Une finale méritée après 5 saisons dans le haut

Certains médias parlent d'exploit car c'est la première finale de notre jeune club (moins de 20 ans d'existence).
Pourtant, Bordeaux est dans les clubs les plus réguliers de ces 5 dernières années tant en championnat qu'en Champion's Cup.
Merci encore aux joueurs et à l'encadrement pour cette superbe saison mais aussi à Christophe Urios qui a mis le club sur de bons rails à son arrivée en 2020.
Pour illustrer le régularité des clubs, j'ai essayé de les classer avec un barème selon leur avancée dans les compétitions.

1è coupe d'Europe (avec les Anglais) ou Championnat de France de première division :
* Champion 10
* Finaliste 8
* Demi-finaliste 6
* Quart de finaliste de Champion's C ou 5è/6è du championnat 4

1è Coupe d'Europe sans les Anglais (éditions 1996 et 1999) :
* Champion 8
* Finaliste 6
* Demi-finaliste 4

2è Coupe d'Europe (avec les Anglais)
* Champion 6
* Finaliste 4
* Demi-finaliste 2

2è Coupe d'Europe sans les Anglais (édition 1999) ou du Manoir :
* Champion 4
* Finaliste 2

Coupe de France/Coupe de la ligue/Challenge Sud Radio/Saison régulière en championnat :
* Champion : 2

2 points pour chaque saison disputée en première division et pour le champion de Pro D2

1 point pour chaque club de Pro D2 jusqu'au 20è rang national (les 6 premiers de Pro D2 aujourd'hui) : 1

Depuis 2020 :
1 : Toulouse 86
2 : La Rochelle 66
3 : Bordeaux et Racing 46
5 : Montpellier 28
6 : Toulon 26
7 : St Français et Clermont 22
9 : Castres et Lyon 18
11 : Pau, Perpignan et Bayonne 8
14 : Brive 7
15 : Oyonnax 6
16 : Vannes 4
17 : Biarritz, Agen et Grenoble 3
20 : Colomiers et Mont de Marsan 2

De 2000 à 2019 :
1 : Toulouse 266
2 : Clermont 204
3 : Stade français 176
4 : Biarritz 160
5 : Toulon 139
6 : Castres 124
7 : Perpignan 122
8 : Racing 101
9 : Montpellier 90
10 : Bourgoin 56
11 : La Rochelle 53
12 : Agen 52
13 : Pau 50
14 : Brive 46
15 : Lyon 32
16 : Grenoble 30
17 : Bayonne 28
18 : Bordeaux 25
19 : Montauban 23
20 : Narbonne 21

De 1980 à 1999 :
1 : Toulouse 206
2 : Agen 140
3 : Toulon 114
4 : Clermont 106
5 : Grenoble 100
6 : Narbonne 96
7 : Béziers 92
8 : Perpignan 86
9 : Brive 84
10 : Dax 82
11 : Bourgoin 74
12 : Castres 66
13 : Nice 62
14 : Pau et Bègles 60
16 : Racing 58
17 : Bayonne 56
18 : Tarbes 52
19 : Colomiers 48
20 : Lourdes et Biarritz 46

https://www.sudouest.fr/sport/rugby/top14/l-epopee-de-l-ubb-du-sacre-de-1969-a-la-finale-du-top-14-en-2024-notre-dossier-d-archives-20270793.php


sudouest.fr
Vidéos. L’UBB en finale de Top 14 : le 1er juin 1991, le jour où Bègles-Bordeaux est redevenu champion de France
Olivier Pech
7–9 minutes

Plus de vingt ans que le titre de champion de France n’avait pas été remporté par le CA Bégles-Bordeaux-Gironde. En ce 1er juin 1991, les pendules sont remises à l’heure ! Opposés aux Stade Toulousain, comme lors de leur dernière finale en 1969, les Girondins récidivent face à leur adversaire du jour sur la pelouse du Parc des Princes. Récit.

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Direction Paris !

La saison 1990-1991 du championnat à XV de rugby comprend quatre-vingt clubs répartis dans vingt poules de quatre.
Photo de l’équipe de Bègles championne de France de rugby 1991.
Photo de l’équipe de Bègles championne de France de rugby...

Plus de vingt ans que le titre de champion de France n’avait pas été remporté par le CA Bégles-Bordeaux-Gironde. En ce 1er juin 1991, les pendules sont remises à l’heure ! Opposés aux Stade Toulousain, comme lors de leur dernière finale en 1969, les Girondins récidivent face à leur adversaire du jour sur la pelouse du Parc des Princes. Récit.

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Direction Paris !

La saison 1990-1991 du championnat à XV de rugby comprend quatre-vingt clubs répartis dans vingt poules de quatre.
Photo de l’équipe de Bègles championne de France de rugby 1991.
Photo de l’équipe de Bègles championne de France de rugby 1991.

Michel Lacroix/Archives Sud Ouest

Les deux premiers de chaque poule forment le « Groupe A » regroupés dans cinq nouvelles poules de huit. Les trois premiers de ces dernières et la quatrième meilleure équipe (en tout, 16 clubs) se retrouvent en 1/8e de finale de championnat. Bègles est au rendez-vous.

La Garonne monte à Paris

Après avoir battu Toulon et Tarbes, le CABBG doit se défaire de Béziers en demi-finale.
Le match Bègles-Béziers, le 19 mai 1991, lors de la demi-finale du championnat de France au Stadium de Toulouse.
Le match Bègles-Béziers, le 19 mai 1991, lors de la demi-finale du championnat de France au Stadium de Toulouse.

Archives Sud Ouest

Et c’est ce que les joueurs béglais réussissent à faire, le 19 mai 1991, sur la pelouse du stadium Toulousain. Sur un score serré de 13 à 12, les Girondins gagnent le droit rejoindre Toulouse en finale du championnat du France au Parc des Princes. Comme un clin d’œil, les Toulousains s’imposaient, la veille, sur le même score face au Racing club de France.
La double page de Sud Ouest consacrée au match entre le CABBG et Béziers, parue le 20 mai 1991.
La double page de Sud Ouest consacrée au match entre le CABBG et Béziers, parue le 20 mai 1991.

Archives Sud Ouest

La finale du championnat sera donc une affaire garonnaise…

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UBB : notre dossier sur les 10 ans de la montée en Top 14

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Ce samedi 22 mai, l’Union Bordeaux-Bègles fêtera les 10 ans de la montée en Top 14. « Sud Ouest » revient sur l’épopée de cette équipe que personne n’attendait, 5e de Pro D2, victorieuse de Grenoble en demi-finale (19-12) et d’Albi en finale (21-14)
Le jour de gloire

Nous y sommes ! Le Parc des Princes est l’ultime arène pour le combat de ces gladiateurs qui vont lutter pour être sacrés champions de France. Après la présentation des joueurs au président la République, François Mitterrand, et aux officiels, le jeu reprend ses droits. Sous les yeux d’anciens joueurs du CABBG comme Michel Crauste ou André Boniface, ainsi que les dernières générations de joueurs du club, tous sont venus pour assister à l’apothéose d’une longue saison.
Une photo prise le 1er juin 1991 au Parc des Princes à Paris de Laurent Vergé brandissant le bouclier de Brennus entouré de (de gauche à droite) Bernard Laporte, Sébastien Conchy et Régis Frentzel à l’issue de la finale du championnat de France de Rugby que Bègles-Bordeaux a remporté 19 à 10 face à Toulouse.
Une photo prise le 1er juin 1991 au Parc des Princes à Paris de Laurent Vergé brandissant le bouclier de Brennus entouré de (de gauche à droite) Bernard Laporte, Sébastien Conchy et Régis Frentzel à l’issue de la finale du championnat de France de Rugby que Bègles-Bordeaux a remporté 19 à 10 face à Toulouse.

Daniel Janin / AFP

Portés par leur première ligne, « les Rapetous », composée de Vincent Moscato, Serge Simon et Philippe Gimbert, c’est un raz de marée qui s’abat sur l’équipe toulousaine. Dès la 6e minute, Michel Courtiols est le premier à franchir l’en-but pour l’équipe de Bègles, Marc Sallefranque finissant le travail avec la transformation. Les Girondins continuent de dominer. Leur pression sur les joueurs adverses est constante, intense… Les jalons sont posés pour aller au bout.

Le travail de l’équipe continue de payer. À la 25e minute, l’ouvreur béglais Christophe Reigt passe un drop entre les poteaux : 9 à 0 pour les Girondins. Et à la 34e minute, Christophe Mougeot ajoute un nouvel essai (non transformé). De fait, à la mi-temps, le CABBG mène 13 à 0.

Pas le moindre suspense, pas la moindre inquiétude pour les supporters montés de la Gironde («Sud Ouest » du 2 juin 1991)

Le deuxième acte reprend comme il s’est terminé pour les Béglais. Dès la 46e minute, Marc Sallefranque inscrit un coup de pied de pénalité : 16-0 en faveur de l’équipe à damiers. Les Toulousains se reprennent en marquant deux essais. Ces derniers sont l’œuvre de Jérôme Cazalbou à la 64e et la 75e minute. Une seule transformation par Stéphane Ougie pour Toulouse après le second essai. Ce ne sera pas assez pour les joueurs de la ville rose car Marc Sallefranque inscrit son deuxième coup de pied de pénalité à la 77e minute. Les Béglo-Bordelais tiennent le score jusqu’à la fin du match et sont logiquement sacrés champions au vu de leur prestation maîtrisée de bout en bout.
Le Une de « Sud Ouest Dimanche », le 2 juin 1991.
Le Une de « Sud Ouest Dimanche », le 2 juin 1991.

Archives Sud Ouest
La communion avec les supporters
Le 2 juin 1991, le CABBG avec le Bouclier de Brennus sur le parvis de la gare Saint-Jean à Bordeaux, le 2 juin 1991.
Le 2 juin 1991, le CABBG avec le Bouclier de Brennus sur le parvis de la gare Saint-Jean à Bordeaux, le 2 juin 1991.

René Desthomas

« Le Bouclier au CAB ! Le Bouclier au CAB !…» Voilà ce que l’on pouvait entendre bien avant le retour du TGV ramenant les joueurs du Parc des Princes sur les quais de la gare Saint-Jean à Bordeaux. Des milliers de supporter étaient venus se rassembler pour voir de leurs yeux ce fameux bouclier de Brennus, symbole de la victoire.

Une tortue dans la foule

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De retour au CABBG après vingt-deux d’absence, personne n’allait bouder son bonheur ! Ni les joueurs, ni les supporters… La fête avait déjà commencé dès le coup de siffler final dans les rues de Bègles : « Durant la retransmission du match sur grand écran, érigé par les soins de la ville et employés municipaux, ce ne fut que joie, cris, danses, hurlements, bravos….» (Sud Ouest du 3 juin 1991). Une fête qui s’est poursuivie avec le retour des « héros », afin de communier tous ensemble dans cet élan de fierté et de plaisir retrouvé après ce beau spectacle qu’avaient livré par les joueurs des deux équipes.
La Une de « Sud Ouest », le 3 juin 1991.
La Une de « Sud Ouest », le 3 juin 1991.

Archives Sud Ouest

sudouest.fr
22 mai 2011 : quand l’Union Bordeaux-Bègles fêtait son retour en Top 14
Olivier Pech avec les archives de « Sud Ouest »
6–8 minutes

DANS LE RÉTRO - Le 22 mai 2011, l’UBB allait chercher un succès précieux lors de la finale d’accession en Top 14 face à Albi, au stade Armandie à Agen. Une victoire dignement fêtée après le retour des joueurs à la bodega du stade Moga à Bègles…

« Ça, c’est le TOP ! » Voilà ce que titrait « Sud Ouest » en Une de son cahier Sports, le 23 mai 2011. Huit ans avoir quitté l’élite du rugby français, les hommes du président Marti retrouvent le Top 14. En s’imposant contre Albi (Tarn) la veille, 21 à 14 sur la pelouse d’Armandie à Agen, les Bordelo-Bèglais décrochent le fameux sésame, sous l’égide du manager Marc Delpoux.

>>> Retrouvez tous nos articles sur l’UBB avec notre moteur de recherches
La Une du cahier Sports de « Sud Ouest », le 23 mai 2011.
La Une du cahier Sports de « Sud Ouest », le 23 mai 2011.

Archives Sud Ouest

Quatre ans plus tôt, avec l’arrivée de Laurent Marti qui contribue à augmenter le budget du club, passant de 3,8 millions d’euros à 4,2 millions d’euros entre 2007 et 2009, l’ambition est de retrouver l’élite à court terme. Chose faite ce 22 mai 2011.
Laurent Marti congratule Laurent Ferrères, le 22 mai 2011 à Albi.
Laurent Marti congratule Laurent Ferrères, le 22 mai 2011 à Albi.

Claude Petit

On y a toujours cru

Après la victoire, les joueurs laissent éclater leur joie dans les vestiaires, Marc Delpoux ne voulant pas parler de jeu mais seulement d’être fier de « ces garçons ».
Marc Delpoux et Ole Avei, le 22 mai 2011.
Marc Delpoux et Ole Avei, le 22 mai 2011.

Philippe Taris

Dans ce groupe, personne n’a critiqué personne […] Ils y ont toujours cru. Aujourd’hui, ces garçons en sont récompensés. C’est exceptionnel.

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“Les vainqueurs accueillis en héros”

Une joie et une fierté partagées avec les supporters, comme le relate cet article de « Sud Ouest » du 23 mai 2011 que nous vous proposons de (re) découvrir ci-dessous.

Les vainqueurs accueillis en héros, par Pauline Moullot et Louis Sibille

Plus de 2 000 supporters fêtaient hier soir l’entrée de l’Union Bordeaux-Bègles dans l’élite du rugby. Entre attente et euphorie au stade de Bègles. Des coups de klaxons retentissent, des centaines de personnes qui scandent Union, Union et soudain un mouvement de foule. 21 heures, les joueurs enfin arrivés ? Fausse alarme, Noël Mamère est presque accueilli comme un héros au stade André-Moga de Bègles. Ce n’est pourtant pas lui qu’on attend, mais les joueurs de l’Union Bordeaux-Bègles, qui entrent enfin dans le Top 14 en s’imposant hier à Agen 21 à 14 contre Albi. Les spectateurs s’impatientent. On leur avait dit que l’équipe arriverait à 19 heures puis 20 heures. Ce sera 21 h30. Soudain, la liesse redouble. Les vainqueurs sont enfin là. Et les supporters sont sortis en masse sur le parking pour les accueillir dès leur sortie du bus.
Vers 21 h 30, les joueurs, ici Cameron Treloar et Heini Adams, arrivent en bus au stade André-Moga.
Vers 21 h 30, les joueurs, ici Cameron Treloar et Heini Adams, arrivent en bus au stade André-Moga.

Claude Petit

Les joueurs de Bordeaux-Bègles doivent faire rêver les jeunes

Pourtant pas d’émeutes, pas de fans qui harcèlent des starlettes. Les joueurs de l’Union sont plutôt modestes. Mais se font attendre. Tout le staff technique sort d’abord du bus. Les stars suivent, une par une ou par petits groupes, en passant parfois par des portes dérobées. Radieux, tout propre et certains en costard, ils prennent leur temps les joueurs. Ils s’arrêtent même sur le parking. Un peu de repos avant d’affronter les milliers de supporters. Ils ne sont pas habitués à un accueil aussi phénoménal remarque un spectateur.

Arrivés au club house, la fête commence. Les joueurs défilent debout sur le bar sur un fond de « On est vraiment phénoménal ». Ils n’en reviennent pas de cet accueil et certains filment la fête avec leur portable. Le président Laurent Marti arrose le public de champagne avant de le goûter, un vrai show à l’américaine.
Laurent Marti et le champagne, à la Bodega de Moga.
Laurent Marti et le champagne, à la Bodega de Moga.

Philippe Taris

Les joueurs de l’Union vont devoir s’habituer à cette nouvelle célébrité, car personne n’en doute : le club doit maintenant rester dans le Top 14. Et même si ce sera sûrement le plus difficile, ils sont sûrs d’avoir leurs supporters derrière eux. Alain Moga, président du club de 1993 à 2003, le confirme. « Ils ont joué avec beaucoup de cœur, j’en ai même pleuré. Mais maintenant c’est l’heure de vérité. Bordeaux a une grande équipe de foot, il lui faut aussi une grande équipe de rugby. »
Sponsors attendus

On l’entend partout, « la nuit sera longue ». Les organisateurs l’ont d’ailleurs prévu : la paella géante a été préparée pour un millier de personnes. L’ancien joueur Olivier Brouzet, qui organise la soirée, compte accueillir 2 à 3 000 personnes. À vue d’œil, on doit même les avoir légèrement dépassés.
Les jeunes supporters de l’UBB devant la foule à la bodega de Moga.
Les jeunes supporters de l’UBB devant la foule à la bodega de Moga.

Claude Petit

Si tout le monde est euphorique, le public garde les pieds sur terre. L’un des sujets de conversation récurrent l’avenir du club. Marc et Jean-Luc, fidèles supporters le répètent Il faut faire rêver les jeunes avec ce club de rugby, et pour cela, tout le monde doit mettre la main au porte-monnaie.

Si tout le monde est euphorique, le public garde les pieds sur terre. L’un des sujets de conversation récurrent l’avenir du club. Marc et Jean-Luc, fidèles supporters le répètent Il faut faire rêver les jeunes avec ce club de rugby, et pour cela, tout le monde doit mettre la main au porte-monnaie. Juppé, Mamère, la CUB, mais surtout des sponsors privés. Des sponsors qui donneraient au club les moyens de rester dans le Top 14. Ces derniers sont sûrement aussi attendus que les joueurs.