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Coupe du Monde 2019 au Japon
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
Il ne faudrait pas qu'immédiatement après une phase de poule poussive, nos gars soient en pleine bourre ... pour reprendre l'avion direction Paris



Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
A chaque coupe du monde, c'est tjrs la même histoire: préparation physique la plus dure jamais effectuée... blablababla... ça dure depuis 1995 cette histoire.
le radis- Team modo
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
« Pour l'instant, je ne ressens rien des bienfaits de cette préparation, constate le centre parisien Gaël Fickou. Comme on est en surcharge de travail, on n'atteint pas des vitesses hyper élevées. Là, avec l'enchaînement des tâches, j'ai l'impression de ne pas pouvoir accélérer. Mais comme on est soumis à des répétitions de sprints et de difficultés qu'on ne rencontrera jamais en match, j'imagine qu'on sera frais quand arriveront les premières rencontres. Ouais, j'espère que ça va payer... »
J'espère quand même qu'ils ne sont pas en train de nous les transformer en coureurs de demi-fond… car même s'ils ne font pas du 100 m, pour la vitesse il faut pouvoir travailler souvent à son allure max ou 95% (ce n'est pas la même fatigue entre sprinters et demi-fondeurs).« Il faudra alors être capable de changer de rythme, d'accélérer, de mettre beaucoup d'intensité, prévient Brunel. Parce que c'est ce qui fait la différence face à des défenses très bien organisées. »
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biscouette- Centre de presse
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
Biscouette a écrit:« Pour l'instant, je ne ressens rien des bienfaits de cette préparation, constate le centre parisien Gaël Fickou. Comme on est en surcharge de travail, on n'atteint pas des vitesses hyper élevées. Là, avec l'enchaînement des tâches, j'ai l'impression de ne pas pouvoir accélérer. Mais comme on est soumis à des répétitions de sprints et de difficultés qu'on ne rencontrera jamais en match, j'imagine qu'on sera frais quand arriveront les premières rencontres. Ouais, j'espère que ça va payer... »J'espère quand même qu'ils ne sont pas en train de nous les transformer en coureurs de demi-fond… car même s'ils ne font pas du 100 m, pour la vitesse il faut pouvoir travailler souvent à son allure max ou 95% (ce n'est pas la même fatigue entre sprinters et demi-fondeurs).« Il faudra alors être capable de changer de rythme, d'accélérer, de mettre beaucoup d'intensité, prévient Brunel. Parce que c'est ce qui fait la différence face à des défenses très bien organisées. »
Ton commentaire m’a fait pleurer de rire




Titou- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
le radis a écrit:A chaque coupe du monde, c'est tjrs la même histoire: préparation physique la plus dure jamais effectuée... blablababla... ça dure depuis 1995 cette histoire.
La plus dure, la plus intense, la plus ceci la plus cela...on s'en fout !!! La seule qui compte c'est la plus efficace.
C'est un peu ce que disait Vincent : aujourd'hui les techniciens se rassurent par des stats ...alors on en fait toujours plus ...mais pour quoi au final ?
On connait tous des gens qui ont passé leur vie à bachoter et qui n'ont... jamais eu leur bac !!!

sudiste- Unioniste de la première heure
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
Le pb Titou, c'est que je suis sérieux même si mes formulations peuvent paraître toujours un peu caustiques.Titou a écrit:Biscouette a écrit:« Pour l'instant, je ne ressens rien des bienfaits de cette préparation, constate le centre parisien Gaël Fickou. Comme on est en surcharge de travail, on n'atteint pas des vitesses hyper élevées. Là, avec l'enchaînement des tâches, j'ai l'impression de ne pas pouvoir accélérer. Mais comme on est soumis à des répétitions de sprints et de difficultés qu'on ne rencontrera jamais en match, j'imagine qu'on sera frais quand arriveront les premières rencontres. Ouais, j'espère que ça va payer... »J'espère quand même qu'ils ne sont pas en train de nous les transformer en coureurs de demi-fond… car même s'ils ne font pas du 100 m, pour la vitesse il faut pouvoir travailler souvent à son allure max ou 95% (ce n'est pas la même fatigue entre sprinters et demi-fondeurs).« Il faudra alors être capable de changer de rythme, d'accélérer, de mettre beaucoup d'intensité, prévient Brunel. Parce que c'est ce qui fait la différence face à des défenses très bien organisées. »
Ton commentaire m’a fait pleurer de rire« coureurs de demi-fonds »
Là s'ils perdent autant de poids, c'est qu'ils ne perdent pas que du gras, mais du muscle aussi (Itturia et Fickou dans l'article).
Donc j'espère vraiment qu'ils savent ce qu'ils font (sur les questions énergétiques, musculaires, mentales…), sachant qu'en plus il y a des profils très divers.
La complexité du rugby c'est qu'il faut allier vitesse, force et endurance… C'est un peu la quadrature du cercle.
Il ne faudrait pas passer d'une extrême à l'autre : en 2015 on tannait Ben Arous pour qu'il prenne 5 kg !!
Par ailleurs, dans l'absolu il est fort possible qu'un joueur se sente mieux avec -5kg, sauf qu'il y a toujours un temps d'adaptation de notre organisme, qui peut vouloir les reprendre s'il les a perdu trop vite, il peut y avoir dans certains cas un affaiblissement (avant de trouver un nouvel équilibre plus tard), etc.
Tu as raison Sudiste, en bref il faut du recul…
Ça me fait penser aux révisions de dernières minutes avant un exam'…
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biscouette- Centre de presse
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
Biscouette a écrit:Le pb Titou, c'est que je suis sérieux même si mes formulations peuvent paraître toujours un peu caustiques.Titou a écrit:Biscouette a écrit:« Pour l'instant, je ne ressens rien des bienfaits de cette préparation, constate le centre parisien Gaël Fickou. Comme on est en surcharge de travail, on n'atteint pas des vitesses hyper élevées. Là, avec l'enchaînement des tâches, j'ai l'impression de ne pas pouvoir accélérer. Mais comme on est soumis à des répétitions de sprints et de difficultés qu'on ne rencontrera jamais en match, j'imagine qu'on sera frais quand arriveront les premières rencontres. Ouais, j'espère que ça va payer... »J'espère quand même qu'ils ne sont pas en train de nous les transformer en coureurs de demi-fond… car même s'ils ne font pas du 100 m, pour la vitesse il faut pouvoir travailler souvent à son allure max ou 95% (ce n'est pas la même fatigue entre sprinters et demi-fondeurs).« Il faudra alors être capable de changer de rythme, d'accélérer, de mettre beaucoup d'intensité, prévient Brunel. Parce que c'est ce qui fait la différence face à des défenses très bien organisées. »
Ton commentaire m’a fait pleurer de rire« coureurs de demi-fonds »
Là s'ils perdent autant de poids, c'est qu'ils ne perdent pas que du gras, mais du muscle aussi (Itturia et Fickou dans l'article).
Donc j'espère vraiment qu'ils savent ce qu'ils font (sur les questions énergétiques, musculaires, mentales…), sachant qu'en plus il y a des profils très divers.
La complexité du rugby c'est qu'il faut allier vitesse, force et endurance… C'est un peu la quadrature du cercle.
Il ne faudrait pas passer d'une extrême à l'autre : en 2015 on tannait Ben Arous pour qu'il prenne 5 kg !!
Par ailleurs, dans l'absolu il est fort possible qu'un joueur se sente mieux avec -5kg, sauf qu'il y a toujours un temps d'adaptation de notre organisme, qui peut vouloir les reprendre s'il les a perdu trop vite, il peut y avoir dans certains cas un affaiblissement (avant de trouver un nouvel équilibre plus tard), etc.
Tu as raison Sudiste, en bref il faut du recul…
Ça me fait penser aux révisions de dernières minutes avant un exam'…
Tu as bien raison, j'ai en tête une des fameuses prépa de l'équipe de France qui nous avait flingué Serin entre autre, c’était la période muscu à fond, il en avait perdu sa technique

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Scalp- Team modo
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
On sent déjà poindre quelques interrogations sur le bien fondé de la préparation proposée. A ce rythme on va arriver cramés pour les 3 matchs de préparation et on risque se faire déborder par la fraicheur des Ecossais et des Itraliens qui eux ne se projettent certainement pas vers les sommets de la RWC. Si on arrive au Japon sans confiance et avec donc avec un jeu restreint en dernière minute, les confrontations face aux argentins et aux anglais pourraient s'avérer pénibles
S'il fallait parier sur un retour rapide à l'UBB de Cordero ou de Poirot, je tablerais plutôt sur celui du pilier


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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
C'est ballot parce que celui dont a le moins besoin- en match- c'est le pilier gauche ci-dessus dénommé. 

le radis- Team modo
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
Oui Baptiste particulièrement avait été flingué par la prépa de l'été 2017.
Effectivement Patrick, c'est pas super rassurant.
Je ne suis pas spécialiste de muscu et ne maîtrise pas encore toutes les subtilités de l’entraînement de vitesse ou de demi-fond, mais je me pose encore des questions sur ce que l’on fait dans le rugby et en EdF en particulier – même si niveau muscu ça s’est amélioré (on respecte plus le morphotype des joueurs, voir les Connor, Lesgourgues, Kolbe, etc.).
Je me souviens aussi des propos d’un entraîneur d’athlé qui s’était investi dans un club (de fédérale je crois) auprès des jeunes et qui avait fini par jeter l’éponge parce que pas compris.
Selon la discipline et ce que l’on souhaite à l'intérieur de celle-ci en fonction du profil, il peut y avoir des différences d’entraînements énormes, et parfois qui semblent aller à l’encontre de ce que l’on croit évident («évident» juste parce qu’on fait ça depuis toujours) – il faut parfois réduire le kilométrage pour progresser, sur les entraînements de sprint on passe plus de temps à récupérer qu’à courir, etc.
Radis, pas de pb, avec les 15 kg que Jeff aura perdu, il pourra jouer à l'aile !
Effectivement Patrick, c'est pas super rassurant.
Je ne suis pas spécialiste de muscu et ne maîtrise pas encore toutes les subtilités de l’entraînement de vitesse ou de demi-fond, mais je me pose encore des questions sur ce que l’on fait dans le rugby et en EdF en particulier – même si niveau muscu ça s’est amélioré (on respecte plus le morphotype des joueurs, voir les Connor, Lesgourgues, Kolbe, etc.).
Je me souviens aussi des propos d’un entraîneur d’athlé qui s’était investi dans un club (de fédérale je crois) auprès des jeunes et qui avait fini par jeter l’éponge parce que pas compris.
Selon la discipline et ce que l’on souhaite à l'intérieur de celle-ci en fonction du profil, il peut y avoir des différences d’entraînements énormes, et parfois qui semblent aller à l’encontre de ce que l’on croit évident («évident» juste parce qu’on fait ça depuis toujours) – il faut parfois réduire le kilométrage pour progresser, sur les entraînements de sprint on passe plus de temps à récupérer qu’à courir, etc.
Radis, pas de pb, avec les 15 kg que Jeff aura perdu, il pourra jouer à l'aile !

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biscouette- Centre de presse
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Quinze-de-france-en-2014-galthie-a-eu-une-revelation-sur-les-manques-du-rugby-francais/1046791
Quinze de France : en 2014, Galthié a eu une révélation sur les manques du rugby français
Fabien Galthié a confusément senti que tout le rugby français faisait fausse route, il y a presque cinq ans, avant un match de Coupe d'Europe avec Montpellier contre Glasgow.
Arnaud Requenna
Le 25 octobre 2014, Montpellier reçoit Glasgow (vainqueur 15-13) en Coupe d'Europe. Coach des Héraultais, Fabien Galthié a une révélation à l'échauffement : les Écossais faisaient tout, tous, à toute vitesse. Le match confirme l'impression. Confusément, intuitivement, le futur sélectionneur des Bleus s'est dit que le rugby français avait raté quelque chose, une chose après laquelle il court encore : le travail sur la dimension physique et la vitesse de déplacement des joueurs en match. Il a perçu cette faille... sans avoir de réponse. Il n'y a pas si longtemps qu'il parle de « mètres courus par minute (par l'équipe) », de devoir tout faire à 18 km/h pour exister au niveau international, qu'il se jette sur les GPS après les entraînements.
Fabien Galthié a voyagé, collecté des informations, notamment auprès de l'équipe d'Angleterre en 2017. Il a pu ainsi comprendre ce qu'il avait ressenti trois ans plus tôt. Galthié, mieux que quiconque, peut-être, sait que les Bleus sont en retard, très en retard. Et que la préparation physique de cet été n'y suffira pas, comme l'admettent les joueurs avouant que leurs adversaires ne sont pas au bord de la piscine à se reposer mais qu'ils bossent aussi.
Alors, si le retard est tellement important, à quoi bon ? Tout est-il perdu d'avance ? Si les Français se contentent de copier leurs adversaires qui continuent de progresser, c'est certain. Si aller tout droit, derrière, est inutile, il y aurait l'idée, qui existe depuis toujours dans les contes, de « couper par la forêt ». À savoir trouver quelques idées neuves qui permettraient, déjà, de rivaliser à la Coupe du monde au Japon (20 septembre-2 novembre). Déjà, Fabien Galthié souhaite que ses joueurs s'imprègnent parfaitement des déplacements que leur nouveau jeu demande.
À la recherche d'idées neuves
Sur le terrain Pierre-Camou de Marcoussis comme sur la pelouse du stade Louis II de Monaco, où ils étaient en stage il y a dix jours, il a fait dessiner des carrés de 2,5 m - grosso modo la valeur d'une accélération - de côté. Pas partout, mais sur certaines zones, près des 22 mètres, près du centre.
À Toulon, où il a passé une saison (2017-2018), c'était dans l'en-but, pour finir les actions. Camille Lopez, l'ouvreur et donc décideur du jeu, ne voit pas du tout un gadget dans ces carrés, mais un repère visuel important. On lui a demandé si les Bleus jouaient parfois à l'aveugle pour voir où ils étaient. Rires : « Non. Mais c'est intéressant pour se repérer, même si dans le feu de l'action, on ne regarde pas le sol. Il faut s'y habituer très vite car, à partir du match amical contre l'Écosse (17 août), il n'y aura plus de carrés sur le terrain. »
Sur la méthode, Galthié n'est pas adepte des ateliers séparés qui se termineraient par une répétition d'ensemble. Il préfère partir de l'entraînement collectif, concernant tout le monde, au centre de tout, avec quelques renvois ou mêlées ensuite, par exemple. Chaque séance est interrompue par le visionnage, dans une tente, des actions. Quentin Rinaldi, le sport scientist (un analyste), découpe, et Galthié - ou Élissalde, Béderède, Labit, c'est selon - commente. Puis on repart sur le terrain à haute intensité. Fabien Galthié est pressé. La dernière fois que l'équipe de France a inventé quelque chose - le jeu des blocs en 2001-2002 -, il en était le capitaine et Jacques Brunel le théoricien. Galthié, aujourd'hui, cherche la trouvaille qui pourrait enfin relancer les Bleus. Et devenir ce fameux homme providentiel dont rêve toujours le rugby français, à défaut de savoir inventer un modèle nouveau.
Quinze de France : en 2014, Galthié a eu une révélation sur les manques du rugby français
Fabien Galthié a confusément senti que tout le rugby français faisait fausse route, il y a presque cinq ans, avant un match de Coupe d'Europe avec Montpellier contre Glasgow.
Arnaud Requenna
Le 25 octobre 2014, Montpellier reçoit Glasgow (vainqueur 15-13) en Coupe d'Europe. Coach des Héraultais, Fabien Galthié a une révélation à l'échauffement : les Écossais faisaient tout, tous, à toute vitesse. Le match confirme l'impression. Confusément, intuitivement, le futur sélectionneur des Bleus s'est dit que le rugby français avait raté quelque chose, une chose après laquelle il court encore : le travail sur la dimension physique et la vitesse de déplacement des joueurs en match. Il a perçu cette faille... sans avoir de réponse. Il n'y a pas si longtemps qu'il parle de « mètres courus par minute (par l'équipe) », de devoir tout faire à 18 km/h pour exister au niveau international, qu'il se jette sur les GPS après les entraînements.
Fabien Galthié a voyagé, collecté des informations, notamment auprès de l'équipe d'Angleterre en 2017. Il a pu ainsi comprendre ce qu'il avait ressenti trois ans plus tôt. Galthié, mieux que quiconque, peut-être, sait que les Bleus sont en retard, très en retard. Et que la préparation physique de cet été n'y suffira pas, comme l'admettent les joueurs avouant que leurs adversaires ne sont pas au bord de la piscine à se reposer mais qu'ils bossent aussi.
Alors, si le retard est tellement important, à quoi bon ? Tout est-il perdu d'avance ? Si les Français se contentent de copier leurs adversaires qui continuent de progresser, c'est certain. Si aller tout droit, derrière, est inutile, il y aurait l'idée, qui existe depuis toujours dans les contes, de « couper par la forêt ». À savoir trouver quelques idées neuves qui permettraient, déjà, de rivaliser à la Coupe du monde au Japon (20 septembre-2 novembre). Déjà, Fabien Galthié souhaite que ses joueurs s'imprègnent parfaitement des déplacements que leur nouveau jeu demande.
À la recherche d'idées neuves
Sur le terrain Pierre-Camou de Marcoussis comme sur la pelouse du stade Louis II de Monaco, où ils étaient en stage il y a dix jours, il a fait dessiner des carrés de 2,5 m - grosso modo la valeur d'une accélération - de côté. Pas partout, mais sur certaines zones, près des 22 mètres, près du centre.
À Toulon, où il a passé une saison (2017-2018), c'était dans l'en-but, pour finir les actions. Camille Lopez, l'ouvreur et donc décideur du jeu, ne voit pas du tout un gadget dans ces carrés, mais un repère visuel important. On lui a demandé si les Bleus jouaient parfois à l'aveugle pour voir où ils étaient. Rires : « Non. Mais c'est intéressant pour se repérer, même si dans le feu de l'action, on ne regarde pas le sol. Il faut s'y habituer très vite car, à partir du match amical contre l'Écosse (17 août), il n'y aura plus de carrés sur le terrain. »
Sur la méthode, Galthié n'est pas adepte des ateliers séparés qui se termineraient par une répétition d'ensemble. Il préfère partir de l'entraînement collectif, concernant tout le monde, au centre de tout, avec quelques renvois ou mêlées ensuite, par exemple. Chaque séance est interrompue par le visionnage, dans une tente, des actions. Quentin Rinaldi, le sport scientist (un analyste), découpe, et Galthié - ou Élissalde, Béderède, Labit, c'est selon - commente. Puis on repart sur le terrain à haute intensité. Fabien Galthié est pressé. La dernière fois que l'équipe de France a inventé quelque chose - le jeu des blocs en 2001-2002 -, il en était le capitaine et Jacques Brunel le théoricien. Galthié, aujourd'hui, cherche la trouvaille qui pourrait enfin relancer les Bleus. Et devenir ce fameux homme providentiel dont rêve toujours le rugby français, à défaut de savoir inventer un modèle nouveau.
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Pierre-berbizier-ca-peut-amener-de-la-confusion/1046802
Pierre Berbizier : «Ça peut amener de la confusion»
Fort de son expérience d'ancien sélectionneur des Bleus, Pierre Berbizier apporte son regard sur la composition du staff en place, notamment sur l'association entre l'actuel patron du quinze de France, Jacques Brunel, et son successeur, Fabien Galthié.
Laurent Campistron
«Quel regard portez-vous sur la présence de Fabien Galthié, futur sélectionneur après le Mondial, au côté de Jacques Brunel ?
Ça peut poser un problème d'autorité. Qui détient le leadership ? Si la situation n'est pas bien clarifiée, ça peut perturber les joueurs. Qui parle ? Et donc qui j'écoute ?
A priori, c'est Brunel qui parle mais c'est Galthié qui anime les séances collectives pendant que le sélectionneur observe sur le côté...
Oui mais ce n'est pas forcément celui qui anime qui détient l'autorité. Celui qui observe peut amener une compétence, du recul. Après, il faut voir dans quelles conditions se fait le transfert d'informations de l'un à l'autre et vers les joueurs, savoir s'il n'y a pas trop de déperdition.
Brunel a longtemps entraîné Galthié à Colomiers et en équipe de France, ça doit aider, non ?
Oui, sans doute. S'il y a de la complicité entre eux, tant mieux. Il faut même espérer que ce lien soit réel, parce que c'est le genre de chose qui peut rassurer les joueurs. Plus les mecs sentiront ce rapport étroit entre Brunel et Galthié, plus ils seront prêts à suivre l'un ou l'autre, sans distinction.
Aujourd'hui, il semblerait que ce soit l'entente cordiale...
Oui, mais tant qu'il n'y aura pas de matches et de choix à faire, il n'y aura pas de problème. C'est quand les premiers choix vont arriver, quand il faudra choisir les 31, choisir l'équipe qui disputera le premier match ou la tactique à adopter, qu'on saura vraiment s'ils sont sur la même longueur d'onde. Pour l'instant, c'est tout nouveau, tout beau. Surtout, tu n'es pas dans la vraie action, qui est le match, la compétition, le choix des hommes. La préparation d'une Coupe du monde, ce n'est pas la vraie action. Mais bientôt, ils seront tous en situation de problèmes éventuels, et là, on saura.
«C'est une collaboration qui peut inciter les joueurs à agir en fonction de leurs propres intérêts»
À titre personnel, auriez-vous pu fonctionner avec un adjoint amené à prendre votre place à l'issue de la Coupe du monde ?
Je ne crois pas. C'est un cas vraiment particulier. Je me mets à la place du joueur. Est-ce qu'il vaut mieux que je t'écoute toi parce que tu seras le sélectionneur pendant la Coupe du monde ou est-ce qu'il vaut mieux que je t'écoute toi qui seras encore là après, au moins jusqu'en 2023 ? À l'arrivée, si le joueur est un peu paumé, il finira par n'écouter personne. Je crois donc que c'est une collaboration qui peut amener de la confusion et inciter les joueurs à agir en fonction de leurs propres intérêts. Or, c'est quand priment les intérêts individuels que guette le danger.
Que vous inspire l'élargissement du staff tricolore, avec un sélectionneur épaulé par sept adjoints ?
Ça s'inscrit dans l'évolution du rugby. Pourquoi pas ? Je dis juste qu'il faut faire attention à ce que ça ne devienne pas une armée mexicaine. Parce que contrairement aux Anglo-Saxons, qui fonctionnent depuis longtemps avec des staffs élargis, et qui ont donc l'habitude de se répartir les rôles, on est plutôt novices, en France, à ce niveau. Or, par expérience, je sais que la multiplication d'intervenants dans une équipe peut parfois être difficile à gérer. À la fois pour les coaches, qui doivent s'accorder dans la transmission, et pour les joueurs, qui peuvent s'y perdre dans la réception. Est-ce que les entraîneurs disent tous la même chose ? Est-ce que les joueurs perçoivent une même ligne directrice ? Si c'est bien articulé et bien ordonné, ça peut marcher. Mais moi, je sais que j'aurais du mal à fonctionner comme ça. Je trouve que plus on est nombreux, plus c'est difficile de créer une unité.
Le staff a axé la préparation sur la vitesse, l'explosivité, l'enchaînement des tâches. Les joueurs disent qu'ils n'ont jamais vécu une préparation aussi dure...
J'espère qu'il n'y a pas confusion sur les objectifs de la préparation. Là, de mon regard extérieur, j'ai l'impression que la préparation individuelle sert plus à préparer les joueurs à gagner leur place dans les 31 qu'à préparer l'équipe pour le premier match de la Coupe du monde, face à l'Argentine (le 21 septembre). Les choses peuvent évidemment évoluer mais attention quand même à ce que cette grosse dépense d'énergie ne se retourne pas contre la sélection. Lorsque la liste définitive sera donnée, il ne faudrait pas que les joueurs qui en feront partie se disent "c'est bon, j'y suis" et se relâchent, même inconsciemment. Car participer à la Coupe du monde ne peut pas être l'objectif de cette préparation. Or, j'ai le sentiment que les joueurs sont dans une démarche individuelle, encore plus quand je lis les déclarations des réservistes, qui disent qu'ils vont tout faire pour intégrer le groupe des 31...
«Je peux comprendre que Jacques Brunel ait fait appel à tant de compétences»
Comment fonctionniez-vous en tant que sélectionneur, lors de la préparation de la Coupe du monde 1995, en Afrique du Sud ?
On était deux sur le terrain. Mon adjoint, Christophe Mombet, qui s'occupait des avants, et moi. Je m'occupais des trois-quarts et de la préparation physique. On avait aussi un docteur, un kiné, un cameraman qui nous prenait quelques images et un intendant. À l'époque, on fonctionnait avec pas grand-chose, sans doute aurions-nous dû être plus armés. J'aurais notamment apprécié un peu plus de spécificité, c'est-à-dire que des techniciens viennent me donner un coup de main dans des secteurs particuliers, parce que le haut niveau, c'est de la spécificité. Alors, aujourd'hui, je peux comprendre que Jacques Brunel ait fait appel à tant de compétences.
Les sélections anglo-saxonnes étaient-elles déjà en avance sur vous dans la composition de leur staff ?
Bien sûr, ces sélections étaient bien plus équipées que nous et, surtout, elles se préparaient déjà bien plus longtemps que nous. Aujourd'hui, j'entends souvent qu'on se plaint de ne pas avoir suffisamment les joueurs à disposition de la sélection, mais à l'époque, je me souviens n'avoir eu que quarante jours au total avec mes joueurs entre la tournée de juin 1994 et la Coupe du monde 1995, matches compris. Je me souviens qu'après avoir gagné en Nouvelle-Zélande et en Afrique du Sud en juin 1994, je n'avais retrouvé mes joueurs que six mois après, en décembre ! Autant dire que j'avais l'impression de repartir de zéro. Mais bon, c'était il y a plus de vingt ans, les conditions n'étaient pas les mêmes...»
Pierre Berbizier : «Ça peut amener de la confusion»
Fort de son expérience d'ancien sélectionneur des Bleus, Pierre Berbizier apporte son regard sur la composition du staff en place, notamment sur l'association entre l'actuel patron du quinze de France, Jacques Brunel, et son successeur, Fabien Galthié.
Laurent Campistron
«Quel regard portez-vous sur la présence de Fabien Galthié, futur sélectionneur après le Mondial, au côté de Jacques Brunel ?
Ça peut poser un problème d'autorité. Qui détient le leadership ? Si la situation n'est pas bien clarifiée, ça peut perturber les joueurs. Qui parle ? Et donc qui j'écoute ?
A priori, c'est Brunel qui parle mais c'est Galthié qui anime les séances collectives pendant que le sélectionneur observe sur le côté...
Oui mais ce n'est pas forcément celui qui anime qui détient l'autorité. Celui qui observe peut amener une compétence, du recul. Après, il faut voir dans quelles conditions se fait le transfert d'informations de l'un à l'autre et vers les joueurs, savoir s'il n'y a pas trop de déperdition.
Brunel a longtemps entraîné Galthié à Colomiers et en équipe de France, ça doit aider, non ?
Oui, sans doute. S'il y a de la complicité entre eux, tant mieux. Il faut même espérer que ce lien soit réel, parce que c'est le genre de chose qui peut rassurer les joueurs. Plus les mecs sentiront ce rapport étroit entre Brunel et Galthié, plus ils seront prêts à suivre l'un ou l'autre, sans distinction.
Aujourd'hui, il semblerait que ce soit l'entente cordiale...
Oui, mais tant qu'il n'y aura pas de matches et de choix à faire, il n'y aura pas de problème. C'est quand les premiers choix vont arriver, quand il faudra choisir les 31, choisir l'équipe qui disputera le premier match ou la tactique à adopter, qu'on saura vraiment s'ils sont sur la même longueur d'onde. Pour l'instant, c'est tout nouveau, tout beau. Surtout, tu n'es pas dans la vraie action, qui est le match, la compétition, le choix des hommes. La préparation d'une Coupe du monde, ce n'est pas la vraie action. Mais bientôt, ils seront tous en situation de problèmes éventuels, et là, on saura.
«C'est une collaboration qui peut inciter les joueurs à agir en fonction de leurs propres intérêts»
À titre personnel, auriez-vous pu fonctionner avec un adjoint amené à prendre votre place à l'issue de la Coupe du monde ?
Je ne crois pas. C'est un cas vraiment particulier. Je me mets à la place du joueur. Est-ce qu'il vaut mieux que je t'écoute toi parce que tu seras le sélectionneur pendant la Coupe du monde ou est-ce qu'il vaut mieux que je t'écoute toi qui seras encore là après, au moins jusqu'en 2023 ? À l'arrivée, si le joueur est un peu paumé, il finira par n'écouter personne. Je crois donc que c'est une collaboration qui peut amener de la confusion et inciter les joueurs à agir en fonction de leurs propres intérêts. Or, c'est quand priment les intérêts individuels que guette le danger.
Que vous inspire l'élargissement du staff tricolore, avec un sélectionneur épaulé par sept adjoints ?
Ça s'inscrit dans l'évolution du rugby. Pourquoi pas ? Je dis juste qu'il faut faire attention à ce que ça ne devienne pas une armée mexicaine. Parce que contrairement aux Anglo-Saxons, qui fonctionnent depuis longtemps avec des staffs élargis, et qui ont donc l'habitude de se répartir les rôles, on est plutôt novices, en France, à ce niveau. Or, par expérience, je sais que la multiplication d'intervenants dans une équipe peut parfois être difficile à gérer. À la fois pour les coaches, qui doivent s'accorder dans la transmission, et pour les joueurs, qui peuvent s'y perdre dans la réception. Est-ce que les entraîneurs disent tous la même chose ? Est-ce que les joueurs perçoivent une même ligne directrice ? Si c'est bien articulé et bien ordonné, ça peut marcher. Mais moi, je sais que j'aurais du mal à fonctionner comme ça. Je trouve que plus on est nombreux, plus c'est difficile de créer une unité.
Le staff a axé la préparation sur la vitesse, l'explosivité, l'enchaînement des tâches. Les joueurs disent qu'ils n'ont jamais vécu une préparation aussi dure...
J'espère qu'il n'y a pas confusion sur les objectifs de la préparation. Là, de mon regard extérieur, j'ai l'impression que la préparation individuelle sert plus à préparer les joueurs à gagner leur place dans les 31 qu'à préparer l'équipe pour le premier match de la Coupe du monde, face à l'Argentine (le 21 septembre). Les choses peuvent évidemment évoluer mais attention quand même à ce que cette grosse dépense d'énergie ne se retourne pas contre la sélection. Lorsque la liste définitive sera donnée, il ne faudrait pas que les joueurs qui en feront partie se disent "c'est bon, j'y suis" et se relâchent, même inconsciemment. Car participer à la Coupe du monde ne peut pas être l'objectif de cette préparation. Or, j'ai le sentiment que les joueurs sont dans une démarche individuelle, encore plus quand je lis les déclarations des réservistes, qui disent qu'ils vont tout faire pour intégrer le groupe des 31...
«Je peux comprendre que Jacques Brunel ait fait appel à tant de compétences»
Comment fonctionniez-vous en tant que sélectionneur, lors de la préparation de la Coupe du monde 1995, en Afrique du Sud ?
On était deux sur le terrain. Mon adjoint, Christophe Mombet, qui s'occupait des avants, et moi. Je m'occupais des trois-quarts et de la préparation physique. On avait aussi un docteur, un kiné, un cameraman qui nous prenait quelques images et un intendant. À l'époque, on fonctionnait avec pas grand-chose, sans doute aurions-nous dû être plus armés. J'aurais notamment apprécié un peu plus de spécificité, c'est-à-dire que des techniciens viennent me donner un coup de main dans des secteurs particuliers, parce que le haut niveau, c'est de la spécificité. Alors, aujourd'hui, je peux comprendre que Jacques Brunel ait fait appel à tant de compétences.
Les sélections anglo-saxonnes étaient-elles déjà en avance sur vous dans la composition de leur staff ?
Bien sûr, ces sélections étaient bien plus équipées que nous et, surtout, elles se préparaient déjà bien plus longtemps que nous. Aujourd'hui, j'entends souvent qu'on se plaint de ne pas avoir suffisamment les joueurs à disposition de la sélection, mais à l'époque, je me souviens n'avoir eu que quarante jours au total avec mes joueurs entre la tournée de juin 1994 et la Coupe du monde 1995, matches compris. Je me souviens qu'après avoir gagné en Nouvelle-Zélande et en Afrique du Sud en juin 1994, je n'avais retrouvé mes joueurs que six mois après, en décembre ! Autant dire que j'avais l'impression de repartir de zéro. Mais bon, c'était il y a plus de vingt ans, les conditions n'étaient pas les mêmes...»
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Quinze-de-france-les-joueurs-semblent-adherer-au-nouveau-staff/1046747
Quinze de France : les joueurs semblent adhérer au nouveau staff
Actuellement réunis en stage à Oliva, en Espagne, les Bleus paraissent s'accommoder aisément de la multiplication d'adjoints sur le terrain. Surtout, ils trouvent le projet de jeu bien plus précis.
Laurent Campistron, à Oliva
Jusqu'ici, tout va bien. Malgré la folle intensité des séances d'entraînement, le soleil d'Espagne qui cogne dur et la fatigue qui s'accumule, les joueurs de l'équipe de France semblent tirer profit de la restructuration du staff, avec les arrivées simultanées de Fabien Galthié (adjoint en charge de l'animation collective), Laurent Labit (adjoint co-responsable des trois-quarts et des skills) et Thibault Giroud (responsable de la performance physique). Les entraîneurs - sélectionneur compris- sont désormais huit sur ou autour du terrain à donner des ordres ? Pas grave, ils ne paraissent pas se marcher sur les pieds. Au contraire, les Bleus se sentent mieux accompagnés, mieux dirigés.
Certains, comme le deuxième-ligne clermontois Sébastien Vahaamahina, ont quand même eu besoin d'un petit temps d'adaptation pour composer avec cette multiplication des compétences : «On n'était pas forcément habitué à recevoir des informations de partout, confie ''Vaha''. C'est quelque chose qu'il a fallu apprendre à gérer.» Aujourd'hui, plus personne ne semble surpris. Les joueurs sont à l'écoute de tous leurs entraîneurs sans distinction, même si une hiérarchie se dessine clairement avec l'émergence de Galthié qui anime avec vigueur les séquences d'opposition à 15 contre 15. Il n'y a pas d'interférences. «J'ai l'impression que les coaches savent encore plus vers où ils veulent aller», observe le troisième-ligne aile clermontois Arthur Iturria.
Résultat ? Les joueurs se mélangent moins les pinceaux sur le terrain, ont davantage de repères. «C'est plus détaillé, plus précis, plus clair, reconnaît le talonneur du Racing Camille Chat. Beaucoup plus que pendant le dernier Tournoi des Six Nations, par exemple. Galthié est très présent durant les entraînements. On voit que c'est quelqu'un de très pragmatique, qui connaît son rôle sur le bout des doigts, cela amène autre chose et c'est bien. On comprend très rapidement ce qu'il veut.» Le trois-quarts centre parisien Gaël Fickou partage le même avis : «C'est beaucoup plus carré. Dès qu'on bute sur un point un peu flou, on essaie de l'éclaircir aussitôt pour avoir le moins de pollution possible. Après, pendant les matches, on sait qu'on sera parfois confrontés à des situations difficilement soupçonnables. Mais au moins, on essaie d'avoir le moins d'incertitudes possibles.»
Ce cumul de sources d'infos autour d'eux permet aux Bleus de travailler davantage dans le détail, et d'étudier un maximum de situations. «On veut que les joueurs s'accaparent le projet de jeu, explique le sélectionneur Jacques Brunel. Qu'ils entrent dans le détail pour ensuite être maîtres de leurs choix durant les matches.» On saura bientôt, dès les matches de préparation, si tout ce travail de fourmi aidera les Bleus à se rapprocher des meilleurs.
Quinze de France : les joueurs semblent adhérer au nouveau staff
Actuellement réunis en stage à Oliva, en Espagne, les Bleus paraissent s'accommoder aisément de la multiplication d'adjoints sur le terrain. Surtout, ils trouvent le projet de jeu bien plus précis.
Laurent Campistron, à Oliva
Jusqu'ici, tout va bien. Malgré la folle intensité des séances d'entraînement, le soleil d'Espagne qui cogne dur et la fatigue qui s'accumule, les joueurs de l'équipe de France semblent tirer profit de la restructuration du staff, avec les arrivées simultanées de Fabien Galthié (adjoint en charge de l'animation collective), Laurent Labit (adjoint co-responsable des trois-quarts et des skills) et Thibault Giroud (responsable de la performance physique). Les entraîneurs - sélectionneur compris- sont désormais huit sur ou autour du terrain à donner des ordres ? Pas grave, ils ne paraissent pas se marcher sur les pieds. Au contraire, les Bleus se sentent mieux accompagnés, mieux dirigés.
Certains, comme le deuxième-ligne clermontois Sébastien Vahaamahina, ont quand même eu besoin d'un petit temps d'adaptation pour composer avec cette multiplication des compétences : «On n'était pas forcément habitué à recevoir des informations de partout, confie ''Vaha''. C'est quelque chose qu'il a fallu apprendre à gérer.» Aujourd'hui, plus personne ne semble surpris. Les joueurs sont à l'écoute de tous leurs entraîneurs sans distinction, même si une hiérarchie se dessine clairement avec l'émergence de Galthié qui anime avec vigueur les séquences d'opposition à 15 contre 15. Il n'y a pas d'interférences. «J'ai l'impression que les coaches savent encore plus vers où ils veulent aller», observe le troisième-ligne aile clermontois Arthur Iturria.
Résultat ? Les joueurs se mélangent moins les pinceaux sur le terrain, ont davantage de repères. «C'est plus détaillé, plus précis, plus clair, reconnaît le talonneur du Racing Camille Chat. Beaucoup plus que pendant le dernier Tournoi des Six Nations, par exemple. Galthié est très présent durant les entraînements. On voit que c'est quelqu'un de très pragmatique, qui connaît son rôle sur le bout des doigts, cela amène autre chose et c'est bien. On comprend très rapidement ce qu'il veut.» Le trois-quarts centre parisien Gaël Fickou partage le même avis : «C'est beaucoup plus carré. Dès qu'on bute sur un point un peu flou, on essaie de l'éclaircir aussitôt pour avoir le moins de pollution possible. Après, pendant les matches, on sait qu'on sera parfois confrontés à des situations difficilement soupçonnables. Mais au moins, on essaie d'avoir le moins d'incertitudes possibles.»
Ce cumul de sources d'infos autour d'eux permet aux Bleus de travailler davantage dans le détail, et d'étudier un maximum de situations. «On veut que les joueurs s'accaparent le projet de jeu, explique le sélectionneur Jacques Brunel. Qu'ils entrent dans le détail pour ensuite être maîtres de leurs choix durant les matches.» On saura bientôt, dès les matches de préparation, si tout ce travail de fourmi aidera les Bleus à se rapprocher des meilleurs.
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Preparation-a-la-coupe-du-monde-le-quinze-de-france-change-de-cap/1047351
Préparation à la Coupe du monde : le quinze de France change de cap
Les Bleus achèvent ce vendredi leur stage particulièrement intense en Espagne. Ils se retrouveront mardi soir à Nice, après quatre jours de repos, pour préparer leur premier match face à l'Écosse (17 août).
Voilà, c'est fini. L'équipe de France de rugby décollera ce vendredi après-midi à 15 heures de l'aéroport de Valence pour Paris, laissant derrière elle le soleil brûlant d'Espagne et une grosse semaine très éprouvante d'entraînements pour préparer le Mondial au Japon (20 septembre - 2 novembre) sur les pelouses d'Oliva Nova, station balnéaire de la Costa de Valencia.
«On espère faire cinq grosses journées», avait prévenu le sélectionneur Jacques Brunel au début du stage. Un programme respecté à la lettre. Si les Bleus ont bénéficié de deux jours plutôt tranquilles (dimanche et mercredi), ils ont sué à grosses gouttes le reste du temps (vendredi, samedi, lundi, mardi, jeudi).
Au menu ? Des entraînements matinaux séquencés et interminables (de 8 heures à 13h30) et parfois, comme jeudi, une séance collective dans l'après-midi après la sieste. Ce stage leur a notamment permis pour la première fois d'entrer dans les détails de leurs lancements de jeu et de travailler en opposition avec contacts.
Et maintenant, cap sur Nice
C'était intense, appliqué, rugueux, parfois brutal. Même le petit challenge aquatique plus ou moins envisagé au départ n'a pas résisté à l'envie du staff de voir le plus possible les joueurs sur le terrain. Jeudi après-midi, la course de paddle par équipes sur les eaux de la Méditerranée a ainsi été remplacée par une séance collective sur le pré. «On n'a pas de temps à perdre, disait Brunel dans la semaine. Il faut que chaque moment passé sur le terrain soit constructif, qu'on en retire quelque chose.»
Les Bleus vont désormais profiter de quatre jours de repos pour se remettre de cette semaine très physique. «Comme on savait qu'il allait faire chaud et que ça risquait d'être dur pour les joueurs, on a estimé que ça serait bien qu'ils puissent couper un peu avant nos trois matches de préparation (contre l'Écosse, 17 et 24 août, et l'Italie, 30 août)», explique Brunel.
Les trente-sept joueurs de la sélection arriveront mardi soir à Nice. Ils auront deux séances collectives, mercredi et jeudi, et l'entraînement du capitaine, vendredi, pour se préparer spécifiquement pour le premier match contre l'Écosse. Un premier rendez-vous toujours important, qui validera, ou pas, tous les efforts consentis jusqu'à présent. «Ce sera intéressant de voir comment les joueurs se sont appropriés ce qu'on a mis en place sur le terrain», conclut le sélectionneur.
Préparation à la Coupe du monde : le quinze de France change de cap
Les Bleus achèvent ce vendredi leur stage particulièrement intense en Espagne. Ils se retrouveront mardi soir à Nice, après quatre jours de repos, pour préparer leur premier match face à l'Écosse (17 août).
Voilà, c'est fini. L'équipe de France de rugby décollera ce vendredi après-midi à 15 heures de l'aéroport de Valence pour Paris, laissant derrière elle le soleil brûlant d'Espagne et une grosse semaine très éprouvante d'entraînements pour préparer le Mondial au Japon (20 septembre - 2 novembre) sur les pelouses d'Oliva Nova, station balnéaire de la Costa de Valencia.
«On espère faire cinq grosses journées», avait prévenu le sélectionneur Jacques Brunel au début du stage. Un programme respecté à la lettre. Si les Bleus ont bénéficié de deux jours plutôt tranquilles (dimanche et mercredi), ils ont sué à grosses gouttes le reste du temps (vendredi, samedi, lundi, mardi, jeudi).
Au menu ? Des entraînements matinaux séquencés et interminables (de 8 heures à 13h30) et parfois, comme jeudi, une séance collective dans l'après-midi après la sieste. Ce stage leur a notamment permis pour la première fois d'entrer dans les détails de leurs lancements de jeu et de travailler en opposition avec contacts.
Et maintenant, cap sur Nice
C'était intense, appliqué, rugueux, parfois brutal. Même le petit challenge aquatique plus ou moins envisagé au départ n'a pas résisté à l'envie du staff de voir le plus possible les joueurs sur le terrain. Jeudi après-midi, la course de paddle par équipes sur les eaux de la Méditerranée a ainsi été remplacée par une séance collective sur le pré. «On n'a pas de temps à perdre, disait Brunel dans la semaine. Il faut que chaque moment passé sur le terrain soit constructif, qu'on en retire quelque chose.»
Les Bleus vont désormais profiter de quatre jours de repos pour se remettre de cette semaine très physique. «Comme on savait qu'il allait faire chaud et que ça risquait d'être dur pour les joueurs, on a estimé que ça serait bien qu'ils puissent couper un peu avant nos trois matches de préparation (contre l'Écosse, 17 et 24 août, et l'Italie, 30 août)», explique Brunel.
Les trente-sept joueurs de la sélection arriveront mardi soir à Nice. Ils auront deux séances collectives, mercredi et jeudi, et l'entraînement du capitaine, vendredi, pour se préparer spécifiquement pour le premier match contre l'Écosse. Un premier rendez-vous toujours important, qui validera, ou pas, tous les efforts consentis jusqu'à présent. «Ce sera intéressant de voir comment les joueurs se sont appropriés ce qu'on a mis en place sur le terrain», conclut le sélectionneur.
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Pacific-nations-cup-le-japon-domine-les-etats-unis-et-remporte-le-titre/1047787
Pacific Nations Cup : le Japon domine les États-Unis et remporte le titre
Grâce à leur victoire sur les États-Unis samedi (34-20), les Japonais ont remporté la Coupe des nations du Pacifique et continuent leur préparation parfaite en vue de leur Mondial (20 septembre-2 novembre).
Le Japon, pays hôte de la Coupe du monde (20 septembre - 2 novembre), a continué sa préparation en remportant la Coupe des nations du Pacifique, titre acquis après sa victoire samedi contre les États-Unis (34-20).
Le capitaine japonais Michael Leitch a inscrit deux essais pour guider les siens vers un large succès, qui laisse le Japon invaincu en trois matches dans cette compétition (victoires contre les Fidji, 34-21 et les Tonga, 41-7), et qui fait surtout office de préparation au Mondial.
« On est ensemble depuis février et tout le travail a payé », s'est satisfait Leitch, pour qui la sélection japonaise est « sur la bonne voie » en vue du Mondial.
Lors de la Coupe du monde, les Japonais défieront la Russie (20 septembre), l'Irlande (28 sep.), les Samoa (5 octobre) et l'Écosse (13 oct.) tandis que le quinze américain est placé dans un groupe très relevé avec l'Angleterre (26 sep.), la France (2 oct.), l'Argentine (9 oct.) et les Tonga (13 oct.).
Pacific Nations Cup : le Japon domine les États-Unis et remporte le titre
Grâce à leur victoire sur les États-Unis samedi (34-20), les Japonais ont remporté la Coupe des nations du Pacifique et continuent leur préparation parfaite en vue de leur Mondial (20 septembre-2 novembre).
Le Japon, pays hôte de la Coupe du monde (20 septembre - 2 novembre), a continué sa préparation en remportant la Coupe des nations du Pacifique, titre acquis après sa victoire samedi contre les États-Unis (34-20).
Le capitaine japonais Michael Leitch a inscrit deux essais pour guider les siens vers un large succès, qui laisse le Japon invaincu en trois matches dans cette compétition (victoires contre les Fidji, 34-21 et les Tonga, 41-7), et qui fait surtout office de préparation au Mondial.
« On est ensemble depuis février et tout le travail a payé », s'est satisfait Leitch, pour qui la sélection japonaise est « sur la bonne voie » en vue du Mondial.
Lors de la Coupe du monde, les Japonais défieront la Russie (20 septembre), l'Irlande (28 sep.), les Samoa (5 octobre) et l'Écosse (13 oct.) tandis que le quinze américain est placé dans un groupe très relevé avec l'Angleterre (26 sep.), la France (2 oct.), l'Argentine (9 oct.) et les Tonga (13 oct.).
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
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L'Angleterre s'offre le pays de Galles en match de préparation
Dimanche à Twickenham, le XV de la Rose s'est imposé (33-19), non sans difficultés face au pays de Galles, victorieux du Grand Chelem dans le Tournoi 2019.
Le match : 33-19
Dimanche après-midi sous le soleil de Twickenham et dans le cadre d'un match de préparation à la Coupe du monde, le quinze d'Angleterre a souffert - davantage que ne l'indique le score, somme toute flatteur - pour se défaire de pugnaces Gallois qui mirent néanmoins cinquante minutes pour retrouver leurs marques.
À l'heure de jeu, le XV de la Rose s'est mis à inquiéter ses supporteurs au moment où les Gallois, fidèles au style de jeu direct qui leur a permis de remporter le Grand Chelem dans le dernier Tournoi, remontèrent de 24-7 à 24-19 grâce à deux essais inscrits en force au ras d'un ruck par l'ailier George North (50e), puis pas le pilier remplaçant Alun Wyn Jones (56e).
Mais grâce à la botte de leur ouvreur George Ford (61e, 73e) et un drop-goal surprise de l'arrière Elliot Daly (77e), les hommes du coach Eddie Jones se sont donné de l'air. Seuls points positifs, coté anglais, une mêlée dominatrice en fin de match face aux remplaçants gallois, et une défense bien organisée, qui craqua néanmoins à trois reprises.
En effet, c'est derrière sa mêlée - avant qu'elle ne subisse la pression anglaise - que le pays de Galles a dégagé un espace pour son demi de mêlée s'échappant dans le côté fermé pour berner six défenseurs. Une autre magnifique occasion (29e), toujours derrière la mêlée, aurait mérité meilleur sort, les Gallois se montrant parfois maladroits à proximité des zones de marque.
3
Le nombre d'occasions d'essai galloises mal terminées (20e, 29e, 47e).
L'action : une imprécision qui coûte cher
On joue la 39e minute et les Gallois, installés en défense devant leur en-but, négocient une touche. Leur alignement feinte deux prises de balle (devant et au milieu) avant de cibler le capitaine Alun Wyn Jones. Zone risquée que ce fond d'alignement en défense, d'autant que le lancer - long - du talonneur Ken Owens est un peu trop puissant. Jones ne peut se saisir du ballon qui tombe dans les bras du talonneur anglais Luke Cowan-Dickie, posté en verrouilleur, qui n'a qu'à courir trois mètres pour marquer le troisième essai de son équipe, laquelle creuse un écart conséquent (21-7) juste avant de regagner le vestiaire à la pause.
L'Angleterre s'offre le pays de Galles en match de préparation
Dimanche à Twickenham, le XV de la Rose s'est imposé (33-19), non sans difficultés face au pays de Galles, victorieux du Grand Chelem dans le Tournoi 2019.
Le match : 33-19
Dimanche après-midi sous le soleil de Twickenham et dans le cadre d'un match de préparation à la Coupe du monde, le quinze d'Angleterre a souffert - davantage que ne l'indique le score, somme toute flatteur - pour se défaire de pugnaces Gallois qui mirent néanmoins cinquante minutes pour retrouver leurs marques.
À l'heure de jeu, le XV de la Rose s'est mis à inquiéter ses supporteurs au moment où les Gallois, fidèles au style de jeu direct qui leur a permis de remporter le Grand Chelem dans le dernier Tournoi, remontèrent de 24-7 à 24-19 grâce à deux essais inscrits en force au ras d'un ruck par l'ailier George North (50e), puis pas le pilier remplaçant Alun Wyn Jones (56e).
Mais grâce à la botte de leur ouvreur George Ford (61e, 73e) et un drop-goal surprise de l'arrière Elliot Daly (77e), les hommes du coach Eddie Jones se sont donné de l'air. Seuls points positifs, coté anglais, une mêlée dominatrice en fin de match face aux remplaçants gallois, et une défense bien organisée, qui craqua néanmoins à trois reprises.
En effet, c'est derrière sa mêlée - avant qu'elle ne subisse la pression anglaise - que le pays de Galles a dégagé un espace pour son demi de mêlée s'échappant dans le côté fermé pour berner six défenseurs. Une autre magnifique occasion (29e), toujours derrière la mêlée, aurait mérité meilleur sort, les Gallois se montrant parfois maladroits à proximité des zones de marque.
3
Le nombre d'occasions d'essai galloises mal terminées (20e, 29e, 47e).
L'action : une imprécision qui coûte cher
On joue la 39e minute et les Gallois, installés en défense devant leur en-but, négocient une touche. Leur alignement feinte deux prises de balle (devant et au milieu) avant de cibler le capitaine Alun Wyn Jones. Zone risquée que ce fond d'alignement en défense, d'autant que le lancer - long - du talonneur Ken Owens est un peu trop puissant. Jones ne peut se saisir du ballon qui tombe dans les bras du talonneur anglais Luke Cowan-Dickie, posté en verrouilleur, qui n'a qu'à courir trois mètres pour marquer le troisième essai de son équipe, laquelle creuse un écart conséquent (21-7) juste avant de regagner le vestiaire à la pause.
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Scalp- Team modo
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
Vu l'interview de Reggiardo dans le midol ( Si jamais Scalp peut nous la sortir), je sens qu'on se fait encore une fois bien entubé sur le cas Cordero... Ça sent la présence à le coupe du monde même si Ledesma a le dernier mot, d'ailleurs je ne sais pas la date officielle du groupe définitif des joueurs argentins
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
Auré33 a écrit:Vu l'interview de Reggiardo dans le midol ( Si jamais Scalp peut nous la sortir), je sens qu'on se fait encore une fois bien entubé sur le cas Cordero... Ça sent la présence à le coupe du monde même si Ledesma a le dernier mot, d'ailleurs je ne sais pas la date officielle du groupe définitif des joueurs argentins
Salut Auré, je ne vois pas de quel article tu parles, tu peux préciser

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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
Scalp a écrit:Auré33 a écrit:Vu l'interview de Reggiardo dans le midol ( Si jamais Scalp peut nous la sortir), je sens qu'on se fait encore une fois bien entubé sur le cas Cordero... Ça sent la présence à le coupe du monde même si Ledesma a le dernier mot, d'ailleurs je ne sais pas la date officielle du groupe définitif des joueurs argentins
Salut Auré, je ne vois pas de quel article tu parles, tu peux préciser![]()
Page 5 du midol du jour, sur l'analyse du match Argentine-AFS :)
Auré33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
Je ne connais pas la date officielle pour les Pumas ni d'ailleurs pour l'EDF, mais je crois que délai maximal est début septembre (oui ce n'est pas très précis !
) pour communiquer les joueurs sélectionnés à la Cdm.


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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
Date limite pour communiquer les listes de joueurs = 2 septembre.le radis a écrit:Je ne connais pas la date officielle pour les Pumas ni d'ailleurs pour l'EDF, mais je crois que délai maximal est début septembre (oui ce n'est pas très précis !![]()
) pour communiquer les joueurs sélectionnés à la Cdm.
Pour info, en Angleterre, la communication de la liste se fera aujourd'hui.
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
Auré33 a écrit:Scalp a écrit:Auré33 a écrit:Vu l'interview de Reggiardo dans le midol ( Si jamais Scalp peut nous la sortir), je sens qu'on se fait encore une fois bien entubé sur le cas Cordero... Ça sent la présence à le coupe du monde même si Ledesma a le dernier mot, d'ailleurs je ne sais pas la date officielle du groupe définitif des joueurs argentins
Salut Auré, je ne vois pas de quel article tu parles, tu peux préciser![]()
Page 5 du midol du jour, sur l'analyse du match Argentine-AFS :)
Je l'ai déjà posté dans le topic Four Nations

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