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Message  Scalp Dim 26 Déc 2021 - 13:51

RUGBY. Un arbitre se confie après avoir été menacé de mort suite à un match de la France

https://www.lerugbynistere.fr/news/rugby-un-arbitre-se-confie-apres-avoir-ete-menace-de-mort-suite-a-un-match-de-la-france-2412211747.php


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Message  krahknardz Dim 26 Déc 2021 - 16:14

Scalp a écrit:RUGBY. Un arbitre se confie après avoir été menacé de mort suite à un match de la France

https://www.lerugbynistere.fr/news/rugby-un-arbitre-se-confie-apres-avoir-ete-menace-de-mort-suite-a-un-match-de-la-france-2412211747.php


Brace est loin d'être un arbitre irréprochable,  mais rien n'excuse un tel comportement de la part de pseudo-supporters
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Message  patrick Dim 26 Déc 2021 - 16:26

Le harcèlement direct n'est pas acceptable mais l'expression publique des supporters n'est elle pas au niveau des décisions prises par un arbitre qui met ensuite 3 mois pour avouer qu'il s'est planté (ou plutôt que ses collègues ne l'ont pas assez aidé) et concède qu'il n'est dorénavant plus capable d'assumer ses choix lorsqu'il est sur le terrain. Pour le bien du rugby et le sien, ne faudrait il pas qu'il parte vite en thérapie et ne reprenne le sifflet que lorsqu'il sera guéri ?

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Message  grospaquet31 Dim 26 Déc 2021 - 17:34

patrick a écrit:Le harcèlement direct n'est pas acceptable mais l'expression publique des supporters n'est elle pas au niveau des décisions prises par un arbitre qui met ensuite 3 mois pour avouer qu'il s'est planté (ou plutôt que ses collègues ne l'ont pas assez aidé) et concède qu'il n'est dorénavant plus capable d'assumer ses choix lorsqu'il est sur le terrain. Pour le bien du rugby et le sien, ne faudrait il pas qu'il parte vite en thérapie et ne reprenne le sifflet que lorsqu'il sera guéri ?  

Le probleme c’est que perso je ne le trouve pas plus mauvais que les Pearce, carley, Lacey ou pire Angus Gardner. On peut en citer d’autres.
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Message  tire-bouchon Dim 26 Déc 2021 - 17:50

patrick a écrit:Le harcèlement direct n'est pas acceptable mais l'expression publique des supporters n'est elle pas au niveau des décisions prises par un arbitre qui met ensuite 3 mois pour avouer qu'il s'est planté (ou plutôt que ses collègues ne l'ont pas assez aidé) et concède qu'il n'est dorénavant plus capable d'assumer ses choix lorsqu'il est sur le terrain. Pour le bien du rugby et le sien, ne faudrait il pas qu'il parte vite en thérapie et ne reprenne le sifflet que lorsqu'il sera guéri ?  

C' est beaucoup mieux comme ça ! Evil or Very Mad
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Message  Dr. Gregory Bouse Dim 26 Déc 2021 - 19:02

grospaquet31 a écrit:
patrick a écrit:Le harcèlement direct n'est pas acceptable mais l'expression publique des supporters n'est elle pas au niveau des décisions prises par un arbitre qui met ensuite 3 mois pour avouer qu'il s'est planté (ou plutôt que ses collègues ne l'ont pas assez aidé) et concède qu'il n'est dorénavant plus capable d'assumer ses choix lorsqu'il est sur le terrain. Pour le bien du rugby et le sien, ne faudrait il pas qu'il parte vite en thérapie et ne reprenne le sifflet que lorsqu'il sera guéri ?  

Le probleme c’est que perso je ne le trouve pas plus mauvais que les Pearce, carley, Lacey ou pire Angus Gardner. On peut en citer d’autres.

Peut-être pas plus mauvais mais sur la finale Angleterre-France, il avait été mauvais et partial.
Cependant, comme l'a noté Khrak, rien ne justifie de tels comportements intolérables et surtout répréhensibles.
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Message  tire-bouchon Dim 26 Déc 2021 - 21:07

Vu l' arbitrage à Perpignan aujourd'hui.
Poite est dans le groupe largement.
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Message  Scalp Mer 29 Déc 2021 - 11:15

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Comment-la-periode-d-echauffement-a-t-elle-ete-revolutionnee/1307475

Comment la période d'échauffement a-t-elle été révolutionnée ?

Moins long, plus individualisé, mieux construit, l'avant-match est passé en vingt ans d'un rite mystico-folklorique à un script où tout est minuté.


Frédéric Bernès (avec Maxime Raulin)

« C'était un match de Coupe d'Europe avec la Section, à Llanelli, raconte Thierry Mentières, deuxième-ligne de Pau entre 1988 et 2000. On s'échauffe et d'un coup, je vois Pierre Triep-Capdeville et Joël Rey choper sérieusement la mascotte galloise. Bagarre générale. S'ensuit un match hyper tendu qu'on perd en prenant deux rouges et deux jaunes. Pierre et Joël ne comprenaient pas ce que venait foutre cette mascotte au milieu de notre échauffement. On est en 1996 et en ce temps-là, l'échauffement, c'était déjà le match. Alors qu'aujourd'hui, c'est une préparation au match. »

On a écrit des pages et des pages sur la disparition des troisièmes mi-temps. On pourrait en noircir d'aussi fêlées, d'aussi drôles, d'aussi extrêmes sur ce qui se passait jadis dans l'avant-match, et qui a cessé d'être. « Tu voyais chaque week-end ton coach se transformer en gourou, poursuit Mentières. C'était beaucoup de Dolpic (un baume musculaire chauffant), beaucoup d'élasto, et du Synthol quand ça n'allait pas (rire). À l'époque, tous les vestiaires étaient trop petits. Mettre autant de blockhaus de 120 kg dans 10 m², avec dans les oreilles la sauce marabout d'entraîneurs comme le père (Pierre-Henry) Broncan ou Gilbert Doucet qui pouvaient te faire monter aux arbres n'importe qui, vous imaginez la cocotte-minute. Pour les matches exceptionnels, on ne sortait pas du tout du vestiaire avant le match. Quand on sortait, l'échauffement consistait à faire des tours de terrain. Petit à petit, les préparateurs physiques, souvent issus de l'athlé, arrivent et l'entraîneur va disparaître de l'échauffement. »

Si vous aussi, vous faites partie de ceux qui aiment ne pas arriver trop tard au stade pour observer l'échauffement, regarder qui fait quoi et comment, examiner la routine des buteurs, les attitudes, il ne vous aura pas échappé que l'avant-match a connu sa petite révolution, comme chaque composante du rugby. Avant, on ne révisait que deux lancers en touche, vite fait. C'est devenu une étape plus élaborée. Avant, on ne répétait pas de vraies mêlées avec de vrais impacts. Avant, le remplaçant appelé à entrer descendait de la tribune, faisait deux percus et quelques moulinets avec les bras et hop, il entrait.

« Avant que les staffs passent de trois personnes à quinze, le joueur avait peu d'informations, sur l'adversaire mais aussi sur lui-même, explique Mentières. Comme tu manquais de repères, pour te rassurer, tu te sentais un peu obligé de forcer à l'échauffement. Aujourd'hui, un préparateur physique arrêtera le joueur qui en fait trop. C'est d'ailleurs marrant parce qu'au début où j'entraînais, ça m'est arrivé d'aller voir les prépas physiques et de leur dire pendant un échauffement : "Oh, vous allez vraiment me les préparer pour le match ou quoi ?" Pour moi, c'était mou, pas assez. Joueur, ça m'est arrivé un paquet de fois de commencer un match en étant déjà un peu cramé, physiquement et dans la tronche. »

"J'avais chronométré l'échauffement des All Blacks. C'était dix-sept minutes. Nous, on était plutôt autour de vingt et une minute. Ça m'avait questionné

Laurent Travers, manager du Racing 92

Cela fait maintenant une bonne quinzaine d'années que l'échauffement a commencé à se rationaliser. Mais le défaut d'en faire trop persistait encore récemment, et survit sûrement ici ou là. Quand il rejoint l'encadrement de l'équipe de France en 2019, Thibault Giroud diagnostique ce déséquilibre chez les Bleus qui explique les fins de match difficiles. En France, la vieille croyance prétendant que « s'échauffer, c'est courir » a résisté au temps plus qu'ailleurs. Tours de terrain, talons-fesses, fractionné... À l'heure actuelle, on considère que les joueurs courent entre 5 et 7 kilomètres en moyenne dans un match de très haut niveau.

Puisque nous sommes à l'époque où toutes les variables physiques sont monitorées en temps réel, il est devenu logique d'équiper les joueurs de GPS pour surveiller qu'ils ne brûlent pas trop de leur crédit énergétique dans l'avant-match. « Chez nous, en général, un trois-quarts il court, il court et il court, raconte Sébastien Piqueronies, manager de Pau et ancien entraîneur de l'équipe de France des moins de 20 ans, double championne du monde. Pour faire trois passes, il va courir cinquante mètres. Depuis qu'on a les GPS, on a tous pu voir cette réalité. Avec les moins de 20 ans, il y a quatre ou cinq ans, on arrivait, sans trop caricaturer, à faire trois mi-temps. En dépense énergétique, l'échauffement valait l'équivalent d'une mi-temps. Aujourd'hui, on privilégie les exercices par élastique, à volumétrie zéro ou en demi-squat. En courant 1,2 kilomètre, tu peux te préparer aussi bien. »

Manager du Racing, Laurent Travers a eu une révélation en juin 2018. Cet été-là, la FFR lui avait demandé, avec Laurent Labit, d'accompagner le quinze de France de Jacques Brunel dans sa tournée en Nouvelle-Zélande. « J'avais chronométré l'échauffement des All Blacks, se rappelle-t-il. C'était dix-sept minutes. Nous, au Racing, on était plutôt autour de vingt et une minutes. Ça m'avait questionné. En fait, on courait trop. Il y a des joueurs qui couraient à l'échauffement autant qu'en une mi-temps. On a donc diminué la durée. Je crois qu'entre quinze et dix-sept minutes, c'est suffisant, pour peu que ce soit bien rythmé. Aujourd'hui, au Racing, on termine par une séquence qui doit nous faire monter en volume et atteindre une certaine intensité. Mais il ne faut pas qu'elle dépasse trois minutes. On contrôle les mètres parcourus. L'échauffement est minuté. Les joueurs savent comment il est construit. »

"Le joueur de rugby, c'est devenu Lewis Hamilton qui reçoit les infos de Toto Wolff et de son équipe d'ingénieurs

Thierry Mentières, ancien entraîneur

Il y a trois ans, le centre Arthur Vincent a couru 3,2 kilomètres pendant un échauffement avec les moins de 20 ans. Si on rapporte cette distance à celle courue en moyenne dans un match international, évoquée plus haut, cela a de quoi interpeller. « Arthur a une telle caisse que cela n'a pas joué sur la durée de sa batterie, précise Piqueronies. Mais peut-être que s'il s'était davantage économisé, à la dix-huitième accélération du match, au lieu d'être flashé à 32 km/h, il aurait été flashé à 33 et n'aurait pas été repris à un mètre de la ligne d'essai. »

Cet exemple nous emmène vers une autre tendance qui se généralise dans les échauffements modernes : l'individualisation. « Le joueur de rugby, c'est devenu Lewis Hamilton qui reçoit les infos de Toto Wolff et de son équipe d'ingénieurs, image Thierry Mentières. Il connaît son corps, son état de fatigue au moment M, ses besoins. Tous les contenus sont devenus hyper précis et l'échauffement a suivi cette évolution. »

L'idée n'est plus de s'échauffer comme si on jouait déjà. Mais le rugby restant un sport de combat à plusieurs, il y aura toujours une place pour fusionner collectivement, toujours une place pour les entraîneurs qui refont l'ambiance sonore du vestiaire à chaque match. « C'est pour ça qu'il faut trouver le bon équilibre lors de l'échauffement collectif qui arrive en phase terminale de l'avant-match, explique Christophe Urios, le manager de l'UBB. J'aime bien terminer avec les contacts et les boucliers sur la phase défensive. Ça donne le baromètre de l'état d'esprit des mecs. »

À Bordeaux, l'échauffement dure vingt-cinq minutes. « Dedans, on intègre le couloir de Chaban qui prend trois minutes, indique Urios. Tout est calculé à la seconde. Mais à l'intérieur de tout ça, il y a des spécificités. À Oyonnax, ils aimaient bien faire un pré-échauffement dans un gymnase à côté. À Castres, pas du tout. Un mec comme (Rémi) Lamerat a besoin d'une heure de routine perso quand d'autres enfilent les crampons et c'est parti. Les Latins ont besoin de collectif. Pour eux, le groupe est important, j'ai mis du temps à le comprendre. Les Argentins, les mecs de l'Est aussi, ont besoin de se sentir. Ils aiment se serrer. Les Anglo-Saxons, ça les fait chier. » Avec tout ça, si ce n'est pas devenu moins risqué d'être mascotte à Llanelli, c'est à désespérer du progrès.

« On peut réduire encore »

Thibault Giroud, directeur de la performance du quinze de France, détaille comment les Bleus ont révolutionné leur échauffement.

Le principe : « Un trop-plein de volume déployé »

« Après le Tournoi des Six nations 2020, on s'est rendu compte que nos joueurs avaient des échauffements collectifs et individuels très longs, notamment en comparaison des autres nations. Ils couvraient trop de distance (jusqu'à 3000 m) à des vitesses non pertinentes (moins de 15 km/h). C'était l'héritage de la culture française de l'aérobie où s'échauffer était courir. On a mis tous les facteurs de performance à plat pour mieux finir les matches. Entre l'hiver 2020 et les derniers tests d'automne, nous sommes parvenus à réduire le volume de distance parcourue de 53 %. Le rugby est un sport explosif, basé sur l'accélération et les changements de rythme. C'est ce trop-plein de volume déployé qui leur manquait au niveau neuromusculaire dans les fins de match. On a réduit le volume de l'échauffement collectif et réadapté l'individuel, on peut d'ailleurs les réduire encore pour que les joueurs finissent mieux leurs rencontres. On l'a couplé avec l'aspect nutritionnel à la mi-temps. Les joueurs, culturellement, s'alimentaient quand ils rentraient au vestiaire. On a aussi retardé ce moment à la sortie pour la seconde période, pour que le taux de glycémie reste haut, surtout dans les 20 dernières minutes. »

Individuel en salle : « Échauffer sans course »


« On arrive au stade 1h30 avant le coup d'envoi. La démarche individuelle en salle d'échauffement est prépondérante. Elle doit éviter de passer par la case footing dans l'en-but. Quand les joueurs sortent, ils doivent avoir atteint une température physiologique importante. Ils utilisent donc des outils connus (élastiques, rouleaux, balles, travail au sol...) pour échauffer la chaîne postérieure, les tendons, les muscles profonds mais sans course. Une fois que tu arrives sur le terrain pour l'échauffement individuel en extérieur (30 minutes avant le collectif), tu es déjà capable de taper dans des valeurs d'intensité spécifiques au poste. »

Individuel extérieur : « C'est à la carte »

« Certains ont besoin de 10 minutes, d'autres 20. C'est à la carte. Cela dépend des individus et des profils. Les joueurs à dominante vitesse vont sortir les premiers pour atteindre les très hautes accélérations avant le collectif. Les troisième-lignes sortiront avant le cinq de devant parce qu'ils ont besoin d'un volume de déplacement supérieur. »

Transition intense : « Monter très vite et très haut »

« La recherche du deuxième souffle avant de passer à l'entraînement collectif. Avec les avants, il est basé sur l'énergétique. On va monter très vite et très haut en intensité sur des courses courtes basées sur de la puissance-endurance. Pour les trois-quarts, on est sur du travail neuromusculaire, on va donc aller chercher des vitesses max sur 30-40 mètres et des accélérations max (+ de 3 mètres/sec). Ce primer dure 2 minutes. Après cette séquence, physiologiquement, l'équipe serait prête à donner le coup d'envoi. »

Collectif : « Un rappel des systèmes et des repères »


« C'est intense et court : travail en séparé, puis collectif attaque, vitesse de ligne défense et contacts. Les repos sont courts avec hydratation. Cette séquence n'est pas un échauffement à proprement parler. Les joueurs sont déjà à température. C'est plus un rappel des systèmes et des repères collectifs avec maniement du ballon. »

Avant le coup d'envoi : « Faire remonter la température »


« En raison d'une pause importante due au protocole international (contrairement au Top 14), les joueurs vont devoir faire remonter leur température par des exercices explosifs pendant 90 secondes, juste après les hymnes, afin d'être prêts aux intensités très élevées dès l'entame. »

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Message  Scalp Lun 3 Jan 2022 - 21:40

https://www.sudouest.fr/sport/rugby/top14/top-14-et-si-c-etait-le-printemps-du-rugby-offensif-7516479.php

Top 14 : et si c’était le printemps du rugby offensif ?

Par Arnaud David - a.david@sudouest.fr

La 14e journée du championnat de France a été marquée par un festival d’essais et de rugby offensif. Est-ce ponctuel ou le signe d’un changement d’état d’esprit ?

Qui a dit que le Top 14 était soporifique, défensif, monocorde dès qu’arrivaient les premiers frimas ? On a marqué 32 essais ce week-end et quatre des six rencontres ont basculé dans le dernier tiers des matches, avec à Castres, ou à Lyon, des renversements de situation assez sidérants.

Ce rugby de fêtes n’était-il qu’un épiphénomène ou le signe d’un changement de tendance plus profond ? Avec 32 inscrits en six matches, cette 14e journée amputée du choc Montpellier – Toulon s’inscrit dans une fourchette haute. Cette saison, seule la 8e journée avec 38 essais (en 7 matches) a été plus prolifique.

« Là, je me suis régalé. Il y a eu de l’émotion, du suspense », se réjouit Xavier Garbajosa, commentateur pour Canal +. « Les conditions de jeu s’y prêtaient. Il faisait beau et comme certaines équipes n’avaient pas joué la semaine précédente, elles avaient de la fraîcheur. »

Mais l’ancien entraîneur de La Rochelle et Montpellier demeure néanmoins prudent sur les conclusions à tirer de ce festival d’essais. « Le Top 14 reste un championnat où l’enjeu prime et pèse, où l’on voit des matches heurtés, où les équipes en manque de confiance ne vont pas au bout des choses, où les joueurs parfois hésitent à faire la dernière passe. »

Le poids du stress


Ce constat est irréfutable et l’on pourrait exhumer sans peine les matches fermés à triple tour, les « purges » qui jalonnent l’ordinaire d’une saison de Top 14. Mais on peut aussi s’attarder sur quelques chiffres qui témoignent d’une inflexion dans la définition des priorités, d’une évolution vers un rugby plus spectaculaire. Il y a dix ans, la moyenne des essais marqués en Top 14 était de 3,7 essais par match. Elle se situe depuis trois saisons autour de 5,2.

« Le rugby de merde peut être contagieux mais le rugby de qualité aussi ».

C’est en deçà de ce que propose le championnat d’Angleterre (6,1 essais par match) mais ainsi que le rappelait, Austin Healey, l’ancien demi de mêlée anglais dans les colonnes du Daily Telegraph, les 13 clubs de la Gallagher Premiership sont débarrassés pour trois saisons du spectre de la relégation et n’hésitent plus à se lancer dans un rugby audacieux.

Ce n’est pas le cas en France. Mais en dépit du poids que fait peser le stress de la lutte pour le maintien ou de la course à la qualification, on voit des équipes s’exposer et accepter la prise de risque qu’impose un jeu tourné vers l’offensive.

« Le rugby de merde peut être contagieux mais le rugby de qualité aussi surtout quand il permet de gagner des matches », estime Vincent Etcheto, l’ancien entraîneur de l’UBB et l’Aviron Bayonnais. « L’influence vient du très haut niveau. On est passé depuis quelques années d’un rugby d’endurance, où l’on se rentrait dedans, à un rugby basé sur la vitesse et la recherche d’espace. Ce jeu n’exclut pas un engagement féroce. Mais on n’hésite plus à contre-attaquer, à chercher les couloirs. Et les formes de travail, au niveau de la préparation physique, ont évolué dans ce sens. On recherche en permanence le changement de rythme. »

Cette saison, la règle des 50/22 a également influé sur la manière de conduire le jeu. « Elle oblige l’équipe qui défend à parfois décrocher un joueur supplémentaire dans le troisième rideau pour couvrir le jeu au pied », explique Xavier Garbajosa. « Elle ouvre donc des espaces à celle qui attaque. Elle encourage à garder la possession pour bouger les défenses et travailler ballon en main. »

Cette tendance sera-t-elle pérenne ? Les modes, en rugby, ont une durée de vie limitée et s’étirent rarement au-delà de deux hivers.

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Message  Scalp Jeu 20 Jan 2022 - 12:19

RUGBY. Faut-il être ''costaud'' pour s'installer en 10 au niveau international aujourd'hui ?

https://www.lerugbynistere.fr/news/rugby-faut-il-etre-costaud-pour-sinstaller-en-10-au-niveau-international-aujourdhui-2001221208.php

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Message  densnewzealand Mer 26 Jan 2022 - 7:27

https://www.instagram.com/p/CZHwQaaIWcq/?utm_medium=share_sheet
😂😂😂, je mets ça la !! Porter la toilette c’est pas donner à tout le monde !! Antoine non pas toi!
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Message  latine Mer 26 Jan 2022 - 8:02

densnewzealand a écrit:https://www.instagram.com/p/CZHwQaaIWcq/?utm_medium=share_sheet
😂😂😂, je mets ça la !! Porter la toilette c’est pas donner à tout le monde !! Antoine non pas toi!

Faut oser !
En plus il a vraiment l’air pas content du tout 🤣🤣🤣
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Message  grospaquet31 Mer 26 Jan 2022 - 8:06

densnewzealand a écrit:https://www.instagram.com/p/CZHwQaaIWcq/?utm_medium=share_sheet
😂😂😂, je mets ça la !! Porter la toilette c’est pas donner à tout le monde !! Antoine non pas toi!

Mdr

Il a l’air d’un enfant de 6ieme dans son peignoir XXL.
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Message  Scalp Ven 28 Jan 2022 - 12:39

Rugby : une règle expérimentale sur la mêlée pendant le Tournoi des Six-Nations

https://www.sudouest.fr/sport/rugby/vi-nations/rugby-une-regle-experimentale-sur-la-melee-pendant-le-tournoi-des-six-nations-8114610.php

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Message  marchal Mar 1 Mar 2022 - 14:44

https://actu.fr/sports/rugby/pro/sauter-pour-eviter-un-plaquage-world-rugby-revoit-son-reglement-voici-ce-qui-change_49061210.html
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Message  Switch Mar 1 Mar 2022 - 16:47

https://www.rugbyrama.fr/rugby/amateur/2020-2021/amateur-un-joueur-amateur-place-en-coma-artificiel-apres-s-etre-fracture-deux-vertebres_sto8823087/story.shtml

https://www.rugbyrama.fr/rugby/carnet-noir-un-jeune-pilier-de-chartres-decede-lors-d-une-seance-d-entrainement_sto8823113/story.shtml

Deux bien tristes nouvelles.

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Message  Scalp Ven 15 Avr 2022 - 9:43

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Comment-la-cocaine-gangrene-le-monde-du-rugby/1327748

Comment la cocaïne gangrène le monde du rugby

À l'image de la société, la consommation de cocaïne dans le rugby, pro comme amateur, s'est banalisée. Un recours qui peut s'expliquer par un besoin de décompresser mais aussi d'absorber les chocs et la rudesse de ce sport.


Antoine Bourlon et Alexis Danjon

« Personne ne se cache », dit un joueur pro. Il assure en avoir vu, des coéquipiers, quitter la piste de danse pour les toilettes de la boîte de nuit du coin ou la salle de bains de l'appartement. « La cocaïne est devenue banale », prétend l'un de ses confrères. « Quand j'ai commencé, certains fumaient leur petit bédo de cannabis, poursuit-il. Ça a été remplacé par la cocaïne. » Une pratique banale, ou plutôt commune dans le rugby d'aujourd'hui ? « Réveillez-vous, ça fait un moment qu'elle circule, depuis que le rugby est devenu professionnel... » Bernard Dusfour, ancien président de la commission médicale de la Ligue nationale de rugby (LNR), a le ton badin lorsqu'il évoque cette drogue dure.

Vingt ans que « la coke » fait partie du paysage, à l'écouter. Le contrôle positif à la cocaïne, le 27 février, de la star australienne du rugby à XIII James Maloney, ancien des Dragons Catalans, aujourd'hui sous le maillot de Lézignan (le demi d'ouverture a été suspendu provisoirement et mis à pied à titre conservatoire par son club dans l'attente de la fin de la procédure engagée par l'AFLD) est l'exemple le plus récent : « Oui, ça circule », confie un ancien international, fraîchement retraité.

Il a arrêté, lui, de consommer, et donc de contacter ses fournisseurs, ceux de monsieur et madame Tout-le-Monde. « En soirée, à la cité... », explique-t-on ici et là. « Quand on sort, vraiment, ce n'est pas très compliqué », lance un autre pro. Plus facile en tout cas que d'en parler. Discuter cocaïne avec les joueurs revient à raviver le souvenir de plusieurs anciens : l'ex-pilier international français Pieter de Villiers, positif en 2002 après un contrôle inopiné, frappé ensuite de nullité pour vice de forme ; ou les stars néo-zélandaise Ali Williams (77 sélections) et australienne James O'Connor (59 sélections), arrêtées en possession de cocaïne en février 2017 à proximité d'une boîte de nuit de l'ouest parisien.

Convoqué devant le tribunal pour « achat de stupéfiants », le premier avait été condamné à une amende de 1 500 euros puis licencié par son club, le Racing 92. Lors de sa comparution, il avait plaidé coupable. Le Toulonnais James O'Connor s'était, lui, vu notifier une amende pour « usage » dans le cadre d'une ordonnance pénale. « J'ai vraiment l'impression, et ça n'engage que moi, que dans beaucoup de clubs, la cocaïne s'est un peu invitée dans le milieu festif », racontait alors Mourad Boudjellal, l'ex-président du RC Toulon.

« Des joueurs du Top 14, actuellement en activité, en tapent »
Un joueur pro toujours en activité

C'est aussi s'ouvrir à quelques rumeurs que de questionner la cocaïne auprès des rugbymen actuels. Un ancien champion de France, dont le palmarès commence à dater, est cité. Il le reconnaît d'emblée : il a franchi la ligne blanche. « J'en ai pris de la coke, et alors ? Je n'ai rien à cacher. Ça n'a rien d'exceptionnel. Tout le monde en consomme dans le milieu. Des joueurs du Top 14, actuellement en activité, en tapent », assure-t-il. Et de poursuivre, tantôt agressif, tantôt rigolard : « Comme par hasard, c'est à moi que vous posez ces questions... » Le propos est décousu, l'entretien, très tendu : il se terminera d'ailleurs par un « va te faire foutre ! » L'interview est entrecoupée de rires sardoniques, d'insultes et de moqueries. Mais aussi d'un début d'explication.

« Je souhaite à n'importe quel mec lambda d'être un jour sportif professionnel, de gagner plein d'argent et d'être sous pression du matin au soir. C'est compliqué à vivre au quotidien. Personne ne peut comprendre tant qu'il ne l'a pas vécu, tant qu'il n'a pas joué et été applaudi par des milliers de personnes. Quand tu dois bien manger toute ta vie, t'entraîner, faire tout ce qu'on te dit, être à 800 % du matin au soir, sept jours sur sept, à un moment, il faut sortir, s'amuser, relâcher la pression. Certains font de la marche, d'autres prennent de la drogue. Pareil quand tu te retrouves en tribunes et que tu ne joues pas : tu retrouves cette adrénaline avec la coke. »

Le joueur n'a jamais été contrôlé positif. Il savait à quels moments de la semaine il pouvait se droguer. « Ça ne reste que 36 heures (48 heures maximum) dans les urines », assure-t-il, avant cette déroutante confidence : « Et puis, il suffit de regarder la liste des produits dopants : il est autorisé de prendre de la cocaïne à l'entraînement, pas les jours de match. » Toujours en activité, le joueur assure qu'il n'en consomme plus depuis qu'il n'évolue plus en Top 14.

Le sujet demeure sensible et les rares qui acceptent d'en parler le font sous couvert d'anonymat. Peur d'être suspendu et de prendre pour les autres. Peur d'être marginalisé. Peur, enfin, d'être poursuivi. L'usage de stupéfiants est un délit en France, puni d'une amende forfaitaire d'un montant de 200 euros, inscrite au casier judiciaire, pouvant être accompagnée d'une peine d'emprisonnement d'un an maximum. « Quand j'évoque le sujet, par exemple avec mes potes en Top 14, non, personne n'en parle, répond un trois-quart de Pro D2. C'est vraiment tabou. »

Un à trois mois de suspension pour un usage hors compétition

Depuis le 1er janvier 2021, la cocaïne est considérée comme une substance d'abus dans le code antidopage de l'Agence mondiale antidopage (AMA), au même titre que le cannabis, parce que ces drogues sont souvent consommées en dehors du contexte sportif. Elle n'est donc pas interdite hors compétition. « Si un sportif est testé positif à la cocaïne en compétition et qu'il établit que la prise de cette substance est hors compétition et qu'elle est sans lien avec la performance sportive, la suspension est réduite, explique Jérémy Roubin, de l'AFLD. Il encourt deux ans, sinon. C'est un allégement significatif. »
Selon l'article 10.2.4.1 du code, la sanction est de trois mois. La période de suspension peut même être ramenée à un mois si le sportif suit un programme de traitement contre les substances d'abus. L'AFLD effectue rarement des signalements auprès des autorités en cas de contrôle positif. « Il n'y a pas de suite judiciaire étant donné que les parquets ne poursuivent pas les consommateurs, détaille Jérémy Roubin (les parquets peuvent décider de faire des rappels à la loi ou contraindre à des injonctions de soins). On procède désormais à des signalements à l'autorité judiciaire quand on n'est pas simplement face à une consommation individuelle, mais à quelque chose de plus organisé. Le dossier est ensuite entre les mains du procureur de la République. À lui de choisir d'engager des poursuites. »

L'histoire d'un autre champion de France des années 2010 est aussi évoquée. « Il a bouffé tout son argent dans la came, raconte, anonymement, l'un de ses anciens présidents. Celui qui aime sortir, picoler, qui n'a pas envie d'avoir une vie stable, bah voilà, c'est assez simple de tomber là-dedans. Certains deviennent agressifs également. En quittant un de ses clubs précédents, il n'avait plus de pognon - et même des dettes. Ça coûte cher, la came ! » Une grosse écurie du Championnat lui avait offert jusqu'à 20 000 euros par mois de salaire mais il était ruiné. Lui non plus n'a jamais été contrôlé positif.

« La cocaïne ne reste dans les urines que 48 heures maximum. Les joueurs en prennent en début de semaine, par exemple, décrypte Christian Bagate, en charge de la lutte antidopage à la FFR pendant des années. Il n'y a plus de traces de drogue les jours de match. Nous n'avons d'ailleurs eu aucun cas de contrôle positif à la cocaïne en compétition, même si on sait très bien que les joueurs en prennent. » Ils seraient même de plus en plus nombreux à le faire, selon l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD).

« On s'aperçoit qu'il y a une augmentation du nombre de cas ces dernières années, détaille Jérémy Roubin, le secrétaire général de l'organisation. On sent bien qu'il se passe quelque chose. Il y a une tendance. On la constate uniformément, aussi bien au niveau professionnel qu'amateur. » L'année dernière, l'AFLD a été saisie de sept rapports d'analyse anormaux comportant de la cocaïne. Cinq concernaient des rugbymen, dont un international.

Trois dossiers ont été classés sans suite en raison du seuil fixé par l'agence mondiale antidopage (50 ng/mL). Les deux derniers concernent des joueurs évoluant au niveau amateur, en Fédérale. « Dans certains coins de France, après un match, c'est cocaïne party », selon un joueur de Pro D2. Au niveau fédéral, certains derbys très chauds peuvent aussi être l'occasion de dérives.

Comment expliquer le fait que certains se fassent attraper ? « Lorsqu'il y a un test positif à cette substance en compétition, cela signifie qu'il y a un usage régulier et conséquent, poursuit Jérémy Roubin. Avec le seuil de détection, ça ne peut pas être un accident. » Il n'y a que du jeudi au dimanche que les pros jouent, le calendrier se prête donc aux tours de passe-passe. « La cocaïne, on l'appelle "le dopage du lundi, mardi, mercredi" », dévoile Christian Bagate. « Ceux qui en consomment ne sont pas fous : ils font attention au moment où ils en prennent, confirme une source. Ils attendent que le match soit passé. »

« La connerie, l'effet de groupe, le relâchement, dans un sport très "troisième mi-temps" peuvent t'amener à consommer »
Un joueur de Pro D2

Un contrôleur de l'AFLD confie qu'un changement « d'habitude » a été opéré pour attraper ceux qui franchissent la ligne. « Avant, nous arrivions avant le début du match, précise-t-il. Du coup, les joueurs étaient alertés et ne prenaient rien. Maintenant, nous devons, dans la mesure du possible, nous présenter en début de deuxième mi-temps car on sait que certains attendent la mi-temps pour en prendre. »

Il y a quatre ans, après l'affaire Williams-O'Connor, Robins Tchale-Watchou, le président de Provale, le syndicat des joueurs, avait lancé l'alerte. « Les joueurs prenaient de la cocaïne, oui, c'était l'un des principaux enseignements d'une étude sociologique consacrée au rugby professionnel, explique-t-il aujourd'hui. Et certains étaient addicts. »

« Il s'agit d'un problème de santé publique majeur donc il est évident qu'on le retrouve dans le rugby aussi », avance le docteur Dusfour. En France, selon l'Observatoire des drogues et toxicomanies (OFDT), la cocaïne fait partie des substances illicites dont la diffusion a le plus progressé ces dernières années. Elle est aujourd'hui la deuxième drogue la plus utilisée avec 600 000 consommateurs en 2021, la plus grande proportion étant la tranche des 26-34 ans.

Certaines mesures visent à aider les joueurs. Robins Tchale-Watchou, encore : « Un numéro vert ; la mise en place d'une cellule psychologique ; de la sensibilisation, notamment au fait qu'il ne faut pas voir la cocaïne comme quelque chose de ludique, que sa consommation peut avoir des conséquences et, surtout, comment repérer un copain en détresse, la façon d'agir pour l'aider, les personnes à contacter. Il y a eu beaucoup d'appels au numéro vert. Et il y en a toujours. »

Certains joueurs pros avancent que le problème est peu pris au sérieux. « Certains clubs voient leurs joueurs comme de la chair à canon », gronde un dirigeant. Un joueur de Pro D2 assure ne jamais avoir eu de réunion sur le sujet depuis le centre de formation : « Les données du problème sont censées être acquises. Mais la connerie, l'effet de groupe, le relâchement, dans un sport très "troisième mi-temps", et une hygiène de vie bancale peuvent t'amener à consommer. »

Selon Robins Tchale-Watchou, la consommation de cocaïne répond aussi « à un mal-être ». La pression du très haut niveau peut être un facteur. Pour certains, le produit libère l'esprit, rompt la solitude. Offre au corps un répit face aux chocs et aux excès du rugby moderne. « L'utilisation de la cocaïne dépend vraiment des individus, résume Bernard Dusfour. Pour certains, elle va les stimuler. Pour d'autres, elle est à usage récréatif. » Un jeune pro témoigne : « De ce que j'ai vu, c'est très troisième mi-temps. Et ça se voit dans le comportement. Je pense que le phénomène est beaucoup plus fréquent maintenant. »

« Le joueur est tellement désinhibé et excité qu'il en devient incontrôlable »
Jérémy Roubin, secrétaire général de l'AFLD

Un autre concède que le produit « fait un peu office d'anti-inflammatoire ». « Avec le médecin d'un club, on avait remarqué que les joueurs en consommaient pour adoucir les chocs et les douleurs », précise Jean-Pierre Verdy, directeur des contrôles de l'AFLD entre 2006 et 2015, qui confirme la singularité du rugby face au phénomène : « On ne l'a pas perçu [l'usage de la cocaïne] à ce niveau-là dans d'autres sports. » « La cocaïne, ça fait du bien, hein, s'étend un dirigeant. Du moins, ils le croient. Ça améliore la performance, l'état psychologique, tout. » Cela fait beaucoup de mal, surtout. « Cela pose aussi des problèmes de sécurité, rappelle Jérémy Roubin, de l'AFLD. Le joueur est tellement désinhibé et excité qu'il en devient incontrôlable. »

La plupart de nos interlocuteurs insistent sur ce point : la cocaïne n'est pas réservée au monde pro. « Ils achètent la semaine, puis consomment le week-end en soirée, explique un demi de mêlée amateur. Ils en prennent dans la rue, parfois. » Lui joue près de Bordeaux, mais le phénomène touche aussi les campagnes. Certains consomment à l'apéro, prennent le volant, parfois, ensuite. « Chez moi, c'est surtout les plus vieux, ceux qui ont côtoyé le plus haut niveau », dit un joueur de Fédérale 2. Dans un club du sud-ouest, c'est le Covid qui aurait engendré des « vocations ». « Des joueurs faisaient des soirées clandestines, ça a commencé comme ça », confie-t-on. Jusqu'au jour où la fête s'arrête.

« La cocaïne peut entraîner la mort subite »

Spécialiste en médecine interne et addictologue, le docteur William Lowenstein est depuis 2013 le président de SOS Addictions. Le pneumologue de formation alerte sur les risques graves pour la santé liés à la prise de cocaïne.

« La prise de cocaïne s'est banalisée dans la société et dans certains sports, comme le rugby. Peut-elle aider à supporter les charges d'entraînement ?

La cocaïne étant un neuro-excitant, elle permet de s'entraîner davantage et de se donner à fond. D'aller au choc car elle est hypo-anesthésiante : on sent moins les coups dans l'immédiat. Il y a une moindre sensibilité à la douleur, associée à la désinhibition et à l'agressivité, ce qui permet de moins sentir les contacts. En résumé, la cocaïne permet de supporter les charges d'entraînement, de diminuer la douleur, d'augmenter l'agressivité et la motivation. C'est un produit dopant idéal.

Doit-on s'inquiéter pour la santé des rugbymen ?

Absolument. La cocaïne fait partie de ces substances dont la dangerosité a toujours été sous-estimée. Cette drogue est entourée d'un côté paillettes et festif, alors que c'est aussi dangereux que l'héroïne, dont l'image a toujours été terrible dans l'imaginaire collectif. Il y a pourtant beaucoup plus d'hospitalisations et de complications avec la cocaïne qu'avec l'héroïne. Il y a une vraie sous-estimation des risques physiques et neuropsychiatriques. En ce qui concerne les risques physiques, la prise de cocaïne va entraîner une augmentation importante de la fréquence cardiaque et de la tension artérielle, ce qui peut conduire à des AVC (accidents vasculaires cérébraux). Étant donné que cette drogue est vasoconstrictrice, c'est-à-dire qu'elle ferme les vaisseaux, elle peut entraîner des accidents cardiaques, des infarctus. Cette vasoconstriction peut aussi entraîner des insuffisances rénales aiguës. Cette substance est également génératrice de troubles du rythme cardiaque, surtout à l'effort, donc sa prise peut générer des tachycardies ventriculaires qui peuvent mener à la mort subite. Ces effets sont souvent ignorés et sous-estimés en France.

Et les risques neuropsychiatriques ?

Ce qui au début est vécu comme de la convivialité et une atténuation de la fatigue peut se transformer en mégalomanie, en baisse de la perception du risque, en agressivité, voire en paranoïa.

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Message  Scalp Mar 19 Avr 2022 - 11:27

LES RUGBYMEN NE SONT PAS DES ROBOTS

https://cafecremesport.com/2022/04/19/les-rugbymen-ne-sont-pas-des-robots/

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Message  Scalp Ven 27 Mai 2022 - 9:39

RUGBY. La mutation frappante des entraineurs du Top 14 ces dernières années

https://www.lerugbynistere.fr/news/rugby-la-mutation-des-entraineurs-du-top-14-ces-dernieres-annees-2605221837.php

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Message  sudiste Ven 27 Mai 2022 - 13:12

https://www.rugbyrama.fr/rugby/faits-divers-2018-2019/2018-2019/faits-divers-deces-de-kelly-meafua-les-analyses-confirment-la-presence-d-alcool-et-de-cocaine_sto8949928/story.shtml

La triste réalité décrite dans l'article plus haut ... pale
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Message  Scalp Jeu 21 Juil 2022 - 9:23

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
https://twitter.com/GauthierBaudin/status/1549813519801008133

Exclusive: Rugby Club World Cup format agreed with tournament to start in 2025
https://www.telegraph.co.uk/rugby-union/2022/07/20/exclusive-club-world-cup-format-agreed-tournament-start-2025/?utm_content=rugby&utm_medium=Social&utm_campaign=Echobox&utm_source=Twitter#Echobox=1658337499

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Message  Switch Jeu 21 Juil 2022 - 12:37

Scalp a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
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Exclusive: Rugby Club World Cup format agreed with tournament to start in 2025
https://www.telegraph.co.uk/rugby-union/2022/07/20/exclusive-club-world-cup-format-agreed-tournament-start-2025/?utm_content=rugby&utm_medium=Social&utm_campaign=Echobox&utm_source=Twitter#Echobox=1658337499

Vive l'écologie et la santé des joueurs yesbx

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Message  Scalp Mar 26 Juil 2022 - 12:06

C’était "mieux avant", le rugby ?

https://www.rugbyrama.fr/rugby/international/2021/international-cetait-mieux-avant-le-rugby_sto9060688/story.shtml

Près de 200 joueurs victimes de commotion intentent une action contre World Rugby


https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Pres-de-200-joueurs-victimes-de-commotion-intentent-une-action-contre-world-rugby/1345391

Il faut que le Rugby change, c'est une évidence, il faut que tout soit fait pour la protection de la santé des joueurs, mais aussi pour les protéger d'eux même, le cas de Sexton est emblématique. Il se pourrait d'ailleurs bien qu'un jour Sexton porte plainte contre World Rugby..., il ne faut plus permettre à un joueur de se mettre en danger avec autant d'implication.

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Message  Dr. Gregory Bouse Mar 26 Juil 2022 - 12:15

Scalp a écrit:C’était "mieux avant", le rugby ?

https://www.rugbyrama.fr/rugby/international/2021/international-cetait-mieux-avant-le-rugby_sto9060688/story.shtml

Près de 200 joueurs victimes de commotion intentent une action contre World Rugby


https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Pres-de-200-joueurs-victimes-de-commotion-intentent-une-action-contre-world-rugby/1345391

Il faut que le Rugby change, c'est une évidence, il faut que tout soit fait pour la protection de la santé des joueurs, mais aussi pour les protéger d'eux même, le cas de Sexton est emblématique. Il se pourrait d'ailleurs bien qu'un jour Sexton porte plainte contre World Rugby..., il ne faut plus permettre à un joueur de se mettre en danger avec autant d'implication.

Encore faudrait-il qu'il se souvienne qu'il a joué au rugby et, d'autre part, c'est plutôt la fédération irlandaise qui est à blâmer sur ce cas précis.
Ou comment les vieux dirigeants irlandais imposent au monde du rugby des règles qu'ils décident surtout de ne pas s'auto-appliquer... :siffle:
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Message  marchal Mar 26 Juil 2022 - 13:29

Après sexton était libre de refuser de jouer. Pour moi les torts sont partagés
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Message  Dr. Gregory Bouse Mar 26 Juil 2022 - 14:06

marchal a écrit:Après sexton était libre de refuser de jouer. Pour moi les torts sont partagés

Peut-être, mais je ne connais pas beaucoup de joueurs qui refuseraient de jouer si leurs dirigeants leur donnaient le feu vert.
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