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XV de France (partie en cours)
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Re: XV de France (partie en cours)
Scalp a écrit:grospaquet31 a écrit:Tres decu pour Buros….mais ca montre que le poste est ouvert.
si l’ubb avait perdu contre R92 c’etait peut etre lui le titulaire aujourd’hui. et pourtant ce jour la Buros etait tres tres bon.
je ne comprends rien comment fonctionne Galthie, au feeling peut-être
Ouep ...
Lucu buteur ou remise en selle de Jaja Est-ce que Spring bute ?...
Maxime Lucu buteur face au Japon samedi
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Maxime-lucu-buteur-face-au-japon-samedi/1342361
J'aurais dû lire avant de poser cette question
Scalp- Team modo
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Re: XV de France (partie en cours)
Pour le coup je trouve ca plutot intelligent de la part de Galthie de pas faire butter Jalibert ou N'tamack. Y a deja suffisament de discussions sur qui doit jouer que rajouter le but ne ferait qu'incendier le premier qui se rate
Charles_ubb- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
Charles_ubb a écrit:Pour le coup je trouve ca plutot intelligent de la part de Galthie de pas faire butter Jalibert ou N'tamack. Y a deja suffisament de discussions sur qui doit jouer que rajouter le but ne ferait qu'incendier le premier qui se rate
C'est un argument, de mon côté, je reste assez classique sur le fait que le but est la prérogative du 10, ça l'implique dans son rôle de leader, ça le responsabilise, un 10 doit savoir gérer la pression.
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: XV de France (partie en cours)
Pas forcement. Le garrec, parra, yachvili, machenaud, ramos, et d’autres sont d’excellents buteurs.Scalp a écrit:Charles_ubb a écrit:Pour le coup je trouve ca plutot intelligent de la part de Galthie de pas faire butter Jalibert ou N'tamack. Y a deja suffisament de discussions sur qui doit jouer que rajouter le but ne ferait qu'incendier le premier qui se rate
C'est un argument, de mon côté, je reste assez classique sur le fait que le but est la prérogative du 10, ça l'implique dans son rôle de leader, ça le responsabilise, un 10 doit savoir gérer la pression.
Comme Charles, c’est pas mal que Matthieu ou NTK n’aient pas la responsabilité du but mais pas pour une histoire de rivalité entre eux, plutot pour leur enlever de la pression inutile et se consacrer/concentrer sur l’organisation du jeu et prise d’initiative
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
grospaquet31 a écrit:Pas forcement. Le garrec, parra, yachvili, machenaud, ramos, et d’autres sont d’excellents buteurs.Scalp a écrit:Charles_ubb a écrit:Pour le coup je trouve ca plutot intelligent de la part de Galthie de pas faire butter Jalibert ou N'tamack. Y a deja suffisament de discussions sur qui doit jouer que rajouter le but ne ferait qu'incendier le premier qui se rate
C'est un argument, de mon côté, je reste assez classique sur le fait que le but est la prérogative du 10, ça l'implique dans son rôle de leader, ça le responsabilise, un 10 doit savoir gérer la pression.
Comme Charles, c’est pas mal que Matthieu ou NTK n’aient pas la responsabilité du but mais pas pour une histoire de rivalité entre eux, plutot pour leur enlever de la pression inutile et se consacrer/concentrer sur l’organisation du jeu et prise d’initiative
Bien justement, cette pression, je la trouve positive pour un 10, voir un 9, pour un leader du jeu..., quand je vois NTK errer comme une âme en peine dans certain de ses matchs, il est évident qu'avoir la responsabilité du but l'impliquerait davantage
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Re: XV de France (partie en cours)
Fabien Galthié (sélectionneur du quinze de France) : « Plus de dépossession »
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Fabien-galthie-selectionneur-du-quinze-de-france-plus-de-depossession/1342375
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Re: XV de France (partie en cours)
grospaquet31 a écrit:Pas forcement. Le garrec, parra, yachvili, machenaud, ramos, et d’autres sont d’excellents buteurs.Scalp a écrit:Charles_ubb a écrit:Pour le coup je trouve ca plutot intelligent de la part de Galthie de pas faire butter Jalibert ou N'tamack. Y a deja suffisament de discussions sur qui doit jouer que rajouter le but ne ferait qu'incendier le premier qui se rate
C'est un argument, de mon côté, je reste assez classique sur le fait que le but est la prérogative du 10, ça l'implique dans son rôle de leader, ça le responsabilise, un 10 doit savoir gérer la pression.
Comme Charles, c’est pas mal que Matthieu ou NTK n’aient pas la responsabilité du but mais pas pour une histoire de rivalité entre eux, plutot pour leur enlever de la pression inutile et se consacrer/concentrer sur l’organisation du jeu et prise d’initiative
Il y a même eu John Eals, seconde ligne de son état qui butait pour l'Australie.
Moi aussi, je trouve bien de décharger le 10 du but (quand on peut). Il est vrai cependant que certains revendiquent d'avoir toutes les responsabilités. Pas pour se faire mousser, mais c'est dans leur logiciel. Avec le risque que lorsqu'un 10 se rate sur ses tirs aux buts, il est très fréquent que ça le fasse cogiter et sortir partiellement ou totalement de son match...
Après, je suis surtout de l'avis de faire buter celui qui est le plus à l'aise dans cet exercice, quelque soit le numéro dans son dos.
Et je dois reconnaître que Jaminet dont je suis pas un grand fan dans l'absolu à une jolie frappe de balle.
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
Comment on fabrique des leaders, en leur donnant des responsabilités, pas en leur en enlevant, c'est valable dans tous les métiers depuis toujours, les responsabilités permettent d'apprendre à gérer la pression, c'est aussi un révélateur de ce que tu as dans le ventre. J'ai encore l'image en tête de Jalibert qui passe la pénalité de 50 mètre pour la victore en demi contre le Racing, c'était son job, c'était parfait !.
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Scalp- Team modo
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Re: XV de France (partie en cours)
Au Japon, un dernier tour de piste avant la quille
https://www.rugbyrama.fr/rugby/xv-de-france/2021/xv-de-france-au-japon-un-dernier-tour-de-piste-avant-la-quille_sto9023131/story.shtml
https://www.rugbyrama.fr/rugby/xv-de-france/2021/xv-de-france-au-japon-un-dernier-tour-de-piste-avant-la-quille_sto9023131/story.shtml
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Scalp- Team modo
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Re: XV de France (partie en cours)
Ok avec toi....MAIS à condition qu'il assure d'abord toute les prerogatives du poste. Jaminet c'est 0 dans le jeu courant et tres loin d'etre rassurant dans le jeu aerien quand il y a de la pression. A partir de là, meme s'il est tres bon au but, je ne comprends pas comment on peut le titulariser.Roberto Miopalmo a écrit:grospaquet31 a écrit:Pas forcement. Le garrec, parra, yachvili, machenaud, ramos, et d’autres sont d’excellents buteurs.Scalp a écrit:Charles_ubb a écrit:Pour le coup je trouve ca plutot intelligent de la part de Galthie de pas faire butter Jalibert ou N'tamack. Y a deja suffisament de discussions sur qui doit jouer que rajouter le but ne ferait qu'incendier le premier qui se rate
C'est un argument, de mon côté, je reste assez classique sur le fait que le but est la prérogative du 10, ça l'implique dans son rôle de leader, ça le responsabilise, un 10 doit savoir gérer la pression.
Comme Charles, c’est pas mal que Matthieu ou NTK n’aient pas la responsabilité du but mais pas pour une histoire de rivalité entre eux, plutot pour leur enlever de la pression inutile et se consacrer/concentrer sur l’organisation du jeu et prise d’initiative
Il y a même eu John Eals, seconde ligne de son état qui butait pour l'Australie.
Moi aussi, je trouve bien de décharger le 10 du but (quand on peut). Il est vrai cependant que certains revendiquent d'avoir toutes les responsabilités. Pas pour se faire mousser, mais c'est dans leur logiciel. Avec le risque que lorsqu'un 10 se rate sur ses tirs aux buts, il est très fréquent que ça le fasse cogiter et sortir partiellement ou totalement de son match...
Après, je suis surtout de l'avis de faire buter celui qui est le plus à l'aise dans cet exercice, quelque soit le numéro dans son dos.
Et je dois reconnaître que Jaminet dont je suis pas un grand fan dans l'absolu à une jolie frappe de balle.
si le poste de 15 est ouvert, Buros a encore toutes ses chances. c'est vraiment dommage qu'il n'ait pas ete choisi pour samedi. est ce que ca avait deja ete choisi lors du match des barbarians? dans ce cas les dés sont pipés, que le staff le fasse jouer un match et ils verront que c'est l'arriere qu'il faut. lors de UBB-R92, il me semble qu'il n'y a pas eu photo. apres si Labit prefere des mecs de son ex club, ca sera compliqué
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
grospaquet31 a écrit:Ok avec toi....MAIS à condition qu'il assure d'abord toute les prerogatives du poste. Jaminet c'est 0 dans le jeu courant et tres loin d'etre rassurant dans le jeu aerien quand il y a de la pression. A partir de là, meme s'il est tres bon au but, je ne comprends pas comment on peut le titulariser.Roberto Miopalmo a écrit:grospaquet31 a écrit:Pas forcement. Le garrec, parra, yachvili, machenaud, ramos, et d’autres sont d’excellents buteurs.Scalp a écrit:Charles_ubb a écrit:Pour le coup je trouve ca plutot intelligent de la part de Galthie de pas faire butter Jalibert ou N'tamack. Y a deja suffisament de discussions sur qui doit jouer que rajouter le but ne ferait qu'incendier le premier qui se rate
C'est un argument, de mon côté, je reste assez classique sur le fait que le but est la prérogative du 10, ça l'implique dans son rôle de leader, ça le responsabilise, un 10 doit savoir gérer la pression.
Comme Charles, c’est pas mal que Matthieu ou NTK n’aient pas la responsabilité du but mais pas pour une histoire de rivalité entre eux, plutot pour leur enlever de la pression inutile et se consacrer/concentrer sur l’organisation du jeu et prise d’initiative
Il y a même eu John Eals, seconde ligne de son état qui butait pour l'Australie.
Moi aussi, je trouve bien de décharger le 10 du but (quand on peut). Il est vrai cependant que certains revendiquent d'avoir toutes les responsabilités. Pas pour se faire mousser, mais c'est dans leur logiciel. Avec le risque que lorsqu'un 10 se rate sur ses tirs aux buts, il est très fréquent que ça le fasse cogiter et sortir partiellement ou totalement de son match...
Après, je suis surtout de l'avis de faire buter celui qui est le plus à l'aise dans cet exercice, quelque soit le numéro dans son dos.
Et je dois reconnaître que Jaminet dont je suis pas un grand fan dans l'absolu à une jolie frappe de balle.
si le poste de 15 est ouvert, Buros a encore toutes ses chances. c'est vraiment dommage qu'il n'ait pas ete choisi pour samedi. est ce que ca avait deja ete choisi lors du match des barbarians? dans ce cas les dés sont pipés, que le staff le fasse jouer un match et ils verront que c'est l'arriere qu'il faut. lors de UBB-R92, il me semble qu'il n'y a pas eu photo. apres si Labit prefere des mecs de son ex club, ca sera compliqué
Je pense que Labit apprécie le jeu de l'UBB et les joueurs qui composent les lignes arrières. Il a plusieurs fois été assez élogieux sur le jeu pratiqué et le niveau de nos 3/4.
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
Dr. Gregory Bouse a écrit:grospaquet31 a écrit:Ok avec toi....MAIS à condition qu'il assure d'abord toute les prerogatives du poste. Jaminet c'est 0 dans le jeu courant et tres loin d'etre rassurant dans le jeu aerien quand il y a de la pression. A partir de là, meme s'il est tres bon au but, je ne comprends pas comment on peut le titulariser.Roberto Miopalmo a écrit:grospaquet31 a écrit:Pas forcement. Le garrec, parra, yachvili, machenaud, ramos, et d’autres sont d’excellents buteurs.Scalp a écrit:Charles_ubb a écrit:Pour le coup je trouve ca plutot intelligent de la part de Galthie de pas faire butter Jalibert ou N'tamack. Y a deja suffisament de discussions sur qui doit jouer que rajouter le but ne ferait qu'incendier le premier qui se rate
C'est un argument, de mon côté, je reste assez classique sur le fait que le but est la prérogative du 10, ça l'implique dans son rôle de leader, ça le responsabilise, un 10 doit savoir gérer la pression.
Comme Charles, c’est pas mal que Matthieu ou NTK n’aient pas la responsabilité du but mais pas pour une histoire de rivalité entre eux, plutot pour leur enlever de la pression inutile et se consacrer/concentrer sur l’organisation du jeu et prise d’initiative
Il y a même eu John Eals, seconde ligne de son état qui butait pour l'Australie.
Moi aussi, je trouve bien de décharger le 10 du but (quand on peut). Il est vrai cependant que certains revendiquent d'avoir toutes les responsabilités. Pas pour se faire mousser, mais c'est dans leur logiciel. Avec le risque que lorsqu'un 10 se rate sur ses tirs aux buts, il est très fréquent que ça le fasse cogiter et sortir partiellement ou totalement de son match...
Après, je suis surtout de l'avis de faire buter celui qui est le plus à l'aise dans cet exercice, quelque soit le numéro dans son dos.
Et je dois reconnaître que Jaminet dont je suis pas un grand fan dans l'absolu à une jolie frappe de balle.
si le poste de 15 est ouvert, Buros a encore toutes ses chances. c'est vraiment dommage qu'il n'ait pas ete choisi pour samedi. est ce que ca avait deja ete choisi lors du match des barbarians? dans ce cas les dés sont pipés, que le staff le fasse jouer un match et ils verront que c'est l'arriere qu'il faut. lors de UBB-R92, il me semble qu'il n'y a pas eu photo. apres si Labit prefere des mecs de son ex club, ca sera compliqué
Je pense que Labit apprécie le jeu de l'UBB et les joueurs qui composent les lignes arrières. Il a plusieurs fois été assez élogieux sur le jeu pratiqué et le niveau de nos 3/4.
Ok, donc factuellement pourquoi Spring plutot que Buros?
Buros est regulier et au top depuis 2-3 saisons. c'est un excellent relanceur et tres bon dans le jeu aerien. Son jeu au pied s'ameliore d'année en année. Spring n'a que qq match en top14. Prometteur mais peu d'experience. on refait la meme connerie qu'avec Jaminet.
Je suis preneur de connaitre les explications.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
Me too, il est rentré dans le vestiaire et à pris le maillot … donc les autres ils ont fait quoi?grospaquet31 a écrit:Dr. Gregory Bouse a écrit:grospaquet31 a écrit:Ok avec toi....MAIS à condition qu'il assure d'abord toute les prerogatives du poste. Jaminet c'est 0 dans le jeu courant et tres loin d'etre rassurant dans le jeu aerien quand il y a de la pression. A partir de là, meme s'il est tres bon au but, je ne comprends pas comment on peut le titulariser.Roberto Miopalmo a écrit:grospaquet31 a écrit:Pas forcement. Le garrec, parra, yachvili, machenaud, ramos, et d’autres sont d’excellents buteurs.Scalp a écrit:Charles_ubb a écrit:Pour le coup je trouve ca plutot intelligent de la part de Galthie de pas faire butter Jalibert ou N'tamack. Y a deja suffisament de discussions sur qui doit jouer que rajouter le but ne ferait qu'incendier le premier qui se rate
C'est un argument, de mon côté, je reste assez classique sur le fait que le but est la prérogative du 10, ça l'implique dans son rôle de leader, ça le responsabilise, un 10 doit savoir gérer la pression.
Comme Charles, c’est pas mal que Matthieu ou NTK n’aient pas la responsabilité du but mais pas pour une histoire de rivalité entre eux, plutot pour leur enlever de la pression inutile et se consacrer/concentrer sur l’organisation du jeu et prise d’initiative
Il y a même eu John Eals, seconde ligne de son état qui butait pour l'Australie.
Moi aussi, je trouve bien de décharger le 10 du but (quand on peut). Il est vrai cependant que certains revendiquent d'avoir toutes les responsabilités. Pas pour se faire mousser, mais c'est dans leur logiciel. Avec le risque que lorsqu'un 10 se rate sur ses tirs aux buts, il est très fréquent que ça le fasse cogiter et sortir partiellement ou totalement de son match...
Après, je suis surtout de l'avis de faire buter celui qui est le plus à l'aise dans cet exercice, quelque soit le numéro dans son dos.
Et je dois reconnaître que Jaminet dont je suis pas un grand fan dans l'absolu à une jolie frappe de balle.
si le poste de 15 est ouvert, Buros a encore toutes ses chances. c'est vraiment dommage qu'il n'ait pas ete choisi pour samedi. est ce que ca avait deja ete choisi lors du match des barbarians? dans ce cas les dés sont pipés, que le staff le fasse jouer un match et ils verront que c'est l'arriere qu'il faut. lors de UBB-R92, il me semble qu'il n'y a pas eu photo. apres si Labit prefere des mecs de son ex club, ca sera compliqué
Je pense que Labit apprécie le jeu de l'UBB et les joueurs qui composent les lignes arrières. Il a plusieurs fois été assez élogieux sur le jeu pratiqué et le niveau de nos 3/4.
Ok, donc factuellement pourquoi Spring plutot que Buros?
Buros est regulier et au top depuis 2-3 saisons. c'est un excellent relanceur et tres bon dans le jeu aerien. Son jeu au pied s'ameliore d'année en année. Spring n'a que qq match en top14. Prometteur mais peu d'experience. on refait la meme connerie qu'avec Jaminet.
Je suis preneur de connaitre les explications.
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
grospaquet31 a écrit:Dr. Gregory Bouse a écrit:grospaquet31 a écrit:Ok avec toi....MAIS à condition qu'il assure d'abord toute les prerogatives du poste. Jaminet c'est 0 dans le jeu courant et tres loin d'etre rassurant dans le jeu aerien quand il y a de la pression. A partir de là, meme s'il est tres bon au but, je ne comprends pas comment on peut le titulariser.Roberto Miopalmo a écrit:grospaquet31 a écrit:Pas forcement. Le garrec, parra, yachvili, machenaud, ramos, et d’autres sont d’excellents buteurs.Scalp a écrit:Charles_ubb a écrit:Pour le coup je trouve ca plutot intelligent de la part de Galthie de pas faire butter Jalibert ou N'tamack. Y a deja suffisament de discussions sur qui doit jouer que rajouter le but ne ferait qu'incendier le premier qui se rate
C'est un argument, de mon côté, je reste assez classique sur le fait que le but est la prérogative du 10, ça l'implique dans son rôle de leader, ça le responsabilise, un 10 doit savoir gérer la pression.
Comme Charles, c’est pas mal que Matthieu ou NTK n’aient pas la responsabilité du but mais pas pour une histoire de rivalité entre eux, plutot pour leur enlever de la pression inutile et se consacrer/concentrer sur l’organisation du jeu et prise d’initiative
Il y a même eu John Eals, seconde ligne de son état qui butait pour l'Australie.
Moi aussi, je trouve bien de décharger le 10 du but (quand on peut). Il est vrai cependant que certains revendiquent d'avoir toutes les responsabilités. Pas pour se faire mousser, mais c'est dans leur logiciel. Avec le risque que lorsqu'un 10 se rate sur ses tirs aux buts, il est très fréquent que ça le fasse cogiter et sortir partiellement ou totalement de son match...
Après, je suis surtout de l'avis de faire buter celui qui est le plus à l'aise dans cet exercice, quelque soit le numéro dans son dos.
Et je dois reconnaître que Jaminet dont je suis pas un grand fan dans l'absolu à une jolie frappe de balle.
si le poste de 15 est ouvert, Buros a encore toutes ses chances. c'est vraiment dommage qu'il n'ait pas ete choisi pour samedi. est ce que ca avait deja ete choisi lors du match des barbarians? dans ce cas les dés sont pipés, que le staff le fasse jouer un match et ils verront que c'est l'arriere qu'il faut. lors de UBB-R92, il me semble qu'il n'y a pas eu photo. apres si Labit prefere des mecs de son ex club, ca sera compliqué
Je pense que Labit apprécie le jeu de l'UBB et les joueurs qui composent les lignes arrières. Il a plusieurs fois été assez élogieux sur le jeu pratiqué et le niveau de nos 3/4.
Ok, donc factuellement pourquoi Spring plutot que Buros?
Buros est regulier et au top depuis 2-3 saisons. c'est un excellent relanceur et tres bon dans le jeu aerien. Son jeu au pied s'ameliore d'année en année. Spring n'a que qq match en top14. Prometteur mais peu d'experience. on refait la meme connerie qu'avec Jaminet.
Je suis preneur de connaitre les explications.
Moi aussi je suis preneur. La vérité est que nous ne savons pas ce qu"il se passe au sein du groupe et le degré des efforts d'intégration, d'implication des joueurs tant au niveau humain que sportif.
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
[quote="Dr. Gregory Bouse"]
Buros est un super joueur. Si Spring lui passe devant, c’est que: soit Spring a un talent de fou et épate le staff à chacun des entraînements. Ou alors Buros ne répond pas aux attentes lors de ces mêmes entraînements… je préfère penser que c’est la première proposition.
On sent bien que le jeune Max est un relanceur et un attaquant né.
Il me tarde de voir ce que ça va donner.
grospaquet31 a écrit:Dr. Gregory Bouse a écrit:grospaquet31 a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:Ok avec toi....MAIS à condition qu'il assure d'abord toute les prerogatives du poste. Jaminet c'est 0 dans le jeu courant et tres loin d'etre rassurant dans le jeu aerien quand il y a de la pression. A partir de là, meme s'il est tres bon au but, je ne comprends pas comment on peut le titulariser.grospaquet31 a écrit:Pas forcement. Le garrec, parra, yachvili, machenaud, ramos, et d’autres sont d’excellents buteurs.Scalp a écrit:Charles_ubb a écrit:Pour le coup je trouve ca plutot intelligent de la part de Galthie de pas faire butter Jalibert ou N'tamack. Y a deja suffisament de discussions sur qui doit jouer que rajouter le but ne ferait qu'incendier le premier qui se rate
C'est un argument, de mon côté, je reste assez classique sur le fait que le but est la prérogative du 10, ça l'implique dans son rôle de leader, ça le responsabilise, un 10 doit savoir gérer la pression.
Comme Charles, c’est pas mal que Matthieu ou NTK n’aient pas la responsabilité du but mais pas pour une histoire de rivalité entre eux, plutot pour leur enlever de la pression inutile et se consacrer/concentrer sur l’organisation du jeu et prise d’initiative [/quote
Il y a même eu John Eals, seconde ligne de son état qui butait pour l'Australie.
Moi aussi, je trouve bien de décharger le 10 du but (quand on peut). Il est vrai cependant que certains revendiquent d'avoir toutes les responsabilités. Pas pour se faire mousser, mais c'est dans leur logiciel. Avec le risque que lorsqu'un 10 se rate sur ses tirs aux buts, il est très fréquent que ça le fasse cogiter et sortir partiellement ou totalement de son match...
Après, je suis surtout de l'avis de faire buter celui qui est le plus à l'aise dans cet exercice, quelque soit le numéro dans son dos.
Et je dois reconnaître que Jaminet dont je suis pas un grand fan dans l'absolu à une jolie frappe de balle.
si le poste de 15 est ouvert, Buros a encore toutes ses chances. c'est vraiment dommage qu'il n'ait pas ete choisi pour samedi. est ce que ca avait deja ete choisi lors du match des barbarians? dans ce cas les dés sont pipés, que le staff le fasse jouer un match et ils verront que c'est l'arriere qu'il faut. lors de UBB-R92, il me semble qu'il n'y a pas eu photo. apres si Labit prefere des mecs de son ex club, ca sera compliqué
Je pense que Labit apprécie le jeu de l'UBB et les joueurs qui composent les lignes arrières. Il a plusieurs fois été assez élogieux sur le jeu pratiqué et le niveau de nos 3/4.
Ok, donc factuellement pourquoi Spring plutot que Buros?
Buros est regulier et au top depuis 2-3 saisons. c'est un excellent relanceur et tres bon dans le jeu aerien. Son jeu au pied s'ameliore d'année en année. Spring n'a que qq match en top14. Prometteur mais peu d'experience. on refait la meme connerie qu'avec Jaminet.
Je suis preneur de connaitre les explications.
Moi aussi je suis preneur. La vérité est que nous ne savons pas ce qu"il se passe au sein du groupe et le degré des efforts d'intégration, d'implication des joueurs tant au niveau humain que sportif.
Buros est un super joueur. Si Spring lui passe devant, c’est que: soit Spring a un talent de fou et épate le staff à chacun des entraînements. Ou alors Buros ne répond pas aux attentes lors de ces mêmes entraînements… je préfère penser que c’est la première proposition.
On sent bien que le jeune Max est un relanceur et un attaquant né.
Il me tarde de voir ce que ça va donner.
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
Les Japonais veulent "contrôler le match" face au XV de France
https://www.rugbyrama.fr/rugby/test-match/2018/test-match-les-japonais-veulent-controler-le-match-face-au-xv-de-france_sto9025219/story.shtml
https://www.rugbyrama.fr/rugby/test-match/2018/test-match-les-japonais-veulent-controler-le-match-face-au-xv-de-france_sto9025219/story.shtml
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Re: XV de France (partie en cours)
Tamatsuka, patron de Japan Rugby League One : « Des joueurs français ? Pourquoi pas ? »
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Tamatsuka-patron-de-japan-rugby-league-one-des-joueurs-francais-pourquoi-pas/1342522
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Re: XV de France (partie en cours)
XV de France : Le joli mot d'Ollivon pour ceux qui ne joueront pas au Japon
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/xv-de-france-le-joli-mot-d-ollivon-pour-ceux-qui-ne-joueront-pas-au-japon_VN-202207080242.html
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/xv-de-france-le-joli-mot-d-ollivon-pour-ceux-qui-ne-joueront-pas-au-japon_VN-202207080242.html
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Re: XV de France (partie en cours)
5 raisons de se lever pour regarder le match des Bleus contre le Japon
https://www.rugbyrama.fr/rugby/test-match/2022/test-match-5-raisons-de-se-lever-pour-regarder-le-match-des-bleus-contre-le-japon_sto9025894/story.shtml
https://www.rugbyrama.fr/rugby/test-match/2022/test-match-5-raisons-de-se-lever-pour-regarder-le-match-des-bleus-contre-le-japon_sto9025894/story.shtml
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Re: XV de France (partie en cours)
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Decryptage-l-influence-des-statistiques-sur-le-jeu-des-bleus/1342475
Décryptage : l'influence des statistiques sur le jeu des Bleus
Comme l'a expliqué Fabien Galthié après le premier test, les statistiques amassées par le staff dictent la manière de jouer des Bleus. Un effet de l'évolution du rugby, qui ne coupe pas les joueurs d'une part d'adaptation et de liberté.
Alexandre Bardot
À chaque fois, ça fait la même impression : un membre du staff entrouvre la boîte noire de l'équipe de France, et on est stupéfaits du souci du détail, de la masse des données statistiques et de leur prépondérance dans les choix stratégiques des Bleus. Dimanche dernier, au lendemain du premier test face au Japon (23-42), c'est Fabien Galthié qui a animé le décryptage face à une poignée de journalistes. Il a été beaucoup, beaucoup question de chiffres.
Le sélectionneur a expliqué que ses joueurs avaient contesté 39 % des rucks, un pourcentage trop élevé. Que les huit pénalités concédées dans la zone centrale du terrain dépassaient le contrat, fixé à quatre parce qu'« une pénalité dans ces zones-là, ça veut dire pénaltouche et t'as 70 % de chance de prendre un essai au niveau international ». Et que l'équipe de France avait perdu au moins un ballon parce qu'elle n'avait pas suivi la règle du « 22-22 », qui commande de « ne pas tenir le ballon plus de 22 secondes dans la zone entre les 22 mètres ».
« On gagne 85 % des matches quand on fait plus de 10 % de jeu en "black" sur nos possessions »
Fabien Galthié, sélectionneur du XV de France.
Et dire qu'en France, à une époque, on fustigeait le rugby pourcentage, parce qu'il était l'inverse du French flair... Avec ces Bleus, on est complètement dans le calcul. Un effet de l'évolution du jeu, de la professionnalisation. Fabien Galthié et son staff ne sont d'ailleurs pas les seuls à avoir les yeux rivés sur les chiffres. À haut niveau, les données sont une source majeure d'information et d'inspiration.
Pour exemple, un entraîneur d'une grosse écurie du Top 14 nous racontait récemment qu'il demandait à ses analystes de calculer la durée moyenne d'une attaque adverse dans la zone « 22-22 », afin de préparer son équipe durant la semaine à bien défendre pendant ce laps de temps. Parce qu'il a plus de temps, un staff pléthorique, le goût de la précision, et aussi parce que le rugby international est extrêmement exigeant, Galthié pousse très loin cette logique des chiffres.
Il calcule tout, ou presque. La différence d'efforts entre une équipe qui défend et une équipe qui attaque. Les fautes sifflées contre l'attaque, ce qui avait conduit les Bleus à un changement de style durant le Tournoi 2021. Ou encore les chances de victoire finale en fonction des formes de jeu utilisées. « On gagne 85 % des matches quand on fait plus de 10 % de jeu en "black" sur nos possessions », expliquait l'ancien demi de mêlée, dimanche.
(capture d'écran)
les quinze joueurs français sont regroupés sur une vingtaine de mètres de largeur. Après avoir déjà gagné quelques mètres lors des quatre premiers temps de jeu, ils maintiennent la stratégie et Lucu lance Bamba (cercle rouge) pour un énième défi frontal.
Pourquoi autant de data, de mesures, de calculs ? C'est au service d'une idée : être efficace tout en étant durable. « Le plus important, c'est notre capacité à gérer l'énergie sur un match », appuyait Galthié dimanche.
Par exemple, la règle du « 22-22 » vient du triple constat qu'il est plus fatigant d'attaquer que de défendre, qu'une équipe augmente les risques de pertes de ballon au-delà de 22 secondes de possession, et que « l'attaque éclair est plus efficace que le siège », dixit le sélectionneur. Conclusion : le moment venu, mieux vaut (bien) taper plutôt que de continuer à multiplier les temps de jeu.
(capture d'écran)
On est quatre temps de jeu plus tard, les Bleus ont encore avancé et maintenu la dynamique. Sur les talons, la défense japonaise s'est concentrée au coeur du terrain. C'est le moment de sortir du jeu en « black » pour profiter de l'espace créé dans les couloirs. Lucu alerte ses trois-quarts, qui sont placés dans une position baroque mais désormais habituelle : au lieu d'être réparti sur la largeur, Vakatawa (13), Jalibert (10), Jaminet (15) et Lebel (11) sont l'un derrière l'autre. Une position initiale qui perturbe la lecture de la défense.
On pourrait opposer à cela que, samedi dernier, le Japon a marqué après un gymkhana d'1'42 parti de son propre camp. Mais il faudrait ajouter que l'équipe nippone a laissé des forces dans cette action (et dans d'autres), et que l'énergie est venue à lui manquer en deuxième période, comme l'a reconnu son entraîneur Jamie Joseph. Si ce rugby pourcentage des Bleus de Galthié est accepté au pays du French flair, c'est parce qu'il gagne.
Mais aussi parce qu'il ne les coupe pas d'un jeu offensif. « Notre objectif, explique Fabien Galthié, c'est que les joueurs connaissent par coeur la partition et que, en fonction de ce qui se passe, ils aient les options » pour choisir leur stratégie, et en changer en cours d'action. Le jeu en « black » cité plus haut en est un bon exemple. Selon les mots de Galthié, il s'agit d'un rugby « d'agression au centre du terrain » dans lequel les huit avants aidés par un centre et un ailier défient la défense dans un petit périmètre. On est dans l'objectif d'efficience, puisque c'est un travail sans grandes courses, qui limite les risques de pertes de balle, et qui peut donner des points.
(capture d'écran)
Au fur et à mesure de l'action, les quatre trois-quarts français se déplacent vers l'extérieur, chacun restant derrière le joueur devant lui jusqu'à ce que celui-ci ait le ballon. Vakatawa a servi Jalibert, et Jaminet sort maintenant de sa « cachette » pour proposer une solution de passe sur la gauche de son ouvreur (cercle rouge). La défense japonaise est perdue face à cette forme d'attaque, et un intervalle est ouvert devant Jaminet. Le passage du jeu en « black » à cette succession de passes des trois-quarts offre une occasion d'essai, gâchée par une mauvaise passe de Jaminet.
Au pied, mais aussi à la main, à condition de transformer le jeu. « Ce qui est intéressant avec le jeu en "black", c'est comment on y entre et comment on en sort », abonde Galthié, citant deux actions du match contre le Japon où, après une série de percussions, les Bleus ont changé de registre pour se créer des situations d'essais. Un cadre et de la liberté : les data sont centrales, mais elle ne touche pas à l'essence du jeu.
Décryptage : l'influence des statistiques sur le jeu des Bleus
Comme l'a expliqué Fabien Galthié après le premier test, les statistiques amassées par le staff dictent la manière de jouer des Bleus. Un effet de l'évolution du rugby, qui ne coupe pas les joueurs d'une part d'adaptation et de liberté.
Alexandre Bardot
À chaque fois, ça fait la même impression : un membre du staff entrouvre la boîte noire de l'équipe de France, et on est stupéfaits du souci du détail, de la masse des données statistiques et de leur prépondérance dans les choix stratégiques des Bleus. Dimanche dernier, au lendemain du premier test face au Japon (23-42), c'est Fabien Galthié qui a animé le décryptage face à une poignée de journalistes. Il a été beaucoup, beaucoup question de chiffres.
Le sélectionneur a expliqué que ses joueurs avaient contesté 39 % des rucks, un pourcentage trop élevé. Que les huit pénalités concédées dans la zone centrale du terrain dépassaient le contrat, fixé à quatre parce qu'« une pénalité dans ces zones-là, ça veut dire pénaltouche et t'as 70 % de chance de prendre un essai au niveau international ». Et que l'équipe de France avait perdu au moins un ballon parce qu'elle n'avait pas suivi la règle du « 22-22 », qui commande de « ne pas tenir le ballon plus de 22 secondes dans la zone entre les 22 mètres ».
« On gagne 85 % des matches quand on fait plus de 10 % de jeu en "black" sur nos possessions »
Fabien Galthié, sélectionneur du XV de France.
Et dire qu'en France, à une époque, on fustigeait le rugby pourcentage, parce qu'il était l'inverse du French flair... Avec ces Bleus, on est complètement dans le calcul. Un effet de l'évolution du jeu, de la professionnalisation. Fabien Galthié et son staff ne sont d'ailleurs pas les seuls à avoir les yeux rivés sur les chiffres. À haut niveau, les données sont une source majeure d'information et d'inspiration.
Pour exemple, un entraîneur d'une grosse écurie du Top 14 nous racontait récemment qu'il demandait à ses analystes de calculer la durée moyenne d'une attaque adverse dans la zone « 22-22 », afin de préparer son équipe durant la semaine à bien défendre pendant ce laps de temps. Parce qu'il a plus de temps, un staff pléthorique, le goût de la précision, et aussi parce que le rugby international est extrêmement exigeant, Galthié pousse très loin cette logique des chiffres.
Il calcule tout, ou presque. La différence d'efforts entre une équipe qui défend et une équipe qui attaque. Les fautes sifflées contre l'attaque, ce qui avait conduit les Bleus à un changement de style durant le Tournoi 2021. Ou encore les chances de victoire finale en fonction des formes de jeu utilisées. « On gagne 85 % des matches quand on fait plus de 10 % de jeu en "black" sur nos possessions », expliquait l'ancien demi de mêlée, dimanche.
(capture d'écran)
les quinze joueurs français sont regroupés sur une vingtaine de mètres de largeur. Après avoir déjà gagné quelques mètres lors des quatre premiers temps de jeu, ils maintiennent la stratégie et Lucu lance Bamba (cercle rouge) pour un énième défi frontal.
Pourquoi autant de data, de mesures, de calculs ? C'est au service d'une idée : être efficace tout en étant durable. « Le plus important, c'est notre capacité à gérer l'énergie sur un match », appuyait Galthié dimanche.
Par exemple, la règle du « 22-22 » vient du triple constat qu'il est plus fatigant d'attaquer que de défendre, qu'une équipe augmente les risques de pertes de ballon au-delà de 22 secondes de possession, et que « l'attaque éclair est plus efficace que le siège », dixit le sélectionneur. Conclusion : le moment venu, mieux vaut (bien) taper plutôt que de continuer à multiplier les temps de jeu.
(capture d'écran)
On est quatre temps de jeu plus tard, les Bleus ont encore avancé et maintenu la dynamique. Sur les talons, la défense japonaise s'est concentrée au coeur du terrain. C'est le moment de sortir du jeu en « black » pour profiter de l'espace créé dans les couloirs. Lucu alerte ses trois-quarts, qui sont placés dans une position baroque mais désormais habituelle : au lieu d'être réparti sur la largeur, Vakatawa (13), Jalibert (10), Jaminet (15) et Lebel (11) sont l'un derrière l'autre. Une position initiale qui perturbe la lecture de la défense.
On pourrait opposer à cela que, samedi dernier, le Japon a marqué après un gymkhana d'1'42 parti de son propre camp. Mais il faudrait ajouter que l'équipe nippone a laissé des forces dans cette action (et dans d'autres), et que l'énergie est venue à lui manquer en deuxième période, comme l'a reconnu son entraîneur Jamie Joseph. Si ce rugby pourcentage des Bleus de Galthié est accepté au pays du French flair, c'est parce qu'il gagne.
Mais aussi parce qu'il ne les coupe pas d'un jeu offensif. « Notre objectif, explique Fabien Galthié, c'est que les joueurs connaissent par coeur la partition et que, en fonction de ce qui se passe, ils aient les options » pour choisir leur stratégie, et en changer en cours d'action. Le jeu en « black » cité plus haut en est un bon exemple. Selon les mots de Galthié, il s'agit d'un rugby « d'agression au centre du terrain » dans lequel les huit avants aidés par un centre et un ailier défient la défense dans un petit périmètre. On est dans l'objectif d'efficience, puisque c'est un travail sans grandes courses, qui limite les risques de pertes de balle, et qui peut donner des points.
(capture d'écran)
Au fur et à mesure de l'action, les quatre trois-quarts français se déplacent vers l'extérieur, chacun restant derrière le joueur devant lui jusqu'à ce que celui-ci ait le ballon. Vakatawa a servi Jalibert, et Jaminet sort maintenant de sa « cachette » pour proposer une solution de passe sur la gauche de son ouvreur (cercle rouge). La défense japonaise est perdue face à cette forme d'attaque, et un intervalle est ouvert devant Jaminet. Le passage du jeu en « black » à cette succession de passes des trois-quarts offre une occasion d'essai, gâchée par une mauvaise passe de Jaminet.
Au pied, mais aussi à la main, à condition de transformer le jeu. « Ce qui est intéressant avec le jeu en "black", c'est comment on y entre et comment on en sort », abonde Galthié, citant deux actions du match contre le Japon où, après une série de percussions, les Bleus ont changé de registre pour se créer des situations d'essais. Un cadre et de la liberté : les data sont centrales, mais elle ne touche pas à l'essence du jeu.
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Charles-ollivon-et-maxime-lucu-les-enfants-de-saint-pee-alignes-tous-les-deux-chez-les-bleus/1342686
Charles Ollivon et Maxime Lucu, les enfants de « Saint-Pée » alignés ensemble en Bleu
Titulaires avec l'équipe de France durant la tournée au Japon, et notamment pour le deuxième test ce samedi (7h50), Charles Ollivon et Maxime Lucu ont grandi et se sont initiés au rugby ensemble, dans un village basque qui observe avec fierté leur ascension commune.
Charles Ollivon (debout, le deuxième en partant de la gauche) et Maxime Lucu (debout, le quatrième en partant de la gauche) avec leur équipe, entourés des parents de Charles. (DR)
Yann Sternis, à Saint-Pée-sur-Nivelle
Samedi dernier, au petit matin, une bulle d'émotion a enveloppé « Saint-Pée ». La veille, la soirée avait déjà été agitée avec l'ouverture de la fête du village. Une poignée d'heure de sommeil plus tard, alors que le premier test du quinze de France au Japon allait commencer à plus de 9 000 kilomètres de là, ils sont nombreux à avoir mis leur réveil pour observer la première titularisation - et la victoire, 42-23 - commune chez les Bleus (la deuxième ayant lieu ce matin) des deux enfants du pays. Et ils n'ont pas été déçus en découvrant le troisième-ligne et capitaine Charles Ollivon et le demi de mêlée Maxime Lucu, tous les deux de 1993 (29 ans) se tenir fièrement côte à côte lorsque les hymnes ont retenti. « C'est à ce moment-là que j'ai eu le plus d'émotion, la chair de poule », souffle Monique, la mère de Maxime.
« Je me suis installé devant la télé, j'avais un peu la tête dans le cul, reconnaît de son côté Ximun Lucu, le frère aîné, qui vient de mettre un terme à sa carrière avec le Biarritz Olympique. Et les voir comme ça, ça m'a secoué, j'ai eu les frissons. Deux gamins d'un même petit club qui ont commencé et ont fait toutes leurs classes ensemble, et qui se retrouvent en équipe de France, c'est rare non ? Tout le monde en a parlé pendant la fête du village. »
« Le fait qu'ils se soient mis l'un à côté de l'autre pendant les hymnes, c'était encore plus beau, ajoute, avec la voix cassée, Alexandre Ollivon, le frère aîné de Charles. On pouvait vraiment faire le parallèle avec les images d'eux petits, ici. » Un parallèle également dressé par les deux internationaux. « C'est déjà assez unique d'être en équipe de France, alors avec un ami d'enfance, c'est très fort », a expliqué Charles Ollivon hier. Lucu avait de son côté posté la semaine dernière sur les réseaux sociaux deux photos de lui en compagnie de son compère : l'une, bras dessus bras dessous au Toyota Stadium, l'autre, remontant à leurs jeunes années, sous le maillot du SPUC, le club de Saint-Pée-sur-Nivelle.
Le troisième-ligne et capitaine Charles Ollivon (au centre), juste à côté de son demi de mêlée Maxime Lucu (numéro 9). (A. Mounic/L'Équipe)
Les pères avant eux, déjà, les grands frères aussi...
Dans ce charmant village de 7 000 habitants, niché à une douzaine de kilomètres de Saint-Jean-de-Luz, chacun garde un souvenir des deux graines de champion au stade municipal. L'enceinte champêtre, encadrée par des collines verdoyantes aux courbes arrondies, sur lesquelles ont poussé quelques maisons labourdines, garde discrètement en son sein les vestiges de leur passage. Pour les trouver, Il faut se glisser dans la seule tribune du stade et pénétrer dans la chaleureuse salle de réception du SPUC.
La salle de réception du SPUC regorge de souvenirs, notamment des photos de Charles Ollivon ou Maxime Lucu, et de fanions. (R. Perrocheau/L'Équipe)
Non loin d'une armoire à trophées bien garnie, coincés entre des fanions et des photos d'équipes jaunies, se trouvent accrochés des clichés récents et encadrés des champions. Ici Maxime Lucu, grand sourire, tenant le Grand Chelem de 2022, là Charles Ollivon, à la charge, maillot bleu sur le dos. Ces deux-là n'ont pas été les premiers de leur famille à se côtoyer au club. Ximun et Alexandre, les deux grands frères, ont évolué ensemble, en jeunes.
« Je les ai entraînés jusqu'en minimes. Charles, c'est le mien, mais Maxime, je l'ai aussi vu grandir, j'ai beaucoup d'amour pour eux
Jean-Michel Ollivon, père de Charles
À la fin des années 1980, les pères des internationaux avaient aussi disputé quelques saisons communes au SPUC. Jean-Paul Lucu y était talonneur. Jean-Michel Ollivon évoluait juste derrière lui. « C'était un deuxième-ligne de devoir, à l'ancienne », est-il décrit quasi unanimement au village, comme pour mieux insister sur l'âpreté qui pouvait caractériser son jeu.
« C'était une poutre, mais une poutre rugueuse, pas rabotée, et quand les épines sortaient, les adversaires pouvaient avoir mal, développe en se marrant Jean-Paul Lucu, à qui l'on confère également une réputation de dur des pelouses. J'ai d'excellents souvenirs avec lui. Aujourd'hui, on ne se voit pas quotidiennement, mais quand on se croise, il y a de l'amitié, comme il y en a entre nos deux familles. J'ai admiré le travail qu'ont fait les parents de Charles, Jean-Michel et Brigitte, à l'école de rugby du SPUC. »
Des années durant, le couple Ollivon a encadré l'équipe de Charles et Maxime, changeant de catégorie en même temps que la bande. « Je les ai entraînés jusqu'en minimes, souffle le paternel. Charles, c'est le mien, mais Maxime, je l'ai aussi vu grandir, j'ai beaucoup d'amour pour eux. » Pour lui, impossible toutefois de dissocier le duo du reste d'un groupe d'une dizaine de gamins partageant la même passion et dont l'amitié semble soudée à vie. « Charles et Maxime s'entendaient très bien, mais comme tous les gosses de cette équipe, poursuit Jean-Michel Ollivon. Ils étaient tous très solidaires, il ne fallait pas toucher à l'un d'entre eux. »
De gauche à droite, Clément Ozcoidi, Mikel Guerendiain, Jean-Paul et Monique Lucu (les parents de Maxime et Ximun), Clément Beaufils, Jean-Louis Borthaire et Éric Lasaga. (R. Perrocheau/L'Équipe)
Des caractères bien trempés
Sur les photos d'époque, Charles Ollivon, plus grand et plus blond que les autres, est facile à repérer. « Il jouait de sa taille sur le terrain, note Jack Fourcade, le premier éducateur à les avoir accueillis au club, alors qu'ils avaient 5 ans. Maxime était plus discret, mais il faisait davantage jouer les autres. » Coéquipier au SPUC et ami des deux internationaux, Matthieu Estaynou, le seul qui à l'époque était du même gabarit que Charles Ollivon, enchaîne : « "Max" déconnait plus, Charles était le plus grand - et avec lui, on jouait tout en force -, mais c'était surtout le plus hargneux de tous. Même si on gagnait avec un petit écart, il n'était pas content. »
Les crises de larmes de l'actuel joueur du RCT après chaque (rare) défaite de son équipe ont marqué les mémoires. « Il faisait partie des gamins pour qui il était inconcevable de perdre », souligne son frère, Alexandre. « Maxime était un peu pareil au fond, mais il gardait sa tristesse à l'intérieur », suggère Jean-Paul Lucu. Le caractère bien trempé des deux joueurs avait en tout cas déteint sur leur équipe. « Dans un club, tu as toujours une génération qui rafle tout, eh bien ici, c'était celle-là », lance Mikel Guerendiain, ancien joueur et futur coprésident du SPUC, par ailleurs cousin de Maxime.
Partenaires de Lucu et Ollivon à l'époque, Clément Bonfils et Clément Ozcoidi se souviennent de ces nombreux matches gagnés et pointent une photo du groupe posant avec une flopée de coupes remportées cette saison. « On avait 8 ans et on avait fini invaincus », rappellent-ils. Une performance qui leur avait ouvert les portes du Challenge P'tit Dop, un tournoi disputé à Marcoussis réunissant les meilleures équipes jeunes du pays et une invitation pour un France - All Blacks au Stade de France.
Bataille de "Pitch" et balade en voiturette de golf
Mais au moins autant que les victoires, tout le monde rappelle ici l'esprit espiègle qui animait la bande. Et au grand jeu des bêtises enfantines, Lucu et Ollivon n'étaient pas les derniers à participer. Lancer de "Pitch" (oui, les brioches) dans un semi-remorque servant de vestiaire lors d'un tournoi à Anglet, jeu d'eau dans le ruisseau situé juste derrière le terrain, bataille de boule de boue... les anecdotes tombent en cascade.
Charles Ollivon est assis, le deuxième en partant de la gauche, Maxiume Lucu est le deuxième en partant de la droite. (R. Perrocheau/L'Équipe)
« Ils se voyaient toute la semaine, à l'école ou au rugby, et le dimanche ils allaient voir les seniors, et ils jouaient encore, se souvient tendrement Jean-Michel Ollivon. Les jours de pluie, ils n'étaient pas jojo au moment de revenir à la maison. » Plus récemment, Clément Ozcoidi se souvient aussi de cette voiturette de golf qu'il avait dégoté à la demande de Charles Ollivon pour que celui-ci puisse faire une quête motorisée (avec gyrophare et sono) lors d'une fête de Saint-Pée-sur-Nivelle.
Les années innocentes et complices se sont ainsi écoulées pour la jeune équipe de « Saint-Pée ». Puis, Charles, dont l'évident potentiel avait été repéré, a rejoint l'Aviron Bayonnais en cadets (2009). Deux ans plus tard, Maxime Lucu est parti au BO. À force de travail et avec des trajectoires différentes, les deux jeunes hommes ont creusé leur sillon dans le rugby pro, jusqu'à devenir internationaux. Mais Saint-Pée-sur-Nivelle, où demeurent leur famille et leurs amis d'enfance, n'est jamais bien loin. Joueur de Bordeaux-Bègles depuis 2014, Maxime Lucu revient régulièrement dans le quartier d'Ibarron, où sont installés parents, oncles, tantes et cousins. « Dès qu'il a un moment, il vient manger la txuleta (côte de boeuf) à la maison, ça c'est sûr », confirme son père.
Pour Charles Ollivon, les retours sont réguliers mais moins fréquents. Le trajet depuis Toulon, qu'il a rejoint en 2015, jusqu'à Saint-Pée-sur-Nivelle se prête moins à des allers-retours rapides. Le troisième-ligne a toutefois passé du temps au pays cet hiver alors que, blessé, il était en rééducation à Capbreton.
Le capitaine des Bleus était même, à la demande de son frère, venu animer une séance auprès des avants du SPUC. Il avait par ailleurs complété sa rééducation à Kinka, dans le flambant neuf complexe sportif de Saint-Pée-sur-Nivelle géré par l'ami Mikel Guerendiain, à qui il avait offert son maillot porté lors du France-Argentine de la Coupe du monde 2019 au Japon (23-21). Lors de leurs retours au village, Maxime et Charles en profitent évidemment pour voir leur vieille bande de copains. Alexandre Ollivon sourit : « Quand ils se retrouvent aujourd'hui, très vite, ils redeviennent de grands enfants. » Les enfants de « Saint-Pée ».
Alexandre Ollivon, frère de Charles. (R. Perrocheau/L'Équipe
Charles Ollivon et Maxime Lucu, les enfants de « Saint-Pée » alignés ensemble en Bleu
Titulaires avec l'équipe de France durant la tournée au Japon, et notamment pour le deuxième test ce samedi (7h50), Charles Ollivon et Maxime Lucu ont grandi et se sont initiés au rugby ensemble, dans un village basque qui observe avec fierté leur ascension commune.
Charles Ollivon (debout, le deuxième en partant de la gauche) et Maxime Lucu (debout, le quatrième en partant de la gauche) avec leur équipe, entourés des parents de Charles. (DR)
Yann Sternis, à Saint-Pée-sur-Nivelle
Samedi dernier, au petit matin, une bulle d'émotion a enveloppé « Saint-Pée ». La veille, la soirée avait déjà été agitée avec l'ouverture de la fête du village. Une poignée d'heure de sommeil plus tard, alors que le premier test du quinze de France au Japon allait commencer à plus de 9 000 kilomètres de là, ils sont nombreux à avoir mis leur réveil pour observer la première titularisation - et la victoire, 42-23 - commune chez les Bleus (la deuxième ayant lieu ce matin) des deux enfants du pays. Et ils n'ont pas été déçus en découvrant le troisième-ligne et capitaine Charles Ollivon et le demi de mêlée Maxime Lucu, tous les deux de 1993 (29 ans) se tenir fièrement côte à côte lorsque les hymnes ont retenti. « C'est à ce moment-là que j'ai eu le plus d'émotion, la chair de poule », souffle Monique, la mère de Maxime.
« Je me suis installé devant la télé, j'avais un peu la tête dans le cul, reconnaît de son côté Ximun Lucu, le frère aîné, qui vient de mettre un terme à sa carrière avec le Biarritz Olympique. Et les voir comme ça, ça m'a secoué, j'ai eu les frissons. Deux gamins d'un même petit club qui ont commencé et ont fait toutes leurs classes ensemble, et qui se retrouvent en équipe de France, c'est rare non ? Tout le monde en a parlé pendant la fête du village. »
« Le fait qu'ils se soient mis l'un à côté de l'autre pendant les hymnes, c'était encore plus beau, ajoute, avec la voix cassée, Alexandre Ollivon, le frère aîné de Charles. On pouvait vraiment faire le parallèle avec les images d'eux petits, ici. » Un parallèle également dressé par les deux internationaux. « C'est déjà assez unique d'être en équipe de France, alors avec un ami d'enfance, c'est très fort », a expliqué Charles Ollivon hier. Lucu avait de son côté posté la semaine dernière sur les réseaux sociaux deux photos de lui en compagnie de son compère : l'une, bras dessus bras dessous au Toyota Stadium, l'autre, remontant à leurs jeunes années, sous le maillot du SPUC, le club de Saint-Pée-sur-Nivelle.
Le troisième-ligne et capitaine Charles Ollivon (au centre), juste à côté de son demi de mêlée Maxime Lucu (numéro 9). (A. Mounic/L'Équipe)
Les pères avant eux, déjà, les grands frères aussi...
Dans ce charmant village de 7 000 habitants, niché à une douzaine de kilomètres de Saint-Jean-de-Luz, chacun garde un souvenir des deux graines de champion au stade municipal. L'enceinte champêtre, encadrée par des collines verdoyantes aux courbes arrondies, sur lesquelles ont poussé quelques maisons labourdines, garde discrètement en son sein les vestiges de leur passage. Pour les trouver, Il faut se glisser dans la seule tribune du stade et pénétrer dans la chaleureuse salle de réception du SPUC.
La salle de réception du SPUC regorge de souvenirs, notamment des photos de Charles Ollivon ou Maxime Lucu, et de fanions. (R. Perrocheau/L'Équipe)
Non loin d'une armoire à trophées bien garnie, coincés entre des fanions et des photos d'équipes jaunies, se trouvent accrochés des clichés récents et encadrés des champions. Ici Maxime Lucu, grand sourire, tenant le Grand Chelem de 2022, là Charles Ollivon, à la charge, maillot bleu sur le dos. Ces deux-là n'ont pas été les premiers de leur famille à se côtoyer au club. Ximun et Alexandre, les deux grands frères, ont évolué ensemble, en jeunes.
« Je les ai entraînés jusqu'en minimes. Charles, c'est le mien, mais Maxime, je l'ai aussi vu grandir, j'ai beaucoup d'amour pour eux
Jean-Michel Ollivon, père de Charles
À la fin des années 1980, les pères des internationaux avaient aussi disputé quelques saisons communes au SPUC. Jean-Paul Lucu y était talonneur. Jean-Michel Ollivon évoluait juste derrière lui. « C'était un deuxième-ligne de devoir, à l'ancienne », est-il décrit quasi unanimement au village, comme pour mieux insister sur l'âpreté qui pouvait caractériser son jeu.
« C'était une poutre, mais une poutre rugueuse, pas rabotée, et quand les épines sortaient, les adversaires pouvaient avoir mal, développe en se marrant Jean-Paul Lucu, à qui l'on confère également une réputation de dur des pelouses. J'ai d'excellents souvenirs avec lui. Aujourd'hui, on ne se voit pas quotidiennement, mais quand on se croise, il y a de l'amitié, comme il y en a entre nos deux familles. J'ai admiré le travail qu'ont fait les parents de Charles, Jean-Michel et Brigitte, à l'école de rugby du SPUC. »
Des années durant, le couple Ollivon a encadré l'équipe de Charles et Maxime, changeant de catégorie en même temps que la bande. « Je les ai entraînés jusqu'en minimes, souffle le paternel. Charles, c'est le mien, mais Maxime, je l'ai aussi vu grandir, j'ai beaucoup d'amour pour eux. » Pour lui, impossible toutefois de dissocier le duo du reste d'un groupe d'une dizaine de gamins partageant la même passion et dont l'amitié semble soudée à vie. « Charles et Maxime s'entendaient très bien, mais comme tous les gosses de cette équipe, poursuit Jean-Michel Ollivon. Ils étaient tous très solidaires, il ne fallait pas toucher à l'un d'entre eux. »
De gauche à droite, Clément Ozcoidi, Mikel Guerendiain, Jean-Paul et Monique Lucu (les parents de Maxime et Ximun), Clément Beaufils, Jean-Louis Borthaire et Éric Lasaga. (R. Perrocheau/L'Équipe)
Des caractères bien trempés
Sur les photos d'époque, Charles Ollivon, plus grand et plus blond que les autres, est facile à repérer. « Il jouait de sa taille sur le terrain, note Jack Fourcade, le premier éducateur à les avoir accueillis au club, alors qu'ils avaient 5 ans. Maxime était plus discret, mais il faisait davantage jouer les autres. » Coéquipier au SPUC et ami des deux internationaux, Matthieu Estaynou, le seul qui à l'époque était du même gabarit que Charles Ollivon, enchaîne : « "Max" déconnait plus, Charles était le plus grand - et avec lui, on jouait tout en force -, mais c'était surtout le plus hargneux de tous. Même si on gagnait avec un petit écart, il n'était pas content. »
Les crises de larmes de l'actuel joueur du RCT après chaque (rare) défaite de son équipe ont marqué les mémoires. « Il faisait partie des gamins pour qui il était inconcevable de perdre », souligne son frère, Alexandre. « Maxime était un peu pareil au fond, mais il gardait sa tristesse à l'intérieur », suggère Jean-Paul Lucu. Le caractère bien trempé des deux joueurs avait en tout cas déteint sur leur équipe. « Dans un club, tu as toujours une génération qui rafle tout, eh bien ici, c'était celle-là », lance Mikel Guerendiain, ancien joueur et futur coprésident du SPUC, par ailleurs cousin de Maxime.
Partenaires de Lucu et Ollivon à l'époque, Clément Bonfils et Clément Ozcoidi se souviennent de ces nombreux matches gagnés et pointent une photo du groupe posant avec une flopée de coupes remportées cette saison. « On avait 8 ans et on avait fini invaincus », rappellent-ils. Une performance qui leur avait ouvert les portes du Challenge P'tit Dop, un tournoi disputé à Marcoussis réunissant les meilleures équipes jeunes du pays et une invitation pour un France - All Blacks au Stade de France.
Bataille de "Pitch" et balade en voiturette de golf
Mais au moins autant que les victoires, tout le monde rappelle ici l'esprit espiègle qui animait la bande. Et au grand jeu des bêtises enfantines, Lucu et Ollivon n'étaient pas les derniers à participer. Lancer de "Pitch" (oui, les brioches) dans un semi-remorque servant de vestiaire lors d'un tournoi à Anglet, jeu d'eau dans le ruisseau situé juste derrière le terrain, bataille de boule de boue... les anecdotes tombent en cascade.
Charles Ollivon est assis, le deuxième en partant de la gauche, Maxiume Lucu est le deuxième en partant de la droite. (R. Perrocheau/L'Équipe)
« Ils se voyaient toute la semaine, à l'école ou au rugby, et le dimanche ils allaient voir les seniors, et ils jouaient encore, se souvient tendrement Jean-Michel Ollivon. Les jours de pluie, ils n'étaient pas jojo au moment de revenir à la maison. » Plus récemment, Clément Ozcoidi se souvient aussi de cette voiturette de golf qu'il avait dégoté à la demande de Charles Ollivon pour que celui-ci puisse faire une quête motorisée (avec gyrophare et sono) lors d'une fête de Saint-Pée-sur-Nivelle.
Les années innocentes et complices se sont ainsi écoulées pour la jeune équipe de « Saint-Pée ». Puis, Charles, dont l'évident potentiel avait été repéré, a rejoint l'Aviron Bayonnais en cadets (2009). Deux ans plus tard, Maxime Lucu est parti au BO. À force de travail et avec des trajectoires différentes, les deux jeunes hommes ont creusé leur sillon dans le rugby pro, jusqu'à devenir internationaux. Mais Saint-Pée-sur-Nivelle, où demeurent leur famille et leurs amis d'enfance, n'est jamais bien loin. Joueur de Bordeaux-Bègles depuis 2014, Maxime Lucu revient régulièrement dans le quartier d'Ibarron, où sont installés parents, oncles, tantes et cousins. « Dès qu'il a un moment, il vient manger la txuleta (côte de boeuf) à la maison, ça c'est sûr », confirme son père.
Pour Charles Ollivon, les retours sont réguliers mais moins fréquents. Le trajet depuis Toulon, qu'il a rejoint en 2015, jusqu'à Saint-Pée-sur-Nivelle se prête moins à des allers-retours rapides. Le troisième-ligne a toutefois passé du temps au pays cet hiver alors que, blessé, il était en rééducation à Capbreton.
Le capitaine des Bleus était même, à la demande de son frère, venu animer une séance auprès des avants du SPUC. Il avait par ailleurs complété sa rééducation à Kinka, dans le flambant neuf complexe sportif de Saint-Pée-sur-Nivelle géré par l'ami Mikel Guerendiain, à qui il avait offert son maillot porté lors du France-Argentine de la Coupe du monde 2019 au Japon (23-21). Lors de leurs retours au village, Maxime et Charles en profitent évidemment pour voir leur vieille bande de copains. Alexandre Ollivon sourit : « Quand ils se retrouvent aujourd'hui, très vite, ils redeviennent de grands enfants. » Les enfants de « Saint-Pée ».
Alexandre Ollivon, frère de Charles. (R. Perrocheau/L'Équipe
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