionnant.
Willemse 8
Il a fini sur les rotules mais comment lui en vouloir ? Sa doublure Romain Taofifenua absente après un test positif au Covid mercredi, le Montpelliérain s'est fadé les 80 minutes avec un acharnement au combat remarquable. Il termine avec un 13/13 aux plaquages, dont certains ont été dévastateurs. Demandez à Hardy (29e), Navidi (32e), Elias (34e) et Liam Williams (43e). C'est encore lui qui donne le ton de l'agressivité française. Il est aussi très propre quand il est sollicité en touche en début de deuxième période. A son débit dans sa prestation majuscule une faute au sol qui coûte trois points avant la mi-temps.
Woki 6
Il a été suivi à la trace en touche et a cette fois eu plus de mal à se démarquer mais cela n'a été préjudiciable qu'une fois (25e) avec un contre gallois. Les Bleus ont d'ailleurs changé d'option en deuxième période. Dans un match où il a beaucoup poussé en mêlée, il est resté toujours aussi actif, solide au soutien et agressif en défense, notamment derrière les touches adverses pour agresser le relayeur. Remplacé par Flament (65e).
Atonio 5
Utilisé en point de fixation sur les attaques françaises, le Rochelais a fait le job dans le jeu, à l'image de cette charge sur son premier ballon (1re). Dans une première période où les coups de pied se sont échangés, il n'a pas eu beaucoup de pain sur la planche (1 seul plaquage), si ce n'est en mêlée (10 pendant sa présence), où il gagné d'ailleurs une précieuse pénalité sous les poteaux français (24e). Remplacé par Haouas dès la mi-temps.
J. Marchand 7
Toujours la même énergie au combat, pour se lancer au ras et gagner du terrain sur les séquences françaises et gratter les ballons au sol quand les Bleus souffrent. Il gagne d'ailleurs une pénalité à dix mètres de sa ligne (10e) et aurait mérité d'être récompensé au moins un deuxième fois (38e) dans le même contexte. Plus qu'une valeur sûre. Il y a eu du déchet en conquête sans qu'il en soit directement responsable (une touche perdue 25e, un bras cassé sur mêlée 30e). Remplacé par Mauvaka (53e).
Baille 6
Comme son compère toulousain Julien Marchand, le pilier gauche a encore sorti un match très propre. Toujours aussi solide en mêlée, il s'est beaucoup proposé sur les séquences au ras (32 mètres parcourus), avec cette capacité à jouer après lui, comme sur cette passe après contact pour Danty (19e). Un autre offload (34e) était plus risqué et a mis les Bleus sur le reculoir. C'est la seule approximation de son match, c'est dire... Remplacé par Gros (53e)
Le banc l'entraîneur 6
Remanié après les forfaits de Penaud et Taofifenua (Covid), le banc a répondu aux attentes dans une fin de match suffocante. C'est Peato Mauvaka qui libère les Bleus sur un grattage au sol ''à la Marchand". Avec Gros et Haouas (6), entré dès la mi-temps, ce dernier a tenu la baraque en première ligne, même s'il perd un ballon sur un en-avant. Les fautes de Flament (67e) et Gros (70e) auraient aussi pu coûter cher mais les Bleus ont tenu en défense, où Cretin a été précieux sur des montées rapides. Idem pour Lucu, entré à la 72e, mais dont les deux chandelles ont néanmoins manqué de précision. Matthis Lebel est entré à la 80e sans toucher de ballon, Ramos est resté sur le banc.
Biggar, pied fort, main neutre
la note moyenne - Galles 5,1
Le capitaine du pays de Galles, Dan Biggar (6) aura donné des sueurs froides aux Bleus grâce à un jeu au pied aussi précis que diabolique. Face aux perches (3 sur 3) bien sûr, mais surtout dans ses chandelles ou son jeu au pied de déplacement. Un 50-22 magnifique après une action folle. Mais dans l'animation pure il n'aura jamais fait la différence et a même, sur un temps fort des siens, fait une passe à Romain Ntamack dans les 22m des Bleus. C'est à l'image d'un jeu de ligne stéréotypé des Gallois, très tôt orphelins de leur animateur Tomos Williams, K.-O. après avoir mal plaqué Danty. Si Liam Williams (6) a régné sous les ballons hauts, les autres trois-quarts n'ont jamais su créer le danger, avec un Cuthbert (4) certes costaud mais inefficace ou un Jonathan Davies (4) maladroit. Devant, Taulupe Faletau (7) aura été le principal danger, rivalisant physiquement et adroit de ses mains. Mais le pack a perdu la bataille du sol et Josh Navidi (4) titularisé pour lutter dans les rucks n'aura finalement gratté aucun ballon et au contraire coûté une pénalité au sol (76e). Seule la touche galloise aura clairement pris l'ascendant sur son homologue, notamment grâce à Rowlands (6).
Les notes de Galles-France : Cros et Willemse en leaders de combat
Grâce à une grosse intensité défensive, incarnée par le deuxième-ligne et le flanker, les Bleus s'imposent à Cardiff (9-13) et viseront le Grand Chelem face à l'Angleterre samedi prochain au Stade de France.
la note moyenne - France 6,3
Les Bleus ont remporté un match fermé ce vendredi à Cardiff grâce à une défense acharnée et un combat au sol de haute lutte.
Jaminet 6
Attendu à la réception des ballons hauts et dans ses tentatives face aux perches, après une prestation mitigée contre l'Écosse, l'arrière des Bleus a plutôt rassuré dans les deux secteurs. Il a réalisé un sans-faute sous les chandelles et un trois sur quatre dans ses tirs au but. Il a aussi été à l'origine et à la conclusion de l'essai français : c'est lui qui franchit le rideau adverse et encore lui qui donne la passe décisive à Jelonch (9e). À son passif : une passe sautée superflue (15e), un jeu au pied en ballon mort (26e) et un drop raté (40e).
Moefana 5
Comme face à l'Écosse, le centre bordelais reconverti ailier droit en remplacement de Penaud (positif au Covid), a beaucoup dézoné. Il s'est notamment retrouvé en position de centre pour servir Fickou sur l'essai de Jelonch (9e). Il a aussi bénéficié d'un bon ballon sur son aile mais a perdu son duel face à Adams (35e). Il a également été sanctionné d'une pénalité synonyme de 3 points pour Galles pour un soutien illicite auprès de Jaminet (16e). Moins en vue après la pause.
Fickou 6
Comme Danty, le centre du Racing 92 et patron de la défense des Bleus a plaqué à tour de bras (10 plaquages, 1 raté). Il a presque toujours fait reculer ses adversaires, à l'image de cette intervention de la 18e où il propulsa sèchement Hardy en touche. Dans le jeu courant, il a joué juste, comme toujours. Il s'est notamment distingué sur le premier essai en offrant l'avant-dernière passe à Jaminet (9e).
Danty 6
Régulièrement défié au coeur du jeu, le centre rochelais s'est beaucoup employé en défense (10 plaquages réussis, aucun raté), à l'image du ''stop'' spectaculaire qu'il asséna à Williams avec l'aide de Willemse (43e). Il gratte aussi un ballon capital dans le money time (75e). En attaque, il a fait le job dans le trafic mais commet deux en-avant évitables sur une passe de Moefana (15e) et au contact sur une charge frontale devant ses 22 m (61e). Remplacé par Lebel à la 79e.
Villière 6
Dans un match à regarder les ballons passer au-dessus de sa tête, l'ailier toulonnais des Bleus, de retour de blessure, n'a guère eu l'occasion de se mettre en évidence. À son crédit, quand même, une bonne chevauchée sur son aile gauche en amont du premier essai de Jelonch (8e), même s'il oublie de servir Dupont intérieur, un franchissement en position de centre après une succession de petites passes autour de Dupont (14e), un bon ballon gratté ou sol (44e) ou encore une bonne défense sur un surnombre gallois (70e).
Ntamack 6
Comme en 2020, il a intercepté un ballon important, sur un moment de forte pression galloise. Un moment clé au bout d'un match solide en défense, où il n'a rien concédé à Faletau and co qui sont venus le défier. Dans la bataille aérienne et tactique qui s'est jouée avec Biggar et Liam Williams, il a connu quelques réussites et des infortunes. Son jeu au pied a été moins clinique que celui de Biggar. Sobre et précis offensivement dans le premier acte, on l'a moins vu ensuite, quand les Bleus sont restés sur du défi.
Dupont 6
Sa capacité à porter le ballon autour des rucks, ou sur des situations sous pression, a créé des situations favorables (première pénalité de Jaminet, débordement de Moefana). Mais il a aussi été trop gourmand sur un temps fort français de la première période (surnombre vendangé et en-avant). Dans la gestion, il a beaucoup misé sur le pilonnage en deuxième mi-temps, peut-être trop alors que des espaces s'étaient ouverts au large en première période. Pénalisé pour un hors-jeu et remplacé par Lucu (65e).
Alldritt 6
A part une fois, en début de deuxième mi-temps, il a imposé sa robustesse. Mettant les Bleus dans l'avancée en attaque, comme sur l'essai de Jelonch, ou bloquant des porteurs gallois debout. Son abnégation dans les rucks, si elle a coûté une pénalité, a surtout permis de couper deux moments de domination galloise à l'entrée des 22 m. Il a aussi eu son lot de maladresses, qui ont provoqué deux pertes de balle. Remplacé par Cretin (65e).
Jelonch 7
Il a inscrit son deuxième essai du Tournoi à la manière de celui qu'il remplace, Ollivon, en débordement après un replacement dans le couloir. Mais c'est surtout, encore une fois, sa fougue défensive (10 plaquages à 100% de réussite) et cette capacité à ne pas céder de terrain aux attaquants qui est à souligner. Il a concédé une pénalité pour un hors-jeu au sol.
Cros 8
A force, on va l'appeler M. Propre. Aucune faute de goût à part un duel perdu face à Rees-Zammit en fin de match, un renvoi impeccablement capté, des prises de balle parfaite en fond d'alignement, un soutien bout de ligne sur Moefana, une couverture des montées à l'intérieur qui lui ont permis de croquer du Gallois (14 plaquages) et même d'avancer sur quelques impacts. Et tout ça pendant quatre-vingt minutes. Impressionnant.
Willemse 8
Il a fini sur les rotules mais comment lui en vouloir ? Sa doublure Romain Taofifenua absente après un test positif au Covid mercredi, le Montpelliérain s'est fadé les 80 minutes avec un acharnement au combat remarquable. Il termine avec un 13/13 aux plaquages, dont certains ont été dévastateurs. Demandez à Hardy (29e), Navidi (32e), Elias (34e) et Liam Williams (43e). C'est encore lui qui donne le ton de l'agressivité française. Il est aussi très propre quand il est sollicité en touche en début de deuxième période. A son débit dans sa prestation majuscule une faute au sol qui coûte trois points avant la mi-temps.
Woki 6
Il a été suivi à la trace en touche et a cette fois eu plus de mal à se démarquer mais cela n'a été préjudiciable qu'une fois (25e) avec un contre gallois. Les Bleus ont d'ailleurs changé d'option en deuxième période. Dans un match où il a beaucoup poussé en mêlée, il est resté toujours aussi actif, solide au soutien et agressif en défense, notamment derrière les touches adverses pour agresser le relayeur. Remplacé par Flament (65e).
Atonio 5
Utilisé en point de fixation sur les attaques françaises, le Rochelais a fait le job dans le jeu, à l'image de cette charge sur son premier ballon (1re). Dans une première période où les coups de pied se sont échangés, il n'a pas eu beaucoup de pain sur la planche (1 seul plaquage), si ce n'est en mêlée (10 pendant sa présence), où il gagné d'ailleurs une précieuse pénalité sous les poteaux français (24e). Remplacé par Haouas dès la mi-temps.
J. Marchand 7
Toujours la même énergie au combat, pour se lancer au ras et gagner du terrain sur les séquences françaises et gratter les ballons au sol quand les Bleus souffrent. Il gagne d'ailleurs une pénalité à dix mètres de sa ligne (10e) et aurait mérité d'être récompensé au moins un deuxième fois (38e) dans le même contexte. Plus qu'une valeur sûre. Il y a eu du déchet en conquête sans qu'il en soit directement responsable (une touche perdue 25e, un bras cassé sur mêlée 30e). Remplacé par Mauvaka (53e).
Baille 6
Comme son compère toulousain Julien Marchand, le pilier gauche a encore sorti un match très propre. Toujours aussi solide en mêlée, il s'est beaucoup proposé sur les séquences au ras (32 mètres parcourus), avec cette capacité à jouer après lui, comme sur cette passe après contact pour Danty (19e). Un autre offload (34e) était plus risqué et a mis les Bleus sur le reculoir. C'est la seule approximation de son match, c'est dire... Remplacé par Gros (53e)
Le banc l'entraîneur 6
Remanié après les forfaits de Penaud et Taofifenua (Covid), le banc a répondu aux attentes dans une fin de match suffocante. C'est Peato Mauvaka qui libère les Bleus sur un grattage au sol ''à la Marchand". Avec Gros et Haouas (6), entré dès la mi-temps, ce dernier a tenu la baraque en première ligne, même s'il perd un ballon sur un en-avant. Les fautes de Flament (67e) et Gros (70e) auraient aussi pu coûter cher mais les Bleus ont tenu en défense, où Cretin a été précieux sur des montées rapides. Idem pour Lucu, entré à la 72e, mais dont les deux chandelles ont néanmoins manqué de précision. Matthis Lebel est entré à la 80e sans toucher de ballon, Ramos est resté sur le banc.
Biggar, pied fort, main neutre
la note moyenne - Galles 5,1
Le capitaine du pays de Galles, Dan Biggar (6) aura donné des sueurs froides aux Bleus grâce à un jeu au pied aussi précis que diabolique. Face aux perches (3 sur 3) bien sûr, mais surtout dans ses chandelles ou son jeu au pied de déplacement. Un 50-22 magnifique après une action folle. Mais dans l'animation pure il n'aura jamais fait la différence et a même, sur un temps fort des siens, fait une passe à Romain Ntamack dans les 22m des Bleus. C'est à l'image d'un jeu de ligne stéréotypé des Gallois, très tôt orphelins de leur animateur Tomos Williams, K.-O. après avoir mal plaqué Danty. Si Liam Williams (6) a régné sous les ballons hauts, les autres trois-quarts n'ont jamais su créer le danger, avec un Cuthbert (4) certes costaud mais inefficace ou un Jonathan Davies (4) maladroit. Devant, Taulupe Faletau (7) aura été le principal danger, rivalisant physiquement et adroit de ses mains. Mais le pack a perdu la bataille du sol et Josh Navidi (4) titularisé pour lutter dans les rucks n'aura finalement gratté aucun ballon et au contraire coûté une pénalité au sol (76e). Seule la touche galloise aura clairement pris l'ascendant sur son homologue, notamment grâce à Rowlands (6).
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Re: Galles/France
"Les cauchemars" de Davies, le retour de Jones... La revue de presse galloise
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