Philippe Moulia a quitté la tête du club par S.O.

Alain Jeu 7 Mai 2009 - 18:32

http://www.sudouest.com/gironde/sports/rugby/article/582029/mil/4499135.html

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Philippe Moulia le président du Stade Bordelais. (PHOTO B. S. )

«C'est décidé je quitterai mes fonctions de président du Stade Bordelais omnisports à la fin du mois, le temps qu'un candidat, qui ne s'est pas encore déclaré, prenne les rênes du club jaune et noir » : C'est à la mi-avril que Philippe Moulia a informé le comité directeur du club de cette décision. Ce dernier n'a en fait plus le temps de venir quotidiennement et de se déplacer les week-ends au sein du club qu'il a intégré en 96 et qu'il a présidé depuis 2004 dans la foulée de Daniel Pantel, son collègue qui l'avait précédé à la direction bordelaise d'Eiffage.

« Je voulais tenir jusqu'à la fin de l'année, parce que j'avais été réélu il y a peu. Mais c'est un travail à plein-temps que je ne peux diviser, à cause de mes nouvelles fonctions au Syndicat national du BTP. » Philippe Moulia a en effet été récemment élu président de la délégation Aquitaine EGF BTP. « Mais, poursuit-il, cela n'influe en rien sur la marche du club qui fonctionne depuis cinq ans avec un comité directeur solide, à même d'accompagner les sections qui commencent à travailler sur leurs contrats d'objectifs... »

Philippe Moulia, qui n'avait jamais été président de club auparavant, et qui reste président d'honneur du Stade Bordelais éprouve bien sûr quelques regrets « sur le plan humain surtout, car j'ai vu le travail des bénévoles - il y en a environ 200 sur 2 500 adhérents et 7 sections - qui aident des centaines de jeunes à se construire... »

Maturité du Stade Bordelais

Avec la création de la section BMX, aujourd'hui une des plus performantes en France, l'autre moment fort de ces années au sein du club aura été pour lui la création de l'Union Bordeaux Bègles, dont il a été un membre fondateur et modérateur. « Les premières années n'ont pas été simples, se souvient-il, mais nous avons joué notre rôle pour que le rugby perdure à Bordeaux et si cela n'avait pas été le cas on nous l'aurait reproché. » Sa fierté est aujourd'hui d'avoir amené le Stade à maturité : « Chaque section travaille aujourd'hui de la même manière, avec des outils de gestion, de comptabilité et un niveau sportif communs au haut niveau amateur. C'est pourquoi nous avons stoppé le tournoi international de tennis féminin, pour lequel il aurait fallu doubler les primes apportées aux joueuses, une solution avec le concours de Gaz de France pourrait être apportée dans quelques années avec des moyens raisonnables. »

Auteur : Bernard Soulié