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Tournoi des 6 Nations 2024
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Tournoi des 6 Nations 2024
densnewzealand a écrit:SOS Oreille d’or à Marcoussis. Le SNLE Galthie a remplit ses ballasts, plongée en eau profonde. Contre mesures lancées . Indétectable.Scalp a écrit:6 Nations 2024 - "Non, aucun joueur ne sait s'il va commencer" face au pays de Galles, confie Laurent Sempéré, le co-entraîneur des avants du XV de France
https://www.rugbyrama.fr/2024/03/05/6-nations-2024-non-aucun-joueur-ne-sait-sil-va-commencer-face-au-pays-de-galles-confie-laurent-sempere-le-co-entraineur-des-avants-du-xv-de-france-11806479.php
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Scalp a écrit:densnewzealand a écrit:SOS Oreille d’or à Marcoussis. Le SNLE Galthie a remplit ses ballasts, plongée en eau profonde. Contre mesures lancées . Indétectable.Scalp a écrit:6 Nations 2024 - "Non, aucun joueur ne sait s'il va commencer" face au pays de Galles, confie Laurent Sempéré, le co-entraîneur des avants du XV de France
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
6 Nations 2024 - Convalescente mais en progression : à quelle équipe du pays de Galles doit s'attendre le XV de France ?
https://www.rugbyrama.fr/2024/03/06/6-nations-2024-convalescente-mais-en-progression-a-quelle-equipe-du-pays-de-galles-doit-sattendre-le-xv-de-france-11805932.php
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Tant mieux pour lui mais pas pour nous
https://www.rugbyrama.fr/2024/03/06/6-nations-2024-la-composition-probable-du-xv-de-france-nicolas-depoortere-nolann-le-garrec-et-emmanuel-meafou-vers-une-titularisation-11808229.php
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
"Si c'était mon dernier match avec l'équipe de France... c'est la vie", son expulsion, son retour au Top 14, Paul Willlemse se confie
https://www.midilibre.fr/2024/03/06/si-cetait-mon-dernier-match-avec-lequipe-de-france-cest-la-vie-son-expulsion-son-retour-au-top-14-paul-willlemse-se-confie-11808422.php
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Pays de Galles-France : de la jeunesse, des changements, mais aussi des Toulousains... Quelle composition probable pour le XV de France ?
https://www.ladepeche.fr/2024/03/06/pays-de-galles-france-de-la-jeunesse-des-changements-mais-aussi-des-toulousains-quelle-composition-probable-pour-le-xv-de-france-11808402.php
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Tournoi des 6 Nations : La composition du pays de Galles pour affronter le XV de France
https://www.rugby365.fr/tournoi-6-nations-composition-pays-de-galles-affronter-xv-de-france-10548705.html
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
6 Nations 2024 - La composition probable du XV de France : Nicolas Depoortere, Nolann Le Garrec et Emmanuel Meafou vers une titularisation
https://www.rugbyrama.fr/2024/03/06/6-nations-2024-la-composition-probable-du-xv-de-france-nicolas-depoortere-nolann-le-garrec-et-emmanuel-meafou-vers-une-titularisation-11808229.php
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Woki serait out !, grosse désillusion et confirmation pour Roumat…
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Scalp a écrit:Woki serait out !, grosse désillusion et confirmation pour Roumat…
Pouah
Désolé ca me fait rire mais Roumat de nouveau 2L, aie aie aie.
Yatangaki- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Yatangaki a écrit:Scalp a écrit:Woki serait out !, grosse désillusion et confirmation pour Roumat…
Pouah
Désolé ca me fait rire mais Roumat de nouveau 2L, aie aie aie.
Il y a de la buée sur les hublots
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
6 Nations 2024 - Cameron Woki, Posolo Tuilagi, Antoine Hastoy... Les six joueurs relâchés par le staff du XV de France
https://www.rugbyrama.fr/2024/03/06/6-nations-2024-cameron-woki-posolo-tuilagi-antoine-hastoy-les-six-joueurs-relaches-par-le-staff-du-xv-de-france-11808759.php
https://www.rugbyrama.fr/2024/03/06/6-nations-2024-cameron-woki-posolo-tuilagi-antoine-hastoy-les-six-joueurs-relaches-par-le-staff-du-xv-de-france-11808759.php
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Leo-barre-le-parcours-d-un-joueur-au-talent-immense/1453147
Léo Barré, le parcours d'un joueur au talent immense
Léo Barré (21 ans) va vivre sa première sélection en équipe de France, à l'arrière, au pays de Galles dimanche. Découvrez l'itinéraire de ce gamin en or, formé à l'ouverture à Versailles et issu d'une famille de rugbymen de père en fils sur plusieurs générations.
Maxime Raulin
Commençons par un secret. À ses débuts, Léo Barré a porté les couleurs de deux clubs ! Pas d'inquiétude, il y a prescription. Explications. Le nouvel arrière des Bleus débute le rugby à l'âge de 6 ans et demi. À Versailles dans les Yvelines (78), où son père, Arnaud, a joué demi d'ouverture et entraîne désormais la catégorie des moins de 18 ans. Son grand-père paternel, Michel, a également un passif dans le club yvelinois. D'abord comme éducateur puis comme président au milieu des années 1970.
Même son arrière-grand-père paternel, Marcel, qu'il n'a pas connu, a tâté le ballon ovale du côté de Chevreuse (Yvelines) au poste de pilier. Pourtant, la première fois que Léo foule la pelouse du stade de Porchefontaine à Versailles, accompagné de son frère cadet Louis, à la rentrée 2008, « aucun des deux n'accroche » se remémore le papa. Ce dernier n'est pas du genre à pousser ses deux fistons.
Léo avait aussi testé le poney et le karaté, sans grand succès non plus. Quelques mois plus tard, tout bascule. L'heure des vacances de Pâques a sonné. Direction le bassin d'Arcachon (Gironde), où les grands-parents paternels coulent une retraite paisible. Michel, le papi, possède toujours le virus rugby. Il est éducateur à l'école de rugby de Gujan-Mestras. Léo et son frère Louis, jamais très loin (ce dernier pratique désormais le handball au centre de formation de Billère au poste de gardien de but), tentent à nouveau le coup. Cette fois, la greffe prend, notamment pour Léo. Premier tournoi et première coupe soulevée. « Il a sans doute mieux accroché parce que j'étais éducateur dans sa catégorie d'âge, glisse Michel Barré, le grand-père, ancien arrière à Chevreuse (Yvelines) et Saclay (Essonne). Ce qui a fait la différence, c'est le plaisir. Il était heureux sur le terrain. »
« C'est à l'âge de 10 ans qu'on a senti qu'il avait un truc à part. Il parlait déjà stratégie, il repérait les espaces libres, il était à l'aise techniquement
Nicolas Loubar, responsable de l'école de rugby de Versailles
« S'entraîner avec son grand-père a été le déclic, quand Léo est revenu, il a fallu que je l'inscrive tout de suite ! » sourit son père Arnaud. Il signe officiellement sa première licence à Versailles où il finit la saison. Mais à chaque fois qu'il a l'occasion de passer quelques jours de vacances chez ses grands-parents, Léo vient prêter main-forte à Gujan-Mestras, où il est même nommé capitaine de l'équipe sur un tournoi ! Le ballon ovale ne le quittera plus.
« Léo était un mangeur de ballons, il aimait se faufiler dans la défense, se souvient Nicolas Loubar, responsable de l'école de rugby de Versailles où l'ouvreur de formation a passé cinq années (2009 à 2014). C'est à l'âge de 10 ans qu'on a senti qu'il avait un truc à part. Il parlait déjà stratégie, il repérait les espaces libres, il était à l'aise techniquement et utilisait son jeu au pied. Il appréciait avoir des responsabilités. C'est un gagneur. »
Barré, tignasse blonde bien dorée, et ses grands compas, déjà, qu'il tient de sa maman Shaden (1,78 m), ne passe pas inaperçu, d'autant que l'école de rugby de Versailles jouit d'une belle réputation en région parisienne. « La première fois que je l'ai vu jouer, c'était lors d'un plateau à Clamart (Hauts-de-Seine) précise Bruno Ghiringhelli, responsable de la formation à Massy. J'avais été alerté par un éducateur. Léo était déjà très longiligne, mais il allait très vite. À seulement 11 ans, il était très technique, très à l'aise. » La famille Barré est contactée. Le fiston est invité à participer à des entraînements d'intégration. « Mais nous n'étions pas seuls sur le coup », se marre le dirigeant du RCME.
À commencer par le Racing 92. Un club où le papa a joué de cadets jusqu'en espoirs, glanant au passage deux titres de champion de France. Le premier en cadets (1992), le second en crabos (1994) au côté d'un certain... Thomas Lombard, ex-centre international (12 sélections), aujourd'hui directeur général du Stade Français. Après plusieurs semaines de drague, Bruno Ghiringhelli reçoit un appel d'Arnaud Barré : « Il me demande de passer chez eux. Léo souhaitait m'annoncer sa décision en personne. Le jour J, je pensais que c'était cuit car je savais que le responsable du Racing était venu avant moi. Léo a finalement choisi Massy. Il a justifié son choix en parlant de jeu, d'ambiance, plutôt que d'infrastructures ou de la renommée des joueurs de l'équipe pro. Il savait déjà ce qu'il voulait. Il était très mature. »
Direction Massy. Léo a 12 ans. Deux saisons en minimes, deux saisons en cadets et enfin deux saisons en Crabos plus tard, avec en parallèle trois années au Pôle Espoirs Lakanal, la fabrique à champions (Sceaux, Hauts-de-Seine), assurent sa progression vers les sommets. « C'est un joueur qu'on n'oublie pas, reconnaît Didier Faugeron, entraîneur en chef de l'équipe fanion entre 2015 et 2019. Au-delà de ses qualités rugbystiques, c'était un joueur leader avec une belle éducation. Un jeune réservé, très humble, mais déterminé. Je me souviens qu'il avait reçu des propositions pour partir plus tôt. Mais il avait eu l'intelligence de rester à Massy pour s'épanouir. Un choix payant. » Comme celui de rejoindre le Stade Français a l'été 2020 après une deuxième année en Crabos où il explose, au retour d'une tournée estivale 2019 en Afrique du Sud avec l'équipe de France des moins de 18 ans durant laquelle il forme la charnière avec Nolan Le Garrec. Le Racing 92 tente encore sa chance pour récupérer le prodige. En vain.
« Il me fait penser à Romain Ntamack. Léo sait ce qu'il veut et passe les étapes les unes après les autres. »
Antoine Ratinaud, conseiller de Barré
Pascal Papé, alors directeur de la formation du Stade Français, joue un rôle crucial. Il propose à Barré, pas encore 18 ans, d'être l'ouvreur n° 3 derrière Nicolas Sanchez et Joris Segonds. « L'argent ne lui a jamais fait tourner la tête, admire Bruno Ghiringhelli. Il a toujours été guidé par un apprentissage par le temps de jeu. Léo est très câblé. » « Léo a été très vite formaté pour le haut niveau, expose son conseiller Antoine Ratinaud, ex-centre ayant fait toute sa carrière à Massy. Il est très à cheval sur la récupération. Malgré son jeune âge, il démontre un côté très professionnel. Il me fait penser à Romain Ntamack. Léo sait ce qu'il veut et passe les étapes les unes après les autres. Malgré les réticences, à chaque fois, il assume ! »
Si demi d'ouverture reste son poste de prédilection, Barré a longtemps mal vécu le fait d'être trimballé à l'ouverture, au centre ou encore à l'arrière. Le couteau suisse idéal, souvent sur le banc, de par sa polyvalence. La donne a changé cette saison au Stade Français. Il a été installé au poste d'arrière par le nouveau staff du club de la capitale. « Nous avons décidé d'arrêter de le balader car ça nuisait à sa progression, expliquait Laurent Labit, le directeur du rugby du Stade Français, fin décembre (voir L'Équipe du 23 décembre). Léo est un formidable relanceur. Il me fait penser à Matthieu Jalibert ou Finn Russell sur l'envie de tenter des choses. À l'arrière, il a plus de possibilités de le faire. En 10, ce désir nuit parfois à l'équipe. En 15, il a plus de liberté, plus de temps de réflexion et moins de responsabilités qu'à l'ouverture. »
Dimanche, dans l'ambiance électrique de l'ex-Millénium Stadium, Barré passera une nouvelle étape importante de sa jeune sa carrière. « Il a les pieds sur terre, insiste Ratinaud. Il se protège au maximum de cette nouvelle médiatisation. Il prend de plus en plus confiance en lui. » « Il n'appréhende pas, il est déterminé », assure son papa, fier et ému. Malheureusement, faute de passeport à jour, il ne pourra pas se rendre au pays de Galles pour la première cape de son fils en bleu. Il espère se rattraper dès le samedi suivant face à l'Angleterre à Lyon. Mais chaque chose en son temps. Chez les Barré, l'humilité est reine. « Je ressens beaucoup d'envie chez Léo » conclut son père.
Léo Barré, le parcours d'un joueur au talent immense
Léo Barré (21 ans) va vivre sa première sélection en équipe de France, à l'arrière, au pays de Galles dimanche. Découvrez l'itinéraire de ce gamin en or, formé à l'ouverture à Versailles et issu d'une famille de rugbymen de père en fils sur plusieurs générations.
Maxime Raulin
Commençons par un secret. À ses débuts, Léo Barré a porté les couleurs de deux clubs ! Pas d'inquiétude, il y a prescription. Explications. Le nouvel arrière des Bleus débute le rugby à l'âge de 6 ans et demi. À Versailles dans les Yvelines (78), où son père, Arnaud, a joué demi d'ouverture et entraîne désormais la catégorie des moins de 18 ans. Son grand-père paternel, Michel, a également un passif dans le club yvelinois. D'abord comme éducateur puis comme président au milieu des années 1970.
Même son arrière-grand-père paternel, Marcel, qu'il n'a pas connu, a tâté le ballon ovale du côté de Chevreuse (Yvelines) au poste de pilier. Pourtant, la première fois que Léo foule la pelouse du stade de Porchefontaine à Versailles, accompagné de son frère cadet Louis, à la rentrée 2008, « aucun des deux n'accroche » se remémore le papa. Ce dernier n'est pas du genre à pousser ses deux fistons.
Léo avait aussi testé le poney et le karaté, sans grand succès non plus. Quelques mois plus tard, tout bascule. L'heure des vacances de Pâques a sonné. Direction le bassin d'Arcachon (Gironde), où les grands-parents paternels coulent une retraite paisible. Michel, le papi, possède toujours le virus rugby. Il est éducateur à l'école de rugby de Gujan-Mestras. Léo et son frère Louis, jamais très loin (ce dernier pratique désormais le handball au centre de formation de Billère au poste de gardien de but), tentent à nouveau le coup. Cette fois, la greffe prend, notamment pour Léo. Premier tournoi et première coupe soulevée. « Il a sans doute mieux accroché parce que j'étais éducateur dans sa catégorie d'âge, glisse Michel Barré, le grand-père, ancien arrière à Chevreuse (Yvelines) et Saclay (Essonne). Ce qui a fait la différence, c'est le plaisir. Il était heureux sur le terrain. »
« C'est à l'âge de 10 ans qu'on a senti qu'il avait un truc à part. Il parlait déjà stratégie, il repérait les espaces libres, il était à l'aise techniquement
Nicolas Loubar, responsable de l'école de rugby de Versailles
« S'entraîner avec son grand-père a été le déclic, quand Léo est revenu, il a fallu que je l'inscrive tout de suite ! » sourit son père Arnaud. Il signe officiellement sa première licence à Versailles où il finit la saison. Mais à chaque fois qu'il a l'occasion de passer quelques jours de vacances chez ses grands-parents, Léo vient prêter main-forte à Gujan-Mestras, où il est même nommé capitaine de l'équipe sur un tournoi ! Le ballon ovale ne le quittera plus.
« Léo était un mangeur de ballons, il aimait se faufiler dans la défense, se souvient Nicolas Loubar, responsable de l'école de rugby de Versailles où l'ouvreur de formation a passé cinq années (2009 à 2014). C'est à l'âge de 10 ans qu'on a senti qu'il avait un truc à part. Il parlait déjà stratégie, il repérait les espaces libres, il était à l'aise techniquement et utilisait son jeu au pied. Il appréciait avoir des responsabilités. C'est un gagneur. »
Barré, tignasse blonde bien dorée, et ses grands compas, déjà, qu'il tient de sa maman Shaden (1,78 m), ne passe pas inaperçu, d'autant que l'école de rugby de Versailles jouit d'une belle réputation en région parisienne. « La première fois que je l'ai vu jouer, c'était lors d'un plateau à Clamart (Hauts-de-Seine) précise Bruno Ghiringhelli, responsable de la formation à Massy. J'avais été alerté par un éducateur. Léo était déjà très longiligne, mais il allait très vite. À seulement 11 ans, il était très technique, très à l'aise. » La famille Barré est contactée. Le fiston est invité à participer à des entraînements d'intégration. « Mais nous n'étions pas seuls sur le coup », se marre le dirigeant du RCME.
À commencer par le Racing 92. Un club où le papa a joué de cadets jusqu'en espoirs, glanant au passage deux titres de champion de France. Le premier en cadets (1992), le second en crabos (1994) au côté d'un certain... Thomas Lombard, ex-centre international (12 sélections), aujourd'hui directeur général du Stade Français. Après plusieurs semaines de drague, Bruno Ghiringhelli reçoit un appel d'Arnaud Barré : « Il me demande de passer chez eux. Léo souhaitait m'annoncer sa décision en personne. Le jour J, je pensais que c'était cuit car je savais que le responsable du Racing était venu avant moi. Léo a finalement choisi Massy. Il a justifié son choix en parlant de jeu, d'ambiance, plutôt que d'infrastructures ou de la renommée des joueurs de l'équipe pro. Il savait déjà ce qu'il voulait. Il était très mature. »
Direction Massy. Léo a 12 ans. Deux saisons en minimes, deux saisons en cadets et enfin deux saisons en Crabos plus tard, avec en parallèle trois années au Pôle Espoirs Lakanal, la fabrique à champions (Sceaux, Hauts-de-Seine), assurent sa progression vers les sommets. « C'est un joueur qu'on n'oublie pas, reconnaît Didier Faugeron, entraîneur en chef de l'équipe fanion entre 2015 et 2019. Au-delà de ses qualités rugbystiques, c'était un joueur leader avec une belle éducation. Un jeune réservé, très humble, mais déterminé. Je me souviens qu'il avait reçu des propositions pour partir plus tôt. Mais il avait eu l'intelligence de rester à Massy pour s'épanouir. Un choix payant. » Comme celui de rejoindre le Stade Français a l'été 2020 après une deuxième année en Crabos où il explose, au retour d'une tournée estivale 2019 en Afrique du Sud avec l'équipe de France des moins de 18 ans durant laquelle il forme la charnière avec Nolan Le Garrec. Le Racing 92 tente encore sa chance pour récupérer le prodige. En vain.
« Il me fait penser à Romain Ntamack. Léo sait ce qu'il veut et passe les étapes les unes après les autres. »
Antoine Ratinaud, conseiller de Barré
Pascal Papé, alors directeur de la formation du Stade Français, joue un rôle crucial. Il propose à Barré, pas encore 18 ans, d'être l'ouvreur n° 3 derrière Nicolas Sanchez et Joris Segonds. « L'argent ne lui a jamais fait tourner la tête, admire Bruno Ghiringhelli. Il a toujours été guidé par un apprentissage par le temps de jeu. Léo est très câblé. » « Léo a été très vite formaté pour le haut niveau, expose son conseiller Antoine Ratinaud, ex-centre ayant fait toute sa carrière à Massy. Il est très à cheval sur la récupération. Malgré son jeune âge, il démontre un côté très professionnel. Il me fait penser à Romain Ntamack. Léo sait ce qu'il veut et passe les étapes les unes après les autres. Malgré les réticences, à chaque fois, il assume ! »
Si demi d'ouverture reste son poste de prédilection, Barré a longtemps mal vécu le fait d'être trimballé à l'ouverture, au centre ou encore à l'arrière. Le couteau suisse idéal, souvent sur le banc, de par sa polyvalence. La donne a changé cette saison au Stade Français. Il a été installé au poste d'arrière par le nouveau staff du club de la capitale. « Nous avons décidé d'arrêter de le balader car ça nuisait à sa progression, expliquait Laurent Labit, le directeur du rugby du Stade Français, fin décembre (voir L'Équipe du 23 décembre). Léo est un formidable relanceur. Il me fait penser à Matthieu Jalibert ou Finn Russell sur l'envie de tenter des choses. À l'arrière, il a plus de possibilités de le faire. En 10, ce désir nuit parfois à l'équipe. En 15, il a plus de liberté, plus de temps de réflexion et moins de responsabilités qu'à l'ouverture. »
Dimanche, dans l'ambiance électrique de l'ex-Millénium Stadium, Barré passera une nouvelle étape importante de sa jeune sa carrière. « Il a les pieds sur terre, insiste Ratinaud. Il se protège au maximum de cette nouvelle médiatisation. Il prend de plus en plus confiance en lui. » « Il n'appréhende pas, il est déterminé », assure son papa, fier et ému. Malheureusement, faute de passeport à jour, il ne pourra pas se rendre au pays de Galles pour la première cape de son fils en bleu. Il espère se rattraper dès le samedi suivant face à l'Angleterre à Lyon. Mais chaque chose en son temps. Chez les Barré, l'humilité est reine. « Je ressens beaucoup d'envie chez Léo » conclut son père.
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Leo-barre-le-parcours-d-un-joueur-au-talent-immense/1453147
Léo Barré, le parcours d'un joueur au talent immense
Léo Barré (21 ans) va vivre sa première sélection en équipe de France, à l'arrière, au pays de Galles dimanche. Découvrez l'itinéraire de ce gamin en or, formé à l'ouverture à Versailles et issu d'une famille de rugbymen de père en fils sur plusieurs générations.
Maxime Raulin
Commençons par un secret. À ses débuts, Léo Barré a porté les couleurs de deux clubs ! Pas d'inquiétude, il y a prescription. Explications. Le nouvel arrière des Bleus débute le rugby à l'âge de 6 ans et demi. À Versailles dans les Yvelines (78), où son père, Arnaud, a joué demi d'ouverture et entraîne désormais la catégorie des moins de 18 ans. Son grand-père paternel, Michel, a également un passif dans le club yvelinois. D'abord comme éducateur puis comme président au milieu des années 1970.
Même son arrière-grand-père paternel, Marcel, qu'il n'a pas connu, a tâté le ballon ovale du côté de Chevreuse (Yvelines) au poste de pilier. Pourtant, la première fois que Léo foule la pelouse du stade de Porchefontaine à Versailles, accompagné de son frère cadet Louis, à la rentrée 2008, « aucun des deux n'accroche » se remémore le papa. Ce dernier n'est pas du genre à pousser ses deux fistons.
Léo avait aussi testé le poney et le karaté, sans grand succès non plus. Quelques mois plus tard, tout bascule. L'heure des vacances de Pâques a sonné. Direction le bassin d'Arcachon (Gironde), où les grands-parents paternels coulent une retraite paisible. Michel, le papi, possède toujours le virus rugby. Il est éducateur à l'école de rugby de Gujan-Mestras. Léo et son frère Louis, jamais très loin (ce dernier pratique désormais le handball au centre de formation de Billère au poste de gardien de but), tentent à nouveau le coup. Cette fois, la greffe prend, notamment pour Léo. Premier tournoi et première coupe soulevée. « Il a sans doute mieux accroché parce que j'étais éducateur dans sa catégorie d'âge, glisse Michel Barré, le grand-père, ancien arrière à Chevreuse (Yvelines) et Saclay (Essonne). Ce qui a fait la différence, c'est le plaisir. Il était heureux sur le terrain. »
« C'est à l'âge de 10 ans qu'on a senti qu'il avait un truc à part. Il parlait déjà stratégie, il repérait les espaces libres, il était à l'aise techniquement
Nicolas Loubar, responsable de l'école de rugby de Versailles
« S'entraîner avec son grand-père a été le déclic, quand Léo est revenu, il a fallu que je l'inscrive tout de suite ! » sourit son père Arnaud. Il signe officiellement sa première licence à Versailles où il finit la saison. Mais à chaque fois qu'il a l'occasion de passer quelques jours de vacances chez ses grands-parents, Léo vient prêter main-forte à Gujan-Mestras, où il est même nommé capitaine de l'équipe sur un tournoi ! Le ballon ovale ne le quittera plus.
« Léo était un mangeur de ballons, il aimait se faufiler dans la défense, se souvient Nicolas Loubar, responsable de l'école de rugby de Versailles où l'ouvreur de formation a passé cinq années (2009 à 2014). C'est à l'âge de 10 ans qu'on a senti qu'il avait un truc à part. Il parlait déjà stratégie, il repérait les espaces libres, il était à l'aise techniquement et utilisait son jeu au pied. Il appréciait avoir des responsabilités. C'est un gagneur. »
Barré, tignasse blonde bien dorée, et ses grands compas, déjà, qu'il tient de sa maman Shaden (1,78 m), ne passe pas inaperçu, d'autant que l'école de rugby de Versailles jouit d'une belle réputation en région parisienne. « La première fois que je l'ai vu jouer, c'était lors d'un plateau à Clamart (Hauts-de-Seine) précise Bruno Ghiringhelli, responsable de la formation à Massy. J'avais été alerté par un éducateur. Léo était déjà très longiligne, mais il allait très vite. À seulement 11 ans, il était très technique, très à l'aise. » La famille Barré est contactée. Le fiston est invité à participer à des entraînements d'intégration. « Mais nous n'étions pas seuls sur le coup », se marre le dirigeant du RCME.
À commencer par le Racing 92. Un club où le papa a joué de cadets jusqu'en espoirs, glanant au passage deux titres de champion de France. Le premier en cadets (1992), le second en crabos (1994) au côté d'un certain... Thomas Lombard, ex-centre international (12 sélections), aujourd'hui directeur général du Stade Français. Après plusieurs semaines de drague, Bruno Ghiringhelli reçoit un appel d'Arnaud Barré : « Il me demande de passer chez eux. Léo souhaitait m'annoncer sa décision en personne. Le jour J, je pensais que c'était cuit car je savais que le responsable du Racing était venu avant moi. Léo a finalement choisi Massy. Il a justifié son choix en parlant de jeu, d'ambiance, plutôt que d'infrastructures ou de la renommée des joueurs de l'équipe pro. Il savait déjà ce qu'il voulait. Il était très mature. »
Direction Massy. Léo a 12 ans. Deux saisons en minimes, deux saisons en cadets et enfin deux saisons en Crabos plus tard, avec en parallèle trois années au Pôle Espoirs Lakanal, la fabrique à champions (Sceaux, Hauts-de-Seine), assurent sa progression vers les sommets. « C'est un joueur qu'on n'oublie pas, reconnaît Didier Faugeron, entraîneur en chef de l'équipe fanion entre 2015 et 2019. Au-delà de ses qualités rugbystiques, c'était un joueur leader avec une belle éducation. Un jeune réservé, très humble, mais déterminé. Je me souviens qu'il avait reçu des propositions pour partir plus tôt. Mais il avait eu l'intelligence de rester à Massy pour s'épanouir. Un choix payant. » Comme celui de rejoindre le Stade Français a l'été 2020 après une deuxième année en Crabos où il explose, au retour d'une tournée estivale 2019 en Afrique du Sud avec l'équipe de France des moins de 18 ans durant laquelle il forme la charnière avec Nolan Le Garrec. Le Racing 92 tente encore sa chance pour récupérer le prodige. En vain.
« Il me fait penser à Romain Ntamack. Léo sait ce qu'il veut et passe les étapes les unes après les autres. »
Antoine Ratinaud, conseiller de Barré
Pascal Papé, alors directeur de la formation du Stade Français, joue un rôle crucial. Il propose à Barré, pas encore 18 ans, d'être l'ouvreur n° 3 derrière Nicolas Sanchez et Joris Segonds. « L'argent ne lui a jamais fait tourner la tête, admire Bruno Ghiringhelli. Il a toujours été guidé par un apprentissage par le temps de jeu. Léo est très câblé. » « Léo a été très vite formaté pour le haut niveau, expose son conseiller Antoine Ratinaud, ex-centre ayant fait toute sa carrière à Massy. Il est très à cheval sur la récupération. Malgré son jeune âge, il démontre un côté très professionnel. Il me fait penser à Romain Ntamack. Léo sait ce qu'il veut et passe les étapes les unes après les autres. Malgré les réticences, à chaque fois, il assume ! »
Si demi d'ouverture reste son poste de prédilection, Barré a longtemps mal vécu le fait d'être trimballé à l'ouverture, au centre ou encore à l'arrière. Le couteau suisse idéal, souvent sur le banc, de par sa polyvalence. La donne a changé cette saison au Stade Français. Il a été installé au poste d'arrière par le nouveau staff du club de la capitale. « Nous avons décidé d'arrêter de le balader car ça nuisait à sa progression, expliquait Laurent Labit, le directeur du rugby du Stade Français, fin décembre (voir L'Équipe du 23 décembre). Léo est un formidable relanceur. Il me fait penser à Matthieu Jalibert ou Finn Russell sur l'envie de tenter des choses. À l'arrière, il a plus de possibilités de le faire. En 10, ce désir nuit parfois à l'équipe. En 15, il a plus de liberté, plus de temps de réflexion et moins de responsabilités qu'à l'ouverture. »
Dimanche, dans l'ambiance électrique de l'ex-Millénium Stadium, Barré passera une nouvelle étape importante de sa jeune sa carrière. « Il a les pieds sur terre, insiste Ratinaud. Il se protège au maximum de cette nouvelle médiatisation. Il prend de plus en plus confiance en lui. » « Il n'appréhende pas, il est déterminé », assure son papa, fier et ému. Malheureusement, faute de passeport à jour, il ne pourra pas se rendre au pays de Galles pour la première cape de son fils en bleu. Il espère se rattraper dès le samedi suivant face à l'Angleterre à Lyon. Mais chaque chose en son temps. Chez les Barré, l'humilité est reine. « Je ressens beaucoup d'envie chez Léo » conclut son père.
Ce match peut être à double tranchant pour Ramos.
Car s'il n’excelle pas face aux Gallois, et si Leo Barré fait un match XXL à l'arrière, ses oreilles pourraient chauffer et pourrait être remis en question à l'arrière, où je trouve ses prestations moyennasses (personne n'a mis en exergue son air plaquage sur un des essais italiens)
Thony- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Pour ceux qui prennent les supporters de l'UBB (du moins sur ce forum) de paranos par rapport à la presse nationale, je vous invite, sans vous faire saigner des yeux, à aller regarder titre et photo du dernier article de l'Equipe en date: "LES CHIFFRES D'UN DECLIN"...(en parlant de l'EDR)
et vous comprendrez, sans lire l'article bien sûr, (réservé aux abonnés), de quelle manière ce torchon lie de manière induite et connotée "DECLIN" et photo qui illustre le propos.
Suffit juste de regarder le joueur central, et voilà comment un torchon fait l'opinion en coup d'oeil...
Pour les plus téméraires d'entre vous, je vous invite ensuite à lire les commentaires postés à la fin du sujet (non lu par les trolls qui ne sont pas abonnés bien sûr) et quel sera le joueur le plus incriminé...
Et par conséquent, quel joueur absent va se révéler être indispensable au rétablissement du Xv de France...
et vous comprendrez, sans lire l'article bien sûr, (réservé aux abonnés), de quelle manière ce torchon lie de manière induite et connotée "DECLIN" et photo qui illustre le propos.
Suffit juste de regarder le joueur central, et voilà comment un torchon fait l'opinion en coup d'oeil...
Pour les plus téméraires d'entre vous, je vous invite ensuite à lire les commentaires postés à la fin du sujet (non lu par les trolls qui ne sont pas abonnés bien sûr) et quel sera le joueur le plus incriminé...
Et par conséquent, quel joueur absent va se révéler être indispensable au rétablissement du Xv de France...
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Du-grand-chelem-2022-aux-bleus-de-2024-les-chiffres-d-un-declin/1453254
Du Grand Chelem 2022 aux Bleus de 2024, les chiffres d'un déclin
La comparaison entre les stats du Grand Chelem 2022 et ce début de Tournoi 2024 raconte une équipe de France qui tente de produire plus de jeu mais, en partie à cause de ça, a largement perdu son efficacité offensive et défensive.
Alex Bardot
Il y a deux ans, le 11 mars 2022, l'équipe de France se rendait au pays de Galles pour poursuivre son rêve de Grand Chelem. Deux ans plus tard, il s'agit de mettre fin à un début de cauchemar. Comment expliquer ce changement de statut, d'autant plus soudain que les Bleus étaient encore de sérieux candidats au titre mondial voilà cinq mois, à la mi-temps de leur quart de finale contre l'Afrique du Sud ? Comment mesurer ce déclin et les facteurs techniques qui le provoquent ? Forcément incomplètes, les stats fournies par Opta offrent quelques éléments de réponses intéressants...
Plus de passes mais moins de sens
On trouve de drôles de choses en potassant les datas. Ainsi cette loi statistique qui semble dicter les résultats des Bleus de Fabien Galthié, et que l'on pourrait appeler le « 120 / 28. » Commençons par le 120. Depuis 2020, lors des matches significatifs (Coupe du monde, Tournoi, tournée de novembre, face aux onze nations majeures), l'équipe de France a toujours gagné quand elle a effectué moins de 120 passes (16 sur 16). A contrario, son taux de victoire est tombé à 58 % (9 sur 16) quand elle a atteint ou dépassé cette barre. Deuxième aspect de la « règle », le 28 concerne le nombre de jeux au pied. Les Bleus ont gagné 88 % des rencontres durant lesquelles ils ont tapé au moins 28 fois, contre 58 % quand ils sont restés en dessous.
Que l'on aime ou pas les stats, celles-ci disent beaucoup, à la fois, sur la manière dont ce quinze tricolore a été construit par le sélectionneur, et sur sa façon de trouver de l'efficacité. À leur lumière, on comprend mieux pourquoi les Bleus ont réalisé le Grand Chelem en 2022 et pourquoi ils galèrent cette année : il y a deux ans, ils évoluaient dans leur filière de jeu favorite (115 passes et 30 coups de pied sur la moyenne des cinq matches), alors qu'ils n'y sont pas du tout sur la moyenne des trois premiers matches (142 passes et 27 coups de pied).
Le chiffre des passes dans ce Tournoi, très supérieur aux standards de l'ère Galthié (112) notamment en raison du match face à l'Italie (192 passes), est doublement marquant : il contredit l'impression que l'équipe de France ne produit rien, mais il confirme qu'elle produit mal. Paradoxalement, elle franchissait davantage quand son volume de jeu était « bas » (1 break toutes les 25 passes) qu'en lâchant un peu plus les chevaux comme aujourd'hui (1 toutes les 33 passes). Est-ce un problème d'animation offensive, de qualité du replacement, de confiance ? Est-ce l'absence de joueurs majeurs ? En tout cas, les passes françaises manquent manifestement de sens cet hiver.
Un ratio de turnovers devenu très négatif
Pourquoi cette hausse du nombre de passes, alors que c'est moins efficace ? Pourquoi cette repossession, depuis un an, alors que la dépossession portait ses fruits ? Parmi les réponses, il y a sans doute le fait que les Bleus se sont rendu compte que se séparer du ballon était moins avantageux avec une défense qui ne parvient plus à le récupérer autant qu'avant. Du Tournoi 2022 à celui en cours, la baisse de la moyenne des turnovers provoqués par les Français est considérable : -62 % en général, et -69 % pour les grattages (de 5,6 à 2,3). Dans ces conditions, la dépossession perd en partie sa raison d'être.
Pour expliquer la perte d'efficacité défensive des Tricolores, on a souvent évoqué les nouvelles consignes d'arbitrage du jeu au sol, plus favorables à l'attaque. Elles jouent, à coup sûr, notamment sur la capacité à gratter. Mais on note aussi qu'elles n'empêchent pas les adversaires des Bleus dans le Tournoi de leur « piquer » un quart de munitions de plus qu'en 2022 (15,7 par match cette année, contre 12,2). Il existe donc d'autres raisons, que les datas ne disent pas. Dernier élément chiffré, qui pèse lourd, surtout au vu du projet de jeu français de beaucoup miser sur les ballons de récupération pour marquer : l'année du Grand Chelem, le ratio de turnovers (ballons récupérés / ballons perdus) de la France était de +2,2. En 2024, il est de -9,7 !
Les 22 m, zones plus fragiles
Il y a cinq mois, dans son débrief de l'élimination en quarts de finale de la Coupe du monde face à l'Afrique du Sud, Fabien Galthié regrettait les « expected points » envolés, ces « onze entrées dans la zone de conclusion » qui n'avaient produit que 28 points... Le constat d'inefficacité est toujours présent, et même plus sévère. À la moyenne des essais (1,7), l'attaque des Bleus vogue actuellement au rythme des années noires, celles des Tournois de 2012 à 2018. Son problème est un peu de s'approcher de la ligne d'en-but adverse (9 entrées dans les 22 m par match en 2022, 7,3 cette année), mais surtout de conclure, comme en témoigne son taux de réussite dans les 22 m adverses.
Un bilan plombé par le match contre l'Italie et ses vingt minutes d'ultra-domination conclues sans aucun point à cause de choix précipités ou simplement mauvais.
Il faudrait une défense très solide aux Bleus pour que ce manque d'efficacité soit sans conséquence. Si elle est stable au nombre d'essais encaissés par rapport à 2022 (1,4), elle est plus fragile quand elle est mise sous pression. Les attaques adverses marquaient 1,9 point par entrée dans les 22 m français en 2022, c'est 2,8 cette année. Parallèle frappant, c'est quasiment l'exact inverse du bilan tricolore en attaque (de 2,7 à 1,9 point par entrée dans les 22 m adverses).
Du Grand Chelem 2022 aux Bleus de 2024, les chiffres d'un déclin
La comparaison entre les stats du Grand Chelem 2022 et ce début de Tournoi 2024 raconte une équipe de France qui tente de produire plus de jeu mais, en partie à cause de ça, a largement perdu son efficacité offensive et défensive.
Alex Bardot
Il y a deux ans, le 11 mars 2022, l'équipe de France se rendait au pays de Galles pour poursuivre son rêve de Grand Chelem. Deux ans plus tard, il s'agit de mettre fin à un début de cauchemar. Comment expliquer ce changement de statut, d'autant plus soudain que les Bleus étaient encore de sérieux candidats au titre mondial voilà cinq mois, à la mi-temps de leur quart de finale contre l'Afrique du Sud ? Comment mesurer ce déclin et les facteurs techniques qui le provoquent ? Forcément incomplètes, les stats fournies par Opta offrent quelques éléments de réponses intéressants...
Plus de passes mais moins de sens
On trouve de drôles de choses en potassant les datas. Ainsi cette loi statistique qui semble dicter les résultats des Bleus de Fabien Galthié, et que l'on pourrait appeler le « 120 / 28. » Commençons par le 120. Depuis 2020, lors des matches significatifs (Coupe du monde, Tournoi, tournée de novembre, face aux onze nations majeures), l'équipe de France a toujours gagné quand elle a effectué moins de 120 passes (16 sur 16). A contrario, son taux de victoire est tombé à 58 % (9 sur 16) quand elle a atteint ou dépassé cette barre. Deuxième aspect de la « règle », le 28 concerne le nombre de jeux au pied. Les Bleus ont gagné 88 % des rencontres durant lesquelles ils ont tapé au moins 28 fois, contre 58 % quand ils sont restés en dessous.
Que l'on aime ou pas les stats, celles-ci disent beaucoup, à la fois, sur la manière dont ce quinze tricolore a été construit par le sélectionneur, et sur sa façon de trouver de l'efficacité. À leur lumière, on comprend mieux pourquoi les Bleus ont réalisé le Grand Chelem en 2022 et pourquoi ils galèrent cette année : il y a deux ans, ils évoluaient dans leur filière de jeu favorite (115 passes et 30 coups de pied sur la moyenne des cinq matches), alors qu'ils n'y sont pas du tout sur la moyenne des trois premiers matches (142 passes et 27 coups de pied).
Le chiffre des passes dans ce Tournoi, très supérieur aux standards de l'ère Galthié (112) notamment en raison du match face à l'Italie (192 passes), est doublement marquant : il contredit l'impression que l'équipe de France ne produit rien, mais il confirme qu'elle produit mal. Paradoxalement, elle franchissait davantage quand son volume de jeu était « bas » (1 break toutes les 25 passes) qu'en lâchant un peu plus les chevaux comme aujourd'hui (1 toutes les 33 passes). Est-ce un problème d'animation offensive, de qualité du replacement, de confiance ? Est-ce l'absence de joueurs majeurs ? En tout cas, les passes françaises manquent manifestement de sens cet hiver.
Un ratio de turnovers devenu très négatif
Pourquoi cette hausse du nombre de passes, alors que c'est moins efficace ? Pourquoi cette repossession, depuis un an, alors que la dépossession portait ses fruits ? Parmi les réponses, il y a sans doute le fait que les Bleus se sont rendu compte que se séparer du ballon était moins avantageux avec une défense qui ne parvient plus à le récupérer autant qu'avant. Du Tournoi 2022 à celui en cours, la baisse de la moyenne des turnovers provoqués par les Français est considérable : -62 % en général, et -69 % pour les grattages (de 5,6 à 2,3). Dans ces conditions, la dépossession perd en partie sa raison d'être.
Pour expliquer la perte d'efficacité défensive des Tricolores, on a souvent évoqué les nouvelles consignes d'arbitrage du jeu au sol, plus favorables à l'attaque. Elles jouent, à coup sûr, notamment sur la capacité à gratter. Mais on note aussi qu'elles n'empêchent pas les adversaires des Bleus dans le Tournoi de leur « piquer » un quart de munitions de plus qu'en 2022 (15,7 par match cette année, contre 12,2). Il existe donc d'autres raisons, que les datas ne disent pas. Dernier élément chiffré, qui pèse lourd, surtout au vu du projet de jeu français de beaucoup miser sur les ballons de récupération pour marquer : l'année du Grand Chelem, le ratio de turnovers (ballons récupérés / ballons perdus) de la France était de +2,2. En 2024, il est de -9,7 !
Les 22 m, zones plus fragiles
Il y a cinq mois, dans son débrief de l'élimination en quarts de finale de la Coupe du monde face à l'Afrique du Sud, Fabien Galthié regrettait les « expected points » envolés, ces « onze entrées dans la zone de conclusion » qui n'avaient produit que 28 points... Le constat d'inefficacité est toujours présent, et même plus sévère. À la moyenne des essais (1,7), l'attaque des Bleus vogue actuellement au rythme des années noires, celles des Tournois de 2012 à 2018. Son problème est un peu de s'approcher de la ligne d'en-but adverse (9 entrées dans les 22 m par match en 2022, 7,3 cette année), mais surtout de conclure, comme en témoigne son taux de réussite dans les 22 m adverses.
Un bilan plombé par le match contre l'Italie et ses vingt minutes d'ultra-domination conclues sans aucun point à cause de choix précipités ou simplement mauvais.
Il faudrait une défense très solide aux Bleus pour que ce manque d'efficacité soit sans conséquence. Si elle est stable au nombre d'essais encaissés par rapport à 2022 (1,4), elle est plus fragile quand elle est mise sous pression. Les attaques adverses marquaient 1,9 point par entrée dans les 22 m français en 2022, c'est 2,8 cette année. Parallèle frappant, c'est quasiment l'exact inverse du bilan tricolore en attaque (de 2,7 à 1,9 point par entrée dans les 22 m adverses).
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Dr. Gregory Bouse a écrit:Pour ceux qui prennent les supporters de l'UBB (du moins sur ce forum) de paranos par rapport à la presse nationale, je vous invite, sans vous faire saigner des yeux, à aller regarder titre et photo du dernier article de l'Equipe en date: "LES CHIFFRES D'UN DECLIN"...(en parlant de l'EDR)
et vous comprendrez, sans lire l'article bien sûr, (réservé aux abonnés), de quelle manière ce torchon lie de manière induite et connotée "DECLIN" et photo qui illustre le propos.
Suffit juste de regarder le joueur central, et voilà comment un torchon fait l'opinion en coup d'oeil...
Pour les plus téméraires d'entre vous, je vous invite ensuite à lire les commentaires postés à la fin du sujet (non lu par les trolls qui ne sont pas abonnés bien sûr) et quel sera le joueur le plus incriminé...
Et par conséquent, quel joueur absent va se révéler être indispensable au rétablissement du Xv de France...
Alors, a titre perso, le pb de Jalibert et Lucu pour moi c'est avant tout FG, son plan de jeu et son orgueil.
Je me permets de prendre le " point du diable" et faire le contradicteur.
En gros y'a une photo de Jalibert qui botte un drop, sûrement un coup d'envoie ou un renvoit au 22 avec la la légende " les bleus bottent moins au pied sur ce tournoi"
L'article souligné surtout que les dynamique sont différentes et que le plan de jeu ( " re possession" donne paradoxalement des stats moins flatteuses que la " dépossession" ).
L'article souligné les absences effectivement, mais n'accable aucun joueur nommément, ni ne souligné le fait qu'on soit bcp plus sanctionné avec moulte cartons rouge ( = une fois c'est un accident, plusieurs fois le coaching et la.preparation est a interroger selon moi ).
Pour paraphraser mes parents : " tothor ne juge pas un livre a sa couverture".
Je n'y vois pas de charge virulentes, envers aucun joueur, par contre on sent une fronde qui monte contre le sélectionneur.
En tout cas c'est la lecture que j'en fait, et l'impression que j'en retire.
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
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Tothor a écrit:Dr. Gregory Bouse a écrit:Pour ceux qui prennent les supporters de l'UBB (du moins sur ce forum) de paranos par rapport à la presse nationale, je vous invite, sans vous faire saigner des yeux, à aller regarder titre et photo du dernier article de l'Equipe en date: "LES CHIFFRES D'UN DECLIN"...(en parlant de l'EDR)
et vous comprendrez, sans lire l'article bien sûr, (réservé aux abonnés), de quelle manière ce torchon lie de manière induite et connotée "DECLIN" et photo qui illustre le propos.
Suffit juste de regarder le joueur central, et voilà comment un torchon fait l'opinion en coup d'oeil...
Pour les plus téméraires d'entre vous, je vous invite ensuite à lire les commentaires postés à la fin du sujet (non lu par les trolls qui ne sont pas abonnés bien sûr) et quel sera le joueur le plus incriminé...
Et par conséquent, quel joueur absent va se révéler être indispensable au rétablissement du Xv de France...
Alors, a titre perso, le pb de Jalibert et Lucu pour moi c'est avant tout FG, son plan de jeu et son orgueil.
Je me permets de prendre le " point du diable" et faire le contradicteur.
En gros y'a une photo de Jalibert qui botte un drop, sûrement un coup d'envoie ou un renvoit au 22 avec la la légende " les bleus bottent moins au pied sur ce tournoi"
L'article souligné surtout que les dynamique sont différentes et que le plan de jeu ( " re possession" donne paradoxalement des stats moins flatteuses que la " dépossession" ).
L'article souligné les absences effectivement, mais n'accable aucun joueur nommément, ni ne souligné le fait qu'on soit bcp plus sanctionné avec moulte cartons rouge ( = une fois c'est un accident, plusieurs fois le coaching et la.preparation est a interroger selon moi ).
Pour paraphraser mes parents : " tothor ne juge pas un livre a sa couverture".
Je n'y vois pas de charge virulentes, envers aucun joueur, par contre on sent une fronde qui monte contre le sélectionneur.
En tout cas c'est la lecture que j'en fait, et l'impression que j'en retire.
Je suis d'accord avec toi sur le fond et ton analyse du contenu de l'article; je parle juste du titre et de sa photo qui s'adressent essentiellement aux nombreux internautes de passage non abonnés ...titre volontairement polémique sauf si tu cliques sur le lien où il est développé "le pourquoi du comment". Même si l'analyse est un peu tirée par les cheveux.
Juste pour dire que sans lire l'article réservé, l'internaute associe automatiquement "le terme déclin au joueur central de la photo qui est Jalibert". Toutes les Unes des presses d'opinion ou orientées sont bâties de la même manière: à l'Equipe, chaque article est construit sur le modèle "Une".
Le titre connoté induit un jugement de valeur immédiat par un biais cognitif, c'est vieux comme le monde.
C'est tout aussi vrai sur les rubriques foot, basket ou autre ...
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Date d'inscription : 17/02/2019
Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Inutile de tourner autour du pot. La charnière de l’ubb a été sacrifiée sur l’autel du buzz. Et maintenant que les joueurs se font dézinguer sur les réseaux ces messieurs s’élèvent en donneurs de leçons. Mais c’est eux qui allument la mèche. Et toujours en contre point ah vivement le retour de la paire magique. Ce sont des lâches.Dr. Gregory Bouse a écrit:Tothor a écrit:Dr. Gregory Bouse a écrit:Pour ceux qui prennent les supporters de l'UBB (du moins sur ce forum) de paranos par rapport à la presse nationale, je vous invite, sans vous faire saigner des yeux, à aller regarder titre et photo du dernier article de l'Equipe en date: "LES CHIFFRES D'UN DECLIN"...(en parlant de l'EDR)
et vous comprendrez, sans lire l'article bien sûr, (réservé aux abonnés), de quelle manière ce torchon lie de manière induite et connotée "DECLIN" et photo qui illustre le propos.
Suffit juste de regarder le joueur central, et voilà comment un torchon fait l'opinion en coup d'oeil...
Pour les plus téméraires d'entre vous, je vous invite ensuite à lire les commentaires postés à la fin du sujet (non lu par les trolls qui ne sont pas abonnés bien sûr) et quel sera le joueur le plus incriminé...
Et par conséquent, quel joueur absent va se révéler être indispensable au rétablissement du Xv de France...
Alors, a titre perso, le pb de Jalibert et Lucu pour moi c'est avant tout FG, son plan de jeu et son orgueil.
Je me permets de prendre le " point du diable" et faire le contradicteur.
En gros y'a une photo de Jalibert qui botte un drop, sûrement un coup d'envoie ou un renvoit au 22 avec la la légende " les bleus bottent moins au pied sur ce tournoi"
L'article souligné surtout que les dynamique sont différentes et que le plan de jeu ( " re possession" donne paradoxalement des stats moins flatteuses que la " dépossession" ).
L'article souligné les absences effectivement, mais n'accable aucun joueur nommément, ni ne souligné le fait qu'on soit bcp plus sanctionné avec moulte cartons rouge ( = une fois c'est un accident, plusieurs fois le coaching et la.preparation est a interroger selon moi ).
Pour paraphraser mes parents : " tothor ne juge pas un livre a sa couverture".
Je n'y vois pas de charge virulentes, envers aucun joueur, par contre on sent une fronde qui monte contre le sélectionneur.
En tout cas c'est la lecture que j'en fait, et l'impression que j'en retire.
Je suis d'accord avec toi sur le fond et ton analyse du contenu de l'article; je parle juste du titre et de sa photo qui s'adressent essentiellement aux nombreux internautes de passage non abonnés ...titre volontairement polémique sauf si tu cliques sur le lien où il est développé "le pourquoi du comment". Même si l'analyse est un peu tirée par les cheveux.
Juste pour dire que sans lire l'article réservé, l'internaute associe automatiquement "le terme déclin au joueur central de la photo qui est Jalibert". Toutes les Unes des presses d'opinion ou orientées sont bâties de la même manière: à l'Equipe, chaque article est construit sur le modèle "Une".
Le titre connoté induit un jugement de valeur immédiat par un biais cognitif, c'est vieux comme le monde.
C'est tout aussi vrai sur les rubriques foot, basket ou autre ...
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/D-uini-atonio-a-emmanuel-meafou-les-bleus-et-le-paradoxe-des-gros-dans-un-rugby-qui-s-allege/1453331
D'Uini Atonio à Emmanuel Meafou, les Bleus et le paradoxe des gros dans un rugby qui s'allège
Dans un rugby où le poids moyen des joueurs diminue depuis quelques années, les gabarits hors norme restent malgré tout des atouts.
Dominique Issartel
« Les profils de joueurs très costauds, type (Emmanuel) Meafou, on n'en voit pas tous les jours. Une fois par an, et encore. Et c'est très dur de se positionner car les sommes proposées sont tout de suite très élevées, même en espoir. » Attaché au club de Montpellier, Damien Bruno est un des quelques recruteurs du rugby français chargés de dénicher les futurs talents. Pour cela, depuis dix ans, il visionne 25 matches par semaine. « Dans le Championnat, chaque entraîneur veut son gros numéro 5 déménageur », éclaire-t-il. En équipe de France aussi, où Emmanuel Meafou, Australien d'origine, qui connaîtra sa première sélection dimanche, était attendu depuis de longs mois, lui qui affiche des mensurations impressionnantes (2,03 m pour 145 kg).
Pourtant, depuis quelques années, la tendance générale est à la baisse et les joueurs de rugby sont de moins en moins lourds. « Très peu d'internationaux sont au-dessus des 120 kg aujourd'hui, constate l'ancien directeur de la performance des Bleus, Thibault Giroud, aujourd'hui à Bordeaux-Bègles. Les temps de jeu augmentent, les nouvelles règles favorisent l'attaque, ce qui signifie plus de déplacements pour les avants, qui doivent enchaîner des séquences plus explosives en termes d'accélération et de vitesse. » Et si la France a fait le choix d'avoir quelques poids lourds (ils étaient quatre à plus de 130 kg contre l'Italie : les frères Taofifenua, Atonio et Tuilagi), il leur est tout de même demandé de beaucoup se déplacer, ce qui ne pardonne pas quand le physique ne suit pas.
Pour évoquer Meafou, son entraîneur en club, le Toulousain Ugo Mola expliquait l'an dernier : « Son poids est à la fois sa force et sa faiblesse, ce qui le met souvent dans la lumière, mais aussi dans la difficulté car il doit se battre contre son corps. » Sur le même thème, le sélectionneur des moins de 20 ans, Sébastien Calvet, raconte les efforts du jeune Posolo Tuilagi (1,92 m pour 149 kg) la saison dernière : « Beaucoup de ces gabarits hors norme sont originaires des îles du Pacifique, avec une génétique, un métabolisme lent et une culture alimentaire qui les prédisposent à ces physiques impressionnants. Se nourrir, pour Posolo, c'est une lutte, un combat quotidien. On n'imagine pas la complexité de ce qu'il doit faire, trois à quatre fois par jour, pour calibrer ses aliments. Cela demande une volonté exceptionnelle pour des jeunes de 17 ou 18 ans. »
« L'objectif, c'est de trouver le bon ratio entre force absolue et poids de corps »
Thibault Giroud, directeur de la performance de l'UBB
Le mental est d'ailleurs le paramètre qui fait toute la différence entre ceux qui atteignent le niveau professionnel, voire international, et les autres. Pensionnaire du Pôle France à Marcoussis en 2017, puis du centre de formation du RCT, Walid Maamry, qui mesurait 1,99 m pour 160 kg à 17 ans, n'a jamais réussi à franchir le cap. « Quand le poids est un handicap parce qu'il favorise les blessures ou empêche des déplacements, il faut trouver des solutions, reprend Thibault Giroud. Chez des joueurs très lourds, le développement physique suit une courbe exponentielle à chaque kilo perdu. Réguler son poids est à la portée de tous, le talent n'entre pas en ligne de compte, il faut juste le décider et porter une attention continue à la façon dont on s'alimente. » Ce que font des joueurs comme Meafou qui, à son arrivée à Toulouse il y a cinq ans, pesait 162 kg. « Quand j'ai vu le chiffre s'afficher sur la balance, racontait-il en février 2023 sur RMC, je me suis dit : "Ça va être compliqué de jouer en Top 14, et même en espoirs." Je n'avais plus qu'à me mettre au travail. »
Aujourd'hui, son poids de forme se situe entre 140 et 145 kg mais l'important est ailleurs : « L'objectif est de trouver la puissance relative optimum de chaque joueur, c'est-à-dire le bon ratio entre force absolue et poids de corps, détaille Giroud. Il y a quelques années, on fonctionnait avec des standards. Il fallait tel pourcentage de masse grasse, tel joueur devait perdre tant de kilos mais il n'y avait pas d'éléments concrets de mesure. Désormais, les outils technologiques grâce auxquels on mesure la charge de travail, les accélérations, les pics de puissance, permettent de déterminer le poids idéal de chacun. Et on constate que pour certains joueurs très lourds, il n'y a pas forcément de poids à perdre car la puissance relative est bonne. »
Il précise aussi que la qualité principale de ces joueurs au gabarit atypique n'est pas « de porter le ballon sur plusieurs mètres trois ou quatre fois par match. Non, c'est la répétition de séquences de presque deux minutes sans ballon, c'est-à-dire 80 % du temps, celles qui font arriver sur un ruck avec un temps d'avance ou gagner la ligne d'avantage. » Et Sébastien Calvet de conclure : « Dans le rugby d'aujourd'hui, on demande aux joueurs de s'adapter à un projet de jeu et, au-delà du gabarit, c'est cette qualité de se mettre au service du collectif qui est recherchée par les entraîneurs. »
D'Uini Atonio à Emmanuel Meafou, les Bleus et le paradoxe des gros dans un rugby qui s'allège
Dans un rugby où le poids moyen des joueurs diminue depuis quelques années, les gabarits hors norme restent malgré tout des atouts.
Dominique Issartel
« Les profils de joueurs très costauds, type (Emmanuel) Meafou, on n'en voit pas tous les jours. Une fois par an, et encore. Et c'est très dur de se positionner car les sommes proposées sont tout de suite très élevées, même en espoir. » Attaché au club de Montpellier, Damien Bruno est un des quelques recruteurs du rugby français chargés de dénicher les futurs talents. Pour cela, depuis dix ans, il visionne 25 matches par semaine. « Dans le Championnat, chaque entraîneur veut son gros numéro 5 déménageur », éclaire-t-il. En équipe de France aussi, où Emmanuel Meafou, Australien d'origine, qui connaîtra sa première sélection dimanche, était attendu depuis de longs mois, lui qui affiche des mensurations impressionnantes (2,03 m pour 145 kg).
Pourtant, depuis quelques années, la tendance générale est à la baisse et les joueurs de rugby sont de moins en moins lourds. « Très peu d'internationaux sont au-dessus des 120 kg aujourd'hui, constate l'ancien directeur de la performance des Bleus, Thibault Giroud, aujourd'hui à Bordeaux-Bègles. Les temps de jeu augmentent, les nouvelles règles favorisent l'attaque, ce qui signifie plus de déplacements pour les avants, qui doivent enchaîner des séquences plus explosives en termes d'accélération et de vitesse. » Et si la France a fait le choix d'avoir quelques poids lourds (ils étaient quatre à plus de 130 kg contre l'Italie : les frères Taofifenua, Atonio et Tuilagi), il leur est tout de même demandé de beaucoup se déplacer, ce qui ne pardonne pas quand le physique ne suit pas.
Pour évoquer Meafou, son entraîneur en club, le Toulousain Ugo Mola expliquait l'an dernier : « Son poids est à la fois sa force et sa faiblesse, ce qui le met souvent dans la lumière, mais aussi dans la difficulté car il doit se battre contre son corps. » Sur le même thème, le sélectionneur des moins de 20 ans, Sébastien Calvet, raconte les efforts du jeune Posolo Tuilagi (1,92 m pour 149 kg) la saison dernière : « Beaucoup de ces gabarits hors norme sont originaires des îles du Pacifique, avec une génétique, un métabolisme lent et une culture alimentaire qui les prédisposent à ces physiques impressionnants. Se nourrir, pour Posolo, c'est une lutte, un combat quotidien. On n'imagine pas la complexité de ce qu'il doit faire, trois à quatre fois par jour, pour calibrer ses aliments. Cela demande une volonté exceptionnelle pour des jeunes de 17 ou 18 ans. »
« L'objectif, c'est de trouver le bon ratio entre force absolue et poids de corps »
Thibault Giroud, directeur de la performance de l'UBB
Le mental est d'ailleurs le paramètre qui fait toute la différence entre ceux qui atteignent le niveau professionnel, voire international, et les autres. Pensionnaire du Pôle France à Marcoussis en 2017, puis du centre de formation du RCT, Walid Maamry, qui mesurait 1,99 m pour 160 kg à 17 ans, n'a jamais réussi à franchir le cap. « Quand le poids est un handicap parce qu'il favorise les blessures ou empêche des déplacements, il faut trouver des solutions, reprend Thibault Giroud. Chez des joueurs très lourds, le développement physique suit une courbe exponentielle à chaque kilo perdu. Réguler son poids est à la portée de tous, le talent n'entre pas en ligne de compte, il faut juste le décider et porter une attention continue à la façon dont on s'alimente. » Ce que font des joueurs comme Meafou qui, à son arrivée à Toulouse il y a cinq ans, pesait 162 kg. « Quand j'ai vu le chiffre s'afficher sur la balance, racontait-il en février 2023 sur RMC, je me suis dit : "Ça va être compliqué de jouer en Top 14, et même en espoirs." Je n'avais plus qu'à me mettre au travail. »
Aujourd'hui, son poids de forme se situe entre 140 et 145 kg mais l'important est ailleurs : « L'objectif est de trouver la puissance relative optimum de chaque joueur, c'est-à-dire le bon ratio entre force absolue et poids de corps, détaille Giroud. Il y a quelques années, on fonctionnait avec des standards. Il fallait tel pourcentage de masse grasse, tel joueur devait perdre tant de kilos mais il n'y avait pas d'éléments concrets de mesure. Désormais, les outils technologiques grâce auxquels on mesure la charge de travail, les accélérations, les pics de puissance, permettent de déterminer le poids idéal de chacun. Et on constate que pour certains joueurs très lourds, il n'y a pas forcément de poids à perdre car la puissance relative est bonne. »
Il précise aussi que la qualité principale de ces joueurs au gabarit atypique n'est pas « de porter le ballon sur plusieurs mètres trois ou quatre fois par match. Non, c'est la répétition de séquences de presque deux minutes sans ballon, c'est-à-dire 80 % du temps, celles qui font arriver sur un ruck avec un temps d'avance ou gagner la ligne d'avantage. » Et Sébastien Calvet de conclure : « Dans le rugby d'aujourd'hui, on demande aux joueurs de s'adapter à un projet de jeu et, au-delà du gabarit, c'est cette qualité de se mettre au service du collectif qui est recherchée par les entraîneurs. »
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