6 Nations 2019

léopold a écrit:Oui sur que les joueurs feraient mieux de se concentrer sur l'essentiel le jeu.
Pour la tribu Dourthe après les tirs de barrage des beaux fréres le 3ième RI que nous connaissons bien est appelé au chevet de la DTN, pour évaluer le Rugby national.
Voila un grand joueur, grand spécialiste dont on a pu apprécier tout le savoir faire du coté de Moga

Après les réunions de la cellule Technique FFR/LNR lancé en avril 2016, cela sera la deuxième mouture pour sauver le soldat "EDF"...
A cette époque il y avait beaucoup de monde autour de la table, le DTN, les conseillers Techniques Régionaux, des présidents de clubs, des anciens internationaux, etc...
Ils avaient accouchés de 15 mesures pour permettre de retrouver un XV de France performant ainsi qu'un rugby français chatoyant    

Tant que les vrais mesures ne seront pas prises entre la FFR et la LNR rien ne changera.
Le rugby Français n'attend pas des mesurettes mais des actes forts et qui potentiellement pourraient modifier ce que nous connaissons actuellement.
- Harmonisation des calendriers (Championnat, Coupe d'Europe, T6N, Test été et automne et CDM) ;
- La mise à disposition des internationaux et le financement de ceux-ci et/ou les compensations clubs ;
- Des championnats cohérents (FED1, PROD2 et TOP14) ;
- Un championnat jeune U22 pour identifier les meilleurs potentiels ;
- La rétribution de la formation des jeunes joueurs aux clubs ;
- Plus de sévérité sur la règle des JIFF pour ceux qui ne respectent pas la règle ;
- Revoir le nombre de joueurs Professionnels dans les clubs afin non pas de réduire les dates d'un championnat (importance des recettes guichets) mais pour permettre d'instaurer une rotation des joueurs et des repos plus long ;
- Supprimer le Salary Cap et le remplacer par un Fairplay financier afin d'arrêter l'hypocrisie actuelle et le contournement des règles sur le financement et le recrutement des joueurs ;
- Supprimer les "Jocker médicaux" et s'appuyer sur la jeunesse du ou des clubs en favorisant le prêt de joueurs ;
- etc...

Et bien voila pas besoin d'un messie,il faut avoir la volonté de mettre en oeuvre ce sur quoi on s'est entendu, sachant bien sur qu'on a trop tardé pour faire l'analyse et puis pour faire, mais ce n'était pas la priorité de nos dirigeants qui voulait, un stade et un maillot avec des sponsors.
Bien sur si on se décide enfin, ça ne va pas porter ses fruits au quart de tour, mais tout n'est pas perdu, on a de bons jeunes et une équipe de filles qui tourne alors les cadors devraient suivre.
Un point important c'est de coordonner tout ça et non pas chacun dans son coin,et puis ne pas tirer trop sur la corde, il faudra faire des choix,faire des tournées bidon ou recharger les accus des joueurs.
Ne pas oublier non plus de punir les clubs et les acteurs qui ne respecte pas la régle librement consentie,pas du fric car certains très riches s'en foutent, des Points au classement.

La démarche selon jaja aurait été démarrée en avril 2016, soit pratiquement il y a 3 ans hâtons nous avec lenteur,bien dans la tradition de notre beau pays

http://www.lerugbynistere.fr/news/la-composition-du-xv-de-france-face-a-langleterre-vue-par-les-reseaux-sociaux-0802191225.php

http://www.lerugbynistere.fr/news/xv-de-france-le-retour-de-bastareaud-fickou-a-laile-huget-a-larriere-la-logique-selon-brunel-0802191103.php

Un jeune pilier de ProD2 titulaire face à l'Angleterre, Fickou et Penaud aux ailes, Huget à l'arrière, 2 coffres à ballons au centre... J'ai arrêté de comprendre ou même d'essayer

ça ira mieux quand on aura la chambre climatique à Marcousis, on les congélera.
Pour le logiciel de liaison avec les club, pas nécessaire RI va s'en charger.
Pour moi on s'est réservé pour faire un gros coup à Twickenam

Alors, d'après vous, réaction et prestation honorable ou curée ?…

Je leur souhaite avant tout une production honorable et surtout sans blessé, on a donné avec Mathieu et on sait combien c'est dur pour les joueurs et pénalisant pour le club, alors si c'est pour prendre un carton, ce serait du gâchis.
On verra bien, avec ces genres de clients on ne peut rien prévoir, contre les Gallois avec une réussite NORMALE aux pieds à ce niveau de la compétition,un Huguet qui joue concentré et un deuxième latte qui ne se prend pas pour Castaignéde ça passe et tout le monde dit qu'on est les rois du monde et pourtant c'est le même jeu de brêle sur un rythme pourri.
Ce que je ne comprend pas c'est cet acharnement sur Bastaraud,on va le chercher,on sait ce qu'il sait faire et parfois bien faire,aujourd'hui je n'ai pas vu un seul centre sélectionnable ,capable de s'imposer au niveau international, face à Tuilagi qui???

Encore un gros match, beaucoup de rythme et peu de faute entre les Irlandais et les Ecossais.
Le rugby international m'impressionne, il ni a plus beaucoup d'écart entre les deux hémisphères et c'est bien.

SUD_OUEST : https://www.sudouest.fr/2019/02/09/les-contre-pieds-de-brunel-5806870-5103.php


XV de France : les contre-pieds de Jacques Brunel


Le retour de Bastareaud au centre et un paquet d’avants redynamisé avec les titularisations de Lambey et Bamba pour affronter l’Angleterre résonnent comme un changement de cap.


Le XV de France a longtemps baladé l’image ô combien romantique d’une équipe imprévisible. Oh bien sûr, le fantasme a été écorné depuis plusieurs saisons. Mais puisque ses joueurs éprouvent bien du mal à lui donner corps désormais, Jacques Brunel semble décidé à prendre le relais. Vendredi en tout cas, alors que le sélectionneur officialisait la composition de l’équipe qui devra affronter l’Angleterre dimanche, c’est l’impression qu’il a laissé.

Un pack allégé

Oui, certains de ses choix sont pour le moins déroutants. Il y a maintenant une semaine, pour relever le défi gallois (19–24), lui et ses adjoints avaient fait le choix de bâtir le paquet d’avants le plus lourd de l’histoire des Bleus et d’y adjoindre une ligne de trois-quarts faite de profils véloces et explosifs pour réciter un jeu tourné vers le mouvement. Les titularisations de Paul Willemse en deuxième ligne et de Romain Ntamack au centre incarnaient cette stratégie.

Une seule défaite, aussi amère soit-elle, aurait-elle suffi à inciter Jacques Brunel à changer son fusil d’épaule ? On peut se le demander. À Twickenham, il alignera un pack allégé avec les titularisations du Lyonnais Félix Lambey – « l’un des deuxième ligne les plus légers au niveau mondial », a-t-il admis – et du pilier droit Demba Bamba. Et une ligne de trois-quarts renforcée par l’association au centre de Mathieu Bastareaud et Geoffrey Doumayrou, louée pour sa densité défensive.

Rétropédalage, vous avez dit ? Le retour d’Antoine Dupont ne suffit pas à contrebalancer l’impression générale… Jacques Brunel s’en est pourtant défendu : « On a toujours envie de mettre de la vitesse. C’est notre credo. » Il est vrai que le sélectionneur a dû composer avec les blessures. Ainsi, le pilier droit rochelais Uini Atonio (145 kg), incertain toute la semaine (genou), n’est pas sur la feuille de match. Tout comme le centre Wesley Fofana (cuisse) et l’arrière Maxime Médard.

Un pragmatisme très « laportien » a peut-être également guidé certains de ses choix. Ainsi, la puissance étalée par Manu Tuilagi à Dublin (20–32) n’est sans doute pas étrangère à sa décision de faire appel à Mathieu Bastareaud.

Première cape pour Ramos

Il l’a admis en partie : « On a expliqué les raisons qui nous avaient poussées à mettre Romain Ntamack et Wesley Fofana la semaine dernière. Mais on avait aussi dit que Mathieu Bastareaud restait une option forte. Face à la puissance des Anglais, il peut avoir un impact intéressant. »

Cela se fait donc aux dépens de Romain Ntamack qui, bien qu’il soit présenté comme l’un des espoirs du rugby français, n’aura pas l’occasion d’enchaîner au lendemain de sa première sélection. « Le faire débuter à Paris était la meilleure solution », justifie Jacques Brunel. Mathieu Bastareaud, qui lie le sort du centre toulousain à celui de l’arrière Thomas Ramos qui connaîtra sa première sélection dimanche, approuve une démarche qui se veut protectrice : « Romain et Thomas (Ramos) débutent leur carrière internationale. Si on veut qu’ils durent, il ne faut pas les griller avec ce genre de match, ce genre de pression. » Admettons.

Pourtant, l’argument de la jeunesse n’a pas dissuadé Jacques Brunel d’aligner d’entrée Demba Bamba (20 ans) et Felix Lambey (24 ans) devant. Associé à la titularisation de Yacouba Camara en troisième ligne, aux dépens de Wenceslas Lauret, cela dessine les contours d’un pack plus mobile. « Oui pour Bamba et Lambey », estime le sélectionneur qui persiste pourtant à affirmer que ses joueurs ne souffrent pas du rythme pratiqué au niveau international : « Pour Camara par contre, ce n’est pas flagrant. Il est plus aérien, mais il est plus solide à l’impact. »

Hier, le sélectionneur a admis que la période actuelle était compliquée pour lui. « Bien sûr que c’est compliqué d’expliquer l’inexplicable. Mais il faut s’accrocher et croire en son équipe. » Quitte à la modifier donc ?

Les Italiens ont cédé face à l'épaisseur du banc Gallois.
Dans cette équipe il y a au moins 1 pilier qui tient en mêlée,un deuxième latte Sisi, très actif de même qu'un troisième ligne aile d'origine australe, ces garçons ne dépareraient pas à l'UBB, pourquoi aller chercher très loin dès gars qui sont parfois déboussolé, l'Italie c'est l'Europe non!!!

Déjà 4 essais, il faut vraiment oublier qu'on supporte l'équipe de France pour continuer à regarder ce match et admirer l'équipe Anglaise qui nous écrase de sa supériorité dans tout les compartiments du jeu, déprimant et malheureusement prévisible.
Espérons un autre visage en deuxième, là ou souvent on manque d'essence, pas de quoi être optimiste...

SCALP a écrit:Déjà 4 essais, il faut vraiment oublier qu'on supporte l'équipe de France pour continuer à regarder ce match et admirer l'équipe Anglaise qui nous écrase de sa supériorité dans tout les compartiments du jeu, déprimant et malheureusement prévisible.
Espérons un autre visage en deuxième, là ou souvent on manque d'essence, pas de quoi être optimiste...

C'est beau comme la touche de Brunel version UBB influence celle de L'EDF.
Huget et Picamoles, parfaits. Idem pour Guirado et Parra. Vite, on change.

Les jeunes apportent plus que les joueurs "d'expérience" les Bastareaud, Pica, Guirado apporte vraiment rien.... Quitte à sacrifier la prochaine cdm faisons jouer les jeunes pour préparer l'avenir et changer de sélectionneur parce que moustache c'était pas bon avec L'Italie et c'est toujours pas bon avec la France

Si Moustache à des coui.... il doit démissionner ce soir. Mais comme il n'en a pas

Outre le niveau minable que ceux qu'il qualifie de cadres, la défaillance tactique est entièrement de sa faute et  celle de son staff. On prend 5 essais strictement identiques sur des coups de pieds à suivre. Tactique déja employée largement la semaine dernière par les anglais en Irlande, donc connue.
Je pense qu'en Fédérale il y a de meilleures analyses de la part des staffs.

Sans parler des titularisations scandaleuses de Doumeyrou, Bastagros, Huget, Parra, Picamoles, .....

On joue au rugby comme il y a 15ans... On a absolument pas évolué dans notre jeu. Le jeu propose en top 14 n'aidant pas à préparer les joueurs au niveau international.
Bref on ferais bien de nommer Teague sélectionneur qu'il nous mette un grand coup de balais la dedans.

Mam's a écrit:On joue au rugby comme il y a 15ans... On a absolument pas évolué dans notre jeu. Le jeu propose en top 14 n'aidant pas à préparer les joueurs au niveau international.
Bref on ferais bien de nommer Teague sélectionneur qu'il nous mette un grand coup de balais la dedans.

I agree, RT for head coach!

Patrick, fais la bise à Lood de la part de Switch .

Subir, encaisser, perdre..., ça devient lassant la ritournelle du Rugby Français

le radis a écrit:Patrick, fais la bise à Lood de la part de Switch .

Beaucoup de beaux bestiaux mais je n'ai vu que Craven et son chien....enfin leur statue.

L'ÉQUIPE : https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Les-notes-du-xv-de-france-face-a-l-angleterre-un-naufrage-collectif/987521

Les notes du XV de France face à l'Angleterre: un naufrage collectif

Comme c'était à craindre, l'équipe de France n'a pas pesé lourd face à l'Angleterre à Twickenham (44-8 ).

Angleterre 6,9

Tout au long du match, le jeu au pied millimétré de l'ouvreur FARRELL ( 8 ) et du demi de mêlée YOUNGS ( 8 ) a fragilisé le rideau défensif français, avec l'aide du coup de patte de gaucher de DALY, impeccable à l'arrière (7). Mais ce n'est pas tout et la lecture du jeu, la qualité de passe de Youngs et Farrell, dès que les Anglais entraient dans les 22 mètres adverses, ont ouvert la porte à leurs attaquants de pointe. Changements de sens, courses croisées, sublime passe sautée, ils ont été en démonstration. Toujours à l'affût, MAY ( 8 ) a jailli à trois reprises de son aile gauche, grâce à son impressionnante pointe de vitesse, et SLADE (7), au centre, s'est souvent trouvé au coeur de l'action, interceptant (comme à Dublin la semaine passée) un ballon hésitant de Lopez. Devant, les montées défensives très rapides, la mobilité et la réactivité de la troisième ligne CURRY (7), B. VUNIPOLA (7) et WILSON (7) a étouffé et fait reculer le pack français du début à la fin. Le bouillant pilier droit SINCKLER (6) a bien chauffé les esprits français et a surtout beaucoup porté le ballon, tandis que le talonneur GEORGE (7) a été de tous les combats. Remplaçant de Itoje, blessé, le deuxième ligne LAWES ( 8 ) a enchaîné les plaquages offensifs.

France 3,1

L'équipe de France s'est noyée à Twickenham, encaissant face à l'Angleterre la deuxième plus large défaite de son histoire dans le Tournoi (36 points d'écart). Pour espérer rivaliser, l'équipe de France devait réaliser une entame parfaite, faire douter les Anglais, tenir le score. Elle a fait tout l'inverse. Après 65 secondes de jeu, les Anglais avaient déjà frappé, inscrivant un essai par Jonny May, prélude d'une première période cauchemardesque (30-8 à la pause). Les Bleus, pourtant prévenus, n'ont notamment jamais trouvé la parade face au jeu de pied de pression diabolique des Anglais.

Huget 4

Il avait fini son échauffement par une série de réceptions, signe qu'il s'attendait au bombardement qu'il a subi. Le Toulousain ne s'en est pas trop mal sorti globalement (3 réceptions réussies, 1 raté), même s'il a été régulièrement secoué au point de chute et a été en retard sur certains replacements. Il a créé l'un des seuls éclairs offensifs de l'après-midi, en battant trois défenseurs avant d'envoyer Penaud à l'essai. Touché, il a été remplacé à la pause par RAMOS (4).

Penaud 3

Apathie et énergie. Erreurs et fulgurances. Deux essais encaissés où il est passif et laisse May sprinter ou le manoeuvrer, un qu'il inscrit en résistant au retour d'Ashton. Voilà le résumé du match très contrasté et parfois incompréhensible de Damian Penaud, qui est par ailleurs sort dix minutes pour un protocole HIA. Il sera difficile que son talent s'exprime pleinement au niveau international sans davantage de décision et de constance.

Bastareaud 3

Le match est allé souvent trop vite pour lui, notamment en première période où ses replacements sur les jeux au pied anglais étaient lents. Mais quand le jeu est venu dans sa zone, il a le plus souvent répondu présent, tenant le choc sur la ligne d'avantage grâce à son énorme quintal, sauf face à Lawes : il a ainsi fini avec 8 plaquages (0 raté) et deux offloads qui ont ouvert des espaces.

Doumayrou 3

A part une passe au sol sur un ballon sous pression et un plaquage mangé (pour sept réussis), le Rochelais n'a pas grand-chose à se reprocher. Comme à son habitude, il a bien géré la zone extérieure en défense, ce qui était parfois compliqué au vu des déséquilibres. Offensivement, il a été propre mais n'a pas fait de différence.

Fickou 2

Une obstruction évitable sur un ballon haut en première mi-temps, un plaquage sans ballon qui ne s'imposait pas sur Ashton qui vaudra essai de pénalité et carton jaune : cela fait 10 points au débit du Parisien. Mais Fickou a aussi assuré quelques bonnes couvertures. Offensivement, il a manqué de spontanéité, notamment à la réception d'une diagonale de Lopez.

Lopez 2

Un début de match catastrophique, avec une mésentente avec Guirado et un plaquage raté sur Day qui ont amené le premier essai anglais. Ensuite, comme Parra, le Clermontois a souffert de la comparaison dans le jeu au pied, malgré une belle diagonale vers Fickou. Solide défensivement face à Tuilagi, il a coûté un essai en se faisant naïvement intercepter une passe par Slade. Remplacé par NTAMACK (57e).

Parra 2

L'idée des Bleus était la même que les Anglais : mettre la pression par du jeu au pied dans les couloirs. Mais la différence de précision entre les « box kicks » de Parra et ceux de Youngs et Farrell a été criarde, et c'est en partie ce qui explique l'écart final et l'impuissance française. Missionné pour soutenir en deuxième et troisième rideau, il a été défaillant à deux reprises, dont l'une sur l'essai de May. Bref, le vice-capitaine n'a pas apporté l'expérience et la maîtrise attendues. Remplacé par DUPONT (47e).

Picamoles 5

Une performance solide, présent dans le registre du combat, rugueux sur l'homme. Il fut même l'un des rares à exister et à rivaliser face à l'armada anglaise. Il termine par ailleurs meilleur plaqueur (11) côté français dont 7 avant la pause. Avec le ballon, il a connu un peu de déchet, dont une munition rendue à l'adversaire, sinon il a trouvé des solutions après contacts. Malheureusement sans jamais faire de différence définitive.

Iturria 3

Twickenham ne lui avait pas laissé que de bons souvenirs, l'édition 2019 ne lui aura pas remonté le moral. Le Clermontois s'est démené, mais il a surtout beaucoup souffert. A la 25e, il met son équipe sur le reculoir en subissant une charge qui conduit au deuxième essai anglais (25e). Il perd un ballon en touche (33e), commet un en-avant sur un bon ballon de relance (48e). A son crédit une munition chapardée à l'alignement anglais (46e) et tout de même dix plaquages.

Camara 3

Suractivité, vitesse d'intervention et intelligence, autant d'atouts attendus avec enthousiasme à l'annonce de son retour dans l'équipe de départ. Mais dans un match où l'équipe de France n'a fait que défendre ou alors courir vers son en-but après le jeu au pied adverse, il était forcément bien moins à l'aise. Il a couvert du terrain mais sans trouver une véritable efficacité. Il est lobé en touche (19e) et a fatalement très peu porté le ballon.

Lambey 3

Le Lyonnais était récompensé de son entrée tonitruante face aux Gallois, il a eu droit à un bizutage en règle à Twickenham. Disponible dans tous les compartiments du jeu, il a lui aussi été en difficulté dans les collisions, notamment sur les ballons qu'il a porté. Auteur de 6 plaquages pour un seul raté, il a en revanche été à son avantage en touche où il a réussi un sans-faute (3/3). A son débit, il dégueule la balle (68e) sur l'une des rares possessions longues françaises dans les 15 m adverses. Remplacé par Alldritt (70e).

Vahaamahina 3

Dans ce naufrage collectif entamé dès la première minute, les leaders ont forcément une plus grosse part de responsabilité à assumer. Présent en défense avec 8 plaquages sans échec, dans le jeu au près aussi, il a démontré la même activité que d'habitude. Il a toutefois beaucoup plus subi dans les duels et dans les collisions. On l'a vu une fois bien accéléré le jeu derrière un ruck en jouant les demis de mêlée pour Lopez. Il a cédé sa place (55e) à Willemse.

Bamba 5

De Soyaux-Angoulême (Pro D2) à Londres, la marche était haute mais le droitier n'a pas à rougir de sa performance compte-tenu du contexte dans lequel il était plongé. De bons plaquages toniques dont un sur Ashton qui filait au milieu du terrain (18e), quelques duels gagnés le ballon sous le bras, il a aussi tenu la route en mêlée face à Mako Vunipola. Une cravate sur Tuilagi qui aurait pu lui coûter plusieurs minutes dehors voire pire. Il est finalement remplacé par Aldegheri (56e).

Guirado 3

Il faut du courage pour revenir, chaque semaine, et remettre la même envie. Le capitaine des Bleus a franchi plusieurs fois le rideau anglais, plaqué beaucoup (9), compensé, mais a connu aussi du déchet. D'abord en touche avec deux échecs en première période, il concède une pénalité (6e), puis il est pris sur le crochet de Slade pour le deuxième essai anglais (40e). En revanche il a bien joué le coup sur l'essai de Penaud (35e). Bourgarit finira la partie, entrée à la 76e.

Poirot 3

C'est une constante chez lui, l'investissement dans le combat. Il termine la rencontre avec 9 plaquages après être sorti (65e) puis rentré de nouveau (70e) en remplacement de Priso blessé. Il joue lui aussi bien le coup sur l'essai de Penaud (34e) en écartant vite la balle, reprend l'ailier May (39e) sur une relance bien amorcée. En revanche, il est emporté (62e) sur la mêlée introduction France à 22 mètres face aux poteaux anglais et concède une pénalité.

Les remplaçants français

Dans un contexte délicat, DUPONT a créé un nombre impressionnant de différences, mais il a manqué de justesse dans la conclusion. Baladé de l'arrière à l'ouverture, NTAMACK a eu du mal à peser et il a raté une touche sur pénalité qui a lancé une action d'essai anglaise. Pour sa première sélection, RAMOS a été globalement propre mais a commis un pêché de gourmandise sous ses poteaux en fin de match. Devant, ALLDRITT a été très perforant, WILLEMSE a gagné la ligne d'avantage mais perdu un ballon, BOURGARIT a raté un lancer et ALDEGHERI a explosé sur une mêlée.

SUD-OUEST : https://www.sudouest.fr/2019/02/07/tournoi-des-6-nations-suivez-angleterre-france-en-direct-commente-5801629-4572.php

Tournoi des Six Nations : le naufrage des Bleus à Twickenham

Submergé par une équipe d’Angleterre qui maîtrise parfaitement son rugby, le Quinze a subi une humiliation lors de la deuxième journée du tournoi des Six Nations ( 44–8 )

Le Quinze de France a fait naufrage ce dimanche après-midi à Twickenham ( 44–8 ), subissant sa plus lourde défaite dans l’histoire du tournoi depuis qu’il est passé à six nations. En 2001, avec Bernard Laporte comme entraîneur, les Bleus avaient encaissé un cinglant 48 à 19 dans l’antre des futurs champions du monde. Mais ils avaient su rebondir rapidement. On doute que cette équipe ait la même capacité.

Il y a dix jours, les hommes de Jacques Brunel avaient fait illusion pendant une mi-temps face aux Gallois avant de perdre pied ( 24–19 ) en deuxième période. Cette fois, ils ont explosé dès la première demi-heure de jeu, incapables de résister aux accélérations d’une équipe d’Angleterre puissante, rapide, très pragmatique.

Dans deux semaines, les Français accueilleront les Ecossais pour tenter de sauver ce qui peut l’être. Mais à huit mois de la Coupe du monde où ils retrouveront les Anglais en poule, on peut légitimement s’interroger sur la capacité des Bleus à atteindre les quarts de finale.

À Dublin, il n’avait fallu qu’une minute et 42 secondes à Jonny May pour ouvrir le score face aux Irlandais. Ce dimanche, l’ailier de Leicester a fait mieux, inscrivant le premier essai après une minute et six secondes seulement, avec au départ un ballon relâché par Guilhem Guirado aussitôt exploité par l’arrière Elliot Daly dont le coup à suivre était repris par May.

Ce début de match cauchemardesque a donné le ton d’une première mi-temps qui a tourné au calvaire pour les Bleus complètement dépassés par le tempo, la vitesse d’exécution d’une équipe d’Angleterre qui s’est nourri des erreurs françaises.

Après trente minutes, May avait déjà inscrit un triplé à une défense française aux abois, souvent mise sous pression par le jeu au pied d’Owen Farrell, Henry Slade ou Chris Ashton. Au milieu de la débâcle, il y eut certes quelques moments de rébellion, souvent impulsé par le jeune Damian Penaud, auteur d’un essai (35) qui ne fut même pas un cache-misère. Car durant ce premier acte, Guirado et ses équipiers n’eurent aucune réponse structurée à opposer aux Anglais, juste des initiatives individuelles désordonnées.

En début de deuxième mi-temps les rentrées des jeunes Toulousains Thomas Ramos, et Antoine Dupont à la place de Yoann Huget et Morgan Parra ont redonné un peu de mordant aux Français. Embellie très fugitive car Slade interceptait une passe de Camille Lopez et tapait à suivre. À la lutte avec Ashton, Gaël Fickou plaquait l’ancien Toulonnais sans ballon. La sanction tombait : essai de pénalité et carton jaune contre le Parisien (37–8 à la 49e).

C’est une défaite record qui se profilait pour les Bleus d’autant que Farrell ajoutait un 6e essai après une pénalité vite jouée (55e). Il y eut alors un sursaut d’orgueil des Bleus dans le sillage d’Antoine Dupont. Cette réaction leur aura permis d’éviter une addition plus lourde, au-delà des 50 points.

Le fait du match : l’entame éclair anglaise

Pas dit que les Français se sentent beaucoup mieux à la lecture de cette petite statistique. Mais au moins, ils se sentiront un peu moins seuls. Comme face à la Nouvelle-Zélande, le Japon, l’Australie et l’Irlande, soit lors des quatre derniers tests qu’elle venait de disputer, l’Angleterre a réussi à inscrire un essai dans les trois premières minutes de jeu. Après seulement 1 minute et six minuscules secondes cette fois, Jonny May a aplati le premier de ses trois essais de la journée. Une action née d’un ballon perdu par les Français, plus précisément par Guilhem Guirado, qui n’est pas parvenu à maîtriser un passe de Camille Lopez. Un coup de pied a placé le ballon dans le dos du rideau tricolore fatalement désorganisé et, à la course, l’ailier anglais a déposé les défenseurs français.

Le chiffre : 3

Soit le nombre d’essais marqués par Jonny May qui a livré sur son aile un duel de haut niveau avec son vis-à-vis Damian Penaud. Il a inscrit les deux premiers grâce à des jeux au pied, suite à des turn-overs, dans le dos de la défense française. Son troisième est un modèle. Arrêté sur son aile à 5 mètres de la ligne française, il a été servi d’une longue passe par son ouvreur Owen Farrell. Malgré tout, il a cadré et débordé Damian Penaud. Ce dernier lui a rendu la monnaie de sa place quelques minutes plus tard, mais le mal était fait.

Le joueur : Damian Penaud

L’ailier clermontois a été l’un des rares Français à surnager. Et cela même s’il a perdu l’un de ses duels face à Jonny May (24e). Mis lui aussi sous pression par le jeu au pied anglais, il n’a pas commis de faute. Mieux, Damian Penaud a une nouvelle fois démontré ses qualités offensives en dénichant quelques rares espaces dans le rideau anglais. Il est à la conclusion de la percée de Yoann Huget qui lui permet de prendre sa revanche sur son vis-à-vis (34e).

Bamba ne joue pas à Angoulème et Penaud me semble mériter plus de 3 ...pour le reste c'est globalement triple zéro !!!

J'ai coupé ma tv à la mi-temps, puis j'ai remis , et après 15 mn en deuxième définitivement éteint, c'est triste , j'en peux plus de la consanguinité, du copinage , de l'amateurisme de notre rugby. Brunel est un has been ,après Novès on cumule, son staff j'en pense rien, Bonnaire n'à jamais entrainé et premier job on lui donne la touche de l'edf , Elissalde mort de rire , Bruno, il serait pas là c'est pareil. La charnière est nulle, la date limite de consommation est dépassée, il les regarde les matchs , et qu'on ne me dise pas que les meilleurs sont sur le terrain, faux archi faux, déjà commençons par faire jouer les joueurs à leur place , quand on à pas le temps on mets des ailiers à l'aile, des arrières à l'arrière, des centres au centre.

C'est un calvaire cette équipe de France, il faut tout balayer et reconstruire de zéro avec les jeunes ! Marre de voir les têtes de loosers avec Guirado en tête de gondole être dans le XV de départ, dehors les Guirado,Parra,Picamoles etc, Brunel avec un peu d'honneur présente sa démission en fin de tournoi et laisse sa place à un sélectionneur étranger pour apporter de nouvelles idée ( les irlandais et les anglais le font !). A l'avenir, je veux voir un XV de départ composé de:

Poirot-Bougarit-Bamba-Vaha-Iturria-Camara-Aldritt-Woki-Dupont-Jalibert( si il revient à un bon niveau)-Retière-Fofana-Fickou-Penaud-Médard, ça c'est du solide et ça va envoyer du jeu !

pas de note à donner et surtout pas de blabla, il ni à rien à ajouter le spectacle se suffit à lui même.Les Anglais peuvent rire, à l'économie en jouant intelligemment aux pieds avec des joueurs aux moyens physique certains ( on tape, on court, on marque ,on défend)se sont constamment joué de nous, nous mettant sur le reculoir.
Il semble qu'on n'avait pas prévu le coup.
Ils peuvent rester 10ans à Marcoussis, il n'en sortira rien.
Il faut virer ce staff,voir si Mignoni qui semble avoir un peu d'enthousiasme est prêt pour prendre courageusement ce bâton merdeux,ce groupe tel quel n'est pas un cadeau.
RI va avoir un travail simplifié, évaluer la qualité du Rugby national,peut rester chez lui,c'est le néant,pas de collectif et qualités individuelles faibles.
Ne pas oublier de renvoyer les vieux à la maison,sans prime évidemment.

Depuis des années on tente de remonter des moellons sur des mûrs instables et fissurés, avant que le mortier ne prenne on déjointe quelques pierres pour en remettre de nouvelles afin de rechercher sans fin une harmonie qui n'existe pas...bref au point ou nous en sommes (éviter la cuillère de bois ) il est temps de faire table rase, de repartir sur des bases saines en commençant par de vraies fondations. La faillite est collective (FFR, clubs, Ligue, joueurs...) il faut donc tout révolutionner quitte à trouver un Mao en ovalie capable de faire du ménage en coupant quelques têtes
Le tournoi est mort , malgré les beaux discours que l'on ne manquera pas de nous servir il n'y a rien à attendre de la coupe du monde où le seul objectif sera d'éviter l'humiliation....essayons au moins de sauver, s'il n'est pas trop tard, "notre" CDM de 2023...car ne nous leurrons pas le chantier est immense et rebâtir une équipe compétitive nécessitera à minima 4 ans...
Et dire que j'ai des amis qui ont cassé leur tirelire pour suivre nos bleus au pays du soleil levant ...les pauvres