Prolongations, Signatures, Départs pour 2012/2013 ???

Je suis étonné de ne pas voir plus de joueurs de l'Aviron songer à partir, vu que Bayonne semble mal barré.
Franchement, ca me ferai mal au c.. de voir Mike Phillips jouer en ProD2

Quant à nous, bah il nous faut un vrai bon buteur.
Camille est plus un animateur, et je ne sais pas si Sanchez (que j'ai peu vu encore) est bon buteur.
Il nous faut un buteur, que ce soit un 9 (comme Parra), un 10 (comme Beauxis) ou même un 15 (comme a pu le faire Traille), mais sans grand buteur, ce sera dur l'an prochain (ca l'ai déjà maintenant).
Combien de match avons nous perdu faute de points pris au pied ?
Quand je vois Agen qui est l'équipe marquant le moins d'essais mais qui est 8ème, ca me fait c.... moi.

http://www.sudouest.fr/2012/04/04/obliges-d-acheter-francais-678196-8.php

Le principe des quotta de non jiff par d'un bon sentiment. Le problème est que les clubs riches recruteront encore plus de jeunes français chez leurs concurrents moins aisés et ne les feront beaucoup moins jouer que s'ils étaient restés dans leurs clubs de formation. Pour les petits clubs pour qui l’international français est bien trop cher, j'ai bien peur que nous ayons des XV en grande partie étranger à la maison et français à l'extérieur

Y a un truc qui m'a interpellé dans l'explication en fin d'article, pourquoi Jérome Thion ne serait-il pas un Jiff ? Le mec n'a connu que la France... Y a un truc qui m'échappe là...

En tout cas, d'accord avec toi Patrick, ça risque faire un championnat à 2 vitesses avec un écart grandissant entre les grosses équipes et les petites équipes... Et pas une très bonne chose pour nos Bordelo-béglais, avec leur petit budget...

Si un gars s'est mis au rugby tard (après 19 ans, par exemple un 2nde ligne qui était fan de basket) ou n'est pas passé par un centre de formation (entre 20 et 23 ans ?), ben il est cuit, il est moins Jiff que le fidjien/roumain/géorgien qu'on a sorti de son pays à 17/18 ans Nous vivons dans un monde moderne.
Thion a commencé le rugby à 20 ans.

Pour contrer ce problème, il aurait fallu pouvoir prendre en compte n'importe quelle licence dans une fédération reconnue par le Ministère.

Pourquoi tout cela, quelle utilité, dans quel but.
Pour moi c'est au plus fort la guirlande comme on dit dans mon quartier.
Si nos jeunes joueurs formés sont bons, motivés pour être de vrais professionnels, ils y arriveront, ils auront leur place dans les clubs au plus haut niveau.Comment sont nos étrangers, nous les côtoyons pour certains depuis plusieurs saisons.Avant tout des pros,hygiène de vie, disponibilité,adhésion au groupe,implication sur et autour du terrain, simplicité vis à vis des supporters.
La formation que nous donnons à nos jeunes est elle partie prenante de tout ça?
Je pense au contraire que la protection, l'assistanat dans ce domaine comme ailleurs ne conduit à rien de bon, au contraire, l'émulation, la concurrence sont des éléments moteurs de la réussite en sport comme ailleurs.
Si en plus selon la démonstration de Patrick, cela devient injuste et ridicule, quoi penser.
Il faudra peut être un jour avoir pratiqué le Rugby depuis la crèche pour pouvoir satisfaire aux critères.
Tout cela est de la "connerie", les clubs fortunés pourront tourner aisément ce problème, une fois de plus on agît sur les effet et pas sur les causes, c'est le système éducatif qu'il faut changer, à commencer par la relation jeune, famille et entourage.

patrick a écrit:Si un gars s'est mis au rugby tard (après 19 ans, par exemple un 2nde ligne qui était fan de basket) ou n'est pas passé par un centre de formation (entre 20 et 23 ans ?), ben il est cuit, il est moins Jiff que le fidjien/roumain/géorgien qu'on a sorti de son pays à 17/18 ans Nous vivons dans un monde moderne.
Thion a commencé le rugby à 20 ans.

Pour contrer ce problème, il aurait fallu pouvoir prendre en compte n'importe quelle licence dans une fédération reconnue par le Ministère.

Ok merci Patrick, je ne savais pas que Thion n'avait débuté qu'à 20 ans...
Donc en fait, c'est vraiment des règles à la con qui vont largement creuser les écarts entre les équipes du Top 14... Du grand n'importe quoi...

6 ans de rugby et hop, direct en équipe de France

http://www.sudouest.fr/2012/04/06/l-union-cote-marche-680217-773.php

Par nicolas le gardien

L'Union, côté marché
La saison de l'UBB lui a fait gagner en attractivité à l'extérieur. Tour d'horizon, avec des agents.

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Laurent Marti, en fin de saison dernière. (photo laurent theillet)

AVEC NICOLAS ESPITALIER

Jour J - 14. C'est à un poil près, la durée qui sépare l'Union Bordeaux-Bègles de l'un des matchs les plus cruciaux de son histoire récente face à Agen. Et c'est le temps qu'il reste avant l'ouverture officielle (1) de la période des mutations. Si le recrutement n'est pas bouclé, le club y travaille, à coup d'heures de vidéos pour Laurent Marti et le futur staff ; le président se chargeant des relations et des négociations avec les agents.

L'UBB au sein du « marché » et selon ces derniers ? D'abord, un club gagnant en attractivité. « Je connais des joueurs qui regrettent d'avoir dit non à Bordeaux-Bègles il y a un an » répond Miguel Martinez. « Nos joueurs nous posent des questions, se renseignent spontanément » ajoute Jérôme Lollo. « Laurent Marti a dû avoir beaucoup de propositions de services » enchaîne de son côté Yoan Lamaison.

Les raisons ? L'attractivité géographique - qui en était déjà une -, les résultats positifs évidemment. Mais aussi « un projet attractif par le jeu développé, l'état d'esprit montré sur le terrain » expliquent les deux premiers. « Parce que c'est un club qui monte en puissance à tous les niveaux, par la personnalité de son président qui a su réussir à amener du monde autour de lui, à attirer du public au stade Chaban-Delmas. Et voir des Heini Adams ou Ole Avei choisir de rester est aussi un signe fort. C'est rafraîchissant » ajoute Yoan Lamaison.
Reihana, Ibañez…

À l'étranger, le club reste encore « peu connu », dit l'Écossais Jonathan Stuart, ancien joueur de Lyon et de La Rochelle devenu représentant de joueurs. « Mais qu'un Bruce Reihana ait osé y aller l'an passé et y prolonge, interpelle. Et s'ils persistent dans les résultats, ils vont attirer de plus en plus les regards. » Frédéric Bonhomme, qui travaille pour plusieurs étrangers, abonde: « en terme d'image, la victoire contre Toulouse devant 34 000 personnes est un cap majeur. Et le club peut s'appuyer sur le bon bouche-à-oreille des joueurs présents. Pour un « Top 14 », ils ne sont plus le dernier choix. »

L'arrivée - encore non officielle - la saison prochaine de Raphaël Ibañez, est une nouvelle donne. Si l'ancien capitaine des Bleus est avis prenant dans les profils, les choix et a rencontré de potentielles recrues avec le président, il n'est pas encore sous contrat et n'intervient pas dans les discussions. « C'est un des très beaux coups réalisés par Laurent Marti, un signe de professionnalisation, reprend Yoan Lamaison. Il n'a pas de passé en tant que directeur sportif ou manager mais son vécu en tant que joueur parle. »

Des propos publics qui correspondent à ceux entendus hors micros. Et les intéressés ne cachent pas non plus les limites actuelles de l'UBB sur les cas très concurrentiels. « L'Union plaît, mais est encore derrière des gros bien établis à ce niveau, comme Toulouse, Clermont ou l'USAP, pointe Yoan Lamaison. La prochaine étape, c'est de pérenniser le club en Top 14, d'attirer encore des partenaires, mécènes. L'argent reste le nerf de la guerre. »
Budget et incertitude

Si avec un budget prévisionnel revu à la hausse (11 M€ contre 8,7 M€ cette saison), le club gagne (un peu) en marge de manœuvre salariale, il restera, en cas de maintien, dans les deux plus faibles. « Laurent Marti ne fait pas de propositions au ras des pâquerettes, dit Jérôme Lollo. Mais, s'il y a quelques gros contrats qui correspondent à ceux moyens de Top 14, la plupart sont dans la fourchette basse. » Un président « lucide » (Jonathan Stuart) qui « cherche la perle rare au juste prix », soucieux « de ne pas déséquilibrer le vestiaire » (Laurent Quaglia) et qui « réussit des coups grâce à sa force de conviction. » « Ils doivent avoir du nez. Après, à salaire égal, les joueurs aiment être leaders dans la construction plutôt que d'être un parmi d'autres » dit Frédéric Bonhomme.

Au final ? « La plus belle preuve de l'attractivité a été de réussir à resigner tout le monde » dit Laurent Quaglia. Côté recrutement, « il y a une certaine frustration car on aurait pu constituer deux équipes de même valeur mais on est bloqué par l'aspect financier et les places hors-JIFF » disait le 19 mars Laurent Marti. Qui doit composer aussi avec un frein majeur auprès des joueurs de très haut niveau intéressés : l'incertitude sportive. Une victoire à Lyon aurait probablement accéléré plusieurs dossiers importants.

(1) Des pré-contrats peuvent être signés depuis le 20 février.


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Une petite vidéo où on peut voir qu'il (le 15 en bleu) est plus solide que le gars des Waikato qui pourtant vient pour lui en mettre une sévère