Derniers sujets
» UBB ULSTER CHAMPIONS CUPpar densnewzealand Hier à 21:44
» UBB - Leicester
par biscouette Hier à 20:26
» SALARY CAP - Plafond salarial
par Roberto Miopalmo Hier à 20:00
» UBB: Prolongations signatures Départs Saison 2025/2026
par biscouette Hier à 18:01
» Louis Bielle-Biarrey
par marchal Hier à 17:55
» Champions Cup 2024-2025
par Charles_ubb Hier à 17:15
» Maxime Lucu
par marchal Hier à 16:08
» Shaun Sowerby
par densnewzealand Hier à 12:26
» Podcast : Les UBBistes
par Scalp Hier à 9:36
» Transferts (Autres clubs)
par Ubb91 Lun 9 Déc 2024 - 21:01
» Les Lionnes 2024-2025
par marchal Lun 9 Déc 2024 - 16:09
» 12ᵉ journée : Castres / UBB
par marchal Lun 9 Déc 2024 - 16:03
» Bourse des places de match
par LudiBrice Lun 9 Déc 2024 - 15:27
» Que deviennent nos anciens joueurs ?
par marchal Lun 9 Déc 2024 - 13:59
» Espoirs 2024-2025
par marchal Lun 9 Déc 2024 - 13:56
» Autres joueurs
par Switch Lun 9 Déc 2024 - 12:00
» Mafia Cassoulet - Publireportages
par sudiste Dim 8 Déc 2024 - 16:48
» Autres Clubs
par biscouette Dim 8 Déc 2024 - 13:54
» Romain Gardrat
par marchal Sam 7 Déc 2024 - 13:46
» Président, Président, Président ... Président, Président, Président
par Yatangaki Sam 7 Déc 2024 - 12:43
» ils font briller la prod2
par Yatangaki Sam 7 Déc 2024 - 10:08
» Le GRAND STADE (Matmut Atlantique) et nous
par Yatangaki Ven 6 Déc 2024 - 19:29
» Aurélien Cologni
par le radis Ven 6 Déc 2024 - 18:56
» Saison des clubs Girondins
par marchal Ven 6 Déc 2024 - 14:58
» 13ᵉ journée : UBB / RCT
par densnewzealand Jeu 5 Déc 2024 - 15:50
» Matis Perchaud
par coach2rugby Mer 4 Déc 2024 - 16:51
» 11ᵉ journée : UBB / MHR
par marchal Mer 4 Déc 2024 - 16:28
» Matthieu Jalibert
par krahknardz Mer 4 Déc 2024 - 0:33
» XV de France (partie en cours)
par Scalp Mar 3 Déc 2024 - 19:11
» Sponsors de l'Union
par Roberto Miopalmo Mar 3 Déc 2024 - 18:46
Lionel Beauxis
+5
latine
sudiste
marchal
Romain33
patrick
9 participants
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté tribune ... des sélectionneurs :: Anciens Joueurs
Page 1 sur 1
Lionel Beauxis
On attaque le sujet Beauxis, notre tête d gondole des recrutement 2014
SO :
Le « nouveau défi » de Lionel Beauxis à l'Union Bordeaux-Bègles
Yoan Leshauriès
Après avoir vécu deux dernières « saisons galères » à Toulouse, le demi d’ouverture Lionel Beauxis espère retrouver du temps de jeu et du plaisir en Gironde
Lionel Beauxis a rencontré ses nouveaux coéquipiers de l’UBB hier au stade Moga. Photo quentin salinier
« Sud Ouest ». Qu'êtes-vous venu chercher à l'Union Bordeaux-Bègles ?
Lionel Beauxis. C'est un nouveau défi pour moi, dans un club très ambitieux qui a fait une très grosse saison… Je suis venu chercher du temps de jeu. Cela passe par une grosse préparation.
Le programme concocté par Ludovic Loustau, le préparateur physique, ne vous effraie-t-il pas ?
J'ai eu de très bons échos de la part de certains joueurs concernant ses méthodes (rires). De ce que j'ai pu voir, cela confirme ce que l'on dit de lui. Si on veut produire du jeu comme le fait l'UBB, cela doit passer par cette charge de travail, axé beaucoup sur la course.
Ce jeu, c'est aussi ce qui vous a séduit pour rejoindre Bordeaux-Bègles ?
Bien sûr ! Je ne suis pas qu'un joueur qui joue seulement au pied, j'aime toucher et jouer les ballons. Ici, je suis venu chercher du plaisir sur le plan de jeu mais ça va être dur à côté de Pierre Bernard, qui a fait une très belle saison l'an dernier. Il va falloir s'accrocher. Mais en arrivant ici, j'ai trouvé un groupe jeune, qui vit bien et qui a envie d'aller plus haut. C'est aussi mon ambition.
Vous parlez de « plaisir ». Vous l'aviez perdu à Toulouse ?
Je ne l'avais pas perdu mais c'est vrai que quand on joue moins, on perd le rythme. Dès que j'arrivais à enchaîner deux ou trois matchs, ensuite, je repartais sur une blessure. J'ai passé deux ans de grosses galères. J'espère que tout ça est maintenant derrière moi pour repartir du bon pied.
Après trois saisons au Stade Toulousain (2011-2014), vous aviez aussi besoin de changer d'air ?
Ça dépend pour qui. Dans mon cas personnel, ça faisait deux saisons où je n'enchaînais pas trop les matchs. J'ai beaucoup été embêté par les blessures. Ça va me permettre de prendre un très bon bol d'air pour la suite.
http://www.francebleu.fr/infos/ubb/lionel-beauxis-je-viens-l-ubb-pour-le-plaisir-et-le-temps-de-jeu-1625577
http://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2013-2014/lionel-beauxis-l-ubb-un-tres-bon-bol-d-air_sto4299428/story.shtml
SO :
Le « nouveau défi » de Lionel Beauxis à l'Union Bordeaux-Bègles
Yoan Leshauriès
Après avoir vécu deux dernières « saisons galères » à Toulouse, le demi d’ouverture Lionel Beauxis espère retrouver du temps de jeu et du plaisir en Gironde
Lionel Beauxis a rencontré ses nouveaux coéquipiers de l’UBB hier au stade Moga. Photo quentin salinier
« Sud Ouest ». Qu'êtes-vous venu chercher à l'Union Bordeaux-Bègles ?
Lionel Beauxis. C'est un nouveau défi pour moi, dans un club très ambitieux qui a fait une très grosse saison… Je suis venu chercher du temps de jeu. Cela passe par une grosse préparation.
Le programme concocté par Ludovic Loustau, le préparateur physique, ne vous effraie-t-il pas ?
J'ai eu de très bons échos de la part de certains joueurs concernant ses méthodes (rires). De ce que j'ai pu voir, cela confirme ce que l'on dit de lui. Si on veut produire du jeu comme le fait l'UBB, cela doit passer par cette charge de travail, axé beaucoup sur la course.
Ce jeu, c'est aussi ce qui vous a séduit pour rejoindre Bordeaux-Bègles ?
Bien sûr ! Je ne suis pas qu'un joueur qui joue seulement au pied, j'aime toucher et jouer les ballons. Ici, je suis venu chercher du plaisir sur le plan de jeu mais ça va être dur à côté de Pierre Bernard, qui a fait une très belle saison l'an dernier. Il va falloir s'accrocher. Mais en arrivant ici, j'ai trouvé un groupe jeune, qui vit bien et qui a envie d'aller plus haut. C'est aussi mon ambition.
Vous parlez de « plaisir ». Vous l'aviez perdu à Toulouse ?
Je ne l'avais pas perdu mais c'est vrai que quand on joue moins, on perd le rythme. Dès que j'arrivais à enchaîner deux ou trois matchs, ensuite, je repartais sur une blessure. J'ai passé deux ans de grosses galères. J'espère que tout ça est maintenant derrière moi pour repartir du bon pied.
Après trois saisons au Stade Toulousain (2011-2014), vous aviez aussi besoin de changer d'air ?
Ça dépend pour qui. Dans mon cas personnel, ça faisait deux saisons où je n'enchaînais pas trop les matchs. J'ai beaucoup été embêté par les blessures. Ça va me permettre de prendre un très bon bol d'air pour la suite.
http://www.francebleu.fr/infos/ubb/lionel-beauxis-je-viens-l-ubb-pour-le-plaisir-et-le-temps-de-jeu-1625577
http://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2013-2014/lionel-beauxis-l-ubb-un-tres-bon-bol-d-air_sto4299428/story.shtml
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Lionel Beauxis
SO :
UBB - Castres : Beauxis sort de l’ombre
arnaud david
En perdition la saison dernière au Stade Toulousain, Lionel Beauxis semble avoir retrouvé enthousiasme et ambition avec l’UBB. Il sera titulaire à l'ouverture cet après-midi face au CO
Lionel Beauxis lors de l’ouverture de la saison contre Lyon : il débutera pour la première fois à Chaban-Delmas © Photo Laurent theillet
On finirait par croire qu'il existe à l'Union Bordeaux-Bègles une sorte de micro climat qui permet aux ouvreurs de s'épanouir. À moins que ça ne soit l'influence de Vincent Etcheto, découvreur, façonneur - Camille Lopez, Romain Lonca - mais aussi réparateur de talents.
Comme Pierre Bernard avant lui, Lionel Beauxis semble avoir retrouvé en Gironde l'envie d'exprimer des qualités qui en ont longtemps fait un grand espoir à un poste où les prétendants au Quinze de France n'étaient pas légion. Le Bigourdan, qui paraissait traîner son mal-être et le poids des attentes lors de ses dernières saisons au Stade Toulousain, joue de nouveau avec le sourire. Comme un convalescent sur le chemin de la guérison.
« C'est vrai. Ma dernière année à Toulouse a été compliquée, explique-t-il. Je jouais un match, je me blessais. Je ne comprenais pas pourquoi. Au bout du compte, ça influait sur mon moral. Il fallait que je change d'air. »
L'œil d'Etcheto
De Bordeaux, il ne connaissait que peu de chose. « Mais j'avais eu beaucoup d'échos positifs de la ville et du club. Je n'ai pas été déçu. Il a été facile de s'intégrer. Grâce aux deux stages que nous avons effectués pendant la préparation, l'équipe s'est soudée. Le jeu pratiqué par l'UBB permet aux joueurs de prendre du plaisir. Les victoires aident aussi. Et puis Vincent (Etcheto) a un œil particulier sur les ouvreurs. Il communique beaucoup avec nous. On est mis dans un confort. »
Titulaire à Grenoble, Toulon et Brive, auteur de rentrées convaincantes à La Rochelle ou contre Clermont, Beauxis débutera pour la première fois au stade Chaban-Delmas cet après-midi contre Castres. « Lionel est en progrès constant, juge Vincent Etcheto. On n'allait pas lui apprendre à faire des passes ou à buter mais il fallait qu'il reprenne confiance. Aujourd'hui, il est à 100 % dans ses tirs au but, il défend, attaque la ligne, il se sent bien dans nos canevas. Et il possède un jeu au pied de déplacement sans équivalent en France. Quant à sa concurrence avec Pierre Bernard, elle est saine. Ils ne se tirent pas dans les pattes, ils se tirent vers le haut. »
Ce n'était pas une évidence. Beaucoup doutaient de la capacité de Beauxis à mordre dans un nouveau challenge à 29 ans. « Lionel est arrivé sur la pointe des pieds mais il nous avait dit son envie de redevenir un ouvreur de haut niveau », raconte Etcheto. Et l'ancien Palois, qui n'avait disputé que deux matches de Top 14 la saison passée, s'est donné les moyens de ses ambitions.
« Je n'ai pas pris de vacances, explique-t-il. Je suis venu travailler avec Ludovic Loustau pour rattraper mon retard. On m'avait dit que la préparation physique de l'UBB était dure. Je le confirme. Il fallait que j'arrive avec un minimum de fond. » « Je l'ai pris dès le mois de mai. On s'est entraîné tous les deux », confirme Loustau. « On a travaillé aussi sur ses anciennes blessures. On l'a rééquilibré. Mais c'était facile. Il était motivé. »
« Il était motivé »
Il est encore trop tôt pour affirmer que le pari tenté par le président Laurent Marti, en recrutant Beauxis, est un pari gagnant.
Lorsqu'on évoque l'opportunité qui lui est offerte cet après-midi de s'affirmer un peu plus dans le collectif girondin, le Bigourdan se recroqueville derrière l'objectif commun.
« Est-ce une chance ? On verra, coupe-t-il. On a envie de confirmer notre succès contre Clermont. La dynamique est là. Mais Castres revient fort. C'est une équipe qu'il faut prendre très au sérieux. » Réservé de nature, Beauxis préfère le « on » au « je ». Et cette manière d'éviter la lumière est sans doute pour lui la meilleure façon de briller.
UBB - Castres : Beauxis sort de l’ombre
arnaud david
En perdition la saison dernière au Stade Toulousain, Lionel Beauxis semble avoir retrouvé enthousiasme et ambition avec l’UBB. Il sera titulaire à l'ouverture cet après-midi face au CO
Lionel Beauxis lors de l’ouverture de la saison contre Lyon : il débutera pour la première fois à Chaban-Delmas © Photo Laurent theillet
On finirait par croire qu'il existe à l'Union Bordeaux-Bègles une sorte de micro climat qui permet aux ouvreurs de s'épanouir. À moins que ça ne soit l'influence de Vincent Etcheto, découvreur, façonneur - Camille Lopez, Romain Lonca - mais aussi réparateur de talents.
Comme Pierre Bernard avant lui, Lionel Beauxis semble avoir retrouvé en Gironde l'envie d'exprimer des qualités qui en ont longtemps fait un grand espoir à un poste où les prétendants au Quinze de France n'étaient pas légion. Le Bigourdan, qui paraissait traîner son mal-être et le poids des attentes lors de ses dernières saisons au Stade Toulousain, joue de nouveau avec le sourire. Comme un convalescent sur le chemin de la guérison.
« C'est vrai. Ma dernière année à Toulouse a été compliquée, explique-t-il. Je jouais un match, je me blessais. Je ne comprenais pas pourquoi. Au bout du compte, ça influait sur mon moral. Il fallait que je change d'air. »
L'œil d'Etcheto
De Bordeaux, il ne connaissait que peu de chose. « Mais j'avais eu beaucoup d'échos positifs de la ville et du club. Je n'ai pas été déçu. Il a été facile de s'intégrer. Grâce aux deux stages que nous avons effectués pendant la préparation, l'équipe s'est soudée. Le jeu pratiqué par l'UBB permet aux joueurs de prendre du plaisir. Les victoires aident aussi. Et puis Vincent (Etcheto) a un œil particulier sur les ouvreurs. Il communique beaucoup avec nous. On est mis dans un confort. »
Titulaire à Grenoble, Toulon et Brive, auteur de rentrées convaincantes à La Rochelle ou contre Clermont, Beauxis débutera pour la première fois au stade Chaban-Delmas cet après-midi contre Castres. « Lionel est en progrès constant, juge Vincent Etcheto. On n'allait pas lui apprendre à faire des passes ou à buter mais il fallait qu'il reprenne confiance. Aujourd'hui, il est à 100 % dans ses tirs au but, il défend, attaque la ligne, il se sent bien dans nos canevas. Et il possède un jeu au pied de déplacement sans équivalent en France. Quant à sa concurrence avec Pierre Bernard, elle est saine. Ils ne se tirent pas dans les pattes, ils se tirent vers le haut. »
Ce n'était pas une évidence. Beaucoup doutaient de la capacité de Beauxis à mordre dans un nouveau challenge à 29 ans. « Lionel est arrivé sur la pointe des pieds mais il nous avait dit son envie de redevenir un ouvreur de haut niveau », raconte Etcheto. Et l'ancien Palois, qui n'avait disputé que deux matches de Top 14 la saison passée, s'est donné les moyens de ses ambitions.
« Je n'ai pas pris de vacances, explique-t-il. Je suis venu travailler avec Ludovic Loustau pour rattraper mon retard. On m'avait dit que la préparation physique de l'UBB était dure. Je le confirme. Il fallait que j'arrive avec un minimum de fond. » « Je l'ai pris dès le mois de mai. On s'est entraîné tous les deux », confirme Loustau. « On a travaillé aussi sur ses anciennes blessures. On l'a rééquilibré. Mais c'était facile. Il était motivé. »
« Il était motivé »
Il est encore trop tôt pour affirmer que le pari tenté par le président Laurent Marti, en recrutant Beauxis, est un pari gagnant.
Lorsqu'on évoque l'opportunité qui lui est offerte cet après-midi de s'affirmer un peu plus dans le collectif girondin, le Bigourdan se recroqueville derrière l'objectif commun.
« Est-ce une chance ? On verra, coupe-t-il. On a envie de confirmer notre succès contre Clermont. La dynamique est là. Mais Castres revient fort. C'est une équipe qu'il faut prendre très au sérieux. » Réservé de nature, Beauxis préfère le « on » au « je ». Et cette manière d'éviter la lumière est sans doute pour lui la meilleure façon de briller.
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Lionel Beauxis
A noter que hier on a vu évolué un grand lionel que je n'avais pas vu joué à ce niveau depuis des lustres. Je lui souhaites de retrouver ce njiveau de jeu régulièrement et surtout d'etre épargner par les blessures.
marchal- Centre de presse
- Nombre de messages : 6576
Localisation : bordeaux
Date d'inscription : 12/06/2013
Re: Lionel Beauxis
2 preuves de tes dires :
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Lionel Beauxis
On a senti Lionel un peu moins en canne hier. Une conséquence du tournage ?
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Lionel Beauxis
patrick a écrit:
On a senti Lionel un peu moins en canne hier. Une conséquence du tournage ?
Le fauteuil griffé ST en arrière plan ...pas génial niveau comm
sudiste- Unioniste de la première heure
- Nombre de messages : 16019
Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Lionel Beauxis
Effectivement, le ST en fond, c'est pas top... mais pas grave non plus ! Le boxer short à cœur est
latine- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 2944
Localisation : A proximité de Chaban !
Date d'inscription : 24/03/2014
Re: Lionel Beauxis
latine a écrit:Effectivement, le ST en fond, c'est pas top... mais pas grave non plus ! Le boxer short à cœur est
Hum hum.... Latine rime avec mutine... et voir.... badine.... coquine et par extrapolation..... libertine
Pat- Unioniste de la première heure
- Nombre de messages : 10405
Localisation : VO
Date d'inscription : 16/11/2008
Humeur : ça dépendait d'un Gascon ... à béret béarnais !
Re: Lionel Beauxis
patrick a écrit:
On a senti Lionel un peu moins en canne hier. Une conséquence du tournage ?
Tu m'étonnes!! On dit toujours qu'il faut pas se raser pour avoir plus de peps, et lui il va carrément se faire épiler les guiboles à la cire!! C'est normal qu'il arrivait plus à courir!
krahknardz- Team modo
- Nombre de messages : 7622
Localisation : Bègles
Date d'inscription : 07/07/2013
Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 51
Re: Lionel Beauxis
SO :
UBB - Racing 92 : Lionel Beauxis sort de l’ombre
Yoan Leshauriès
Il est de retour sur le devant de la scène. Et quelle scène ! Le stade Matmut Atlantique, qu'il avait découvert depuis les tribunes lors du premier match de l'Union Bordeaux-Bègles dans cette enceinte face à Toulon (15-12) le 14 février dernier. Ce soir, pour ce rendez-vous ô combien important dans la course à la qualification face au Racing 92, Lionel Beauxis honorera, à l'ouverture, sa deuxième titularisation de la saison en Top 14 avec l'UBB (après celle à Brive le 7 novembre 2015). « J'attendais qu'on me donne ma chance avec impatience », confie le Tarbais, qui vit « une saison compliquée avec un temps de jeu extrêmement réduit » (3 matchs de Top 14 pour 108 minutes ; 4 matchs de Champions Cup dont 3 titularisations, soit 196 minutes).
« Il a sûrement beaucoup de frustration en lui car il a eu pas mal de petits bobos qui l'ont retardé », explique Émile Ntamack, l'entraîneur des arrières. Touché au tendon du biceps droit lors de la préparation d'avant-saison, Lionel Beauxis a d'abord manqué les deux premiers mois de compétition, avant d'être à nouveau stoppé dans son élan, au mois de janvier, suite à une blessure à la voûte plantaire.
« Travailler sur soi »
Aux blessures, le demi d'ouverture a vu s'ajouter la forte concurrence à son poste (Bernard, Lonca dans un premier temps, Hickey et Serin ensuite). « C'est vrai que cette année, nous sommes beaucoup, constate-t-il. C'est comme ça, c'est le choix des entraîneurs. Nous, on fait avec. La saison est longue, dure, il y a eu la Champions Cup, il faut du monde ». Pendant ce temps, Lionel Beauxis a pris son mal en patience. « La passion l'emporte avant tout. Être au contact du groupe, ça fait du bien. Il faut aussi travailler sur soi. Je n'ai jamais eu pour habitude de lâcher les choses ».
« C'est son heure »
Trois semaines après avoir repris avec les espoirs, le travail finit donc par payer : l'ex-international français (20 sélections de 2007 à 2012) retrouvera une place de titulaire ce soir. Signe que la confiance du staff est toujours présente. « On attend beaucoup de Lionel, lance Émile Ntamack. Il se doit de montrer qu'il est complètement revenu dans le groupe. Aujourd'hui, il se sent bien physiquement. Je connais ses capacités, au niveau de l'organisation du jeu, il ne nous a jamais déçus quand il s'est trouvé sur le terrain. Ce n'est pas facile de voir que les autres avancent et qu'on est un peu pénalisé. Aujourd'hui, il est à 100 % et c'est son heure ».
Enfin sorti de ce long tunnel noir, Lionel Beauxis s'apprête à revenir dans la lumière avec une joie qui n'est mesurée qu'en apparence : « Ça va vraiment faire du bien de jouer un peu en Top 14. J'ai envie de montrer de quoi je suis capable , ce qui peut être un piège. Il va aussi falloir retrouver le rythme, ce qui risque de ne pas être évident. Il faut compenser ça avec l'expérience. Ce n'est que du bonheur, je prends ça comme un joueur qui a faim ».
Quant à savoir si ce match si important face au Racing est le meilleur moment pour effectuer un retour, Émile Ntamack coupe net : « Les mecs à côté vont l'accompagner, le porter. Le cadre de l'événement, dans ce stade Matmut devant 40 000 personnes, ce n'est pas rien, c'est un privilège ! Je ne crois pas que ça soit plus facile d'aller jouer en hiver à Oyonnax dans d'autres conditions ».
« Pas de revanche »
Voulant « profiter de la moindre opportunité qui se présente », Lionel Beauxis est bien décidé à prendre une part active dans la course aux phases finales. « Chaque année, l'UBB monte en puissance. Ça serait bien de franchir ce palier, après l'avoir manqué de si peu l'an dernier ». Sa transformation manquée à Toulouse lors de la dernière journée est maintenant loin derrière lui. « Je ne sais pas si c'est vraiment sur ce dernier coup de pied que ça se joue, même s'il était facile, reconnaît-il. Mais je suis passé à autre chose, c'est une nouvelle saison. Il n'y a vraiment pas de revanche par rapport à ça ».
UBB - Racing 92 : Lionel Beauxis sort de l’ombre
Yoan Leshauriès
Il est de retour sur le devant de la scène. Et quelle scène ! Le stade Matmut Atlantique, qu'il avait découvert depuis les tribunes lors du premier match de l'Union Bordeaux-Bègles dans cette enceinte face à Toulon (15-12) le 14 février dernier. Ce soir, pour ce rendez-vous ô combien important dans la course à la qualification face au Racing 92, Lionel Beauxis honorera, à l'ouverture, sa deuxième titularisation de la saison en Top 14 avec l'UBB (après celle à Brive le 7 novembre 2015). « J'attendais qu'on me donne ma chance avec impatience », confie le Tarbais, qui vit « une saison compliquée avec un temps de jeu extrêmement réduit » (3 matchs de Top 14 pour 108 minutes ; 4 matchs de Champions Cup dont 3 titularisations, soit 196 minutes).
« Il a sûrement beaucoup de frustration en lui car il a eu pas mal de petits bobos qui l'ont retardé », explique Émile Ntamack, l'entraîneur des arrières. Touché au tendon du biceps droit lors de la préparation d'avant-saison, Lionel Beauxis a d'abord manqué les deux premiers mois de compétition, avant d'être à nouveau stoppé dans son élan, au mois de janvier, suite à une blessure à la voûte plantaire.
« Travailler sur soi »
Aux blessures, le demi d'ouverture a vu s'ajouter la forte concurrence à son poste (Bernard, Lonca dans un premier temps, Hickey et Serin ensuite). « C'est vrai que cette année, nous sommes beaucoup, constate-t-il. C'est comme ça, c'est le choix des entraîneurs. Nous, on fait avec. La saison est longue, dure, il y a eu la Champions Cup, il faut du monde ». Pendant ce temps, Lionel Beauxis a pris son mal en patience. « La passion l'emporte avant tout. Être au contact du groupe, ça fait du bien. Il faut aussi travailler sur soi. Je n'ai jamais eu pour habitude de lâcher les choses ».
« C'est son heure »
Trois semaines après avoir repris avec les espoirs, le travail finit donc par payer : l'ex-international français (20 sélections de 2007 à 2012) retrouvera une place de titulaire ce soir. Signe que la confiance du staff est toujours présente. « On attend beaucoup de Lionel, lance Émile Ntamack. Il se doit de montrer qu'il est complètement revenu dans le groupe. Aujourd'hui, il se sent bien physiquement. Je connais ses capacités, au niveau de l'organisation du jeu, il ne nous a jamais déçus quand il s'est trouvé sur le terrain. Ce n'est pas facile de voir que les autres avancent et qu'on est un peu pénalisé. Aujourd'hui, il est à 100 % et c'est son heure ».
Enfin sorti de ce long tunnel noir, Lionel Beauxis s'apprête à revenir dans la lumière avec une joie qui n'est mesurée qu'en apparence : « Ça va vraiment faire du bien de jouer un peu en Top 14. J'ai envie de montrer de quoi je suis capable , ce qui peut être un piège. Il va aussi falloir retrouver le rythme, ce qui risque de ne pas être évident. Il faut compenser ça avec l'expérience. Ce n'est que du bonheur, je prends ça comme un joueur qui a faim ».
Quant à savoir si ce match si important face au Racing est le meilleur moment pour effectuer un retour, Émile Ntamack coupe net : « Les mecs à côté vont l'accompagner, le porter. Le cadre de l'événement, dans ce stade Matmut devant 40 000 personnes, ce n'est pas rien, c'est un privilège ! Je ne crois pas que ça soit plus facile d'aller jouer en hiver à Oyonnax dans d'autres conditions ».
« Pas de revanche »
Voulant « profiter de la moindre opportunité qui se présente », Lionel Beauxis est bien décidé à prendre une part active dans la course aux phases finales. « Chaque année, l'UBB monte en puissance. Ça serait bien de franchir ce palier, après l'avoir manqué de si peu l'an dernier ». Sa transformation manquée à Toulouse lors de la dernière journée est maintenant loin derrière lui. « Je ne sais pas si c'est vraiment sur ce dernier coup de pied que ça se joue, même s'il était facile, reconnaît-il. Mais je suis passé à autre chose, c'est une nouvelle saison. Il n'y a vraiment pas de revanche par rapport à ça ».
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Lionel Beauxis
https://actu.fr/sports/rugby/pro/mitaines-bernardo-ovale-masque-raconte-la-legende-de-yionel-beauxis-partie-1_50495871.html
marchal- Centre de presse
- Nombre de messages : 6576
Localisation : bordeaux
Date d'inscription : 12/06/2013
Re: Lionel Beauxis
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 50332
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Lionel Beauxis
Alors oui, le joueur n'a pas toujours été au top, il a parfois été critiqué, souvent moqué. Et puis on ne pourra pas oublier son coup de pied manqué à Toulouse qui nous prive de phases finales. Mais c'est quand même un grand monsieur du rugby qui prend sa retraite. Bon vent à lui !
_________________
Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
Switch- Centre de presse
- Nombre de messages : 11434
Localisation : Savoie / Edinburgh
Date d'inscription : 30/04/2011
Humeur : Fonction de l'UBB
Age : 34
Re: Lionel Beauxis
https://www.sudouest.fr/pyrenees-atlantiques/bearn/lionel-beauxis-le-haka-en-2007-ah-non-ca-c-est-sur-ce-n-etait-pas-mon-idee-11066940.php
Lionel Beauxis : « Le Haka en 2007 ? Ah non, ça c’est sûr, ce n’était pas mon idée ! »
Crédit photo : AFP/Christophe SIMON
Par Romain Bely
L’ouvreur international a raccroché les crampons après vingt saisons professionnelles, sept clubs, deux Boucliers de Brennus, un Tournoi des VI Nations et un quart de finale de Coupe du monde. Il revient sur sa riche carrière entamée à la Section paloise et sur son passage atypique chez les Bleus marqué par le France - All Blacks de 2007
Vous êtes retraité depuis quelques jours à peine. Vingt ans de carrière, sept clubs… Vous rappelez-vous quand même de votre début de carrière en Béarn ?
Oui bien sûr, je m’en souviens très bien. Que ce soit avec les Crabos quand je suis arrivé à la Section paloise ou mon premier match en équipe première (Brive-Pau en 2003). La Section, c’était le club que j’allais voir jouer tous les week-ends quand j’étais petit. Ç’a été une belle école avec les Bernat-Salles, Brusque, Torossian…
Le club a beaucoup changé depuis que vous l’avez quitté en 2006. La Section descendait alors en Pro D2…
Oui, malheureusement, je suis parti l’année de la descente. Pour la Section, c’était un mal pour un bien, ça a montré au club qu’il fallait qu’il se reconstruise en interne en commençant par la formation. Ils l’ont bien fait et c’est aussi ce qui fait que la Section s’installe aujourd’hui dans l’élite du rugby français.
Ç’a été dur de quitter Pau à la fin de la saison 2005-2006 ?
Oui, très difficile. C’était l’un des moments les durs de ma carrière. Je ne m’étais jamais imaginé que je partirai de là. J’étais vraiment du coin et ce n’était pas facile de se déraciner. C’était l’année de la descente, tout a été chamboulé. Il a fallu faire un choix et je suis parti au Stade Français.
Passer de Pau à Paris, c’est un immense changement de braquet, surtout que le Stade Français de ces années-là était une des locomotives du championnat…
Oui c’est sûr, le Stade Français, c’était le club qui performait au plus haut niveau. Il fallait faire un choix. Je pense qu’aujourd’hui, si je me retourne sur ma carrière, je peux dire que c’était le bon.
Vous avez connu les deux Stades, le Stade Français (2006-2011) et le Stade Toulousain (2011-2014). Qu’est-ce qui les différencient ?
D’abord le point commun, c’est que ce sont deux institutions qui sont là pour performer, qui ont ce goût du haut niveau. Après, ce sont deux clubs totalement différents de par leurs structures. Quand j’étais au Stade Français, c’était l’ancien Jean-Bouin, les installations étaient assez basiques, pas comme aujourd’hui. Quant au Stade Toulousain, c’est l’institution, en tout cas l’une des grandes institutions, du rugby français. Ces deux clubs jouaient le haut du classement quasiment chaque saison.
Vous avez aussi participé à leur histoire. Vous avez été champion avec Paris en 2007 et Toulouse en 2012…
J’ai surtout eu une grande chance. Celle d’évoluer avec de très grands joueurs qui m’ont permis de progresser sur le plan personnel, d’acquérir beaucoup de maturité.
Votre carrière, c’est aussi votre parcours en équipe de France où vous débarquez en 2007. Les Bleus et vous, une trajectoire loin d’être linéaire…
C’est vrai que j’ai quasiment tout connu. J’arrive en 2007 après le titre de champion du monde des Moins de 21. J’intègre le groupe au moment du Tournoi qu’on gagne en mars. Je suis champion avec le Stade Français en juin et j’enchaîne sur la Coupe du monde à l’automne. C’est une année vraiment magnifique pour moi. Après cela, il y a eu un changement de sélectionneur et de système de jeu. Ce n’était plus pareil.
Qu’est-ce qui a changé ?
Le système de Bernard Laporte me correspondait beaucoup plus. Marc Lièvremont est arrivé avec un style où on tenait plus le ballon, on développait beaucoup de jeu. C’est un rugby que j’adore, bien sûr, mais que je n’avais jamais vraiment connu en club, ni à la Section, ni au Stade Français. Ça correspondait beaucoup mieux à François (Trinh-Duc) qui émergeait. C’est comme ça, une carrière est faite de hauts et de bas. Le principal c’est de toujours avancer.
Votre carrière internationale sera toujours associée au France – All Blacks de 2007 à Cardiff…
Bien sûr ! Il y a d’abord la Géorgie, ma première titularisation où je finis homme du match. Mais c’est vrai que ce France - All Blacks, c’était quelque chose. C’est tellement impressionnant de se retrouver au Millenium, en quarts de finale de la Coupe du monde, contre les Blacks, pour un jeune de 21 ans. C’était magnifique, je me retrouvais avec des joueurs que j’allais voir jouer quand j’étais plus jeune, Fred Michalak, etc. C’était le top. En plus avec le haka et toute la pression qu’il y avait autour…
Ce moment du haka où vous vous avancez à 1 mètre des Blacks, vous vous rappelez comment il est venu ? On imagine que ce n’est pas vous qui avez eu l’idée…
(Rires) Haha non, ça c’est sûr, ce n’est pas moi ! En plus, j’étais un des plus jeunes et je me retrouvais au milieu ! Ce sont les leaders de jeu qui se sont réunis et qui ont eu cette idée. Quand tu arrives sur le terrain, tu n’as plus le choix, il faut avancer… Tant qu’on ne l’a pas vécu, on ne peut pas s’imaginer ce que c’est. Il faut le ressentir, c’est un moment vraiment marquant. Hyper intense.
Vous avez quitté le groupe France pendant un moment avec l’installation de François Trinh-Duc puis Camille Lopez à l’ouverture. Finalement, six ans après votre dernière cape, vous avez été rappelé en 2018. Une surprise ?
Oui et non. C’est vrai que je me posais moins de questions. J’arrivais à performer avec le LOU donc je n’avais pas non plus mis une croix sur l’équipe de France mais je commençais à avoir pas mal de bouteille… Être rappelé, ç’a vraiment été un honneur et un grand bonheur.
Vous l’avez apprécié autrement qu’en 2007 ?
Oui, absolument. Je l’ai plus savouré à ce moment-là avec la maturité. J’ai plus pris le temps même si ça va très vite puisque c’était juste l’espace d’un Tournoi. Il y a aussi le fait que j’étais papa. J’étais fier que mon fils regarde son papa porter ce maillot bleu.
L’équipe de France vient de remporter le Grand Chelem et s’avance en favorite pour la Coupe du monde 2023. Elle vous impressionne ?
Oui elle est très impressionnante par sa régularité, ses performances. C’est le rugby qu’on aime, avec du mouvement, ça donne envie d’y être. Cela montre bien le vivier du rugby français. On a la chance d’avoir un staff qui a su créer un groupe, qui ne fait pas des changements à tout-va. On a l’impression que le rugby français a appris de ses erreurs.
Romain N’Tamack semble avoir pris l’avantage à l’ouverture. Comment vous observez sa progression ? C’est le 10 des dix prochaines années ?
Forcément au vu de ses performances… Il dégage une maturité dans tout ce qu’il fait. On n’a jamais l’impression qu’il est vraiment sous pression. On a le sentiment que tout lui coule dessus. Il a de la maîtrise, il sait se faire oublier, il est présent en défense, en attaque. La blessure de Matthieu Jalibert l’a aidé aussi. Il faudra compter sur Matthieu aussi quand on voit les performances qu’il a réalisées avec l’UBB. Il y en a d’autres. On peut parler d’Antoine Hastoy qui part à La Rochelle, en plus, ce qui va l’aider à évoluer. Il doit progresser sur certains aspects mais la tournée qu’il fait cet été avec l’équipe de France montre qu’il aura sa carte à jouer dans les années à venir.
Ils sont très complets tous ces joueurs mais aucun n’a le coup de pied que vous aviez…
Ah oui, ça, il faut qu’ils le travaillent encore !
Il y a bien Melvyn Jaminet à l’arrière…
Oui, Melvyn Jaminet, très gros coup de pied mais ce n’est pas le même poste, voilà… Au-delà des personnes, toutes ces individualités sont au service du collectif, c’est la force de cette équipe de France.
Après les Stades, vous avez connu deux autres clubs qui jouent dans la même cour, celle des prétendants. Que manque-t-il à l’UBB (où il a joué de 2014 à 2017) et au LOU (2017-2019) pour parvenir au sommet ?
Il leur manquait de l’expérience mais ça commence à venir. Ils se qualifient chaque année pour les phases finales, des matchs couperets qui n’ont rien à voir avec la saison régulière. Ils jouent des gros matches en Coupe d’Europe aussi. Je ne m’en fais pas pour eux, ce sont deux équipes qui vont devenir des gros clubs du championnat. Mais ils ne sont pas les seuls. Chaque saison le Top 14 est très serré.
Vous n’avez pas hésité à continuer en Pro D 2, à Oyonnax (2019-2021) et Béziers (2021-2022). Ça dit un peu de votre amour du rugby…
Je suis vraiment passionné, j’avais envie de jouer, d’avoir du temps de jeu. Pas être le second ou troisième couteau.
On apprend des choses en Pro D2 après une carrière internationale ?
Même si je le savais que le niveau de la Pro D2 avait progressé, j’ai été assez surpris. Avant, on disait qu’un bon groupe devant et un bon buteur ça suffisait. Maintenant, il y a des clubs très organisés dans leur structure, dans la formation, qui sont prêts à monter en Top 14.
Quels sont vos projets dans l’immédiat ?
Je vais rester dans le milieu puisque je vais entraîner au centre de formation du LOU (Il sera en charge du jeu aux pieds auprès des différentes équipes de jeunes).
Et à l’avenir ? Manager d’un club de Top 14, ça vous intéresserait ?
Oui, ça fait partie des objectifs sur le long terme. Aujourd’hui, je fais le choix de la formation parce que j’ai passé des diplômes pour ça. J’ai pris beaucoup de plaisir quand j’étais à Oyonnax et que j’intervenais auprès des Crabos. Voir évoluer les jeunes et partager mon expérience personnelle, ça m’a plu. Je trouve que c’est très bien pour mon apprentissage. Ce n’est pas parce qu’on a été un bon joueur qu’on sera un grand entraîneur. Je suis un peu le bizuth, je débute.
On peut vous revoir à la Section Paloise un jour ?
Pourquoi pas ? On va peut-être attendre un peu…
Dernière question : vous étiez la coqueluche de la Boucherie Ovalie…
Ah oui, c’est vrai…
Ce petit personnage de « Yionel » qu’ils vous ont concocté, vous le trouviez drôle ou un peu lourd ?
Je ne vais pas cacher que je n’aime pas trop les réseaux sociaux donc au début, je le découvrais plus par les retours que j’en avais. Disons que ce n’était pas très marrant… J’ai compris que c’était un peu leur humour et à la fin, j’ai bien rigolé quand même. Mais il faut reconnaître que je me suis pas mal fait chambrer par mes différents coéquipiers.
Lionel Beauxis : « Le Haka en 2007 ? Ah non, ça c’est sûr, ce n’était pas mon idée ! »
Crédit photo : AFP/Christophe SIMON
Par Romain Bely
L’ouvreur international a raccroché les crampons après vingt saisons professionnelles, sept clubs, deux Boucliers de Brennus, un Tournoi des VI Nations et un quart de finale de Coupe du monde. Il revient sur sa riche carrière entamée à la Section paloise et sur son passage atypique chez les Bleus marqué par le France - All Blacks de 2007
Vous êtes retraité depuis quelques jours à peine. Vingt ans de carrière, sept clubs… Vous rappelez-vous quand même de votre début de carrière en Béarn ?
Oui bien sûr, je m’en souviens très bien. Que ce soit avec les Crabos quand je suis arrivé à la Section paloise ou mon premier match en équipe première (Brive-Pau en 2003). La Section, c’était le club que j’allais voir jouer tous les week-ends quand j’étais petit. Ç’a été une belle école avec les Bernat-Salles, Brusque, Torossian…
Le club a beaucoup changé depuis que vous l’avez quitté en 2006. La Section descendait alors en Pro D2…
Oui, malheureusement, je suis parti l’année de la descente. Pour la Section, c’était un mal pour un bien, ça a montré au club qu’il fallait qu’il se reconstruise en interne en commençant par la formation. Ils l’ont bien fait et c’est aussi ce qui fait que la Section s’installe aujourd’hui dans l’élite du rugby français.
Ç’a été dur de quitter Pau à la fin de la saison 2005-2006 ?
Oui, très difficile. C’était l’un des moments les durs de ma carrière. Je ne m’étais jamais imaginé que je partirai de là. J’étais vraiment du coin et ce n’était pas facile de se déraciner. C’était l’année de la descente, tout a été chamboulé. Il a fallu faire un choix et je suis parti au Stade Français.
Passer de Pau à Paris, c’est un immense changement de braquet, surtout que le Stade Français de ces années-là était une des locomotives du championnat…
Oui c’est sûr, le Stade Français, c’était le club qui performait au plus haut niveau. Il fallait faire un choix. Je pense qu’aujourd’hui, si je me retourne sur ma carrière, je peux dire que c’était le bon.
Vous avez connu les deux Stades, le Stade Français (2006-2011) et le Stade Toulousain (2011-2014). Qu’est-ce qui les différencient ?
D’abord le point commun, c’est que ce sont deux institutions qui sont là pour performer, qui ont ce goût du haut niveau. Après, ce sont deux clubs totalement différents de par leurs structures. Quand j’étais au Stade Français, c’était l’ancien Jean-Bouin, les installations étaient assez basiques, pas comme aujourd’hui. Quant au Stade Toulousain, c’est l’institution, en tout cas l’une des grandes institutions, du rugby français. Ces deux clubs jouaient le haut du classement quasiment chaque saison.
Vous avez aussi participé à leur histoire. Vous avez été champion avec Paris en 2007 et Toulouse en 2012…
J’ai surtout eu une grande chance. Celle d’évoluer avec de très grands joueurs qui m’ont permis de progresser sur le plan personnel, d’acquérir beaucoup de maturité.
Votre carrière, c’est aussi votre parcours en équipe de France où vous débarquez en 2007. Les Bleus et vous, une trajectoire loin d’être linéaire…
C’est vrai que j’ai quasiment tout connu. J’arrive en 2007 après le titre de champion du monde des Moins de 21. J’intègre le groupe au moment du Tournoi qu’on gagne en mars. Je suis champion avec le Stade Français en juin et j’enchaîne sur la Coupe du monde à l’automne. C’est une année vraiment magnifique pour moi. Après cela, il y a eu un changement de sélectionneur et de système de jeu. Ce n’était plus pareil.
Qu’est-ce qui a changé ?
Le système de Bernard Laporte me correspondait beaucoup plus. Marc Lièvremont est arrivé avec un style où on tenait plus le ballon, on développait beaucoup de jeu. C’est un rugby que j’adore, bien sûr, mais que je n’avais jamais vraiment connu en club, ni à la Section, ni au Stade Français. Ça correspondait beaucoup mieux à François (Trinh-Duc) qui émergeait. C’est comme ça, une carrière est faite de hauts et de bas. Le principal c’est de toujours avancer.
Votre carrière internationale sera toujours associée au France – All Blacks de 2007 à Cardiff…
Bien sûr ! Il y a d’abord la Géorgie, ma première titularisation où je finis homme du match. Mais c’est vrai que ce France - All Blacks, c’était quelque chose. C’est tellement impressionnant de se retrouver au Millenium, en quarts de finale de la Coupe du monde, contre les Blacks, pour un jeune de 21 ans. C’était magnifique, je me retrouvais avec des joueurs que j’allais voir jouer quand j’étais plus jeune, Fred Michalak, etc. C’était le top. En plus avec le haka et toute la pression qu’il y avait autour…
Ce moment du haka où vous vous avancez à 1 mètre des Blacks, vous vous rappelez comment il est venu ? On imagine que ce n’est pas vous qui avez eu l’idée…
(Rires) Haha non, ça c’est sûr, ce n’est pas moi ! En plus, j’étais un des plus jeunes et je me retrouvais au milieu ! Ce sont les leaders de jeu qui se sont réunis et qui ont eu cette idée. Quand tu arrives sur le terrain, tu n’as plus le choix, il faut avancer… Tant qu’on ne l’a pas vécu, on ne peut pas s’imaginer ce que c’est. Il faut le ressentir, c’est un moment vraiment marquant. Hyper intense.
Vous avez quitté le groupe France pendant un moment avec l’installation de François Trinh-Duc puis Camille Lopez à l’ouverture. Finalement, six ans après votre dernière cape, vous avez été rappelé en 2018. Une surprise ?
Oui et non. C’est vrai que je me posais moins de questions. J’arrivais à performer avec le LOU donc je n’avais pas non plus mis une croix sur l’équipe de France mais je commençais à avoir pas mal de bouteille… Être rappelé, ç’a vraiment été un honneur et un grand bonheur.
Vous l’avez apprécié autrement qu’en 2007 ?
Oui, absolument. Je l’ai plus savouré à ce moment-là avec la maturité. J’ai plus pris le temps même si ça va très vite puisque c’était juste l’espace d’un Tournoi. Il y a aussi le fait que j’étais papa. J’étais fier que mon fils regarde son papa porter ce maillot bleu.
L’équipe de France vient de remporter le Grand Chelem et s’avance en favorite pour la Coupe du monde 2023. Elle vous impressionne ?
Oui elle est très impressionnante par sa régularité, ses performances. C’est le rugby qu’on aime, avec du mouvement, ça donne envie d’y être. Cela montre bien le vivier du rugby français. On a la chance d’avoir un staff qui a su créer un groupe, qui ne fait pas des changements à tout-va. On a l’impression que le rugby français a appris de ses erreurs.
Romain N’Tamack semble avoir pris l’avantage à l’ouverture. Comment vous observez sa progression ? C’est le 10 des dix prochaines années ?
Forcément au vu de ses performances… Il dégage une maturité dans tout ce qu’il fait. On n’a jamais l’impression qu’il est vraiment sous pression. On a le sentiment que tout lui coule dessus. Il a de la maîtrise, il sait se faire oublier, il est présent en défense, en attaque. La blessure de Matthieu Jalibert l’a aidé aussi. Il faudra compter sur Matthieu aussi quand on voit les performances qu’il a réalisées avec l’UBB. Il y en a d’autres. On peut parler d’Antoine Hastoy qui part à La Rochelle, en plus, ce qui va l’aider à évoluer. Il doit progresser sur certains aspects mais la tournée qu’il fait cet été avec l’équipe de France montre qu’il aura sa carte à jouer dans les années à venir.
Ils sont très complets tous ces joueurs mais aucun n’a le coup de pied que vous aviez…
Ah oui, ça, il faut qu’ils le travaillent encore !
Il y a bien Melvyn Jaminet à l’arrière…
Oui, Melvyn Jaminet, très gros coup de pied mais ce n’est pas le même poste, voilà… Au-delà des personnes, toutes ces individualités sont au service du collectif, c’est la force de cette équipe de France.
Après les Stades, vous avez connu deux autres clubs qui jouent dans la même cour, celle des prétendants. Que manque-t-il à l’UBB (où il a joué de 2014 à 2017) et au LOU (2017-2019) pour parvenir au sommet ?
Il leur manquait de l’expérience mais ça commence à venir. Ils se qualifient chaque année pour les phases finales, des matchs couperets qui n’ont rien à voir avec la saison régulière. Ils jouent des gros matches en Coupe d’Europe aussi. Je ne m’en fais pas pour eux, ce sont deux équipes qui vont devenir des gros clubs du championnat. Mais ils ne sont pas les seuls. Chaque saison le Top 14 est très serré.
Vous n’avez pas hésité à continuer en Pro D 2, à Oyonnax (2019-2021) et Béziers (2021-2022). Ça dit un peu de votre amour du rugby…
Je suis vraiment passionné, j’avais envie de jouer, d’avoir du temps de jeu. Pas être le second ou troisième couteau.
On apprend des choses en Pro D2 après une carrière internationale ?
Même si je le savais que le niveau de la Pro D2 avait progressé, j’ai été assez surpris. Avant, on disait qu’un bon groupe devant et un bon buteur ça suffisait. Maintenant, il y a des clubs très organisés dans leur structure, dans la formation, qui sont prêts à monter en Top 14.
Quels sont vos projets dans l’immédiat ?
Je vais rester dans le milieu puisque je vais entraîner au centre de formation du LOU (Il sera en charge du jeu aux pieds auprès des différentes équipes de jeunes).
Et à l’avenir ? Manager d’un club de Top 14, ça vous intéresserait ?
Oui, ça fait partie des objectifs sur le long terme. Aujourd’hui, je fais le choix de la formation parce que j’ai passé des diplômes pour ça. J’ai pris beaucoup de plaisir quand j’étais à Oyonnax et que j’intervenais auprès des Crabos. Voir évoluer les jeunes et partager mon expérience personnelle, ça m’a plu. Je trouve que c’est très bien pour mon apprentissage. Ce n’est pas parce qu’on a été un bon joueur qu’on sera un grand entraîneur. Je suis un peu le bizuth, je débute.
On peut vous revoir à la Section Paloise un jour ?
Pourquoi pas ? On va peut-être attendre un peu…
Dernière question : vous étiez la coqueluche de la Boucherie Ovalie…
Ah oui, c’est vrai…
Ce petit personnage de « Yionel » qu’ils vous ont concocté, vous le trouviez drôle ou un peu lourd ?
Je ne vais pas cacher que je n’aime pas trop les réseaux sociaux donc au début, je le découvrais plus par les retours que j’en avais. Disons que ce n’était pas très marrant… J’ai compris que c’était un peu leur humour et à la fin, j’ai bien rigolé quand même. Mais il faut reconnaître que je me suis pas mal fait chambrer par mes différents coéquipiers.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 50332
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté tribune ... des sélectionneurs :: Anciens Joueurs
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum