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ITW de J. Marlu sur Sport365.fr
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ITW de J. Marlu sur Sport365.fr
STADE FRANÇAIS - BIARRITZ / JULIEN SAUBADE – JIMMY MARLU :
Destins croisés : Pierrick TAISNE - samedi 07 juin 2008 - 09h22
L’un est originaire de la région parisienne et porte les couleurs de Biarritz. L’autre est né au pays Basque et joue pour le Stade Français. Même s’ils ne joueront pas samedi, Jimmy Marlu et Julien Saubade se sont prêtés au jeu de l’interview croisée.
Comment êtes-vous venu au rugby ?
Jimmy Marlu : Je ne connaissais pas du tout ce sport. On préférait le foot. J’ai d’ailleurs eu beaucoup de mal à comprendre le rugby, puis à le pratiquer. Je l’ai appris en interclasse, en classe primaire. Les cours étaient encadrés par un dirigeant de Massy, Alain Gazon. Il est toujours venu dans les écoles pour repérer des jeunes. Il leur demandait alors de faire un petit essai au club. Si tu accroches, tu continues. Sinon, tu arrêtes.
Julien Saubade : J’ai découvert le rugby avec mes oncles, mes cousins, les copains. J’ai joué avec toutes les équipes de jeunes à Biarritz. Pour moi, il n’était pas question d’évoluer ailleurs puisque j’avais tous mes amis ici et que j’allais au collège à Biarritz.
Est-ce particulier de revenir dans vos régions d’origine ?
JM : Nous avons nos familles dans ces régions. Quand je suis en vacances en région parisienne, j’en profite pour aller voir les entraînements, les personnes qui nous ont formés et les matchs quand il y en a. Pour les jeunes qui débutent, c’est bien de voir des joueurs qui ont débuté dans ces petits clubs et qui aujourd’hui passent à la télé et évoluent dans le Top 14.
JS : Il n’y a pas du tout un sentiment de revanche mais plutôt de plaisir. Quand je joue devant la famille et les copains, c’est assez particulier puisque j’ai débuté là-bas.
Comment s’est passé le départ de vos régions respectives ?
JM : Ça été très difficile. Surtout qu’au départ, je n’aimais pas ce sport. Le déclic est intervenu en 1994 lors de ma finale avec Massy en lever de rideau du match Montferrand - Toulouse. Cette finale était magique. Je me suis alors dit : ‘‘ pourquoi ne pas tenter la grande aventure ? ’’. Au début, c’est difficile. On est jeune, on se retrouve dans une ville qu’on ne connaît pas. Mais ce qu’il faut, c’est être bien encadré comme je l’ai été.
JS : Les dirigeants n’ont pas souhaité me conserver. Je suis alors parti à Dax où j’ai découvert le haut niveau et la Pro D2. A Paris, j’arrivais de ma Pro D2. Au début, j’ai été un peu impressionné, mais je me suis mis dedans. Aujourd’hui, avec le recul, je ne peux pas regretter mon choix de carrière. C’est vrai que Max Guazzini s’est rarement trompé en recrutant. Il n’y a qu’à voir les joueurs qui sont passés par ici et qui ont fait ce qu’est devenu le club pour s’en apercevoir.
Marlu : « Clermont ? Un tremplin »
Est-ce toujours particulier les matchs contre le BO ?
JS : Bien sûr. Le BO, Clermont et Toulouse, on sait que cette année, ce sont de gros événements. On sait que ça va forcément être des gros matchs. On s’entraîne un peu plus particulièrement pendant la semaine. Tout le monde se sent un peu plus concernés.
Jimmy, comment se sont passés vos premiers pas sous le maillot auvergnat (Ndlr : il a joué à Montferrand de 1996 à 2003) ?
JM : Les dirigeants de Massy m’ont conseillé sur ce choix. Il y a une bonne entente entre les deux clubs. Avec le recul, c’est un très bon choix, je ne regrette rien. Ça été un tremplin énorme pour moi. J’y ai tout connu. Grâce aux bons résultats de l’équipe, j’ai eu la chance de faire la tournée de 1998 avec les Bleus. Puis, je suis pris dans le groupe pour la Coupe du monde 1999. J’ai également joué deux finales en 1999 et 2001. J’ai vécu des moments magiques.
Julien, on a parlé de vous en équipe de France pendant le Tournoi. Pourtant vous n’avez pas été appelé…
JS : C’est un petit regret. Mais je n’oublie pas qu’il y avait beaucoup de joueurs à mon poste. Maintenant, l’équipe de France reste un rêve. Je vais continuer avec le Stade Français pour essayer de toucher à ce très, très haut niveau.
Comment vous sentez-vous dans vos formations ?
JM : Je suis venu à Biarritz pour tenter une nouvelle aventure. J’ai rapidement trouvé mes marques, je retrouve les Bleus, on est demi-finaliste de la H Cup, on est champion de France, mais les blessures m’ont stoppé dans mon élan et ma progression. J’avais encore des choses à apprendre, mais tout s’est arrêté là.
Comment avez-vous vécu votre retour après une longue période de blessures ?
JM : Je n’ai pas été épargné. Ça a mis plus de temps que prévu et en plus. Je me suis posé des questions. Mais je pense être un battant. Je n’aime pas perdre, je vais m’accrocher et travailler dur. Même si aujourd’hui ce n’est pas parfait, je m’accroche pour jouer le maximum de matchs. Quand j’ai appris que j’étais titulaire contre Dax, ça m’a fait un grand plaisir. J’avais l’impression de jouer mon premier match de Top 14. Certaines choses ne se perdent pas. C’est un peu comme le vélo.
Saubade : « Je ne me vois pas partir »
Et vous Julien ?
JS : Beaucoup de joueurs ont signé et prolongé leur contrat. Cela prouve que le club reste ambitieux. C’est sûr que c’est un réel plus. Aujourd’hui, on sait un peu plus où va le club.
Comment voyez-vous vos avenirs ?
JM : Pendant mon absence, le club a contacté d’autres joueurs. Je suis en fin de contrat, et je pense partir pour me relancer et vivre de nouvelles belles aventures. J’ai eu quelques contacts, mais rien n’est arrêté. Pour l’instant, j’attends le bon moment pour donner ma décision. Il s’agit de clubs de Pro D2 et Top 14 (Ndlr : Jimmy Marlu s’est finalement engagé en faveur de Bègles-Bordeaux).
JS : Personnellement, il me reste deux ans de contrat. Je suis très bien à Paris et je ne me vois pas partir ailleurs.
Julien, quel est votre avis sur votre alter-ego, Ngwenya ?
JS : J’ai vu les images de ses matchs pendant la Coupe du Monde. Il est impressionnant et très rapide. Il a marqué un essai venu d’un autre monde. Je ne me mets pas de pression particulière par rapport à ça. Ngwenya ou un autre joueur, c’est pareil pour moi. Je pense tout d’abord à ma performance individuelle et tout tenter pour être bon. On verra bien comment ça se passe mais je ne fais pas de focus sur lui.
Qui est le plus rapide de vous deux ?
JS : Apparemment, c’est lui (rires).
Destins croisés : Pierrick TAISNE - samedi 07 juin 2008 - 09h22
L’un est originaire de la région parisienne et porte les couleurs de Biarritz. L’autre est né au pays Basque et joue pour le Stade Français. Même s’ils ne joueront pas samedi, Jimmy Marlu et Julien Saubade se sont prêtés au jeu de l’interview croisée.
Comment êtes-vous venu au rugby ?
Jimmy Marlu : Je ne connaissais pas du tout ce sport. On préférait le foot. J’ai d’ailleurs eu beaucoup de mal à comprendre le rugby, puis à le pratiquer. Je l’ai appris en interclasse, en classe primaire. Les cours étaient encadrés par un dirigeant de Massy, Alain Gazon. Il est toujours venu dans les écoles pour repérer des jeunes. Il leur demandait alors de faire un petit essai au club. Si tu accroches, tu continues. Sinon, tu arrêtes.
Julien Saubade : J’ai découvert le rugby avec mes oncles, mes cousins, les copains. J’ai joué avec toutes les équipes de jeunes à Biarritz. Pour moi, il n’était pas question d’évoluer ailleurs puisque j’avais tous mes amis ici et que j’allais au collège à Biarritz.
Est-ce particulier de revenir dans vos régions d’origine ?
JM : Nous avons nos familles dans ces régions. Quand je suis en vacances en région parisienne, j’en profite pour aller voir les entraînements, les personnes qui nous ont formés et les matchs quand il y en a. Pour les jeunes qui débutent, c’est bien de voir des joueurs qui ont débuté dans ces petits clubs et qui aujourd’hui passent à la télé et évoluent dans le Top 14.
JS : Il n’y a pas du tout un sentiment de revanche mais plutôt de plaisir. Quand je joue devant la famille et les copains, c’est assez particulier puisque j’ai débuté là-bas.
Comment s’est passé le départ de vos régions respectives ?
JM : Ça été très difficile. Surtout qu’au départ, je n’aimais pas ce sport. Le déclic est intervenu en 1994 lors de ma finale avec Massy en lever de rideau du match Montferrand - Toulouse. Cette finale était magique. Je me suis alors dit : ‘‘ pourquoi ne pas tenter la grande aventure ? ’’. Au début, c’est difficile. On est jeune, on se retrouve dans une ville qu’on ne connaît pas. Mais ce qu’il faut, c’est être bien encadré comme je l’ai été.
JS : Les dirigeants n’ont pas souhaité me conserver. Je suis alors parti à Dax où j’ai découvert le haut niveau et la Pro D2. A Paris, j’arrivais de ma Pro D2. Au début, j’ai été un peu impressionné, mais je me suis mis dedans. Aujourd’hui, avec le recul, je ne peux pas regretter mon choix de carrière. C’est vrai que Max Guazzini s’est rarement trompé en recrutant. Il n’y a qu’à voir les joueurs qui sont passés par ici et qui ont fait ce qu’est devenu le club pour s’en apercevoir.
Marlu : « Clermont ? Un tremplin »
Est-ce toujours particulier les matchs contre le BO ?
JS : Bien sûr. Le BO, Clermont et Toulouse, on sait que cette année, ce sont de gros événements. On sait que ça va forcément être des gros matchs. On s’entraîne un peu plus particulièrement pendant la semaine. Tout le monde se sent un peu plus concernés.
Jimmy, comment se sont passés vos premiers pas sous le maillot auvergnat (Ndlr : il a joué à Montferrand de 1996 à 2003) ?
JM : Les dirigeants de Massy m’ont conseillé sur ce choix. Il y a une bonne entente entre les deux clubs. Avec le recul, c’est un très bon choix, je ne regrette rien. Ça été un tremplin énorme pour moi. J’y ai tout connu. Grâce aux bons résultats de l’équipe, j’ai eu la chance de faire la tournée de 1998 avec les Bleus. Puis, je suis pris dans le groupe pour la Coupe du monde 1999. J’ai également joué deux finales en 1999 et 2001. J’ai vécu des moments magiques.
Julien, on a parlé de vous en équipe de France pendant le Tournoi. Pourtant vous n’avez pas été appelé…
JS : C’est un petit regret. Mais je n’oublie pas qu’il y avait beaucoup de joueurs à mon poste. Maintenant, l’équipe de France reste un rêve. Je vais continuer avec le Stade Français pour essayer de toucher à ce très, très haut niveau.
Comment vous sentez-vous dans vos formations ?
JM : Je suis venu à Biarritz pour tenter une nouvelle aventure. J’ai rapidement trouvé mes marques, je retrouve les Bleus, on est demi-finaliste de la H Cup, on est champion de France, mais les blessures m’ont stoppé dans mon élan et ma progression. J’avais encore des choses à apprendre, mais tout s’est arrêté là.
Comment avez-vous vécu votre retour après une longue période de blessures ?
JM : Je n’ai pas été épargné. Ça a mis plus de temps que prévu et en plus. Je me suis posé des questions. Mais je pense être un battant. Je n’aime pas perdre, je vais m’accrocher et travailler dur. Même si aujourd’hui ce n’est pas parfait, je m’accroche pour jouer le maximum de matchs. Quand j’ai appris que j’étais titulaire contre Dax, ça m’a fait un grand plaisir. J’avais l’impression de jouer mon premier match de Top 14. Certaines choses ne se perdent pas. C’est un peu comme le vélo.
Saubade : « Je ne me vois pas partir »
Et vous Julien ?
JS : Beaucoup de joueurs ont signé et prolongé leur contrat. Cela prouve que le club reste ambitieux. C’est sûr que c’est un réel plus. Aujourd’hui, on sait un peu plus où va le club.
Comment voyez-vous vos avenirs ?
JM : Pendant mon absence, le club a contacté d’autres joueurs. Je suis en fin de contrat, et je pense partir pour me relancer et vivre de nouvelles belles aventures. J’ai eu quelques contacts, mais rien n’est arrêté. Pour l’instant, j’attends le bon moment pour donner ma décision. Il s’agit de clubs de Pro D2 et Top 14 (Ndlr : Jimmy Marlu s’est finalement engagé en faveur de Bègles-Bordeaux).
JS : Personnellement, il me reste deux ans de contrat. Je suis très bien à Paris et je ne me vois pas partir ailleurs.
Julien, quel est votre avis sur votre alter-ego, Ngwenya ?
JS : J’ai vu les images de ses matchs pendant la Coupe du Monde. Il est impressionnant et très rapide. Il a marqué un essai venu d’un autre monde. Je ne me mets pas de pression particulière par rapport à ça. Ngwenya ou un autre joueur, c’est pareil pour moi. Je pense tout d’abord à ma performance individuelle et tout tenter pour être bon. On verra bien comment ça se passe mais je ne fais pas de focus sur lui.
Qui est le plus rapide de vous deux ?
JS : Apparemment, c’est lui (rires).
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Tombé tout jaune dans le rugby.
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