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Discours de rentrée 2018 de la Direction
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AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté tribune officielle
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Discours de rentrée 2018 de la Direction
SO : https://www.sudouest.fr/2018/08/25/ca-finira-par-payer-5335062-773.php
Laurent Marti (UBB) : "Le travail sain et sérieux finira par payer"
Yoan Leshauriès
Président de l'UBB depuis onze ans, Laurent Marti a mis les moyens pour tenter d'accrocher enfin le top 6.
« Sud Ouest » On vous sent moins angoissé que l'année dernière à la même époque, avant d'attaquer la saison. Est-ce juste??
Laurent Marti (Il réfléchit) Je ne sais pas... Il n'y a pas tellement de raisons d'être moins angoissé. Il y a un meilleur effectif, c'est indéniable, mais la contrepartie, c'est qu'il y aura une période de rodage qui sera peut-être un peu plus longue que l'année dernière où on avait démarré très fort. Cette saison, tout le monde s'accorde à dire qu'on a un Top 14 comme on ne l'a jamais vu, avec un niveau qui s'est resserré par le haut. Mais pour la première fois, on a l'impression d'arriver sur la ligne de départ avec un moteur plus puissant. Aujourd'hui, sur le papier, on se dit qu'on a les moyens de rentrer dans le top 6. Mais je vais même plus loin, Castres l'a prouvé... Quand on y est, il n'y a plus de limite. On se demande si le plus dur, ce n'est pas de se qualifier. Après, c'est quoi?? C'est 23 « fous » qui décident sur un match de tout faire péter. Et là, ça dépasse la stratégie.
Le recrutement ambitieux, avec la venue de joueurs du calibre de Radradra ou Talmanivalu, était indispensable pour tenter de franchir ce cap??
Oui. Au regard des effectifs des autres clubs, si on n'avait pas fait un effort à ce niveau, je crois qu'on aurait démarré la saison en se disant qu'on allait jouer le maintien et rien d'autre. Mais ce que les gens doivent savoir, c'est que les joueurs qui sont arrivés sont ceux que l'on suivait depuis deux ou trois sans. Tamanivalu, on lui a fait une première offre il y a trois ans. Radradra avait signé en 2016 et on avait revu son contrat car il y avait un problème en Australie. On a l'impression qu'on a accéléré en signant des noms clinquants alors qu'on les suivait depuis un bout de temps, comme Gorgadze, Kaulashvili ou Amosa. Là, les planètes se sont alignées, et le club a fait un effort financier.
La masse salariale augmente de 15 à 20 % et vous oblige à mettre la main à la poche. Est-ce un pari fou et risqué pour vous à titre personnel??
C'était encore plus fou et risqué en Pro D2 (rires). Là, on est en Top 14, on sait qu'on joue à Chaban et qu'on a du public. C'est un peu moins risqué qu'il y a dix ans. Mais c'était indispensable. Après, je me dis que personne ne m'a obligé à venir. Je prends beaucoup de plaisir à essayer de faire grandir ce club. Il faut vivre pleinement.
Il se murmure que vous abattez votre dernière carte pour tenter d'accrocher le top 6 et qu'en cas d'échec, vous seriez tenté de passer la main. C'est vrai??
C'est faux, archi faux. C'est un combat que je trouve passionnant parce qu'il est hyper difficile. Quel est le plaisir quand on a une masse salariale 50 % plus élevée que les concurrents?? Je ne suis pas un mec qui aime gagner dans la facilité. Ce qui est beau, c'est quand on n'est pas favori. Je suis toujours terriblement motivé. Je ne joue pas mon va-tout. On accélère parce que c'était le moment d'accélérer. Mais je ne lâcherai pas comme ça, je vais m'accrocher. Je suis persuadé que le travail sain et sérieux finira par payer. On a toujours le soutien des partenaires (augmentation de 10 %) et du public. Quand ça ne sera plus le cas, je dirai peut-être qu'il faut passer la main. Mais là, je continue à me battre. Après, je suis conscient qu'on joue avec La Rochelle, Grenoble, Perpignan et Agen. Tous les autres clubs ont une aide particulière.
"J'ai pris conscience d'une chose, c'est à quel point il fallait professionnaliser"
Durant toutes ces années à la tête de l'UBB, comment avez-vous évolué?
Je ne sais pas si j'ai tant changé que ça. J'apprends le métier chaque année, ça s'appelle l'expérience. Mais j'ai toujours la même détermination et j'éprouve toujours autant de bonheur quand on gagne les matchs. J'ai pris conscience d'une chose, c'est à quel point il fallait professionnaliser.
On ne peut pas travailler que sur la bonne humeur ou sur l'affect, ça ne suffit plus. Regardez à Castres. De Christophe Urios, on a l'image du vieil ours, du Gaulois, mais ce n'est pas ça. Derrière, il y a un type qui a amené beaucoup de rigueur et de professionnalisation dans le quotidien de son club.
C'est ce qu'injecte le nouveau staff anglo-saxon de l'UBB??
Tout à fait. On doit essayer de comprendre pourquoi la France est devenue la 10e nation mondiale, ce qui est inacceptable. Je crois que c'est parce que nous sommes assis sur nos convictions, notre fierté franco-française, l'assurance de tout savoir du rugby... Et on oublie que les choses évoluent. Le monde anglo-saxon, lui, s'est remis en question et a creusé l'écart avec la France. C'est une bonne chose pour l'UBB de donner sa chance à ce staff.
Laurent Marti (UBB) : "Le travail sain et sérieux finira par payer"
Yoan Leshauriès
Président de l'UBB depuis onze ans, Laurent Marti a mis les moyens pour tenter d'accrocher enfin le top 6.
« Sud Ouest » On vous sent moins angoissé que l'année dernière à la même époque, avant d'attaquer la saison. Est-ce juste??
Laurent Marti (Il réfléchit) Je ne sais pas... Il n'y a pas tellement de raisons d'être moins angoissé. Il y a un meilleur effectif, c'est indéniable, mais la contrepartie, c'est qu'il y aura une période de rodage qui sera peut-être un peu plus longue que l'année dernière où on avait démarré très fort. Cette saison, tout le monde s'accorde à dire qu'on a un Top 14 comme on ne l'a jamais vu, avec un niveau qui s'est resserré par le haut. Mais pour la première fois, on a l'impression d'arriver sur la ligne de départ avec un moteur plus puissant. Aujourd'hui, sur le papier, on se dit qu'on a les moyens de rentrer dans le top 6. Mais je vais même plus loin, Castres l'a prouvé... Quand on y est, il n'y a plus de limite. On se demande si le plus dur, ce n'est pas de se qualifier. Après, c'est quoi?? C'est 23 « fous » qui décident sur un match de tout faire péter. Et là, ça dépasse la stratégie.
Le recrutement ambitieux, avec la venue de joueurs du calibre de Radradra ou Talmanivalu, était indispensable pour tenter de franchir ce cap??
Oui. Au regard des effectifs des autres clubs, si on n'avait pas fait un effort à ce niveau, je crois qu'on aurait démarré la saison en se disant qu'on allait jouer le maintien et rien d'autre. Mais ce que les gens doivent savoir, c'est que les joueurs qui sont arrivés sont ceux que l'on suivait depuis deux ou trois sans. Tamanivalu, on lui a fait une première offre il y a trois ans. Radradra avait signé en 2016 et on avait revu son contrat car il y avait un problème en Australie. On a l'impression qu'on a accéléré en signant des noms clinquants alors qu'on les suivait depuis un bout de temps, comme Gorgadze, Kaulashvili ou Amosa. Là, les planètes se sont alignées, et le club a fait un effort financier.
La masse salariale augmente de 15 à 20 % et vous oblige à mettre la main à la poche. Est-ce un pari fou et risqué pour vous à titre personnel??
C'était encore plus fou et risqué en Pro D2 (rires). Là, on est en Top 14, on sait qu'on joue à Chaban et qu'on a du public. C'est un peu moins risqué qu'il y a dix ans. Mais c'était indispensable. Après, je me dis que personne ne m'a obligé à venir. Je prends beaucoup de plaisir à essayer de faire grandir ce club. Il faut vivre pleinement.
Il se murmure que vous abattez votre dernière carte pour tenter d'accrocher le top 6 et qu'en cas d'échec, vous seriez tenté de passer la main. C'est vrai??
C'est faux, archi faux. C'est un combat que je trouve passionnant parce qu'il est hyper difficile. Quel est le plaisir quand on a une masse salariale 50 % plus élevée que les concurrents?? Je ne suis pas un mec qui aime gagner dans la facilité. Ce qui est beau, c'est quand on n'est pas favori. Je suis toujours terriblement motivé. Je ne joue pas mon va-tout. On accélère parce que c'était le moment d'accélérer. Mais je ne lâcherai pas comme ça, je vais m'accrocher. Je suis persuadé que le travail sain et sérieux finira par payer. On a toujours le soutien des partenaires (augmentation de 10 %) et du public. Quand ça ne sera plus le cas, je dirai peut-être qu'il faut passer la main. Mais là, je continue à me battre. Après, je suis conscient qu'on joue avec La Rochelle, Grenoble, Perpignan et Agen. Tous les autres clubs ont une aide particulière.
"J'ai pris conscience d'une chose, c'est à quel point il fallait professionnaliser"
Durant toutes ces années à la tête de l'UBB, comment avez-vous évolué?
Je ne sais pas si j'ai tant changé que ça. J'apprends le métier chaque année, ça s'appelle l'expérience. Mais j'ai toujours la même détermination et j'éprouve toujours autant de bonheur quand on gagne les matchs. J'ai pris conscience d'une chose, c'est à quel point il fallait professionnaliser.
On ne peut pas travailler que sur la bonne humeur ou sur l'affect, ça ne suffit plus. Regardez à Castres. De Christophe Urios, on a l'image du vieil ours, du Gaulois, mais ce n'est pas ça. Derrière, il y a un type qui a amené beaucoup de rigueur et de professionnalisation dans le quotidien de son club.
C'est ce qu'injecte le nouveau staff anglo-saxon de l'UBB??
Tout à fait. On doit essayer de comprendre pourquoi la France est devenue la 10e nation mondiale, ce qui est inacceptable. Je crois que c'est parce que nous sommes assis sur nos convictions, notre fierté franco-française, l'assurance de tout savoir du rugby... Et on oublie que les choses évoluent. Le monde anglo-saxon, lui, s'est remis en question et a creusé l'écart avec la France. C'est une bonne chose pour l'UBB de donner sa chance à ce staff.
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Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Discours de rentrée 2018 de la Direction
Je profite de ce topic pour t'adresser mes remerciements (ainsi que ceux de mes fanes ) pour tous les articles-payants- que tu nous mets à disposition !
le radis- Team modo
- Nombre de messages : 13076
Localisation : talence
Date d'inscription : 12/10/2012
Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Discours de rentrée 2018 de la Direction
le radis a écrit:Je profite de ce topic pour t'adresser mes remerciements (ainsi que ceux de mes fanes ) pour tous les articles-payants- que tu nous mets à disposition !
Merci Radis. Les articles mis à disposition sont ceux engendrés par l'Union qui n'est rien sans la passion des supporters que nous sommes ... et sur lesquels s'appuient régulièrement les journalistes. On pourrait distiller ces articles goutte à goutte si l'objectif était de rentabiliser l'activité du forum. Comme il n'en est rien, le forum ne coute rien (sauf du temps) et ne rapporte rien (en tout cas pas à lui), je pense qu'il est préférable de les mettre en intégralité, sans déformation et en citant la source. N'hésitez pas à en faire de même si vous avez la chance de disposer des articles
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Allez UBB
Re: Discours de rentrée 2018 de la Direction
Via RS ( ), reprenant un extrait de l'interview de L Marti à l'Equipe on a la confirmation que la masse salariale a bien augmenté de 8.5 m d'€ à 9.5 et 10 m d'€, mais que l'on se situerait au 10ème rang !
le radis- Team modo
- Nombre de messages : 13076
Localisation : talence
Date d'inscription : 12/10/2012
Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Discours de rentrée 2018 de la Direction
Parlerais tu de ça ?
L'Équipe, samedi 25 août 2018
HIM
« Avec les signatures de Radradra et Tamanivalu pour dynamiter votre attaque, vous avez frappé fort. Faut-il y voir un signe d'impatience ?
On ne fait qu'essayer de se mettre au niveau de tout ce qu'on fait dans les autres clubs. Si l'on parle des arrivées de Radradra et Tamanivalu derrière, regardez Perpignan qui attire Paddy Jackson et Taumoepeau. Ou Agen, qui, l'an dernier, avait Tilsley et Nakosi aux ailes. Sur les trois dernières saisons, on a senti qu'offensivement on avait perdu ce facteur X que l'on a eu par exemple avec "Met" Talebula (meilleur marqueur du Top 14 en 2013-2014 avec 15 essais, parti à Bayonne) .
Vous avez souvent évoqué cette nécessité, en Top 14, de disposer d'un "facteur X" dans son effectif...
En France, tous les clubs bossent bien. Tous. Et sur la volonté, on peut gagner des matches. Mais il arrive un moment où c'est ce ou ces facteurs X qui décantent la situation et vous permettent de gagner le match. Donc, on a effectivement axé notre recrutement sur ce type de joueurs ou d'autres comme Tilsley, voire Nabuli. Mais on n'a pas limité notre réflexion à la ligne d'attaque. Devant, on a pris des joueurs dont on pense qu'ils vont nous amener un surplus d'agressivité. Amosa, Gorgadze, Douglas, Kaulachvili. L'impatience, on l'a tous. On veut tous faire mieux au classement, se qualifier ou aller en demi-finales, voire décrocher un titre. Il ne faut pas faire les faux modestes et la jouer à la Guy Roux.
Bordeaux-Bègles reste sur deux saisons ratées, loin de ce fameux top 6 souvent évoqué...
(Il coupe.) On a fait le constat que l'on était arrivé dans une situation où on n'avançait plus. Et ne serait-ce que pour se maintenir en Top 14, il fallait accélérer sur le recrutement. Tout le monde sait que l'USAP va être dure à jouer, qu'Agen va faire de belles choses, que Grenoble revient en ayant un vrai vécu de ce Championnat, et que les onze autres clubs sont lourdement équipés. Ça va être un Top 14 comme on n'en a jamais vu, c'est l'année où il fallait s'armer.
Vous avez donc radicalement changé de philosophie en matière de recrutement ?
Radicalement, non. Le recrutement en Fédérale, Pro D 2, la venue de jeunes joueurs à fort potentiel, ç'a payé et ça va encore payer. Mais on s'est aperçu que même en travaillant bien, ça ne suffisait pas, ça permettait juste d'arriver à la fourchette 7e-10e place. Quand on voit les compos des autres clubs... On ne pouvait plus rivaliser. Si on veut continuer à attirer le public et les partenaires, ne pas stagner, pour ne pas régresser même, il fallait faire ces efforts. On sait l'importance de se mettre sur la ligne de départ en ayant l'impression d'avoir un moteur qui permette de rester en contact avec la tête de la course. C'est fait. Maintenant, il reste à bien piloter.
Pensez-vous que le club a procédé à son plus beau recrutement depuis son arrivée en Top 14 ?
En Top 14, oui. On avait très bien recruté en Pro D 2, la saison où on est monté (2010-2011), avec Avei, Clarkin, Adams, Rey et Connor, notamment. L'été suivant, en Top 14, Reihana est arrivé et notre épine dorsale c'était Avei-Clarkin-Adams-Lopez-Reihana. Du haut niveau. Et là, je crois que c'est le cas aussi.
Et vous ne cachez pas que la masse salariale du club n'a jamais été aussi élevée...
C'est vrai. Elle était de 8,50 MEU brut, et on va être entre 9,5 et 10 MEU. Il y a une bonne marge avec le salary cap (11,30 MEU depuis cette saison) mais, d'après moi, ça ne nous situera qu'aux alentours de la 10e masse salariale du Top 14. Les onze clubs qui visent ouvertement le top 6 sont au moins à hauteur des 10 MEU. Et c'est ça qui compte, pas le classement des budgets (avec 25,35 MEU, Bordeaux-Bègles est 8 ) , qui n'est que de la poudre aux yeux...
La saison dernière, l'Union a connu un déficit au plan financier...
C'était le premier en sept saisons de Top 14. Là, il y a eu un déficit, non négligeable, mais il a été largement couvert par les bénéfices des saisons précédentes.
Vous parliez d'efforts consentis, vous avez pris de gros risques financiers à titre personnel ?
C'est un secret de polichinelle. Selon ce qui se passera en fin de saison, je devrais en assumer les conséquences. Vous savez, soit on joue la sécurité, on fait en sorte de ne pas creuser de déficit, et alors, on accepte de se mettre en danger sportivement. Soit on prend des risques... La vie d'un club, c'est comme celle d'une entreprise, il faut savoir investir pour avoir des résultats. Qui a les mêmes modèles économiques que nous ? Toulouse, La Rochelle, Grenoble, Perpignan, Agen. Les autres s'appuient sur un mécène, une multinationale, les collectivités territoriales. Donc il est difficile de lutter.
Vous détenez 95 % des parts du club, vous ne vous considérez pas comme le mécène de l'UBB ?
Dans la mesure où c'est moi qui boucherai le trou si nécessaire en fin de saison, oui. Mais non si on prend en considération l'implication financière personnelle d'autres présidents au fil des saisons passées. Puis, intellectuellement, je ne me considère pas non plus comme le propriétaire du club. J'en ai la responsabilité financière, mais l'UBB appartient au patrimoine girondin. »
DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL PERMANENT
BORDEAUX - Pour beaucoup, la saison à venir de l'Union Bordeaux-Bègles se résume par cette formule : « L'année ou jamais. » Après deux de ses plus mauvais exercices en Top 14 depuis son accession dans l'élite en 2011 (11e au printemps 2017, 10e en 2018), le club girondin, jamais qualifié, (8e en 2014, 7e en 2015 et 2016), a dressé un évident constat d'échec. L'Union s'est donc montrée très active sur le marché du recrutement, même si ses deux recrues phares, Semi Radradra (remplaçant) et Seta Tamanivalu (attendu en novembre), ne seront pas présentes au coup d'envoi contre Pau cet après-midi.
L'Équipe, samedi 25 août 2018
HIM
« Avec les signatures de Radradra et Tamanivalu pour dynamiter votre attaque, vous avez frappé fort. Faut-il y voir un signe d'impatience ?
On ne fait qu'essayer de se mettre au niveau de tout ce qu'on fait dans les autres clubs. Si l'on parle des arrivées de Radradra et Tamanivalu derrière, regardez Perpignan qui attire Paddy Jackson et Taumoepeau. Ou Agen, qui, l'an dernier, avait Tilsley et Nakosi aux ailes. Sur les trois dernières saisons, on a senti qu'offensivement on avait perdu ce facteur X que l'on a eu par exemple avec "Met" Talebula (meilleur marqueur du Top 14 en 2013-2014 avec 15 essais, parti à Bayonne) .
Vous avez souvent évoqué cette nécessité, en Top 14, de disposer d'un "facteur X" dans son effectif...
En France, tous les clubs bossent bien. Tous. Et sur la volonté, on peut gagner des matches. Mais il arrive un moment où c'est ce ou ces facteurs X qui décantent la situation et vous permettent de gagner le match. Donc, on a effectivement axé notre recrutement sur ce type de joueurs ou d'autres comme Tilsley, voire Nabuli. Mais on n'a pas limité notre réflexion à la ligne d'attaque. Devant, on a pris des joueurs dont on pense qu'ils vont nous amener un surplus d'agressivité. Amosa, Gorgadze, Douglas, Kaulachvili. L'impatience, on l'a tous. On veut tous faire mieux au classement, se qualifier ou aller en demi-finales, voire décrocher un titre. Il ne faut pas faire les faux modestes et la jouer à la Guy Roux.
Bordeaux-Bègles reste sur deux saisons ratées, loin de ce fameux top 6 souvent évoqué...
(Il coupe.) On a fait le constat que l'on était arrivé dans une situation où on n'avançait plus. Et ne serait-ce que pour se maintenir en Top 14, il fallait accélérer sur le recrutement. Tout le monde sait que l'USAP va être dure à jouer, qu'Agen va faire de belles choses, que Grenoble revient en ayant un vrai vécu de ce Championnat, et que les onze autres clubs sont lourdement équipés. Ça va être un Top 14 comme on n'en a jamais vu, c'est l'année où il fallait s'armer.
Vous avez donc radicalement changé de philosophie en matière de recrutement ?
Radicalement, non. Le recrutement en Fédérale, Pro D 2, la venue de jeunes joueurs à fort potentiel, ç'a payé et ça va encore payer. Mais on s'est aperçu que même en travaillant bien, ça ne suffisait pas, ça permettait juste d'arriver à la fourchette 7e-10e place. Quand on voit les compos des autres clubs... On ne pouvait plus rivaliser. Si on veut continuer à attirer le public et les partenaires, ne pas stagner, pour ne pas régresser même, il fallait faire ces efforts. On sait l'importance de se mettre sur la ligne de départ en ayant l'impression d'avoir un moteur qui permette de rester en contact avec la tête de la course. C'est fait. Maintenant, il reste à bien piloter.
Pensez-vous que le club a procédé à son plus beau recrutement depuis son arrivée en Top 14 ?
En Top 14, oui. On avait très bien recruté en Pro D 2, la saison où on est monté (2010-2011), avec Avei, Clarkin, Adams, Rey et Connor, notamment. L'été suivant, en Top 14, Reihana est arrivé et notre épine dorsale c'était Avei-Clarkin-Adams-Lopez-Reihana. Du haut niveau. Et là, je crois que c'est le cas aussi.
Et vous ne cachez pas que la masse salariale du club n'a jamais été aussi élevée...
C'est vrai. Elle était de 8,50 MEU brut, et on va être entre 9,5 et 10 MEU. Il y a une bonne marge avec le salary cap (11,30 MEU depuis cette saison) mais, d'après moi, ça ne nous situera qu'aux alentours de la 10e masse salariale du Top 14. Les onze clubs qui visent ouvertement le top 6 sont au moins à hauteur des 10 MEU. Et c'est ça qui compte, pas le classement des budgets (avec 25,35 MEU, Bordeaux-Bègles est 8 ) , qui n'est que de la poudre aux yeux...
La saison dernière, l'Union a connu un déficit au plan financier...
C'était le premier en sept saisons de Top 14. Là, il y a eu un déficit, non négligeable, mais il a été largement couvert par les bénéfices des saisons précédentes.
Vous parliez d'efforts consentis, vous avez pris de gros risques financiers à titre personnel ?
C'est un secret de polichinelle. Selon ce qui se passera en fin de saison, je devrais en assumer les conséquences. Vous savez, soit on joue la sécurité, on fait en sorte de ne pas creuser de déficit, et alors, on accepte de se mettre en danger sportivement. Soit on prend des risques... La vie d'un club, c'est comme celle d'une entreprise, il faut savoir investir pour avoir des résultats. Qui a les mêmes modèles économiques que nous ? Toulouse, La Rochelle, Grenoble, Perpignan, Agen. Les autres s'appuient sur un mécène, une multinationale, les collectivités territoriales. Donc il est difficile de lutter.
Vous détenez 95 % des parts du club, vous ne vous considérez pas comme le mécène de l'UBB ?
Dans la mesure où c'est moi qui boucherai le trou si nécessaire en fin de saison, oui. Mais non si on prend en considération l'implication financière personnelle d'autres présidents au fil des saisons passées. Puis, intellectuellement, je ne me considère pas non plus comme le propriétaire du club. J'en ai la responsabilité financière, mais l'UBB appartient au patrimoine girondin. »
DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL PERMANENT
BORDEAUX - Pour beaucoup, la saison à venir de l'Union Bordeaux-Bègles se résume par cette formule : « L'année ou jamais. » Après deux de ses plus mauvais exercices en Top 14 depuis son accession dans l'élite en 2011 (11e au printemps 2017, 10e en 2018), le club girondin, jamais qualifié, (8e en 2014, 7e en 2015 et 2016), a dressé un évident constat d'échec. L'Union s'est donc montrée très active sur le marché du recrutement, même si ses deux recrues phares, Semi Radradra (remplaçant) et Seta Tamanivalu (attendu en novembre), ne seront pas présentes au coup d'envoi contre Pau cet après-midi.
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