Prolongations, Signatures, Départs pour 2022/2023

Roberto Miopalmo a écrit:Et pour être un peu médisant, je ne verrai pas d'un mauvais oeil cet échange évoqué dans midol entre Saili et Mori.
Car si ce dernier est polyvalent et a une dimension physique incontestable et que probablement il a une belle marge de progression, je le trouve frustre offensivement et bien souvent un peu perdu défensivement. ( au centre, comme à l'aile!).
Et peut être cela permettrait à Hulleu notamment de rentrer un peu plus dans la rotation.

le radis a écrit:Et sachant qu’Hulleu n’a a priori pas la confiance du staff, il est probable qu’un recrutement complémentaire soit nécessaire au poste d’ailier si ce scénario venait à se réaliser .

léopold a écrit:Virer Mori qui n'a pas démérité alors qu'il est chez nous depuis peu de temps, ne pas faire tourner Hulleu, voila des signaux forts donnés aux jeunes joueurs pour qu'ils restent chez eux ou aillent voir des clubs qui ont réellement besoin d'eux.
Faire rentrer des vieux, en plus au centre ou on est déjà bien pourvu, avec un mec qui n'est pas exceptionnel, le BO n'a pas gagné beaucoup de match grâce à lui il me semble, ce n'est pas Talébula ou Radradra, c'est un mec à la Botia, un bull et puis c'est tout.
Après on a vu ce que des joueurs exceptionnels succeptibles d'être dans leur équipe nationale peuvent nous apporter, pas souvent là, des blessures issues de leur sélection qui font qu'on ne les voit très peu.

nadoloubb a écrit:Si mori part je mise sur habosi pour le remplacer

nadoloubb a écrit:Si mori part je mise sur habosi pour le remplacer

le radis a écrit:

nadoloubb a écrit:Si mori part je mise sur habosi pour le remplacer

Cela ne ferait-il pas 2 profils un peu trop proches avec Tambwe?

le radis a écrit:

nadoloubb a écrit:Si mori part je mise sur habosi pour le remplacer

Cela ne ferait-il pas 2 profils un peu trop proches avec Tambwe?

le radis a écrit:

nadoloubb a écrit:Si mori part je mise sur habosi pour le remplacer

Cela ne ferait-il pas 2 profils un peu trop proches avec Tambwe?

densnewzealand a écrit:

le radis a écrit:

nadoloubb a écrit:Si mori part je mise sur habosi pour le remplacer

Cela ne ferait-il pas 2 profils un peu trop proches avec Tambwe?

Vous êtes certains pour Mori? Laissons Saili ou il est !! Mori il a 20 ans. Si il savait tout bien faire ça se saurait . La Défense ça se travaille. J’espère que ce ne sont que des bruits. Il a un profil de puncher rare. Il a l’air d’avoir très bon esprit. Il est bien intégré. Comprends pas…

Yatangaki a écrit:

le radis a écrit:

nadoloubb a écrit:Si mori part je mise sur habosi pour le remplacer

Cela ne ferait-il pas 2 profils un peu trop proches avec Tambwe?

Se sont des sprinteur les deux oui, des joueurs qui prennent des espaces après il est plus puissant Tambwe et Habosi je ne sais pas s il joue centre, sur allrugby les stats il a joué qu à l aile donc...

Là ce qu il nous faudrait c est un Ben Lam ou Mori si on se sépare de ce dernier il faudra retrouver le même profil, physique qui amènera de la densité et idéalement de la vitesse. Si je devais faire un reproche à Mori c est l aspect defensif.

Scalp a écrit:https://www.sudouest.fr/sport/rugby/top-14-si-on-veut-avoir-des-joueurs-lisses-on-n-ira-pas-loin-estime-laurent-marti-le-president-de-l-ubb-11283154.php

Top 14. « Si on veut avoir des joueurs lisses, on n’ira pas loin », estime Laurent Marti, le président de l’UBB

Par Propos recueillis par Arnaud David

Le président de l’Union Bordeaux-Bègles ne s’inquiète pas de la tension entre son manager Christophe Urios et ses joueurs. Au contraire

Y a-t-il une vraie fracture entre Christophe Urios et ses joueurs ou cette tension est-elle un artifice de management ?

Ni l’un, ni l’autre pour moi. Il y a tout simplement une situation liée au fait qu’on est dans le sport de haut niveau, le sport professionnel. À ce niveau, tu retrouves des hommes fiers, compétiteurs dans l’âme. Cela peut créer des petits dérapages. Cela ne me dérange pas. J’ai même envie de dire bien au contraire. Je ne pense pas qu’on puisse construire une histoire dans un contexte trop lisse. On sait que la dernière fois que ce club a été champion, c’est en 1991. Je n’ai pas le souvenir que c’était un groupe très lisse. Il devait y avoir quelques tensions mais elles n’étaient pas médiatisées comme maintenant. Je suis sûr qu’il se passe la même chose ailleurs. Je ne pense pas que Ronan O’Gara soit un entraîneur lisse, je ne pense pas qu’Ugo Mola soit un entraîneur lisse. Je ne pense pas qu’ils aient des joueurs leaders lisses. Cela ne me dérange pas. Je le vois plutôt comme la force de caractère qui s’installe dans ce groupe. Elle est indispensable pour espérer continuer à haut niveau.

Christophe Urios a parlé de « promesses non tenues » pour expliquer son coup de gueule la semaine passée. Est-ce aussi votre diagnostic ?

Moi, je suis plutôt dans la devise « On perd ensemble, on gagne ensemble ». Sur la durée d’une saison, il y a forcément des déceptions pour Christophe, pour le staff sur le comportement des joueurs. Tu attends les joueurs et ils ne sont pas là. À l’inverse, les joueurs peuvent être déçus par ce qu’un club peut leur proposer. On a tous des coups de mou. C’est pour ça que je pense qu’on a perdu ensemble contre Perpignan, et gagné ensemble contre le Racing 92. C’est tout ce qui m’intéresse.

“Avec Christophe, on partage la même motivation”

Cette situation ne risque-t-elle pas d’être obstacle pour aller chercher un titre ?

Je la vois plus comme un avantage. Ce n’est rien. C’est déjà oublié. C’est lundi, il fait beau, on a vu une deuxième mi-temps fabuleuse dans une ambiance magique. Car le public a été extraordinaire ; certains m’ont dit que cela leur avait rappelé l’ambiance de Girondins – Juventus. Maintenant, on est tous focalisé sur la demi-finale contre Montpellier. Il n’y a que ça qui compte. Et je pense que ça va être compliqué.

À long terme, une relation conflictuelle peut-elle perdurer. Christophe Urios a laissé entendre qu’il pourrait partir…

J’ai donné à Christophe Urios les clés du sportif. C’était une nécessité en raison de ce qu’on avait vécu à l’UBB. Je voulais un manager fort, d’expérience, ayant déjà gagné. Christophe était motivé par le challenge de Bordeaux. Il a trouvé un club structuré, un public fabuleux, un effectif remarquable. Je sais qu’on s’est dit. On partage la même motivation : c’est d’écrire l’histoire de l’UBB. Je ne fais pas trop cas de déclarations qui peuvent sortir comme ça. On vit tous avec une grosse tension autour des matches. Mais ça prouve que ça vit et cela me plaît. Il faut qu’on soit bouillant sinon on arrivera à rien.

En tant que président, est-ce que vous autorisez à recadrer vos joueurs ?

J’ai toujours été proche des joueurs et j’ai toujours été respectueux d’eux. Ils me le rendent. Sinon, je ne vois pas l’intérêt d’être président. Je mets un point d’honneur à laisser les clés à Christophe et à ne pas interférer. Ce qui ne m’empêche pour les plus jeunes ou ceux que je connais depuis plus longtemps de donner quelques conseils qui peuvent être pris pour des recadrages. Mais il n’y en a pas toujours besoin. Et puis encore une fois, si l’on ne veut avoir que des joueurs lisses, on n’ira pas très loin.

Les renégociations avec Cameron Woki pour une prolongation de contrat après 2003 sont-elles toujours au point mort ?

Oui. Cameron a exprimé deux fois le fait de ne pas être sûr de vouloir continuer à Bordeaux. C’est honnête de sa part. Il est hésitant dans sa motivation. Il ne faut pas essayer de passer en force mais le laisser mûrir son choix. Nous lui avons fait une belle proposition avant le tournoi.

Yatangaki a écrit:

Scalp a écrit:https://www.sudouest.fr/sport/rugby/top-14-si-on-veut-avoir-des-joueurs-lisses-on-n-ira-pas-loin-estime-laurent-marti-le-president-de-l-ubb-11283154.php

Top 14. « Si on veut avoir des joueurs lisses, on n’ira pas loin », estime Laurent Marti, le président de l’UBB

Par Propos recueillis par Arnaud David

Le président de l’Union Bordeaux-Bègles ne s’inquiète pas de la tension entre son manager Christophe Urios et ses joueurs. Au contraire

Y a-t-il une vraie fracture entre Christophe Urios et ses joueurs ou cette tension est-elle un artifice de management ?

Ni l’un, ni l’autre pour moi. Il y a tout simplement une situation liée au fait qu’on est dans le sport de haut niveau, le sport professionnel. À ce niveau, tu retrouves des hommes fiers, compétiteurs dans l’âme. Cela peut créer des petits dérapages. Cela ne me dérange pas. J’ai même envie de dire bien au contraire. Je ne pense pas qu’on puisse construire une histoire dans un contexte trop lisse. On sait que la dernière fois que ce club a été champion, c’est en 1991. Je n’ai pas le souvenir que c’était un groupe très lisse. Il devait y avoir quelques tensions mais elles n’étaient pas médiatisées comme maintenant. Je suis sûr qu’il se passe la même chose ailleurs. Je ne pense pas que Ronan O’Gara soit un entraîneur lisse, je ne pense pas qu’Ugo Mola soit un entraîneur lisse. Je ne pense pas qu’ils aient des joueurs leaders lisses. Cela ne me dérange pas. Je le vois plutôt comme la force de caractère qui s’installe dans ce groupe. Elle est indispensable pour espérer continuer à haut niveau.

Christophe Urios a parlé de « promesses non tenues » pour expliquer son coup de gueule la semaine passée. Est-ce aussi votre diagnostic ?

Moi, je suis plutôt dans la devise « On perd ensemble, on gagne ensemble ». Sur la durée d’une saison, il y a forcément des déceptions pour Christophe, pour le staff sur le comportement des joueurs. Tu attends les joueurs et ils ne sont pas là. À l’inverse, les joueurs peuvent être déçus par ce qu’un club peut leur proposer. On a tous des coups de mou. C’est pour ça que je pense qu’on a perdu ensemble contre Perpignan, et gagné ensemble contre le Racing 92. C’est tout ce qui m’intéresse.

   “Avec Christophe, on partage la même motivation”

Cette situation ne risque-t-elle pas d’être obstacle pour aller chercher un titre ?

Je la vois plus comme un avantage. Ce n’est rien. C’est déjà oublié. C’est lundi, il fait beau, on a vu une deuxième mi-temps fabuleuse dans une ambiance magique. Car le public a été extraordinaire ; certains m’ont dit que cela leur avait rappelé l’ambiance de Girondins – Juventus. Maintenant, on est tous focalisé sur la demi-finale contre Montpellier. Il n’y a que ça qui compte. Et je pense que ça va être compliqué.

À long terme, une relation conflictuelle peut-elle perdurer. Christophe Urios a laissé entendre qu’il pourrait partir…

J’ai donné à Christophe Urios les clés du sportif. C’était une nécessité en raison de ce qu’on avait vécu à l’UBB. Je voulais un manager fort, d’expérience, ayant déjà gagné. Christophe était motivé par le challenge de Bordeaux. Il a trouvé un club structuré, un public fabuleux, un effectif remarquable. Je sais qu’on s’est dit. On partage la même motivation : c’est d’écrire l’histoire de l’UBB. Je ne fais pas trop cas de déclarations qui peuvent sortir comme ça. On vit tous avec une grosse tension autour des matches. Mais ça prouve que ça vit et cela me plaît. Il faut qu’on soit bouillant sinon on arrivera à rien.

En tant que président, est-ce que vous autorisez à recadrer vos joueurs ?

J’ai toujours été proche des joueurs et j’ai toujours été respectueux d’eux. Ils me le rendent. Sinon, je ne vois pas l’intérêt d’être président. Je mets un point d’honneur à laisser les clés à Christophe et à ne pas interférer. Ce qui ne m’empêche pour les plus jeunes ou ceux que je connais depuis plus longtemps de donner quelques conseils qui peuvent être pris pour des recadrages. Mais il n’y en a pas toujours besoin. Et puis encore une fois, si l’on ne veut avoir que des joueurs lisses, on n’ira pas très loin.

Les renégociations avec Cameron Woki pour une prolongation de contrat après 2003 sont-elles toujours au point mort ?

Oui. Cameron a exprimé deux fois le fait de ne pas être sûr de vouloir continuer à Bordeaux. C’est honnête de sa part. Il est hésitant dans sa motivation. Il ne faut pas essayer de passer en force mais le laisser mûrir son choix. Nous lui avons fait une belle proposition avant le tournoi.

Merci pour le partage, rassuré sur la situation actuelle, inquiet pour la prolongation de Woki.
On aura besoin de lui si on veut continuer d exister en haut du classement.

Scalp a écrit:

Yatangaki a écrit:

Scalp a écrit:https://www.sudouest.fr/sport/rugby/top-14-si-on-veut-avoir-des-joueurs-lisses-on-n-ira-pas-loin-estime-laurent-marti-le-president-de-l-ubb-11283154.php

Top 14. « Si on veut avoir des joueurs lisses, on n’ira pas loin », estime Laurent Marti, le président de l’UBB

Par Propos recueillis par Arnaud David

Le président de l’Union Bordeaux-Bègles ne s’inquiète pas de la tension entre son manager Christophe Urios et ses joueurs. Au contraire

Y a-t-il une vraie fracture entre Christophe Urios et ses joueurs ou cette tension est-elle un artifice de management ?

Ni l’un, ni l’autre pour moi. Il y a tout simplement une situation liée au fait qu’on est dans le sport de haut niveau, le sport professionnel. À ce niveau, tu retrouves des hommes fiers, compétiteurs dans l’âme. Cela peut créer des petits dérapages. Cela ne me dérange pas. J’ai même envie de dire bien au contraire. Je ne pense pas qu’on puisse construire une histoire dans un contexte trop lisse. On sait que la dernière fois que ce club a été champion, c’est en 1991. Je n’ai pas le souvenir que c’était un groupe très lisse. Il devait y avoir quelques tensions mais elles n’étaient pas médiatisées comme maintenant. Je suis sûr qu’il se passe la même chose ailleurs. Je ne pense pas que Ronan O’Gara soit un entraîneur lisse, je ne pense pas qu’Ugo Mola soit un entraîneur lisse. Je ne pense pas qu’ils aient des joueurs leaders lisses. Cela ne me dérange pas. Je le vois plutôt comme la force de caractère qui s’installe dans ce groupe. Elle est indispensable pour espérer continuer à haut niveau.

Christophe Urios a parlé de « promesses non tenues » pour expliquer son coup de gueule la semaine passée. Est-ce aussi votre diagnostic ?

Moi, je suis plutôt dans la devise « On perd ensemble, on gagne ensemble ». Sur la durée d’une saison, il y a forcément des déceptions pour Christophe, pour le staff sur le comportement des joueurs. Tu attends les joueurs et ils ne sont pas là. À l’inverse, les joueurs peuvent être déçus par ce qu’un club peut leur proposer. On a tous des coups de mou. C’est pour ça que je pense qu’on a perdu ensemble contre Perpignan, et gagné ensemble contre le Racing 92. C’est tout ce qui m’intéresse.

   “Avec Christophe, on partage la même motivation”

Cette situation ne risque-t-elle pas d’être obstacle pour aller chercher un titre ?

Je la vois plus comme un avantage. Ce n’est rien. C’est déjà oublié. C’est lundi, il fait beau, on a vu une deuxième mi-temps fabuleuse dans une ambiance magique. Car le public a été extraordinaire ; certains m’ont dit que cela leur avait rappelé l’ambiance de Girondins – Juventus. Maintenant, on est tous focalisé sur la demi-finale contre Montpellier. Il n’y a que ça qui compte. Et je pense que ça va être compliqué.

À long terme, une relation conflictuelle peut-elle perdurer. Christophe Urios a laissé entendre qu’il pourrait partir…

J’ai donné à Christophe Urios les clés du sportif. C’était une nécessité en raison de ce qu’on avait vécu à l’UBB. Je voulais un manager fort, d’expérience, ayant déjà gagné. Christophe était motivé par le challenge de Bordeaux. Il a trouvé un club structuré, un public fabuleux, un effectif remarquable. Je sais qu’on s’est dit. On partage la même motivation : c’est d’écrire l’histoire de l’UBB. Je ne fais pas trop cas de déclarations qui peuvent sortir comme ça. On vit tous avec une grosse tension autour des matches. Mais ça prouve que ça vit et cela me plaît. Il faut qu’on soit bouillant sinon on arrivera à rien.

En tant que président, est-ce que vous autorisez à recadrer vos joueurs ?

J’ai toujours été proche des joueurs et j’ai toujours été respectueux d’eux. Ils me le rendent. Sinon, je ne vois pas l’intérêt d’être président. Je mets un point d’honneur à laisser les clés à Christophe et à ne pas interférer. Ce qui ne m’empêche pour les plus jeunes ou ceux que je connais depuis plus longtemps de donner quelques conseils qui peuvent être pris pour des recadrages. Mais il n’y en a pas toujours besoin. Et puis encore une fois, si l’on ne veut avoir que des joueurs lisses, on n’ira pas très loin.

Les renégociations avec Cameron Woki pour une prolongation de contrat après 2003 sont-elles toujours au point mort ?

Oui. Cameron a exprimé deux fois le fait de ne pas être sûr de vouloir continuer à Bordeaux. C’est honnête de sa part. Il est hésitant dans sa motivation. Il ne faut pas essayer de passer en force mais le laisser mûrir son choix. Nous lui avons fait une belle proposition avant le tournoi.

Merci pour le partage, rassuré sur la situation actuelle, inquiet pour la prolongation de Woki.
On aura besoin de lui si on veut continuer d exister en haut du classement.

La balle est dans son camp, on fera sans lui s'il ne désire pas continuer à l'UBB...

Yatangaki a écrit:

Scalp a écrit:

Yatangaki a écrit:

Scalp a écrit:https://www.sudouest.fr/sport/rugby/top-14-si-on-veut-avoir-des-joueurs-lisses-on-n-ira-pas-loin-estime-laurent-marti-le-president-de-l-ubb-11283154.php

Top 14. « Si on veut avoir des joueurs lisses, on n’ira pas loin », estime Laurent Marti, le président de l’UBB

Par Propos recueillis par Arnaud David

Le président de l’Union Bordeaux-Bègles ne s’inquiète pas de la tension entre son manager Christophe Urios et ses joueurs. Au contraire

Y a-t-il une vraie fracture entre Christophe Urios et ses joueurs ou cette tension est-elle un artifice de management ?

Ni l’un, ni l’autre pour moi. Il y a tout simplement une situation liée au fait qu’on est dans le sport de haut niveau, le sport professionnel. À ce niveau, tu retrouves des hommes fiers, compétiteurs dans l’âme. Cela peut créer des petits dérapages. Cela ne me dérange pas. J’ai même envie de dire bien au contraire. Je ne pense pas qu’on puisse construire une histoire dans un contexte trop lisse. On sait que la dernière fois que ce club a été champion, c’est en 1991. Je n’ai pas le souvenir que c’était un groupe très lisse. Il devait y avoir quelques tensions mais elles n’étaient pas médiatisées comme maintenant. Je suis sûr qu’il se passe la même chose ailleurs. Je ne pense pas que Ronan O’Gara soit un entraîneur lisse, je ne pense pas qu’Ugo Mola soit un entraîneur lisse. Je ne pense pas qu’ils aient des joueurs leaders lisses. Cela ne me dérange pas. Je le vois plutôt comme la force de caractère qui s’installe dans ce groupe. Elle est indispensable pour espérer continuer à haut niveau.

Christophe Urios a parlé de « promesses non tenues » pour expliquer son coup de gueule la semaine passée. Est-ce aussi votre diagnostic ?

Moi, je suis plutôt dans la devise « On perd ensemble, on gagne ensemble ». Sur la durée d’une saison, il y a forcément des déceptions pour Christophe, pour le staff sur le comportement des joueurs. Tu attends les joueurs et ils ne sont pas là. À l’inverse, les joueurs peuvent être déçus par ce qu’un club peut leur proposer. On a tous des coups de mou. C’est pour ça que je pense qu’on a perdu ensemble contre Perpignan, et gagné ensemble contre le Racing 92. C’est tout ce qui m’intéresse.

   “Avec Christophe, on partage la même motivation”

Cette situation ne risque-t-elle pas d’être obstacle pour aller chercher un titre ?

Je la vois plus comme un avantage. Ce n’est rien. C’est déjà oublié. C’est lundi, il fait beau, on a vu une deuxième mi-temps fabuleuse dans une ambiance magique. Car le public a été extraordinaire ; certains m’ont dit que cela leur avait rappelé l’ambiance de Girondins – Juventus. Maintenant, on est tous focalisé sur la demi-finale contre Montpellier. Il n’y a que ça qui compte. Et je pense que ça va être compliqué.

À long terme, une relation conflictuelle peut-elle perdurer. Christophe Urios a laissé entendre qu’il pourrait partir…

J’ai donné à Christophe Urios les clés du sportif. C’était une nécessité en raison de ce qu’on avait vécu à l’UBB. Je voulais un manager fort, d’expérience, ayant déjà gagné. Christophe était motivé par le challenge de Bordeaux. Il a trouvé un club structuré, un public fabuleux, un effectif remarquable. Je sais qu’on s’est dit. On partage la même motivation : c’est d’écrire l’histoire de l’UBB. Je ne fais pas trop cas de déclarations qui peuvent sortir comme ça. On vit tous avec une grosse tension autour des matches. Mais ça prouve que ça vit et cela me plaît. Il faut qu’on soit bouillant sinon on arrivera à rien.

En tant que président, est-ce que vous autorisez à recadrer vos joueurs ?

J’ai toujours été proche des joueurs et j’ai toujours été respectueux d’eux. Ils me le rendent. Sinon, je ne vois pas l’intérêt d’être président. Je mets un point d’honneur à laisser les clés à Christophe et à ne pas interférer. Ce qui ne m’empêche pour les plus jeunes ou ceux que je connais depuis plus longtemps de donner quelques conseils qui peuvent être pris pour des recadrages. Mais il n’y en a pas toujours besoin. Et puis encore une fois, si l’on ne veut avoir que des joueurs lisses, on n’ira pas très loin.

Les renégociations avec Cameron Woki pour une prolongation de contrat après 2003 sont-elles toujours au point mort ?

Oui. Cameron a exprimé deux fois le fait de ne pas être sûr de vouloir continuer à Bordeaux. C’est honnête de sa part. Il est hésitant dans sa motivation. Il ne faut pas essayer de passer en force mais le laisser mûrir son choix. Nous lui avons fait une belle proposition avant le tournoi.

Merci pour le partage, rassuré sur la situation actuelle, inquiet pour la prolongation de Woki.
On aura besoin de lui si on veut continuer d exister en haut du classement.

La balle est dans son camp, on fera sans lui s'il ne désire pas continuer à l'UBB...

C est vrai oui, au final se serait dommage pour lui aussi, il y a un bon environnement à l UBB, à Bordeaux, des résultats. A lui de faire le bon choix.

Sinon comme vous dites on fera sans lui

Switch a écrit:

Yatangaki a écrit:

Scalp a écrit:

Yatangaki a écrit:

Scalp a écrit:https://www.sudouest.fr/sport/rugby/top-14-si-on-veut-avoir-des-joueurs-lisses-on-n-ira-pas-loin-estime-laurent-marti-le-president-de-l-ubb-11283154.php

Top 14. « Si on veut avoir des joueurs lisses, on n’ira pas loin », estime Laurent Marti, le président de l’UBB

Par Propos recueillis par Arnaud David

Le président de l’Union Bordeaux-Bègles ne s’inquiète pas de la tension entre son manager Christophe Urios et ses joueurs. Au contraire

Y a-t-il une vraie fracture entre Christophe Urios et ses joueurs ou cette tension est-elle un artifice de management ?

Ni l’un, ni l’autre pour moi. Il y a tout simplement une situation liée au fait qu’on est dans le sport de haut niveau, le sport professionnel. À ce niveau, tu retrouves des hommes fiers, compétiteurs dans l’âme. Cela peut créer des petits dérapages. Cela ne me dérange pas. J’ai même envie de dire bien au contraire. Je ne pense pas qu’on puisse construire une histoire dans un contexte trop lisse. On sait que la dernière fois que ce club a été champion, c’est en 1991. Je n’ai pas le souvenir que c’était un groupe très lisse. Il devait y avoir quelques tensions mais elles n’étaient pas médiatisées comme maintenant. Je suis sûr qu’il se passe la même chose ailleurs. Je ne pense pas que Ronan O’Gara soit un entraîneur lisse, je ne pense pas qu’Ugo Mola soit un entraîneur lisse. Je ne pense pas qu’ils aient des joueurs leaders lisses. Cela ne me dérange pas. Je le vois plutôt comme la force de caractère qui s’installe dans ce groupe. Elle est indispensable pour espérer continuer à haut niveau.

Christophe Urios a parlé de « promesses non tenues » pour expliquer son coup de gueule la semaine passée. Est-ce aussi votre diagnostic ?

Moi, je suis plutôt dans la devise « On perd ensemble, on gagne ensemble ». Sur la durée d’une saison, il y a forcément des déceptions pour Christophe, pour le staff sur le comportement des joueurs. Tu attends les joueurs et ils ne sont pas là. À l’inverse, les joueurs peuvent être déçus par ce qu’un club peut leur proposer. On a tous des coups de mou. C’est pour ça que je pense qu’on a perdu ensemble contre Perpignan, et gagné ensemble contre le Racing 92. C’est tout ce qui m’intéresse.

   “Avec Christophe, on partage la même motivation”

Cette situation ne risque-t-elle pas d’être obstacle pour aller chercher un titre ?

Je la vois plus comme un avantage. Ce n’est rien. C’est déjà oublié. C’est lundi, il fait beau, on a vu une deuxième mi-temps fabuleuse dans une ambiance magique. Car le public a été extraordinaire ; certains m’ont dit que cela leur avait rappelé l’ambiance de Girondins – Juventus. Maintenant, on est tous focalisé sur la demi-finale contre Montpellier. Il n’y a que ça qui compte. Et je pense que ça va être compliqué.

À long terme, une relation conflictuelle peut-elle perdurer. Christophe Urios a laissé entendre qu’il pourrait partir…

J’ai donné à Christophe Urios les clés du sportif. C’était une nécessité en raison de ce qu’on avait vécu à l’UBB. Je voulais un manager fort, d’expérience, ayant déjà gagné. Christophe était motivé par le challenge de Bordeaux. Il a trouvé un club structuré, un public fabuleux, un effectif remarquable. Je sais qu’on s’est dit. On partage la même motivation : c’est d’écrire l’histoire de l’UBB. Je ne fais pas trop cas de déclarations qui peuvent sortir comme ça. On vit tous avec une grosse tension autour des matches. Mais ça prouve que ça vit et cela me plaît. Il faut qu’on soit bouillant sinon on arrivera à rien.

En tant que président, est-ce que vous autorisez à recadrer vos joueurs ?

J’ai toujours été proche des joueurs et j’ai toujours été respectueux d’eux. Ils me le rendent. Sinon, je ne vois pas l’intérêt d’être président. Je mets un point d’honneur à laisser les clés à Christophe et à ne pas interférer. Ce qui ne m’empêche pour les plus jeunes ou ceux que je connais depuis plus longtemps de donner quelques conseils qui peuvent être pris pour des recadrages. Mais il n’y en a pas toujours besoin. Et puis encore une fois, si l’on ne veut avoir que des joueurs lisses, on n’ira pas très loin.

Les renégociations avec Cameron Woki pour une prolongation de contrat après 2003 sont-elles toujours au point mort ?

Oui. Cameron a exprimé deux fois le fait de ne pas être sûr de vouloir continuer à Bordeaux. C’est honnête de sa part. Il est hésitant dans sa motivation. Il ne faut pas essayer de passer en force mais le laisser mûrir son choix. Nous lui avons fait une belle proposition avant le tournoi.

Merci pour le partage, rassuré sur la situation actuelle, inquiet pour la prolongation de Woki.
On aura besoin de lui si on veut continuer d exister en haut du classement.

La balle est dans son camp, on fera sans lui s'il ne désire pas continuer à l'UBB...

C est vrai oui, au final se serait dommage pour lui aussi, il y a un bon environnement à l UBB, à Bordeaux, des résultats. A lui de faire le bon choix.

Sinon comme vous dites on fera sans lui

Ses parents disaient qu'en tout cas il se sent bien ici. Faut arrêter de penser qu'un joueur va partir parce que son coach l'a froissé 1 fois. Être pro c'est aussi accepter la critique et prouver qu'on peut mieux faire. N'importe où où il ira, on attendra beaucoup de lui, et on lui fera remarquer s'il n'est pas à la hauteur. Faut arrêter de penser que l'UBB n'est pas assez bien pour certains joueurs.