Dernier match de Mathew et d'Heini contre Brive

Je souhaite lancer ce sujet eu égard aux saisons passées par ces 2 grands bonhommes sous les couleurs de l'Union.
A tout ce qu'ils ont apporté au club pour le faire arriver là où il est.
Espérons que le club et les supporters pourront leur rendre l'hommage qu'ils méritent.
Une entrée seuls sur le terrain, un tour d'honneur ...

Matthew

davablava33 a écrit:Je souhaite lancer ce sujet eu  égard aux saisons passées par ces 2 grands bonhommes sous les couleurs de l'Union.
A tout ce qu'ils ont apporté au club pour le faire arriver là où il est.
Espérons que le club et les supporters pourront leur rendre l'hommage qu'ils méritent.
Une entrée seuls sur le terrain, un tour d'honneur ...

Même s'ils n'étaient pas alignés, j'espère qu'il y aura un peu plus que ça : remise d'un trophée par le président, vidéo de leur carrière, participation de leur famille, etc.

Mes suggestions n'étaient proposées que pour ouvrir le débat.
Une manifestation marquante de la reconnaissance du club en y associant celle des supporters semble être le strict minimum.

Ce ne serait que justice.
Mais le plan "remise de trophée" est toujours un peu empesé et longuet.
Non, il faudrait plutôt :
- un tifo géant virage sud (Kirikou) et un tifo géant virage nord (our beloved Nazgul Lord). Et une statue de 3m de chacun sous les poteaux nord et sud (à mon avis on risque d'avoir une grosse recrudescence de protocoles commotion lors de nos futurs matchs à domicile).
- un open barbec' de race bazadaise, de lamproie et d'alose sur la pelouse avec des ruisseaux de Beychevelle (disons un modeste 2010 pour ne pas trop plomber la manne du rachat de la dernière année de Bernard) avec orgie géante.
- une parade de la patrouille de France après son largage de napalm sur La Rochelle et sur Belin-Beliet (ouais, faut pas déconner, quand ta ville a un nom de biscuit apéritif ou de véhicule poids lourd, en principe tu la ramènes pas)
- un roulage de pelle entre Marti et Etcheto en nous annonçant le retour de ce dernier pendant que Yudi Menuhim s'agace sur son crin-crin en première partie des Beatles avec en guest Metallica pour Switch et Tom Waits pour moi.
- la canonisation (ou équivalent) de Hugh dans toutes les religions existantes.
- le Brennus à l'issue de la rencontre puisque tous les matchs auront été avancés et qu'on aura tout gagné avec quadruple bonus offensif.
- l'embauche d'Adrien à la cellule recrutement (avec un abonnement premium à Midol).
- ... suggestion de présentation, rajoutez ici ce qui vous convient.

Là, on serait peut-être un peu à la hauteur de l’événement.

Hé Rotula... ... euh, Monsieur Brouzet, en termes de délai, de budget et d'organisation, ça me semble plutôt jouable, non ?

Du grand délire quoi!!!
Il se créait des nouvelles rues dans Bègles pourquoi en dédier une à chacun des 2 garçons?

MJS, la seule remarque que je formulerais concerne l'année du Beychevelle qui me paraît un tantinet trop jeune. Pour le reste cela semble sensé et soupesé témoignant ainsi du profond respect envers ces illustres joueurs.
Il conviendra peut-être de ne pas omettre les R Sonnes, APT et probablement Adam (en cas de montée de Bayonne)

Très bon MJS,
+ 1 aussi Radis.

REPLAY - Heini Adams et Matthew Clakin dans la... par france-bleu-gironde
https://www.francebleu.fr/sports/rugby/ubb-heini-adams-et-matthew-clakin-dans-la-melee-du-lundi-avant-leur-der-chaban-1463751250

Bien regarder les dernières secondes pour constater l'éducation de nos 2 joueurs. Ce n'est pas tout à fait un hasard si tu fais une belle carrière et que tu inspires le respect.

SO :

UBB : Clarkin et Adams laisseront un héritage
Nicolas Le Gardien

Quoi qu'il arrive dans les onze jours à venir, Matthew Clarkin et Heini Adams partiront sur un titre. Dimanche, les espoirs de l'UBB sont devenus champions de France. Rien à voir ? Un peu quand même. C'est avec les yeux sur leurs aînés qu'ont grandi les Blanc, Laforgue, Chambord ou autre Perrier ; c'est à côté d'eux qu'on appris ces dernières années les Tauleigne, Lespinasse ou Doubrère. « Mon premier sentiment est de la reconnaissance. Si on peut vivre ce projet, c'est parce qu'ils ont tiré le club vers le haut. Je suis fier d'avoir joué avec ces mecs » dit Baptiste Serin, héritier désigné avec Louis-Benoît Madaule, Jandre Marais ou Jefferson Poirot.

En six saisons au club, les deux futurs retraités des pelouses, qui disputeront samedi leur dernier match à domicile, auront laissé leur trace. Pas seulement au palmarès et à l'ascension d'un club depuis le fond de la Pro D2. « Ce sont des mecs qui font progresser un entraîneur, dit Laurent Armand, ancien capitaine et responsable des avants à leur arrivée au club en 2010. Avec eux, tu n'as pas le droit de préparer des séances ou des vidéos à moitié. Tout doit être millémétré. Ce que j'espère, c'est que ceux qui les ont côtoyés auront appris de leur préparation des matchs, leur façon d'être.»

L'ancien talonneur, compagnon de la montée en Top 14 en 2011, retient le « gentleman » Clarkin et le « sourire dans toutes circonstances » d'Heini Adams. « Des mecs de plus en plus rares dans le rugby pro, qui se mettent au service des autres avant de chercher où est la caméra » dit-il.

« À la fois triste et flatté »

Leurs coéquipiers de longue date, qui seront chargés d'entretenir leur passage, gardent aussi leurs images. « Je suis à la fois triste de les voir s'arrêter et flattés d'avoir joué avec eux, dit l'ailier Blair Connor. Ce sont des grands frères et des mentors pour moi. Si on est en Top 14, c'est grâce à leur travail. Matthew est le premier mec que j'appelle lorsque je fais quelque chose de mal sur ou en dehors du terrain. Il a toujours la solution. Avec Heini, je garde le souvenir de grosses fêtes (sourire).»

Des rassembleurs de vestiaire, c'est aussi ce que veut souligner le centre Julien Rey, débarqué le même été que le duo et l'Australien. « Ils nous ont apporté de l'expérience, de la maturité, une connaissance du jeu au-dessus de la moyenne. Humainement, ce sont des personnes hors normes. Ce n'est pas par hasard s'ils ont été des leaders pendant tant d'années. Matthew (Clarkin) a toujours réussi à faire le lien entre Français et étrangers, chose qui est plus difficile qu'il paraît. Les cultures sont différentes, eux ont toujours fait en sorte de réunir tout le monde sur des valeurs communes. Pendant six ans, leur force a toujours été de se remettre en question.»

« Ils remobilisent sans cesse »

Le préparateur physique Ludovic Loustau se souvient de la première fois. « J'attendais Matthew (Clarkin) au tournant car il avait un certain vécu. D'entrée, il s'est mis devant et a montré à tout le monde ce qu'était le haut niveau, raconte-t-il. Heini (Adams) est arrivé moins en forme, sans savoir où il mettait les pieds. Mais il est tout de suite parti sur du positivisme, l'envie d'avancer, d'y arriver. Pour le club, il faudra retenir leur professionalisme, leur expérience. Et, au-delà, les hommes qui ont permis de fédérer. Ils ont été moteurs du groupe. Ce sont des gens humbles, qui ont des valeurs de famille et si on ne respecte pas cela, à la fin il manque quelque chose. »

« De Matthew, je garderai la capacité à trouver les bons mots, à remobiliser sans cesse le groupe avec derrière une attitude toujours irréprochable sur le terrain, reprend Baptiste Serin, Heini, lui, m'a beaucoup aidéà me perfectionner, m'a appris à travailler. Mon ascension a été possible grâce à lui.» L'an prochain, le Landais aura toujours le Springbok derrière lui, de l'autre côté de la barrière. « Une bonne chose pour lui et une bonne chose pour le club » dit Laurent Armand.

http://www.sudouest.fr/2016/05/27/rugby-les-six-ans-a-l-ubb-de-matthew-clarkin-et-heini-adams-en-images-2374308-4564.php

Elle est belle cette photo avec VE et MD juste avant le match contre Colomiers perdu avec panache ... et Blair à l'arrière
Parfois on idéalise VE et MD mais ils nous en ont aussi fait de belles ces 2 là

SO :

UBB - Brive : "Peu ont vécu cela"
Nicolas Le Gardien


Heini Adams (125) et Mathew Clarkin (129) auront disputé 254 matches avec l’UBB. ©

Les connaissant, ils n'auraient pas pris le même plaisir. Un jubilé sans enjeu, être parachuté sur le terrain « juste » parce qu'ils méritent un immense hommage. Le destin en a décidé autrement. Six ans après avoir posé leur sac au stade Moga dans un club tout juste 8e de Pro D2, Matthew Clarkin et Heini Adams vont disputer un dernier match à domicile sous tension ce samedi après-midi au Stade Chaban-Delmas, l'Europe en jeu. Ils seront titulaires, pas seulement pour vivre ce moment : depuis six semaines et la tempête de trois défaites à domicile, ils ont repris la barre aux côtés de leurs héritiers, dans une saison où blessures et la passation de pouvoir les avaient repoussés sur le pont.

« Dire au-revoir au public va procurer beaucoup d'émotions, dit Adams. Finir à côté d'un mec comme « Matt », avec qui on a beaucoup partagé, lui en 8, moi en 9, c'est extraordinaire. Mais il y a aussi un match important. Ce sera une journée qui va tester le caractère. »

L'énième défi. Ils en rêvaient d'un autre : avoir les cartes en mains pour la qualification. Ils y rêvent encore un peu, après avoir vu filer d'un rien les phases finales en 2014 et en 2015. « Mais on ne doit pas penser à Castres », poursuit le Springbok qui fêtera ses 36 ans demain.

« On a joué la Champions Cup cette saison. Ne pas l'y voir la saison prochaine serait un recul », affirme Clarkin qui avait découvert la France dans un CABBG sursitaire puis victime d'un dépôt de bilan.
« Ca arrive vite»

Cette semaine, le Néo-Zélandais a essayé « de suivre une semaine type. » Essayé forcément, entre deux sollicitations pour brasser leurs souvenirs. Dans sept jours, un mois au plus, les deux joueurs emblématiques du projet girondin ne seront plus rugbymen. Le troisième ligne le sait depuis février. Le demi de mêlée a rendu public lundi une décision accélérée par un nouveau KO - son troisième en deux saisons contre le Stade Français le 30 avril. « Le souhait de ma famille prime. C'est bizarre car le dernier match arrive vite. Mais la vie est comme ça. Il y a un début de carrière, il y a une fin. »

L'ex vainqueur du Super 14 avec les Bulls avait signé « en ne regardant pas plus loin que la première année. » Il est désormais une figure publique, impliquée en Gironde au-delà du rugby. « Laurent Marti et le public m'ont donné ici une chance énorme : avoir des responsabilités. Dans la vie, le travail, la famille, c'est ce qui guide. »

En 2012, le gamin de la Province du Cap, qui a grandi dans l'apartheid et le besoin, a refusé une offre supérieure de Perpignan parce qu'il avait donné sa parole à Laurent Marti. En 2014, « Kirikou» - un surnom- a réfléchi à l'idée de retourner au pays avant de décider de prolonger son séjour en France. « Permettre à mes deux enfants de vivre ici est extraordinaire. »
« A la fin, il reste l'homme »

Adams n'aura connu que deux clubs en 13 années professionnelles. Comme Matthew Clarkin. « Avec Montauban et l'UBB, j'ai connu deux fois le même scénario : la Pro D2, la montée, la qualification en Coupe d'Europe, avance-t-il. Ce sont deux projets sportifs et humains hors normes : jamais on n'a stagné, je me suis toujours levé le matin en me disant qu'on pouvait écrire l'histoire. Peu de joueurs ont pu vivre cela. J'ai été gâté. »

En Gironde, la leur s'est écrite autant en chiffres qu'en émotions. Ils laissent un « sens de l'honneur », « une faculté de mobiliser l'effectif hors du commun », la trace de « deux personnes de grande valeur en plus d'être nos maîtres à jouer » dit Laurent Marti.

Matthew Clarkin appréciera. « J'aurais réussi si les gens se souviennent de l'homme. Le joueur, il est éphémère. J'espère que j'ai fait honneur à ce club que j'aime tellement. » « Je le répète à Baptiste (Serin) et Yann (Lesgourgues) : à mon poste, la priorité est de donner le sourire aux mecs, la confiance, qu'ils rentrent sur le terrain en sentant que rien ne peut leur arriver », dit Heini Adams.

L'an prochain, le Sud-Africain, installé à Villenave-d'Ornon, sera toujours derrière ses successeurs. Clarkin, qui a retapé une maison à Sadirac, va lui prendre un an sabbatique avant de rentrer au CDES de Limoges pour se former comme manager. « Peut-être que, durant la préparation, je viendrais avec une bière au bord de la piste encourager les mecs » sourit-il.

En attendant, « que le public bordelais en profite, lance Laurent Armand, leur entraîneur des avants l'année de la montée. Des joueurs comme ça, c'est rare. »

"La pression depuis un mois"

Les adieux d’Adams et Clarkin, mais aussi de Régis Sonnes, des huit partants et probablement AdamJaulhac, au club 2008 et proche de Bayonne : l’UBB ne devra pas tout mélanger alors qu’elle dispute un « barrage » pour la 7e place face à Brive et donc pour la Champions Cup, sa signification sportive et économique. « Je ne sais pas si c’est une pression supplémentaire : la pression, on l’a depuis un mois. La première préoccupation est de gagner ce match pour garder un espoir de 6e place lors de la dernière journée à Toulon » dit Julien Rey qui, en cas de succès, aura dans la soirée avec ses coéquipiers les yeux fixés sur Oyonnax à Castres ou pas. « Matthew et Heini auront l’ovation qu’ils méritent, dit le demi de mêlée Baptiste Serin. Mais on ne pourra faire une belle fête que si on gagne. Ce serait dommage de gâcher. »

SO :

Union Bordeaux-Bègles : Clarkin et Adams ne pouvaient rêver plus belle sortie
YOAN LESHAURIÈS


Heini Adams dans les bras de Matthew Clarkin : les deux joueurs laissent l’UBB en Champions Cup. ©

Quelle sortie ! Pour leur dernier match à Chaban-Delmas, le troisième ligne néo-zélandais Matthew Clarkin et le demi de mêlée sud-africain Heini Adams ont pris soin de laisser l'Union Bordeaux-Bègles en Champions Cup, avant de prendre leur retraite. Après six années de bons et loyaux services, les deux « historiques » ont reçu un hommage appuyé du stade Chaban-Delmas. « C'est la fin que je n'aurais pu imaginer, même dans mes rêves », confiait le capitaine à la fin du match. « Il y a vraiment eu beaucoup d'émotion », lâchait le Springbok.

Le public girondin leur a réservé une véritable ovation lorsqu'ils sont entrés tous les deux, les premiers, sur la pelouse. Dans les tribunes, des milliers de pancartes sur lesquelles était inscrit un seul mot : « Merci ». Le stade a scandé le nom de « Clarkin », lorsque celui-ci a quitté le terrain à la 54e minute, puis le prénom d'« Heini », lorsque celui-ci a rejoint son coéquipier sur le banc à la 66e.
La transformation surprise

Suite à la sortie de Loann Goujon, sonné, Clarkin est finalement revenu en jeu à deux minutes de la fin. « J'étais un peu vexé qu'Heini joue un peu plus longtemps que moi », souriait-il. Et comme ce match n'était pas un rendez-vous comme les autres, l'histoire a été belle jusqu'au bout puisque le Néo-Zélandais a inscrit l'essai du bonus sur la sirène. « Quand je suis entré en jeu, je n'avais qu'une idée en tête : qu'on aille chercher ce bonus. Sur l'essai, j'ai été surpris qu'Ole Avei me fasse une passe, il ne m'en n'a jamais fait en six ans. J'ai failli tomber », expliquait-il, au second degré. Cerise sur le gâteau : le capitaine se chargeait de la transformation, avec succès. « J'ai eu peur de la manquer. Je ne voulais pas la taper mais tout le monde m'a dit d'y aller. Heureusement qu'elle est passée ! » Sur le bord du terrain, Heini Adams savourait.
Toetu danse, Sonnes fait la roue

À la fin de la rencontre, les 26 273 spectateurs restaient dans le stade de longues minutes pour rendre un ultime hommage. À Clarkin et Adams, bien sûr, mais pas que... Le président de l'UBB Laurent Marti faisait applaudir ceux qui ont joué plus de 100 matchs avec le club girondin : Le Bourhis, Madaule, Rey et Avei. Puis ceux qui ont également joué leur dernier match à Chaban avec l'UBB, avant de rejoindre un autre club : Gomez-Kodela (Lyon), Guitoune, (Toulouse), Le Dévédec (Brive), Toetu (Brive) qui y allait de son pas de danse... Et l'entraîneur des avants Régis Sonnes, « cet homme à part dans le rugby » (dixit Laurent Marti), qui partira en Irlande entraîner Bandon, un club de 3e division, se délestait de son habituelle retenue pour faire une roue sur la pelouse.

Après avoir fait leurs adieux à Chaban, staff et joueurs rêvent de prolonger leur aventure commune pour quelques semaines.

un petit souvenir

ben si on peut rêver d'une meilleure sortie...Clarkin plante l'essai du bonus et de la qualif dans les 6 à Toulon...il peut meme planter plus tard celui du titre tant qu'il y est