Equipes de France Jeunes

Phil33bx a écrit:Y avait il des joueurs de l UBB ?

densnewzealand a écrit:

Phil33bx a écrit:Y avait il des joueurs de l UBB ?

Affane le pilier est rentré et à fait du petit bois avec son pilier .

marchal a écrit:2 jeunes sélectionnés avec l'edf-de 18 pour jouer contre l'Angleterre
N'guimbous et elijah. bravo à vous de jouer

Scalp a écrit:Tournoi des Six Nations 2023 : La liste des 37 joueurs de France moins 20 ans pour le dernier bloc

https://www.ffr.fr/actualites/france-moins-20-ans/tournoi-des-six-nations-2023-la-liste-des-37-joueurs-de-france-moins-20-ans-pour-le-dernier-bloc

Yatangaki a écrit:Derrière ca va carburer... Que du gros talent.
Content de voir Leo Drouet.
J'avais sorti son nom il y a quelques temps, il me semble pas qu'il était très connu à ce moment, on dirait qu'il commence à percer, tant mieux pour lui.
Ailier/15, pas sur que se soit le profil qu'on cherche. C'est très proche de LBB, ca ferait peut être doublon.

Il y a une très bonne génération u20 en effet.

Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Emilien-gailleton-et-nicolas-depoortere-les-deux-centres-plein-d-avenir-des-bleuets/1384849

Émilien Gailleton et Nicolas Depoortere, les deux centres plein d'avenir des Bleuets

Fers de lance de l'équipe de France des moins de 20 ans qui dispute actuellement le Tournoi des Six Nations, le Palois et le Bordelais forment une brillante paire de centre promise à réussir de belles choses.



Adrien Corée

Ils ont débarqué cette saison dans le paysage du rugby français façon météores. Arrivé à la Section Paloise durant l'été, Émilien Gailleton en est déjà l'une des bobines les plus identifiées. Avec neuf essais marqués en 18 rencontres disputées, il est en tête du classement des meilleurs marqueurs du Top 14 alors qu'il n'a pas encore fêté ses 20 ans. Nicolas Depoortere, lui, se fait de plus en plus remarquer à Bordeaux-Bègles.

En quatre matches de Championnat, il n'a pas encore perdu, si ce n'est sa grosse tignasse, rasée par ses partenaires après son baptême du feu victorieux en décembre à La Rochelle (8-12). « Le Top 14, c'est quand même un niveau au-dessus, constate le Girondin. Après mon premier match, j'étais complètement mort ! »« Il y a une grosse marche entre le niveau U20 et le Championnat », confirme Gailleton, déjà appelé par Fabien Galthié avec le quinze de France. Jusqu'à présent, les deux jeunes hommes ne donnent pourtant pas l'impression de galérer. Bien au contraire, ils ont même tendance à braquer les projecteurs vers eux.

Petits chefs

Le manager des Bleuets Sébastien Calvet n'a pas eu besoin de beaucoup de temps pour identifier les deux centres comme des leaders évidents de la génération 2003. Surclassé l'an passé, Gailleton s'était tout de même imposé comme capitaine grâce à son calme sur le terrain et sa maîtrise de l'anglais, lui le natif de Londres. « Ce rôle n'a pas été quelque chose de très naturel pour moi, affirme-t-il pourtant. Avec Nico, on est encore jeunes, on a encore beaucoup à apprendre. »

Avant le Tournoi de cette année, pendant que Gailleton était réquisitionné par son club en Top 14, Depoortere avait été plébiscité par le groupe pour hériter du brassard. « Avant, je ne parlais pas beaucoup, mais depuis que j'ai obtenu ce rôle, je prends plus la parole, je vois que les joueurs m'écoutent et ça me rassure », sourit le Bordelais. Qui apprécie de partager le leadership avec son coéquipier : « Cela nous tient à coeur. Ce n'est pas parce qu'il y en a un qui est capitaine et pas l'autre qu'on va se détester ! On s'adore sur et hors du terrain. »



Les héritiers de Jauzion

Jouer trois-quarts centre sous le maillot tricolore, c'est s'inscrire dans une longue tradition d'internationaux racés et élégants. Gailleton et Depoortere se rapprocheraient tous les deux d'un des plus récents prototypes de l'attaquant français : Yannick Jauzion (73 sélections). « C'est vrai que les deux joueurs cumulés ressemblent beaucoup à Yannick, reconnaît Benoît Baby, entraîneur des trois-quarts des Bleuets et ancien partenaire de Jauzion à Toulouse et en équipe de France. Nico a son punch quand il vient manger la ligne d'avantage et qu'il fait jouer au contact. Émilien me fait beaucoup penser à lui au niveau de l'état d'esprit : il est très posé, calme, capable de prendre les bonnes décisions et de jouer au rugby avec simplicité. »

Depoortere revendique même cette filiation, citant Jauzion comme « un exemple » dont il essaye de s'inspirer. Gailleton, ancien pensionnaire du SU Agen, évoque aussi Philippe Sella (111 sélections) : « Je l'ai beaucoup côtoyé et j'aime beaucoup la manière dont il jouait, avec beaucoup d'évitement. C'est une légende ! »



Potes complémentaires

Depoortere-Gailleton, le binôme a de l'allure et de l'avenir. « Au niveau de leur morphologie physique - Nico est très grand et costaud (1,94 m, 92 kg), Émilien est un peu plus fin et rapide (1,85 m, 89 kg) -, ils sont complémentaires par rapport à ce que le rugby demande », assure Baby avec son regard d'ancien trois-quarts (9 sélections). Par sa capacité à répéter les efforts et à fixer, Depoortere apparaît comme un point d'ancrage important au centre du terrain. « Il joue bien ses duels, avec cette capacité d'accélérer devant les défenseurs », admire Gailleton. Le Palois, feu follet à la grande maturité, « a une très bonne lecture des défenses, il arrive à bien prendre les espaces, décrypte son partenaire. C'est pour ça qu'on est ensemble, on se complète et, sur le terrain, ça fait une bonne paire. » « On arrive à bien se trouver, savoure Gailleton. C'est toujours un plaisir de jouer avec Nico. » Et ce n'est pas près de s'arrêter.