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Santiago Cordero
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Santiago Cordero
Dernière édition par patrick le Mar 14 Jan 2020 - 15:40, édité 1 fois
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Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Santiago Cordero
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: Santiago Cordero
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Tombé tout jaune dans le rugby.
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Re: Santiago Cordero
https://www.sudouest.fr/2020/02/29/ubb-dans-ces-moments-la-le-rugby-m-a-un-peu-aide-dit-santiago-cordero-7259946-773.php
UBB : "Dans ces moments-là, le rugby m’a un peu aidé", dit Santiago Cordero
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Après son essai face à Lyon (77e), Santiago Cordero a levé les doigts vers le ciel. Crédit photo : NICOLAS TUCAT AFP or licensors
Par Yoan Leshauriès
Touché par un deuil familial, l’ailier de l’Union Bordeaux-Bègles Santiago Cordero a malgré tout voulu tenir sa place face à Lyon il y a quinze jours. L’Argentin est de retour comme titulaire face à Castres ce dimanche (12h30).
« Sud Ouest Dimanche ». Vous avez été décisif en fin de match face à Lyon (37–19) et sur votre essai (77e minute), vous avez levé les doigts au ciel. Quelle était la signification de ce geste ?
Santiago Cordero. Ma femme était enceinte de 7 mois et demi. Une semaine avant le match, nous avons perdu le bébé, c’était une petite fille qui s’appelait Jazmin. C’est pour cette raison que j’ai fait ce salut vers le ciel.
Vous vouliez malgré tout jouer ce match ?
Je voulais continuer une vie normale pour me sentir bien. On sortait d’une semaine sans jouer durant laquelle il y a eu l’accouchement, l’autopsie, les papiers, les funérailles… Christophe (Urios, le manager) m’a dit de prendre une semaine et de reprendre tranquillement. Il m’a demandé comme je me sentais, je lui ai dit que j’avais très envie de jouer.
"Comme si je venais de recevoir un coup de poing"
Durant la rencontre, était-ce difficile psychologiquement ou cela a-t-il été une force supplémentaire ?
C’était un peu particulier. Durant les premières minutes, je ne me sentais pas très bien, c’était comme si je venais de recevoir un coup-de-poing. Je ne savais pas si je devais continuer à jouer. J’ai continué, j’ai fait de bonnes choses et dans les dernières minutes, je passe le ballon à Seta (Tamanivalu) qui amène l’essai (72e) et je marque le suivant. Je me suis senti très bien à la fin. C’était quelque chose de très spécial, de très beau…
Dans ces moments difficiles, le rugby est-il secondaire ou une aide précieuse ?
Le rugby, c’est le travail que j’aime, je prends toujours du plaisir à me lever le matin pour aller m’entraîner. Dans ces moments-là, le rugby m’a un peu aidé, c’est vrai. Il te donne un objectif et plein d’autres choses. Il faut regarder devant et avancer.
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Quel soutien avez-vous reçu de la part de vos coéquipiers et du staff ?
Cela a été incroyable. La grossesse était compliquée depuis le début, tout le monde me demandait des nouvelles de ma femme durant ces 7 mois. Ils me disaient tous que je pouvais compter sur eux pour quoi que ce soit. Ils m’ont dit qu’on est une famille et que si on avait besoin de quelque chose, la famille était là pour aider. On n’espérait pas un soutien aussi grand.
Vous avez joué votre premier match en Top 14 à Castres (7 septembre, 3e journée). Quel souvenir en gardez-vous ?
Je voulais faire les choses bien pour cette première. J’ai eu deux essais refusés, j’ai découvert le rugby français, un rugby très dur, où il est difficile de gagner à l’extérieur. C’était un bon challenge pour nous parce que pour montrer qu’on est une bonne équipe, il fallait gagner ce genre de match. Et c’est ce qu’on a fait.
Vous avez marqué votre premier essai sur le match suivant face au Stade Français, vous en comptez 6 à ce jour. Marquer un essai est-il une obsession ou préférez-vous débloquer des situations ?
Les deux choses me caractérisent. J’aime marquer des essais mais aussi faire de bonnes choses pour l’équipe. Trouver des espaces, avancer… Ça me rend heureux, d’autant plus si la partie est serrée. Mais c’est vrai que marquer un essai reste le point d’orgue pour un ailier.
« Au début de la saison, je crois que nous ne nous rendions pas compte du potentiel de l’équipe »
L’UBB est première au classement avec une confortable avance. L’objectif est-il toujours la qualification ou maintenant, visez-vous les deux premières places ?
Personnellement, je crois que l’idée est de terminer dans les deux premiers si on peut. C’est un championnat très long mais on va faire tout notre possible pour y arriver. Pour atteindre cet objectif, on doit y aller étape par étape, ne pas regarder trop loin. Au début de la saison, on parlait du top 6. Je crois que nous ne nous rendions pas compte du potentiel de l’équipe à l’époque. Mais aujourd’hui, je crois qu’on peut regarder un peu plus vers le haut.
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Pensez-vous toujours à la sélection d’Argentine (il compte 29 sélections) ou avez-vous fait une croix dessus ?
Je n’y pense plus aujourd’hui. L’unique chose à laquelle je pense, c’est l’UBB. Je suis ici, j’ai la tête à Bordeaux. S’ils font appel à moi, j’y penserai mais s’ils ne m’appellent pas, je continuerai à prendre du plaisir où je suis.
Vous allez retrouver le Castres Olympique et ses Argentins, le manager Mauricio Reggiardo et l’ouvreur Benjamin Urdapilleta, que vous connaissez bien…
Oui, Mauricio a été mon entraîneur quand j’étais jeune chez les Pampas XV durant une saison. Et avec « Benja », on partageait la chambre, durant la préparation pour la Coupe du monde (pour laquelle il n’a pas été retenu). On s’envoie des messages de temps en temps, on boira sûrement un café avant la rencontre. Je leur souhaite un bon match mais surtout, qu’ils ne gagnent pas (rires).
Le match. Bordeaux-Bègles – Castres, ce dimanche (12h30) à Chaban-Delmas.
UBB : "Dans ces moments-là, le rugby m’a un peu aidé", dit Santiago Cordero
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Après son essai face à Lyon (77e), Santiago Cordero a levé les doigts vers le ciel. Crédit photo : NICOLAS TUCAT AFP or licensors
Par Yoan Leshauriès
Touché par un deuil familial, l’ailier de l’Union Bordeaux-Bègles Santiago Cordero a malgré tout voulu tenir sa place face à Lyon il y a quinze jours. L’Argentin est de retour comme titulaire face à Castres ce dimanche (12h30).
« Sud Ouest Dimanche ». Vous avez été décisif en fin de match face à Lyon (37–19) et sur votre essai (77e minute), vous avez levé les doigts au ciel. Quelle était la signification de ce geste ?
Santiago Cordero. Ma femme était enceinte de 7 mois et demi. Une semaine avant le match, nous avons perdu le bébé, c’était une petite fille qui s’appelait Jazmin. C’est pour cette raison que j’ai fait ce salut vers le ciel.
Vous vouliez malgré tout jouer ce match ?
Je voulais continuer une vie normale pour me sentir bien. On sortait d’une semaine sans jouer durant laquelle il y a eu l’accouchement, l’autopsie, les papiers, les funérailles… Christophe (Urios, le manager) m’a dit de prendre une semaine et de reprendre tranquillement. Il m’a demandé comme je me sentais, je lui ai dit que j’avais très envie de jouer.
"Comme si je venais de recevoir un coup de poing"
Durant la rencontre, était-ce difficile psychologiquement ou cela a-t-il été une force supplémentaire ?
C’était un peu particulier. Durant les premières minutes, je ne me sentais pas très bien, c’était comme si je venais de recevoir un coup-de-poing. Je ne savais pas si je devais continuer à jouer. J’ai continué, j’ai fait de bonnes choses et dans les dernières minutes, je passe le ballon à Seta (Tamanivalu) qui amène l’essai (72e) et je marque le suivant. Je me suis senti très bien à la fin. C’était quelque chose de très spécial, de très beau…
Dans ces moments difficiles, le rugby est-il secondaire ou une aide précieuse ?
Le rugby, c’est le travail que j’aime, je prends toujours du plaisir à me lever le matin pour aller m’entraîner. Dans ces moments-là, le rugby m’a un peu aidé, c’est vrai. Il te donne un objectif et plein d’autres choses. Il faut regarder devant et avancer.
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Quel soutien avez-vous reçu de la part de vos coéquipiers et du staff ?
Cela a été incroyable. La grossesse était compliquée depuis le début, tout le monde me demandait des nouvelles de ma femme durant ces 7 mois. Ils me disaient tous que je pouvais compter sur eux pour quoi que ce soit. Ils m’ont dit qu’on est une famille et que si on avait besoin de quelque chose, la famille était là pour aider. On n’espérait pas un soutien aussi grand.
Vous avez joué votre premier match en Top 14 à Castres (7 septembre, 3e journée). Quel souvenir en gardez-vous ?
Je voulais faire les choses bien pour cette première. J’ai eu deux essais refusés, j’ai découvert le rugby français, un rugby très dur, où il est difficile de gagner à l’extérieur. C’était un bon challenge pour nous parce que pour montrer qu’on est une bonne équipe, il fallait gagner ce genre de match. Et c’est ce qu’on a fait.
Vous avez marqué votre premier essai sur le match suivant face au Stade Français, vous en comptez 6 à ce jour. Marquer un essai est-il une obsession ou préférez-vous débloquer des situations ?
Les deux choses me caractérisent. J’aime marquer des essais mais aussi faire de bonnes choses pour l’équipe. Trouver des espaces, avancer… Ça me rend heureux, d’autant plus si la partie est serrée. Mais c’est vrai que marquer un essai reste le point d’orgue pour un ailier.
« Au début de la saison, je crois que nous ne nous rendions pas compte du potentiel de l’équipe »
L’UBB est première au classement avec une confortable avance. L’objectif est-il toujours la qualification ou maintenant, visez-vous les deux premières places ?
Personnellement, je crois que l’idée est de terminer dans les deux premiers si on peut. C’est un championnat très long mais on va faire tout notre possible pour y arriver. Pour atteindre cet objectif, on doit y aller étape par étape, ne pas regarder trop loin. Au début de la saison, on parlait du top 6. Je crois que nous ne nous rendions pas compte du potentiel de l’équipe à l’époque. Mais aujourd’hui, je crois qu’on peut regarder un peu plus vers le haut.
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Pensez-vous toujours à la sélection d’Argentine (il compte 29 sélections) ou avez-vous fait une croix dessus ?
Je n’y pense plus aujourd’hui. L’unique chose à laquelle je pense, c’est l’UBB. Je suis ici, j’ai la tête à Bordeaux. S’ils font appel à moi, j’y penserai mais s’ils ne m’appellent pas, je continuerai à prendre du plaisir où je suis.
Vous allez retrouver le Castres Olympique et ses Argentins, le manager Mauricio Reggiardo et l’ouvreur Benjamin Urdapilleta, que vous connaissez bien…
Oui, Mauricio a été mon entraîneur quand j’étais jeune chez les Pampas XV durant une saison. Et avec « Benja », on partageait la chambre, durant la préparation pour la Coupe du monde (pour laquelle il n’a pas été retenu). On s’envoie des messages de temps en temps, on boira sûrement un café avant la rencontre. Je leur souhaite un bon match mais surtout, qu’ils ne gagnent pas (rires).
Le match. Bordeaux-Bègles – Castres, ce dimanche (12h30) à Chaban-Delmas.
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Scalp- Team modo
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Age : 57
Re: Santiago Cordero
Je ne pensais pas qu'il avait traversé ça à l'heure actuelle, ça me fait beaucoup de peine et cette histoire autour avec le staff de lui et les coéquipier me donnerait facilement la larme à l’œil...
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
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Humeur : Merde
Age : 33
Re: Santiago Cordero
Big'Ben a écrit:Je ne pensais pas qu'il avait traversé ça à l'heure actuelle, ça me fait beaucoup de peine et cette histoire autour avec le staff de lui et les coéquipier me donnerait facilement la larme à l’œil...
Je partage, je suis très ému par ce qui lui arrive !
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Scalp- Team modo
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Localisation : Bordeaux
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Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Santiago Cordero
Voila bien une épreuve difficile pour ce jeune couple qui mérite tout notre soutient.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Localisation : A Musard derrière les espoirs
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Re: Santiago Cordero
Effectivement c’est surprenant et triste pour Santi. Tout le monde ne réagit pas de la même manière face à une telle épreuve.
Quoiqu’il en soit, respect et très belle attitude de ses coéquipiers, on sent un groupe uni devant l’adversité ( sur le pré comme dans la vie) et même de l’amitié.
Quoiqu’il en soit, respect et très belle attitude de ses coéquipiers, on sent un groupe uni devant l’adversité ( sur le pré comme dans la vie) et même de l’amitié.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Localisation : toulouse
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Age : 51
Re: Santiago Cordero
Je suis très triste pour eux, c'est une perte difficile à supporter. Santi sera sur la pelouse demain, j'espère pouvoir me.joindre à une énorme acclamation envers ce joueur extraordinaire, qui a bien besoin de voir l'amour de son public
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 51
Re: Santiago Cordero
https://www.sudouest.fr/2020/12/20/ubb-cordero-est-revenu-plein-gaz-8212133-773.php
UBB : Cordero est revenu plein gaz
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À l’image de l’UBB, Santiago Cordero a réalisé un festival offensif samedi. Crédit photo : guillaume bonnaud SudOuest
Par Yoan Leshauriès
Depuis son retour du Tri-Nations où il a été peu utilisé par les Pumas, l’ailier argentin se montre très efficace avec l’Union Bordeaux-Bègles. Il l’a encore montré ce samedi face aux Dragons (47–8 ) en Champions Cup en signant 3 essais.
Des appuis électriques, une accélération et une vitesse folles, une belle vision du jeu et un brin de malice… Lors de la victoire bonifiée de l’Union Bordeaux-Bègles face aux Dragons (47–8 ) samedi soir à Chaban-Delmas, Santiago Cordero (27 ans, 1,76 m) a fait étalage de ses qualités en signant trois des sept essais girondins et en étant impliqué sur deux autres.
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« À chaque fois qu’il a le ballon dans les mains, il se passe quelque chose », observe Christophe Urios. Le manager de l’UBB peut donc se réjouir d’avoir prolongé son ailier international argentin (31 sélections) pour deux saisons supplémentaires (jusqu’en juin 2023), face aux convoitises de plusieurs clubs de Premiership anglaise.
Après un Tri-Nations décevant où il n’a eu que peu de temps de jeu avec les Pumas (2 matchs dont 1 titularisation), « la pelusa » (la peluche, son surnom en sélection) a vite repris du poil de la bête à son retour à l’UBB.
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« Il était content de rentrer, témoigne Christophe Urios. Il a mal vécu cette tournée avec les Argentins parce qu’il n’a pas été beaucoup utilisé. C’était long pour lui. Et là, il est heureux de retrouver le groupe, il est heureux d’être sur le terrain. Il est arrivé avec beaucoup de fraîcheur et d’envie, ça se voit, il amène une énergie incroyable ».
Décisif à Northampton
L’ailier argentin est d’abord sorti de sa boîte à Northampton sur un essai plein d’opportunisme en fin de match. Après avoir suivi la tentative de pénalité de Jalibert qui heurtait le poteau, Cordero récupérait le ballon au milieu de quatre Anglais médusés pour inscrire l’essai de la victoire (16–12). Avant ce coup d’éclat, il avait été le seul girondin à apporter un peu de folie dans un match cadenassé.
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Samedi soir face aux Dragons, il a vraiment déroulé. Il y a eu ce crochet à la Cheslin Kolbe en bout de ligne qui a envoyé un Gallois dans les panneaux publicitaires sur son premier essai (40e). Après une longue chevauchée de Woki, il a terminé le travail en mode Speedy Gonzales sur son deuxième essai (41e). Servi par Jalibert, il a encore fait parler sa vitesse, avant un cadrage-débordement d’école sur son troisième essai (60e).
\u2728 Un magnifique triplé pour l’une des plus grandes stars des Girondins, @santicordero15 ! \u2728
Après une superbe prise d’intervalle de @MattJalibert, le trois-quarts aile de l’@UBBrugby fixe le dernier défenseur pour s’offrir un troisième essai \ud83d\udc4f pic.twitter.com/O5tZmvrSFc
— Champions Cup France (@ChampionsCup_FR) December 20, 2020
Mais il s’est aussi joué de quatre défenseurs au départ de l’action sur l’essai de Jalibert (44e) et a encore servi de détonateur par un franchissement et une passe après-contact à l’origine de l’essai de Lam (73e). « Santi a été dangereux quasiment sur chaque ballon, résume Christophe Urios. Il a été bon défensivement, sur les ballons aériens, et il a été capable d’être décisif… Il correspond au jeu qu’on veut faire : dynamique, collectif, un brin spectaculaire ».
Le baromètre du jeu offensif
Et dans la recherche de ce jeu qui a porté l’UBB la saison dernière, Santiago Cordero sert un peu de baromètre. Car à l’image de l’équipe, lui aussi s’est montré plus discret avant son départ pour le Tri-Nations. « En début de saison, l’équipe ne jouait pas bien collectivement, reconnaît le manager girondin. Il n’y avait pas de continuité. Et malgré tout, les joueurs ont besoin que le collectif marche bien pour se mettre en évidence, surtout à des postes comme à l’aile où tu es en bout de chaîne ».
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L’arrivée de Bautista Delguy, l’autre ailier international argentin (23 ans, 17 sélections) engagé par l’UBB comme joueur supplémentaire suite à la blessure de Geoffrey Cros, fait saliver Christophe Urios. « Il me tarde de les voir tous les deux », glisse le manager, un petit sourire aux coins des lèvres. Dès dimanche pour le déplacement à Toulouse ? « On verra, on verra… »
Le chiffre : 7
Le nombre d’essais inscrits cette saison par Santiago Cordero en 8 matchs avec l’UBB : 1 face à Édimbourg en quart de finale de Challenge Cup, 2 en Top 14 (face à Brive, à Pau) et 4 en Champions Cup (1 à Northampton, 3 face aux Dragons). La saison dernière, il avait inscrit 8 essais en 17 matchs.
UBB : Cordero est revenu plein gaz
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À l’image de l’UBB, Santiago Cordero a réalisé un festival offensif samedi. Crédit photo : guillaume bonnaud SudOuest
Par Yoan Leshauriès
Depuis son retour du Tri-Nations où il a été peu utilisé par les Pumas, l’ailier argentin se montre très efficace avec l’Union Bordeaux-Bègles. Il l’a encore montré ce samedi face aux Dragons (47–8 ) en Champions Cup en signant 3 essais.
Des appuis électriques, une accélération et une vitesse folles, une belle vision du jeu et un brin de malice… Lors de la victoire bonifiée de l’Union Bordeaux-Bègles face aux Dragons (47–8 ) samedi soir à Chaban-Delmas, Santiago Cordero (27 ans, 1,76 m) a fait étalage de ses qualités en signant trois des sept essais girondins et en étant impliqué sur deux autres.
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« À chaque fois qu’il a le ballon dans les mains, il se passe quelque chose », observe Christophe Urios. Le manager de l’UBB peut donc se réjouir d’avoir prolongé son ailier international argentin (31 sélections) pour deux saisons supplémentaires (jusqu’en juin 2023), face aux convoitises de plusieurs clubs de Premiership anglaise.
Après un Tri-Nations décevant où il n’a eu que peu de temps de jeu avec les Pumas (2 matchs dont 1 titularisation), « la pelusa » (la peluche, son surnom en sélection) a vite repris du poil de la bête à son retour à l’UBB.
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« Il était content de rentrer, témoigne Christophe Urios. Il a mal vécu cette tournée avec les Argentins parce qu’il n’a pas été beaucoup utilisé. C’était long pour lui. Et là, il est heureux de retrouver le groupe, il est heureux d’être sur le terrain. Il est arrivé avec beaucoup de fraîcheur et d’envie, ça se voit, il amène une énergie incroyable ».
Décisif à Northampton
L’ailier argentin est d’abord sorti de sa boîte à Northampton sur un essai plein d’opportunisme en fin de match. Après avoir suivi la tentative de pénalité de Jalibert qui heurtait le poteau, Cordero récupérait le ballon au milieu de quatre Anglais médusés pour inscrire l’essai de la victoire (16–12). Avant ce coup d’éclat, il avait été le seul girondin à apporter un peu de folie dans un match cadenassé.
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Samedi soir face aux Dragons, il a vraiment déroulé. Il y a eu ce crochet à la Cheslin Kolbe en bout de ligne qui a envoyé un Gallois dans les panneaux publicitaires sur son premier essai (40e). Après une longue chevauchée de Woki, il a terminé le travail en mode Speedy Gonzales sur son deuxième essai (41e). Servi par Jalibert, il a encore fait parler sa vitesse, avant un cadrage-débordement d’école sur son troisième essai (60e).
\u2728 Un magnifique triplé pour l’une des plus grandes stars des Girondins, @santicordero15 ! \u2728
Après une superbe prise d’intervalle de @MattJalibert, le trois-quarts aile de l’@UBBrugby fixe le dernier défenseur pour s’offrir un troisième essai \ud83d\udc4f pic.twitter.com/O5tZmvrSFc
— Champions Cup France (@ChampionsCup_FR) December 20, 2020
Mais il s’est aussi joué de quatre défenseurs au départ de l’action sur l’essai de Jalibert (44e) et a encore servi de détonateur par un franchissement et une passe après-contact à l’origine de l’essai de Lam (73e). « Santi a été dangereux quasiment sur chaque ballon, résume Christophe Urios. Il a été bon défensivement, sur les ballons aériens, et il a été capable d’être décisif… Il correspond au jeu qu’on veut faire : dynamique, collectif, un brin spectaculaire ».
Le baromètre du jeu offensif
Et dans la recherche de ce jeu qui a porté l’UBB la saison dernière, Santiago Cordero sert un peu de baromètre. Car à l’image de l’équipe, lui aussi s’est montré plus discret avant son départ pour le Tri-Nations. « En début de saison, l’équipe ne jouait pas bien collectivement, reconnaît le manager girondin. Il n’y avait pas de continuité. Et malgré tout, les joueurs ont besoin que le collectif marche bien pour se mettre en évidence, surtout à des postes comme à l’aile où tu es en bout de chaîne ».
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L’arrivée de Bautista Delguy, l’autre ailier international argentin (23 ans, 17 sélections) engagé par l’UBB comme joueur supplémentaire suite à la blessure de Geoffrey Cros, fait saliver Christophe Urios. « Il me tarde de les voir tous les deux », glisse le manager, un petit sourire aux coins des lèvres. Dès dimanche pour le déplacement à Toulouse ? « On verra, on verra… »
Le chiffre : 7
Le nombre d’essais inscrits cette saison par Santiago Cordero en 8 matchs avec l’UBB : 1 face à Édimbourg en quart de finale de Challenge Cup, 2 en Top 14 (face à Brive, à Pau) et 4 en Champions Cup (1 à Northampton, 3 face aux Dragons). La saison dernière, il avait inscrit 8 essais en 17 matchs.
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Re: Santiago Cordero
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Top 14 : Santiago Cordero signe « un retour fracassant » avec l’UBB
Par Yoan Leshauriès - y.leshauries@sudouest.fr
Après avoir rongé son frein lors de la tournée d’automne avec l’Argentine, l’ailier a pesé dans la victoire bonifiée de l’Union Bordeaux-Bègles sur le terrain du Racing 92 (14-37) ce dimanche, en signant un triplé en seconde période
Auteur d’un triplé, son deuxième sous les couleurs girondines (après celui-ci face à Newport la saison dernière en Champions Cup), Santiago Cordero (27 ans) a été le symbole de l’efficacité offensive de l’Union Bordeaux-Bègles ce dimanche sur le terrain du Racing 92. Signant trois essais en seconde période, et ce en l’espace de 14 minutes, l’ailier international argentin (37 sélections) a pesé dans la victoire bonifiée (14-37). « Je suis très content. Un triplé, c’est le genre de choses qu’on aimerait faire tous les week-ends mais je crois que ce n’est pas possible », s’amuse-t-il.
Comme son équipe, Santiago Cordero a souffert en première période. Il s’est retrouvé sur les fesses en tentant de s’interposer sur l’essai de Teddy Thomas (4e), ce dernier l’a même chambré ballon en main lui faisant signe de venir défendre sur lui avant de le déborder… L’Argentin a gardé son sang-froid. « Je ne sais pas si ça a motivé mes joueurs mais on s’en est servi, souligne le manager Christophe Urios. C’est la première fois que je vois ça. La vie est souvent juste. À la mi-temps, je leur ai dit qu’ils nous prenaient pour des cons. Qu’il fallait monter le curseur ». « On s’est dit que nous étions un peu timides, qu’il fallait les jouer les un-contre-un. C’est ce qu’on a fait et bien fait je pense », poursuit Santiago Cordero, qui a répondu sur le terrain en seconde période.
En toute modestie
Servi par une belle chistera de Seuteni, l’Argentin était à la conclusion du deuxième essai girondin (51e). Quatre minutes plus tard, il résistait à la pression de trois défenseurs franciliens pour aplatir en coin (55e). Intenable, il tapait à suivre pour effacer quatre défenseurs, prolongeait au pied pour signer le triplé (65e). « Sur ce coup-là, j’ai un peu de chance », avoue-t-il. Il était même à deux doigts du quadruplé mais mettait le pied en touche avant d’aplatir (71e). « J’étais un peu fatigué, s’excuse-t-il tout sourire. Mais on a gagné, on a les 5 points, alors c’est bon ».
Après avoir rongé son frein au cours de la tournée d’automne où il n’a joué qu’un seul match avec l’Argentine en Italie (titulaire, 1 essai), Santiago Cordero a signé « un retour fracassant » selon les mots de Mahamadou Diaby, le capitaine de l’UBB : « Je l’ai regardé dans le bus, il ne disait rien, il réfléchissait… Je me suis dit : il est dans son match. Je ne me suis pas trompé. Il a fait parler son talent. On le connaît : quand il revient de sélection, on est content parce qu’on sait ce qu’il va nous apporter. Il l’a encore montré. C’est un grand joueur. Et les grands joueurs se révèlent dans les grands matchs ».
« Santi a été frustré de ne pas pouvoir jouer beaucoup avec l’Argentine, constate le manager Christophe Urios. Quand il a repris avec nous lundi dernier, il se sentait bien. C’est un joueur décisif, il marque trois essais. On avait décidé sur ce match de mettre les ballons dans les couloirs, parce qu’on trouvait que les Racingmen ne se déplaçaient pas vite. Les ailiers ont donc touché beaucoup de ballons. Santi a été servi dans de bonnes conditions, il a mis de la vitesse. C’est une bonne chose. On a retrouvé le Santi des grands moments. » De bon augure avant le choc au sommet face au Stade Toulousain ce samedi (21 h 05) à Chaban-Delmas.
Prochain match
Bordeaux-Bègles (2e/38 pts) - Toulouse (1er/40 pts), ce samedi (21 h 05) au stade Chaban-Delmas de Bordeaux (en direct sur Canal +).
Top 14 : Santiago Cordero signe « un retour fracassant » avec l’UBB
Par Yoan Leshauriès - y.leshauries@sudouest.fr
Après avoir rongé son frein lors de la tournée d’automne avec l’Argentine, l’ailier a pesé dans la victoire bonifiée de l’Union Bordeaux-Bègles sur le terrain du Racing 92 (14-37) ce dimanche, en signant un triplé en seconde période
Auteur d’un triplé, son deuxième sous les couleurs girondines (après celui-ci face à Newport la saison dernière en Champions Cup), Santiago Cordero (27 ans) a été le symbole de l’efficacité offensive de l’Union Bordeaux-Bègles ce dimanche sur le terrain du Racing 92. Signant trois essais en seconde période, et ce en l’espace de 14 minutes, l’ailier international argentin (37 sélections) a pesé dans la victoire bonifiée (14-37). « Je suis très content. Un triplé, c’est le genre de choses qu’on aimerait faire tous les week-ends mais je crois que ce n’est pas possible », s’amuse-t-il.
Comme son équipe, Santiago Cordero a souffert en première période. Il s’est retrouvé sur les fesses en tentant de s’interposer sur l’essai de Teddy Thomas (4e), ce dernier l’a même chambré ballon en main lui faisant signe de venir défendre sur lui avant de le déborder… L’Argentin a gardé son sang-froid. « Je ne sais pas si ça a motivé mes joueurs mais on s’en est servi, souligne le manager Christophe Urios. C’est la première fois que je vois ça. La vie est souvent juste. À la mi-temps, je leur ai dit qu’ils nous prenaient pour des cons. Qu’il fallait monter le curseur ». « On s’est dit que nous étions un peu timides, qu’il fallait les jouer les un-contre-un. C’est ce qu’on a fait et bien fait je pense », poursuit Santiago Cordero, qui a répondu sur le terrain en seconde période.
En toute modestie
Servi par une belle chistera de Seuteni, l’Argentin était à la conclusion du deuxième essai girondin (51e). Quatre minutes plus tard, il résistait à la pression de trois défenseurs franciliens pour aplatir en coin (55e). Intenable, il tapait à suivre pour effacer quatre défenseurs, prolongeait au pied pour signer le triplé (65e). « Sur ce coup-là, j’ai un peu de chance », avoue-t-il. Il était même à deux doigts du quadruplé mais mettait le pied en touche avant d’aplatir (71e). « J’étais un peu fatigué, s’excuse-t-il tout sourire. Mais on a gagné, on a les 5 points, alors c’est bon ».
Après avoir rongé son frein au cours de la tournée d’automne où il n’a joué qu’un seul match avec l’Argentine en Italie (titulaire, 1 essai), Santiago Cordero a signé « un retour fracassant » selon les mots de Mahamadou Diaby, le capitaine de l’UBB : « Je l’ai regardé dans le bus, il ne disait rien, il réfléchissait… Je me suis dit : il est dans son match. Je ne me suis pas trompé. Il a fait parler son talent. On le connaît : quand il revient de sélection, on est content parce qu’on sait ce qu’il va nous apporter. Il l’a encore montré. C’est un grand joueur. Et les grands joueurs se révèlent dans les grands matchs ».
« Santi a été frustré de ne pas pouvoir jouer beaucoup avec l’Argentine, constate le manager Christophe Urios. Quand il a repris avec nous lundi dernier, il se sentait bien. C’est un joueur décisif, il marque trois essais. On avait décidé sur ce match de mettre les ballons dans les couloirs, parce qu’on trouvait que les Racingmen ne se déplaçaient pas vite. Les ailiers ont donc touché beaucoup de ballons. Santi a été servi dans de bonnes conditions, il a mis de la vitesse. C’est une bonne chose. On a retrouvé le Santi des grands moments. » De bon augure avant le choc au sommet face au Stade Toulousain ce samedi (21 h 05) à Chaban-Delmas.
Prochain match
Bordeaux-Bègles (2e/38 pts) - Toulouse (1er/40 pts), ce samedi (21 h 05) au stade Chaban-Delmas de Bordeaux (en direct sur Canal +).
Dernière édition par Scalp le Lun 29 Nov 2021 - 14:03, édité 1 fois
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Re: Santiago Cordero
Un joueur à prolonger impérativement, je ne sais jusqu'à quand va son contrat, il me semble que c'était une rallonge de 2 saisons, mais avec le départ de Lam, on a de quoi être optimiste.
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Re: Santiago Cordero
scalp peux-tu mettre cet article en clair :
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/ubb-santiago-cordero-propulse-au-poste-de-demi-de-melee-face-aux-scarlets-7771056.php
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/ubb-santiago-cordero-propulse-au-poste-de-demi-de-melee-face-aux-scarlets-7771056.php
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Re: Santiago Cordero
marchal a écrit:scalp peux-tu mettre cet article en clair :
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/ubb-santiago-cordero-propulse-au-poste-de-demi-de-melee-face-aux-scarlets-7771056.php
UBB : Santiago Cordero propulsé au poste de demi de mêlée face aux Scarlets
Par Yoan Leshauriès
Lucu et Lesgourgues forfaits, l’ailier argentin titulaire en 9
Pénurie de neuf à l’Union Bordeaux-Bègles. Jules Gimbert est blessé. James Hart, son joker médical, est inapte suite à une mauvaise réaction au vaccin et ne jouera finalement pas avec le club girondin. Selon nos informations, Kerman Aurrekoetxea (Biarritz) est attendu à l’UBB pour le remplacer. Ce samedi, Maxime Lucu et Yann Lesgourgues ont été testés positifs au Covid-19 et ont été placés à l’isolement. Face aux Scarlets, Santiago Cordero, l’ailier international argentin (28 ans), sera donc titulaire en tant que demi de mêlée, un poste inhabituel, auquel il a toutefois joué des bouts de matchs pendant la dernière tournée de novembre.
« Un attaquant de plus »
« De façon très spontanée, il m’a dit qu’il était dispo, explique Christophe Urios. L’inconvénient de cette situation, c’est que sur le plan de l’organisation de notre jeu, on sera probablement un peu moins fluides, c’est évident. Mais l’avantage que j’y vois, c’est qu’on met un attaquant de plus sur le terrain. Et comme on a besoin d’attaquer face à cette équipe galloise, l’avantage sera plus fort que l’inconvénient. »
Lors de la mise en place, Santiago Cordero a répété ses gammes auprès d’Heini Adams, l’entraîneur en charge des skills. L’Argentin s’est ensuite entretenu avec le manager pour peaufiner les derniers réglages. « On demande à Santi de faire ce qu’il n’a pas l’habitude de faire mais c’est un grand joueur, je sais qu’il en est capable », déclare le capitaine Jandre Marais.
« Les Gallois vont lui mettre beaucoup de pression en attaquant les rucks, en le chassant, on le sait, souligne Christophe Urios. C’est là que nos avants doivent être encore plus forts. C’est tout le challenge du match ». Les lignes arrière auront elles aussi un rôle à jouer. « Il faut ajouter de la communication, le suppléer dans des tâches, l’annonce des combinaisons, énumère l’ailier Geoffrey Cros. Mais c’est un très grand joueur, il sait s’adapter. On va faire au mieux pour lui rendre les choses plus faciles ».
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Re: Santiago Cordero
Très gros match de Santi. Il a mis le feu à la défense galloise.
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Re: Santiago Cordero
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Re: Santiago Cordero
scalp peux tu mettre cet article en clair, merçi
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Replace-en-demi-de-melee-santiago-cordero-a-brille-avec-l-ubb/1311076
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marchal- Centre de presse
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Re: Santiago Cordero
marchal a écrit:scalp peux tu mettre cet article en clair, merçi
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Replace-en-demi-de-melee-santiago-cordero-a-brille-avec-l-ubb/1311076
Replacé en demi de mêlée, Santiago Cordero a brillé avec l'UBB
Positionné au poste de demi de mêlée au pied levé, l'Argentin Santiago Cordero, habituellement ailier, a été l'un des grands artisans de la victoire bonifiée de Bordeaux-Bègles face à Llanelli.
Maxime Raulin,
Le match de Santiago Cordero aurait pu se conclure au presque parfait si l'arbitre n'avait pas eu recours à la vidéo, synonyme d'annulation de son essai sur un sprint de cinquante mètres à la dernière minute de la partie (79e). « Je suis un peu déçu, ça aurait été un bon souvenir », a souri l'Argentin après la douche. L'habituel ailier aux chaussures fluo s'était échappé sur l'aile gauche et avait déposé son vis-à-vis. Rien d'étonnant. Sauf que dimanche, il avait le numéro 9 dans le dos.
Une première depuis le début de sa carrière. Maxime Lucu et Yann Lesgourgues, positifs au Covid, Jules Gimbert (genou) et James Hart (souffrant), indisponibles, c'est lui qui s'était proposé pour assumer le rôle de demi de mêlée face aux Scarlets la veille du match. « Au début, j'ai ressenti beaucoup de choses, a glissé Cordero à l'issue de la rencontre. De l'excitation, de la peur, celle de mal faire et que l'équipe soit déçue. Mais j'ai demandé aux autres de me parler pour m'aider. Puis j'ai joué comme je sais le faire. » Juste et bien, avec en prime une victoire bonifiée pour l'Union Bordeaux-Bègles (45-10), synonyme de grand pas vers la qualification pour les huitièmes de finale.
« Il s'en est bien sorti, a confirmé le manager de l'UBB, Christophe Urios. "Santi" à la mêlée, c'est une vraie option. Pas comme titulaire, mais en cours de match si besoin. Il a beaucoup travaillé à ce poste quand on ne trouvait pas de joker médical. »
« Il a fait le boulot, a également souligné l'ex demi de mêlée Dimitri Yachvili (61 sélections), qui commentait la rencontre pour France Télévisions. Il a notamment été à l'aise sur ses ballons de récupération sur les seconds rideaux. Il a également été au rendez-vous physiquement en étant bien collé au ballon. Ce n'était pas évident. À l'aile, il est habitué à sprinter. Là, il faut toujours être à 12, 13 ou 14 km/h pour être partout où se trouve le ballon. Bravo à lui. » « C'est grâce aux avants, a pour sa part remercié Cordero. C'est plus facile de jouer 9 quand ils avancent, les ballons sont plus propres derrière les rucks. »
« J'aime bien jouer neuf car tu peux toucher des ballons et faire marquer des essais, mais j'espère retrouver mon poste d'ailier, c'est plus facile »
Santiago Cordero
Après vingt premières minutes hésitantes (placement, jeu au pied direct en touche), le Puma (28 ans ; 43 sélections) est, comme son équipe, entré dans son match, Avec comme déclic le premier essai de la partie au terme d'un magnifique mouvement offensif ponctué notamment par un « une-deux » entre le néo-demi de mêlée et son acolyte Matthieu Jalibert. Six minutes plus tard, le Puma a déclenché quelques crochets électrisants pour fixer trois défenseurs gallois avant de servir dans un timing parfait son arrière Bielle-Biarrey qui n'avait plus qu'à filer derrière les poteaux (14-0, 27e).
Derrière son écran, Maxime Lucu devait se régaler. Et Cordero a récidivé au coeur de la seconde période, mettant dans le vent quatre défenseurs après un mauvais jeu au pied gallois, avant de fixer le dernier défenseur et servir Lamothe (58e, 33-5). Le match était définitivement plié. « Il a été comme je l'attendais, je n'ai pas été surpris par sa performance, a encore relevé Christophe Urios. Sur l'organisation, avec Matthieu (Jalibert), il a gardé le cap. Comme on l'espérait, il a été un attaquant de plus. Ce qu'on perdait en défense, on l'a gagné en attaque. »
C'est vrai que sur certains jeux au pied de pression, on a senti que l'Argentin ne savait pas où se placer. Mais il s'est employé en défense, comme ce sauvetage en début de seconde période où il a empêché le talonneur Ryan Elias d'aplatir dans l'en-but bordelais (41e).
On l'a aussi vu taper un renvoi (63e) puis passer la transformation, en coin, du septième et dernier essai de l'après-midi (Bielle-Biarrey, 74e). « J'aime bien jouer neuf car tu peux toucher des ballons et faire marquer des essais, mais j'espère retrouver mon poste d'ailier, c'est plus facile », a conclu Cordero avant de s'éclipser dans le brouillard bordelais.
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Re: Santiago Cordero
https://www.midi-olympique.fr/2022/06/09/top-14-bordeaux-begles-santiago-cordero-parcours-dun-grand-voyageur-10347822.php
Top 14 - Bordeaux-Bègles : Santiago Cordero, parcours d’un grand voyageur
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L’ailier des Pumas est arrivé à Bordeaux-Bègles en même temps que Christophe Urios, en 2019. Il est devenu l’une des armes offensives décisives de l’UBB. Tout un département comptera sur ses fameux crochets pour retrouver les demi-finales.
Ça nous avait un peu échappé sur le coup. Mais contre Lyon, pour le dernier match de la saison régulière à Chaban-Delmas, il a fêté son cinquantième match sous le maillot de l’UBB. Pour un joueur arrivé en 2019 et potentiellement international, le chiffre en dit long sur l’importance qu’a prise Santiago Cordero à l’UBB. Le petit lutin argentin a donc découvert Bordeaux en même temps que Christophe Urios.
Avec Maxime Lucu, il est l’un des joueurs totems de l’ère Urios, dans le genre « Saeta Rubia », une flèche blonde à la Alfredo Di Stefano avec une sorte d’éternelle jeunesse. Il est frappant quand on se retrouve en face de lui de constater son allure juvénile, alors qu’il a déjà 29 ans et tout un parcours derrière lui.
Il va retrouver dimanche le Racing, un adversaire qui lui a si bien réussi le 29 novembre dernier quand il signa à l’Arena de Nanterre un triplé en quinze minutes, héros d’une victoire magnifique de l’UBB : 37-14, l’un des plus beaux exploits de l’UBB sous l’ère Urios. Ce jour-là, Santiago Cordero était tellement euphotique qu’il poussa le curseur jusqu’au quadruplé, mais son dernier essai fut refusé à la vidéo.
Un film était sorti sur l’aventure de la Coupe du monde 2007 avec Agustin Pichot et toute sa bande. Pendant toute une période, j’ai dû le voir une fois par jour.
On se souvient qu’il revenait juste d’une campagne automnale tristounette avec les Pumas. Le sélectionneur Mario Ledesma ne lui avait offert qu’une sélection sur trois possibles, mais il avait marqué un essai contre l’Italie. Quand on le voit multiplier les courses dangereuses avec l’UBB, on se demande comment un sélectionneur peut se passer de lui et comment, il a pu manquer la Coupe du Monde 2019. Mario Ledesma ne l’avait pas mis sur sa première liste alors que « Santi » faisait une saison exceptionnelle en Angleterre.
Puis il l’avait rappelé in extremis pour le Tournoi de l’Hémisphère sud avant, à nouveau, de se passer de ses services pour le Mondial. Le choix avait interpellé sur le moment, à l’instar des absences de Facundo Isa ou de Juan Imhoff. On avait compris que la Fédération argentine privilégiait ceux qui étaient restés au pays avec la franchise des Jaguares. Santiago Cordero, lui, avait signé à Exeter début 2018. Évidemment, notre raisonnement est subjectif, mais on s’est toujours dit que les Pumas auraient été plus dangereux avec leur lutin blond, tant mieux pour le XV de France, vainqueur d’extrême justesse 23-21 à Tokyo (Matias Moroni et Ramiro Moyano aux ailes).
Privé de mondial 2019
Santiago retrace ce moment forcément difficile : « C’était une déception car je sortais d’une saison réussie avec Exeter. Mais Mario Ledesma avait travaillé deux ans avec les Jaguares et il les connaissait très bien. Il m’a prévenu qu’il avait ses quatre gars pour le trident arrière, et que derrière eux j’aurai peu de temps de jeu. Il a ajouté qu’il préférait prendre un joueur plus jeune pour être réserviste et que comme ça, je pourrais me consacrer pleinement à mon nouveau club. Malgré ma déception, j’étais content, car il m’a dit la vérité. »
On se souvient de son premier match, début septembre 2019 et une victoire à Castres (34-32), pour le premier retour de Christophe Urios dans son ancien club. Il n’avait pas marqué, mais ses interventions incisives prouvèrent tout de suite l’importance de son recrutement. Le Puma avait l’étoffe pour faire franchir un cap à l’UBB. Il a déjà marqué 21 essais sous le maillot frappé du scapulaire, dont deux triplés, face au Racing et en Coupe d’Europe face aux Newport Gwent Dragons en décembre 2020.
Santiago avait été énorme avec les moins de 20 ans, tout le monde a compris que c’était un facteur X, un gars capable de faire exploser les défenses les mieux organisées par ses prises de risque.
Santiago Cordero a été formé dans l’agglomération de Buenos Aires chez les Regatas de Bella Vista. Club sérieux sans être non plus l’une des écuries les plus productives en internationaux argentins outre Santiago. « Mon père a joué un peu, jusqu’à 17 ans, mais ma famille n’était pas spécialement fan de rugby. J’ai découvert ce sport à l’école avec un entraîneur qui était de Bella Vista. C’est comme ça que j’ai commencé. » Il découvre alors les Pumas dont il avait peu entendu parler dans sa prime enfance : « Un film était sorti sur l’aventure de la Coupe du monde 2007 avec Agustin Pichot et toute sa bande. Pendant toute une période, j’ai dû le voir une fois par jour. »
Sur un plan plus personnel, il s’identifiait au Gallois Shane Williams, souris plus maline que les chats : « Ahhh, ses fameux tchic-tchac. » Son itinéraire est celui d’un attaquant surdoué évidemment, celui qui attire immédiatement les regards des spécialistes et des profanes. « En Argentine, il y a les « Trials » où chaque club envoie trois, quatre ou cinq joueurs dans des sortes de tournois où tout le monde est mélangé. On est réparti par couleurs de maillot. Je me suis retrouvé chez les rouges, j’ai fait des matchs avec des gars de tout le pays, de Buenos Aires, de Tuciman de Rosario. Et puis, peu après j’ai reçu chez moi une lettre qui me disait qu’on avait pensé à moi pour représenter la Province de Buenos Aires mais aussi l’Union argentine de rugby. Sur le coup, je n’ai pas bien compris la différence. C’était parce qu’à cet âge-là, le tournoi des Provinces est important. Du jour au lendemain, je me suis retrouvé à m’entraîner presque tous les jours, avec mon club, ma province et la fédération, tout en continuant l’école. À la fin de l’année scolaire, je me suis préparé à aller à l’université, mais j’ai commencé à voyager pour le rugby car je me suis retrouvé à la coupe du monde des moins de 20 ans en Afrique du Sud alors que j’étais surclassé. Je fais partie de la génération Isa, Lavanini, Montoya… Nous sommes allés jusqu’en demi-finale. »
Toujours à la recherche d’un titre
C’est cette compétition et l’année 2012 qui ont tout changé pour lui. Mauricio Reggiardo qui faisait partie du staff des Pumas se souvient. « Il avait été énorme avec les moins de 20 ans, tout le monde a compris que c’était un facteur X, un gars capable de faire exploser les défenses les mieux organisées par ses prises de risques. Il nous avait tapés dans l’œil. » Santiago reprend : « Je me suis retrouvé appelé par Santiago Phelan chez les Pumas pour la tournée de novembre en Europe. Je me suis retrouvé soudain avec des gars comme Felipe Contepomi ou Patricio Albacete, ce n’était pas rien. »
De quoi impressionner un joueur de 18 ans de nature timide : « Sur le plan amical, j’étais proche de gars comme Agustin Creevy ou Leonardo Senatore, même s’ils étaient un peu plus vieux que moi. » Cette année 2012 le précipita brutalement dans le grand bain : « J’ai signé un contrat professionnel, je ne pouvais plus jouer avec mon club qui était amateur. Mais en 2012, j’ai aussi été appelé par l’entraîneur de l’équipe nationale à sept. J’ai donc fait des étapes du circuit mondial. J’ai commencé à pas mal voyager. »
Santiago fut happé par le rugby de haut niveau : « J’ai fait partie de l’équipe des Pampas qui faisait la Vodacom Cup en Afrique du Sud. La fédération nous faisait faire beaucoup de choses différentes, c’était la seule façon de garder le rythme, c’était comme ça, mais ça demandait beaucoup de sacrifices. »
Retracer le parcours de Santi, c’est se rendre compte de la difficulté de pratiquer le rugby de haut niveau en Argentine et ce pour des raisons géographiques. Le pays des Gauchos est isolé du reste des grandes nations. « Après 2015, j’ai fait partie des Jaguares sous la direction de Raul Perez. C’était une expérience formidable, mais l’effectif n’était pas pléthorique, nous faisions beaucoup de matchs et il y avait tellement de voyages. »
On sent bien à travers ses propos combien cette vie itinérante peut-être pesante. Et combien l’expérience des Pumas entre 2015 et 2019, si séduisante qu’elle fut vue de l’extérieur, a représenté beaucoup d’abnégation pour ceux qui l’ont vécue. Un tribut si lourd payé aux aéroports, aux avions et aux hôtels, au décalage horaire et au final à la vie personnelle.
Avec le recul, on comprend mieux qu’il ait eu envie de répondre aux sirènes d’Exeter au cours de la saison 2017-2018 : « J’y suis arrivé comme joker médical et j’y suis resté une saison et demie. Une expérience formidable dans une belle ville. Nous sommes allés jusqu’en finale du championnat d’Angleterre. Pour moi cette expérience m’a aussi amené de la tranquillité. En Argentine, quand tu es international, joueur de l’unique équipe professionnelle du pays, tout le monde te regarde. En Angleterre, j’ai ressenti moins de pression. Cette saison 2018-2019 fait partie de mes meilleurs souvenirs, j’ai réussi pas mal de choses. L’entraîneur des lignes arrières Ali Hephner est l’un des techniciens qui m’a le plus fait progresser avec Daniel Hourcade, ancien sélectionneur des Pumas. »
Il ne le cache pas, le Top 14 lui paraît plus dur : « Oui, clairement, en France tu as la tête constamment dans le guidon, tu ne peux pas te relâcher et les saisons sont tellement longues que tu as moins le temps d’apprécier les bons moments. »
À Bordeaux, il a découvert une autre ville très belle, un personnel qui l’a vraiment impressionné – Semi Radradra- et un coach Christophe Urios qui a clairement expliqué qu’il désirait un titre. Ça tombe bien, Santiago Cordero n’en a toujours pas gagné depuis qu’il met le feu, crampons au pied aux défenses adverses.
L’épisode de 2019 n’a pas sonné le glas de la carrière internationale de Santiago Cordero. Depuis Mario Ledesma lui a fait faire neuf matchs dont sept comme titulaire. Il a participé à la victoire historique face aux All Blacks du 14 novembre 2020 : « En plein Covid-19, un souvenir extraordinaire évidemment, même si je n’ai joué que dix minutes. » Michael Cheika, le nouveau sélectionneur l’a couché sur sa première liste. Santiago a trouvé un nouvel aiguillon à représenter son pays : jouer enfin avec son frère Facundo, de six ans son cadet, appelé en novembre. « Oui, il joue lui aussi à Exeter. Il vient juste de devenir international, c’est mon grand objectif de jouer avec lui. »
Digest
Né le : 6 décembre 1993 à Buenos-Aires
Mensurations : 1, 75 m, 83 kg
Surnom : « Santi »
Poste : ailier, arrière demi de mêlée en dépannage
Clubs successifs : Regatas de Bella Vista, Jaguares, Exeter, Bordeaux-Bègles.
Sélections nationales : 33
1er match en sélection : Angleterre-Argentine à Twickenham, le 9 novembre 2013.
Points en sélection : 75 (15 essais)
Jérôme Prévot
Top 14 - Bordeaux-Bègles : Santiago Cordero, parcours d’un grand voyageur
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L’ailier des Pumas est arrivé à Bordeaux-Bègles en même temps que Christophe Urios, en 2019. Il est devenu l’une des armes offensives décisives de l’UBB. Tout un département comptera sur ses fameux crochets pour retrouver les demi-finales.
Ça nous avait un peu échappé sur le coup. Mais contre Lyon, pour le dernier match de la saison régulière à Chaban-Delmas, il a fêté son cinquantième match sous le maillot de l’UBB. Pour un joueur arrivé en 2019 et potentiellement international, le chiffre en dit long sur l’importance qu’a prise Santiago Cordero à l’UBB. Le petit lutin argentin a donc découvert Bordeaux en même temps que Christophe Urios.
Avec Maxime Lucu, il est l’un des joueurs totems de l’ère Urios, dans le genre « Saeta Rubia », une flèche blonde à la Alfredo Di Stefano avec une sorte d’éternelle jeunesse. Il est frappant quand on se retrouve en face de lui de constater son allure juvénile, alors qu’il a déjà 29 ans et tout un parcours derrière lui.
Il va retrouver dimanche le Racing, un adversaire qui lui a si bien réussi le 29 novembre dernier quand il signa à l’Arena de Nanterre un triplé en quinze minutes, héros d’une victoire magnifique de l’UBB : 37-14, l’un des plus beaux exploits de l’UBB sous l’ère Urios. Ce jour-là, Santiago Cordero était tellement euphotique qu’il poussa le curseur jusqu’au quadruplé, mais son dernier essai fut refusé à la vidéo.
Un film était sorti sur l’aventure de la Coupe du monde 2007 avec Agustin Pichot et toute sa bande. Pendant toute une période, j’ai dû le voir une fois par jour.
On se souvient qu’il revenait juste d’une campagne automnale tristounette avec les Pumas. Le sélectionneur Mario Ledesma ne lui avait offert qu’une sélection sur trois possibles, mais il avait marqué un essai contre l’Italie. Quand on le voit multiplier les courses dangereuses avec l’UBB, on se demande comment un sélectionneur peut se passer de lui et comment, il a pu manquer la Coupe du Monde 2019. Mario Ledesma ne l’avait pas mis sur sa première liste alors que « Santi » faisait une saison exceptionnelle en Angleterre.
Puis il l’avait rappelé in extremis pour le Tournoi de l’Hémisphère sud avant, à nouveau, de se passer de ses services pour le Mondial. Le choix avait interpellé sur le moment, à l’instar des absences de Facundo Isa ou de Juan Imhoff. On avait compris que la Fédération argentine privilégiait ceux qui étaient restés au pays avec la franchise des Jaguares. Santiago Cordero, lui, avait signé à Exeter début 2018. Évidemment, notre raisonnement est subjectif, mais on s’est toujours dit que les Pumas auraient été plus dangereux avec leur lutin blond, tant mieux pour le XV de France, vainqueur d’extrême justesse 23-21 à Tokyo (Matias Moroni et Ramiro Moyano aux ailes).
Privé de mondial 2019
Santiago retrace ce moment forcément difficile : « C’était une déception car je sortais d’une saison réussie avec Exeter. Mais Mario Ledesma avait travaillé deux ans avec les Jaguares et il les connaissait très bien. Il m’a prévenu qu’il avait ses quatre gars pour le trident arrière, et que derrière eux j’aurai peu de temps de jeu. Il a ajouté qu’il préférait prendre un joueur plus jeune pour être réserviste et que comme ça, je pourrais me consacrer pleinement à mon nouveau club. Malgré ma déception, j’étais content, car il m’a dit la vérité. »
On se souvient de son premier match, début septembre 2019 et une victoire à Castres (34-32), pour le premier retour de Christophe Urios dans son ancien club. Il n’avait pas marqué, mais ses interventions incisives prouvèrent tout de suite l’importance de son recrutement. Le Puma avait l’étoffe pour faire franchir un cap à l’UBB. Il a déjà marqué 21 essais sous le maillot frappé du scapulaire, dont deux triplés, face au Racing et en Coupe d’Europe face aux Newport Gwent Dragons en décembre 2020.
Santiago avait été énorme avec les moins de 20 ans, tout le monde a compris que c’était un facteur X, un gars capable de faire exploser les défenses les mieux organisées par ses prises de risque.
Santiago Cordero a été formé dans l’agglomération de Buenos Aires chez les Regatas de Bella Vista. Club sérieux sans être non plus l’une des écuries les plus productives en internationaux argentins outre Santiago. « Mon père a joué un peu, jusqu’à 17 ans, mais ma famille n’était pas spécialement fan de rugby. J’ai découvert ce sport à l’école avec un entraîneur qui était de Bella Vista. C’est comme ça que j’ai commencé. » Il découvre alors les Pumas dont il avait peu entendu parler dans sa prime enfance : « Un film était sorti sur l’aventure de la Coupe du monde 2007 avec Agustin Pichot et toute sa bande. Pendant toute une période, j’ai dû le voir une fois par jour. »
Sur un plan plus personnel, il s’identifiait au Gallois Shane Williams, souris plus maline que les chats : « Ahhh, ses fameux tchic-tchac. » Son itinéraire est celui d’un attaquant surdoué évidemment, celui qui attire immédiatement les regards des spécialistes et des profanes. « En Argentine, il y a les « Trials » où chaque club envoie trois, quatre ou cinq joueurs dans des sortes de tournois où tout le monde est mélangé. On est réparti par couleurs de maillot. Je me suis retrouvé chez les rouges, j’ai fait des matchs avec des gars de tout le pays, de Buenos Aires, de Tuciman de Rosario. Et puis, peu après j’ai reçu chez moi une lettre qui me disait qu’on avait pensé à moi pour représenter la Province de Buenos Aires mais aussi l’Union argentine de rugby. Sur le coup, je n’ai pas bien compris la différence. C’était parce qu’à cet âge-là, le tournoi des Provinces est important. Du jour au lendemain, je me suis retrouvé à m’entraîner presque tous les jours, avec mon club, ma province et la fédération, tout en continuant l’école. À la fin de l’année scolaire, je me suis préparé à aller à l’université, mais j’ai commencé à voyager pour le rugby car je me suis retrouvé à la coupe du monde des moins de 20 ans en Afrique du Sud alors que j’étais surclassé. Je fais partie de la génération Isa, Lavanini, Montoya… Nous sommes allés jusqu’en demi-finale. »
Toujours à la recherche d’un titre
C’est cette compétition et l’année 2012 qui ont tout changé pour lui. Mauricio Reggiardo qui faisait partie du staff des Pumas se souvient. « Il avait été énorme avec les moins de 20 ans, tout le monde a compris que c’était un facteur X, un gars capable de faire exploser les défenses les mieux organisées par ses prises de risques. Il nous avait tapés dans l’œil. » Santiago reprend : « Je me suis retrouvé appelé par Santiago Phelan chez les Pumas pour la tournée de novembre en Europe. Je me suis retrouvé soudain avec des gars comme Felipe Contepomi ou Patricio Albacete, ce n’était pas rien. »
De quoi impressionner un joueur de 18 ans de nature timide : « Sur le plan amical, j’étais proche de gars comme Agustin Creevy ou Leonardo Senatore, même s’ils étaient un peu plus vieux que moi. » Cette année 2012 le précipita brutalement dans le grand bain : « J’ai signé un contrat professionnel, je ne pouvais plus jouer avec mon club qui était amateur. Mais en 2012, j’ai aussi été appelé par l’entraîneur de l’équipe nationale à sept. J’ai donc fait des étapes du circuit mondial. J’ai commencé à pas mal voyager. »
Santiago fut happé par le rugby de haut niveau : « J’ai fait partie de l’équipe des Pampas qui faisait la Vodacom Cup en Afrique du Sud. La fédération nous faisait faire beaucoup de choses différentes, c’était la seule façon de garder le rythme, c’était comme ça, mais ça demandait beaucoup de sacrifices. »
Retracer le parcours de Santi, c’est se rendre compte de la difficulté de pratiquer le rugby de haut niveau en Argentine et ce pour des raisons géographiques. Le pays des Gauchos est isolé du reste des grandes nations. « Après 2015, j’ai fait partie des Jaguares sous la direction de Raul Perez. C’était une expérience formidable, mais l’effectif n’était pas pléthorique, nous faisions beaucoup de matchs et il y avait tellement de voyages. »
On sent bien à travers ses propos combien cette vie itinérante peut-être pesante. Et combien l’expérience des Pumas entre 2015 et 2019, si séduisante qu’elle fut vue de l’extérieur, a représenté beaucoup d’abnégation pour ceux qui l’ont vécue. Un tribut si lourd payé aux aéroports, aux avions et aux hôtels, au décalage horaire et au final à la vie personnelle.
Avec le recul, on comprend mieux qu’il ait eu envie de répondre aux sirènes d’Exeter au cours de la saison 2017-2018 : « J’y suis arrivé comme joker médical et j’y suis resté une saison et demie. Une expérience formidable dans une belle ville. Nous sommes allés jusqu’en finale du championnat d’Angleterre. Pour moi cette expérience m’a aussi amené de la tranquillité. En Argentine, quand tu es international, joueur de l’unique équipe professionnelle du pays, tout le monde te regarde. En Angleterre, j’ai ressenti moins de pression. Cette saison 2018-2019 fait partie de mes meilleurs souvenirs, j’ai réussi pas mal de choses. L’entraîneur des lignes arrières Ali Hephner est l’un des techniciens qui m’a le plus fait progresser avec Daniel Hourcade, ancien sélectionneur des Pumas. »
Il ne le cache pas, le Top 14 lui paraît plus dur : « Oui, clairement, en France tu as la tête constamment dans le guidon, tu ne peux pas te relâcher et les saisons sont tellement longues que tu as moins le temps d’apprécier les bons moments. »
À Bordeaux, il a découvert une autre ville très belle, un personnel qui l’a vraiment impressionné – Semi Radradra- et un coach Christophe Urios qui a clairement expliqué qu’il désirait un titre. Ça tombe bien, Santiago Cordero n’en a toujours pas gagné depuis qu’il met le feu, crampons au pied aux défenses adverses.
L’épisode de 2019 n’a pas sonné le glas de la carrière internationale de Santiago Cordero. Depuis Mario Ledesma lui a fait faire neuf matchs dont sept comme titulaire. Il a participé à la victoire historique face aux All Blacks du 14 novembre 2020 : « En plein Covid-19, un souvenir extraordinaire évidemment, même si je n’ai joué que dix minutes. » Michael Cheika, le nouveau sélectionneur l’a couché sur sa première liste. Santiago a trouvé un nouvel aiguillon à représenter son pays : jouer enfin avec son frère Facundo, de six ans son cadet, appelé en novembre. « Oui, il joue lui aussi à Exeter. Il vient juste de devenir international, c’est mon grand objectif de jouer avec lui. »
Digest
Né le : 6 décembre 1993 à Buenos-Aires
Mensurations : 1, 75 m, 83 kg
Surnom : « Santi »
Poste : ailier, arrière demi de mêlée en dépannage
Clubs successifs : Regatas de Bella Vista, Jaguares, Exeter, Bordeaux-Bègles.
Sélections nationales : 33
1er match en sélection : Angleterre-Argentine à Twickenham, le 9 novembre 2013.
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Jérôme Prévot
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Humeur : Positif avant tout
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Re: Santiago Cordero
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Re: Santiago Cordero
j'imagine que Petti est aussi de retour?
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