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Objectifs 2019-2020
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Objectifs 2019-2020
Voici l'état (avoué) des objectifs. Nous verrons comment ils évoluent au cours de la saison.
https://www.sudouest.fr/2019/08/23/ubb-la-qualification-n-est-pas-la-fin-en-soi-dit-laurent-marti-6475431-773.php
UBB : "La qualification n'est pas la fin en soi", dit Laurent Marti
Yoan Leshauriès
S'il est conscient que le défi sera de taille dans un Top 14 encore plus resserré cette saison, Laurent Marti, le président de l'Union Bordeaux-Bègles, sent que son club est armé pour lutter pour le top 6. Mais il sait bien que seul le Brennus compte pour laisser une véritable trace.
« Sud Ouest ». Une nouvelle ère s'ouvre à l'Union Bordeaux-Bègles avec Christophe Urios au poste de manager. Avant la reprise du Top 14, êtes-vous plus serein que les saisons précédentes??
Laurent Marti. C'est vrai, pour le président, c'est l'intersaison la plus sereine. C'est lié à Christophe Urios et à son staff. Ils savent exactement ce qu'ils veulent faire, il y a du pragmatisme, de la cohérence, il y a une vraie culture de club qui est remise en place par Christophe. Tout ça est rassurant mais il n'y a pas que ça. Je trouve aussi qu'on a une bonne équipe. Sur les trois dernières années, je pense qu'on a réussi à construire une équipe solide qui peut rivaliser.
Avec l'arrivée du nouveau manager, sentez-vous que le regard des gens sur l'UBB a changé??
Je l'espère. Mais pour être honnête, j'espérais que ça créerait un peu plus d'engouement, notamment au niveau des abonnements. Or il n'y a pas eu beaucoup de progression. Il y a tellement eu de changements au club ces trois dernières années, de grands espoirs suivis de déceptions, que les gens sont attentifs, ils regardent un peu ce qui va se passer. Au fond d'eux, ils se disent que Christophe Urios est un très bon choix pour l'UBB mais ils attendent de voir ce que ça donne.
Vous comprenez cette méfiance??
Oui. Ça fait trois saisons qu'il y avait des changements, on pensait qu'ils allaient amener des améliorations. C'est normal que les gens aient été un peu frustrés et déçus.
L'UBB veut développer la culture club, revenir à un jeu dynamique. Cela veut-il dire que vous vous êtes trompé de chemin ces dernières saisons??
Si on parle du jeu, il n'y a que l'année dernière où il y a eu un vrai bouleversement. Les staffs qui se sont succédé jusqu'à Rory Teague étaient tout de même portés sur le jeu. Rory s'était aperçu qu'on en devenait inefficace, il a voulu mettre beaucoup plus de pragmatisme anglo-saxon. Il y avait du bon là-dedans mais il est allé certainement beaucoup trop loin. Christophe (Urios) sait s'adapter à l'effectif dont il dispose. Celui-ci est capable de créer un jeu dynamique. Ce qu'on a vu lors des matchs amicaux était hyper intéressant. Sur la culture, on avait presque tout perdu. Il y a eu un gros boulot à faire pour recréer de la cohésion, que les joueurs comprennent aussi pourquoi ils jouent dans ce club.
« On a le potentiel pour se qualifier. Mais la qualification n'est pas la fin en soi, la fin en soi, c'est le Brennus »
L'an dernier, vous aviez le sentiment de démarrer le championnat avec « un moteur plus puissant » pour parler de l'effectif. Et cette année??
Il est encore plus puissant. Mais les autres clubs continuent de progresser, c'est toujours le problème. On est dans un Top 14 toujours plus dur. Je ne sais pas s'il existe un autre championnat en Europe, tous sports confondus, qui est aussi resserré. Onze équipes peuvent se qualifier. Ça fait la beauté du Top 14 mais aussi sa dureté. Il est long, relevé et resserré. J'ai compris avec le temps qu'il fallait vraiment un staff d'expérience et un effectif qui puisse rivaliser. Comme les autres, on possède ces deux ingrédients et on a le potentiel pour se qualifier. Mais la qualification n'est pas la fin en soi, la fin en soi, c'est le Brennus.
Rien que ça??
Attention, je ne dis pas qu'on vise le Brennus. Mais quand tu n'as pas gagné le Brennus, tu es en échec chaque année. C'est ça la compétition. Qu'est-ce qui restera de ce club dans 20 ans si on dit qu'on a joué un quart de finale?? Tout le monde s'en tape. C'est bien sur le moment, c'est mieux que de finir 9e, évidemment. Mais ce n'est pas l'objectif ultime. On se rappelle de Bègles en 1991 car ils ont été champions de France.
L'attente est encore plus grande cette saison. Sentez-vous la pression encore plus forte??
J'aime la pression. On l'a eue pour monter, on l'a eue pour se maintenir et maintenant, on l'a pour aller le plus haut possible.
Actionnariat : "Ca a bougé"
A la fin de la saison dernière, Laurent Marti avait tiré le signal d'alarme au sujet des finances de l'Union Bordeaux-Bègles. Le montant du déficit n'a jamais filtré. « Il est trop important pour qu'on en donne le montant dans la presse », se contente de souligner le président girondin. Ce dernier, qui détient 97 % du capital, a une fois de plus bouché le trou sur ses deniers personnels. « Je ne pourrai pas tenir éternellement comme ça et remettre chaque année ce que j'ai remis de ma poche l'année dernière », prévient-il à nouveau.
Ouverture du capital à 75 %
En juin dernier, Laurent Marti a donc lancé un appel pour que d'autres actionnaires le rejoignent. Il a ouvert le capital de l'UBB à hauteur de 75 % des parts. Son appel a-t-il été entendu?? « Ça a bougé, annonce-t-il. 40 % du chemin a été fait, j'attends un peu pour dévoiler l'identité de ceux qui se sont manifestés. Mais 40 %, ça ne suffit pas. Il faudrait qu'on atteigne 60 ou 70 % de l'objectif pour assoir un peu plus le club. C'est le dernier point à régler mais il est capital. Ce serait trop bête, après tous ce qu'on a fait ces dernières années, au niveau sportif et des infrastructures, que le club s'ébranle par le haut alors que tout le bas est fort ».
30 % ont trouvé acquéreur
Laurent Marti recevait encore un candidat à l'ouverture du capital cette semaine pour discuter. Au jour d'aujourd'hui, 30 % des parts ont trouvé acquéreur. Cela représente quatre entités (deux à 10 %, une à 5 %, et deux autre qui se sont associées pour prendre 5 %).
« Il faudra certainement attendre cette année pour arriver au terme de l'opération », selon Laurent Marti qui se montre confiant sur l'avenir du club. « Je suis même très confiant. Si on fait un bilan sur les douze saisons, c'est quand même très positif. Je me dis qu'on est motivés, passionnés, alors ça va marcher. »
Marti encore président pour au moins 4 ans
Si l'objectif est rempli, Laurent Marti deviendrait alors minoritaire avec 22 % des parts. « Dans le pacte d'associés que l'on propose, je reste président pour quatre ou cinq ans, au moins pendant la durée du mandat de Christophe (Urios), c'était aussi mon engagement envers lui. Et après ça, si je passe minoritaire, le Conseil décidera si je suis toujours l'homme de la situation ou pas. J'aurais fait 17 ou 18 ans, ce n'est pas très grave si on me dit d'arrêter mais peut-être que je serai malheureux. J'en prends le risque ».
Partenariat : Un fort ancrage local
« Le point le plus important pour nos finances, c'est le partenariat, souligne Laurent Marti. Cette année, on est à nouveau en progression localement, je trouve ça rassurant. Ça veut dire que le club est ancré dans la ville et que ça devient une plaque business importante. »
Mais l'UBB doit encore trouver de grands partenaires nationaux, après les retraits de Renault et Unikalo, deux sponsors maillot (seul le second a été remplacé). « C'est le seul point négatif au niveau du partenariat, concède le président girondin. Sur les gros partenaires nationaux, nous ne sommes pas encore assez costauds. » L'opérateur SFR a toutefois rejoint l'UBB cet été.
https://www.sudouest.fr/2019/08/23/ubb-la-qualification-n-est-pas-la-fin-en-soi-dit-laurent-marti-6475431-773.php
UBB : "La qualification n'est pas la fin en soi", dit Laurent Marti
Yoan Leshauriès
S'il est conscient que le défi sera de taille dans un Top 14 encore plus resserré cette saison, Laurent Marti, le président de l'Union Bordeaux-Bègles, sent que son club est armé pour lutter pour le top 6. Mais il sait bien que seul le Brennus compte pour laisser une véritable trace.
« Sud Ouest ». Une nouvelle ère s'ouvre à l'Union Bordeaux-Bègles avec Christophe Urios au poste de manager. Avant la reprise du Top 14, êtes-vous plus serein que les saisons précédentes??
Laurent Marti. C'est vrai, pour le président, c'est l'intersaison la plus sereine. C'est lié à Christophe Urios et à son staff. Ils savent exactement ce qu'ils veulent faire, il y a du pragmatisme, de la cohérence, il y a une vraie culture de club qui est remise en place par Christophe. Tout ça est rassurant mais il n'y a pas que ça. Je trouve aussi qu'on a une bonne équipe. Sur les trois dernières années, je pense qu'on a réussi à construire une équipe solide qui peut rivaliser.
Avec l'arrivée du nouveau manager, sentez-vous que le regard des gens sur l'UBB a changé??
Je l'espère. Mais pour être honnête, j'espérais que ça créerait un peu plus d'engouement, notamment au niveau des abonnements. Or il n'y a pas eu beaucoup de progression. Il y a tellement eu de changements au club ces trois dernières années, de grands espoirs suivis de déceptions, que les gens sont attentifs, ils regardent un peu ce qui va se passer. Au fond d'eux, ils se disent que Christophe Urios est un très bon choix pour l'UBB mais ils attendent de voir ce que ça donne.
Vous comprenez cette méfiance??
Oui. Ça fait trois saisons qu'il y avait des changements, on pensait qu'ils allaient amener des améliorations. C'est normal que les gens aient été un peu frustrés et déçus.
L'UBB veut développer la culture club, revenir à un jeu dynamique. Cela veut-il dire que vous vous êtes trompé de chemin ces dernières saisons??
Si on parle du jeu, il n'y a que l'année dernière où il y a eu un vrai bouleversement. Les staffs qui se sont succédé jusqu'à Rory Teague étaient tout de même portés sur le jeu. Rory s'était aperçu qu'on en devenait inefficace, il a voulu mettre beaucoup plus de pragmatisme anglo-saxon. Il y avait du bon là-dedans mais il est allé certainement beaucoup trop loin. Christophe (Urios) sait s'adapter à l'effectif dont il dispose. Celui-ci est capable de créer un jeu dynamique. Ce qu'on a vu lors des matchs amicaux était hyper intéressant. Sur la culture, on avait presque tout perdu. Il y a eu un gros boulot à faire pour recréer de la cohésion, que les joueurs comprennent aussi pourquoi ils jouent dans ce club.
« On a le potentiel pour se qualifier. Mais la qualification n'est pas la fin en soi, la fin en soi, c'est le Brennus »
L'an dernier, vous aviez le sentiment de démarrer le championnat avec « un moteur plus puissant » pour parler de l'effectif. Et cette année??
Il est encore plus puissant. Mais les autres clubs continuent de progresser, c'est toujours le problème. On est dans un Top 14 toujours plus dur. Je ne sais pas s'il existe un autre championnat en Europe, tous sports confondus, qui est aussi resserré. Onze équipes peuvent se qualifier. Ça fait la beauté du Top 14 mais aussi sa dureté. Il est long, relevé et resserré. J'ai compris avec le temps qu'il fallait vraiment un staff d'expérience et un effectif qui puisse rivaliser. Comme les autres, on possède ces deux ingrédients et on a le potentiel pour se qualifier. Mais la qualification n'est pas la fin en soi, la fin en soi, c'est le Brennus.
Rien que ça??
Attention, je ne dis pas qu'on vise le Brennus. Mais quand tu n'as pas gagné le Brennus, tu es en échec chaque année. C'est ça la compétition. Qu'est-ce qui restera de ce club dans 20 ans si on dit qu'on a joué un quart de finale?? Tout le monde s'en tape. C'est bien sur le moment, c'est mieux que de finir 9e, évidemment. Mais ce n'est pas l'objectif ultime. On se rappelle de Bègles en 1991 car ils ont été champions de France.
L'attente est encore plus grande cette saison. Sentez-vous la pression encore plus forte??
J'aime la pression. On l'a eue pour monter, on l'a eue pour se maintenir et maintenant, on l'a pour aller le plus haut possible.
Actionnariat : "Ca a bougé"
A la fin de la saison dernière, Laurent Marti avait tiré le signal d'alarme au sujet des finances de l'Union Bordeaux-Bègles. Le montant du déficit n'a jamais filtré. « Il est trop important pour qu'on en donne le montant dans la presse », se contente de souligner le président girondin. Ce dernier, qui détient 97 % du capital, a une fois de plus bouché le trou sur ses deniers personnels. « Je ne pourrai pas tenir éternellement comme ça et remettre chaque année ce que j'ai remis de ma poche l'année dernière », prévient-il à nouveau.
Ouverture du capital à 75 %
En juin dernier, Laurent Marti a donc lancé un appel pour que d'autres actionnaires le rejoignent. Il a ouvert le capital de l'UBB à hauteur de 75 % des parts. Son appel a-t-il été entendu?? « Ça a bougé, annonce-t-il. 40 % du chemin a été fait, j'attends un peu pour dévoiler l'identité de ceux qui se sont manifestés. Mais 40 %, ça ne suffit pas. Il faudrait qu'on atteigne 60 ou 70 % de l'objectif pour assoir un peu plus le club. C'est le dernier point à régler mais il est capital. Ce serait trop bête, après tous ce qu'on a fait ces dernières années, au niveau sportif et des infrastructures, que le club s'ébranle par le haut alors que tout le bas est fort ».
30 % ont trouvé acquéreur
Laurent Marti recevait encore un candidat à l'ouverture du capital cette semaine pour discuter. Au jour d'aujourd'hui, 30 % des parts ont trouvé acquéreur. Cela représente quatre entités (deux à 10 %, une à 5 %, et deux autre qui se sont associées pour prendre 5 %).
« Il faudra certainement attendre cette année pour arriver au terme de l'opération », selon Laurent Marti qui se montre confiant sur l'avenir du club. « Je suis même très confiant. Si on fait un bilan sur les douze saisons, c'est quand même très positif. Je me dis qu'on est motivés, passionnés, alors ça va marcher. »
Marti encore président pour au moins 4 ans
Si l'objectif est rempli, Laurent Marti deviendrait alors minoritaire avec 22 % des parts. « Dans le pacte d'associés que l'on propose, je reste président pour quatre ou cinq ans, au moins pendant la durée du mandat de Christophe (Urios), c'était aussi mon engagement envers lui. Et après ça, si je passe minoritaire, le Conseil décidera si je suis toujours l'homme de la situation ou pas. J'aurais fait 17 ou 18 ans, ce n'est pas très grave si on me dit d'arrêter mais peut-être que je serai malheureux. J'en prends le risque ».
Partenariat : Un fort ancrage local
« Le point le plus important pour nos finances, c'est le partenariat, souligne Laurent Marti. Cette année, on est à nouveau en progression localement, je trouve ça rassurant. Ça veut dire que le club est ancré dans la ville et que ça devient une plaque business importante. »
Mais l'UBB doit encore trouver de grands partenaires nationaux, après les retraits de Renault et Unikalo, deux sponsors maillot (seul le second a été remplacé). « C'est le seul point négatif au niveau du partenariat, concède le président girondin. Sur les gros partenaires nationaux, nous ne sommes pas encore assez costauds. » L'opérateur SFR a toutefois rejoint l'UBB cet été.
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Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Objectifs 2019-2020
Encourageant tout ça, beaucoup de bonnes nouvelles pour l'UBB au niveau de la structure du club ces derniers mois, évidement il faudrait que les résultats suivent pour accentuer cette dynamique, mais il faut du temps à Urios pour construire l'équipe, toujours le même problème, il faut aller plus vite que la musique. dans cette perspective il faut gagner dès demain, être dans le top 6 cette année, sacré challenge, début de réponse ce soir...
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 56
Re: Objectifs 2019-2020
Particulièrement intéressant.



le radis- Team modo
- Nombre de messages : 12178
Localisation : talence
Date d'inscription : 12/10/2012
Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Objectifs 2019-2020
Concernant l'actionnariat et tjrs sur via top rugby, pas de grandes avancées par rapport à l'article ci-dessus... mais il a évoqué qu'une proposition/idée intéressante (nouvelle ? novatrice ?) avait été émise ... L Marti n'en a pas dit plus.
...il avait cependant le sourire d'une pucelle en l'évoquant. (veuillez bien vouloir accepter mes excuses les plus Paul Préboistesques
).



le radis- Team modo
- Nombre de messages : 12178
Localisation : talence
Date d'inscription : 12/10/2012
Humeur : le radis noir ou blanc est d'or

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