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Coupe du Monde 2019 au Japon
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
Auré33 a écrit:Scalp a écrit:Auré33 a écrit:Vu l'interview de Reggiardo dans le midol ( Si jamais Scalp peut nous la sortir), je sens qu'on se fait encore une fois bien entubé sur le cas Cordero... Ça sent la présence à le coupe du monde même si Ledesma a le dernier mot, d'ailleurs je ne sais pas la date officielle du groupe définitif des joueurs argentins
Salut Auré, je ne vois pas de quel article tu parles, tu peux préciser
Page 5 du midol du jour, sur l'analyse du match Argentine-AFS :)
Je l'ai déjà posté dans le topic Four Nations
Scalp- Team modo
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Coupe-du-monde-la-preparation-des-adversaires-des-bleus-au-crible/1048276
Coupe du monde : la préparation des adversaires des Bleus au crible
À un mois et demi du début de la Coupe du monde, les adversaires de l'équipe de France en phase de groupes connaissent des préparations bien différentes.
L'Angleterre, rose de plaisir
Eddie Jones, le sélectionneur anglais, n'est pas l'entraîneur le plus facile à combler. Alors, la mine satisfaite qu'il arborait après le succès du XV de la Rose hier dit beaucoup de la qualité affichée par ses hommes sur la pelouse de Twickenham. « Nous sommes vraiment ravis, cette équipe remaniée a consenti beaucoup d'efforts », a déclaré Jones. L'Australien de naissance avait procédé à de nombreux changements dans son quinze titulaire. Les expérimentations tentées se sont révélées gagnantes. Le jeune troisième-ligne Lewis Ludlam (23 ans) a été omniprésent en défense et l'électrique demi de mêlée Willi Heinz a dynamisé le jeu près des rucks. Les revenants, aussi, se sont mis en avant. Plus appelés depuis le Tournoi 2018, Anthony Watson et Jonathan Joseph ont gagné de précieux points dans la course au Mondial, alors qu'Eddie Jones communiquera aujourd'hui son groupe définitif des 31 joueurs.
Jonathan Joseph s'échappe contre le pays de Galles. (DAVID KLEIN / REUTERS)
Le pays de Galles, lui, a vu sa série de quatorze victoires prendre fin. Auteurs du Grand Chelem dans le Tournoi, les Gallois avaient battu l'Angleterre grâce à un rythme effréné et une défense de fer (21-13). Cette fois-ci, ce sont les hommes d'Eddie Jones qui ont surpassé les Diables Rouges dans l'intensité, notamment en première période (21-7). Quand la furia galloise a failli tout emporter, les Anglais ont tenu le choc et laisser passer l'orage. « Ce n'était pas parfait, mais nous avons trouvé les moyens pour nous en sortir », a résumé George Ford, capitaine du jour en l'absence d'Owen Farrell. Le joueur de Leicester a d'ailleurs presque fait oublier son concurrent tant sa prestation fut aboutie. « Il nous reste encore beaucoup à travailler, mais nous commençons à nous construire une mentalité de vainqueur », a-t-il ajouté, comme pour souligner un peu plus l'immense défi qui attend les Bleus le 12 octobre à Yokohama.
L'Argentine, mêlée en péril
Au repos depuis samedi dernier, les entraîneurs et les joueurs du groupe France ont dû prendre soin de bien noter les grosses failles apparues dans le jeu de l'Argentine samedi, face à l'Afrique du sud (13-46). Alors qu'ils semblaient revenus à leur meilleur niveau, notamment avec deux succès probants l'an passé - contre les Springboks (32-19) et en Australie (23-19) - et une saison aboutie des Jaguares, finalistes en Super Rugby, les Pumas réalisent actuellement la pire série de leur histoire. Depuis leur victoire face aux Wallabies en septembre 2018, ils ont enchaîné huit revers d'affilée, comme entre 1919 et 1936 ou lors des saisons 2013 et 2014.
Derrière cet amer constat, un énorme point noir dans les copies rendues par les hommes de Mario Ledesma : la mêlée, pourtant point fort culturel du rugby argentin. Il y a deux semaines à Brisbane, les Wallabies ont construit leur succès étriqué face aux Pumas (16-10) sur ce secteur précis, où ils ont concassé le pack argentin, remportant treize des vingt introductions et inscrivant six points, soit l'écart final au score. Ce week-end, c'est l'Afrique du Sud qui est passée sur le huit de devant sud-américain. Les Boks ont chipé deux mêlées sur introduction argentine et, surtout, récolté cinq pénalités.
« C'est difficile de trouver des points positifs avec ce résultat, a reconnu Ledesma après la claque sud-africaine. Nous avons besoin de travailler la mêlée... S'adapter aux joueurs venus de l'étranger était un défi plus grand que prévu. » L'adaptation entre Jaguares et « Européens » au coeur du problème de la mêlée argentine ? L'argument est difficilement recevable. Sur les huit joueurs de première-ligne utilisés lors de ce Rugby Championship, ils ne sont que deux à évoluer sur le « Vieux Continent » : les piliers droit Ramiro Herrera (Stade Français), seulement 29 minutes de jeu contre l'Australie, et Juan Figallo (Saracens), titulaire à trois reprises et fort d'une solide expérience internationale (29 sélections depuis 2010).
Les soucis du pack argentin ne datent pas d'hier. En novembre, ils avaient déjà subi la loi des Bleus en mêlée, perdant cinq fois leur introduction et encaissant trois pénalités et un coup franc (28-13 score final). « Les arbitres sont conditionnés, ils ont une idée de la façon dont les uns et les autres s'engagent et ils s'attendent à voir la situation qu'ils imaginent », a tenté Ledesma pour justifier toutes ces fautes sifflées. Avant d'ajouter : « La seule chose qu'il nous reste à faire est de travailler. » Sinon, leurs adversaires, à l'image des Sud-Africains samedi, appuieront sur ce point faible. Brunel et les siens doivent déjà y penser...
Etats-Unis et Tonga, ambitieux seconds rôles
Après son match d'ouverture contre l'Argentine, le 21 septembre, et avant le choc face à l'Angleterre (12 octobre), l'équipe de France affrontera les Etats-Unis et les Tonga, à quatre jours d'intervalle. À un mois et demi de la Coupe du monde, ces deux nations moins cotées ont connu des fortunes diverses lors de la Pacific Nations Cup.Même battus par d'excellents Japonais ce week-end (34-20), les Américains ont réalisé une bonne campagne avec des succès contre le Canada (47-19) et les Samoa (13-10). « Nous sommes sur la bonne voie, estime le coach sud-africain des États-Unis, Gary Gold. Cela a été deux bonnes semaines de compétition. »
« Nous allons continuer à nous améliorer en regardant vers l'avant et cette Coupe du monde » a ajouté son capitaine Blaine Scully (notre photo à gauche). Forts de neuf succès en dix matches l'an dernier, dont un de prestige face à l'Écosse B (30-29) en juin 2018, les Américains n'auront aucun complexe à nourrir au Japon. Ils affronteront le Canada en dernier match de préparation, le 7 septembre.De leurs côtés, les Tonguiens s'avancent avec moins de repères. Leurs résultats en dents de scie nourrissent un peu plus leur réputation d'équipe imprévisible. Efficaces ce week-end contre le Canada, avec cinq essais inscrits (33-23), les Aigles de mer ont été avant cela surclassés par le Japon (41-7) et dominés par les voisins samoans (25-17). Avec un effectif fourni en « Français », du pilier Ben Tameifuna (Racing, notre photo à droite) au deuxième-ligne Leva Fifita (Grenoble), les Tongiens joueront un dernier match de préparation face aux All Blacks à Hamilton, deux semaines avant le Mondial.
Coupe du monde : la préparation des adversaires des Bleus au crible
À un mois et demi du début de la Coupe du monde, les adversaires de l'équipe de France en phase de groupes connaissent des préparations bien différentes.
L'Angleterre, rose de plaisir
Eddie Jones, le sélectionneur anglais, n'est pas l'entraîneur le plus facile à combler. Alors, la mine satisfaite qu'il arborait après le succès du XV de la Rose hier dit beaucoup de la qualité affichée par ses hommes sur la pelouse de Twickenham. « Nous sommes vraiment ravis, cette équipe remaniée a consenti beaucoup d'efforts », a déclaré Jones. L'Australien de naissance avait procédé à de nombreux changements dans son quinze titulaire. Les expérimentations tentées se sont révélées gagnantes. Le jeune troisième-ligne Lewis Ludlam (23 ans) a été omniprésent en défense et l'électrique demi de mêlée Willi Heinz a dynamisé le jeu près des rucks. Les revenants, aussi, se sont mis en avant. Plus appelés depuis le Tournoi 2018, Anthony Watson et Jonathan Joseph ont gagné de précieux points dans la course au Mondial, alors qu'Eddie Jones communiquera aujourd'hui son groupe définitif des 31 joueurs.
Jonathan Joseph s'échappe contre le pays de Galles. (DAVID KLEIN / REUTERS)
Le pays de Galles, lui, a vu sa série de quatorze victoires prendre fin. Auteurs du Grand Chelem dans le Tournoi, les Gallois avaient battu l'Angleterre grâce à un rythme effréné et une défense de fer (21-13). Cette fois-ci, ce sont les hommes d'Eddie Jones qui ont surpassé les Diables Rouges dans l'intensité, notamment en première période (21-7). Quand la furia galloise a failli tout emporter, les Anglais ont tenu le choc et laisser passer l'orage. « Ce n'était pas parfait, mais nous avons trouvé les moyens pour nous en sortir », a résumé George Ford, capitaine du jour en l'absence d'Owen Farrell. Le joueur de Leicester a d'ailleurs presque fait oublier son concurrent tant sa prestation fut aboutie. « Il nous reste encore beaucoup à travailler, mais nous commençons à nous construire une mentalité de vainqueur », a-t-il ajouté, comme pour souligner un peu plus l'immense défi qui attend les Bleus le 12 octobre à Yokohama.
L'Argentine, mêlée en péril
Au repos depuis samedi dernier, les entraîneurs et les joueurs du groupe France ont dû prendre soin de bien noter les grosses failles apparues dans le jeu de l'Argentine samedi, face à l'Afrique du sud (13-46). Alors qu'ils semblaient revenus à leur meilleur niveau, notamment avec deux succès probants l'an passé - contre les Springboks (32-19) et en Australie (23-19) - et une saison aboutie des Jaguares, finalistes en Super Rugby, les Pumas réalisent actuellement la pire série de leur histoire. Depuis leur victoire face aux Wallabies en septembre 2018, ils ont enchaîné huit revers d'affilée, comme entre 1919 et 1936 ou lors des saisons 2013 et 2014.
Derrière cet amer constat, un énorme point noir dans les copies rendues par les hommes de Mario Ledesma : la mêlée, pourtant point fort culturel du rugby argentin. Il y a deux semaines à Brisbane, les Wallabies ont construit leur succès étriqué face aux Pumas (16-10) sur ce secteur précis, où ils ont concassé le pack argentin, remportant treize des vingt introductions et inscrivant six points, soit l'écart final au score. Ce week-end, c'est l'Afrique du Sud qui est passée sur le huit de devant sud-américain. Les Boks ont chipé deux mêlées sur introduction argentine et, surtout, récolté cinq pénalités.
« C'est difficile de trouver des points positifs avec ce résultat, a reconnu Ledesma après la claque sud-africaine. Nous avons besoin de travailler la mêlée... S'adapter aux joueurs venus de l'étranger était un défi plus grand que prévu. » L'adaptation entre Jaguares et « Européens » au coeur du problème de la mêlée argentine ? L'argument est difficilement recevable. Sur les huit joueurs de première-ligne utilisés lors de ce Rugby Championship, ils ne sont que deux à évoluer sur le « Vieux Continent » : les piliers droit Ramiro Herrera (Stade Français), seulement 29 minutes de jeu contre l'Australie, et Juan Figallo (Saracens), titulaire à trois reprises et fort d'une solide expérience internationale (29 sélections depuis 2010).
Les soucis du pack argentin ne datent pas d'hier. En novembre, ils avaient déjà subi la loi des Bleus en mêlée, perdant cinq fois leur introduction et encaissant trois pénalités et un coup franc (28-13 score final). « Les arbitres sont conditionnés, ils ont une idée de la façon dont les uns et les autres s'engagent et ils s'attendent à voir la situation qu'ils imaginent », a tenté Ledesma pour justifier toutes ces fautes sifflées. Avant d'ajouter : « La seule chose qu'il nous reste à faire est de travailler. » Sinon, leurs adversaires, à l'image des Sud-Africains samedi, appuieront sur ce point faible. Brunel et les siens doivent déjà y penser...
Etats-Unis et Tonga, ambitieux seconds rôles
Après son match d'ouverture contre l'Argentine, le 21 septembre, et avant le choc face à l'Angleterre (12 octobre), l'équipe de France affrontera les Etats-Unis et les Tonga, à quatre jours d'intervalle. À un mois et demi de la Coupe du monde, ces deux nations moins cotées ont connu des fortunes diverses lors de la Pacific Nations Cup.Même battus par d'excellents Japonais ce week-end (34-20), les Américains ont réalisé une bonne campagne avec des succès contre le Canada (47-19) et les Samoa (13-10). « Nous sommes sur la bonne voie, estime le coach sud-africain des États-Unis, Gary Gold. Cela a été deux bonnes semaines de compétition. »
« Nous allons continuer à nous améliorer en regardant vers l'avant et cette Coupe du monde » a ajouté son capitaine Blaine Scully (notre photo à gauche). Forts de neuf succès en dix matches l'an dernier, dont un de prestige face à l'Écosse B (30-29) en juin 2018, les Américains n'auront aucun complexe à nourrir au Japon. Ils affronteront le Canada en dernier match de préparation, le 7 septembre.De leurs côtés, les Tonguiens s'avancent avec moins de repères. Leurs résultats en dents de scie nourrissent un peu plus leur réputation d'équipe imprévisible. Efficaces ce week-end contre le Canada, avec cinq essais inscrits (33-23), les Aigles de mer ont été avant cela surclassés par le Japon (41-7) et dominés par les voisins samoans (25-17). Avec un effectif fourni en « Français », du pilier Ben Tameifuna (Racing, notre photo à droite) au deuxième-ligne Leva Fifita (Grenoble), les Tongiens joueront un dernier match de préparation face aux All Blacks à Hamilton, deux semaines avant le Mondial.
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.rugbyrama.fr/rugby/coupe-du-monde/2019/coupe-du-monde-2019-le-groupe-des-31-anglais-est-connu_sto7405540/story.shtml
Le groupe des 31 Anglais est connu
COUPE DU MONDE 2019 - Au lendemain du premier match de préparation du XV de la Rose face au Pays de Galles, le groupe des 31 joueurs Anglais qui partiront au Japon a été dévoilé en vidéo. Ben Te'o est bel et bien absent, de même que Ben Spencer et Richard Wigglesworth.
Anthony Watson et Jonathan Joseph, qui ont marqué des points hier, sont bel et bien dans le groupe Anglais, au même titre que le demi de mêlée Willi Heinz, qui fêtait sa première sélection à 32 ans.
Le groupe des 31 :
Avants : Dan Cole, Luke Cowan-Dickie, Tom Curry, Ellis Genge, Jamie George, Maro Itoje, George Kruis, Joe Launchbury, Courtney Lawes, Lewis Ludlam, Joe Marler, Kyle Sinckler, Jack Singleton, Sam Underhill, Billy Vunipola, Mako Vunipola, Mark Wilson.
Rencontrez des célibataires de plus de 50 ans
Disons Demain
Arrières : Joe Cokanasiga, Elliot Daly, Owen Farrell, George Ford, Piers Francis, Willi Heinz, Jonathan Joseph, Jonny May, Ruaridh McConnochie, Jack Nowell, Henry Slade, Manu Tuilagi, Anthony Watson, Ben Youngs
Le groupe des 31 Anglais est connu
COUPE DU MONDE 2019 - Au lendemain du premier match de préparation du XV de la Rose face au Pays de Galles, le groupe des 31 joueurs Anglais qui partiront au Japon a été dévoilé en vidéo. Ben Te'o est bel et bien absent, de même que Ben Spencer et Richard Wigglesworth.
Anthony Watson et Jonathan Joseph, qui ont marqué des points hier, sont bel et bien dans le groupe Anglais, au même titre que le demi de mêlée Willi Heinz, qui fêtait sa première sélection à 32 ans.
Le groupe des 31 :
Avants : Dan Cole, Luke Cowan-Dickie, Tom Curry, Ellis Genge, Jamie George, Maro Itoje, George Kruis, Joe Launchbury, Courtney Lawes, Lewis Ludlam, Joe Marler, Kyle Sinckler, Jack Singleton, Sam Underhill, Billy Vunipola, Mako Vunipola, Mark Wilson.
Rencontrez des célibataires de plus de 50 ans
Disons Demain
Arrières : Joe Cokanasiga, Elliot Daly, Owen Farrell, George Ford, Piers Francis, Willi Heinz, Jonathan Joseph, Jonny May, Ruaridh McConnochie, Jack Nowell, Henry Slade, Manu Tuilagi, Anthony Watson, Ben Youngs
Dernière édition par Scalp le Lun 12 Aoû 2019 - 17:14, édité 1 fois
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Coupe-du-monde-la-liste-de-l-angleterre-devoilee-johnathan-joseph-appele/1048396
Coupe du monde : la liste de l'Angleterre dévoilée, Johnathan Joseph appelé
Futur adversaire de la France en phase de poules de la Coupe du Monde, l'Angleterre vient de dévoiler sa liste des 31.
Eddie Jones a fait ses choix. À un peu plus d'un mois du début de la Coupe du monde au Japon (20 septembre-2 novembre), le sélectionneur du XV de la Rose a annoncé ce lundi sa liste des 31.
Et il a choisi de sélectionner le centre de Bath Jonathan Joseph (41 sélections), pourtant régulièrement blessé ces derniers mois. Autre joueur sélectionné au poste de centre/ailier Ruaridh McConnochie. Une demi-surprise, le coéquipier de Joesph à Bath n'ayant encore jamais porté le maillot de l'Angleterre. Il profite de la non-sélection de Ben Te'o, qui paye sans doute son altercation avec Mike Brown, lui aussi non-partant au Japon.
Eddie Jones a également été convaincu par trois joueurs ayant fait leurs grands débuts internationaux dimanche contre le Pays de Galles : Lewis Ludlam (troisième-ligne/Northampton), Jack Singleton (talonneur/Saracens) et Willi Heinz (demi de mêlée/Gloucester), tous sélectionnés. Willi Heinz sera d'ailleurs l'un des deux seuls demis de mêlée de métier dans le groupe avec le joueur de Leicester Ben Youngs.
Pour rappel, l'Angleterre sera dans la poule de la France pendant la Coupe du monde, ainsi que l'Argentine, les Tonga et les États-Unis.
La liste de l'Angleterre
Les avants : Dan Cole (Leicester), Luke Cowan-Dickie (Exeter), Tom Curry (Sale), Ellis Genge (Leicester), Jamie George (Saracens), Maro Itoje (Saracens), George Kruis (Saracens), Joe Launchbury (Wasps), Courtney Lawes (Northampton), Lewis Ludlam (Northampton), Joe Marler (Harlequins), Kyle Sinckler (Harlequins), Jack Singleton (Saracens), Sam Underhill (Bath), Billy Vunipola (Saracens), Mako Vunipola (Saracens), Mark Wilson (Newcastle)
Les arrières : Joe Cokanasiga (Bath), Elliot Daly (Saracens), Owen Farrell (Saracens), George Ford (Leicester), Piers Francis (Northampton), Willi Heinz (Gloucester), Jonathan Joseph (Bath), Jonny May (Leicester), Ruaridh McConnochie (Bath), Jack Nowell (Exeter), Henry Slade (Exeter), Manu Tuilagi (Leicester), Anthony Watson (Bath), Ben Youngs (Leicester)
Coupe du monde : la liste de l'Angleterre dévoilée, Johnathan Joseph appelé
Futur adversaire de la France en phase de poules de la Coupe du Monde, l'Angleterre vient de dévoiler sa liste des 31.
Eddie Jones a fait ses choix. À un peu plus d'un mois du début de la Coupe du monde au Japon (20 septembre-2 novembre), le sélectionneur du XV de la Rose a annoncé ce lundi sa liste des 31.
Et il a choisi de sélectionner le centre de Bath Jonathan Joseph (41 sélections), pourtant régulièrement blessé ces derniers mois. Autre joueur sélectionné au poste de centre/ailier Ruaridh McConnochie. Une demi-surprise, le coéquipier de Joesph à Bath n'ayant encore jamais porté le maillot de l'Angleterre. Il profite de la non-sélection de Ben Te'o, qui paye sans doute son altercation avec Mike Brown, lui aussi non-partant au Japon.
Eddie Jones a également été convaincu par trois joueurs ayant fait leurs grands débuts internationaux dimanche contre le Pays de Galles : Lewis Ludlam (troisième-ligne/Northampton), Jack Singleton (talonneur/Saracens) et Willi Heinz (demi de mêlée/Gloucester), tous sélectionnés. Willi Heinz sera d'ailleurs l'un des deux seuls demis de mêlée de métier dans le groupe avec le joueur de Leicester Ben Youngs.
Pour rappel, l'Angleterre sera dans la poule de la France pendant la Coupe du monde, ainsi que l'Argentine, les Tonga et les États-Unis.
La liste de l'Angleterre
Les avants : Dan Cole (Leicester), Luke Cowan-Dickie (Exeter), Tom Curry (Sale), Ellis Genge (Leicester), Jamie George (Saracens), Maro Itoje (Saracens), George Kruis (Saracens), Joe Launchbury (Wasps), Courtney Lawes (Northampton), Lewis Ludlam (Northampton), Joe Marler (Harlequins), Kyle Sinckler (Harlequins), Jack Singleton (Saracens), Sam Underhill (Bath), Billy Vunipola (Saracens), Mako Vunipola (Saracens), Mark Wilson (Newcastle)
Les arrières : Joe Cokanasiga (Bath), Elliot Daly (Saracens), Owen Farrell (Saracens), George Ford (Leicester), Piers Francis (Northampton), Willi Heinz (Gloucester), Jonathan Joseph (Bath), Jonny May (Leicester), Ruaridh McConnochie (Bath), Jack Nowell (Exeter), Henry Slade (Exeter), Manu Tuilagi (Leicester), Anthony Watson (Bath), Ben Youngs (Leicester)
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.sudouest.fr/2019/08/12/xv-de-france-pour-esperer-tenir-la-route-au-mondial-les-bleus-blindent-le-physique-6438359-773.php
XV de France : les Bleus travaillent le physique pour espérer tenir la route au Mondial
Publié le 13/08/2019 à 6h28. Mis à jour à 6h33 par Denys Kappès-Grangé.
Dany Priso, Mathieu Babillot et Jefferson Poirot lors d'une séance de renforcement musculaire avec le XV de France. FRANCK FIFE AFP
Les joueurs de Jacques Brunel, qui disputent samedi leur premier match amical face à l’Écosse, ont souligné l’intensité et la qualité de leur préparation physique. Mais que peut changer ce traitement de choc ?
C’est un grand classique des phases de préparation des Coupes du monde. Avant chaque édition, les joueurs assurent « ne s’être jamais entraînés aussi dur de leur vie ». Encore heureux, soit dit en passant… Ce petit refrain a donc une nouvelle fois résonné durant tout le mois de juillet dans l’entourage du XV de France, bien entretenu par la diffusion de photos de joueurs grimaçants de douleur, à l’image des piliers Dany Priso et Jefferson Poirot la semaine dernière lors du stage espagnol à Olivia.
Sous la houlette de Thibault Giroud, le nouveau responsable de la préparation physique, les Bleus ont travaillé avec acharnement pour tenir l’intensité propre au niveau international. Et, surtout, pour compenser leur retard en la matière sur les meilleures nations. Objectif ? Maintenir à l’entraînement des vitesses de déplacements de l’ordre de 20 km/h pour être capable, en match, de s’approcher des 18 km/h pour les avants. Et tutoyer les 110 mètres parcourus/minute lors de séances de sept minutes à haute intensité. Autant de mesures de performance censées nourrir le projet de jeu plus dynamique amendé par Fabien Galthié, « l’adjoint comme les autres » du sélectionneur Jacques Brunel.
Chasse aux kilos
Les effets de cette préparation sont déjà visibles sur les organismes tricolores. Dans ce qui pourrait s’apparenter à une chasse aux kilos, certains joueurs ont rapidement fondu : en juillet, Arthur Iturria avait perdu cinq kilos et Romain Taofifenua, pourtant arrivé en cours de route, six kilos. Forcément positif, non ? « Cela permet de gagner de l’explosivité et de la mobilité », observe Vincent Giacobi, préparateur physique du Castres Olympique : « Mais attention à ne pas perdre de la puissance ! Tout est question d’équilibre : par exemple, je n’ai pas l’impression que les Irlandais ont des mecs très secs. »
Évidemment, il est peu probable que les fruits de ce travail intensif soient éclatants dès samedi lors du premier match de préparation de l’équipe de France à Nice (21 h 05) face à l’Écosse. « Les charges de travail très conséquentes affaiblissent l’organisme », rappelle Mathieu Barrau, le préparateur physique du SU Agen : « Les joueurs sont sous fatigue. Ils ont encore un mois pour remonter avant la Coupe du monde. » Ce qui explique pourquoi le centre Gaël Fickou a déclaré il y a quelques jours que, pour l’instant, il ne ressentait « rien des bienfaits de cette préparation » : « Là, avec l’enchaînement des tâches, j’ai l’impression de ne pas pouvoir accélérer. […] J’imagine qu’on sera frais quand arriveront les premières rencontres. » Vincent Giacobi n’en doute pas. Tout comme de la qualité du travail déployé : « Je me retrouve dans le travail intégré que Thibault Giroud met en place : avec l’utilisation du rugby, ce programme a un sens pour développer l’explosivité et la capacité de déplacement des joueurs. »
« Pas de potion magique »
Mais cela ne l’empêche pas d’exprimer un bémol quant à l’importance que semble accorder le (nouveau) staff des Bleus, marqué par les démonstrations que leur ont infligées les Anglais ou les Irlandais lors du dernier Tournoi, aux mètres/minutes ou à la vitesse de déplacement : « J’ai l’impression qu’on justifie la vacuité de notre rugby par rapport à des critères physiques. »
D’autant que s’ils sont exigeants, ils ne sont pas nécessairement révolutionnaires estime encore Mathieu Barrau : « Les statistiques dont on parle sont tout simplement celles du haut niveau. On demande déjà aux joueurs de se déplacer à des allures de 15–18 km/h. En Top 14, le temps de jeu effectif a augmenté ! »
Si la qualité du travail effectué a sans surprise été mise en exergue, le préparateur physique agenais peine à croire que Thibault Giroud réussisse pour autant à métamorphoser les Français : « Il n’existe pas de gourou dans la préparation physique. Il n’y a pas de potion magique. » Vincent Giacobi le rejoint sur ce point : « On pourra évoluer en deux mois. Je doute toutefois qu’on puisse rattraper des nations qui ont l’habitude de travailler sur les mêmes schémas depuis longtemps et qui le font encore. »
Mais ça aussi, les Bleus le répètent depuis le début du mois de juillet…
XV de France : les Bleus travaillent le physique pour espérer tenir la route au Mondial
Publié le 13/08/2019 à 6h28. Mis à jour à 6h33 par Denys Kappès-Grangé.
Dany Priso, Mathieu Babillot et Jefferson Poirot lors d'une séance de renforcement musculaire avec le XV de France. FRANCK FIFE AFP
Les joueurs de Jacques Brunel, qui disputent samedi leur premier match amical face à l’Écosse, ont souligné l’intensité et la qualité de leur préparation physique. Mais que peut changer ce traitement de choc ?
C’est un grand classique des phases de préparation des Coupes du monde. Avant chaque édition, les joueurs assurent « ne s’être jamais entraînés aussi dur de leur vie ». Encore heureux, soit dit en passant… Ce petit refrain a donc une nouvelle fois résonné durant tout le mois de juillet dans l’entourage du XV de France, bien entretenu par la diffusion de photos de joueurs grimaçants de douleur, à l’image des piliers Dany Priso et Jefferson Poirot la semaine dernière lors du stage espagnol à Olivia.
Sous la houlette de Thibault Giroud, le nouveau responsable de la préparation physique, les Bleus ont travaillé avec acharnement pour tenir l’intensité propre au niveau international. Et, surtout, pour compenser leur retard en la matière sur les meilleures nations. Objectif ? Maintenir à l’entraînement des vitesses de déplacements de l’ordre de 20 km/h pour être capable, en match, de s’approcher des 18 km/h pour les avants. Et tutoyer les 110 mètres parcourus/minute lors de séances de sept minutes à haute intensité. Autant de mesures de performance censées nourrir le projet de jeu plus dynamique amendé par Fabien Galthié, « l’adjoint comme les autres » du sélectionneur Jacques Brunel.
Chasse aux kilos
Les effets de cette préparation sont déjà visibles sur les organismes tricolores. Dans ce qui pourrait s’apparenter à une chasse aux kilos, certains joueurs ont rapidement fondu : en juillet, Arthur Iturria avait perdu cinq kilos et Romain Taofifenua, pourtant arrivé en cours de route, six kilos. Forcément positif, non ? « Cela permet de gagner de l’explosivité et de la mobilité », observe Vincent Giacobi, préparateur physique du Castres Olympique : « Mais attention à ne pas perdre de la puissance ! Tout est question d’équilibre : par exemple, je n’ai pas l’impression que les Irlandais ont des mecs très secs. »
Évidemment, il est peu probable que les fruits de ce travail intensif soient éclatants dès samedi lors du premier match de préparation de l’équipe de France à Nice (21 h 05) face à l’Écosse. « Les charges de travail très conséquentes affaiblissent l’organisme », rappelle Mathieu Barrau, le préparateur physique du SU Agen : « Les joueurs sont sous fatigue. Ils ont encore un mois pour remonter avant la Coupe du monde. » Ce qui explique pourquoi le centre Gaël Fickou a déclaré il y a quelques jours que, pour l’instant, il ne ressentait « rien des bienfaits de cette préparation » : « Là, avec l’enchaînement des tâches, j’ai l’impression de ne pas pouvoir accélérer. […] J’imagine qu’on sera frais quand arriveront les premières rencontres. » Vincent Giacobi n’en doute pas. Tout comme de la qualité du travail déployé : « Je me retrouve dans le travail intégré que Thibault Giroud met en place : avec l’utilisation du rugby, ce programme a un sens pour développer l’explosivité et la capacité de déplacement des joueurs. »
« Pas de potion magique »
Mais cela ne l’empêche pas d’exprimer un bémol quant à l’importance que semble accorder le (nouveau) staff des Bleus, marqué par les démonstrations que leur ont infligées les Anglais ou les Irlandais lors du dernier Tournoi, aux mètres/minutes ou à la vitesse de déplacement : « J’ai l’impression qu’on justifie la vacuité de notre rugby par rapport à des critères physiques. »
D’autant que s’ils sont exigeants, ils ne sont pas nécessairement révolutionnaires estime encore Mathieu Barrau : « Les statistiques dont on parle sont tout simplement celles du haut niveau. On demande déjà aux joueurs de se déplacer à des allures de 15–18 km/h. En Top 14, le temps de jeu effectif a augmenté ! »
Si la qualité du travail effectué a sans surprise été mise en exergue, le préparateur physique agenais peine à croire que Thibault Giroud réussisse pour autant à métamorphoser les Français : « Il n’existe pas de gourou dans la préparation physique. Il n’y a pas de potion magique. » Vincent Giacobi le rejoint sur ce point : « On pourra évoluer en deux mois. Je doute toutefois qu’on puisse rattraper des nations qui ont l’habitude de travailler sur les mêmes schémas depuis longtemps et qui le font encore. »
Mais ça aussi, les Bleus le répètent depuis le début du mois de juillet…
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
Très curieux de voir les effets de cette prépa, quand je lis Fickou qui dit qu'il ne sens rien comme progrès qu'ils sont dans la fatigue, qu'il espere etre pret pour la WC , en gros n'attendez rien des matchs de prépa , on vous reserve le bouquet final pile poil contre l'Argentine, des vrais magiciens, why not. Sortir des poules sera un exploit .
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
C'est tjrs la même chose depuis + de 20 ans sur la super préparation physique ! Il n' y a rien de nouveau sous le soleil. Tout ceci n'est que du blablabla. A chaque coupe du monde c'est exactement les mêmes discours à la virgule près.
On a bp trop de retard sur les repères collectifs, sur l'intelligence de jeu et la technique individuelle.
Et puis cette coupe du monde est bien faite tout de même, premier match première défaite, et hop, on peut oblitérer son billet retour.
On a bp trop de retard sur les repères collectifs, sur l'intelligence de jeu et la technique individuelle.
Et puis cette coupe du monde est bien faite tout de même, premier match première défaite, et hop, on peut oblitérer son billet retour.
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
D'accord avec vous mais aussi comme souvent, quand tout le monde nous enterre, on ne s'en sort pas si mal... Bon ok j'essaye de trouver des moyens d'y croire un peu, mais on devrait avoir des arguments à faire valoir conte les Argentins, pour commencer au niveau de notre mêlée...
Dernière édition par Scalp le Mar 13 Aoû 2019 - 17:41, édité 1 fois
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
C'est vrai que la mêlée argentine (que cela soit en club avec les Jaguares ou en sélection avec les Pumas) connaît de grosses défaillances face à a peu près toutes ses adversaires.
C'est très étonnant.
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.midi-olympique.fr/2019/08/12/france-ecosse-108-ans-daffrontements,8357687.php
France-Écosse : 108 ans d'affrontements
Samedi soir, la pelouse de l'Allianz Riviera de Nice sera le théâtre de la première sortie officielle du groupe France depuis le début des stages de préparation au Mondial. Les Bleus accueillent l'Écosse, 108 ans après leur première confrontation en France. L'occasion de faire un retour sur quelques matches de légende entre les deux nations.
1911 : le premier affrontement
Le premier des 94 France-Écosse de l'histoire s'est disputé le 2 janvier 1911, au Stade olympique Yves-du-Manoir de Colombes. C'était un match organisé dans le cadre du tout nouveau Tournoi des Cinq Nations, auquel la France venait tout juste d'être intégrée un an auparavant. Le succès des Bleus est étriqué, un seul petit point d'écart 16-15, et il ne suffit pas pour remporter un tournoi qui file dans les mains anglaises.
1913 : de la tension dans l'air
Sévèrement corrigés 31-3 un an plus tôt à Inverleith, le XV de France revanchard de 1913 s'incline pour la première fois à domicile face aux Écossais dans un stade Yves-du-Manoir chauffé à blanc. La défaite est lourde (3-21), et provoque un mouvement de foule dans les travées de l'enceinte des Hauts-de-Seine. Les spectateurs furieux des décisions arbitrales, et frustrés par l'issue du match, pénètrent sur la pelouse. La foule présente tente alors de s'en prendre violemment à l'arbitre de la rencontre, sauvés par l'intervention des gardes mobiles. Cet incident d'après-match, dans un climat géopolitique déjà tendu et qui débouchera sur le premier conflit mondial moins d'un an plus tard, ne fait pas rire Outre-Manche. Le secrétaire de la Scottish Rugby Union déclare alors : "Si la partie ne peut être jouée que sous la protection de la police ou des militaires, elle ne vaut pas la peine d’être jouée." La réponse française est, comment dire... française ! Le journaliste Henri Desgrange, directeur de l'Auto, écrit "être fier d'être français à la vue d'un tel spectacle". Conséquence de tout ceci, le XV de France est exclu du Tournoi des Cinq Nations, mais la Première Guerre mondiale en cours n'a pas permis d'appliquer la sanction. Tout est heureusement bien qui finit bien. Dès la fin du conflit, plus précisément lors du premier Tournoi d'après-guerre en 1920, au nom de la fraternité d'armes, la France réintègre le Tournoi des Cinq Nations, et perd (0-5) contre le XV du Chardon au Parc des Princes...
2003 : le plus large succès tricolore
90 ans plus tard, la date du 25 octobre 2003, devient une date majeure de l'historique des France-Écosse, puisqu'elle est celle du plus large succès des Bleus face au XV du Chardon (51-9). Ce match de la poule B de la Coupe du mondeaustralienne de 2003, reste donc sans doute un mauvais souvenir pour les Britanniques, tant ils ont été malmenés par Frédéric Michalak, Fabien Galthié et leurs coéquipiers. Après un déluge une heure avant le coup d'envoi sur la pelouse du Stade Olympique de Sydney, rendant le ballon glissant et expliquant les douze en-avant français, le récital Tricolore pouvait démarrer. Bien servi par Imanol Harinordoquy, Serge Betsen marque le premier essai français juste avant la pause, avant que Frédéric Michalak ne transforme l'offrande. Les hommes de Bernard Laporte rentrent donc aux vestiaires en tête (19-6). Et le second acte démarre comme s'était achevé le premier, tambour battant ! Après avoir été passeur décisif, Harinordoquy marque suite à une touche près de la ligne. Trois essais de Fabien Galthié et de Nicolas Brusque, combinés à celui de l'homme du match, Fred Michalak, auteur de vingt-huit points, offrent aux Bleus un troisième succès en autant de rencontre dans la poule B, et une certitude de jouer les quarts de finale face à l'Irlande. Les Écossais parviennent toutefois, eux aussi, à se qualifier malgré ce revers, mais échouent au pied du dernier carré face au pays hôte et futur finaliste australien (33-16).
2015 : le dernier test match en date (19-16)
Entre le 17 mars 2007 et le 7 février 2015, Français et Écossais ont croisé le fer à neuf reprises, toutes dans le cadre du Tournoi des Six Nations, et ces rencontres ont toutes virées à l'avantage de nos chers Bleus. Pire, tous matches confondus, l'Écosse reste sur une série de seize années sans la moindre victoire dans l'Hexagone. Il faut en effet remonter en 1999 pour trouver trace d'un succès Bleu et Blanc au Stade de France (22-36). C'est donc dans le costume de bête noire, que l'équipe de Philippe Saint-André accueille celle de Vern Cotter pour le dernier test-match avant de s'envoler vers l'Angleterre pour disputer la Coupe du monde. Un duel de buteur Michalak-Laidlaw offre les seuls points de la première période (6-9), avant que Tommy Seymour ne vienne doucher le Stade de France à l'issue d'un contre assassin amorcé par la botte de Finn Russell, et ponctué par la glissade de Scott Spedding en position de dernier défenseur. Réduits à quatorze, les visiteurs craquent en fin de match sur une percée de Noa Nakaitaci qui délivre l'enceinte dionysienne. Le score ne bougera plus. C'est donc au terme d'un match disputé que les Bleus, vêtus de rouge ce soir-là, s'imposent petitement sur le score de 19-16.
Il n'y a donc eu que deux tests matchs entre les deux équipes (le tout premier avait eu lieu en 1987 et s'était conclu par un match nul 16-16), et la France n'en a jamais perdu un seul. Jamais deux sans trois ? Réponse samedi soir.
Samuel Cadène
France-Écosse : 108 ans d'affrontements
Samedi soir, la pelouse de l'Allianz Riviera de Nice sera le théâtre de la première sortie officielle du groupe France depuis le début des stages de préparation au Mondial. Les Bleus accueillent l'Écosse, 108 ans après leur première confrontation en France. L'occasion de faire un retour sur quelques matches de légende entre les deux nations.
1911 : le premier affrontement
Le premier des 94 France-Écosse de l'histoire s'est disputé le 2 janvier 1911, au Stade olympique Yves-du-Manoir de Colombes. C'était un match organisé dans le cadre du tout nouveau Tournoi des Cinq Nations, auquel la France venait tout juste d'être intégrée un an auparavant. Le succès des Bleus est étriqué, un seul petit point d'écart 16-15, et il ne suffit pas pour remporter un tournoi qui file dans les mains anglaises.
1913 : de la tension dans l'air
Sévèrement corrigés 31-3 un an plus tôt à Inverleith, le XV de France revanchard de 1913 s'incline pour la première fois à domicile face aux Écossais dans un stade Yves-du-Manoir chauffé à blanc. La défaite est lourde (3-21), et provoque un mouvement de foule dans les travées de l'enceinte des Hauts-de-Seine. Les spectateurs furieux des décisions arbitrales, et frustrés par l'issue du match, pénètrent sur la pelouse. La foule présente tente alors de s'en prendre violemment à l'arbitre de la rencontre, sauvés par l'intervention des gardes mobiles. Cet incident d'après-match, dans un climat géopolitique déjà tendu et qui débouchera sur le premier conflit mondial moins d'un an plus tard, ne fait pas rire Outre-Manche. Le secrétaire de la Scottish Rugby Union déclare alors : "Si la partie ne peut être jouée que sous la protection de la police ou des militaires, elle ne vaut pas la peine d’être jouée." La réponse française est, comment dire... française ! Le journaliste Henri Desgrange, directeur de l'Auto, écrit "être fier d'être français à la vue d'un tel spectacle". Conséquence de tout ceci, le XV de France est exclu du Tournoi des Cinq Nations, mais la Première Guerre mondiale en cours n'a pas permis d'appliquer la sanction. Tout est heureusement bien qui finit bien. Dès la fin du conflit, plus précisément lors du premier Tournoi d'après-guerre en 1920, au nom de la fraternité d'armes, la France réintègre le Tournoi des Cinq Nations, et perd (0-5) contre le XV du Chardon au Parc des Princes...
2003 : le plus large succès tricolore
90 ans plus tard, la date du 25 octobre 2003, devient une date majeure de l'historique des France-Écosse, puisqu'elle est celle du plus large succès des Bleus face au XV du Chardon (51-9). Ce match de la poule B de la Coupe du mondeaustralienne de 2003, reste donc sans doute un mauvais souvenir pour les Britanniques, tant ils ont été malmenés par Frédéric Michalak, Fabien Galthié et leurs coéquipiers. Après un déluge une heure avant le coup d'envoi sur la pelouse du Stade Olympique de Sydney, rendant le ballon glissant et expliquant les douze en-avant français, le récital Tricolore pouvait démarrer. Bien servi par Imanol Harinordoquy, Serge Betsen marque le premier essai français juste avant la pause, avant que Frédéric Michalak ne transforme l'offrande. Les hommes de Bernard Laporte rentrent donc aux vestiaires en tête (19-6). Et le second acte démarre comme s'était achevé le premier, tambour battant ! Après avoir été passeur décisif, Harinordoquy marque suite à une touche près de la ligne. Trois essais de Fabien Galthié et de Nicolas Brusque, combinés à celui de l'homme du match, Fred Michalak, auteur de vingt-huit points, offrent aux Bleus un troisième succès en autant de rencontre dans la poule B, et une certitude de jouer les quarts de finale face à l'Irlande. Les Écossais parviennent toutefois, eux aussi, à se qualifier malgré ce revers, mais échouent au pied du dernier carré face au pays hôte et futur finaliste australien (33-16).
2015 : le dernier test match en date (19-16)
Entre le 17 mars 2007 et le 7 février 2015, Français et Écossais ont croisé le fer à neuf reprises, toutes dans le cadre du Tournoi des Six Nations, et ces rencontres ont toutes virées à l'avantage de nos chers Bleus. Pire, tous matches confondus, l'Écosse reste sur une série de seize années sans la moindre victoire dans l'Hexagone. Il faut en effet remonter en 1999 pour trouver trace d'un succès Bleu et Blanc au Stade de France (22-36). C'est donc dans le costume de bête noire, que l'équipe de Philippe Saint-André accueille celle de Vern Cotter pour le dernier test-match avant de s'envoler vers l'Angleterre pour disputer la Coupe du monde. Un duel de buteur Michalak-Laidlaw offre les seuls points de la première période (6-9), avant que Tommy Seymour ne vienne doucher le Stade de France à l'issue d'un contre assassin amorcé par la botte de Finn Russell, et ponctué par la glissade de Scott Spedding en position de dernier défenseur. Réduits à quatorze, les visiteurs craquent en fin de match sur une percée de Noa Nakaitaci qui délivre l'enceinte dionysienne. Le score ne bougera plus. C'est donc au terme d'un match disputé que les Bleus, vêtus de rouge ce soir-là, s'imposent petitement sur le score de 19-16.
Il n'y a donc eu que deux tests matchs entre les deux équipes (le tout premier avait eu lieu en 1987 et s'était conclu par un match nul 16-16), et la France n'en a jamais perdu un seul. Jamais deux sans trois ? Réponse samedi soir.
Samuel Cadène
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Ecosse-adam-hastings-titulaire-a-l-ouverture-pour-defier-les-bleus/1048900
Écosse : Adam Hastings titulaire à l'ouverture pour défier les Bleus
Le demi d'ouverture de Glasgow, Adam Hastings, sera titulaire samedi à Nice (21h05) pour le match de préparation des Écossais contre le XV de France.
Le sélectionneur du XV du Chardon, Gregor Townsend, a livré son quinze de départ pour affronter la France samedi à Nice (21h05) à l'occasion du premier match de préparation au Mondial japonais (20 septembre - 2 novembre) pour les deux équipes. Fils du légendaire arrière écossais Gavin Hastings (61 sélections entre 1986 et 1995, 667 points marqués), Adam Hastings fêtera sa douzième sélection dans la peau d'un titulaire. Lors du dernier Tournoi, l'ouvreur n'avait jamais débuté de rencontre.
En l'absence de Greg Laidlaw à la mêlée, c'est le talonneur Stuart McInally qui portera le brassard de capitaine. Stuart Hogg et Darcy Graham seront des dangers à surveiller dans le fond du terrain. Par rapport à la dernière confrontation entre les deux nations, seuls cinq joueurs subsistent dans le quinze titulaire écossais : McInally, le pilier Simon Berghan, le deuxième-ligne Grant Gilchrist et les troisième-lignes Josh Strauss et Jamie Ritchie. À noter le retour de l'expérimenté flanker John Barclay (71 sél.) - il s'était rompu un tendon d'achille en mai 2018 - et la première apparition dans le groupe de Rory Hutchinson. Le centre écossais (23 ans) a été auteur d'une fin de saison très remarquée avec Northampton.
La compo de l'Écosse face aux Bleus
Hogg - Graham, H. Jones, Taylor, McGuigan - (o) A. Hastings, (m) Price - Ritchie, Strauss, Barclay - Gilchrist, Toolis - Berghan, McInally (cap.), Bhatti
Remplaçants : Turner, Reid, Z. Fagerson, Cummings, M. Fagerson, G. Horne, Hutchinson, Kinghorn.
Écosse : Adam Hastings titulaire à l'ouverture pour défier les Bleus
Le demi d'ouverture de Glasgow, Adam Hastings, sera titulaire samedi à Nice (21h05) pour le match de préparation des Écossais contre le XV de France.
Le sélectionneur du XV du Chardon, Gregor Townsend, a livré son quinze de départ pour affronter la France samedi à Nice (21h05) à l'occasion du premier match de préparation au Mondial japonais (20 septembre - 2 novembre) pour les deux équipes. Fils du légendaire arrière écossais Gavin Hastings (61 sélections entre 1986 et 1995, 667 points marqués), Adam Hastings fêtera sa douzième sélection dans la peau d'un titulaire. Lors du dernier Tournoi, l'ouvreur n'avait jamais débuté de rencontre.
En l'absence de Greg Laidlaw à la mêlée, c'est le talonneur Stuart McInally qui portera le brassard de capitaine. Stuart Hogg et Darcy Graham seront des dangers à surveiller dans le fond du terrain. Par rapport à la dernière confrontation entre les deux nations, seuls cinq joueurs subsistent dans le quinze titulaire écossais : McInally, le pilier Simon Berghan, le deuxième-ligne Grant Gilchrist et les troisième-lignes Josh Strauss et Jamie Ritchie. À noter le retour de l'expérimenté flanker John Barclay (71 sél.) - il s'était rompu un tendon d'achille en mai 2018 - et la première apparition dans le groupe de Rory Hutchinson. Le centre écossais (23 ans) a été auteur d'une fin de saison très remarquée avec Northampton.
La compo de l'Écosse face aux Bleus
Hogg - Graham, H. Jones, Taylor, McGuigan - (o) A. Hastings, (m) Price - Ritchie, Strauss, Barclay - Gilchrist, Toolis - Berghan, McInally (cap.), Bhatti
Remplaçants : Turner, Reid, Z. Fagerson, Cummings, M. Fagerson, G. Horne, Hutchinson, Kinghorn.
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
Encore une compo de voltigeurs , avec des pattes derrière, grosse revue d'effectif quand meme, on croit toujours les tordre devant et à la fin on sort rincès et avec la tete qui tourne, j'adore cette equipe et son esprit.Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Ecosse-adam-hastings-titulaire-a-l-ouverture-pour-defier-les-bleus/1048900
Écosse : Adam Hastings titulaire à l'ouverture pour défier les Bleus
Le demi d'ouverture de Glasgow, Adam Hastings, sera titulaire samedi à Nice (21h05) pour le match de préparation des Écossais contre le XV de France.
Le sélectionneur du XV du Chardon, Gregor Townsend, a livré son quinze de départ pour affronter la France samedi à Nice (21h05) à l'occasion du premier match de préparation au Mondial japonais (20 septembre - 2 novembre) pour les deux équipes. Fils du légendaire arrière écossais Gavin Hastings (61 sélections entre 1986 et 1995, 667 points marqués), Adam Hastings fêtera sa douzième sélection dans la peau d'un titulaire. Lors du dernier Tournoi, l'ouvreur n'avait jamais débuté de rencontre.
En l'absence de Greg Laidlaw à la mêlée, c'est le talonneur Stuart McInally qui portera le brassard de capitaine. Stuart Hogg et Darcy Graham seront des dangers à surveiller dans le fond du terrain. Par rapport à la dernière confrontation entre les deux nations, seuls cinq joueurs subsistent dans le quinze titulaire écossais : McInally, le pilier Simon Berghan, le deuxième-ligne Grant Gilchrist et les troisième-lignes Josh Strauss et Jamie Ritchie. À noter le retour de l'expérimenté flanker John Barclay (71 sél.) - il s'était rompu un tendon d'achille en mai 2018 - et la première apparition dans le groupe de Rory Hutchinson. Le centre écossais (23 ans) a été auteur d'une fin de saison très remarquée avec Northampton.
La compo de l'Écosse face aux Bleus
Hogg - Graham, H. Jones, Taylor, McGuigan - (o) A. Hastings, (m) Price - Ritchie, Strauss, Barclay - Gilchrist, Toolis - Berghan, McInally (cap.), Bhatti
Remplaçants : Turner, Reid, Z. Fagerson, Cummings, M. Fagerson, G. Horne, Hutchinson, Kinghorn.
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
densnewzealand a écrit:Encore une compo de voltigeurs , avec des pattes derrière, grosse revue d'effectif quand meme, on croit toujours les tordre devant et à la fin on sort rincès et avec la tete qui tourne, j'adore cette equipe et son esprit.Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Ecosse-adam-hastings-titulaire-a-l-ouverture-pour-defier-les-bleus/1048900
Écosse : Adam Hastings titulaire à l'ouverture pour défier les Bleus
Le demi d'ouverture de Glasgow, Adam Hastings, sera titulaire samedi à Nice (21h05) pour le match de préparation des Écossais contre le XV de France.
Le sélectionneur du XV du Chardon, Gregor Townsend, a livré son quinze de départ pour affronter la France samedi à Nice (21h05) à l'occasion du premier match de préparation au Mondial japonais (20 septembre - 2 novembre) pour les deux équipes. Fils du légendaire arrière écossais Gavin Hastings (61 sélections entre 1986 et 1995, 667 points marqués), Adam Hastings fêtera sa douzième sélection dans la peau d'un titulaire. Lors du dernier Tournoi, l'ouvreur n'avait jamais débuté de rencontre.
En l'absence de Greg Laidlaw à la mêlée, c'est le talonneur Stuart McInally qui portera le brassard de capitaine. Stuart Hogg et Darcy Graham seront des dangers à surveiller dans le fond du terrain. Par rapport à la dernière confrontation entre les deux nations, seuls cinq joueurs subsistent dans le quinze titulaire écossais : McInally, le pilier Simon Berghan, le deuxième-ligne Grant Gilchrist et les troisième-lignes Josh Strauss et Jamie Ritchie. À noter le retour de l'expérimenté flanker John Barclay (71 sél.) - il s'était rompu un tendon d'achille en mai 2018 - et la première apparition dans le groupe de Rory Hutchinson. Le centre écossais (23 ans) a été auteur d'une fin de saison très remarquée avec Northampton.
La compo de l'Écosse face aux Bleus
Hogg - Graham, H. Jones, Taylor, McGuigan - (o) A. Hastings, (m) Price - Ritchie, Strauss, Barclay - Gilchrist, Toolis - Berghan, McInally (cap.), Bhatti
Remplaçants : Turner, Reid, Z. Fagerson, Cummings, M. Fagerson, G. Horne, Hutchinson, Kinghorn.
Alors là, 200% d'accord avec toi, j'adore les scottish, j'adore leur pays, je voulais même y passer ma nuit de noce, mais finalement je l'ai fini en plein centre de l’Islande, sous une tente, un jour sans nuit, c’était sympa quand même
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Dan-carter-a-la-rescousse-des-blacks-apres-la-gifle-contre-l-australie/1048835
Dan Carter à la rescousse des Blacks après la gifle contre l'Australie
Après la lourde défaite contre l'Australie dimanche (47-26) et à un mois du début de la Coupe du monde, le staff des All Blacks a décidé de faire appel à Dan Carter dans un rôle de consultant.
Dan Carter a été appelé mercredi en renfort au sein de la sélection des All Blacks pour apporter de la sérénité à un peu plus d'un mois du Mondial (20 septembre-2 novembre) et après le cuisant revers encaissé samedi en Rugby Championship contre l'Australie (47-26).
La défaite à Perth (Australie) a laissé des traces et inquiété quant à la capacité des Néo-Zélandais à évoluer avec deux meneurs de jeu dans la même équipe, Beauden Barrett et Richie Mo'unga. D'où l'intérêt de faire venir Dan Carter double champion du monde et trois fois désigné joueur de l'année, à trois jours de la revanche disputée à Auckland pour le compte du second match de la Bledisloe Cup, cette traditionnelle opposition annuelle entre les deux nations.
« Je me réjouis vraiment de l'avoir ici pour qu'il discute avec nos créateurs de jeu », s'est satisfait l'assistant-coach Ian Foster, cité par le site internet des All Blacks. « Il a beaucoup d'expérience en Coupe du monde (Carter en a disputé quatre : 2003, 2007, 2011 et 2015), et je voulais l'avoir autour de nous, pour parler notamment à Beauden et Richie sur ce que cela signifie de guider une équipe à travers une campagne mondiale où les attentes sont hautes. Qui de mieux que lui pour raconter cette histoire ? ».
Dan Carter, 37 ans, a pris sa retraite internationale en 2015 après 112 sélections avec les All Blacks.
Dan Carter à la rescousse des Blacks après la gifle contre l'Australie
Après la lourde défaite contre l'Australie dimanche (47-26) et à un mois du début de la Coupe du monde, le staff des All Blacks a décidé de faire appel à Dan Carter dans un rôle de consultant.
Dan Carter a été appelé mercredi en renfort au sein de la sélection des All Blacks pour apporter de la sérénité à un peu plus d'un mois du Mondial (20 septembre-2 novembre) et après le cuisant revers encaissé samedi en Rugby Championship contre l'Australie (47-26).
La défaite à Perth (Australie) a laissé des traces et inquiété quant à la capacité des Néo-Zélandais à évoluer avec deux meneurs de jeu dans la même équipe, Beauden Barrett et Richie Mo'unga. D'où l'intérêt de faire venir Dan Carter double champion du monde et trois fois désigné joueur de l'année, à trois jours de la revanche disputée à Auckland pour le compte du second match de la Bledisloe Cup, cette traditionnelle opposition annuelle entre les deux nations.
« Je me réjouis vraiment de l'avoir ici pour qu'il discute avec nos créateurs de jeu », s'est satisfait l'assistant-coach Ian Foster, cité par le site internet des All Blacks. « Il a beaucoup d'expérience en Coupe du monde (Carter en a disputé quatre : 2003, 2007, 2011 et 2015), et je voulais l'avoir autour de nous, pour parler notamment à Beauden et Richie sur ce que cela signifie de guider une équipe à travers une campagne mondiale où les attentes sont hautes. Qui de mieux que lui pour raconter cette histoire ? ».
Dan Carter, 37 ans, a pris sa retraite internationale en 2015 après 112 sélections avec les All Blacks.
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
j'ai toujour eu un faible pour les geysers, le hareng mariné , etc...Scalp a écrit:Ahh L'Islande et ses jours sans fins, tout un programmedensnewzealand a écrit:Encore une compo de voltigeurs , avec des pattes derrière, grosse revue d'effectif quand meme, on croit toujours les tordre devant et à la fin on sort rincès et avec la tete qui tourne, j'adore cette equipe et son esprit.Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Ecosse-adam-hastings-titulaire-a-l-ouverture-pour-defier-les-bleus/1048900
Écosse : Adam Hastings titulaire à l'ouverture pour défier les Bleus
Le demi d'ouverture de Glasgow, Adam Hastings, sera titulaire samedi à Nice (21h05) pour le match de préparation des Écossais contre le XV de France.
Le sélectionneur du XV du Chardon, Gregor Townsend, a livré son quinze de départ pour affronter la France samedi à Nice (21h05) à l'occasion du premier match de préparation au Mondial japonais (20 septembre - 2 novembre) pour les deux équipes. Fils du légendaire arrière écossais Gavin Hastings (61 sélections entre 1986 et 1995, 667 points marqués), Adam Hastings fêtera sa douzième sélection dans la peau d'un titulaire. Lors du dernier Tournoi, l'ouvreur n'avait jamais débuté de rencontre.
En l'absence de Greg Laidlaw à la mêlée, c'est le talonneur Stuart McInally qui portera le brassard de capitaine. Stuart Hogg et Darcy Graham seront des dangers à surveiller dans le fond du terrain. Par rapport à la dernière confrontation entre les deux nations, seuls cinq joueurs subsistent dans le quinze titulaire écossais : McInally, le pilier Simon Berghan, le deuxième-ligne Grant Gilchrist et les troisième-lignes Josh Strauss et Jamie Ritchie. À noter le retour de l'expérimenté flanker John Barclay (71 sél.) - il s'était rompu un tendon d'achille en mai 2018 - et la première apparition dans le groupe de Rory Hutchinson. Le centre écossais (23 ans) a été auteur d'une fin de saison très remarquée avec Northampton.
La compo de l'Écosse face aux Bleus
Hogg - Graham, H. Jones, Taylor, McGuigan - (o) A. Hastings, (m) Price - Ritchie, Strauss, Barclay - Gilchrist, Toolis - Berghan, McInally (cap.), Bhatti
Remplaçants : Turner, Reid, Z. Fagerson, Cummings, M. Fagerson, G. Horne, Hutchinson, Kinghorn.
Alors là, 200% d'accord avec toi, j'adore les scottish, j'adore leur pays, je voulais même y passer ma nuit de noce, mais finalement je l'ai fini en plein centre de l’Islande, sous une tente, un jour sans nuit, c’était sympa quand même
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
densnewzealand a écrit:j'ai toujour eu un faible pour les geysers, le hareng mariné , etc...Scalp a écrit:Ahh L'Islande et ses jours sans fins, tout un programmedensnewzealand a écrit:Encore une compo de voltigeurs , avec des pattes derrière, grosse revue d'effectif quand meme, on croit toujours les tordre devant et à la fin on sort rincès et avec la tete qui tourne, j'adore cette equipe et son esprit.Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Ecosse-adam-hastings-titulaire-a-l-ouverture-pour-defier-les-bleus/1048900
Écosse : Adam Hastings titulaire à l'ouverture pour défier les Bleus
Le demi d'ouverture de Glasgow, Adam Hastings, sera titulaire samedi à Nice (21h05) pour le match de préparation des Écossais contre le XV de France.
Le sélectionneur du XV du Chardon, Gregor Townsend, a livré son quinze de départ pour affronter la France samedi à Nice (21h05) à l'occasion du premier match de préparation au Mondial japonais (20 septembre - 2 novembre) pour les deux équipes. Fils du légendaire arrière écossais Gavin Hastings (61 sélections entre 1986 et 1995, 667 points marqués), Adam Hastings fêtera sa douzième sélection dans la peau d'un titulaire. Lors du dernier Tournoi, l'ouvreur n'avait jamais débuté de rencontre.
En l'absence de Greg Laidlaw à la mêlée, c'est le talonneur Stuart McInally qui portera le brassard de capitaine. Stuart Hogg et Darcy Graham seront des dangers à surveiller dans le fond du terrain. Par rapport à la dernière confrontation entre les deux nations, seuls cinq joueurs subsistent dans le quinze titulaire écossais : McInally, le pilier Simon Berghan, le deuxième-ligne Grant Gilchrist et les troisième-lignes Josh Strauss et Jamie Ritchie. À noter le retour de l'expérimenté flanker John Barclay (71 sél.) - il s'était rompu un tendon d'achille en mai 2018 - et la première apparition dans le groupe de Rory Hutchinson. Le centre écossais (23 ans) a été auteur d'une fin de saison très remarquée avec Northampton.
La compo de l'Écosse face aux Bleus
Hogg - Graham, H. Jones, Taylor, McGuigan - (o) A. Hastings, (m) Price - Ritchie, Strauss, Barclay - Gilchrist, Toolis - Berghan, McInally (cap.), Bhatti
Remplaçants : Turner, Reid, Z. Fagerson, Cummings, M. Fagerson, G. Horne, Hutchinson, Kinghorn.
Alors là, 200% d'accord avec toi, j'adore les scottish, j'adore leur pays, je voulais même y passer ma nuit de noce, mais finalement je l'ai fini en plein centre de l’Islande, sous une tente, un jour sans nuit, c’était sympa quand même
Et les Islandaises, bon là, c’était pas le but du voyage
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
La sélection fidjienne pour la CM (avec 13 joueurs de top14):
Arrières : Frank Lomani (local), Nikola Matawalu (Glasgow Warriors), Henry Seniloli (Doncaster Knights), Levani Botia (La Rochelle), Jale Vatubua (Pau), Ben Volavola (Racing 92), Vereniki Goneva (Harlequins), Filipo Nakosi (Toulon), Waisea Nayacalevu (Stade Francais), Semi Radradra (Bordeaux-Bègles), Josua Tuisova (Lyon), Joshua Matavesi (Newcastle Falcons), Alivereti Veitokani (London Irish), Kini Murimurivalu (La Rochelle)
Avants : Campese Ma’afu (Leicester Tigers), Eroni Mawi (local) Peni Ravai (Bordeaux-Bègles), Mesulame Dolokoto (local), Samuel Matavesi (Toulouse), Vere Vugakoto (local), Lee-Roy Atalifo (Jersey Reds), Manasa Saulo (London Irish), Kalivati Tawake (local), Tevita Cavubati (Harlequins), Leone Nakarawa (Racing 92), Api Ratuniyarawa (Northampton), Tevita Ratuva (local), Semi Kunatani (Harlequins), Viliame Mata (Edinburgh), Mosese Voka (local), Dominiko Waqaniburotu (Brive, cap), Peceli Yato (Clermont)
Arrières : Frank Lomani (local), Nikola Matawalu (Glasgow Warriors), Henry Seniloli (Doncaster Knights), Levani Botia (La Rochelle), Jale Vatubua (Pau), Ben Volavola (Racing 92), Vereniki Goneva (Harlequins), Filipo Nakosi (Toulon), Waisea Nayacalevu (Stade Francais), Semi Radradra (Bordeaux-Bègles), Josua Tuisova (Lyon), Joshua Matavesi (Newcastle Falcons), Alivereti Veitokani (London Irish), Kini Murimurivalu (La Rochelle)
Avants : Campese Ma’afu (Leicester Tigers), Eroni Mawi (local) Peni Ravai (Bordeaux-Bègles), Mesulame Dolokoto (local), Samuel Matavesi (Toulouse), Vere Vugakoto (local), Lee-Roy Atalifo (Jersey Reds), Manasa Saulo (London Irish), Kalivati Tawake (local), Tevita Cavubati (Harlequins), Leone Nakarawa (Racing 92), Api Ratuniyarawa (Northampton), Tevita Ratuva (local), Semi Kunatani (Harlequins), Viliame Mata (Edinburgh), Mosese Voka (local), Dominiko Waqaniburotu (Brive, cap), Peceli Yato (Clermont)
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
Dernière édition par Scalp le Ven 16 Aoû 2019 - 16:53, édité 1 fois
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
Cordero pas sur la feuille de match pour le prochain match de l’Argentine
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.rugbyrama.fr/rugby/xv-de-france/2018-2019/xv-de-france-jefferson-poirot-ca-commence-a-sentir-bon_sto7409554/story.shtml
Poirot : "Ça commence à sentir bon"
Par Arnaud Beurdeley via Midi Olympique
XV DE FRANCE - À la veille de son premier match de préparation à la Coupe du monde au Japon, Jefferson Poirot, capitaine pour la première fois du XV de France, a fixé les objectifs de cette rencontre face à l’Écosse. Et évoqué son émotion pour son premier capitanat.
Comment avez-vous accueilli votre désignation au poste de capitaine du XV de France ?
Je l'ai appris dans la semaine. J'ai accueilli ça avec joie et beaucoup de concentration. C'est quelque chose de très important dans une équipe. C'est beaucoup de responsabilité. J'ai donc voulu être très vite concentré sur le match plutôt que de penser à ce statut de capitaine.
Vous êtes capitaine à l'UBB. Est-ce différent de l'être en équipe de France ?
Ce n'est pas le même village ! (rires) C'est plus de responsabilités, mais ça reste du rugby. J'ai essayé de mettre en place rapidement les mêmes choses qu'à Bordeaux. J'aime bien travailler avec plusieurs joueurs, être épaulé. Il y a quand même pas mal de joueurs d'expérience comme Wesley (Fofana) ou encore Louis (Picamoles) qui sera sur le banc. Pour moi, c'est facilitant.
Qu'est ce que ça signifie "avoir plus de responsabilités en équipe de France" ?
Ça veut dire faire un gros match. Depuis quatre ans, notre capitaine Guilhem Guirado donne son corps. J'ai envie d'être à son niveau. Ensuite, ce sera de gérer les situations un peu critiques, de garder son sang-froid. Et puis, faire les bons choix au bon moment. Je n'ai pas la prétention d'affirmer que je maîtrise tous les aspects du rugby. C'est pourquoi j'aime être aidé, être épaulé pour m'appuyer sur les joueurs d'expérience.
Après presque deux mois de préparation, ce premier match est-il une libération ?
J'ai ressenti beaucoup d'excitation dans la semaine, sur les derniers entraînements. Tout le monde est un peu électrique. Il y a des petites erreurs liées à l'excès d'envie, mais honnêtement je préfère ça. On a beaucoup souffert tous ensemble, ça commence à sentir bon après huit semaines de travail. On est impatient de se retrouver sur du concret.
Attendez-vous des réponses concrètes sur ce premier match ?
On aura forcément des réponses à la fin du match. On va chercher à construire, à mettre une base, un socle sur lequel on veut construire jusqu'à la Coupe du monde. Avec cette belle équipe d'Écosse, nous allons être vite dans le vif du sujet. L'objectif sera d'être un peu meilleur à chaque sortie. Samedi, ce sera un premier jet, j'espère qu'il sera bon.
Que va-t-on voir dans le jeu de cette équipe de France, qui bénéficie d'un staff technique renforcé, que nous n'avons pas vu jusque-là ?
Ce sera à vous de juger samedi. On a des schémas clairs, plus de repères que lors des derniers mois. On va essayer de se mettre en place proprement. Mais, on sait aussi que tout ne sera pas parfait. C'est une évidence.
Le plus gros risque sur ce match n'est-il pas de subir le contre-coup de la préparation physique ?
C'est une donnée qu'on a pris en compte. Notre pic de forme physique ne sera pas sur les match de préparation. Le but, c'est de pourvoir mettre les choses en place rugbystiquement et tenir le plus longtemps possible sur le plan physique. Après, j'imagine que les Ecossais vivent la même période que nous. Ce sera sur des critères techniques et stratégique qu'on devra rendre une belle copie.
Poirot : "Ça commence à sentir bon"
Par Arnaud Beurdeley via Midi Olympique
XV DE FRANCE - À la veille de son premier match de préparation à la Coupe du monde au Japon, Jefferson Poirot, capitaine pour la première fois du XV de France, a fixé les objectifs de cette rencontre face à l’Écosse. Et évoqué son émotion pour son premier capitanat.
Comment avez-vous accueilli votre désignation au poste de capitaine du XV de France ?
Je l'ai appris dans la semaine. J'ai accueilli ça avec joie et beaucoup de concentration. C'est quelque chose de très important dans une équipe. C'est beaucoup de responsabilité. J'ai donc voulu être très vite concentré sur le match plutôt que de penser à ce statut de capitaine.
Vous êtes capitaine à l'UBB. Est-ce différent de l'être en équipe de France ?
Ce n'est pas le même village ! (rires) C'est plus de responsabilités, mais ça reste du rugby. J'ai essayé de mettre en place rapidement les mêmes choses qu'à Bordeaux. J'aime bien travailler avec plusieurs joueurs, être épaulé. Il y a quand même pas mal de joueurs d'expérience comme Wesley (Fofana) ou encore Louis (Picamoles) qui sera sur le banc. Pour moi, c'est facilitant.
Qu'est ce que ça signifie "avoir plus de responsabilités en équipe de France" ?
Ça veut dire faire un gros match. Depuis quatre ans, notre capitaine Guilhem Guirado donne son corps. J'ai envie d'être à son niveau. Ensuite, ce sera de gérer les situations un peu critiques, de garder son sang-froid. Et puis, faire les bons choix au bon moment. Je n'ai pas la prétention d'affirmer que je maîtrise tous les aspects du rugby. C'est pourquoi j'aime être aidé, être épaulé pour m'appuyer sur les joueurs d'expérience.
Après presque deux mois de préparation, ce premier match est-il une libération ?
J'ai ressenti beaucoup d'excitation dans la semaine, sur les derniers entraînements. Tout le monde est un peu électrique. Il y a des petites erreurs liées à l'excès d'envie, mais honnêtement je préfère ça. On a beaucoup souffert tous ensemble, ça commence à sentir bon après huit semaines de travail. On est impatient de se retrouver sur du concret.
Attendez-vous des réponses concrètes sur ce premier match ?
On aura forcément des réponses à la fin du match. On va chercher à construire, à mettre une base, un socle sur lequel on veut construire jusqu'à la Coupe du monde. Avec cette belle équipe d'Écosse, nous allons être vite dans le vif du sujet. L'objectif sera d'être un peu meilleur à chaque sortie. Samedi, ce sera un premier jet, j'espère qu'il sera bon.
Que va-t-on voir dans le jeu de cette équipe de France, qui bénéficie d'un staff technique renforcé, que nous n'avons pas vu jusque-là ?
Ce sera à vous de juger samedi. On a des schémas clairs, plus de repères que lors des derniers mois. On va essayer de se mettre en place proprement. Mais, on sait aussi que tout ne sera pas parfait. C'est une évidence.
Le plus gros risque sur ce match n'est-il pas de subir le contre-coup de la préparation physique ?
C'est une donnée qu'on a pris en compte. Notre pic de forme physique ne sera pas sur les match de préparation. Le but, c'est de pourvoir mettre les choses en place rugbystiquement et tenir le plus longtemps possible sur le plan physique. Après, j'imagine que les Ecossais vivent la même période que nous. Ce sera sur des critères techniques et stratégique qu'on devra rendre une belle copie.
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Troisieme-ligne-du-xv-de-france-l-enjeu-de-la-seduction/1049627
Troisième ligne du XV de France : l'enjeu de la séduction
La troisième ligne expérimentale des Bleus sera l'une des attractions du match face à l'Écosse. Charles Ollivon, François Cros et Grégory Alldritt jouent peut-être leur place au Mondial.
Laurent Campistron, à Nice 16 août 2019 à 22h10
Jacques Brunel l'a reconnu d'emblée, mercredi. Pour composer l'équipe du premier match de préparation de l'été face à l'Écosse, ce samedi soir, il a d'abord « tenu compte des blessures ». Et elles ne sont pas si rares, surtout en troisième ligne. Pour faire face aux « petits bobos » de Yacouba Camara et Wenceslas Lauret, tous deux touchés aux ischio-jambiers, et ménager l'expérimenté Louis Picamoles, qui a récemment subi une infiltration afin de soulager une douleur au pubis, le sélectionneur et ses adjoints ont donc tiré de leur chapeau un trio très expérimental pour défier les Celtes.
Y figurent le revenant toulonnais Charles Ollivon (26 ans, 6 sél.), qui n'a plus porté le maillot bleu depuis février 2017 en raison d'une fracture de l'omoplate à multiples complications, le jeune Rochelais Grégory Alldritt (22 ans, 5 sél.), qui ne compte qu'une seule titularisation (contre l'Italie) en cinq matches lors du dernier Tournoi des Six Nations, et le champion de France toulousain François Cros (25 ans), qui honorera sur la pelouse de l'Allianz Riviera sa première sélection en équipe de France.
Soit trois joueurs au profil assez similaire, qui ont tous des accointances plus ou moins fortes avec le poste de troisième-ligne centre. Des polyvalents, aussi, capables de jouer aux trois postes de 6, 7 ou 8 sans sourciller. Complémentaires ? « C'est le terrain qui nous le dira, observe Brunel. Il y en a un qui est plutôt aérien et rapide, c'est Ollivon. Un qui est plutôt puissant, c'est Alldritt. Et un autre qui est un mix de tout ça avec un panel de qualités assez large, c'est Cros. Je crois qu'ils peuvent être complémentaires. »
L'ancien flanker international Olivier Magne (89 sél.) est plutôt séduit par le casting proposé. Il aime « l'état d'esprit et l'intelligence de jeu » de Cros, « la vitesse de déplacement » d'Ollivon et « l'abattage » d'Alldritt. « Surtout, ce sont tous les trois de très bons joueurs de ballon, éduqués dans un rugby de liberté, ajoute-t-il. Ils sont donc capables de répondre complètement aux exigences de Fabien Galthié dans l'animation et la circulation offensive du jeu, notamment en intervertissant leurs positions en fonction des situations. Ils sont capables aussi de répéter les tâches avec de la vitesse et de l'endurance, et de rester suffisamment lucides dans l'effort pour réussir une passe décisive à la 69e minute. »
«C'est quand même formidable d'avoir trois mecs capables de répondre à toutes les exigences du poste, non ?» - Éric Champ, ex-troisième-ligne des Bleus
Aucun ne semble pourtant présenter un profil de gratteur émérite, style Wenceslas Lauret. « Cros est capable d'être dans ce registre, parce qu'il gicle très vite vers les zones d'affrontement, corrige Magne. Et lui, en plus, peut apporter autre chose que Lauret dans la distribution et la création. C'est un joueur qui vaut toujours 15/20. Avec lui, il n'y a jamais de mauvaises surprises. »
Éric Champ, également ex-flanker international (42 sél.), est lui aussi emballé par la composition de cette troisième ligne. « Ça va peut-être paraître prétentieux, mais je crois qu'il ne peut pas y avoir de grande équipe de France sans une troisième ligne conquérante et performante, dit-il. Or, sans vouloir manquer de respect aux joueurs qui se sont succédé à ces postes, on ne peut pas dire qu'on ait vu des choses extraordinaires ces derniers temps. Là, j'ai envie d'y croire. Le RCT n'est plus le même depuis qu'Ollivon est revenu. Cros a réalisé une saison magnifique avec Toulouse et Alldritt me plaît à chaque fois que je le vois jouer. Il file des tampons et joue avec les chaussettes en bas (rires) ! »
L'ancien toulonnais se fiche du choix du staff d'empiler des n°8 de formation aux trois postes de troisième ligne. Au contraire. « Moi, je n'attends pas forcément d'une troisième ligne qu'elle soit composée d'un gratteur, d'un sauteur et d'un porteur de balle Je me souviens d'une troisième ligne composée d'Erbani, Rodriguez et Champ qui présentaient des profils assez semblables. Il me semble que ça ne l'avait pas empêchée d'avoir des résultats... C'est quand même formidable d'avoir trois mecs capables de répondre à toutes les exigences du poste, non ? »
publié le 16 août 2019 à 22h10
Troisième ligne du XV de France : l'enjeu de la séduction
La troisième ligne expérimentale des Bleus sera l'une des attractions du match face à l'Écosse. Charles Ollivon, François Cros et Grégory Alldritt jouent peut-être leur place au Mondial.
Laurent Campistron, à Nice 16 août 2019 à 22h10
Jacques Brunel l'a reconnu d'emblée, mercredi. Pour composer l'équipe du premier match de préparation de l'été face à l'Écosse, ce samedi soir, il a d'abord « tenu compte des blessures ». Et elles ne sont pas si rares, surtout en troisième ligne. Pour faire face aux « petits bobos » de Yacouba Camara et Wenceslas Lauret, tous deux touchés aux ischio-jambiers, et ménager l'expérimenté Louis Picamoles, qui a récemment subi une infiltration afin de soulager une douleur au pubis, le sélectionneur et ses adjoints ont donc tiré de leur chapeau un trio très expérimental pour défier les Celtes.
Y figurent le revenant toulonnais Charles Ollivon (26 ans, 6 sél.), qui n'a plus porté le maillot bleu depuis février 2017 en raison d'une fracture de l'omoplate à multiples complications, le jeune Rochelais Grégory Alldritt (22 ans, 5 sél.), qui ne compte qu'une seule titularisation (contre l'Italie) en cinq matches lors du dernier Tournoi des Six Nations, et le champion de France toulousain François Cros (25 ans), qui honorera sur la pelouse de l'Allianz Riviera sa première sélection en équipe de France.
Soit trois joueurs au profil assez similaire, qui ont tous des accointances plus ou moins fortes avec le poste de troisième-ligne centre. Des polyvalents, aussi, capables de jouer aux trois postes de 6, 7 ou 8 sans sourciller. Complémentaires ? « C'est le terrain qui nous le dira, observe Brunel. Il y en a un qui est plutôt aérien et rapide, c'est Ollivon. Un qui est plutôt puissant, c'est Alldritt. Et un autre qui est un mix de tout ça avec un panel de qualités assez large, c'est Cros. Je crois qu'ils peuvent être complémentaires. »
L'ancien flanker international Olivier Magne (89 sél.) est plutôt séduit par le casting proposé. Il aime « l'état d'esprit et l'intelligence de jeu » de Cros, « la vitesse de déplacement » d'Ollivon et « l'abattage » d'Alldritt. « Surtout, ce sont tous les trois de très bons joueurs de ballon, éduqués dans un rugby de liberté, ajoute-t-il. Ils sont donc capables de répondre complètement aux exigences de Fabien Galthié dans l'animation et la circulation offensive du jeu, notamment en intervertissant leurs positions en fonction des situations. Ils sont capables aussi de répéter les tâches avec de la vitesse et de l'endurance, et de rester suffisamment lucides dans l'effort pour réussir une passe décisive à la 69e minute. »
«C'est quand même formidable d'avoir trois mecs capables de répondre à toutes les exigences du poste, non ?» - Éric Champ, ex-troisième-ligne des Bleus
Aucun ne semble pourtant présenter un profil de gratteur émérite, style Wenceslas Lauret. « Cros est capable d'être dans ce registre, parce qu'il gicle très vite vers les zones d'affrontement, corrige Magne. Et lui, en plus, peut apporter autre chose que Lauret dans la distribution et la création. C'est un joueur qui vaut toujours 15/20. Avec lui, il n'y a jamais de mauvaises surprises. »
Éric Champ, également ex-flanker international (42 sél.), est lui aussi emballé par la composition de cette troisième ligne. « Ça va peut-être paraître prétentieux, mais je crois qu'il ne peut pas y avoir de grande équipe de France sans une troisième ligne conquérante et performante, dit-il. Or, sans vouloir manquer de respect aux joueurs qui se sont succédé à ces postes, on ne peut pas dire qu'on ait vu des choses extraordinaires ces derniers temps. Là, j'ai envie d'y croire. Le RCT n'est plus le même depuis qu'Ollivon est revenu. Cros a réalisé une saison magnifique avec Toulouse et Alldritt me plaît à chaque fois que je le vois jouer. Il file des tampons et joue avec les chaussettes en bas (rires) ! »
L'ancien toulonnais se fiche du choix du staff d'empiler des n°8 de formation aux trois postes de troisième ligne. Au contraire. « Moi, je n'attends pas forcément d'une troisième ligne qu'elle soit composée d'un gratteur, d'un sauteur et d'un porteur de balle Je me souviens d'une troisième ligne composée d'Erbani, Rodriguez et Champ qui présentaient des profils assez semblables. Il me semble que ça ne l'avait pas empêchée d'avoir des résultats... C'est quand même formidable d'avoir trois mecs capables de répondre à toutes les exigences du poste, non ? »
publié le 16 août 2019 à 22h10
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Premier-match-amical-pour-les-bleus-apres-une-preparation-difficile-avant-la-coupe-du-monde/1049641
Premier match amical pour les Bleus après une préparation difficile avant la Coupe du monde
L'âpreté de leur préparation aura-t-elle permis aux Bleus de rompre avec la médiocrité du dernier Tournoi, jusqu'à donner enfin des raisons de croire en cette équipe ? Le premier match « amical », ce soir face à l'Écosse, donnera peut- être quelques éléments de réponse.
Pierre-Michel Bonnot
Est ce qu'ils vont gagner ? Il vaudrait mieux, ou ! Et pas seulement parce que l'Écosse est cet aimable faire-valoir que les Bleus ont persisté à battre sept fois sur neuf durant l'inexorable déclin entamé au lendemain du miraculeux Mondial 2011. Pour tout dire, en affrontant deux fois l'Écosse avant de conclure face à l'Italie, la France fait penser à cet alcoolique repenti qui attaque sa tournée des grands-ducs par un bar à eaux, histoire de se rassurer à bon compte. On n'aurait pas aimé la voir entamer sa campagne dimanche dernier à Twickenham, ou la promenade des Anglais, futurs adversaires des Bleus en poule, face aux numéros deux mondiaux gallois (33-19), n'évoquait que d'assez loin une soirée de farniente sur la Riviera.
Oui, il leur faut gagner pour faire enfler le souffle d'optimisme léger entretenu par quelques semaines de transpiration intense sur le pourtour méditerranéen. Même si dans l'état de flou stratégique et structurel où se trouvent les tricolores à cinq semaines d'affronter les Argentins à Tokyo (21 septembre), ce souffle-là relève de l'irrationnel. Car comment disait ce diable de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, déjà ? Ah, oui ! « Quand je me considère, je me désole, quand je me compare je me rassure » Avec l'équipe de France, ce serait plutôt le phénomène inverse.
Si c'est dur aujourd'hui, c'est certainement que ça ne l'était pas assez avant
Cette façon de se rassurer juste parce qu'on a perdu quelques kilos et suivi le train de préparation ordinaire de toutes les nations qui comptent est le signe que la France pédale depuis 2011 (et même avant), à côté de wattbikes qu'elle aurait dû depuis longtemps faire monter en pieds de lampes. Mais aussi que ses joueurs, supposés pro, étaient très loin du compte en matière de vitesse et d'endurance. Bref, si c'est dur aujourd'hui, c'est certainement que ça ne l'était pas assez avant et c'est d'autant plus désolant qu'après un mois et demi de vie commune modulée de congés payés et RTT divers, elle donne toujours l'impression d'être à la bourre.
Il suffit pour s'en convaincre de jeter un oeil sur cet épisode de « Rising sons » - vidéos officielles relatant la préparation anglaise - où les joueurs de la Rose en sont à s'initier à la pratique du japonais quand les Français voient, à la dernière minute, l'unique course de paddle du stage d'Oliva (Espagne) remplacée par un entraînement de plus. Détail ? Bien, sûr mais puisque tous se tuent à répéter que « ça se joue sur des détails ». Sauf qu'à entendre Jacques Brunel débiter la liste des commissions avant match, on réalise que ce sont là des détails de taille : « combler le handicap dans l'endurance... jouer les matches dans leur entièreté... utiliser le jeu au pied comme une arme... valider la préparation physique, s'approprier le cadre de jeu... jouer en équipe. » Et s'il y en a un peu plus je vous le mets quand même ?
Mais « jouer en équipe » ça n'est pas gagné, quand il ne reste plus que cinq titulaires du France-Écosse (27-10, le 23 février), qui avait offert un sursis bienvenu au coach tricolore après la dérouillée de Twickenham ( 44-8 ), quand l'âme de cette révolte, Mathieu Bastareaud, a été zigouillée pour l'exemple athlétique, quand un sextet de réservistes énervés brûle de se montrer... Ou quand Lopez s'avoue buteur sans entraînement et que, visiblement, la conquête n'a pas été le souci premier de ces dernières semaines. Face aux représentants ultimes du rugby-dingo, amputés au deux tiers des héros du nul échevelé de Twickenham (38-38, le 16 mars 2019), il faudra bien pourtant que cela fasse l'affaire. Parce que même si on sait depuis toujours que ces matches de préparation sont des menteurs, qu'on a d'autant plus tendance à surinterpréter que l'impatience monte à l'approche de l'événement, et qu'un frémissement de jeunes talents égaye enfin le paysage tricolore, une défaite ce soir ne ferait qu'avaliser la réfrigérante communication de Brunel.
« Nous voulons nous donner les moyens d'être capables de rivaliser avec l'adversaire, et si possible le dominer, avançait-il début juin. Si l'équipe arrive à construire ses repères [...] alors peut-être qu'on pourra ambitionner de faire un parcours suffisamment long. » Trop prudent pour être sincère ? Peut-être le patriarche gersois est-il convaincu que si toutes les étoiles s'alignent, les Bleus ont vraiment une chance de voyager loin mais que comme Talleyrand, il tient que « la parole a été donnée à l'homme pour déguiser sa pensée » ? Difficile d'y croire bien sûr, pourtant, qui sait, la France a déjà vécu de si tumultueux périples en Coupe du monde. Raison de plus pour ne pas rater la passerelle d'embarquement.
Premier match amical pour les Bleus après une préparation difficile avant la Coupe du monde
L'âpreté de leur préparation aura-t-elle permis aux Bleus de rompre avec la médiocrité du dernier Tournoi, jusqu'à donner enfin des raisons de croire en cette équipe ? Le premier match « amical », ce soir face à l'Écosse, donnera peut- être quelques éléments de réponse.
Pierre-Michel Bonnot
Est ce qu'ils vont gagner ? Il vaudrait mieux, ou ! Et pas seulement parce que l'Écosse est cet aimable faire-valoir que les Bleus ont persisté à battre sept fois sur neuf durant l'inexorable déclin entamé au lendemain du miraculeux Mondial 2011. Pour tout dire, en affrontant deux fois l'Écosse avant de conclure face à l'Italie, la France fait penser à cet alcoolique repenti qui attaque sa tournée des grands-ducs par un bar à eaux, histoire de se rassurer à bon compte. On n'aurait pas aimé la voir entamer sa campagne dimanche dernier à Twickenham, ou la promenade des Anglais, futurs adversaires des Bleus en poule, face aux numéros deux mondiaux gallois (33-19), n'évoquait que d'assez loin une soirée de farniente sur la Riviera.
Oui, il leur faut gagner pour faire enfler le souffle d'optimisme léger entretenu par quelques semaines de transpiration intense sur le pourtour méditerranéen. Même si dans l'état de flou stratégique et structurel où se trouvent les tricolores à cinq semaines d'affronter les Argentins à Tokyo (21 septembre), ce souffle-là relève de l'irrationnel. Car comment disait ce diable de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, déjà ? Ah, oui ! « Quand je me considère, je me désole, quand je me compare je me rassure » Avec l'équipe de France, ce serait plutôt le phénomène inverse.
Si c'est dur aujourd'hui, c'est certainement que ça ne l'était pas assez avant
Cette façon de se rassurer juste parce qu'on a perdu quelques kilos et suivi le train de préparation ordinaire de toutes les nations qui comptent est le signe que la France pédale depuis 2011 (et même avant), à côté de wattbikes qu'elle aurait dû depuis longtemps faire monter en pieds de lampes. Mais aussi que ses joueurs, supposés pro, étaient très loin du compte en matière de vitesse et d'endurance. Bref, si c'est dur aujourd'hui, c'est certainement que ça ne l'était pas assez avant et c'est d'autant plus désolant qu'après un mois et demi de vie commune modulée de congés payés et RTT divers, elle donne toujours l'impression d'être à la bourre.
Il suffit pour s'en convaincre de jeter un oeil sur cet épisode de « Rising sons » - vidéos officielles relatant la préparation anglaise - où les joueurs de la Rose en sont à s'initier à la pratique du japonais quand les Français voient, à la dernière minute, l'unique course de paddle du stage d'Oliva (Espagne) remplacée par un entraînement de plus. Détail ? Bien, sûr mais puisque tous se tuent à répéter que « ça se joue sur des détails ». Sauf qu'à entendre Jacques Brunel débiter la liste des commissions avant match, on réalise que ce sont là des détails de taille : « combler le handicap dans l'endurance... jouer les matches dans leur entièreté... utiliser le jeu au pied comme une arme... valider la préparation physique, s'approprier le cadre de jeu... jouer en équipe. » Et s'il y en a un peu plus je vous le mets quand même ?
Mais « jouer en équipe » ça n'est pas gagné, quand il ne reste plus que cinq titulaires du France-Écosse (27-10, le 23 février), qui avait offert un sursis bienvenu au coach tricolore après la dérouillée de Twickenham ( 44-8 ), quand l'âme de cette révolte, Mathieu Bastareaud, a été zigouillée pour l'exemple athlétique, quand un sextet de réservistes énervés brûle de se montrer... Ou quand Lopez s'avoue buteur sans entraînement et que, visiblement, la conquête n'a pas été le souci premier de ces dernières semaines. Face aux représentants ultimes du rugby-dingo, amputés au deux tiers des héros du nul échevelé de Twickenham (38-38, le 16 mars 2019), il faudra bien pourtant que cela fasse l'affaire. Parce que même si on sait depuis toujours que ces matches de préparation sont des menteurs, qu'on a d'autant plus tendance à surinterpréter que l'impatience monte à l'approche de l'événement, et qu'un frémissement de jeunes talents égaye enfin le paysage tricolore, une défaite ce soir ne ferait qu'avaliser la réfrigérante communication de Brunel.
« Nous voulons nous donner les moyens d'être capables de rivaliser avec l'adversaire, et si possible le dominer, avançait-il début juin. Si l'équipe arrive à construire ses repères [...] alors peut-être qu'on pourra ambitionner de faire un parcours suffisamment long. » Trop prudent pour être sincère ? Peut-être le patriarche gersois est-il convaincu que si toutes les étoiles s'alignent, les Bleus ont vraiment une chance de voyager loin mais que comme Talleyrand, il tient que « la parole a été donnée à l'homme pour déguiser sa pensée » ? Difficile d'y croire bien sûr, pourtant, qui sait, la France a déjà vécu de si tumultueux périples en Coupe du monde. Raison de plus pour ne pas rater la passerelle d'embarquement.
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
Logique, sanction doublé par rapport à un Black...
https://www.midi-olympique.fr/2019/08/20/six-semaines-de-suspension-pour-gabrillagues-fin-de-coupe-du-monde,8368742.php
Six semaines de suspension pour Gabrillagues, fin de Coupe du monde ?
Cité à comparaître en commission de discipline pour un déblayage illicite face à l’Écosse, lors du premier match amical à Nice, le deuxième ligne parisien Paul Gabrillagues a écopé de six semaines de suspension. Une sanction lourde, qui pourrait le priver de Coupe du monde. La FFR se réserve le droit de faire appel.
Après un déblayage appuyé et jugé illicite en première période face à l’Écosse, samedi dernier à Nice, Paul Gabrillagues comparaissait ce mardi, à Londres, en commission de discipline et accompagné de Serge Simon, vice-président de la FFR en charge des équipes de France. Sa défense n'a visiblement pas convaincu : selon nos informations, le deuxième ligne parisien a écopé de six semaines de suspension. Une sanction particulièrement lourde et qui pourrait le priver de Coupe du monde. Le FFR, toutefois, se réserve le droit de faire appel.
Si ce n'est pas le cas, le forfait de Gabrillagues pourrait profiter à Romain Taofifenua, remplaçant ce week-end à Murrayfield et seul deuxième ligne parmi les réservistes.
Léo Faure
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Six semaines de suspension pour Gabrillagues, fin de Coupe du monde ?
Cité à comparaître en commission de discipline pour un déblayage illicite face à l’Écosse, lors du premier match amical à Nice, le deuxième ligne parisien Paul Gabrillagues a écopé de six semaines de suspension. Une sanction lourde, qui pourrait le priver de Coupe du monde. La FFR se réserve le droit de faire appel.
Après un déblayage appuyé et jugé illicite en première période face à l’Écosse, samedi dernier à Nice, Paul Gabrillagues comparaissait ce mardi, à Londres, en commission de discipline et accompagné de Serge Simon, vice-président de la FFR en charge des équipes de France. Sa défense n'a visiblement pas convaincu : selon nos informations, le deuxième ligne parisien a écopé de six semaines de suspension. Une sanction particulièrement lourde et qui pourrait le priver de Coupe du monde. Le FFR, toutefois, se réserve le droit de faire appel.
Si ce n'est pas le cas, le forfait de Gabrillagues pourrait profiter à Romain Taofifenua, remplaçant ce week-end à Murrayfield et seul deuxième ligne parmi les réservistes.
Léo Faure
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